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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #179 : Pitch Perfect 2 (2015)

Publié le 23 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Hit Girls 2 (Pitch Perfect 2) :

Trois ans après leur première victoire nationale, le groupe des Bellas connaît un incident humiliant durant une représentation a capella devant le Président des États-Unis ; mis sur le banc de touche, le groupe commence à se désagréger, d'autant que Beca (Anna Kendrick) se désintéresse progressivement de la formation pour une carrière de productrice musicale. Il ne leur reste qu'un seul espoir : remporter les championnats du monde, et se refaire ainsi une réputation en écrasant leurs compétiteurs allemands (Birgitte Hjort Sørensen & Flula Borg)...

Le premier Pitch Perfect était une comédie de filles gentillette, clichée et un peu trop longue, qui a connu un succès planétaire principalement grâce à sa distribution sympathique (Anna Camp et Anna Kendrick en tête), à son énergie, à son côté karaoké décalé, et au Cup Song devenu viral sur le web. Pour être franc, je n'en garde pas forcément un souvenir impérissable... du 3, 3.25/6, à tout casser.

Cette suite ? Bigger, longer, louder, lazier et donc encore moins indispensable. Réalisée sans grande inspiration par Elizabeth Banks, ce second épisode semble constamment être en pilotage automatique, à commencer par Anna Kendrick, qui semble effacée et blasée, à l'instar de son personnage.

Tout le reste est d'ailleurs à l'identique : les personnages restent pour la plupart des archétypes limités à une ou deux vannes récurrentes (l'ajout d'une latina à la troupe, histoire de respecter les quotas, et d'avoir quelqu'un pour faire des blagues sur les latinos et les immigrants clandestins), voire sans la moindre ligne de dialogue (seule exception, Hailee Steinfeld, attachante et dynamique), Rebel Wilson en fait toujours trois tonnes, le script est ultra-balisé et générique (avec une exposition pataude, et une structure très mécanique), le tout manque drastiquement d'énergie et de motivation, c'est décousu, et les clichés, qu'ils soient ethniques ou autres, se succèdent jusqu'à l'épuisement.

Quant aux numéros musicaux, ils sont ici tellement sur-produits et sur-chorégraphiés qu'on père totalement l'intérêt de l'a capella, pour un résultat au mix sonore qui semble clairement sorti d'un studio de post-production et d'auto-tuning, résultat qui n'est pas aidé par des choix de morceaux et de mash-ups peu marquants ou mémorables.

En somme, on a plus l'impression d'assister à des concours de playback chorégraphiés qu'à des affrontements scéniques et crédibles de groupes vocaux... ce qui est clairement contre-productif compte-tenu du sujet du film.

(sans même parler des moments virant à la pure comédie musicale, avec bande sonore qui sort de nulle part)

Restent néanmoins d'innombrables caméos amusants (mention spéciale aux Greenbay Packers, très funs, et à Keegan Michael Key, comme toujours impeccable), des antagonistes mémorables, et le côté karaoké à la Glee qui enchantera sans nul doute les fans du premier.

2.25/6 (en plus, Anna Camp est absente pendant les 70 premières minutes, et disparait un quart d'heure plus tard, donc bon gros bof)

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Un film, un jour (ou presque) #178 : Et (beaucoup) plus si affinités (2013)

Publié le 22 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Et (beaucoup) plus si affinités (What If, aka The F Word) :

Cynique et désabusé par l'amour, l'ancien étudiant en médecine Wallace (Daniel Radcliffe) croise, à l'occasion d'une soirée organisée son colocataire Allan (Adam Driver), l'adorable et timide Chantry (Zoe Kazan), une animatrice en couple depuis des années avec Ben (Rafe Spall), un avocat. Wallace et Chantry s'entendent aussitôt parfaitement, et l'attraction est évidente, mais le duo décide alors de rester bons amis... jusqu'à ce que Ben parte passer six mois à l'étranger, loin de Chantry.

Une comédie romantique canadienne qui repose beaucoup sur le charme de Kazan et Radcliffe, et c'est tant mieux, car sous ses atours de rom-com décalée et indie, What If s'avère un métrage assez classique et prévisible. La distribution, cependant, sauve le tout, que ce soit au niveau des leads, que des seconds rôles (Oona Chaplin, Megan Park, Meghan Heffern...).

Néanmoins, le film n'évite pas les écueils habituels du genre, ainsi que des problèmes un peu plus inhabituels, comme un ton qui alterne parfois entre précieux, forcé, et du slapstick soudain et improbable, qui contraste un peu trop violemment avec l'ambiance générale du récit.

Et puis le métrage souffre d'une tendance à rallonger la sauce à plusieurs reprises, de manière totalement inutile : les retrouvailles au retour de Dublin, notamment, qui auraient été le climax d'une rom-com classique, donnent ici lieu à une dispute qui relance le film pour 20 minutes, et paraît assez agaçante et artificielle, au point de rendre les personnages soudain un peu antipathiques et capricieux...

Et dans le montage américain, le film repart à nouveau, après la scène du baiser (qui pourtant fait une fin parfaite) pour un épilogue "18 mois plus tard", afin d'expliquer tout ce que le montage original résumait dans le générique de fin animé.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #177 : Spy (2015)

Publié le 21 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Action, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Spy :

Employée de bureau au sein de la CIA, Susan Cooper (Melissa McCarthy) a préféré renoncer à tout travail de terrain pour les beaux yeux du super-espion qu'elle assiste, l'agent Fine (Jude Law). Mais lorsque celui-ci trouve la mort aux mains de Rayna Boyanov (Rose Byrne), une marchande d'armes menaçant d'abattre tous les employés de terrain de l'agence, Susan est la seule à pouvoir être envoyée en mission pour tenter de l'arrêter...

Un "photocopillage" de Max la Menace (2008, avec Steve Carrell, The Rock et Anne Hathaway), mais à la sauce féminine/"féministe", sous la caméra (et la plume) de Paul Feig, ce pastiche de film d'espionnage à la Bond fonctionne tranquillement pendant une bonne heure, jamais totalement original, mais avec suffisamment de bonne humeur et d'énergie pour rester sympathique.

Et puis, un peu après la première heure de métrage, le tout commence à se déliter : Melissa McCarthy retrouve son personnage de grande gueule vulgaire et agressive, le film commence à traîner en longueur (forcément, il dure deux heures), les faux raccords deviennent un peu trop voyants, et le script redevient "sérieux" de manière assez frustrante (le double twist sur Jude Law est tout simplement naze et télégraphié au possible), finissant par placer McCarthy dans des scènes d'action où elle n'est jamais crédible, même avec l'aide d'une doublure.

Reste alors un Jason Statham très amusant dans un rôle ouvertement parodique, et quelques scènes décalées, qui valent principalement pour le capital sympathie des seconds rôles.

3.25/6

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Catch Review : WWE Battleground (19/07/2015)

Publié le 20 Juillet 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Un PPV abordé par mes soins sans la moindre connaissance de la carte... ce qui peut être une bonne chose, ou non...

WWE Battleground 2015 :

Un PPV qui, en soi, n'était pas trop mauvais niveau action, mais dont le problème était véritablement le booking, avec une combo d'ouverture Orton vs Sheamus, New Day vs PTP et Wyatt vs Reigns tout simplement soporifique si l'on est pas un fan invétéré de ces personnes (et si l'on ferme les yeux si le bel aveu d'échec des bookers, qui ont tellement peu confiance en Wyatt en solo qu'ils se sentent obligés de reformer la Wyatt Family pour l'aider à gagner).

Après, le vrai moment réussi de ce PPV, c'était le match des Divas, avec une Bella vs la fille de Flair et Sasha Banks (les deux grosses stars de NXT). C'était bien, c'était dynamique, c'était convaincant, elles se sont données à fond, et ça me fait mal au coeur de penser qu'en face, chez la compétition, on a Velvet Sky...

Enfin, la combo finale Cena vs Owens (un match qui a fait du saut de requin constant, avec des kickouts à n'en plus finir, y compris sur un Attitude Adjustement depuis la troisième corde, et avec une fin CENAWINSLOL plate au possible) et Rollins vs Brock (la routine habituelle, jusqu'à ce qu'un Taker tout décrépi fasse son apparition, donne un coup de pied dans les bollocks de Brock, et lui inflige ses finishers, histoire de se venger et de finir le show sur un no-contest) a achevé d'agacer le spectateur occasionnel que je suis (ainsi que l'IWC), mais bon, c'était clairement là pour tenter de remonter les ratings agonisants de Raw, donc...

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Un film, un jour (ou presque) #176 : Cendrillon (2015)

Publié le 20 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Romance, Disney, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Cendrillon (Cinderella) :

À la mort de son père, la jeune Cendrillon (Lily James) se retrouve à la merci de sa marâtre machiavélique, Lady Tremaine (Cate Blanchett), et de ses deux filles, qui la traitent comme une esclave domestique. Un soir, cependant, alors que le Prince (Richard Madden) donne un bal ouvert à toutes les jeunes femmes célibataires du Royaume, elle reçoit la visite d'une bonne fée, qui lui offre robe, chaussures et attelage pour se rendre au bal...

Kenneth Branagh aux commandes de cette adaptation filmée du dessin animé classique de Disney, datant de 1951... et c'est bien là que le bât blesse.

Car le scénario de Chris Weitz (aussi scénariste de La Boussole d'Or, film soporifique et plat s'il en est) s'avère dénué du moindre charme ou du moindre intérêt.

Si la direction artistique est plutôt jolie et très réussie, bien servie en cela par la réalisation posée et classique de Branagh, tout le film s'avère des plus insipides, à la fois une conséquence directe du choix d'une adaptation semi-fidèle et appliquée du dessin animé, mais aussi la conséquence de partis-pris et de décisions créatives peu inspirées.

Cendrillon et son Prince sont ainsi benets et béats au possible, pour ne pas dire totalement transparents, et se font voler la vedette par les seconds rôles, notamment Cate Blanchett & Helena Bonham-Carter (qui est dans la seule scène un minimum inspirée du film) ; le script semble jouer la carte du meublage au détour de chaque scène, histoire de remplir les (presque) deux heures de métrage ; et pire encore, toutes les chansons et les mélodies du Disney sont passées à la trappe, remplacées par un score compétent mais totalement générique de Patrick Doyle : résultat, la plus grosse partie de la "magie" de Cendrillon n'est pas au rendez-vous, et le film s'avère rapidement soporifique, sa fidélité au récit original passant soudain du stade d'atout à celui de talon d'Achille.

Vraiment déçu, d'autant que l'accueil unanimement positif de ce film laissait présager quelque chose de plus intéressant.

2.5/6

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Catch Review : TNA Impact (15/07/2015)

Publié le 18 Juillet 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Sans grande motivation (bis)...

Impact du 15/07/2015 :

- Dixie dans le ring en ouverture, avec tout le roster réuni pour l'écouter se confondre en excuse de manière larmoyante et forcée = ça commence mal.

- Dixie qui donne le contrôle d'Impact à Bully, un mec qui l'a trahie à 25 reprises, qui a mené les Aces n Eights pour tenter de conquérir la compagnie, qui a eu possiblement LE plus gros spot de ces 5 dernières années, a mis les voiles juste après, et qui dès qu'il est parti, a commencé à se plaindre de la TNA, pour faire un 180° après avoir compris que ni le Japon ni la WWE ne voulaient de lui... ça continue mal.

- Bully qui nous fait un truc bien racoleur, à base de "je suis humble, je vais être un bon GM, vous pouvez me faire confiance, nous sommes tous égaux, la TNA est importante pour moi tant que Velvet continue d'être pushée, et que moi je peux avoir mes 10 minutes hebdomadaires à l'écran", c'est possiblement encore pire.

Vraiment énormément de mal avec ce segment de 14 minutes (et ce depuis que j'ai appris qu'il allait avoir lieu via les spoilers), malgré les talents d'orateur de Bully, tant ça ressemble à ce que la compagnie fait systématiquement à chaque nouveau changement de direction créative, et que c'est le genre de truc qui ne débouche sur rien, généralement.

Le problème étant en plus que le public de l'IZ est un public particulièrement formaté et pas forcément représentatif (les smarks sont partis dans le public de la NXT, qui se tourne à quelques kilomètres, et il ne reste plus que les touristes), ce qui amène des décisions créatives assez frustrantes pour le spectateur devant sa tv. En plus, la promo de Dixie avait par moments une vibe assez étrange, un peu comme si Dixie shootait à moitié, pour dire que "le monde du catch a besoin de la TNA, faites-moi confiance, je vous promets de ne plus vous décevoir, il faut qu'on reste soudés", face aux innombrables rumeurs parlant d'une fin de contrat tv dès Septembre... :\

- 30 men Battle Royale for the #1 cont. spot. Travail de caméra agaçant (l'un des caméramen ringside fait des micro-zooms et dézooms constants, ça donne la nausée), majorité des éliminations pendant la pub à cause du problème Hernandez, vainqueur assez prévisible (c'était soit lui, soit Hardy) = gentille perte de temps.

- Ouhlàlà, quel suspense... qui pourrait bien être le nouvel entrant dans le HOF ? Peut-être le mec que Dixie a déjà annoncé sur twitter comme étant le nouvel entrant, il y a trois semaines ? Mais si, vous savez bien, le mec qui a gagné le KOTM, récemment... *soupir*

- Bram et Anderson, "deux catcheurs à la dérive, sans direction ni storyline", comme je le disais la semaine dernière. Après, toute cette histoire d'Anderson qui a peur pour sa carrière face à Bram, mwé... j'ai du mal à prendre tout ça au sérieux, surtout que Bram ne remporte généralement ses matches et ses feuds que d'extrème justesse. Ah, et puis le retour de la musique dramatique en arrière-plan = mwé².

- Sympathique, ce segment backstage entre Bully et Spud.

- Effectivement, gros téléphonage du heel turn de Eli Drake.

- Tigre Uno qui va s'exprimer la semaine prochaine au sujet des conneries débitées par Donald Trump... il y a un mois. C'est typiquement WWE, ces conneries... je crains le pire.

- Spud vs Grado vs Z vs Uno - X-div 4-way. Un match médiocre, un Grado qui ralentit tout de manière abusive, et un finish totalement botché. Yay !

- Encore une promo surjouée de la Dollhouse, en montage alterné avec la promo de Gail Kim.

- Taryn vs Brooke, KO Title. Match pas particulièrement trépidant, un changement de championne pas forcément utile et assez plat, pas aidé par l'intervention assez moyenne de Ninja Gail, et par un finish botché.

- Angle au micro pour annoncer sa tumeur, EY se pointe, brawl, et EY démolit Melendez. Mwé.

- Je suis certain que ceux qui ont payé 50$ pour le PPV sont ravis d'en revoir gratuitement un match à la tv.

- James Storm, tu me manqueras, d'autant qu'on pouvait toujours compter sur toi pour faire fonctionner les intrigues les plus bancales.

- Bully et EC3, face à face, sympa.

- EC3 vs Drew, HW title. Match assez générique, sans être mauvais, et finish prévisible, avec encore un ref bump (décidément, je sens que tout le règne d'EC3 va consister en des matches se terminant en queue de poisson... parce que ça a si bien fonctionné avec Magnus...*soupir*), et un heel turn d'Eli Drake, qui devrait s'avérer plus intéressant à l'avenir que quoi que ce soit d'autre des trois dernières semaines d'Impact.

 

Depuis que la compagnie s'est réinstallée dans l'IZ, le niveau a tellement chuté, et le booking est tellement aléatoire et fainéant, que c'est difficile de trouver quelque chose de vraiment enthousiasmant. Et ce qui n'arrange pas les choses, c'est qu'à la fin du mois, ils enregistrent huit jours consécutifs dans l'IZ, ce qui peut signifier deux mois de tv + des ONOs & des matches pour Xplosion, ou bien carrément trois mois complets de tv, jusqu'à BFG et/ou l'arrêt de leur contrat. Ça fait un peu froid dans le dos, je dois dire.

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Un film, un jour (ou presque) #175 : Jalousie Maladive (2013)

Publié le 17 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Lifetime, Drame, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Jalousie Maladive (Jodi Arias : Dirty Little Secret) :

Travis Alexander (Jesse Lee Soffer), un conférencier séduisant de confession mormonne, tombe sous le charme de Jodi Arias (Tania Raymonde), une jeune femme irresistible de Las Vegas. Rapidement, cependant, malgré leurs ébats passionnés et leurs déclarations d'amour mutuelles, il s'avère que Travis refuse de s'engager sérieusement avec Jodi, préférant la cacher à ses amis coreligionnaires. Ultra-jalouse et possessive, Jodi se convertit alors à la foi mormonne, espérant convaincre Travis de l'épouser, en vain. De séparation en retrouvailles, le couple s'engage alors dans une spirale infernale qui, lorsque Travis se rapproche de Katie (Leah Pipes), une amie mormonne, prend un tour de plus en plus sinistre et dramatique...

Un téléfilm Lifetime librement inspiré d'une histoire vraie, et qui a comme excellentes idées d'avoir choisi Tania Raymonde dans le rôle-titre, et de ne jamais lésiner sur les scènes racoleuses et sexy (et ce dès la scène d'ouverture ).

Car il faut bien l'avouer, une très grosse partie de l'intérêt de ce genre de reconstitutions fictionnalisées d'histoires criminelles, c'est le sexy, le sordide, le racoleur... et là, on est en plein dedans, avec une Tania Raymonde à tomber par terre, du sang, des histoires de religion et de sexe.

Objectivement, ça ne gagnera jamais aucun prix, mais... Tania, quoi. En blonde, en brune, en lingerie, sans lingerie, habillée, en train de faire un strip-tease... Tania. *soupir*

Et en prime, elle joue ici très bien, et le tout n'est d'ailleurs pas trop mal écrit, avec notamment un refus d'avoir des personnages manichéens et caricaturaux.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #174 : Sex Ed (2014)

Publié le 16 Juillet 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Sex Ed :

À 23 ans, Eddie (Haley Joel Osment) est au chômage, et un peu paumé. Il décroche cependant enfin un job d'instituteur dans un collège de banlieue, où il s'aperçoit bien vite que ses élèves ignorent tout des choses de la vie et du sexe. Malgré ses propres lacunes en la matière, il décide alors de prendre leur éducation en main...

Une comédie indépendante assez classique et prévisible, qui fonctionne principalement sur le capital sympathie de HJO et de certains seconds rôles, et ce même si sa bouille actuelle empêche un peu de prendre au sérieux toutes ses mésaventures, notamment romantiques.

Après, le message du film n'est pas mauvais, mais le tout reste tout de même très générique et basique, voire parfois caricatural et forcé.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #173 : Sept Jours en Enfer (2015)

Publié le 15 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Review, Comédie, Sport, HBO, Documentaire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Sept Jours en Enfer (7 Days in Hell) :

Dans le monde du tennis professionnel, deux noms sont entrés dans la légende : Aaron Williams (Andy Samberg), un américain vantard et flambeur, à la coupe de cheveux à la Agassi ; et Charles Poole (Kit Harington), un jeune anglais prodige, coincé et sous la coupe d'une mère possessive. Pendant sept jours durant, en 2004, ces deux champions que tout opposait se sont affrontés au cours d'un tournoi devenu mythique...

Un mockumentaire HBO de 50 minutes, tourné en trois jours à peine, et qui n'est pas désagréable à regarder, notamment pour sa facture technique et pour ses nombreux caméos amusants (des joueurs de tennis, David Copperfield, Karen Gillan, etc).

Ce n'est cependant pas parfait, puisque le spectateur ne peut se défaire d'une impression de meublage, un peu comme s'il regardait un long sketch du SNL étiré jusqu'à ses limites (quitte à parfois les dépasser, et à tirer clairement en longueur).

Reste un côté totalement absurde (Copperfield qui apparaît en plein match sur les épaules d'un joueur), un Harington qui se lâche enfin un peu (et montre qu'il n'est pas qu'une endive mono-expressive), et la caution cul HBO, avec de la nudité gratuite et des reconstitutions pornos en images de synthèse taïwanaises.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #172 : Dimensions (2011)

Publié le 14 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Romance, Drame, Fantastique, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Dimensions :

Après la mort de leur meilleure amie Victoria, tombée au fond d'un puits dans le Cambridge des années 20, ses deux compagnons de jeu Stephen (Henry Lloyd-Hughes) et Conrad (Sean Hart), épris d'elle, se consacrent à une existence de recherche scientifique, afin de découvrir comment remonter le temps, et sauver la jeune fille ; mais la séduisante Annie (Olivia Llewellyn) vient perturber leurs plans, et sèmer la discorde entre les deux amis.

Un film anglais qui m'a un peu pris au dépourvu. Je m'attendais à un film mêlant histoire d'amour et voyage temporel de manière intriguante et équilibrée... et puis en fait, non. Avce son budget très limité, le film préfère jouer totalement la carte de la romance et du triangle amoureux, le voyage temporel n'étant qu'un détail en arrière-plan.

Ainsi, on a droit à une bonne demi-heure durant l'enfance des protagonistes, histoire de mettre en place les relations et le drame fondateur, puis environ encore une bonne demi-heure à l'âge adulte, pour continuer à décrire ces relations, ainsi que la jalousie, la rivalité et l'obsession des protagonistes. La dernière demi-heure, enfin, commence un peu à cristalliser le tout, mais de manière tellement peu affirmée qu'on en ressort forcément déçu.

Le voyage temporel, en effet, ne sert que de toile de fond au métrage, au travers d'une écriture un peu laborieuse et basique (des discours didactiques expliquant les principes du voyage dans le temps), de quelques plans à effets spéciaux (un peu ratés, comme lors du suicide par revolver), et d'un rebondissement final absolument éventé tant il est téléphoné depuis le début du film.

En fait, on ressort du film avec l'impression qu'il est passé à côté de son sujet, préférant décrire une relation peu originale et inspirée (les deux amis inventeurs qui se déchirent pour les beaux yeux d'une femme, been there, seen that), plutôt que d'exploiter pleinement le potentiel fantastique du scénario.

Pas très captivant, donc, et pas du tout ce que j'espérais, malheureusement, mais au moins c'est assez joli visuellement.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #171 : Jurassic World (2015)

Publié le 13 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Action, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Jurassic World :

Deux décennies après les évènements dramatiques du premier Jurassic Park, l'île d'Isla Nublar est désormais transformée en Jurassic World, un parc ultra-moderne et sécurisé dirigé par Claire (Bryce Dallas Howard), une businesswoman professionnelle et coincée. Mais alors que ses deux neveux (Nick Robinson et Ty Simpkins) lui rendent visite, l'une des nouvelles attractions s'échappe de son enclos, et commence à semer la terreur dans l'île. À Claire, accompagnée du dresseur de raptors Owen (Chris Pratt), de retrouver les deux enfants, et de sauver les 20000 visiteurs de Jurassic World, avant qu'il ne soit trop tard...

Déçu.

Du moins, j'aurais probablement été déçu si j'en avais attendu quoi que ce soit... mais dans les faits, je savais à quoi m'attendre : un semi-remake du premier opus, jouant à fond la carte du fanservice (quitte à ressembler parfois à de la fanfiction peu inspirée), avec des personnages-fonctions, des dialogues pas toujours très fluides, et des effets spéciaux "tout-numériques" paradoxalement nettement moins crédibles et réussis qu'à l'époque du premier opus, et de ses dinosaures mi-animatroniques, mi-synthétiques (c'est comme toujours le problème de sous-traiter à ce point les effets spéciaux d'un même métrage à de multiples compagnies : les résultats sont toujours assez inégaux d'une scènes à l'autre.)

Avec en prime de gros problèmes de vraisemblance, par moments (outre les 20000 visiteurs qui se volatilisent passé un certain moment du film, ce n'est pas parce que l'on s'en moque dans les dialogues que ça rend moins stupide la notion de Claire qui traverse la moitié de l'île en courant en hauts-talons), des idées assez moyennes, parfois à la limite du ridicule (certains plans auraient dû être évités - je pense notamment au raptor en train de grogner entre deux barreaux de sa cage auquel il s'agrippe comme un détenu d'un mauvais film de prison ; de manière générale, dès que les dinosaures sont trop humanisés ou anthropomorphisés, on quitte instantanément le crédible pour donner dans le cartoon, une impression pas aidée par l'anatomie du I-Rex, déjà plus humanoïde que les autres dinosaures).

Bon, cela dit, ça a beau être un blockbuster moderne ultra-balisé et calibré, avec des acteurs pour la plupart en pilotage automatique, et une bande originale qui ressort les thèmes de JP de manière totalement aléatoire et contre-productive... ça reste regardable. Mais franchement, ce Jurassic World n'est ni pire, ni meilleur que JP3 ou JP2...

3/6

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Catch Review : TNA Impact (08/07/2015)

Publié le 11 Juillet 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Sans grande motivation...

Impact du 08/07/2015 :

- Ouverture sur une promo inévitable d'EC3, qui apparemment a reçu les clefs d'Impact ce soir, des mains de Tatie Dixie. Matt Hardy s'incruste, défie EC3, qui le repousse. Et booke Hardy vs les Dirty Heels. J'avoue, j'ai un peu décroché à mi-parcours. Mais bon, voilà le début du push de Matt Hardy dans le main event... *soupir*

- Hardy vs Dirty Heels. Mwé. RAS. Pas vraiment intéressé par ce match, d'autant que les heels sont obligés de tricher pour battre Hardy...

- Galloway annonce la fin de The Rising, alors que le groupe n'a rien accompli et n'a pas servi à grand chose. Pas une grande perte. Et à nouveau, j'ai un peu décroché pendant la promo de Drew... pour me raccrocher quand EC3 a commencé à se moquer de lui, et à le booker dans un match handicap, à nouveau. Reste que tout ça, c'est particulièrement bavard. Mais bon, voilà, le début du push de Galloway dans le main event... *meh*

- Galloway vs Revolution. Rapide et pas franchement passionnant, et la Revolution est vraiment de moins en moins crédible et intéressante. Pas forcément bien grave, puisqu'avec le départ de Storm, et un Koyah qui semble se révolter (supaire), la faction n'en a plus pour très longtemps.

- Anderson vient dire bonjour à EC3, et se fait repousser.

- Bram vs Anderson. Deux catcheurs à la dérive, sans direction ni storyline... et un match avorté qui se finit avant d'avoir décollé. Tout ça nous fait une première demi-heure bien faible, en effet.

- Robbie vs Jessie, street fight. Comme d'habitude, je ne suis pas fan des street fights, mais bon, vu le niveau du show, pour l'instant, je prends ce qu'on me donne. Et là, les deux hommes se sont bien donnés, justement. Le seul problème, en fait, c'est que si Jessie s'impose comme un heel crédible et intense, Robbie se fait un peu (beaucoup) éclipser dans ce feud.

- Lashley vient voir EC3, et récolte un match contre Tyrus pour sa peine.

- Comme prévu, l'interview de Jarrett ne nous apprend rien de vraiment capital, tout ce qu'il nous dit, c'est que peut-être qu'il défendra le titre dans d'autres promotions, et que TNA fera partie de son alliance de fédérations... ce qui est bien sympa, mais n'apporte pas grand chose à la TNA.

- EC3 vs Norm Fernum. Forcément. Squash. (et un mini botch de EC3 qui l'appelle Norm Fernman à plusieurs reprises, malgré le nom affiché sur les écrans de l'IZ)

- EC3 vs Sharkboy. Forcément (again). Squash (again).

- Angle vient exiger son rematch. Peut-être enfin un match de championnat potable ?

- Lashley vs Tyrus. Je ne le dirai jamais assez : Lashley est un monstre de puissance. C'est pour ça que ça m'agace autant lorsque sa spear se transforme régulièrement en "semi-corde à linge à l'abdomen avec salto avant", qui n'a absolument aucun sens au niveau physique. Le match, sinon, était honorable pour un mastodonte comme Tyrus.

- Jarrett qui continue d'esquiver plus ou moins les questions, avec de jolis "si nos objectifs concordent, le potentiel de notre collaboration est énorme" qui ne l'engagent à rien. Ensuite, il dit du bien de tous les mecs qu'il a recrutés, et dont 80% vont rejoindre la GFW, yeah...

- Velvet vs Madison. Maddie qui n'a même pas droit à son entrée, *soupir*, et qui se fait interrompre en pleine promo. M'enfin bon, au point où on en est... un brawl, c'est pratique pour ne pas avoir à faire des prises de catch crédibles, et pour gagner un match avec trois coups de pied et un stunner... *soupir²*

- EC3 vs Angle. Un autre match avorté, un de plus, qui se finit par DQ. Décidément...

- Dixie fait son retour (whouhou), mais elle est gentille, maintenant (...) et elle a décidé de ramener un nouveau GM, parce que son neveu est vraiment trop maychant. Une jolie perte de temps, qui cumule tout ce que je ne voulais pas voir : Dixie au micro, dans le ring, et un nouveau GM (et quand on sait que la semaine prochaine, elle remet ça, en plus long, ça fait super envie. Et l'identité du GM sera la goutte qui fera déborder le vase...)

 

Un show tout simplement médiocre. Je l'avais pressenti en lisant les comptes-rendus des tapings, mais ça se confirme... et ça ne va pas vraiment s'arranger. Vivement les tapings de fin Juillet, pour qu'ils rectifient le tir. Enfin espérons.

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Un film, un jour (ou presque) #170 : God Help The Girl (2014)

Publié le 10 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Jeunesse, Musique, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

God Help the Girl :

Eve (Emily Browning), passionnée de musique, quitte l'hôpital où elle est soignée pour anorexie, et rejoint Glasgow, où elle veut faire carrière. Là, elle rencontre James (Olly Alexander), un musicien décalé, et avec Cassie (Hannah Murray), à qui James apprend à jouer de la guitare, le duo va créer son propre groupe, pour se lancer dans une carrière musicale...

J'aurais dû me renseigner avant. Vraiment.

J'avoue, j'ai vu le cast de ce film (Browning et Murray), et je me suis dit "tiens, une comédie musicale avec deux actrices que j'apprécie, pourquoi pas". Malheureusement, j'avais raté le nom du réalisateur et des producteurs.

Car ce métrage, produit par les producteurs habituels de Wes Anderson (icône cinématographique twee/hipster), est l'oeuvre du meneur du groupe Belle & Sebastian (icône musicale twee/hipster), et est en vérité l'adaptation filmique d'un concept album de sa formation pop indépendante.

D'où ma très très grande déconvenue en regardant le métrage. Car si le hipster récupère tous les codes du vintage et du kitsch pour se les approprier avec un décalage creux et hautain (il a conscience du kitsch, mais il l'arbore ironiquement afin de se faire remarquer), le twee fait théoriquement de même, mais avec sincérité : s'il adopte des codes démodés et kitschs, c'est parce qu'il les apprécie sincèrement, qu'il trouve que c'était mieux avant, et que de les réutiliser aujourd'hui donne naissance à quelque chose de mignon et d'intemporel. Seul problème, la frontière est souvent fine entre hipster et twee... qui ne font souvent qu'un.

Et ce film en est l'exemple parfait.

Ici, tout est maniéré, précieux, et affecté : les personnages s'habillent vintage, sans raison ; la musique qu'ils écoutent est rétro, sans raison ; le rendu visuel est très daté, sans raison ; les chorégraphies sont outrées et excessivement artificielles, pour ne pas dire démodées ; les personnages prennent la pose, ont des discussions pseudo-philosophiques sur la vie, l'amour, la musique, ils critiquent Bowie parce qu'"on ne ressent rien en écoutant du Bowie"... pour faire simple, malgré son appartenance assumée au genre twee, je n'ai jamais ressenti aucune sincérité dans ce métrage, ce qui a rendu sa préciosité assez agaçante.

Mais toutes ces affectations hipsters/twees pourraient n'être qu'un problème mineur si le métrage était techniquement de qualité.

Malheureusement, là aussi, il pêche sur de nombreux points : en tant que comédie musicale, toutes les chansons se ressemblent, dans un style typiquement twee qui manque de mélodies accrocheuses, et qui enchaîne les paroles aux rimes inexistantes ; en tant que film de passage à l'âge adulte, le métrage est trop long, manque de direction, et se contente d'enchaîner des scènes comme autant de vignettes sans autre but que de montrer des jeunes qui composent de la musique ensemble, parce que "la musique est la plus grande des forces" ; de plus, l'esprit même du twee (nostalgique, mélancolique et regrettant un passé idéalisé) s'oppose un peu à cette notion de passage à l'âge adulte qui constitue pourtant le noyau du film ; et en tant que film tout court, ça ressemble plus souvent à un clip musical de deux heures qu'à un véritable long-métrage, ce qui lasse très rapidement le spectateur réfractaire à l'ambiance maniérée du film.

Bref, God Help the Girl est un métrage qui, malgré sa distribution sympathique, m'a fortement rebuté, et m'a rappelé à quel point j'étais allergique à certains courants musicaux et populaires actuels. Mais je suis certain qu'il trouvera un certain public, auprès duquel il deviendra semi-culte.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #169 : Le Témoin Amoureux (2008)

Publié le 9 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Témoin Amoureux (Made of Honor) :

Séducteur impénitent, Tom (Patrick Dempsey) refuse constamment de s'engager. Mais quand sa meilleure amie Hannah (Michelle Monaghan) finit par trouver l'homme de ses rêves en la personne de Colin (Kevin McKidd), un Écossais séduisant, viril et sportif, Tom finit par comprendre qu'il est sérieusement épris de son amie. Choisi pour être la "demoiselle d'honneur" d'Hannah, il décide alors de faire capoter le mariage, et de tenter de la séduire dans l'intervalle...

Une comédie romantique dérivative (on pense à Le Mariage de Mon Meilleur Ami) à la réputation calamiteuse, et qui dans les faits, s'avère en effet assez médiocre.

Probablement parce qu'étrangement, elle s'efforce à chaque instant de rendre ses protagonistes principaux (Dempsey et Monaghan) antipathiques, malgré le capital sympathie de leurs interprètes. En effet, on se trouve dans un cas de figure assez classique (le séducteur qui tombe enfin amoureux et voudrait se ranger, la fiancée qui ignore que son meilleur ami l'aime), et le spectateur est donc supposé se ranger du côté du couple, et espérer que tout s'arrange pour eux.

Sauf qu'en fait, "Tom" n'est jamais attachant : il est dragueur, jaloux, et sa seule motivation dans tout le film est de saboter le mariage de sa meilleure amie afin de la récupérer pour lui. Hannah, de son côté, tombe éperdûment amoureuse d'un homme riche, séduisant, gentil, romantique, fort, exotique, etc... et elle le plaque devant l'autel, sans la moindre hésitation ni la moindre autre excuse que "tu es un mec parfait sur tous les plans, et tu as dépensé une fortune pour moi, mais comme je suis une femme capricieuse, je préfère mon meilleur ami qui vient de ruiner la cérémonie, donc je vais partir avec lui et te laisser en plan, le coeur brisé, désolée, au revoir !".

Pour résumer, ce qui ne va pas avec ce métrage, c'est qu'un spectateur normalement constitué va plutôt se ranger du côté de Colin, qui finit par être le dindon de la farce du récit, plutôt que du côté des deux protagonistes principaux.

Qui plus est, le reste du film n'aide pas du tout à faire passer la pilule, entre l'écriture basique des personnages (de Colin l'homme parfait aux potes de Tom, tous plus génériques les uns que les autres, en passant par les demoiselles d'honneur résumables à "elle est grosse", "elle est transparente", et "elle est bitchy"), le déroulement affreusement mollasson du métrage (un tiers du film s'écoule avant qu'il ne se produise la moindre chose), et l'humour limité, qui enchaîne le slapstick prévisible avec des blagues sur le surpoids de la demoiselle d'honneur ou sur l'homosexualité supposée d'un homme qui accepterait d'être "demoiselle d'honneur".

D'autant plus frustrant que les acteurs y mettent de l'énergie, et que la dernière partie, en Écosse, aurait pu donner lieu à quelque chose de plus sympathique et de mémorable, et qui aurait pu se moquer des clichés romantiques habituels, par exemple. Mais non.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #168 : Les Minions (2015)

Publié le 8 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Comédie, Illumination, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Minions :

Depuis leur création, les Minions n'ont qu'un objectif : servir les plus grands et forts des criminels. Mais après une longue période de disette, trois minions, Bob, Kevin et Stuart partent pour Orlando en Floride, afin d'assister à une convention de super-vilains, afin d'y tromper un nouveau boss. Là, ils entrent au service de Scarlett Overkill (Sandra Bullock), une méchante à la mode, et tentent de faire leurs preuves en dérobant les joyaux de la couronne britannique...

Bah je n'en attendais absolument rien, de cette préquelle/spin-off dédiée aux Minions, et pourtant, ce fut une rigolade du début à la fin, que ce soit pour l'approche décomplexée des années 60, pour son casting vocal impeccable, pour sa bande originale, ou plus simplement pour son humour slapstick à la fois international, british et pourtant trahissant régulièrement ses origines francophones.

Un film très agréable, qui ne se prend pas au sérieux, et avec lequel on passe un très bon moment.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #167 : Accidental Love (2015)

Publié le 7 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Accidental Love (aka Nailed) :

Sur le point de se fiancer avec Scott (James Marsden), un agent de police poseur et égocentrique, Alice (Jessica Biel), une serveuse sans avenir, est accidentellement atteinte par un clou en plein tête, qui change sa personnalité. Incapable de se faire soigner car n'ayant pas de sécurité sociale, elle décide de partir pour Washington en compagnie de plusieurs amis, pour y rencontrer Howard Birdwell, un jeune représentant républicain au Congrès, et tenter de convaincre la machiavélique Pam Hendrickson (Catherine Keener) de passer une réforme de l'assurance maladie américaine...

Une comédie satirique écrite par la fille d'Al Gore, et initialement réalisée par David O'Russell sous le titre Nailed, mais depuis terminée sans lui suite à des problèmes financiers récurrents, et reniée par le réalisateur.

On comprend sans difficulté pourquoi, tant le tout est hystérique, caricatural, mal réalisé (le coup des dutch angles pour montrer que c'est de la comédie, *soupir*) et tout simplement raté.

Les acteurs (pourtant bons, notamment Biel, qui est convaincante) sont tous en surjeu, le film a clairement été bricolé à l'arrache (il y a certains plans de réaction honteux avec la tête de Biel incrustée sur le corps d'une autre actrice), et c'est tellement décousu et n'importe quoi que ça en devient vite très fatigant et agaçant.

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #166 : The Last of Robin Hood (2013)

Publié le 6 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Biographie, Histoire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Last of Robin Hood :

Alors qu'il commence à vieillir, Errol Flynn (Kevin Kline), le sulfureux playboy du Hollywood des années 50, s'entiche de la jeune Beverly (Dakota Fanning), 15 ans. Avec l'accord tacite de Florence (Susan Sarandon), la mère ambitieuse de Beverly, le couple va bientôt occuper le feu des projecteurs, et faire l'objet de toutes les rumeurs et de tous les scandales...

Un biopic au sujet potentiellement sulfureux, mais qui malheureusement s'avère, dans les faits, un métrage terne, flasque et particulièrement inerte.

Kline et Sarandon sont comme toujours excellents, mais Dakota Fanning est effacée et transparente, à l'image de tout le film, qui manque de cachet visuel, d'énergie, de punch, et se refuse à aborder la moindre controverse, préférant rester plutôt en retrait et à la surface de cette relation étrange et peu commune.

Une belle occasion manquée.

2/6

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Catch Review : TNA Impact (01/07/2015)

Publié le 4 Juillet 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Depuis le mois de Mai, Impact me déçoit. Après une série de premiers shows impeccables, bien équilibrés entre nouveaux visages et action, le programme s'est réinstallé dans l'Impact Zone, et avec ce retour à Orlando, les bookers sont retombés dans leurs vieilles habitudes, leurs béquilles récurrentes, qui ont rapidement donné au show l'apparence d'une improvisation constante, et d'une course aux audiences à base d'anciens noms rarement pertinents rappelés pour un match ou deux. Point culminant de cette tendance, la semaine dernière, avec le retour de Jeff Jarrett, sa participation à Slammiversary, et sa promo éhontée pour sa nouvelle compagnie. Autant dire que ma motivation à regarder Impact, ces jours-ci, n'est pas à son maximum...

Impact du 01/07/2015 :

- BDC vs Rising, Loser must disband, Elimination Handicap match. Pas de grande surprise ici, puisque le feud était rance et éventé, avec le Rising inexistant sorti des promos de Drew, et le BDC et son roster rotatif, au gré des départs. Un tag match tranquille au résultat assez  prévisible. En espérant qu'ils se décident à pusher un peu Eli Drake, maintenant, ce qui semble bien parti, vu que sa blessure durant ce match semblait gentiment bidonnée, histoire de laisser Drew 4 contre 1, et d'être libéré de ses obligations vis à vis de The Rising...

- Youpi, rien ne dit "bell to bell" comme une interview exclusive avec Jarrett. En plus je suis sûr qu'on n'apprendra rien d'intéressant.

- Évacuation de Low Ki, pas très gracieuse, mais bon.

- Magnus et Mickie dans le ring, pour une promo contre Storm ; Storm réplique en promettant une adversaire pour Mickie dans un match par équipe, la semaine prochaine. Plutôt réussi de la part de Mickie, mais assez quelconque de la part de Storm, qui part dans une tirade misogyne assez déplacée et caricaturale...

- Wolves vs Heels, 5/5, 30 min Iron man tag. Un excellent match marathon. Mais maintenant, vu la pénurie d'équipes à la TNA, on peut se demander ce qui attend les champions en titre...

- Kong vs Brooke vs Taryn, KO Title. Pas mauvais, même si un peu trop bref pour être totalement convaincant. Grosse déception quant à la vidéo mystère, par contre. Supaire, Gail Kim vs Taryn, c'est frais, inédit, original, ça donne envie...

- Interview inutile et creuse de Jarrett, qui ne dit rien d'intéressant, mais fait sa promo pour GFW. M'enfin au moins c'était bref.

- EC3 vs Kurt Angle, World Title. Pas de surprise quant au résultat, forcément, mais un match de championnat plutôt convaincant. Rien d'exceptionnel (Angle a tendance à se montrer parfois répétitif et mécanique, dans ses vieux jours, et EC3 n'est pas un catcheur exceptionnel dans le ring), mais un affrontement solide, devant un public motivé. Maintenant, je redoute le pire pour son règne à venir...

 

Un peu comme pour Slammiversary, pas de surprise : l'action était de qualité, et peu encombrée ou sabotée par le booking. Ce qui est tant mieux, il faut bien l'avouer.

Après, j'ai toujours énormément de mal à m'enthousiasmer, sachant que Aries, Magnus et Storm ne sont plus là, que Roode rejoint lui aussi la GFW - la GFW semble avoir officiellement ajouté la TNA à son portefeuille collaboratif de fédérations associées, ce qui est très bien... mais pour l'instant, c'est toujours la GFW qui continue de profiter de cette relation, tandis que la TNA se retrouve le bec dans l'eau, à voir tout son roster foutre le camp sans rien gagner d'autre en échange que Jarrett et ses promos - , que la tag division est au point mort, que la KO division tourne en rond, et que la semaine prochaine, le grand retour télévisé de Dixie a été annoncé.

Disons que ce n'est pas vraiment la TNA que j'ai envie de voir en ce moment (c'est pour ça que j'ai un peu arrêté de regarder le show sur le web en "direct", et que, jusqu'à nouvel ordre, je vais tranquillement attendre le lendemain... ou deux jours après, il n'y a pas d'urgence)

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Un film, un jour (ou presque) #165 : Parallels (2015)

Publié le 3 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Review, Netflix, Fantastique, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Parallels :

Ronan (Mark Hapka), sa soeur (Jessica Rothe) et leur voisin pot-de-colle (Eric Jungmann) se rendent à un rendez-vous fixé par leur père dans un immeuble étrange, en centre ville. Quelques instants après y être entrés, une machinerie étrange se déclenche, et transporte l'immeuble et ses trois occupants dans une dimension parallèle, où ils rencontrent Polly (Constance Wu), qui leur explique la situation : l'immeuble relie toutes les dimensions parallèles existantes, et bascule de l'une à l'autre toutes les 36 heures...

Concept de série télévisée produit par l'un des showrunners de The Lost Room pour Fox Digital, et transformé en cours de route en long-métrage de 83 minutes diffusé sur Netflix, long-métrage qui se termine forcément en queue de poisson, dans l'attente d'une suite éventuelle qui ne viendra probablement jamais.

Et ce n'est pas très étonnant, à vrai dire, puisque cette combo pilote + premier épisode n'est qu'une grossière resucée de Sliders, avec malheureusement une distribution globalement insipide et transparente, qui interprète ses personnages (déjà pas très malins ou intéressants) sans finesse aucune (exception faite de Constance Wu, amusante en glisseuse sarcastique, désabusée et blasée).

Rien de mémorable, et assez mauvais si on le juge en tant que film à part entière. En tant que pilote de série tv, ce n'est pas terrible non plus, et clairement pas inspiré, mais ça reste regardable, donc :

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #164 : The Last Five Years (2014)

Publié le 2 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Musique, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Last Five Years : 

Les hauts et les bas de la relation de Cathy (Anna Kendrick), une actrice en quête de succès, et de Jamie (Jeremy Jordan), un auteur publié et très occupé, qui vivent à New York...

Un spectacle scénique de Broadway, adapté ici par le scénariste de The Fisher King de Gilliam, et de PS I Love You, et avec Anna Kendrick et Jeremy Jordan, qui font un couple sympathique et talentueux ; passé le fait que toutes les scènes sont chantées avec plus ou moins de succès (frôlant parfois le style "on parle de manière vaguement musicale" de Sondheim, avec le risque de fatiguer très rapidement le spectateur), la forme globale est intéressante, puisqu'elle suit l'histoire de la relation sous deux points de vue opposés :  celui de Cathy, qui remonte le temps depuis la dépression post-rupture jusqu'à l'époque de la romance, et celui de Jamie, qui fait l'inverse, de la romance à la rupture.

Cette structure en flashbacks/flashforwards est intéressante, oui, et c'est très bien joué... mais dans l'absolu, je suis tout de même resté assez indifférent face à cette comédie musicale douce-amère qui souffre de mélodies un peu faiblardes et inégales. Pas forcément mauvais, mais à réserver à un public "averti" (façon de parler).

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #163 : Écho (2014)

Publié le 1 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Jeunesse, Found Footage, Fantastique, Science-Fiction, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Écho (Earth to Echo) :

Peu de temps après qu'un chantier routier soit inauguré près de chez eux, les téléphones portables de Tuck (Brian Bradley), Alex (Tea Halm) et Munch (Reese C. Hartwig) se mettent à afficher d'étranges messages codés. Ceux-ci les mènent, en pleine nuit, jusqu'à Echo, un petit extraterrestre mécanique aux allures de chouette, écrasé sur Terre, et qui tente désespérément de rejoindre son peuple...

Un found-footage pour enfants qui lorgne très fortement sur (pour ne pas dire repompe allègrement) tous les films Amblin des années 80, les oeuvres qui leur rendent hommage comme Super 8, ainsi que quelques autres références évidentes (Bubo du Choc des Titans).

En l'état, ce n'est pas désagréable à regarder, mais malheureusement, l'interprétation est très inégale, la mise en scène found footage fait parfois cache-misère, et le tout est finalement trop peu inspiré pour vraiment marquer les esprits (la fin, notamment, semble catapultée et n'a pas de réel impact).

Dommage, parce que la bestiole est tout à fait réussie dans le genre, grâce à des effets spéciaux plutôt convaincants et à un design attachant.

3.5/6

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Catch Review : TNA Slammiversary 2015

Publié le 30 Juin 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Depuis début mai et le retour de la compagnie dans l'Impact Zone, Impact a changé de direction, s'éloignant chaque semaine un peu plus du programme centré sur l'action du début d'année, pour retomber dans des travers plus regrettables, avec des matches moins intéressants, des départs remplacés par des vétérans qui ont déjà tout fait à la TNA, et un booking globalement chaotique et souvent improvisé, qui ne va nulle part.

Et alors que Slammiversary pouvait laisser espérer quelque chose de plus construit, voilà que les aléas du calendrier ont forcé la compagnie à déprogrammer la carte initiale, pour en improviser une nouvelle centrée autour de Jeff Jarrett, tandis que tous les matches importants sont désormais relégués à un Impact enregistré. Traduction : Slammiversary n'est plus qu'un One Night Only un peu plus prestigieux et il ne faut plus s'attendre à grand chose de surprenant.

Slammiversary 2015 :

- Une vidéo récap des 13 ans de la compagnie, qui m'a déprimé plus qu'autre chose, avec tous ces talents qui ne sont plus là.

- Public assez motivé, ça change.

- X-div Title elimination 3-way. Improvisé la veille du show, il était peu probable que l'on ait le moindre nouveau champion... m'enfin bon, un match plutôt réussi, même si les caméramen et le réalisateur galèrent toujours, avec des angles inintéressants, des zooms inutiles, des cadrages bancals ou trop serrés, des replays mal placés, etc.

- Robbie redevient sérieux.

- Promo générique de Jessie dans le ring.

- Broman vs Broman. Jolie énergie et intensité dans les premières minutes, mais rien de très mémorable ensuite, puisque le match est honnêtement trop long pour son propre bien.

- Désolé, mais je ne vois toujours pas Matt Hardy comme un main-eventer ou un #1 contender potentiel. Malheureusement, TNA n'est clairement pas d'accord avec moi.

- Bram vs Matt Morgan, Street Fight. AKA la conclusion (inutile) de la storyline (inutile) des open challenges de Bram. Un streefight/match hardcore sans enjeux... ce qui est probablement le pire type de streetfight pour moi qui ai déjà du mal avec ce style de matches. Cela dit, en soi, rien de vraiment mauvais, hormis le gros moment de flottement génant sur la fin (quand Bram cherche quelque chose sans le trouver), et le fait que Bram, comme dans tous les matches de ces open challenges, se fait beaucoup trop dominer par ses adversaires.

- EC3 "se sent comme un champion". Nan, vraiment ? :mrgreen: Bien joué, EC3.

- Aries vs Davey Richards. Techniquement l'ultime match d'Aries pour la compagnie, et les deux hommes se sont donc déchirés, avec un match épique et enthousiasmant. Bon, le finish était un peu faiblard, et la stipulation du match #5 était téléphonée au possible tant elle était logique, mais rien de bien méchant.

- EY est motivé.

- Dollhouse vs Brooke & Kong. Intro toujours surjouée et forcée des Dollhouse, y compris au micro, Brooke toujours en mode hyperactif, un match assez basique mais pas désagréable, et une Taryn qui n'est même pas entrée dans le ring de tout le match.

- Magnus pour une promo enflammée et sincère, avant ce qui est là aussi "techniquement" son dernier match.

- Magnus vs Storm, Unsanctioned Street Fight. Encore un brawl, donc :soupir: mais sinon, bel effort des deux hommes pour leur dernier match au sein de la TNA. Ça manquait de sang, cela dit.

- C'est triste, mais je m'aperçois que je me contrefous de Galloway, en fait, malgré ses promos réussies.

- Quelques minutes des employés de la TNA en train de faire le ménage. Moui.

- EC3 & Tyrus vs Anderson & Lashley. Un tag match générique, sans enjeux, et sans grand intérêt.

- Jarrett backstage (avec Karen en mode slutty vegas girl), pour une promo énergique.

- King of the Mountain 2015. 20 minutes d'un gros bordel n'ayant qu'un seul objectif, brosser l'égo de Jeff Jarrett dans le bon sens, et le forcer à accepter l'induction dans le HOF, après qu'AJ Styles ait tout simplement refusé. Finish prévisible, match forcément chaotique au possible et paradoxalement ultra-télégraphié, avec Jarrett qui passe tout son temps dans la cage mais finit par voler la victoire in extremis... les nostalgiques apprécieront, mais de mon côté, non seulement j'ai toujours détesté ce gimmick match laborieux, mais en plus j'ai eu l'impression de voir TNA se mettre à genoux pour embrasser le postérieur de Jarrett, à la façon de Vince en son temps.

 

 

Comme souvent lorsque le booking fait défaut ou ne sert à rien, ce sont les athlètes qui se déchirent pour rendre le PPV mémorable. Ici, ce n'est pas tout à fait mémorable, mais on ne peut pas nier les efforts des lutteurs, qui sortaient en plus de quatre jours d'enregistrements. Reste qu'il est très problématique que trois des quatre poids-lourds ayant pris part aux deux matches les plus réussis du show ne soient désormais plus sous contrat, et que le point central de ce PPV soit l'ancien patron et sa femme aigrie qui viennent se pavaner et gagner un match sans rien apporter en retour à la compagnie.

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Un film, un jour (ou presque) #162 : Destination Hawaï (2008)

Publié le 29 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Thriller, Lifetime

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Destination Hawaï (Special Delivery) :

Maxine (Lisa Edelstein), une spécialiste en transport privé réputée, reçoit pour nouvelle mission l'escorte d'une adolescente de 14 ans, Alice (Brenda Song), depuis la Chine jusqu'en Amérique. Et non seulement la jeune fille est insupportable et caractérielle, mais de mystérieux assaillants s'en prennent au duo sur le chemin du retour...

Un téléfilm Lifetime qui tente d'être tant de choses à la fois qu'il finit par s'y perdre. Ça commence comme une road-trip comedy, ça continue comme un thriller, ça vire ensuite au chick flick sur les liens entre une mère divorcée qui a perdu sa fille adolescente et une adolescente rebelle qui n'a jamais connu sa mère, puis ça revient à un téléfilm romantique, puis à un drame familial, etc, le tout saupoudré d'un peu de film de Noël, parce que pourquoi pas, tant qu'on y est. ^^

Le résultat est un métrage qui manque d'homogénéité, de punch, et ne fonctionne que ponctuellement, malgré le capital sympathie d'Edelstein et de Song, toujours adorable même lorsqu'elle joue les pimbèches (London Tipton n'est pas loin, d'ailleurs). M'enfin ça se laisse regarder, et les paysages hawaïens sont ensoleillés, joyeux, et agréables (tout le contraire de l'affiche du film, donc).

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #161 : Time Lapse (2014)

Publié le 28 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Time Lapse :

Trois colocataires, Callie (Danielle Panabaker), Finn (Matt O'Leary) et Jasper (George Finn) découvrent, chez un voisin décédé, une mystérieuse machine braquée sur leur appartement et qui, tous les jours, produit une photo du futur, 24 heures plus tard. Immédiatement, le trio commence à l'exploiter pour s'enrichir, mais lorsqu'il comprend que le futur ne peut être changé, les ennuis commençent...

Un film clairement inspiré d'un épisode de la Quatrième Dimension (avec son appareil photo prédisant le futur), et qui repose sur un paradoxe temporel et causal pas inintéressant.

Malheureusement, je dois bien dire que le film m'a progressivement perdu, jusqu'à ce que je bascule en mode totalement passif et désintéressé, à approximativement la moitié du film. La faute à un trio de personnages principaux peu attachants : l'un est un artiste torturé, l'autre un glandeur sarcastique, la troisième une fille un peu agaçante... et ensemble, ils passent tout le film à prendre les pires décisions imaginables.

Ajoutez à cela des grosses ficelles improbables (le bookmaker criminel qui travaille avec les russes et comprend instantanément que sa silhouette floue, de dos et en contre jour dans un coin d'un polaroid signifie voyage temporel !), et vous finissez avec un film qui ne parvient pas à exploiter son concept initial de manière satisfaisante, et s'avère finalement assez laborieux.

Dommage.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #160 : Pompéi (2014)

Publié le 27 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Drame, Histoire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Pompéi (Pompeii) : 

L'histoire d'amour impossible entre Milo (Kit Harington), esclave celte devenu gladiateur, et Cassia (Emily Browning), la fille d'un riche marchant de Pompéi, alors que le Vésuve est sur le point d'entrer en éruption, et que le maléfique sénateur Corvus (Kiefer Sutherland) tente de faire sienne Cassia au plus vite. 

Un film catastrophe qui a tout du nanard, tourné par un Paul Anderson qui se prend pour Roland Emmerich.

On se retrouve donc avec un film qui commence en repompant Conan le Barbare, puis devient un clone de la série Spartacus, mâtinée de Gladiator, avant de continuer en photocopie de Titanic, entre la catastrophe inévitable, l'amour impossible entre les deux classes sociales, le fiancé rival et machiavélique, etc...

Bref, le script est insipide, la musique est insipide (et lorgne sur du sous-Zimmer), la distribution est insipide (Harington a beau faire de la musculation, il n'est pas un instant menaçant, badass ou charismatique ; Browning est ici trop maigrichonne pour être séduisante ; Sutherland nous fait Evil Jack Bauer avec un accent), les combats sont insipides (et accélérés artificiellement), les personnages sont insipides (et épais comme du papier à cigarette)...

Ne reste que l'explosion du Vésuve, spectaculaire, mais qui frôle régulièrement le too much, avec des rebondissements, des cascades et des effets improbables et irréalistes.

1.75/6 (pour les effets spéciaux)

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