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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2020 - 08 - Underwater (2020)

Publié le 1 Octobre 2020 par Lurdo in Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Underwater (2020) :

Au fond de la fosse des Mariannes, l'équipage de la station de forage Kepler 822 (Kristen Stewart, Vincent Cassel, TJ Miller, Jessica Henwick, John Gallagher Jr, Mamoudou Athie) est confronté à une forme de vie inconnue qui les traque et les tue un à un... 

Aïe. Je suis bien embêté, car ce métrage, du réalisateur de The Signal, s'est totalement planté au box-office, tout en récoltant des critiques plutôt positives et enthousiastes de la part des amateurs de genre.

Peut-être faut-il y voir là une certaine nostalgie de ces derniers pour les Abyss, Leviathan, Alien, MAL et compagnie, dont cet Underwater semble très souvent être une copie moderne, avec tout ce que ça implique de clichés, de personnages archétypaux, et de grosses ficelles... ou plutôt une tendance à applaudir systématiquement certains projets les brossant dans le sens du poil (cf la fin du film et son fanservice lovecraftien).

En tout cas, une chose est sûre, je n'ai pas du tout accroché au tout, et ce dès la première scène : une Kristen Stewart en petite tenue, dans le vestiaire de la station, qui débite des platitudes dépressives en voix off, avant d'être plongée dans une catastrophe tremblotante à l'échelle de la station.

Immédiatement, le film m'a frustré, une impression qui n'a fait que se confirmer au fil de son déroulement : sa réalisation déplaisante, pleine d'effets de style gratuits et de plans serrés en contre-plongée (façon Pitof), sa narration décousue, ses personnages présentés dans l'action (mais sous-développés), leurs relations forcées et artificielles, le rythme inégal, la géographie illisible de la base et de ses environs...

C'est bien simple, tout au long de ces 90 minutes, j'ai eu l'impression d'avoir manqué 15-20 minutes de mise en place et de développement, des minutes indispensables, qui m'auraient permis de m'attacher un minimum aux personnages et à leur sort. À la place, j'y ai vu des personnages clichés qui y passent les uns après les autres sans que le film ne parvienne vraiment à susciter la peur ou le suspense, malgré une direction artistique plutôt efficace (j'aime beaucoup l'apparence des scaphandres), et un film constamment plongé dans une pénombre numérico-aquatique permettant, en théorie, bien des jump scares (mais se traduisant, dans les faits, par une bouillie numérique trop souvent sous-éclairée).

Je suis d'autant plus frustré que j'aime beaucoup ce genre de films sous-marins, et que l'apparition, à la toute fin, d'une créature indicible, tentaculaire et titanesque (malheureusement vite liquidée) m'a fait plaisir. Mais je suis constamment resté à la porte de ce métrage bancal et hautement dérivatif, et ça m'a fréquemment donné envie d'appuyer sur la touche avance rapide de mon équipement.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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