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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #usa catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1865 : Spider-Man - Across the Spider-Verse (2023)

Publié le 23 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Review, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Marvel, Science-Fiction, Science Fiction, Aventure, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Spider-Man - Across the Spider-Verse (2023) :

Désormais adolescent et bien établi en tant que Spider-Man, Miles Morales (Shameik Moore) rêve de revoir Gwen (Hailee Steinfeld) : son souhait se réalise bientôt lorsque celle-ci lui apparaît, et explique qu'elle fait partie d'une force interdimensionnelle de Spider-personnes, qui s'efforce d'empêcher les divers mondes parallèles en existence de se croiser et de se détruire. Seul problème : Spot (Jason Schwartzman), un adversaire récent de Miles, a développé des pouvoirs lui permettant de sauter d'univers en univers, et de devenir chaque fois plus puissant...

Malgré son titre français vraiment naze, Spider-Man - New Generation était une excellente surprise, un film d'animation ultra-ambitieux et innovant, qui parvenait à établir son multivers et ses différentes incarnations de Spider-Man sans rater le développement de Miles Morales, son personnage principal. Pas un film parfait (le métrage frôlait parfois l'overdose d'effets et de particules, et le rythme global était un peu inégal), mais un bon film, qui forcément, a débouché sur une suite.

On prend les mêmes et on recommence, donc, en un peu plus long (un gros quart d'heure de plus) et avec beaucoup plus de Spider-Men alternatifs, parsemés au gré du film, que ce soit en bloc, ou frontalement. Toujours superbe visuellement, ce Spider-verse 2 continue de convaincre par sa direction artistique ; un peu moins par son scénario, qui fait une part belle au fanservice (mais le fait plutôt bien), et surtout qui prend largement son temps pour arriver à ses fins - épisode de transition oblige.

Car oui, Spider-Verse 2 est l'épisode central d'une trilogie, et par conséquent, rien n'est résolu à la fin : un côté frustrant, d'autant que la dernière ligne droite du film multiplie les moments qui auraient pu faire un cliffhanger solide, avant de repartir pour un tour avec cinq minutes de récit à chaque fois. Pas vraiment dommageable, même si ça s'ajoute un peu à un côté "événements canons immuables qu'il ne faut absolument pas changer" qui ne m'a pas convaincu : ça ressemble un peu aux concepts similaires du MCU (les points temporels fixes, les Nexus, tout ça) mais ici, ça prend une tournure plus sinistre et prédictive qui ne m'a pas forcément plu (reste à voir si ce sera désamorcé dans la suite).

Après, si je place le métrage juste en dessous du premier film (plus surprenant et complet), ça reste un excellent divertissement. Maintenant, reste à voir ce que la grève des scénaristes aura comme conséquences sur la production du troisième volet...

4.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1864 : Bêtes de scène (2000)

Publié le 22 Juin 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Documentaire, Critiques éclair, USA, UK, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Bêtes de scène (Best in Show - 2000) :

À l'occasion d'un prestigieux concours canin à Philadelphie, plusieurs maîtres canins préparent leurs animaux pour la compétition : Gerry et Cookie Fleck (Eugene Levy, Catherine O'Hara), couple de classe moyenne qui vient de Floride mais n'a plus d'argent ; Meg et Hamilton Swan (Parker Posey, Michael Hitchcock), couple de yuppies névrosés de Chicago ; Harlan Pepper (Christopher Guest), propriétaire d'un magasin d'accessoires de pêche dans le sud profond ; Sherri Ann Cabot (Jennifer Coolidge), femme d'un riche vieillard, et sa maîtresse Christy Cummings (Jane Lynch), dresseuse canine ; Scott Donlan (John Michael Higgins) and Stefan Vanderhoof (Michael McKean), un couple gay flamboyant...

Mockumentaire classique made in Christopher Guest (Spinal Tap et sa suite, Mascots, entre autres) consacré aux personnalités diverses qui composent les participants à un concours canin prestigieux : comme toujours, toute la bande du réalisateur/scénariste répond à l'appel, dans des rôles improbables, globalement improvisés et bien tenus... et surtout, qui ne sont pas si éloignés que cela de la réalité de tels concours (il n'y a qu'à voir les documentaires Catwalk 1 et 2 pour s'en convaincre).

C'est amusant sans être hilarant, c'est décalé, c'est flegmatique, bref, ça fonctionne.

4.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1863 : Hypnotic (2023)

Publié le 21 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Policier, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Hypnotic (2023) :

Hanté par la disparition de sa fille, Danny Rourke (Ben Affleck), inspecteur à Austin, mène l'enquête sur un homme mystérieux (William Fichtner) qui commet des braquages de banques impossibles, et possèderait des pouvoirs hypnotiques incroyables. Aidé de Diana Cruz (Alice Braga), une médium elle aussi dotée de pouvoirs, Rourke découvre alors un monde dont il ignorait tout, ainsi que l'existence de la Division, une organisation aux capacités hypnotiques plus que dangereuses...

Hypnotic, c'est un peu ce qui se produit lorsque Robert Rodriguez décide de faire du sous-Nolan, en en reprenant les codes visuels, les grandes lignes, les concepts Dickiens de réalité manipulée, etc... mais sans en avoir le style, le budget, la rigueur ou la maîtrise : ce thriller fantastique est approximatif, simpliste, prévisible, dérivatif, mais comme la plupart des films de Rodriguez, ça se regarde, et c'est suffisamment bien tenu pour qu'on ne s'ennuie pas.

Notamment parce que le tout ne dure qu'environ 90 minutes, tout compris.

Mais à part ça, honnêtement, ça ne casse pas trois pattes à un canard unijambiste. Même hypnotisé.

3 - 0.25 pour Affleck en mode ronchon inexpressif pendant les 3/4 du film = 2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1862 : Peter Pan et Wendy (2023)

Publié le 20 Juin 2023 par Lurdo dans Aventure, Action, Cinéma, Comédie, Jeunesse, Fantastique, USA, Disney, Review

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Peter Pan et Wendy (2023) :

Alors qu'elle est sur le point d'être envoyée dans une pension pour jeunes filles afin de parfaire son éducation et de préparer son passage à l'âge adulte, Wendy Darling (Ever Anderson) et ses frères John (Joshua Pickering) et Michael (Jacobi Jupe) sont emmenés par Peter Pan (Alexander Molony) et la fée Clochette (Yara Shahidi) vers le Pays imaginaire, où ils vivent des aventures formidables contre les pirates du Capitaine Crochet (Jude Law)...

Mouais. Je ne vais pas mentir en disant que je m'attendais à une adaptation live-action réussie de Peter Pan : les adaptations en prises de vue réelles des films d'animation Disney sont, dans leur ensemble, des ratages peu inspirés, aux ajouts inutiles, bourrés de diversité et de représentativité performatives, et systématiquement dépourvus du moindre charme ou de la magie des originaux... et pour ne rien arranger, je n'ai jamais été grand fan de Peter et Elliott le dragon, précédente adaptation Disney du même réalisateur, adorée par la critique, mais que j'ai toujours trouvée terne et peu engageante.

Donc forcément, ce Peter Pan (renommé Peter Pan et Wendy, parce que girl power, tout ça) partait d'un mauvais pied, malgré une distribution intéressante. Et effectivement, au final, ce Peter Pan est un bon gros bof... en partie pour ce côté woke superficiel dont a été accusé le film : effectivement, entre le changement du titre, la Fée Clochette afro-américaine (qui est très expressive mais est totalement dépouillée de sa personnalité, de sa jalousie, etc), le Peter Pan ethniquement ambigü (et dépourvu du moindre charisme), les Garçons perdus qui sont désormais à 50 % composés de filles, et représentent toutes les ethnies ainsi que certains handicaps (mais sont eux aussi dépourvus de toute personnalité), les pirates de Crochet qui sont désormais mixtes, Tiger Lily princesse guerrière (encore une fois, sans la moindre personnalité), Wendy qui est plus développée et volontaire au point de partager le titre avec Peter... Ça commence à faire beaucoup.

Mais ce n'est guère surprenant : le film est en production depuis 2016, lorsque Disney passait toutes ses adaptations au filtre de la représentativité la plus mécanique et artificielle possible, ce qui a donné lieu à d'innombrables décisions créatives mal avisées.

Ici, cela s'ajoute à une photographie particulièrement terne et délavée (comme dans Peter et Elliott 2016), qui enlève toute la magie du film et de Neverland ; à tout un propos sur le refus de grandir, la peur de l'âge adulte, etc, très appuyé et explicite (alors qu'il aurait dû être subtil, en filigrane, et moins surligné) ; à une bande originale très efficace et enthousiasmante, mais trop souvent en décalage bizarre avec les images, car trop dynamique, trop rythmée et trop symphonique pour ces images sombres et désaturées ; à des chorégraphies laborieuses lors des affrontements de Peter et des pirates, avec des acteurs mal à l'aise, un câblage peu abouti, une grâce totalement absente des mouvements de Pan ; à un Crochet à l'origin story tragique (c'est un ancien Garçon perdu rejeté par Peter) ; à des chansons pirates mal mixées ; et surtout, vrai problème, à un cruel manque d'émotion ou de capital sympathie, voire d'alchimie entre Peter et Wendy (et ce n'est pas dû à la fille de Milla Jovovich, qui tient bien son rôle).

Bref, ce n'est vraiment pas terrible, ça n'a jamais le moindre soupçon de fantaisie ou de légèreté, c'est assez raté, et ça n'arrive pas à la cheville du Peter Pan de 2003 (par contre, c'est nettement meilleur que le Pan de 2015).

2.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1861 : Chupa (2023)

Publié le 19 Juin 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Aventure, Jeunesse, Critiques éclair, Netflix, Review, USA, Mexique, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Chupa (2023) :

Jeune américain d'origine mexicaine, Alex (Evan Whitten) est envoyé au pays, chez ses cousins, pour y passer des vacances dont il n'a pas très envie. Mais sur place, il découvre Chupa, un bébé Chupacabras dont la mère a été blessée, traquée par le malfaisant Richard Quinn (Christian Slater). Avec l'aide de ses cousins (Ashley Ciarra, Nickolas Verdugo) et de son grand-père Chava (Demián Bichir), ancien catcheur souffrant de problèmes de mémoire, Alex va alors tout tenter pour protéger le petit Chupa, et le ramener à sa famille...

Un film jeunesse réalisé pour Netflix par le fils d'Alfonso Cuaron qui, ici, lorgne fortement sur du simili-Amblin générique, avec son intrigue "un garçon et son monstre" classique, son monstre mignon façon owlbearcatdog, ses péripéties assez convenues, sa musique symphonique à la John Williams, son méchant caricatural, sa thématique "la famille et l'héritage culturel de ses origines, c'est important" et son ambiance nostalgique des années 80-90, entre musique, lucha libre à l'ancienne, mode, technologie, etc. 

Pas forcément surprenant, cela dit, ce côté Amblin, puisque Chris Columbus est à la production, et que la nostalgie 90s remplace progressivement la nostalgie 80s, qui était vraiment très à la mode depuis 10 ans. Après, si ça plaira sans doute aux plus jeunes, que le côté bilingue est intéressant et que la bestiole est adorable, c'est tout de même ultra-basique, et surtout, sans véritable trace d'originalité.

3/6 (peut-être un peu plus si l'on a moins de 10 ans) 

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Les bilans de Lurdo : Perdus dans l'espace, saison 3 - première partie (2021)

Publié le 17 Juin 2023 par Lurdo dans Aventure, Critiques éclair, Télévision, Review, Drame, Les bilans de Lurdo, Netflix, Science Fiction, Science-Fiction, Jeunesse, USA, Lost in Space

À ma grande surprise, la saison 2 de Perdus dans l'espace (diffusée en 2019 et chroniquée ici et ici) avait su "remonter la pente" et se dégager de l'écriture maladroite et faiblarde de ses showrunners (par ailleurs responsables de chefs d'œuvre cinématographiques comme Morbius, Power Rangers, Dracula Untold, Le Dernier chasseur de sorcières ou encore Gods of Egypt) pour proposer quelque chose de sympatoche, principalement grâce à sa distribution et ses effets spéciaux, et ce en dépit de ses faiblesses d'écriture évidentes.

En 2021, après deux ans d'absence, la série est revenue sur Netflix pour une ultime saison raccourcie de 8 épisodes d'une heure à peine, pour apporter une conclusion aux aventures de la famille Robinson...

Perdus dans l'espace, saison 3 (Lost in Space, season 3 - 2021) - première partie :

- 3x01 - Three Little Birds : installés depuis un an sur la planète en orbite de laquelle se trouve le Fortune, les jeunes Robinson et tous les autres enfants du Jupiter tentent de trouver suffisamment de titane pour réparer leur vaisseau et repartir, malgré la menace constante d'astéroïdes tueurs. À l'autre bout de la galaxie, l'équipage du Resolute tente de réparer ses vaisseaux tout en évitant les robots meurtriers...

Et comme l'exige la tradition, voici le premier épisode de la saison, avec les showrunners à l'écriture... et c'est vraiment peu engageant : le générique est absent, l'exposition est ultra-balourde et laborieuse (cela fait un an que les adultes survivent et échappent aux robots, mais John leur réexplique tout comme si c'était la première fois... et les colons parviennent encore à se faire tuer bêtement), il y a plein de raccourcis abusifs (le retour de Smith est catapulté, le robot qui trouve la ville de ses créateurs à quelques centaines de mètres à peine de la colonie des ados - qui n'ont apparemment jamais pris la peine d'explorer leur planète en une année), plein de problèmes de logique (les astéroïdes qui "se désintègrent très haut dans l'atmosphère"... alors qu'on nous explique à un autre moment qu'il n'y a plus d'atmosphère à cette altitude), et surtout une séparation adultes/adolescents qui transforme la moitié du show en un teen drama CW (avec disputes, triangle amoureux, et une Penny à baffer) et l'autre en quelque chose de déprimant et de mollasson.

Pour l'instant, ça commence assez mal. Mais visuellement, c'est toujours joli.

- 3x02 - Contact : guidés par le Robot, Will, Penny et Smith découvrent les ruines de la race qui a créé ses semblables mécaniques ; ailleurs, John, Maureen et Don tentent de retrouver les restes de SAR, mais découvrent à sa place un Scarecrow intact, qui leur permet de communiquer avec leurs enfants. Judy, elle, parvient à retrouver son père biologique... 

Un peu meilleur, sans être exceptionnel. La manière dont Smith est gérée par les scénaristes est discutable, Penny et son mec, c'est imbuvable, et honnêtement, Judy qui trouve son père cryogénisé, et qui manque de le tuer en s'empressant de le décryogéniser à l'arrache, sans hésiter un seul instant, mouais... Mais le reste avance plutôt bien, et surtout, les effets spéciaux sont, une fois de plus, excellents, comme lors du passage de Judy et son père en buggy à la surface de la planète, avec les astéroïdes qui les poursuivent, etc.

Ça fait donc illusion, les retrouvailles virtuelles entre les Robinson fonctionnent assez bien, et le personnage de Grant Kelly, le père de Judy, pourrait apporter des éléments intéressants, s'il est bien traité.

- 3x03 - The New Guy : tandis que Grant découvre la colonie des enfants, il doit prendre les commandes du Jupiter pour traverser en urgence le champ d'astéroïdes ; Will explore la ville souterraine des créateurs des robots ; de leur côté, les parents tentent de dérober le moteur du vaisseau des robots, avec l'aide de Scarecrow...

Un épisode assez long, pas désagréable, même si pas aidé par une écriture inégale : Judy et son père qui ouvrent l'épisode en mode "ah, c'était spectaculaire, cette chute libre que nous venons de faire hors-champ, entre les deux épisodes", ça fait un peu "la scène a été coupée au dernier moment, on n'a plus de budget, tentons de sauver les meubles" ; Will Robinson qui explore la ville, et touche à tout sans précautions, menaçant de faire effondrer la grotte, c'est agaçant ; et la remise en place de Grant, remplacé par l'auto-pilotage par une Judy inflexible, mouais.

Ce qui n'aide pas, c'est que l'actrice interprétant Judy a tendance à être un peu trop stoïque et raide dans son interprétation, pour ne pas dire impassible, au point de sous-jouer. Mais bon, dans l'ensemble, ça se regarde tout de même, et on ne pourra pas reprocher au programme de faire du surplace.

- 304 - Nothing Left Behind : parce que les robots ont localisé le groupe des adultes en torturant Scarecrow, ces derniers doivent détruire toute trace d'Alpha Centauri, et se résigner à leur sort funeste ; mais le Jupiter des enfants Robinson arrive in extremis pour les sauver...

Un épisode de 35 minutes à peine, mais qui trouve le temps de rallonger la sauce en plaçant le générique dans son intégralité (alors que l'épisode précédent n'avait qu'un carton-titre), et qui enchaîne les rebondissements catapultés, suffisamment nerveux pour que le spectateur n'ait pas trop le temps d'y réfléchir.

On peut notamment trouver assez faiblard le plan global des adultes (se résigner et mourir, en gros) ; l'absence totale de tension ou de suspense alors que les robots sont sur le point de passer à l'abordage, et que les adultes et les enfants passent cinq bonnes minutes à fêter leurs retrouvailles, à se parler, etc ; ou encore la résolution qui arrive comme un cheveu sur la soupe, lorsque Will, par la plus grande des coïncidences, parvient à déconnecter à distance les robots qui les attaquent en diffusant au hasard, depuis son vaisseau, l'un des sons enregistrés dans la ville souterraine (comment tout cela peut fonctionner d'un point de vue physique ? Pas le temps de réfléchir, on passe à autre chose !).

Et le tout de se terminer par encore un nouveau crash du Jupiter, qui décidément, aura passé son temps à se planter en beauté.

(à suivre...)

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1860 : Deborah (2022)

Publié le 16 Juin 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Science-Fiction, Science Fiction, Politique, USA, Review, Drame

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Deborah (2022) :

Invités à passer un week-end chez leurs amis Ada (Deborah Ann Woll) et Albert (Kevin Bigley), scientifiques et inventeurs, Chet (Scott Michael Foster), provocateur nihiliste, Gabby (Ciara Renee), sa nouvelle petite-amie, Nora (Sophia Bush), radieuse et enthousiaste, Jim (Michael Waller), le frère trumpiste de Nora, et Frank (Arjun Gupta), universitaire philosophe, découvrent rapidement que la dernière invention du couple, Deborah - une assistante domestique connectée, à l'intelligence artificielle unique - est capable d'arrêter et de remonter le temps à volonté. Aussitôt, cela sème le chaos dans le petit groupe...

Une comédie noire qui aurait très bien pu être un épisode de Black Mirror et qui est globalement bien interprétée, mais qui, je dois bien l'avouer, ne m'a pas convaincu plus que ça.

Écrit et réalisé par la scénariste de Meet Cute (déjà centré sur les voyages temporels), le film partage pas mal de points communs avec ce dernier métrage, qui m'avait laissé dubitatif : c'est bavard, ronflant, ça aime s'écouter parler (notamment tout le laïus sur la masculinité toxique), c'est parfois un peu con (l'histoire d'inceste), les personnages sont assez antipathiques de bout en bout, avec un groupe d'archétypes ambulants à baffer dès les premières scènes, et dont le caractère ne fait qu'empirer au gré du film.

On me répondra que c'est voulu, mais ça ne fait pas pour autant un film intéressant à suivre : tout l'argument temporel est assez brouillon, à nouveau, et lorsque le film se fait plus sérieux avant de virer au massacre, on se contente de regarder le tout sans trop s'intéresser, puisque l'on sait déjà que tout sera rebooté avant la fin, et qu'aucun personnage ne parvient à susciter l'empathie.

À nouveau, l'écriture n'est pas assez subtile ou maîtrisée pour justifier son artifice scénaristique et sa mécanique, du moins, pas sur 90 minutes.

2.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1859 : I'm Totally Fine (2022)

Publié le 15 Juin 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, USA, Science Fiction, Science-Fiction, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

I'm Totally Fine (2022) :

Alors que Jennifer (Natalie Morales), sa meilleure amie et partenaire en affaires, vient de décéder subitement, Vanessa (Jillian Bell) part s'isoler quelques jours dans la maison qu'elles avaient louée pour y tenir une fête à l'occasion du lancement de leur produit. Mais sur place, elle tombe nez à nez avec Jennifer, bien vivante... et qui affirme être une extraterrestre ayant adopté l'apparence de la défunte pour étudier l'humanité pendant 48 heures.

Une comédie dramatique indépendante plutôt réussie sur le deuil, l'amitié, et le regret, qui conserve un ton assez mélancolique tout au long du métrage, même lors des moments les plus excentriques (avec Harvey Guillen en DJ à la veste lumineuse).

Ça ressemble fortement à un film de pandémie (petit budget et deux actrices en tête à tête dans une villa isolée), mais grâce à l'interprétation de Bell et de Morales (qui tient très bien le phrasé décalé de son extraterrestre), on reste intéressé par cette amitié interrompue, qui trouve ici une conclusion inespérée pour Vanessa.

Sympathique, en somme, si l'on apprécie le genre et le propos.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1858 : Fast X (2023)

Publié le 14 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Thriller, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Fast X (2023) :

Dante (Jason Momoa), le fils d'Hernan Reyes, que la bande de Dom (Vin Diesel) avait éliminé il y a quelques années, a décidé de se venger de Dom et de toute sa clique, en en faisant des hors-la-loi traqués par les autorités et par ses nombreux sous-fifres...

C'est tout de même amusant de constater que malgré tous ses efforts, Vin Diesel reste l'élément le moins intéressant de sa franchise. Ou presque, puisque Ludacris et Gibson sont toujours là pour tirer le métrage vers le bas avec leur humour insipide qui n'apporte rien.

Mais tout de même : à chaque film, la franchise Fast ramène de nouveaux acteurs, de nouveaux gros bras, et systématiquement, ils sont plus charismatiques, plus drôles, plus attachants et plus intéressants que Diesel, bloqué en mode "famille" : Statham, Momoa, The Rock, Alan Ritchson, John Cena - systématiquement, Diesel est éclipsé... et ce n'est pas forcément un mal.

La critique de ce Fast X, supposément le grand final de la franchise (mais en réalité l'Infinity War d'un Endgame encore à venir), va être assez simple, en réalité : prenez la critique du film précédent (lisible ici), avec tous les défauts frustrants de la franchise (c'est très mal écrit, surtout les dialogues, c'est un tout numérique souvent laid qui méprise totalement les lois de la physique, de la mécanique, de la biologie, etc, c'est un bordel sans nom, etc), ajoutez-y une réalisation signée Leterrier au montage bourré de faux raccords (surtout visibles dans les premières 20 minutes du film et noyés ensuite dans l'action), un rythme très inégal, une continuité toujours plus malmenée, des caméos inutiles (Pete Davidson ^^) et un Jason Momoa qui cabotine, comme un pseudo-Joker chaotique et flamboyant, constamment sur le point d'en faire beaucoup trop... et voilà, Fast X.

C'est toujours autant le foutoir, ça se prend toujours trop au sérieux pour son propre bien, et ça se finit, de manière agaçante, en queue de poisson (même si ça laisse présager d'un Fast X qui devrait ressembler à un Hobbs & Shaw 2 plus qu'à un Fast & Furious normal) mais ça reste spectaculaire et regardable, pour peu qu'on éteigne son cerveau.

2 + 0.5 pour Hobbs, Shaw et Dante = 2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1857 : Ratchet et Clank (2016)

Publié le 13 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Jeu vidéo, USA, Canada, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Sony

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Ratchet et Clank (Ratchet & Clank - 2016) :

Lombax courageux et impulsif, Ratchet (James Arnold Taylor) n'a qu'un rêve : intégrer les rangs des Rangers galactiques, aux côtés du Capitaine Quark (Jim Ward), son idole de toujours. Mais lorsque ce rêve se réalise, en compagnie de Clank (David Kaye), un robot évadé des usines du maléfique Drek (Paul Giamatti) et de son scientifique en chef, le Dr Nefarious (Armin Shimerman), il s'aperçoit bien vite que la réalité n'est pas à la hauteur de ses espérances, et qu'ensemble, ils vont devoir tout faire pour sauver l'univers...

Un film d'animation dont je n'avais même pas connaissance il y a quelques jours... sans surprise, au final, puisque ce métrage produit par un studio canadien (Rainmaker Entertainment, alors uniquement responsable de Les Zévadés de l'espace et de pléthore de DTV Barbie, et depuis intégré à WOW Unlimited) et librement basé sur le scénario du jeu vidéo Playstation de 2002, est particulièrement générique et inintéressant. 

En réalité, ça ressemble bien souvent à des épisodes de série télévisée mis bout à bout (pas surprenant, car Rainmaker a fait beaucoup de séries tv en images de synthèse), avec un doublage compétent mais peu remarquable, un scénario assez plat et prévisible, une animation honorable mais générique, et une direction artistique... moche.

Bref, on a fréquemment l'impression de regarder un dessin animé de 2006, pas de 2016, et le film peine à rester intéressant jusqu'à sa conclusion finalement assez attendue.

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1856 : Green Ghost and the Masters of the Stone (2021)

Publié le 12 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, USA, Comédie, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Critiques éclair, Review

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Green Ghost and the Masters of the Stone (2021) :

Élevé par sa Nana (Renee Victor) aux côtés de Karina (Sofia Pernas) et de Marco (Kuno Becker), Charlie (Charlie Clark) découvre à l'âge adulte qu'il est supposé faire partie, avec eux, d'une triade aux pouvoirs surnaturels, supposée défendre la Terre contre Drake (Marko Zaror), incarnation du chaos et de l'apocalypse maya. Mais pour cela, il va falloir que Charlie s'entraîne...

Alors un film un peu égocentré (l'acteur principal, vendeur de voitures, est scénariste, co-réalisateur et producteur, et son personnage est inspiré de sa vie), au budget limité, tourné au Texas, à moitié en espagnol, avec Danny Trejo, pour un résultat gentiment déconneur, qui mélange plusieurs genres (arts martiaux, fantastique, etc), avec des effets spéciaux pas toujours aboutis, une facture technique approximative, et qui recycle allègrement la mythologie mésoaméricaine... on dirait du Robert Rodriguez.

Et sans surprise, on retrouve en effet ce cher Robert sur la bande originale du film, et son frère à la production du métrage. Green Ghost est donc un succédané de Robert Rodriguez, écrit comme un hommage un peu maladroit d'un caucasien à la culture latino et à sa nana d'adoption, et qui semble parfois sorti de l'imagination d'un enfant de 10 ans...

Mais ce n'est pas forcément rédhibitoire, car si le costume et le personnage du Green Ghost semblent vraiment intégrés là-dedans au forceps, à la limite de la pièce rapportée, le film ne déçoit pas par ses scènes d'action.

Pour un métrage indépendant au budget très limité, les combats nombreux sont efficaces, les training montages sont amusants (Danny Trejo en Drunken Master, Cain Velasquez en instructeur de MMA, Andy Cheng en expert en kung-fu), et ça ne se prend pas au sérieux : de quoi rendre le tout sympatoche, à défaut d'être très abouti ou mémorable.

3/6 (en étant gentil)

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Un film, un jour (ou presque) #1855 : Section 8 (2022)

Publié le 9 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Thriller, Cinéma, Critiques éclair, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Section 8 (2022) :

Militaire encore traumatisé par son passage en Afghanistan, Jake (Ryan Kwanten) travaille désormais dans le garage de Earl (Mickey Rourke), qu'il considère comme son père, et coule des jours heureux avec son épouse et son fils. Jusqu'à ce qu'un gang latino tente de racketter Earl, et tue la famille de Jake en représailles de sa résistance. Désespéré, ce dernier exécute le gang, mais est envoyé en prison... où il est recruté par Ramsey (Dermot Mulroney), à la tête de la Section 8, une organisation para-gouvernementale secrète chargée d'assassiner des cibles dangereuses pour les États-Unis...

Un actioner qui ressemble un peu à un gros pilote de série télé pour un Mission Impossible ou un Expendables du pauvre, voire même à une saison entière d'une telle série, compressée pour tenir en 90 minutes.

Ce qui, rapidement, donne lieu à des soucis de rythme et de cohérence interne : les personnages et leurs relations avancent au lance-pierre, les rebondissements et trahisons se multiplient sans le moindre impact, l'émotion est un peu balourde, et le spectateur a du mal à se défaire de l'impression que tous les gros noms de la distribution (Rourke, Mulroney, Lundgren, Scott Adkins) n'étaient là que pour deux jours de tournage.

C'est notamment très visible pour Scott Adkins, tueur à gages engagé en cours de film pour éliminer Jack, et qui a droit à trois scènes et demi, dont l'affrontement final au cours duquel il pulvérise Ryan Kwanten. Entretemps, il disparaît pendant plusieurs dizaines de minutes, au point que l'on se demande même si tout cela n'est pas le produit d'un tournage COVIDé.

Bref, ce n'est vraiment pas terrible, c'est très prévisible, et si ça fait illusion un temps (en particulier parce que Kwanten se donne complètement en mode soldat traumatisé en colère), ça finit par se déliter en cours de route, et par finir complètement bordélique et bâclé.

2.25/6 (pour Adkins) 

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Un film, un jour (ou presque) #1854 : American Swing (2008)

Publié le 8 Juin 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

American Swing (2008) :

Un documentaire assez explicite revenant sur la genèse et le succès de Plato's Retreat, le premier véritable club échangiste de New York, dans les années 70. Un club reposant entièrement sur les épaules de Larry Levenson, dit "le Roi du Swing", obsédé par le sexe et à l'épouse très compréhensive, qui possédait une philosophie bien à lui, et qui, très honnêtement, ressemblait un peu à une caricature ambulante de mec louche des années 70.

Néanmoins, il a réussi à établir son club comme une sorte de Playboy Mansion du pauvre, une alternative populaire et égalitaire où tout le monde était le bienvenu, quels que soient ses penchants, son physique, ou ses fantasmes. Alors forcément, années 70 obligent, ce n'était pas un summum d'hygiène, d'esthétisme et de classe : gentiment glauque, le Playboy's Retreat accueillait tous les hétéros du New Jersey et de la région, comme nous le montrent ici beaucoup d'images et de vidéos d'archive et l'on ne pourra jamais faire plus "Seventies" que ces looks improbables, ces images, ces coiffures, etc.

À l'identique, cela ne surprendra personne d'apprendre qu'avec les années 80, tout a fini par s'écrouler : magouilles financières (ô surprise) qui ont envoyé Levenson en prison, SIDA, prostitution, séparation d'avec sa compagne, violences, pègre, drogues, bref, une bonne grosse déchéance qui a vu le club fermer pour de bon et Levenson finir chauffeur de taxi, avant de mourir d'une crise cardiaque dans les années 90.

Tout cela narré au travers d'un documentaire rigolard faisant la part belle à tous les participants de cette histoire, qui témoignent de leur nostalgie pour ce club où tout était permis tant que tout le monde était consentant, une sorte de concentré de l'utopie et de la libération de la fin des années 60, qui a heurté de plein fouet le mur de la décadence et des excès des Eighties.

Plutôt intriguant et amusant, pour peu qu'on ne s'attende pas à un exposé sociologique sur la sexualité des années 70, mais plutôt à quelque chose de plus... superficiel.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1853 : Avatar 2 - La Voie de l'eau (2022)

Publié le 7 Juin 2023 par Lurdo dans Animation, Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Avatar 2 - La Voie de l'eau (Avatar - The Way of Water - 2022) : 

Parce que le Colonel Quaritch (Stephen Lang) est de retour, cette fois-ci dans un corps d'Avatar na'vi, Sully (Sam Worthington), sa compagne Neytiri (Zoe Saldaña), leurs trois enfants biologiques et leurs deux enfants adoptifs, Kiri (Sigourney Weaver) et Spider (Jack Champion), le fils humain de Quaritch, sont contraints de revoir leurs priorités ; ils fuient ainsi leur forêt pour se réfugier auprès des tribus na'vi aquatiques, dans celle dirigée par Tonowari (Cliff Curtis) et Ronal (Kate Winslet). Mais Quaritch est sur leurs traces, et s'associe à des chasseurs de Tulkuns, des pseudo-cétacés dont le corps abrite une substance hors de prix...

Très longtemps après la bataille, et alors même que le film est sorti il y a près de six mois, a fait un carton au box-office... mais a déjà été totalement oublié, et n'a pas laissé la moindre trace dans l'inconscient collectif (comme le premier, en fait),  je m'attaque enfin à Avatar 2 et à sa durée de 3 h 15 minutes.

Un film que j'ai donc regardé en deux sessions (parce qu'il ne faut pas déconner non plus, 3 h 15 tout de même), et avec l'esprit globalement vide de toute idée préconçue (puisque je ne garde quasiment aucun souvenir du film original, ou de ce que j'aurais pu lire au sujet du second).

Et honnêtement, c'est une très jolie démo technique. Il n'y a pas à dire, les effets spéciaux sont somptueux, les Na'vis sont crédibles, leur peau est réaliste (principalement parce que l'humidité est toujours là pour lui donner de la texture), les environnements sont spectaculaires, et toutes les scènes sous-marines sont confondantes de réalité. Mais... ça s'arrête un peu là, en fait.

Je ne sais pas trop par où commencer... le script, probablement. Un script trop long, manichéen, simpliste, naïf et manipulateur (Cameron qui prend un malin plaisir à décrire les baleines spatiales, à les humaniser, à les sous-titrer (!) avant de montrer leur chasse en long, en large et en travers, y compris leur mise à mort et l'exploitation de leur carcasse aux mains de méchants très méchants, histoire de bien se mettre le spectateur dans la poche), articulé en trois parties distinctes (la forêt pendant 50 minutes, une grosse bataille finale pendant un peu moins d'une heure, et entre deux, pendant 1 h 30, c'est un remake du premier film, mais dans un univers aquatique), qui se concentre particulièrement sur les personnages adolescents de l'histoire (Neytiri est ainsi aux abonnés absents, ou presque) et multiplie les gros clichés (les gamins qui sont capturés encore et encore) et les personnages caricaturaux, notamment Quaritch, plus "maychant" que jamais.

Ce n'est jamais très probant, mais en même temps, l'écriture d'Avatar n'a jamais été son point fort (il n'y a qu'à voir le personnage de Spike, un ratage complet), donc pas surprenant de voir que les thématiques autres que le new-age écolo sentimental faisandé sont toutes sous-développées.

Donc forcément, tout repose sur les effets spéciaux. Qui sont, comme je le disais, exemplaires. Pas parfaits - il y a des différences de rendu notables entre les gros plans bluffants, et les plans larges moins détaillés, notamment lors des scènes d'action, aux arrière-plans moins réussis et aux doublures numériques moins bien finalisées - mais remarquables. J'ai toujours des problèmes avec la direction artistique de cet univers, avec la morphologie des Na'vis, avec le bestiaire peu inspiré, avec le côté ethnique vraiment cliché, ainsi qu'avec l'écriture des personnages (les adolescents qui enchaînent les "bros", les insultes terriennes, etc), mais bon, ça n'allait pas changer entre les deux films.

Je peux donc tout à fait comprendre que l'on adhère à la proposition visuelle du film, surtout si le film a été vu sur grand écran, en IMAX 3D et compagnie, et que cela suffise à qualifier ce métrage de réussite. Personnellement, je me contenterai de dire que j'ai trouvé le tout techniquement abouti et spectaculaire, mais totalement creux et vide sur les autres plans.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1852 : Nouvelle génération (2018)

Publié le 6 Juin 2023 par Lurdo dans Aventure, Action, Animation, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Jeunesse, Review, Netflix, Chine, USA, Canada, Science Fiction, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Nouvelle génération (Next Gen - 2018) :

Dans une ville futuriste emplie de robots, Mai (Charline Yi), une adolescente rebelle, vit seule avec sa mère Molly (Constance Wu) depuis que son père les a quittées. Agacée par la passion de sa mère pour les robots de l'entreprise IQ Robotics, dirigée par le charismatique Justin Pin (Jason Sudeikis), Mai fait tout pour leur échapper... jusqu'à ce que 7723 (John Krasinski), un robot de combat top secret conçu par le Dr. Tanner Rice (David Cross), scientifique en chef de Pin, soit activé par erreur, et décide de devenir le meilleur ami de Mai, en commençant par la défendre des autres enfants qui la harcèlent...

Un film d'animation Netflix coproduit par la Chine, le Canada et l'Amérique, et adaptant le manhua 7723, pour un résultat honnêtement plus que réussi visuellement, proposant un futur cyberpunk ensoleillé, bourré de robots en tous genres et d'architecture urbaine improbable. 

Quel dommage alors que la caractérisation ne suivre pas vraiment : le récit, un simple "un enfant et son robot", est très prévisible (d'ailleurs, le scénario le souligne au détour d'un dialogue moqueur, très tôt dans le film... ce qui ne suffit pas à faire pardonner ce défaut d'écriture), très caricatural, et surtout, la jeune héroïne, Mai, est une ado rebelle en colère clichée, vraiment très peu attachante, voire même assez antipathique dans ses réactions sans nuances.

Alors j'ai bien compris que c'était voulu, que ça allait de pair avec le ton Riot grrrl de l'illustration musicale du film (par ailleurs assez quelconque au niveau BO), que ça participait de l'évolution du personnage, mais honnêtement, ça m'a rapidement fatigué, pas aidé par l'écriture globalement assez basique du tout.

Certes, c'est bien animé, bien doublé (même si je ne suis pas super fan de la façon dont la voix de John Krasinski est utilisée ici), et la direction artistique est sympathique (même si visuellement, les robots, tout ça, c'est assez dérivatif), mais au final, il manque un petit je-ne-sais-quoi pour que j'accroche réellement, et pour faire oublier les grosses ficelles manipulatrices que le film utilise dans sa dernière ligne droite.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1851 : John Wick - Chapitre 4 (2023)

Publié le 5 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

John Wick - Chapitre 4 (2023) :

Bien décidé à se venger de la Grande Table qui a fait de lui un homme traqué, John Wick (Keanu Reeves) se trouve la cible du Marquis Vincent de Gramont (Bill Skarsgård), un homme sans pitié qui détruit le New York Continental, tue Charon (Lance Reddick) et lance à ses trousses Caine (Donnie Yen), un tueur aveugle, vieil ami de Wick. Seul moyen pour Wick de s'en sortir : réintégrer la communauté des tueurs et défier en duel le Marquis...

Quatrième et dernier volet de la franchise John Wick, après un troisième épisode efficace mais qui aurait peut-être bénéficié de plus de retenue, ce John Wick chapitre 4 est un film marathon, non seulement par sa durée (2 h 40 !), mais aussi par ce que traverse John Wick tout au long du métrage : un enchaînement de longues scènes d'action épiques, parfois très réussies, parfois moins, parfois bien rythmées, parfois prolongées outre mesure.

La routine pour John Wick, en somme, même si à ce niveau de la franchise, on sent tout le monde un peu sur les rotules, à commencer par Keanu Reeves, de plus en plus raide, gêné aux entournures, toujours vaillant mais à l'interprétation de moins en moins impliquée.

À moins que cette interprétation soit un produit de l'écriture des dialogues, qui plus que jamais, ici, m'a semblé laborieuse, pompeuse, chaque réplique étant une phrase pseudo-profonde et philosophique sur la vie, le destin, la mort, etc. J'avoue, sur la durée, ça fatigue un peu, et les ventres mous, ici ou là, se ressentent d'autant plus que tout est fait avec un sérieux papal.

Mais malgré tout, ça reste très agréable à suivre, et pour un film de 2 h 40, on ne regarde pas vraiment sa montre. Tout au plus lève-t-on les yeux au ciel durant la traversée de Paris en mode indestructible, digne d'un Fast and Furious en ce qui concerne la plausibilité du tout, le réalisme, la physique, etc.

Pour être franc, j'ai commencé le film en me disant que ça allait être le John Wick de trop, et puis finalement, c'est une bonne conclusion à la franchise. Ça aurait pu être un peu plus court et plus dynamique, mais tant qu'ils ne sabotent pas le tout en produisant un John Wick 5 et en ramenant à la vie un Keanu fatigué (même si bon, la fin est suffisamment ambiguë pour laisser cette porte ouverte), c'est une fin satisfaisante pour le personnage.

4/6 (mention spéciale à Scott Adkins qui s'éclate en Allemand obèse)

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Les bilans de Lurdo : La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre (2022)

Publié le 3 Juin 2023 par Lurdo dans Critiques éclair, Comédie, Drame, Thriller, USA, Review, Les bilans de Lurdo, Netflix, Télévision

Mini-série en huit épisodes de 25 minutes environ, The Woman in the House (...) est un projet assez atypique diffusé en 2022 sur Netflix, et dont le postulat de départ était simple : une parodie du genre du thriller psychologique pour wine mom, mais une parodie toute en retenue, avec une approche quasi-premier degré du genre, quitte à tromper le spectateur sur la marchandise...

La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre (The Woman in the House Across the Street from the Girl in the Window - 2022) :

Dépressive, portée sur l'alcool et bourrée d'anxiolytiques, Anna (Kristen Bell) ne s'est jamais remise de la mort de sa fille, et du départ de son époux (Michael Ealy), trois ans plus tôt. Désormais atteinte d'une peur chronique de la pluie, elle vit recluse chez elle, jusqu'à ce que Neil (Tom Riley), un veuf, s'installe en face de sa maison avec sa fillette Emma (Samsara Yett). Rapidement, elle ressent une attirance pour lui, mais lorsque Lisa (Shelley Hennig), la petite amie de Neil, semble être égorgée devant ses yeux dans la maison de ce dernier, Anna décide de mener l'enquête...

Honnêtement, pendant les deux premiers épisodes, j'ai totalement marché. Il faut dire que je suis tombé totalement par hasard sur cette minisérie, sans avoir la moindre idée de comment, du pourquoi, du contexte, ou même du titre complet (j'étais resté sur The Woman in the House, le titre initial du programme), bref, j'y suis allé totalement à l'aveugle, pour voir ce que devenait Kristen Bell depuis Veronica Mars et autres.

Ainsi, pendant les deux premiers épisodes, si j'étais assez atterré de cette production digne d'un téléfilm Lifetime, bourrée de clichés et assez mal écrite, je me disais que tous les éléments légèrement trop caricaturaux ou absurdes du récit étaient le fruit d'une narratrice non fiable, dépressive, alcoolisée et sous tranquillisants.

Et puis, à force d'éléments trop caricaturaux pour être vrais (les ragoûts en cocotte à répétition, l'épitaphe qui change constamment, le tueur en série, la scène de sexe overzetop avec le strip-teaseur, etc), j'ai fini par réaliser que le tout était une parodie de ce genre de récits façon La fille du train, La femme à la fenêtre, Fenêtre sur Cour et autres thrillers du dimanche de Lifetime

Pas forcément surprenant, vue l'implication de Will Ferrell à la production et ses antécédents parodiques avec Grossesse sous surveillance, son téléfilm Lifetime délibérément ultra-premier degré... et c'est probablement ce ton très ambivalent qui m'a déconcerté.

Parce que ça continue à l'identique pendant toute la saison (y compris pendant l'épisode final, pourtant nettement plus parodique, avec une résolution totalement wtf en mode slasher, et une ouverture sur une suite potentielle) : avec son dosage 85 % de premier degré sérieux, 15 % d'éléments incongrus, la série est constamment sur le fil du rasoir, trop plausible en tant que thriller générique pas très inspiré, bourré de clichés et aux excentricités justifiées par le point de vue subjectif de son héroïne paranoïaque et droguée, et presque pas assez ouvertement parodique pour son propre bien.

Et c'est peut-être là que le bât blesse : à trop vouloir être une parodie subtile et toute en retenue du genre, The Woman (...) finit par être trop sérieux, trop fidèle à son modèle, avec notamment une Kristen Bell investie dans son rôle, crédible et juste, jamais dans un surjeu franc qui soulignerait l'absurdité et le caractère parodique du récit.

On peut alors se demander à quel moment la parodie cesse d'en être une : à trop singer le format, le style, les rebondissements, le mélodrame, l'interprétation et tout ce qui fait l'essence de ce genre de film (à sa sortie, La femme à la fenêtre, avec Amy Adams, avait déjà reçu un accueil très moqueur pour tous ses clichés et son scénario), The Woman (...) finit par devenir ce qu'il parodie, et par perdre grandement en intérêt, jamais suffisamment qualitatif pour fonctionner en tant que thriller, et jamais suffisamment drôle ou caricatural pour justifier son statut de parodie.

Un dosage problématique, qui aurait mérité d'être un peu mieux pensé en amont.

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Un film, un jour (ou presque) #1849 : ​​​​​​​Big Time Adolescence (2019)

Publié le 1 Juin 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Drame, Hulu, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Big Time Adolescence (2019) :

Très proche, depuis sa plus tendre enfance, de Zeke (Pete Davidson), l'ex de sa grande sœur, Mo (Griffin Gluck) a désormais 16 ans, et bien qu'il soit d'un naturel sage, l'influence de Zeke et de ses amis, glandeurs drogués, tatoués, et vingtenaires, commence à se faire ressentir. Alors même qu'il est en pleine puberté, il suit ainsi tous les conseils de Zeke et compagnie, commence à boire, et à vendre de la drogue pour le compte de ses aînés...

Une comédie dramatique indépendante de passage à l'âge adulte diffusée sur Hulu en mars 2020, centrée sur une amitié atypique et symbiotique, proche d'une relation petit frère impressionnable/grand frère paumé, et qui pourtant fonctionne par la bonne alchimie que Davidson et Gluck ont ensemble à l'écran.

En soi, le film ne révolutionne rien, c'est une illustration d'une puberté compliquée, d'un modèle qui s'avère ne pas en être un, et d'un jeune ado qui grandit, alors même que l'ado attardé qu'il admire est incapable d'évoluer (comme l'illustre bien le plan final du film)... et honnêtement, Pete Davidson est dans la droite lignée de son personnage habituel, mais tout le monde remplit tout de même son office, et l'écriture du réalisateur/scénariste est suffisamment efficace pour que l'on ne s'ennuie pas et que l'on s'attache à ces personnages plus profonds qu'il n'y paraît au premier abord.

Du moins, en ce qui concerne les deux personnages principaux, car les personnages féminins sont nettement plus sommaires, et sont relégués à des sous-intrigues aux résolutions peu probantes.

Un métrage qui est donc imparfait, et qui vacille un peu dans sa deuxième moitié, mais pour un premier film, c'est tout à fait honorable.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1848 : ​​​​​​​For The Love of Catch (2022)

Publié le 31 Mai 2023 par Lurdo dans Documentaire, Histoire, Sport, Catch, Cinéma, Critiques éclair, USA

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For The Love of Catch (2022) :

Documentaire semi-amateur plutôt intéressant retraçant, sous l'angle d'un road trip du réalisateur, Curran Jacobs, ex-lutteur, accompagné de Mike Chapman, historien sommité de la discipline, toute l'histoire du catch de ses origines anglaises à son importation aux USA, et à toutes les formes de sports de combat qui en ont découlé - catch professionnel, MMA, lutte amateure, BJJ, etc.

Assez instructif, ce métrage multiplie les interviews avec des athlètes et des entraîneurs, tous plus ou moins versés dans l'histoire de leur discipline (j'ai été impressionné par le savoir de Randy Couture), et qui reviennent sur les grands noms de la lutte, Frank Gotch, Karl Gotch, Billy Robinson, Gene LeBell, George Hackensmith, Farmer Burns, Roy Wood, Billy Wicks, etc, ainsi que sur la manière dont le sport est passé d'affrontements brutaux à quelque chose de plus spectaculaire et prédéterminé comme le catch professionnel à l'américaine, une évolution intrigante mais fascinante, jamais méprisée par le métrage et ses intervenants (même si j'aurais bien aimé quelques interventions de catcheurs professionnels techniciens actuels, notamment anglais, qui sont dans la droite lignée du catch d'antan).

Sympathique, bien que forcément (compte tenu des moyens limités) très américanocentrique.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1847 : Le Grand Frisson (1977)

Publié le 30 Mai 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, USA, Review, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Grand Frisson (High Anxiety - 1977) :

À son arrivée dans l'Institut psychiatrique où il y remplace le Dr Ashley, mystérieusement disparu, le Dr Thorndyke (Mel Brooks), lui même atteint de phobies diverses et variées, découvre rapidement que le Dr Charles Montague (Harvey Korman) et l'Infirmière Charlotte Diesel (Cloris Leachman), deux de ses nouveaux collègues, exploitent leurs riches patients en les gardant le plus longtemps possible sous leurs soins... et que le Dr Ashley avait découvert le pot-aux-roses.

Une bonne vieille comédie de Mel Brooks, parodie des films d'Alfred Hitchcock, avec en prime une satire de tout ce qui est psychologie, dont le métrage se moque allègrement. À peine 95 minutes tout compris, avec un ton un peu plus sérieux et structuré (ou du moins, plus axé scénario et intrigue), au risque de mettre un peu de côté le rythme, l'absurdité et l'hilarité, pour un côté amusant, sans plus.

Inégal, donc, mais avec des moments qui fonctionnent tout de même très bien (je reste un grand fan de la musique dramatique qui démarre soudain, avant que les personnages ne réalisent qu'un orchestre symphonique est dans le bus qui passe à côté de leur véhicule...).

3.5/6

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Les bilans de Lurdo : The Resort, saison 1 (2022)

Publié le 28 Mai 2023 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Peacock, NBC, Romance, Thriller, Policier, Fantastique, Review, USA, Les bilans de Lurdo, Télévision

Huit épisodes d'une petite demi-heure au programme de cette série présentée comme une comédie noire teintée de mystère et de fantastique, diffusée en juillet dernier sur Peacock, et créée par le scénariste de Palm Springs, comédie romantique fantastique sympathique déjà avec Cristin Milioti. 

The Resort, saison 1 (2022) :

Couple encore marqué par la mort de leur enfant, Noah (William Jackson Harper) et Emma (Cristin Milioti) vont fêter leur dixième anniversaire de mariage dans un hôtel luxueux sur la Riviera Maya. Mais là, rien n'y fait, et les tensions subsistent au sein du couple... jusqu'à ce qu'Emma trouve, dans la forêt, un vieux téléphone appartenant à Sam (Skyler Gisondo), un adolescent disparu 15 ans plus tôt dans des circonstances assez floues, en compagnie de Violet (Nina Bloomgarden), rencontrée là quelques jours plus tôt. Persuadée de pouvoir résoudre le mystère de cette double disparition, Emma décide de mener l'enquête...

Dans Palm Springs, à l'occasion d'un mariage dans un hôtel luxueux, Andy Samberg et Cristin Milioti découvraient une grotte mystique dans le désert, qui les plaçait hors du temps, dans une boucle temporelle servant de métaphore à un amour naissant et aux débuts éthérés d'une relation... ici, à l'occasion de vacances dans un hôtel luxueux du Yucatan, Cristin Milioti et William Jackson Harper traquent une grotte mystique dans la jungle, capable de placer ses visiteurs hors du temps, dans un état d'animation suspendue permettant de revivre en boucle un moment heureux de leur vie, dans une métaphore du deuil et de la souffrance qui empêchent d'aller de l'avant.

La véritable différence entre ces deux projets d'Andy Siara, le scénariste, c'est le ton : d'un côté, une comédie romantique, de l'autre, un mélange de genre un peu bancal, tour à tour enquête (inspiré de cette tendance très anglo-saxonne des podcasts de true crime avec lesquels chacun peut s'imaginer enquêteur et se persuader d'être capable de résoudre des crimes inexpliqués), drame relationnel, psychothérapie, récit initiatique existentiel teinté de mysticisme méso-américain, film d'aventures et thriller fantastique façon Lost.

Pendant ses premiers épisodes, le programme est ainsi totalement en mode enquête policière, à la chronologie déconstruite à grands renforts de flashbacks du point de vue des disparus - certes, il y a bien quelques motifs visuels un peu plus excentriques et récurrents (des boucles/mouvements circulaires et elliptiques), mais globalement, ça ressemble alors beaucoup à un film d'aventures où un couple de touristes met le nez dans ce qui ne le regarde pas, avec cette formule classique du couple qui se resoude dans l'adversité.

Et puis progressivement, plus la série avance, et plus la touche fantastique se fait présente, notamment au travers d'Alexander (Ben Sinclair), le patron amnésique de l'hôtel, qui semble avoir des visions prophétiques et être le personnage principal d'un livre initiatique écrit par un auteur local.

Alexander fait globalement basculer le programme dans quelque chose de plus spirituel... mais aussi de plus "psychothérapie de bazar", comme les scénaristes américains aiment bien en mettre partout. Parce que oui, il y a bien une grotte mystique, quelque part dans la jungle, qui attire à elle les âmes en peine, les personnes souffrant d'un deuil ou d'un traumatisme mal assimilé, pour leur permettre de tout oublier, en particulier les ravages du temps.

Et oui, la dernière ligne droite de la série suit la quête de Noah, Emma, Baltasar (Luis Gerardo Méndez), chef de la sécurité de l'hôtel, et Murray (Nick Offerman), père de l'adolescente disparue, qui partent à la rencontre de l'auteur du livre initiatique/à clef en question (Luis Guzman) pour retrouver la grotte perdue et explorer d'immenses galleries souterraines obscures...

Malheureusement, tout cela se fait à grands renforts de discours ronflants et pseudo-profonds sur la vie, l'amour, le destin, le deuil, le passage du temps, les souvenirs, les relations, etc, et si pas mal de sous-intrigues ou de mystère finissent par trouver une réponse, il n'y a qu'à voir la réaction du Web pour comprendre que tout cela n'est pas forcément très satisfaisant pour tout le monde.

The Resort est, en fin de compte, une série de plateforme de streaming assez typique : tout à fait compétente à l'écran (l'interprétation est excellente), elle déborde d'idées pas toujours cadrées, elle est trop excentrique pour connaître un franc succès, trop frustrante et "illuminée" pour satisfaire les amateurs de mystère, pas assez légère et drôle pour emporter l'adhésion, et pas assez rigoureuse et subtile pour que ses métaphores et son propos paraissent maîtrisés (l'illustration musicale et ses chansons aux paroles surlignant systématiquement ce qui se passe ou ce qui se ressent à l'écran, au secours).

À une époque, elle aurait pu être sur HBO ou Showtime, mais en l'état, si elle est dépaysante et intrigue un instant, elle finit par laisser sur sa faim. Essai brouillon et pas totalement transformé, donc, et je serais vraiment surpris que la série revienne en seconde saison... 

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Critiques éclair - Star Trek Picard 3x10 + bilan saisonnier (2023)

Publié le 27 Mai 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Drame, Science Fiction, Science-Fiction, CBS, USA, Review, Les bilans de Lurdo, Star Trek, Picard, Télévision

Les deux premières saisons de Picard suivaient un parcours assez similaire, posant des bases intéressantes, et se délitant progressivement pour finir dans un gros bordel raté et approximatif.

Après ses débuts plus solides, cette saison 3 au fort parfum de nostalgie et de fanservice a su tenir un peu plus longtemps la route, avant d'entamer un virage assez prononcé ces derniers épisodes. Ce n'est pas aussi problématique qu'en saison 1 ou 2, mais disons que mon enthousiasme est redescendu d'un bon cran, et que je reste dubitatif de la conclusion encore à venir...

Star Trek Picard, saison 3 (2023) :

- 3x10 : Alors que toute la flotte de Starfleet est passée sous le contrôle des Borgs, Picard et l'équipage de l'Enterprise D tentent le tout pour le tout pour sauver Jack des griffes de leur ennemie...

Autant y aller franco : cet épisode final mise tout sur l'action et l'émotion, et si l'action est divertissante (malgré le plan complètement stupide du Titan, la Fleet formation bancale de Starfleet et le baroud d'honneur de l'Enterprise D en mode Retour du Jedi, franchement hors-sujet), je suis totalement resté de marbre face à l'émotion que voulait me transmettre Matalas, au scénario et à la réalisation de ce finale.

Peut-être parce que le tout semble un peu forcé et cousu de fil blanc dans ses tenants et aboutissants.

Peut-être parce que tout le quota émotion repose sur une suite de scénettes façon Le Retour du Roi, qui tentent d'offrir à tout le monde une fin heureuse à peu près cohérente et méritée, quitte à ce que ces fins s'affaiblissent mutuellement à force d'enchaîner les pseudo-conclusions approximatives (comme la vidéo de la petite fille de Raffi qui est du stock footage évident, mal couvert par l'écriture et par une post-synchro bancale).

Ou peut-être, tout simplement, parce que boucler la boucle en revenant exactement à la fin de Star Trek The Next Generation (avec la partie de poker de All Good Things) trahit un peu l'inutilité et la redondance de la saison dans son ensemble (surtout lorsque derrière, ils concluent avec le retour de Q).

Je ne sais pas trop, cette fin m'a frustré plus que de mesure, sans que j'aie pour autant détesté. Pour du nuTrek, c'est compétent, ça se regarde, mais est-ce que ça apporte vraiment beaucoup plus aux personnages de STTNG et à leur vécu (d'ailleurs, la fille de Riker semble avoir totalement été kelleyrisée, elle aussi, comme Laris en début de saison) qu'une réunion basique, 20 ans après leur dernier film ? Pas sûr.

- Bilan saisonnier - 

Et c'est cette même conclusion qui revient en ce qui concerne l'intégralité de la saison : c'est mieux que les deux premières saisons de Picard, c'est mieux que l'immense majorité de Discovery... mais c'est toujours bourré de défauts d'écriture, et ça repose outrageusement sur la nostalgie et les memberberries.

En fait, pour être totalement franc, cette saison 3 de Picard me rappelle fortement la saison 4 de Star Trek Enterprise. Une saison sous l'égide d'un nouveau showrunner, qui a bouleversé la routine du programme pour proposer quelque chose d'intimement lié à la continuité de l'univers Trek, en jouant fortement la carte de la nostalgie et des références constantes, pour aboutir à ce qui est unanimement considéré comme la meilleure saison de son programme... 

Est-ce que cela fait pour autant d'Enterprise saison 4 une bonne saison de Star Trek, voire une bonne saison de série télévisée ? N'en déplaise à certains fans révisionnistes, la réponse est non. Mais en comparaison de ce qui venait avant, oui, la saison 4 d'Enterprise paraissait bien meilleure... comme cette saison 3 de Picard vis à vis des deux premières

Terry Matalas est en quelque sorte le Manny Coto de 2023, ayant comme lui grimpé les rangs pour passer de scénariste sous Berman et Braga à showrunner, et conservant une profonde révérence (pour ne pas dire une vénération) pour les séries plus anciennes de la franchise (il n'y a qu'à voir comment Matalas est obsédé par les vaisseaux de classe Constitution, au point de rejeter totalement l'évolution du design des vaisseaux de Starfleet pour faire dans le rétro) - guère surprenant de voir donc cette saison 3 se concentrer entièrement sur "les anciens", qui, heureusement, ont conservé leur alchimie et leur bonne humeur.

D'ailleurs, pour continuer sur cette note positive : si cette grande tournée de fanservice a ramené énormément de visages familiers, et si certains absents manquent cruellement (80 % de la saison sont centrés sur les Changelins, mais pas une apparition d'un acteur de DS9), Matalas a l'œil pour faire son casting : Jack/Speleers est excellent et charismatique, Shaw me manquera, Sidney La Forge est sympathique...

S'il veut en faire un spin-off (les aventures du Titanterprise !), pourquoi pas.

Reste qu'une fois dépouillée de ses atours nostalgiques, et de son côté "célébrons ces acteurs tant qu'ils sont encore tous vivants" (ce qui n'est pas le cas avec d'autres séries), la saison 3 de Picard souffle le chaud et le froid, ses facilités narratives et scénaristiques sautant fréquemment aux yeux, tout comme sa tendance frustrante à retconner sans le dire ses deux premières saisons (vous avez fait de la m*rde, assumez, plutôt que de tenter de la cacher sous le tapis).

Je ne vais pas revenir sur tout ce que j'ai dit au cours de la saison : bilan mitigé positif, en somme. On revient de loin, et c'est mieux sans être l'extase totale, surtout si l'on est peu sensible à la nostalgie et au fanservice (que ce soit parce que Next Gen n'est pas la série avec laquelle on a grandi, ou parce que les memberberries, comme toutes les baies, c'est sucré, et ça finit par être écœurant à haute dose).

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Un film, un jour (ou presque) #1845 : The Pez Outlaw (2022)

Publié le 26 Mai 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, USA, Review, Histoire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Pez Outlaw (2022) :

Un documentaire rigolard et un peu superficiel sur Steve Glew, ancien hippie hillbilly bipolaire, reclus, anxieux et dépressif, qui dans les années 80/90 a découvert le monde merveilleux des distributeurs de Pez et de leurs collectionneurs, et a eu la bonne idée de partir pour l'Europe de l'Est afin de s'approvisionner directement auprès des usines en modèles inédits aux USA.

Le voilà donc devenu, par la force des choses, le Pez Outlaw (un surnom qu'il s'est donné), trafiquant de Pez international devenant rapidement une célébrité dans le milieu, commençant à engranger des bénéfices faramineux, et attirant malheureusement sur lui l'ire du Pezident (surnom donné au Président de Pez USA).

Un Pezident qui a tout fait pour le couler et identifier ses sources, le faisant suivre, le menaçant, etc... et retournant contre lui ses méthodes, puisque lorsque Glew a décidé de se ranger en produisant ses propres modèles de Pez (on conviendra que "se ranger" est un bien grand mot, puisqu'il s'agissait là de vendre des modèles inédits, certes, mais sur une base contrefaite et sans aucune licence), Pez USA en a aussitôt fabriqué des copies vendues à prix coûtant.

Une histoire sympathique de débrouillardise, de magouille, de corruption, mais aussi d'amour (puisque le lien touchant entre Glew et son épouse, atteinte d'Alzheimer, est au cœur de toute cette histoire) que la mise en images (avec de nombreuses reconstitutions peu sérieuses en mode film d'espionnage, film noir, thriller, ou encore Charlie et la chocolaterie) et les multiples juxtapositions de témoignages contradictoires (notamment le rival allemand, arrogant et paranoïaque) rendent plutôt agréable à suivre (tout en prenant le tout avec de grosses pincettes quant à la véracité de ce récit).

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1844 : Fantasia 2000 (1999)

Publié le 25 Mai 2023 par Lurdo dans Animation, Comédie, Musique, Cinéma, Disney, Jeunesse, USA, Review, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Fantasia 2000 (1999) :

"Suite" du grand classique Disney de 1940, ce Fantasia 2000, supervisé par Roy Disney en personne, est constitué de huit segments de musique classique mis en image par les animateurs Disney, entrecoupés de présentations plus ou moins probantes par des noms établis (qui ne parleront pas du tout aux enfants regardant le film - Steve Martin, Itzhak Perlman, Quincy Jones, Bette Midler, James Earl Jones, Penn & Teller, James Levine et Angela Lansbury - d'autant que l'écriture de ces segments est assez médiocre).

Un résultat globalement inégal, forcément, même si un rapide tour d'horizon des critiques de l'époque souligne bien à quel point Fantasia et Fantasia 2000 sont difficiles à critiquer : chaque spectateur aura son segment préféré, que ce soit pour son thème, sa musique ou ses choix graphiques, et à l'inverse, un segment qui ne fonctionne pas du tout pour lui.

J'ai notamment vraiment apprécié Pines of Rome, avec ses baleines celestes volant dans l'océan, sous la glace, dans les airs et parmi les étoiles - joli et poétique, bien qu'un peu redondant sur la durée ; Rhapsody in Blue, une ôde au New-York des années 30 dans le style de Al Hirschfeld - plutôt amusant ; Le Stoïque soldat de plomb, sur du Chostakovitch - graphiquement très réussi, même si la musique est moins mémorable ; et le Carnaval des animaux, avec ses flamands roses frénétiques (probablement mon segment préféré, ludique et rigolo)...

Moins efficaces, l'introduction du film, très abstraite, sur Beethoven ; et l'Oiseau de feu de Stravinsky, une illustration du combat de Mère Nature contre la destruction générée par un volcan : pas désagréable et visuellement travaillé, mais je ne suis pas fan du style adopté.

Et le seul ratage de ce métrage, à mon sens, est donc une relecture de l'Arche de Noé centrée sur Donald, et mis en musique sur un Pomp and Circumstance rapiécé : non seulement le tout paraît très hâché, comme si les animateurs avaient taillé dans la masse d'un récit plus conséquent, mais en plus le rendu graphique très moderne, façon animation 2D (parfois sommaire) lissée et colorisée par ordinateur, m'a franchement rebuté.

Dans l'ensemble, une suite de Fantasia qui n'est pas à la hauteur de son modèle, mais qui n'est pas mauvaise pour autant. Le défi était de toute façon difficile, voire impossible, à relever, et les studios Disney s'en sont sortis de manière somme toute plutôt honorable.

Un petit 4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1843 : Mon martien bien-aimé (1999)

Publié le 24 Mai 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Disney, Jeunesse, Science Fiction, Critiques éclair, Science-Fiction, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Mon martien bien-aimé (My Favourite Martian - 1999) :

Tim (Jeff Daniels), producteur TV sur une chaîne locale, peine à être pris au sérieux par son patron, ou par la fille de celui-ci, Brace (Elizabeth Hurley), présentatrice vedette. En difficulté, il croit trouver l'histoire du siècle lorsqu'il assiste à un crash mystérieux dans le secteur, mais lorsque le responsable de ce crash, un Martien (Christopher Lloyd), s'invite chez lui le temps de faire des réparations, le quotidien de Tim part rapidement en vrille...

Adaptation Disney de la sitcom des années 60, Mon martien bien-aimé est assez typique de ces métrages Disney de la fin des années 90 ressemblant plus à des téléfilms Disney Channel inaboutis qu'à autre chose : c'est mollasson, l'écriture est faiblarde, les effets spéciaux inégaux, John Debney tente de singer d'autres compositeurs (notamment Elfman) à la musique, et tout le monde cabotine joyeusement, certains mieux que d'autres.

Le vrai problème, honnêtement, c'est que cette comédie n'est tout simplement pas très drôle ou divertissante, malgré les efforts de Christopher Lloyd : entre Daniels un peu transparent, Darryl Hannah enlaidie pour la rendre plus "accessible", Elizabeth Hurley qui joue les bimbos manipulatrices, la combinaison vivante du Martien qui n'a pas une réplique drôle ou une scène réussie, ça ne vole vraiment pas très haut, et il m'a fallu regarder le tout en plusieurs fois pour arriver à la fin.

2/6 

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