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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #752 : Super Troopers (2001) & Super Troopers 2 (2018)

Publié le 9 Juillet 2018 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Action, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Super Troopers (2001) :

À Spurbury, dans le Vermont, une guerre implacable fait rage entre la brigade de la police municipale (Daniel von Bargen, Marisa Coughlan, James Grace, Michael Weaver, Dan Fey), sérieuse et professionnelle, et la bande de bras cassés de la police de la route (Brian Cox, Jay Chandrasekhar, Paul Soter, Steve Lemme, Erik Stolhanske, Kevin Heffernan). Mais lorsque l'escouade de la police routière se trouve sur la sellette, cette troupe de fêtards incapables n'a d'autre choix que de mettre fin à un trafic de drogues bien réel si elle veut éviter d'être mise au chômage...

Généralement, j'ai de la sympathie pour la bande des Broken Lizard, mais je suis le premier à admettre que leur production cinématographique est des plus inégales (mon chouchou restant Club Dread, que j'apprécie un peu plus à chaque vision). À l'occasion de la sortie (et de la critique) du second opus des Super Troopers, j'en profite donc pour revenir sur le premier épisode, sorti il y a déjà 17 ans, et qui était alors le second long-métrage de la troupe, après un Puddle Cruiser confidentiel et tourné sur le campus de leur université.

Et je dois bien dire que Super Troopers, à contrario de Club Dread, a tendance à passer un peu moins bien à chaque fois que je le revois. Ça reste sympathique à regarder, Marisa Coughlan est toujours attachante, mais il reste des problèmes assez notables de rythme (ça commence mollement, ça prend de la vitesse, ça commence à bien fonctionner, et puis ça s’essouffle dans la dernière demi-heure, malgré le passage film de casse à compte à rebours qui aurait dû dynamiser le tout et lancer un dernier tiers plus nerveux), et un humour assez inégal à de nombreux niveaux.

Rien de calamiteux, mais rien de très mémorable non plus, malgré le statut de film culte de ce Super Troopers.

3/6

Super Troopers 2 (2018) :

Revenus à la vie civile après un incident ayant mené à la mort de Fred Savage, les ex-officiers de la patrouille routière de Spurbury sont contactés par leur ancien supérieur (Brian Cox) et par le Gouverneur du Vermont (Lynda Carter), qui leur confie une nouvelle mission : reprendre du service en tant que police de la route à la frontière avec le Canada, frontière qui est sur le point d'être étendue vers le nord pour y intégrer une petite ville locale. Mais entre leurs rivalités internes, les différences entre Canadiens et Américains, et l'hostilité de la police montée canadienne (Tyler Labine, Will Sasso, Hayes MacArthur), cette bande d'incapables a bien du mal à remplir sa mission... jusqu'à ce qu'ils tombent sur un trafic d'armes et de drogues des plus sérieux.

17 ans après, on prend les mêmes, et on recommence, avec un film partiellement financé de manière participative, et donc fait pour les fans, avec l'argent des fans. Le fanservice est donc à l'ordre du jour, puisque l'on retrouve ici tous les participants du film original, que ce soit au niveau des rôles principaux, ou des caméos (Jim Gaffigan, Lynda Carter), pour un résultat malheureusement décevant, car particulièrement redondant.

En effet, ce Super Troopers 2 répète (volontairement) bon nombre des gags et de la structure du premier film, en saupoudrant le tout de nombreuses vannes sur le Canada et de préjugés raciaux qui rappellent malheureusement beaucoup trop toutes les vannes canadiennes de South Park.

Cela dit, les Canadiens (le trio de mounties, les autochtones, mais aussi Emmanuelle Chriqui, et Rob Lowe en maire canadien) en ont autant à l'intention des Américains, donc ça équilibre un peu, à défaut d'être très original.

Et si le reste du film est un peu mieux structuré que l'original, il se déroule mollement, avec quelques moments amusants (l'arrestation d'un véhicule en faux français), quelques clins d'oeil aux autres films Broken Lizard (la musique de Club Dread), quelques idées de trop (les 10 minutes d'introduction onirique qui sont clairement superflues, et ne sont là que pour caser une apparition de Damon Wayans Jr. et de Seann William Scott), des gags qui tombent à plat, et des sous-intrigues qui ne fonctionnent pas trop (Chandrasekhar qui prend des contraceptifs/hormones féminines, ça évoque Kevin Nash dans Mi-temps au Mitard).

Ça tente bien un gros final plein d'action, mais bon, au final, en dépit du fait que le film s'inscrive totalement dans la continuité du précédent, il s'avère presque moins mémorable que l'épisode original...

2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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