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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2015 - 80 - Projet 666 (2015)

Publié le 26 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Projet 666 (Backmask, aka Exeter, aka The Asylum) :

Une bande de jeunes débiles va faire la fête dans un asile abandonné, en cours de rénovation par un prêtre, Père Conway (Stephen Lang). Mais bien vite, les choses dégénèrent, et une entité surnaturelle se manifeste...

J'ai rarement détesté un film d'horreur à ce point. Je ne sais pas ce que Marcus Nispel avait en tête avant d'entamer ce métrage, s'il visait un grand nawak à la Sam Raimi ou Mike Mendez, ou bien si les contraintes budgétaires l'ont obligé à partir dans cette direction, mais le fait est que ce métrage est tout simplement insupportable.

C'est un film débile, avec des jeunes débiles qui font des trucs débiles, lisent des trucs débiles, ingèrent des trucs débiles, et vont sur le web pour lire des trucs débiles... ce qui pourrait donner quelque chose de drôle ou de décalé, mais la moindre tentative de second degré ou de décalage assumé est tout simplement plombée par un montage et une réalisation cache-misère qui ruinent totalement tous les effets.

Bon, en plus, le script est creux et prévisible au possible, ce qui n'aide pas, et le film n'a ni structure ni rythme, juste des moments et des scènes stupides montés bout à bout sur un très vague semblant de récit.

Il ne reste alors qu'une poignée de scènes gores pas désagréables, mais bon, c'est très peu.

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 79 - Hungerford (2014)

Publié le 26 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, UK

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Hungerford :

Cowen Rosewell (Drew Casson) et ses amis partagent un appartement dans la petite ville de Hungerford, en Angleterre. Un jour, alors que Cowen début un devoir vidéo et filme son quotidien, un étrange orage magnétique frappe la ville, et l'usine métallurgique toute proche. Progressivement, au fil des jours, les habitants de Hungerford commencent alors à changer, désormais sous l'emprise d'une force mystérieuse possiblement venue d'ailleurs...

Un film de zombies anglais indépendant (Casson, 19 ans, est réalisateur, co-scénariste et responsable sfx du film, en plus d'en être le lead), qui lorgne clairement sur Attack the Block et Shaun of the Dead (entre autres), mais avec un budget et des acteurs d'un calibre nettement moindre.

C'est très dérivatif, donc, pas forcément captivant, mais cela dit, ce n'est pas forcément désagréable à regarder, puisque le cast ne s'en sort pas trop mal (la fille est un peu en surjeu par moments, cela dit), et que les effets de ce film en vue subjective (quasi-found footage, en fait) tiennent plutôt la route (compte tenu du budget du métrage, et de l'inexpérience de son auteur).

C'est toutefois un peu trop criard par moments, et la toute fin, façon film de guerre en FPS, peine à convaincre... mais pour un premier effort, c'est encourageant. Ça aurait pu être bien pire.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 78 - Spring (2014)

Publié le 25 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Romance

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Spring :

Déprimé et à la dérive après la mort de sa mère malade, une jeune Californien (Lou Taylor Pucci) part en Italie sur un coup de tête, et y rencontre une mystérieuse jeune femme (Nadia Hilker) dont il tombe aussitôt éperdument amoureux. Mais celle-ci cache un étrange secret qu'elle tente de dissimuler, et qu'elle essaie de soigner grâce à des injections mystérieuses...

Un film qui n'appartient pas vraiment au registre de l'horreur (même si on a droit à quelques plans de transformations assez réussis), mais plutôt à celui de la romance impossible entre un humain et une créature chimérique immortelle et protéiforme.

Par conséquent, romance oblige, on a droit à un métrage très mélancolique et contemplatif, pas trop mal filmé, et qui bénéficie fortement des paysages naturels italiens. Malheureusement, on regrettera un symbolisme visuel assez pataud et redondant (le nombre de plans avec un animal/insecte/araignée au premier plan, ^^), et une tendance à étirer un peu le récit en longueur, alors que celui-ci est finalement un peu trop prévisible et convenu pour mériter un tel traitement.

M'enfin l'approche du sujet reste intéressante, même si toute la dernière partie (après la grande révélation maladroite, et ses explications pseudo-scientifiques inutiles) manque notablement de punch.

3.5/6

(par contre, le "au croisement de Lovecraft et de Linklater", sur l'affiche, est totalement à l'ouest... pas d'angoisse, pas de forces inexplicables et indiscibles, du sexe et des sentiments, du "réalisme" scientifique... ce n'est pas parce qu'il y a des tentacules à un moment du film que c'est du Lovecraft. Très loin de là.)

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 77 - Burke & Hare (1971)

Publié le 25 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie

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Burke & Hare :

Burke et Hare (Derren Nesbitt et Glynn Edwards) sont deux pilleurs de tombes qui fournissent le Dr Knox (Harry Andrews) en cadavres frais pour ses séances de dissection. Mais lorsqu'ils tombent à court de cadavres à déterrer, les deux criminels décident de passer à l'étape supérieure (le meurtre) afin d'assurer le maintien de leur train de vie...

Nouvelle adaptation de l'histoire de Burk & Hare, cette fois par Roger Corman, dans les années 70, ce métrage peine à trouver un ton convaincant, voire même à intéresser tout court.

Ce n'est ni suffisamment horrifique pour faire un bon film d'horreur, ni suffisamment drôle pour être une comédie noire et macabre, ni suffisamment sexy pour faire dans la sexploitation typiquement 70s.

Et pourtant, ce n'est pas faute d'essayer, puisque les séquences au bordel qui parsèment le récit, totalement gratuites, inutiles et superflues, se multiplient... mais elles peinent à intéresser le spectateur.

Bref, c'est plat, pas très bien rythmé, et ça commet le pêché capital de ne pas avoir de fin, et de se conclure en queue de poisson par une voix off, comme si le film avait épuisé tout son budget en plein tournage.

1.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 76 - Zlo (2012)

Publié le 24 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Slovaquie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Zlo :

En Slovaquie, l'équipe technique d'un show internet de chasse aux fantômes croise le chemin d'un homme étrange et distant, dont la demeure cloîtrée est le théâtre de phénomènes paranormaux. Bien décidés à obtenir un scoop, le trio s'introduit dans la maison en l'absence de son propriétaire, et doit alors faire face à une entité maléfique toute-puissante...

Un pseudo-found footage slovaque pas très bien structuré ni particulièrement intéressant, vu que les 3/4 du métrage consistent en des plans en vue subjective d'une maison plongée dans le noir, et éclairée par la lampe d'une caméra.

Et c'est à peu près tout.

Le métrage lorgne vaguement sur REC, sans en avoir le rythme ou l'énergie, ni les moments de tension, et au final, on regarde le tout de manière très passive, d'autant que le film n'est pas aidé par un doublage anglo-saxon assez quelconque.

1.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 75 - Les Contes de la Crypte présentent : Ritual (2002)

Publié le 24 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Télévision

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Ritual :

Après la mort accidentelle d'un patient, le Dr. Alice Dodgson (Jennifer Grey) accepte un emploi de médecin personnel auprès de Wesley Claybourne (Daniel Lapaine), un héritier malade qui vit sous la tutelle de son frère Paul (Craig Sheffer). À peine arrivée en Jamaïque, cependant, Alice fait la connaissance de Caro (Kristen Wilson), une habitante de la région, assez délurée et décontractée, qui sympathise aussitôt avec elle ; petit à petit, Alice va alors se trouver embarquée dans l'univers du vaudou et des zombies...

L'un des trois films dérivés de la franchise des Contes de la Crypte, cette adaptation très très libre de Vaudou (1943) s'avère un métrage assez médiocre, rattaché à la franchise Crypte par le biais d'une intro lamentable, dans laquelle un Crypt Keeper raide et figé fait deux-trois vannes pourries avec une perruque et un accent jamaïcain, entouré de bimbos en bikini.

Et c'est à peu près tout ce que le film a en commun avec la franchise : pas d'humour, pas d'ironie grinçante, pas d'horreur, pas de gore (hormis une scène, très très tôt dans le film, qui donne presque l'impression d'avoir été rajoutée à postériori pour remplir un quota de nudité et de sang), et un script assez plat et prévisible au possible, qui gâche tout le potentiel de la Jamaïque et du vaudou dans un métrage quelconque enchaînant énormément de clichés.

Reste une amitié féminine plutôt sympathique entre Alice et Caro, et Tim Curry qui cabotine en dragueur pervers, mais au final, tout cela n'est qu'un thriller surnaturel très oubliable, ont la réalisation et le montage sont très peu inspirés.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 74 - America's Most Haunted (2014)

Publié le 23 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

America's Most Haunted :

Une équipe de bras cassés présentant une émission de pseudo-chasse aux fantômes assez agressive se trouve confrontée à une entité démoniaque qui hante la maison dans laquelle ils tournent.

Un petit film indépendant parodiant le phénomène des Ghost Hunters et autres shows du même genre, ce métrage ne se prend jamais vraiment au sérieux, et déroule tranquillement son récit sur un rythme tranquille, sans jamais vraiment se montrer trop ambitieux pour son budget ou dépasser son postulat de départ.

Ce qui, au final, donne un film pépère, qui se regarde sans effort mais manque trop de mordant pour jamais être vraiment captivant ou drôle.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 73 - Star Leaf (2015)

Publié le 23 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Science-Fiction, Comédie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Star Leaf :

Un trio de stoners découvre une communauté hippie cultivant une plantation de marijuana surpuissante aux origines extra-terrestres... mais lorsqu'ils enfreignent les règles de la communauté, les entités d'outre-monde se manifestent, en colère.

Un long-métrage indépendant assez fauché (le générique en images de synthèse d'il y a 20 ans, les extraterrestres en caoutchouc), pas très finaud (l'ouverture sur les militaires en Afghanistan, pour expliquer le trauma du héros, laule), mais en même temps, c'est un film de stoners sur de la beuh (qui existe vraiment ^^) extraterrestre, donc...

On a droit à des hippies débiles (dont un qui repousse les aliens à l'aide d'une prière magique en hébreu, mouarf), une sauvageonne, de la musique improbable, et une séquence de consommation d'herbe extraterrestre aux effets visuels totalement débiles et délirants, et donc forcément très amusants.

C'est mauvais et assez amateur (même si les acteurs s'en sortent assez bien pour ce que c'est), mais franchement, difficile d'en attendre plus à la base.

4:20/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 72 - My Sucky Teen Romance (2011)

Publié le 22 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Comédie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

My Sucky Teen Romance :

Alors qu'elle se rend à une convention de geeks au sein de leur ville d'Austin, au Texas, Kate (Elaine Hurt) rencontre Paul (Patrick Delgado), un jeune caissier fraîchement transformé en vampire ; sans le vouloir, Paul mord alors la jeune femme qui, alors que la convention bat son plein autour d'eux, commence à se transformer...

Une comédie fantastique indépendante et quasi-amateure, centrée sur l'univers des conventions geeks texanes (traduction = caméo obligatoire de Harry Knowles de AICN), et qui se regarde vaguement, tant que l'on a conscience des limites de ce genre de production.

La lead est mimi comme tout, et ne joue pas trop mal, mais le reste du cast est assez inégal, et le film fait gentiment fauché, sans jamais parvenir à dépasser son statut de film de débutants, ou parvenir à transcender son script assez basique.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 71 - Banshee Chapter (2013)

Publié le 22 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Found Footage, Fantastique, Lovecraft

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Banshee Chapter :

Enquêtant sur des expériences secrètes de la CIA, James (Michael McMillian) a ingéré une drogue expérimentale, et a disparu peu après, laissant derrière lui des vidéos horrifiques et incompréhensibles.  Anna (Katia Winter), une amie, décide de mener l'enquête, et de remonter la piste laissée par James, une piste qui va la mettre en contact avec Thomas Blackburn (Ted Levine), un auteur excentrique et dissolu, et qui va lui ouvrir les portes d'un autre monde, peuplé de drogues étranges, et d'entités aux intentions néfastes...

Adaptation (très très librement inspirée) de From Beyond de Lovecraft (et de son adaptation par Stuart Gordon, en 1986), ce film d'horreur très bien côté (trop ?) fait d'abord craindre un found footage basique, mais évite heureusement cet écueil, pour proposer une expérience nettement plus classique, voire même peut-être trop : si le concept global, l'intrigue, et l'utilisation d'un clone de Hunter S. Thompson en tant qu'auteur excentrique/sidekick de l'héroïne sont intéressants et relativement originaux dans ce genre balisé, malheureusement, le métrage peine à gérer son rythme.

On a ainsi droit à un gros ventre mou assez désagréable, et à un script assez brouillon, dans lequel il ne se passe pas grand chose, un pas grand chose ponctué à intervalles très irréguliers par des jump scares particulièrement bruyants et agaçants.

Sans oublier les images d'archive, une fausse bonne idée, tant le contraste entre les véritables images d'archive du début du film (floues, laides, ternes, endommagées, etc) et les fausses images d'archive tournées pour le film (claires, nettes, bien définies, etc) plombe gentiment la suspension d'incrédulité.

Restent alors des idées intrigantes, et quelques scènes réussies, qui surnagent un peu dans un métrage bavard aux défauts évidents, et qui finit même par être maladroit dans son écriture (l'explication textuelle de la nouvelle de Lovecraft, la fin télégraphiée, etc).

Finalement assez décevant en regard de sa réputation.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 70 - Le Projet Atticus (2015)

Publié le 21 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Religion, Found Footage, Documentaire

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Le Projet Atticus (The Atticus Institute) :

Fondé par le Dr. Henry West (William Mapother) afin d'étudier le monde du paranormal et de la parapsychologie, l'Institut Atticus accueille, au milieu des années 70, un étrange cobaye, Judith Winstead (Rya Kihlstedt) qui possède des dons hors du commun. Bien vite, cependant, il apparaît qu'elle est possédée par un démon qui prend chaque jour plus de pouvoir... et bientôt, c'est le gouvernement qui s'en mêle, pour tenter de prendre le contrôle du démon à des fins militaires.

Un mockumentaire qui marche dans les traces de Lake Mungo, avec images d'archives, interviews face caméra, found footage, etc.

Malheureusement, les points faibles de ce métrage sont les points sur lesquels il s'éloigne de Mungo : là où Mungo esquivait habilement les écueils d'un scénario prévisible en ajoutant des rebondissements bien trouvés, ici, tout est téléphoné. On devine sans peine qui va survivre à la fin du métrage en observant simplement les témoignages face caméra, on devine les effets chocs de certaines scènes quelques instants avant qu'ils ne se produisent, on devine ce vers quoi se dirige le récit, etc...

Autre point de différence avec Mungo : l'époque. En replaçant tout dans les années 70, Atticus demande à ce que l'on croit à sa reconstitution historique : seul problème, les multiples caméras, ainsi que le rendu audio et vidéo beaucoup trop propre et net, affaiblissent considérablement cette reconstitution, qui est pourtant assez réussie de l'autre côté de la caméra.

C'est d'ailleurs ça qui est frustrant : le film réussit assez bien à faire monter la pression dans sa première partie, malgré les quelques écueils mentionnés ci-dessus, mais dès que l'armée s'en mêle, ça commence à s'affaiblir.

La faute à un récit qui freine des quatre fers, qui devient encore plus prévisible, et la faute à un témoin face caméra (l'incarnation âgée de l'agent gouvernemental) qui débite son texte d'une manière assez forcée. Quant à la fin du récit, elle cumule un effet spécial assez naze, avec un sentiment de déjà vu, notamment dans Paranormal Activity.

Pour résumer, un bel effort, notamment des acteurs (l'agent âgé excepté), une approche intéressante du film d'exorcisme, mais malheureusement, trop de scories et de moments prévisibles pour vraiment convaincre sur la durée. Dommage.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 69 - Nightlight (2015)

Publié le 21 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Nightlight :

Un groupe de jeunes (Chloe Bridges, Shelby Young, Carter Jenkins, Taylor Murphy et Mitch Hewer) part dans les bois de Covington, pour y passer une nuit à défier les fantômes et les légendes urbaines qui hantent cette forêt, réputée pour être le site de nombreux suicides. Mais bien vite, une présence maléfique s'en prend aux adolescents...

Un found footage qui lorgne fortement sur Blair Witch, mais avec des personnages encore plus agaçants, stupides et tête à claques, car particulièrement stéréotypés : le beau gosse, le comique, la blonde, la studieuse maladroite et complexée, et la bitch.

En fait, on a parfois l'impression d'assister à "Slenderman, The Movie", tant tout est pompé sur la mise en images du jeu, entièrement en vue subjective depuis une lampe torche qui vacille lorsque l'entité maléfique approche...

Bref, c'est plat, c'est bavard, c'est de la shaky-cam constante, ce n'est pas vraiment original ni intéressant, ce sont des jeunes qui font les cons dans les bois, il y a un loup, un serpent, des monstres, tous vaguement aperçus, et quelques bonnes idées qui se battent en duel, mais sont noyées dans 84 minutes génériques au possible.

Dommage, parce que le cast n'est pas mauvais.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 68 - Dummie la Momie (2014)

Publié le 20 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Comédie, Hollande

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Dummie la Momie (Dummie de Mummie) :

Timide, discret, et orphelin de mère, Gus (Julian Ras) découvre un jour une momie égyptienne dans sa chambre. Celle-ci, ramenée à la vie lors d'un accident qui a vu le camion la transportant frappé par la foudre, s'avère être la momie d'un garçon à peine plus âgé que Gus. Et rapidement, "Dummie" la momie va devenir le nouveau meilleur ami de Gus, l'accompagnant à l'école, et l'épaulant dans son combat permanent contre le duo de pestes de sa classe. Jusqu'au jour où le pendentif enchanté de Dummie, qui le maintient en vie, disparait...

Ras-le-bol des navets horrifiques, il est plus que temps pour moi de me rincer l'esprit avec cette adaptation néerlandaise d'une série de livres pour enfants à succès. Ici, pas d'horreur, pas d'épouvante, pas de suspense, mais une comédie fantastique familiale assez sympathique, avec Aziz de Kill Dead Zombie ! sous les bandelettes de la momie.

Un choix de casting assez déstabilisant (puisque c'est clairement un homme adulte et en condition physique assez moyenne qui est dans le costume de la momie, une momie supposément âgée de 10-12 ans), mais qui finit par fonctionner, puisque cela donne un côté slapstick au tout qui n'est pas désagréable.

Bon après, il ne faut pas s'attendre à quelque chose d'un tant soit peu réaliste, tant dans le pitch que dans les réactions des personnages : on est là dans du film pour enfants fantaisiste, et s'il est assez bien écrit (avec un traitement du trauma de la mort maternelle, et une structure assez solide au niveau des pistes laissées en amont), et se permet même des petits clins d'oeil à Indiana Jones sur la fin, il ne dépasse jamais ses ambitions de petite comédie familiale.

Cela dit, c'est suffisamment court pour ne pas être laborieux, c'est assez bien mené et joué, la musique est plutôt légère et amusante (mi-western, mi-adaptation de Walk Like An Egyptian), et ça fait plaisir de voir un film pour enfants qui ne prenne pas ces derniers pour des demeurés (les flashbacks animés de la momie sont entièrement muets, et pourtant totalement compréhensibles ; le père de Gus n'est pas un incapable balbutiant, comme trop souvent, et de manière générale, les adultes s'en tirent plutôt bien).

D'ailleurs, le film a apparemment suffisamment bien marché pour mériter une suite. Tant mieux.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 67 - Muirhouse (2012)

Publié le 20 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Australie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Muirhouse :

En 2007, l'auteur Phillip Muirhouse (Iain PF McDonald) est retrouvé incohérent, errant torse nu, et armé d'un marteau, après avoir passé une nuit seul dans un manoir hanté surnommé Monte Cristo. Au travers d'images d'archive, de bandes vidéos et audios retrouvées, et d'interviews, ce documentaire tente de faire la lumière sur ce qu'il a vécu...

Je crois que j'ai atteint un certain seuil de saturation avec un certain sous-genre du cinéma d'horreur : celui monopolisé par des réalisateurs qui, parce qu'ils ont une caméra, un budget ultra-limité et des décors naturels un minimum inquiétants, croient qu'il va être simplissime de tourner un film d'horreur found-footage.

Ce style est vraiment devenu une béquille infernale pour les cinéastes, qui pensent désormais que filmer une maison obscure avec une caméra subjective qui tremblote et qui passe la moitié du temps à filmer le sol ou les murs, cela fait du bon cinéma.

Ici, c'est exactement ça, un documenteur/found footage australien qui commence par l'arrestation de Muirhouse, devenu fou, et qui part ensuite en flashbacks/vidéos d'archive, pour retracer sa descente implacable dans la folie. On a droit à tous les clichés du genre : les règles établies et promptement bafouées par Muirhouse, les extraits vidéos et audios supposément inquiétants, les interviews face caméra, le héros seul dans le manoir la nuit, la caméra qui tremblote, les longs, longs plans sur la maison vide soudain interrompus par un bruit sourd, etc...

Le pire étant probablement le rythme : dès l'ouverture du film, sur un carton-titre de deux lignes et demi, mais qui reste 50 secondes à l'écran, on se dit que quelque chose ne va pas ; et effectivement, tout le reste du film est à l'image de ce carton-titre : ça dure trop longtemps.

Chaque scène est trop longue, chaque plan est trop long, c'est boursouflé d'exposition, et le film, malgré sa durée limitée de 75 minutes génériques compris, finit par donner l'impression d'en durer le double (ce qui, en retour, tue dans l'oeuf la moindre tentative de suspense et d'horreur, et endort rapidement le spectateur).

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 66 - Demonic (2015)

Publié le 19 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Found Footage

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Demonic :

Après que cinq étudiants soient retrouvés morts dans une maison supposément hantée, l'Inspecteur Mark Lewis (Frank Grillo) et la psychologue Elizabeth Klein (Maria Bello) tentent de comprendre ce qui s'est produit, en interrogeant l'unique survivant du massacre (Dustin Milligan), et en étudiant les vidéos filmées par le groupe...

Un long métrage d'horreur "présenté par James Wan", et qui a connu une genèse compliquée... ce qui n'est pas difficile à comprendre, vu que rien ne fonctionne dans ce film.

Plutôt que de narrer une histoire directe, le scénario adopte en effet une structure inutilement tordue, ouvrant sur la découverte des cadavres, repartant en arrière pour présenter les jeunes, revenant sur les interrogatoires de police, repartant en arrière pour montrer les vidéos des étudiants, que les policiers eux-mêmes sont en train d'étudier, et ainsi de suite.

Cette structure tout en allers-retours tue instantanément tout suspense et tout intérêt : impossible de s'intéresser aux jeunes présentés en flashbacks/found-footage, puisqu'il sont déjà tous morts ; pour la même raison, il est impossible d'avoir peur pour eux ; impossible de trouver réussi le retournement de situation final, puisqu'à ce moment-là, le spectateur dort à moitié et n'en a plus rien à faire ; et impossible de s'intéresser aux enquêteurs, car après tout, personne n'est là pour regarder un procedural mollasson et à la réalisation plate au possible.

On a donc la combinaison d'un found footage sans enjeux, d'un film policier sans intérêt, de jumps scares téléphonés, et d'un rythme tellement saboté par la structure du récit qu'on en vient à regretter que la distribution, pourtant sympatoche, soit à ce point gâchée.

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 65 - Judas Ghost (2013)

Publié le 19 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Thriller

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Judas Ghost :

Une équipe de chasseurs de fantômes envoyée par le Carnacki Institute arrive dans une salle communale apparemment hantée, afin d'y tourner une vidéo de formation à destination des autres équipes de l'Institut. Mais bien, il apparaît qu'ils ne sont pas confrontés à un cas de hantise traditionnelle, et la salle communale devient un piège infernal dont ils vont devoir s'échapper...

Adaptation anglaise d'un roman (parmi toute une série) signé Simon R. Green, ce film au budget assez limité donne un peu l'impression d'assister à une partie de l'Appel de Cthulhu grandeur nature : équipe d'investigateurs spécialisés (le technicien, le caméraman, le meneur arrogant et expérimenté, la médium aux dons paranormaux), Institut mystérieux qui commandite ces enquêtes, entité maléfique issue d'une dimension parallèle, rituels de protection, sorts...

Bref, c'est un huis-clos assez sympathique à regarder, malgré une interprétation parfois inégale (ça fait plaisir de revoir Lucy Cudden, cela dit) et un rendu à l'écran parfois assez fauché et risible.

Dommage, parce qu'avec le rythme actuel du film, et un peu plus de moyens, ce serait un vrai petit film réussi.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 64 - Les Contes de la Crypte présentent : Bordello of Blood (1996)

Publié le 18 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Bordello of Blood :

Lorsque Caleb (Corey Feldman), son frère turbulent, disparaît soudain après une visite dans une maison close étrange, Katherine (Erika Eleniak) engage le détective privé Rafe Guttman (Dennis Miller) pour le retrouver. Mais Rafe et Katherine vont bientôt découvrir que Caleb est tombé sous l'emprise de Lilith (Angie Everhart), la tenancière du bordel, une vampire éternelle qui utilise l'établissement pour se nourrir...

L'un des trois films dérivés de la franchise des Contes de la Crypte, ce métrage s'avère un plantage total. Mal joué, sans énergie ni rythme, avec des effets datés, des personnages antipathiques (Dennis Miller est une tête à claques absolue), un scénario bordélique au possible et un humour particulièrement lourd et peu inspiré (les one-liners sont assez piteux), Bordello of Blood est un ratage qui ne parvient même pas à sauver les meubles avec sa nudité gratuite, puisqu'elle est vulgaire, racoleuse, et assez peu inspirante.

Pire : Bordello of Blood est sorti la même année que Une Nuit en Enfer, et se fait mettre à l'amende sur tous les plans par le film de Rodriguez. J'ai même envie de dire que la danse de Salma Hayek et de son serpent est mille fois plus sexy que toutes les bimbos à poil de Bordello of Blood combinées.

Ah, et Contes de la Crypte obligent, on a droit à une intro/outro mettant en scène le Crypt Keeper (et une apparition clin d'oeil de Bill Sadler)... mais malheureusement, ces scénettes sont du même acabit que le reste du film : plates, pas drôles, et sans intérêt.

1.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 63 - Hooked Up (2013)

Publié le 18 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Hooked Up :

Sous l'oeil de leur iPhone, deux jeunes américains (Stephen Ohl et Jonah Ehrenreich) passent des vacances à Barcelone, où une aventure d'un soir va rapidement tourner au cauchemar, lorsqu'ils se retrouvent enfermés dans une maison hantée par un esprit meurtrier...

Un found footage au budget miséreux, tourné avec un iPhone, et qui met en scène deux protagonistes dude-bros insupportables, stéréotypes parfaits des touristes américains cons et débiles.

Malheureusement, ces stéréotypes sont utilisés au premier degré, et l'on est supposé s'inquiéter réellement du sort de ces deux abrutis, présentés au cours de 25-30 minutes insupportables de vacuité et de clichés.

Ensuite, les choses s'énervent un peu, mais le film vire finalement au grotesque, l'interprétation se désintègre lentement, et le script finit par perdre toute vraisemblance, pas aidé par des bruitages et de la post-synchro très amateurs.

À oublier très vite.

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 62 - Burying The Ex (2015)

Publié le 17 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Romance

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Burying The Ex :

Max (Anton Yelchin), passionné de cinéma d'horreur et responsable d'une boutique de farces-et-attrapes, vit le parfait amour avec sa petite-amie Evelyn (Ashley Greene), une jeune femme affectueuse, séductrice et portée sur l'écologie et la préservation de l'environnement. Mais lorsque Evelyn emménage avec Max, elle s'avère rapidement jalouse, possessive, manipulatrice, moralisatrice et autoritaire. Le jeune homme est tenté de mettre fin à cette relation, mais un accident improbable le prend de vitesse, et le débarrasse d'Evelyn. Quelques mois plus tard, Max commence à fréquenter Olivia (Alexandra Daddario), la femme de ses rêves, qui partage sa passion de l'horreur rétro. Seul problème : maudite par une statuette étrange, Evelyn s'est extirpée de sa tombe, et est bien décidée à reprendre leur relation où elle s'est arrêtée...

Une comédie horrifique de Joe Dante, bourrée de références cinématographiques et fantastiques, et à la distribution très sympathique... mais qui malheureusement, souffre d'un manque cruel de rythme et d'originalité.

C'est un peu comme un épisode des Contes de la Crypte étiré au format 90 minutes, qui peinerait à gérer cette durée inhabituelle : les moments importants (la résurrection, par exemple) manquent de punch, les quiproquos et l'évolution de la situation sont mollassons et prévisibles, les one-liners sont peu inspirés... bref, j'aurais aimé être convaincu par cette comédie de ce bon vieux Joe, mais en l'état, c'est assez moyen et ça manque d'énergie.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 61 - The Lazarus Effect (2015)

Publié le 17 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Lazarus Effect :

Frank (Mark Duplass), sa fiancée Zoe (Olivia Wilde) et leur équipe de chercheurs ont réussi l'impossible : ramener les animaux morts à la vie grâce à un sérum miracle. Mais lorsque le résultat de ces tests parvient aux oreilles de leurs supérieurs universitaires, le projet est subitement interrompu. Bien décidés à continuer en dépit de cette interdiction, l'équipe tente de reproduire ces réultats, mais est contrainte d'injecter le sérum à Zoe lorsque celle-ci trouve la mort dans un accident : Zoe revient à la vie, mais elle est désormais différente, et progressivement, quelque chose de maléfique fait surface en elle...

Un film d'horreur qui, sous le prétexte de l'hommage, repompe sans vergogne L'Expérience Interdite, en lui rajoutant une petite dose de Simetierre et de pouvoirs surnaturels à la Carrie (ou à la Lucy, pour tout le blabla sur les possibilités du cerveau et de son évolution), histoire de confirmer à quel point le script est dénué de la moindre originalité.

Et c'est d'autant plus frustrant d'avoir des noms comme Olivia Wilde, Sarah Bolger, Evan Peters, Ray Wise et Donald Glover à la distribution, tant le film n'a pas le moindre intérêt intrinsèque, et se contente d'enquiller les clichés éculés du genre, les jump scares bruyants, et les figures imposées vues et revues ailleurs.

Sans même parler des faux raccords réguliers dans le montage, et de la structure bancale et bordélique du film (la sous-intrigue de la firme maléfique qui disparaît aussi rapidement qu'elle est apparue), qui prend tellement son temps pour décoller qu'il se termine (en queue de poisson) alors même qu'il vient de s'énerver (à peine 75 minutes de film...)

1.75/6 (dont un point rien que pour le cast et son interprétation, ce qui donne techniquement un film à 0.75/6)

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 60 - Maggie (2015)

Publié le 16 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Thriller, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Maggie :

Dans un monde en proie à une épidémie zombiesque incurable, Maggie (Abigail Breslin), une jeune adolescente, est mordue par un infecté. Et alors qu'elle se transforme très lentement en l'un de ces cadavres ambulants, Maggie est confiée aux bons soins de ses parents (Arnold Schwarzenegger et Joely Richardson), qui doivent faire face à cette lente décomposition physique et mentale...

Un long-métrage fantastique à petit budget assez atypique pour Arnold, puisqu'il y tient ici un rôle tout en retenue et en émotion (relative), et doit composer un rôle de père démuni face à sa fille qui se transforme. Et je dois dire que l'interprétation du film est vraiment son point fort, puisque même Arnold se donne complètement à son personnage.

MAIS... car il y a toujours un "mais"... le métrage (et son récit potentiellement poignant) souffrent d'une forme naturaliste qui lorgne sur un pseudo Terrence Malick du pauvre, à base de symbolisme pataud (le renard), de caméra à l'épaule, de prise de son directe, et d'une photo désaturée et terne, qui donnent au film une ambiance pesante, mélancolique et dépressive.

En soi, pourquoi pas, mais en pratique, cela alourdit de manière considérable cette oeuvre, jusqu'à la léthargie, et cela dessert clairement les efforts de la distribution pour rendre cette grosse métaphore (remplacez la "zombitude" par n'importe qu'elle autre maladie terminale, et le film aurait pu être le même à quelques scènes près) touchante et captivante.

D'autant plus que le récit est construit de manière à souligner le choix inévitable que Arnold va devoir faire à mesure que la maladie de sa fille progresse... c'est un crescendo clair, qui mène à un climax que l'on attend... et qui ne vient pas, puisque le film préfère esquiver la conclusion naturelle de son récit, en optant pour une solution de facilité assez frustrante.

Un très petit 2.75/6 (pour le cast et le rôle inhabituel de Schwarzy)

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 59 - Asmodexia (2014)

Publié le 16 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Religion, Found Footage, Espagne

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Asmodexia :

Alors que le 21 décembre 2012 approche à grands pas, et que l'hiver s'annonce de plus en plus chaud, Eloy de Palma (Lluís Marco), un exorciste, arpente l'Espagne en compagnie de sa petite-fille Alba (Claudia Pons), à la recherche de possédés, dont le nombre croît de jour en jour tandis que leur possession se propage tel un virus. À leurs trousses, une enquêtrice aux intentions mystérieuses, dont la soeur est internée dans un asile, et un van noir étrange... car Alba cache un sombre secret relatif à son passé, et tous semblent vouloir mettre la main sur la jeune femme...

Un long-métrage d'exorcisme espagnol qui a le bon goût de ne pas faire de ses scènes d'exorcisme le centre de son film (bien au contraire), mais plutôt de développer toute une histoire et un background originaux... malheureusement, ce même background est tellement brouillon, et la narration du film inutilement fragmentée, que le film perd notablement en efficacité et force, pas aidé, il est vrai, par une mise en images assez pataude et limitée, notamment dans tout ce qui a trait à l'hôpital psychiatrique.

D'ailleurs, par moments, on a même un peu l'impression que le réalisateur avait des plans en tête, des images fortes, mais qu'il ne savait pas trop comment les relier ensemble, ce qui donne un métrage forcément bancal et décousu.

Dommage, parce que le retournement final (celui qui est sous-entendu pendant tout le film - ATTENTION SPOILERS : Eloy était le gourou d'une secte qui cachait ses racines et objectifs païens - la fin du monde et l'avènement de l'antéchrist - derrière des atours pseudos-chrétiens, il a couché avec sa fille pour donner naissance à Alba, et avec elle, ils libéraient des démons prisonniers dans des corps humains, tandis que l'internée tentait de les arrêter) est plutôt intéressant, et que le film se termine sur une note esthétiquement réussie.

3/6 pour les intentions.

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 58 - Puffball (2007)

Publié le 15 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Thriller, UK, Irlande

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Puffball - The Devil's Eyeball :

Liffey (Kelly Reilly), une jeune architecte ambitieuse, s'installe dans un vieux cottage irlandais pour le remettre à neuf. L'ancienne propriétaire de la maison, la vieille Molly (Rita Tushingham) habite désormais de l'autre côté de la forêt, non loin de sa fille Mabs (Miranda Richardson), de son mari Tucker (William Houston) et de leurs trois filles. Mais Mabs veut un nouvel enfant, un garçon, et pour ce faire, elle se tourne vers la magie noire, pour réactiver la fertilité du couple. Et quand Liffey tombe enceinte après une brève aventure avec Tucker, Mabs et Molly sont bien décidées à mettre un terme à cette grossesse, quitte à avoir, de nouveau, recours à des forces surnaturelles...

Un long-métrage principalement irlandais, adapté d'un roman par Nicolas Roag (Don't Look Now), et qui traite du problème de la maternité et de ses conséquences et ses enjeux, sur un mode semi-fantastique. Je dis "semi-fantastique" car franchement, à regarder la première heure de ce métrage au style très vieillot, on a plutôt l'impression que le sujet du film, c'est la vie sexuelle maladroite et embarrassante des paysans irlandais, telle que filmée dans les années 70.

Parce que bon, entre ses scènes de sexe à la fois tous publics, et volontairement tout sauf glamour ; ses effets visuels ridicules et datés (la surimposition d'un foetus sur un champignon, dès le premier quart d'heure, donne tout de suite le ton : ensuite, c'est pire) ; ses acteurs en roue libre (j'aime bien Kelly Reilly, habituellement, mais là tout le monde surjoue, avec une mise en scène et une interprétation globalement maniérées) ; son script volontairement abscons, et souffrant d'un symbolisme pataud ; et sa musique immonde (de par son hors-sujet), façon easy listening celtique totalement déplacé...

... on se retrouve devant un métrage imbitable et imbuvable, qui ne donne qu'une envie : qu'il se termine rapidement. Pas de bol, le film fait près de 2 heures.

1.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 57 - La Ferme de la Terreur (1981)

Publié le 15 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Thriller, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

La Ferme de la Terreur (Deadly Blessing) :

Après avoir renoncé à sa foi hittite (une forme plus radicale de la religion amish), Jim (Douglas Barr) a épousé Martha (Maren Jensen), une jeune femme citadine, et tous deux se sont installés dans une ferme voisine de la communauté hittite. Une nuit, cependant, Jim trouve la mort dans des circonstances mystérieuses : refusant de quitter le domicile conjugual, Martha reçoit alors la visite de deux de ses amies (Sharon Stone, Susan Buckner) venues la soutenir dans ces circonstances difficiles. Mais bien vite, le trio va devoir affronter la communauté locale menaçante, ainsi que des voisines étranges accusées d'être des "incubes"...

Un long-métrage signé Wes Craven et qui pour être très franc, m'a particulièrement fait bailler.

C'est longuet, mollasson, ça ressemble énormément à un téléfilm des années 80, et surtout, c'est particulièrement inégal dans son interprétation.

De quoi rebuter un peu, et ce dès l'ouverture, avec sa voix off inutile, ou encore avec sa musique qui singe sans vergogne les choeurs sataniques de La Malédiction (James Horner ne s'est pas gêné).

Bref, un film mi-slasher mi-surnaturel, parfois étrange et bizarre, mais néanmoins assez prévisible et jamais totalement convaincant (probablement parce que le script lui-même, confus et maladroit, semble ne pas toujours savoir où il veut aller), ce qui m'a donc totalement laissé de marbre.

Cela dit, je dois dire que tout le concept de l"incube", et les catfights à rallonge qui parsèment le dernier quart d'heure, étaient tellement improbables qu'ils ont redonné un peu d'intérêt au tout. Mais... trop tard.

1.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 56 - Necromentia (2009)

Publié le 14 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Necromentia :

À moitié fou, le nécrophile Hagen (Santiago Craig) tente désespérément de ramener le corps de sa bien-aimée, Elizabeth (Zelieann Rivera), à la vie. Travis (Chad Grimes), lui, est un bourreau sadique, passé maître dans l'art de la torture et de l'écorchage de masochistes consentants ; mais il cache un coeur meurtri par la disparition de son frère handicapé, et il est prêt à passer un pacte avec le démon pour le retrouver. Morbius (Layton Mathews), un barman trahi par sa compagne, accepte lui aussi de pactiser avec les forces du mal pour se venger de l'amant de celle-ci. Liés par le destin, par la souffrance, et par des entités maléfiques en pleine compétition pour leurs âmes, le chemin des trois hommes va se croiser en enfer, pour le meilleur et surtout pour le pire.

Un long-métrage indépendant au budget très limité, et qui lorgne très sérieusement sur l'univers de Clive Barker, avec du sang, de la torture, des chaînes, de la douleur, du plaisir et des démons difformes et scarifiés.

Avec sa structure fracturée, qui explique très progressivement les tenants et aboutissants des trois intrigues, il y a de quoi se perdre un peu, d'autant que la confusion règne parfois dans le script... mais finalement le tout est suffisamment limpide, bien qu'un peu fauché.

Reste que les créatures sont plutôt réussies, que l'ambiance est poisseuse et glauque à souhait, et que si c'est loin d'être parfait, ça a au moins le mérite d'essayer des choses relativement originales, qui n'auraient pas forcément déplu à Clive.

3.5/6

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