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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Halloween Oktorrorfest 2014 - 32 - Blood Night : The Legend of Mary Hatchet (2009), La Fosse du Diable (2009), Enfer Mécanique (1977) & The Resurrected (1991)

Publié le 28 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Action, Thriller, Lovecraft

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Blood Night - The Legend of Mary Hatchet :

Vingt ans après la mort de Mary Hatchet, une tueuse en série psychopathe, la nuit de son ultime massacre est devenu une nuit de fête et de chaos, durant laquelle les jeunes de la ville sèment le désordre et l'anarchie dans les rues... mais lorsqu'un petit groupe organise une séance de spiritisme sur la tombe de Mary, l'esprit de cette dernière revient se venger...

Un slasher ultra-basique et bavard, qui prend beaucoup trop son temps avant de s'énerver enfin et de virer à l'horreur (plus de 3/4 d'heure !), et qui racole gentiment dans l'intervalle, histoire de meubler. Avec Danielle Harris (décidément !) dans un rôle secondaire, dont l'importance réelle est assez téléphonée (d'ailleurs, c'est tout le métrage qui est ultra-prévisible).

0.75/6 (parce que l'intention de faire un slasher à l'ancienne, avec légende urbaine, boobs et gore, n'était pas mauvaise dans l'absolu)

The Devil's Tomb :

Sous la direction du vétéran Mack (Cuba Gooding Jr), un commando d'élite accompagne une spécialiste de la CIA (Valerie Cruz) jusqu'à un chantier de fouilles archéologiques, pour en évacuer le père de cette dernière (Ron Perlman). Mais sur place, ils découvrent que les archéologues ont déterré une forme de vie étrange et très ancienne, aux desseins maléfiques...

Un film d'horreur signé Jason Connery, et qui bénéficie d'un casting assez sympathique de seconds couteaux venus joyeusement cachetonner.

Quel dommage alors que le métrage ne soit qu'une pauvre resucée de La Chose/Prince des Ténèbres/Doom et compagnie, le budget en moins, et le non-jeu de Gooding en plus.

Bref, ça se regarde très vaguement, d'un oeil peu attentif tant tout est balisé, en attendant que, dans le dernier quart du film, ça s'énerve un peu.

Ce n'est même pas particulièrement mauvais, en fait, mais simplement très oubliable.

1.75/6

The Car :

Dans une petite ville perdue dans le désert californien, des accidents suspects mettent la puce à l'oreille des autorités : une voiture noire, bruyante et sans conducteur apparent, semble avoir décidé de semer la mort et le chaos dans les environs, sans que rien ne semble pouvoir l'arrêter...

Un petit film d'horreur qui lorgne très clairement sur Duel et Les Dents de la Mer, mais dans un environnement terrestre poussiéreux et hostile, aux paysages frappants.

Et étrangement, ça fonctionne plutôt bien (quelques moments en accéléré exceptés) : la voiture diabolique est réellement impressionnante, visuellement parlant ; son klaxon de 38 tonnes lui donne une "voix" mémorable ; et avec cette musique qui, comme dans The Shining, reprend Berlioz, le tout parvient à imposer une atmosphère pesante et inquiétante, tout en se permettant de brosser le portrait de cette communauté, et des problèmes de chacun, de manière plus légère et sympathique.

J'ai bien conscience que les histoires de James Brolin, de ses filles et de sa maîtresse n'intéresseront pas forcément tous les spectateurs venus voir une voiture possédée faire un massacre, mais moi, j'ai trouvé ça rafraîchissant, puisque ça donne de l'épaisseur au protagoniste principal, et ça rend son parcours (et les pertes qui le touchent) plus efficaces.

(par ailleurs, j'ai apprécié de voir une présence prononcée de natifs-américains dans la population locale, et dans des rôles plus importants, c'est suffisamment rare pour être souligné.)

4/6

The Resurrected (aka Shatterbrain) :

Lorsque le chimiste Charles Dexter Ward (Chris Sarandon) passe de plus en plus de temps enfermé dans un chalet reculé appartenant à sa famille pour y conduire des expériences étranges, son épouse Claire (Jane Sibbett) engage un détective privé pour mener l'enquête, et en savoir plus...

Une adaptation moderne de "L'Affaire Charles Dexter Ward" de Lovecraft par Dan O'Bannon, adaptation qui souffre de quelques problèmes évidents : interprétation et post-synchro pas toujours très justes, budget clairement limité avec des décors et un éclairage parfois fauchés, et un rythme trop inégal pour vraiment convaincre.

Cela dit, si le tout manque un peu de punch, reste que le récit s'avère assez fidèle à l'atmosphère et au déroulement de la nouvelle originale, ce qui en fait une adaptation assez réussie, au dénouement final plutôt prenant, grâce à ses créatures et autres effets spéciaux.

4.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 12 - Scare Package II : Rad Chad's Revenge (2022)

Publié le 2 Octobre 2023 par Lurdo dans Anthologie, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Shudder, USA, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Scare Package II - Rad Chad's Revenge (2022) :

Suite de l'anthologie Shudder chapeautée par Aaron B. Koontz, réalisateur de The Pale Door, après un premier volet agréable, bien qu'usant et abusant du fanservice cinéphile et du sarcasme/de l'ironie complice pour s'assurer la sympathie du spectateur amateur de genre.

Ici, on prend les mêmes (ou presque - Koontz revient et reprend ses personnages) et on recommence, avec un format similaire, assez classique pour une anthologie, mais plus chargé en fil conducteur, et nettement moins en courts-métrages d'origines diverses, comme si Koontz avait voulu se garder une place plus importante, ou comme s'il était tombé en panne de courts à intégrer dans son anthologie.

- Rad Chad’s Revenge : les invités présents aux funérailles de Chad se retrouvent pris au piège de ce dernier qui, par l'intermédiaire de vidéos, les soumet à des jeux cruels à l'issue potentiellement fatale...

Le fil conducteur de ce second volet, à nouveau réalisé par Koontz, et qui donne lieu à une sorte de parodie de Saw en mode goguenard et référentiel, où les défis sont stupides (beer pong, avec montage musical 80s ; une parodie de Wicker Man ; le cinnamon challenge ; une parodie de found footage avec écorchage façon Hellraiser), les révélations capilotractées (c'est bien une parodie de Saw), et où tout est bien trop long pour son propre bien. Décevant, d'autant que ça frôle parfois les Scary Movie des Wayans niveau inspiration.

- Welcome to the 90s : alors que deux sororités sont installées côte à côte, celle des Final Girls et celle des Sure To Die, un tueur décide, contre toute attente, de s'en prendre au premier groupe lors de la nuit du nouvel an...

Un court amusant qui se moque gentiment des clichés des final girls des années 80, remplacées ici par la final girl des années 90 (Buffy), pour une leçon de féminisme whédonien un peu facile (et surtout qui laisse un goût amer maintenant que l'on sait ce que l'on sait sur Whedon). Sympatoche, mais pas aussi drôle et malin que le métrage ne pense l'être.

- The Night He Came Back Again! Part VI: The Night She Came Back : hantée par le souvenir du massacre perpétré par son frère indestructible sur ses amis, vingt ans plus tôt, Daisy revient sur les lieux de la tragédie pour tenter d'exorciser ses démons...

Une suite directe au segment The Night He Came Back Again ! Part IV - The Final Kill du précédent Scare Package, ce court se moque allègrement des franchises interminables aux suites répétitives, à la continuité hasardeuse, et aux idées bancales. Plutôt amusant, dans l'ensemble.

- Special Edition : un groupe d'amies passe la nuit dans un vieux phare, mais leur visionnage d'une vieille vidéo libère une entité maléfique et sanguinaire...

Énorme bof que ce segment façon The Ring x Slenderman, mais avec le "fantôme" de Trois hommes et un bébé comme pseudo-Sadako. C'est approximatif, l'écriture ne développe rien de probant, et l'entité est assez moche et fauchée.

- We're so Dead : dans les années 90, un groupe d'enfants découvre un cadavre, et décide de tenter de le réanimer...

Un gros segment ultra-référentiel, parodie de Simetierre, Stand by me, Reanimator, La Mouche en mode pré-ado, presque trop dérivatif pour son propre bien (surtout quand ensuite, le fil conducteur finit cette anthologie par un défi demandant de nommer toutes les références de ce court), mais qui sauve sa mise avec une fin absurde. 

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Dans l'ensemble, un second volet un bon cran en dessous du Scare Package original, assez déséquilibré, et toujours avec ce côté référentiel (et révérentieux) de cinéphiles incapables de se détacher de leurs influences, ou de les transcender, autrement qu'au travers d'un fanservice évident et un peu creux. Ajoutez à cela un côté un peu nombriliste qui toutélie trop le tout au premier volet et aux éléments pas forcément les plus probants de celui-ci, et voilà, une suite précipitée et inaboutie. Cela dit, les effets visuels (pratiques) sont toujours très réussis.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Critiques éclair - Star Wars : The Mandalorian - 2x04-05 : Chapitres 12 & 13 (2020)

Publié le 9 Janvier 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Comédie, Disney, Drame, Science-Fiction, Star Wars, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision

Le troisième épisode de cette seconde saison du Mandalorien mettait enfin le pied à l'étrier, et promettait des avancées mythologiques et narratives importantes. Après un petit mois de pause pour cause de Christmas Yulefest 2020, reprenons donc le visionnage de la série Disney +...

Star Wars : The Mandalorian - 2x04 - Chapitre 12 (2020) - The Siege : En échange de réparations, le Mandalorien aide Greef Karga et Cara Dune à reprendre une base impériale cachée sur Nevarro - mais sur place, ils découvrent un sombre secret lié au Moff Gideon...

Un épisode en demi-teinte, pour moi, avec l'impression d'un retour en arrière, un retour sur Nevarro, qui laisse la vedette à Gina Carano (qui a l'air d'avoir encore pris de la masse, pour être poli) et à Carl Weathers (qui réalise par ailleurs l'épisode).

Ce n'est pas pour autant qu'il y a moins de Bébé Yoda, au contraire, et ses moments de présence à l'écran sont d'ailleurs assez mignons, mais bon : en tant que spectateur, je n'ai pas assez d'attachement envers Karga et Dune (et ce sans même prendre en compte les nombreuses dérives MAGA/alt-right/QAnon complotistes de Carano IRL) pour vraiment m'intéresser à leur sort quand le script et la réalisation les séparent de Mando pendant 10 bonnes minutes.

Après, si je n'étais pas forcément ultra passionné par le tout, ce n'est pas pour autant que j'ai détesté, et j'attends de voir où le reste de la saison nous emmène avec ce Gideon qui semble injecter du sang de personnes sensibles à la Force (et donc des midichloriens ?) à ses super-soldats... pour les booster ?

2x05 - Chapitre 13 - The Jedi : Le Mandalorien arrive sur la planète Corvus, polluée et ravagée, à la recherche d'Ahsoka Tano (Rosario Dawson), lorsqu'il est engagé par la Magistrate Elsbeth, qui règne sur le secteur d'une main de maître. Celle-ci lui confie alors pour mission de tuer Tano...

Un épisode écrit et réalisé par Dave Filoni, et ça se sent tout de suite, tant ces 45 minutes sont chargées en mythologie, en fanservice et en références au canon de Star Wars (ainsi qu'à des œuvres et jeux vidéo non-canons), en plus d'ajouter une atmosphère très pesante et très "film de samouraï" au tout.

À commencer, bien entendu, par Ahsoka Tano, l'ex-apprentie d'Anakin, ici très bien incarnée par Rosario Dawson.

Et avec la présence d'Ahsoka, la série s'ouvre aux Jedis : double sabre laser, utilisation de la Force, révélation du nom de Bébé Yoda (Gorgu) qui réagit de manière adorable à chaque fois qu'on l'appelle par celui-ci, et surtout, last but not least, un duel à l'épée, et le name-dropping d'un personnage capital de l'univers Star Wars : le Grand Amiral Thrawn.

De quoi ouvrir bien des pistes potentielles pour la suite de la série, et laisser espérer une apparition de Thrawn en personne, à un moment ou un autre - et puis il reste toujours la question de l'éventuel Jedi qui pourrait venir à la rencontre de Mando et Grogu, si tant est qu'ils ne soient pas capturés avant : va-t-on revoir un visage familier ? Un nouveau personnage ? Mystère...

Quoiqu'il en soit, un épisode très sympathique, à nouveau, même si, comme parfois avec Filoni, les rouages du récit grincent de manière un peu flagrante, et que le Mando est redirigé, à nouveau, dans une side-quest supplémentaire.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1183 : The Show Must Go On - The Queen + Adam Lambert Story (2019)

Publié le 13 Avril 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Musique, Review, Télévision, UK, USA, ABC

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Show Must Go On - The Queen + Adam Lambert Story (2019) :

Documentaire co-produit pour la télévision anglaise et américaine (à l'image du groupe Queen, désormais composé de ses musiciens anglais, et de son chanteur américain) consacré à la renaissance du groupe, et à ses années creuses après la mort de Freddie Mercury.

Un documentaire qui a la bonne idée de mettre en parallèle, à base de montage alterné, le parcours de Queen sans Freddie, et celui d'Adam Lambert, le tout illustré de nombreux extraits des concerts de Queen + AL, et d'intervention de musiciens et de célébrités (Foo Fighters, Def Leppard, Rami Malek, Simon Cowell...).

On y redécouvre rapidement la carrière de Queen, le concert-hommage de Wembley en 1992, puis la séparation du groupe, leurs embryons de carrières solo, la comédie musicale We Will Rock You (que Roger Taylor déteste cordialement), le concert de Capetown, en 2003, pour Nelson Mandela (qui leur a redonné le goût de tourner), le projet Queen + Paul Rodgers (pas forcément fructueux, de l'avis de tout le monde), etc, tout ça jusqu'à la découverte, lors d'un épisode d'American Idol, d'Adam Lambert, un musical theater kid ouvertement gay, à la voix tonitruante.

Un Adam Lambert qui, mal conseillé à la sortie d'American Idol (qu'il n'a pas gagné, car entouré d'un pseudo-scandale sur sa sexualité, qu'il aurait supposément caché aux médias), connaît une période de doute après avoir ultra-sexualisé son image... jusqu'à ce qu'une remise en question l'amène à accepter l'offre de Queen, avec le résultat que l'on connaît : une seconde jeunesse pour le groupe, qui visite désormais des pays autrefois inconnus à la formation, pour la plus grande joie de ses membres.

D'ailleurs, il est assez amusant d'entendre les explications de Roger Taylor au sujet du recrutement de Lambert : comment lui et May ne voulaient absolument pas d'un clone de Freddie, d'un imitateur se teignant les cheveux ou se plaquant une fausse moustache, ni d'un clone vocal parfait sans la moindre personnalité - le message est clair, et arrive en réponse aux complaintes sempiternelles des fans, qui critiquent toujours le groupe pour ne pas avoir sélectionné un ou deux chanteurs bien particuliers pour remplacer Mercury "parce qu'ils ressemblent à/chantent exactement comme Freddie et ils méritent donc plus sa place".

Mais May et Taylor sont clairs : ils ne veulent pas de quelqu'un qui transforme le groupe en tribute band cherchant à singer au plus proche le Queen de la grande époque; ils veulent s'amuser, et Lambert, aussi flamboyant que Freddie, mais doté d'une personnalité résolument moderne et dynamique, est parfait, à leurs yeux, pour emmener Queen + AL dans le 21è siècle.

Un documentaire intéressant, parfois touchant (le Who Wants to Live Forever de cette version de Queen+ me met toujours la larme à l’œil), et voir les répétitions et les harmonies vocales du groupe en coulisses, avant un morceau, est un joli moment pour le fan que je suis.

4.5 - 0.25 pour les coupures pub = 4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1142 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The Unicorn (2019) & The Giant Mechanical Man (2012)

Publié le 16 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

The Unicorn (2019) :

Après avoir découvert que ses parents (Beverly D'Angelo et John Kapelos) ont l'habitude de faire des plans à trois avec des ami(e)s, Malory (Lauren Lapkus) commence à remettre en question la monotonie de son propre couple. Et quand, avec son compagnon Caleb (Nick Rutherford), ils rencontrent au détour d'une soirée la mystique et excentrique Jesse (Lucy Hale), ils envisagent de se laisser eux aussi tenter... sauf que tout ne se déroule pas comme prévu. Bien décidés cependant à trouver la perle rare, la "licorne" prête à partager leur lit, ils passent alors de rencontre en rencontre, chaque échec compliquant un peu plus leur propre relation.

Une comédie indépendante un peu frustrante et inaboutie, signée du frère de Jason Schwartzman, et qui peine, dans l'ensemble, à se montrer surprenante ou très originale.

Le cheminement du couple principal est ainsi cousu de fil blanc : on devine rapidement que ce couple va faire des expériences toujours plus catastrophiques (en réalité, elles se limitent à trois tentatives avortées), que cela va créer des tensions, qu'ils vont se disputer, avant de réaliser qu'ils s'aiment et qu'ils n'ont pas besoin de ça pour être heureux, blablabla, marions-nous.

Et donc ce métrage se déroule sans surprise, avec quelques moments amusants, mais dans l'ensemble de manière un peu routinière et plate. Ce qui n'aide pas, c'est le surjeu des deux membres du SNL, Beck Bennett (en bisexuel responsable de club de strip-tease) et Kyle Mooney (en garde à l'entrée d'une maison de retraite), et le convenu du traitement, qui aurait mérité un peu plus de punch ou de fantaisie pour maintenir l'intérêt sur la durée.

2 + 0.5 pour le capital sympathie de Lauren Lapkus = 2.5/6

The Giant Mechanical Man (2012) :

Trentenaire paumée et intérimaire, Janice (Jenna Fischer) vit temporairement chez sa sœur (Malin Akerman), qui semble bien décidée à mettre Janice en couple avec Doug (Topher Grace), un auteur à succès prétentieux et superficiel. Mais lorsqu'elle rencontre Tim (Chris Messina) dans le zoo de Detroit où ils travaillent tous les deux, une amitié se noue... sans savoir que Tim est aussi l'artiste qui incarne une statue muette dans les rues de la ville, et à laquelle Janice a pris l'habitude de se confier.

Une jolie comédie sentimentale indépendante écrite et réalisée par Lee Kirk, le mari de Jenna Fischer, et dans laquelle on retrouve plusieurs visages familiers, outre ceux déjà mentionné plus haut : Lucy Punch, Bob Odenkirk, Sean Gunn (ex-beau-frère de Fischer), Rich Sommer, etc, dans de multiples petits rôles à la caractérisation pas toujours très subtils, mais efficaces.

D'ailleurs, c'est ce que l'on peut retirer de ce métrage : ce n'est pas forcément exceptionnel, mais c'est efficace. Jenna Fischer est forcément attachante, Messina tient bien son rôle, et leur relation en filigrane, toute en retenue, fait que l'on accroche vraiment à ces deux êtres solitaires un peu perdus qui se trouvent et se complètent.

Ajoutez à cela un Détroit enneigé, des animaux au zoo, et une résolution classique mais qui fonctionne grâce aux acteurs, et voilà, un film sans ambitions démesurées, mais qui s'avère très sympathique.

4.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Novembre 2019

Publié le 30 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update

Un mois de novembre "entre deux", toujours un peu bancal, pris entre le marathon intensif de l'Halloween Oktorrorfest, et la Christmas Yulefest de décembre, alors même qu'en France comme à l'étranger, la télévision s'est déjà mise à l'heure de Noël...

#1073 : Endiablé (2000) - 3.5/6

#1074 : Stuber (2019) - 2.25/6

#1075 : Teen Titans Go ! vs. Teen Titans (2019) - 4.5/6

#1076 : Tron (1982) - 4.25/6

#1077 : Tron - L'héritage (2010) - 3.75/6

#1078 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Deathstalker (1983) - 1.5/6

#1079 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Kaine le Mercenaire (1984) - 2.5/6

#1080 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Barbarian Queen (1985) - 1.5/6

#1081 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Les Magiciens du Royaume Perdu (1985) - 2.5/6

#1082 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Amazons (1986) - 2/6

#1083 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Deathstalker 2 (1987) - 3.5/6

#1084 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Stormquest : Kimbia, la Cité des Femmes (1987) - 1/6

#1085 : Bigger, Stronger, Faster* (2008) - 3.5/6

#1086 : Prescription Thugs (2015) - 2.5/6

#1087 : Dora et la Cité Perdue (2019) - 4/6

#1088 : Wonder Woman - Bloodlines (2019) - 3/6

#1089 : La Petite Sirène (2018) - 2/6

#1090 : Angry Birds 2 - Copains comme Cochons (2019) - 2.5/6

#1091 : Terminator - Dark Fate (2019) - 1.75/6

#1092 : Icarus (2017) - 4.5/6

#1093 : The Oath (2018) - 3/6

#1094 : The Turkey Bowl (2019) - 2.75/6

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# Bilan :

Comme prévu, un petit mois pour les Téléphages Anonymes, un mois de récupération, qui nous a permis de partir en Argentine pour toute une collection de films particulièrement bancals, mais assez amusants néanmoins.

À part cette semaine Corman, et quelques documentaires plus ou moins réussis, on pourra noter des films d'animation assez quelconques (Wonder Woman, Angry Birds 2) et deux films de Thanksgiving qui ne pourraient pas plus être aux antipodes l'un de l'autre (l'un étant une comédie bas de plafond, l'autre une satire politique anti-Trump).

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# Film du mois :

Et ce mois-ci, ce sont une nouvelle fois les Teen Titans Go ! qui s'imposent avec un nouveau long-métrage toujours amusant, et bien plus malin que l'on ne veut bien souvent le croire. Sans oublier une mention spéciale pour l'adaptation en prises de vue réelles de Dora l'exploratrice, surprenante et inattendue...

# Flop du mois :

Mettons de côté la semaine Corman en Argentine, une semaine délibérément consacrée à des nanars éprouvés, et qui seraient trop facile à pointer du doigt dans la catégorie flop. Non, le véritable flop de ce mois de novembre, c'est Terminator Dark Fate, un blockbuster anémique et inintéressant, qui n'a bénéficié de l'indulgence des critiques que parce que le nom de James Cameron était vaguement rattaché au script. C'est insipide, le Terminator est transparent, les doublures numériques sont caoutchouteuses, bref, rien à sauver...

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# Petit écran :

Un petit mois, niveau séries, avec les premiers épisodes des Short Treks de Star Trek Discovery (des vignettes sympathiques, mais qui ne donnent paradoxalement pas envie de voir la suite de Discovery), ceux de Star Wars : The Mandalorian (un début de saison là aussi sympathique, malgré des défauts évidents), la première saison de NOS4A2 (bon gros bof), celle de Carnival Row (bon gros bof, bis), et l'ultime saison de The Detour (bon gros bof, ter).

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# À venir :

Dès cet après-midi, et jusqu'à début janvier, place à la Christmas Yulefest 2019, ce festival de films de Noël débordant de bons sentiments et de films douillets... des films dont vous pouvez toujours retrouver la liste alphabétique en cliquant ici ou en passant par l'Index de haut de page...

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 36 - Action ou Vérité (Truth or Dare - 2012), Devil's Mile (2014), The Battery (2012) & At The Devil's Door (2014)

Publié le 3 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, UK

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Action ou Vérité/Truth or Dare/Truth or Die :

Invité chez l'une de leurs connaissances fortunées pour un anniversaire, un groupe de jeunes britanniques désinvoltes visite une cabine isolée, où ils sont bientôt soumis à un jeu d'Action ou Vérité des plus sanglants par le frère de leur hôte, désireux de venger le suicide de celui-ci...

Un thriller psychologique anglais pas désagréable du tout, principalement grâce à une interprétation convaincante de tout ce petit monde, dans des rôles pourtant peu sympathiques : en effet, tous les personnages, friqués et arrogants, sont antipathiques au possible (Jennie Jacques a bien des.... atouts charmants, et ce rôle déjanté la change radicalement de WPC56, mais... son personnage est - volontairement - à baffer.) et paradoxalement, on se surprend par moments à se ranger du côté du bad guy (très bien interprété par David Oakes).

Une approche intéressante, donc, qui fait de tout le cast des têtes-à-claques en puissance, et parvient néanmoins à conserver l'intérêt du spectateur pour ces personnages et leur survie.

Petit bémol, le twist final, assez pataud, aurait pu être nettement mieux amené par le scénario, car en l'état, il tire un peu le film vers le bas.

3.5/6

Devil's Mile :

Après avoir kidnappé deux adolescentes asiatiques, désormais enfermées dans le coffre d'une voiture, trois criminels amènent leurs prisonnières jusqu'à leur employeur, mais se retrouvent bien vite pris au piège sur une route perdue, qui ne semble avoir ni début, ni fin, et sur laquelle les cauchemars prennent vie...

Mouais. C'est vendu un peu partout comme un thriller lovecraftien, ou que sais-je encore, mais en réalité, c'est plutôt un film d'horreur fauché, pas très bien réalisé (énormément d'effets visuels pratiques - flous, zooms, décadrages, etc - pour cacher la misère) et fréquemment surjoué, qui se traîne mollement jusqu'à son dénouement.

Alors certes, le métrage a un concept assez ambitieux en théorie, mais en pratique, c'est tout simplement trop médiocre pour intéresser plus d'une demi-heure.

1.5/6

The Battery :

Radicalement différents l'un de l'autre, Ben (Jeremy Gardner) et Mickey (Adam Cronheim), deux anciens joueurs de baseball, errent dans une Nouvelle Angleterre tombée aux mains des zombies. Lorsqu'ils interceptent une transmission radio faisant état d'une communauté humaine protégée des zombies, les deux hommes s'opposent alors quant à la suite des évènements...

Un zombie movie au budget ultra-limité (6000$) ce qui implique, bien évidemment, de nombreuses astuces pour faire illusion : deux acteurs principaux (dont le réalisateur & scénariste), quelques figurants zombies, une vieille voiture, et beaucoup de plans contemplatifs sur la nature, la campagne, le soleil, les éléments, etc.

Comme en prime la bande-originale est très axée indie/hipster, on se retrouve donc avec un film à la limite du mumblecore/mumblegore, souffrant de tares inhérentes tant à ce style qu'à son budget, avec des clichés et un rythme trop inégal pour son propre bien... mais qui parvient néanmoins à rendre ses personnages intéressants et en partie attachants.

On ne s'ennuie donc pas trop, et en regard du budget, on peut dire que c'est un essai globalement transformé.

3.5/6 

At The Devil's Door :

Satan veut s'incarner dans un enfant innocent, et recherche une mère porteuse pour sa progéniture : trois femmes que (presque) tout sépare vont ainsi se trouver prises dans la toile du démon, pour un jeu à l'issue funeste...

Un film d'horreur à l'ambiance pesante et étouffante, aux effets et à la mise en place efficaces, mais dont la structure décousue et brouillonne handicape un peu l'efficacité. En fait, on a souvent l'impression de trois films en un, avec changements d'héroïne en cours de route... ce qui pourrait être une idée intéressante, si elle était plus développée, et moins parasitée par des flashbacks pas forcément indispensables. Dommage.

3/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 16 - The Devil's Hand (Where The Devil Hides - 2014)

Publié le 23 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Jeunesse, Thriller

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Devil's Hand (Where The Devil Hides) :

Dans le petit village pseudo-amish de New Bethlehem, une étrange prophétie règne : six jeunes filles nées le sixième jour du sixième mois amèneront l'avènement de Satan le jour de leur 18ème anniversaire, lorsqu'une seule d'entre elles restera en vie, et deviendra le réceptacle du Malin. Vivant dans la terreur, la communauté tente ainsi d'empêcher cette catastrophe de se produire, sous les ordres du sinistre et pervers Elder Beacon (Colm Meaney). Mais la date funeste approche, et pour la jeune Mary (Alycia Debnam-Carey), victime de crises d'épilepsie et de visions, la protection de son père (Rufus Sewell) ne suffit plus à la protéger du courroux de ses semblables...

Un film peu inspiré et bourré de problèmes, à tous les niveaux.

Autant commencer par les bons points : la distribution est globalement bonne, même si Jennifer Carpenter est cruellement sous-exploitée, et que Colm Meaney a une trop bonne trogne pour être crédible en Elder pervers et fanatique ; le film est assez court (1h25) ; et c'est à peu près tout.

Parce qu'en fait, ce métrage à la genèse compliquée n'a de film d'horreur que son nom, et ses cinq dernières minutes. Le reste du temps, il oscille entre teen movie chez les amishs (avec ses adolescentes qui découvrent l'amour et la tentation), thriller psychologique sur le fanatisme religieux et les dérives sectaires, slasher basique et grotesque (la scène du puits est un grand moment de comédie involontaire), et drame mollasson... ce qui, il faut bien le dire, donne un tout assez décousu.

D'autant que le film rappelle d'autres oeuvres du même genre : La Ferme de la Terreur, forcément, La Malédiction, bien sûr, mais aussi et surtout Emprise, de Bill Paxton. Et là, en disant cela, je spoile probablement beaucoup trop.

Autant continuer, alors : en effet, comme dans Emprise, le spectateur est, pendant tout le film, placé dans la position de victime ; c'est à Mary que l'on s'identifie, c'est par ces yeux que l'on découvre la folie religieuse qui l'entoure, la prophétie, tout ça. Et comme dans Emprise, il s'avère qu'à la toute fin, les croyants avaient raison. Sauf qu'ici, ce n'est pas un Dieu vengeur et impitoyable qui guide la main du tueur, mais bien Satan, qui n'attendait apparemment qu'une chose : que la mère de Mary tue toutes les autres filles de la prophétie, pour pouvoir transmettre ses pouvoirs à la dernière survivante.

On finit donc avec une Mary aux superpouvoirs démoniaques qui (dans une séquence bien risible, car montée en jump-cuts ultra-obscurs et illisibles sur du rock qui fait tache) va se venger de la communauté, et du maychant Beacon.

Quelques minutes à peine de surnaturel après 80 minutes de ronronnement, c'est peu, d'autant plus que ces deux retournements successifs (l'identité du tueur, et la réalité de la prophétie) sont assez prévisibles, surtout si l'on a une certaine habitude du genre.

M'enfin ça aurait pu être pire, et ça a l'avantage de se dérouler dans un environnement assez sous-exploité au cinéma. C'est toujours ça de pris.

2.25/6 

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Blog Update ! - Août 2017

Publié le 1 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Update

On attaque le mois de septembre, donc, place au bilan mensuel des films et séries visionnés ce mois-ci par les Téléphages Anonymes...

#570 : Men In Suits 4.5/6

#571 : Sex and Death 101 2/6

#572 : Cars 3/6

#573 : Sleight 2.5/6

#574 : The Perfect Catch 2.75/6

#575 : That Guy Dick Miller 4.5/6

#576 : Cars 2 3.75/6

#577 : All Nighter 2/6

#578 : Austin Found 2/6

#579 : Marchands de Doute 3.5/6

#580 : Kung Fu Yoga 2.5/6

#581 : Captive 1.75/6

#582 : The Outcasts 3.5/6

#583 : Le Roi Arthur - La Légende d'Excalibur 1.5/6

#584 : Maman par Intérim 3/6

#585 : Plastic Galaxy - The Story of Star Wars Toys 3.5/6

#586 : Larguées 2/6

#587 : Red Knot ?/6

#588 : Boyka - Un Seul deviendra Invincible 4 3.5/6

#589 : Being Canadian 2/6

#590 : Naked 1.5/6

#591 : La Guerre des Cookies 3/6

#592 : 2:22 2.5/6

#593 : White Rabbit 3/6

L'été 2017 continue... et le bilan global reste très très moyen.

Au niveau des sorties récentes, c'est le néant total, dont seuls se tirent (vaguement) le dernier Boyka et The Outcasts, une teen comedy inoffensive, à la distribution sympathique. Tout le reste ? Un flop, notamment le Roi Arthur de Guy Ritchie.

Comme toujours, les documentaires s'avèrent une valeur plus ou moins sûre, dans le domaine du cinéma : Men in Suits et That Guy Dick Miller reviennent de manière intéressante sur des pans peu connus du cinéma de genre, et s'avèrent passionnants. Dans les autres domaines, il en va un peu autrement : si Marchands de Doute et Plastic Galaxy restent intéressants malgré leur forme inégale, Being Canadian est insipide et sans intérêt.

Ne reste alors que des téléfilms peu probants, et deux métrages Pixar : Cars et Cars 2, soit la franchise la moins intéressante de tout le catalogue Disney/Pixar. Et pourtant, Cars 2, malgré sa réputation de suite bâclée, m'a nettement plus intéressé que le premier opus, porteur d'une nostalgie ne me parlant pas du tout. Comme quoi...

Film du mois : Pas vraiment de film du mois, étrangement... à la limite, deux bons documentaires : Men in Suits & That Guy Dick Miller, qui parleront aux amateurs de cinéma.

Flop du mois : Le Roi Arthur de Guy Ritchie, ou quand Ritchie décide de cacher l'immense vide d'un scénario inexistant et d'une relecture inutile derrière d'innombrables effets de manche, de structure et de réalisation.

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Mini-bilan TV : Ce mois-ci, Sygbab a terminé Farscape, et a entamé Zorro - un grand écart télévisuel qui permet de couvrir des genres différents, et d'éviter l'overdose de science-fiction. D'autant que, de mon côté, j'ai continué l'intégrale de la dernière saison de Star Trek Voyager, et, histoire de changer un peu, j'ai passé la première saison du Dirk Gently de Max Landis en review : un programme qui ne m'a pas totalement convaincu, notamment au niveau du ton, mais qui pourra plaire à certains.

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Jusqu'au 17 Septembre, les Téléphages Anonymes vont continuer sur leur lancée habituelle, mais dès le 18, changement de formule, avec le début de notre Halloween Oktorrorfest annuelle, de mi-septembre à début novembre.

Cette année, au programme, une Halloween Oktorrorfest un peu différente et plus variée, mais nous y reviendrons lors du mini-bilan de mi-septembre...

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Les bilans de Lurdo : The Afterparty, saison 1 (2022)

Publié le 10 Juillet 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Review, Télévision, Romance, USA, Thriller, Les bilans de Lurdo, Animation, Anthologie, Policier, AppleTV

Initialement conçue comme un long-métrage par Christopher Miller (du duo Lord et Miller - les 21 Jump Street, le film Lego, Spider-man : New Generation), The Afterparty est une série comico-policière en 8 épisodes d'une trentaine de minutes (diffusés sur Apple TV), qui surfe sur la vague des murder-mysteries, pour en proposer une version rigolarde très inspirée du format de Rashomon, et à deux doigts de l'anthologie...

The Afterparty, saison 1 (2022) :

Lors de l'after d'une réunion des 15 ans d'une classe de San Francisco, Xavier (Dave Franco), superstar de la musique, est retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses. L'inspecteur Danner (Tiffany Haddish) mène l'enquête, et interroge ainsi toutes les personnes présentes à la fête...

Au programme, donc, 8 épisodes pour de nombreux témoins, l'inspectrice et la victime, avec pour postulat des épisodes narrés du point de vue de chacune des personnes présentes, et faisant référence à un genre cinématographique ou télévisuel différent.

On a ainsi un épisode d'introduction qui présente le concept de deux façons différentes, d'abord au travers du personnage Indigo (Genevieve Angelson), hipster racontant la soirée façon film d'auteur en noir et blanc, puis d'Aniq (Sam Richardson), concepteur d'escape room et suspect principal, à l'approche comédie romantique de sa vie et de ses rapports avec Zoë (Zoë Chao).

Une mise en place assez chargée en références méta pas forcément indispensables (un peu comme si le spectateur était trop bête pour comprendre qu'on parodiait une rom-com, et qu'il fallait lui souligner tout en détail), mais qui se regarde tranquillement.

S'ensuivent un épisode façon film d'action, où Brett (Ike Barinholtz), l'ex de Zoë, à mi chemin entre un Mark Whalberg du pauvre et un Vin Diesel obsédé par "la famille", propose un récit plus graveleux et égocentrique (la poursuite en voiture finale, avec la fillette, était amusante) ; une comédie musicale centrée sur Yasper (Ben Schwartz), dans un épisode surprenant car très réussi ; un thriller psychologique à deux doigts du slasher, consacré à Chelsea (Ilana Glazer), ex-maîtresse de Brett et désireuse de se venger de Xavier pour une humiliation passée ; un teen movie narré en flashback par Walt (Jamie Demetriou), le lycéen transparent et invisible dont personne ne se souvient jamais, mais qui explique tous les tenants et aboutissants des relations des autres suspects.

Puis un épisode entièrement animé par lequel Zoë explique les différentes facettes de sa personnalité, et comment elle tente constamment de les équilibrer ; une série policière, lorsque Danner explique comment elle est devenue inspectrice de police ; et enfin une émission pour enfants (avec marionnettes, bruitages et cabotinage outrancier) lorsque Danner interroge la fille de Brett et de Zoe, avant de parvenir à sa conclusion...

Tout un éventail de genres et d'approches, donc, plus ou moins réussis et intéressants (la série policière m'a laissé de marbre - déjà que le numéro habituel de Tiffany Haddish a tendance à me lasser, mais là, en prime, en mode The Rookie très premier degré et sérieux, mwébof ; l'épisode film d'action ne m'a pas particulièrement séduit ; la comédie musicale, par contre, m'a très agréablement surpris), pour un programme qui n'aurait jamais pu passer tel quel sur une chaîne normale, et est donc idéal pour les plateformes de VOD.

Amusant et bien conçu, ça mérite le coup d'œil si l'on aime les whodunnit ou la distribution, mais ça ne restera pas forcément dans les annales pour autant, car le tout est probablement un peu trop inégal au niveau structure et intérêt de tous les épisodes pour vraiment transformer l'essai.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Halloween Oktorrorfest 2021 - 10 - Army of the Dead (2021)

Publié le 8 Octobre 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Netflix, Oktorrorfest, Review, Thriller, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Army of the Dead (2021) :

Ville murée depuis qu'une épidémie de zombies s'y est déclarée, Las Vegas va être détruite dans quelques jours par une frappe atomique. Juste avant, Bly Tanaka (Hiroyuki Sanada), propriétaire de casino, dépêche sur place une équipe de mercenaires menés par Scott Ward (Dave Bautista) pour y ouvrir le coffre-fort de son établissement, et repartir avec 200 millions de dollars en liquide. Accompagné de Martin (Garret Dillahunt), l'associé de Tanaka, Ward, Cruz (Ana de la Reguera), Vanderohe (Omari Hardwick), Peters (Tig Notaro), Dieter (Matthias Schweighöfer), Guzman (Raul Castillo), Chambers (Samantha Win) ainsi que Kate (Ella Purnell), la fille de Ward, et Lily (Nora Arnezeder), guide connaissant la ville comme sa poche, entrent alors dans la ville dévastée...

Premier projet de Zack Snyder depuis le fiasco Justice League (et son Director's Cut), AOTD voit le retour du réalisateur à une valeur sûre (le film de zombies), qu'il avait déjà abordée en 2004 avec son Dawn of the Dead (malencontreusement traduit chez nous par L'Armée des Morts) alors écrit par James Gunn.

Cette fois-ci, cependant, pas de James Gunn à l'écriture, mais Snyder, accompagné d'un scénariste de John Wick 3 et du scénariste du Roi Arthur - et malheureusement, ça se sent tout de suite. Pas tant parce que le scénario évoque immédiatement celui de Busan 2 : Peninsula, déjà chroniqué en ces pages, mais bien parce que cet Army of the Dead, pour lequel Snyder a eu carte blanche de Netflix, est un gros bordel mal rythmé, bourré de ralentis et de scènes d'émotion™ pataudes, avec des personnages sous-développés, et des idées inabouties.

Un film typique du Zack Snyder actuel, me répliquera-t-on, et il est vrai que le métrage en a de nombreux aspects : humour balourd, un peu de racolage, des choix esthétiques très discutables (la photographie semi-floue), une illustration musicale vraiment évidente, et une incapacité chronique a créer une véritable tension (cf. la scène des zombies en hibernation, qui aurait pu être un summum de tension, et qui en fait finit par dégénérer en une fusillade pseudo-badass)... 

Ajoutez à cela des infectés intelligents évoquant immédiatement le Ghosts of Mars de Carpenter (en même temps, Snyder a repris le même acteur que dans GoM pour incarner le leader des infectés), et dont les déplacements sauvages ne dévient guère de ce qui est désormais la norme du genre, un récit qui met 50 bonnes minutes à démarrer, et des effets spéciaux qui sont totalement à bout de souffle quand arrive la dernière ligne droite du métrage... et voilà, un film de zombies assez typique de Snyder, qui se regarde vaguement, mais qui peine à convaincre.

Et encore, je n'ai pas parlé des idées à la con inexpliquées (les zombies robots, les aliens, la boucle temporelle) qui permettent à Snyder de faire le buzz en interview en teasant des projets futurs (mais semblent simplement avoir été ajoutés au film sur un coup de tête, parce que ça amusait le réalisateur), des rebondissements tous prévisibles au possible (tout ce qui concerne Theo Rossi, par exemple) ou des passages qui évoquent fréquemment d'autres œuvres similaires, bien meilleures...

Un bon gros bof.

2.5/6 (pour une Ella Purnell qui se donne à fond, une Nora Arnezeder efficace et un Batista toujours sympathique)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Blog Update ! - Décembre 2018 - Christmas Yulefest 2018 : le bilan

Publié le 6 Janvier 2019 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Critiques éclair, Hallmark, Les bilans de Lurdo, Lifetime, Noël, Netflix, Review, Télévision, Update, Yulefest

Les fêtes de Noël sont (malheureusement) terminées sur le blog des Téléphages Anonymes, et l'heure est désormais au bilan...

01 - Un Noël Émouvant (2017) & Pottersville (2017) - 1.25/6 & 3/6

02 - L'Homme qui inventa Noël (2017) - 3.5/6

03 - Coup de Foudre à Noël (2017) - 3.5/6

04 - Le Père Noël (2014) - 4.25/6

05 - Christmas at the Riviera (2007) - 3.5/6

06 - The Holiday Calendar (2018) - 2.75/6

07 - Road To Christmas (2018) - 3.5/6

08 - Christmas Joy (2018) - 3/6

09 - Christmas in Love (2018) - 2.5/6

10 - Le Grinch (2018) - 2.5/6

11 - Return To Christmas Creek (2018) - 3.25/6

12 - Un Noël Rouge Comme l'Amour (2018) - 1.5/6

 

13 - La Princesse de Chicago (2018) - 2.75/6

14 - Un Noël Décisif (2018) - 2.5/6

15 - Pride, Prejudice and Mistletoe (2018) - 2.25/6

16 - Reunited at Christmas (2018) - 3.25/6

17 - Noël au Palais (2018) - 2/6

18 - A Christmas Prince : The Royal Wedding (2018) - 1.25/6

19 - Christmas in Evergreen 2 : Letters to Santa (2018) - 3/6

20 - A Godwink Christmas (2018) - 2.5/6

21 - Christmas on Honeysuckle Lane (2018) - 2.25/6

22 - Le Plus Beau Noël De Ma Vie (2018) - 2/6

23 - A Shoe Addict's Christmas (2018) - 3.5/6

24 - Le Noël d'Angela (2018) - 4/6

25 - Elliot : The Littlest Reindeer (2018) - 3/6

26 - Un Millier de Flocons (2013) - 3/6

 

27 - À la maison pour Noël (2011) - 3.5/6

28 - Le Parfait Village de Noël (2018) - 4/6

29 - Belle Pagaille à Noël (2018) - 3.75/6

30 - Every Other Holiday (2018) - 3/6

31 - Noël Entre Filles (2018) - 3.75/6

32 - Mon Père, Noël et Moi (2018) - 3.75/6

33 - All The Creatures Were Stirring (2018) - 1.75/6

34 - À Noël, Mon Prince Viendra (2018) - 3.75/6

35 - Christmas Cupid's Arrow (2018) - 2.5/6

36 - La Gourmandise de Noël (2018) - 2.5/6

37 - Mingle All The Way (2018) - 2.25/6

38 - Christmas Wonderland (2018) - 2.25/6

39 - Santa's Boots (2018) - 3.5/6

40 - Un Réveillon Sur Mesure (2018) - 2.25/6

 

41 - Christmas Lost & Found (2018) - 3/6

42 - Casse-Noisettes et les Quatre Royaumes (2018) - 2.25/6

43 - Les Chroniques de Noël (2018) - 4.25/6

44 - The Legends of Santa (2008) - 3/6

45 - La Première Douce Nuit (2014) - 3/6

46 - No Sleep 'Til Christmas (2018) - 3.5/6

47 - Un Noël de Blanche-Neige (2018) - 2/6

48 - Noël dans le Tennessee (2018) - 2.5/6

49 - Christmas Around The Corner (2018) - 4/6

50 - Un Noël à Springdale (2018) - 2.5/6

51 - Un Noël à Croquer (2018) - 2.25/6

52 - Christmas Pen Pals (2018) - 2/6

53 - Time for Me to Come Home For Christmas (2018) - 3/6

54 - A Christmas Switch (2018) - 1.75/6

 

55 - Northern Lights of Christmas (2018) - 3/6

56 - Entertaining Christmas (2018) - 3.5/6

57 - Mr. 365 (2018) - 3.5/6

58 - Saving Christmas (2017) - 1/6

59 - Homegrown Christmas (2018) - 2.75/6

60 - Christmas at Grand Valley (2018) - 3/6

61 - Le Diplôme de Noël (2018) - 2.5/6

62 - Jingle Around The Clock (2018) - 4/6

63 - Christmas Bells Are Ringing (2018) - 3/6

64 - One Winter Weekend (2018) - 3/6

65 - Kniga Masterov : The Book of Masters (2009) - 2.5/6

66 - Posledni Bogatyr : The Last Warrior (2017) - 3.75/6

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# Bilan :

Plus les choses changent, et plus elles restent les mêmes : comme je le soulignais déjà dans les bilans des Yulefests précédentes, la popularité de la saison festive, outre-atlantique, amène toutes les chaînes américaines du câble à vouloir une part du gâteau Hallmark.

Résultat  : non seulement la saison des téléfilms de Noël commence de plus en plus tôt, aux USA (cette année, c'était avant Halloween), mais leur nombre augmente quasi-exponentiellement, et de manière inversement proportionnelle à leur niveau qualitatif.

Ce qui a plusieurs conséquences : déjà, le spectateur doit faire un choix entre les programmes de Hallmark, Hallmark Movies & Mysteries, Freeform, Lifetime, UpTV, ION, Netflix, Passionflix, etc. Il est désormais impossible de tout regarder, pour des questions de temps, mais aussi d'intérêt, puisque Hallmark décline de plus en plus un même pitch de base, confiée à diverses équipes de scénaristes, pour des variations sur un même thème imposé.

L'intérêt des productions Hallmark/HMM va donc en décroissant à mesure que leur nombre augmente, et que le budget alloué à chacune d'entre elles diminue.

De plus, le cahier des charges tellement rigide de la chaîne (dont la presse américaine s'est d'ailleurs largement moqué, cette saison) fait que seuls les scénaristes les plus avisés ou novices tentent encore quelque chose. L'immense majorité d'entre eux, cependant, se contente d'appliquer bêtement les règles Hallmark, et de vendre des téléfilms produits quasi-mécaniquement.

C'est dans ce paysage dominé par trois ou quatre maisons de production californiennes (qui alimentent tous les diffuseurs en téléfilms de Noël bon marché) que Brain Power Studio, un jeune studio canadien, tente de se faire une place, en proposant des métrages à petit budget, mais bénéficiant souvent de visages frais et de paysages réellement enneigés.

La diversité est d'ailleurs l'une des caractéristiques notables de cette saison festive 2018 : épinglée par les réseaux sociaux pour ses personnages plus blancs que blancs, Hallmark a enfin accepté de produire des films de Noël mettant en scène des afro-américains.

Pas de relation interraciale, cependant (pour cela, il est préférable de se tourner vers les autres chaînes), et le nombre de ces métrages se compte sur les doigts d'une main, mais la volonté est là : dommage que le produit fini soit simplement un décalque des téléfilms habituels de la chaîne, avec toute la distribution caucasienne remplacée par des afro-américains.

Cela donne donc des téléfilms "avec des afro-américains pour des afro-américains", ce qui les ghettoïse un peu, en limite grandement l'intérêt, et se traduit par des audiences faibles (moi-même, je n'ai pas pris la peine de regarder ces métrages, peu inspiré par leur postulat de départ, par leurs actrices principales, et, je dois bien l'avouer, parce que le Noël "à l'afro-américaine" est un genre à part entière qui parle peu au Français que je suis).

Pour des histoires plus mixtes, de la diversité naturelle, et des couples interraciaux, il va falloir encore attendre un peu, ou se tourner vers les autres chaînes, qui proposent souvent un métissage absent des productions Hallmark.

Mais réciproquement, au niveau qualitatif, les productions Hallmark sont tellement rodées et similaires qu'il n'y a pas (ou peu) d'accidents industriels : l'immense majorité des films de la chaîne est médiocre (au sens premier du terme), ce sont des métrages souvent interchangeables, ni particulièrement bons, ni particulièrement mauvais, ni particulièrement mémorables, bref, chez moi, ils écopent le plus souvent d'une note comprise entre 2.5 et 3.5/6.

Ainsi, cette saison, ce sont plus des 2/3 des 67 films chroniqués lors de la Christmas Yulefest 2018 qui ne dépassent pas la moyenne. Ce qui est loin d'être glorieux...

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# Top 3 du mois :

Un top 3 composé... de 5 films, puisqu'en première place, on trouve ex-æquo Le Père Noël (2014), une comédie française touchante et agréable, et Les Chroniques de Noël (2018), la grosse production Netflix avec Kurt Russell, un film évoquant agréablement les années 80-90.

Deux réussites, talonnées de très près par un film Hallmark - Jingle Around The Clock (2018) - , un film Lifetime - Christmas Around The Corner (2018) - et un film irlandais (acheté et diffusé par Lifetime), Le Parfait Village de Noël (2018) ; à chaque fois, des métrages obéissant aux règles habituelles du genre, mais avec un peu plus de charme, de fantaisie, d'humour et d'originalité que le tout-venant des productions de ces chaînes.

 

# Flop 3 du mois :

Et logiquement, un flop 3 composé de quatre films (mais pour être franc, tout se joue ici dans un mouchoir de poche, et j'aurais pu étendre le flop 3 à tous les films à la note <2/6), à commencer par Saving Christmas (2017), le pire film de la saison, une comédie indépendante pour enfants sans le moindre budget, qui se termine par un match de catch pitoyable : à éviter sans attendre. Viennent ensuite A Christmas Prince : The Royal Wedding (2018), la suite du déjà raté Christmas Prince de Netflix (une suite encore moins inspirée, encore plus dérivative, et encore plus inutile), et Un Noël Émouvant (2017), une sorte de version dépressive des Gilmore Girls à Noël, sans intérêt.

Et enfin, pour conclure, un téléfilm Lifetime, Un Noël Rouge Comme l'Amour (2018), une comédie romantique à la distribution attachante, mais au script bourré de clichés et de mauvaises idées, au point de m'agacer pendant le visionnage.

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# Bonne résolution 2019 :

En 2019, j'essaierai de classer dans l'ordre alphabétique tous les films de Noël chroniqués sur ce blog, afin d'établir un index plus lisible et facile d'accès. Je ne promets rien, mais c'est sur ma liste de choses à faire avant la prochaine Yulefest... je n'ai plus qu'à m'y tenir !

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# À venir :

Dès demain, retour à la normale pour le blog des Téléphages Anonymes, qui délaisse enfin les films de Noël pour revenir à notre rubrique Un film, un jour... ou presque !

Au programme, une critique de film par jour, et le week-end, des séries, avec ce mois-ci, entre autres, Spider-Man, Bumblebee, Mowgli, Aquaman, Ralph 2.0, Daredevil, les Titans, Star Trek, Orville et bien plus encore...

 

 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Catch Review : Wrestlemania XXXI

Publié le 30 Mars 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Wrestlemania, un show tellement énorme que 99.9% des chroniqueurs et des sites de catch (y compris les sites de fans pro-WWE) n'arrivent pas à croire à quel point le Mania de cette année est plat, générique, et sans inspiration. La faute à une WWE qui n'en a plus rien à faire de l'avis de ses fans, et qui est bien décidée à faire de Roman Reigns la future superstar de la compagnie, quoiqu'il en coûte, tout en repoussant les favoris du public dans la mid-card. M'enfin bon. La carte n'est pas très motivante, les résultats probables non plus, il ne reste plus qu'à croiser les doigts bien fort, et à espérer que la famille McMahon a encore une surprise ou deux dans son sac...

Wrestlemania 31 - 30/03/2015 :

Kickoff Show :

- Une arène en pleine journée, ça me rappelle certains des vieux PPVs, ce n'est pas désagréable.

- Une heure de néant, sans le moindre intérêt, avec des récaps à gogo, et en prime de la promo pleine d'autosatisfaction pour les actions caritatives de la WWE qui, comme Steph l'a tweeté hier, "sont un moyen idéal de promouvoir notre marque et d'obtenir de la publicité positive pour pas cher". Stay classy, WWE.

- Usos vs Los Matadores vs New Day vs Cesaro/Kidd, Tag team 4-way. Un Uso évacué dès les premières secondes, et un spotfest bordélique (et parfois gentiment forcé), avec intervention des filles, du nabot, un arbitre à l'ouest et un finish plat. Très moyen.

- Meublage, meublage, meublage, de l'analyse footballistique foireuse.

- Andre The Giant Memorial Battle Royale. Gros bordel, puisque tout le monde commence dans le ring, qu'on a du mal à reconnaître qui est qui, et que le tout n'est qu'un véhicule pour que le Big Show élimine tout le monde, et que Sandow se sépare de Miz. FAIL.

Ça commence mal, tout ça.

- L'hymne national (où est Rusev quand on a besoin de lui ?).

- LL Cool J qui fait un monologue d'ouverture particulièrement bien produit.

- IC Title Ladder match. D-Bry ovationné à son entrée, plus que tous les autres lutteurs jusqu'à présent. Un ladder match solide, malgré quelques spots un peu trop téléphonés dans leur mise en place. J'espère que Bryan est content de sa nouvelle place au beau milieu de la mid-card.

- "- Les mecs, on a Punk et Lesnar qui râlent parce qu'on ne les autorise pas à être sponsorisés par des marques de sports. Ya moyen qu'on organise nous-même un sponsoring de ce genre, histoire de gagner un peu de thunes en plus ?"

- Rollins vs Orton. Mwé. Rien de mauvais, mais c'est du Orton méthodique et ronronnant, avec les interventions surbookées inhérentes à l'Authority.

- Sting "le Corbeau déplumé" vs HHH, NO DQ. Sting qui a droit à une entrée précédée de tambours japonais (W.T.F !?), avec toujours son thème foireux made in WWE, et qui marche nonchalamment jusqu'au ring *soupir* ; Triple H qui a droit à une entrée sponsorisée par Terminator. Roh la vache, j'ai rarement autant ri devant l'entrée d'un catcheur.

Bon, le match, sinon, était TRÈS lent et mou, dominé par HHH, avec intervention de Degeneration Old, contre-intervention du Very Old World Order (pourquoi aident-ils Sting ? Va savoir, Charles...), contre-contre-intervention de "Sexy Middle-Age Man" Shawn Michaels, et victoire de "Fuck WCW" Triple H. HÉNAURME FACEPALM pour tout ce match, et pour son surbooking forcé et artificiel au possible.

- Un segment maladroit backstage avec tous les vétérans qui viennent féliciter Bryan, pour faire croire à tout le monde que la ceinture IC est importante.

- Pause musicale.

- Paige & AJ vs Bellas. Tout à fait honorable, sans rien d'exceptionnel néanmoins.

- Récap du HOF. Pas sûr de comprendre pourquoi Nash était la superstar de cette édition, si ce n'est qu'il est le pote de HHH.

- Cena vs Rusev, US title. Grosse entrée à la russe pour Rusev, ce qui m'a grandement amusé. Entrée pompeuse, nationaliste et patriote pour Cena, avec une musique à fond dans les speakers, ce qui cache un instant les huées du public. Parce que les fans américains veulent bien siffler Rusev, mais ils sifflent tout autant Cena, ce qui est fun.

Un match de Cena typique, à part ça : il se fait dominer, place une ou deux de ses prises habituelles, se fait contrer, se fait dominer, place une ou deux de ses prises habituelles, se fait contrer (...), fait son comeback final, et gagne le match. Il a bien rajouté un springboard stunner bancal à son arsenal, mais bon...

- Grosse récap sans intérêt.

- Steph et HHH en train de s'autocongratuler, et de troller le public. The Rock débarque, et zou, confrontation, avec Ronda Rousey qui s'invite en prime. Un segment très long, mais pas désagréable (et Ronda a l'air à l'aise). Reste à voir si ça débouche sur quelque chose d'autre... un tag match mixte à Mania 32 ?

- Taker vs Wyatt. Taker a l'air plus déprimé que terrifiant, ces temps-ci. Un Taker qui enchaîne tous ses spots habituels, se fait contrer, et puis ensuite, c'est la routine habituelle, en nettement moins épique, et en 15 minutes exactement. Pas un match très intéressant, à vrai dire, d'autant que Bray n'est pas génial, dans le ring, et que Taker survend un peu son âge et sa vulnérabilité.

- Brock vs Reigns, HW title. Reigns reçoit un accueil hostile, Brock est acclamé comme le messie. Reigns blesse Brock au visage à d'innombrables reprises, et Brock nous refait son match contre Cena, avec des germans à la chaîne, pendant que Reigns conserve son sourire narquois, et en redemande constamment. Rollins encaisse son MITB sur la fin du match et épingle Reigns, avant de s'enfuir avec la ceinture. Amusant à regarder, comme le match similaire Brock/Cena, mais pas forcément exceptionnel en soi.



Bilan : un show qui souffle le chaud et le froid. Un pré-show médiocre, quelques décisions et matches piteux, quelques matches honorables, et un final qui sent bon le rebooking à la dernière minute, afin d'éviter une émeute dans le public si Reigns avait gagné.

Ce n'est pas un désastre, mais c'est loin d'être le MEILLEUR MANIA DE TOUS LES TEMPS, comme je l'ai lu un peu partout.

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Blog Update ! - Octobre 2018 : Halloween Oktorrorfest 2018 - Le bilan

Publié le 10 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Les bilans de Lurdo, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Update

L'Halloween Oktorrorfest 2018 est enfin terminé sur le blog des Téléphages Anonymes, avec plus de 110 films fantastiques et d'horreur (sans oublier les séries) passés en revue pendant un peu plus d'un mois...

01 - Le Bouffon de l'Horreur (1994) - ?/6

02 - Tremors 6 : A Cold Day In Hell (2018) - 2.25/6

03 - The League of Gentlemen's Apocalypse (2005) - 3.75/6

04 - The Cloverfield Paradox (2018) - 2.5/6

05 - Daphne & Velma (2018) - 2.25/6

06 - Mom and Dad (2018) - 2.5/6

07 - Hammer Horror : The Warner Bros Years (2018) - 4/6

08 - Flatliners : L'Expérience Interdite (2017) - 1.25/6

09 - The Cleanse (2016) - 3.5/6

10 - Le Rituel (2018) - 3.25/6

11 - Happy Birthdead (2017) - 3/6

12 - Jeepers Creepers 3 (2017) - 2/6

13 - Zombillénium (2018) - 4.5/6

14 - Zombiology (2017) - 2.5/6

15 - Dead Shack (2017) - 2.25/6

16 - Mayhem (2017) - 3/6

17 - Happy Family (2017) - 2.75/6

18 - Thale (2012) - 3.75/6

19 - Le Petit Vampire 3D (2017) - 2.5/6

20 - Le Manoir (2017) - 2.25/6

21 - Bad Apples (2018) - 1/6

22 - Cold Skin (2017) - 3.5/6

23 - Goal of the Dead (2014) - 2.75/6

24 - Children of the Corn : Runaway (2018) - 2.5/6

25 - Hellraiser : Judgment (2018) - 1.75/6

26 - Cargo (2017) - 3.5/6

27 - A Little Bit Zombie (2012) - 3.25/6

28 - Annabelle 2 : La Création du Mal (2017) - 3.5/6

29 - Zombies (2018) - ?/6

30 - La Malédiction Winchester (2018) - 1.25/6

31 - Dummie la Momie et le Tombeau d'Achnetut (2017) - 2.75/6

32 - Propriété Interdite (2011) - 1/6

33 - Delirium (2018) - 1.25/6

34 - Wolfcop (2014) - 3/6

35 - Another Wolfcop (2017) - 2/6

36 - 10x10 (2018) - 2/6

37 - Sans un Bruit (2018) - 3/6

38 - Le Secret des Marrowbone (2017) - 2.5/6

39 - Darkness Rising (2017) - 2.25/6

40 - The Crucifixion (2017) - 1/6

41- Neverknock (2017) - 2.5/6

42 - Hostile (2017) - 2.5/6

43 - Insidious 4 : La Dernière Clé (2018) - 1.5/6

44 - The Nanny (2018) - 3/6

45 - Devil's Gate (2017) - 3.5/6

46 - Vampire Cleanup Department (2017) - 3/6

47 - Hôtel Transylvanie 3 : Des Vacances Monstrueuses (2018) - 3/6

48 - Dead Night (2018) - 2.75/6

49 - Monsterman (2014) - 4/6

50 - Patient Zero (2018) - 2.5/6

51 - Les Enfants des Ténèbres (1991) & Ticks (1993) - 3/6 & 3/6

52 - The Creature Below (2016) & They Remain (2018) - 2.25/6 & 1/6

53 - Petits Cauchemars Entre Amis (1997) & Campfire Stories (2001) - 1.75/6 & 0.5/6

54 - En Plein Cauchemar (1983) & Petits Cauchemars avant la Nuit (1993) - 2.75/6 & 3/6

55 - Cat's Eye (1985) & Darkside, les Contes de la Nuit Noire (1990) - 2.5/6 & 2/6

56 - Terror Tract (2000) & Ghost Stories (2017) - 3.5/6 & 2.25/6

57 - Telemaniacs (1992) & Stepmonster (1993) - 3/6 & 3/6

58 - Après Minuit (1989) & Grim Prairie Tales (1990) - 1.5/6 & 3./6

59 - Les Sorcières (1990) & Troll (1986) - 3.5/6 & 4.5/6

60 - La Famille Addams (1991), Les Valeurs de la Famille Addams (1993) & La Famille Addams - La Comédie Musicale (Chicago Preview - 2009) - 4.25/6 & 5/6

61 - Witchboard (1986) & Witchboard 2 (1993) - 1.5/6 & 1.5/6

62 - Pumpkinhead : Le Démon d'Halloween (1988) & Pumpkinhead II : Blood Wings (1993) - 3.5/6 & 1/6

63 - Otoshimono : Ghost Train (2006) & The Lodgers (2017) - 2.25/6 & 3/6

64 - Phoenix Forgotten (2017) & Aliens : Zone of Silence (2017) - 2.25/6 & 0.5/6

65 - Full Moon High (1981) & National Lampoon's Class Reunion (1982) - 1.75/6 & 1.75/6

66 - Pandemonium (1982) & Wildling (2018) - 3/6 & 2.75/6

67 - Butcher : La Légende de Victor Crowley (Hatchet - 2006) & Butcher 2 (2010) - 3.5/6 & 1.75/6

68 - Butcher 3 (2013) & Victor Crowley (2017) - 3.5/6 & 1.5/6

69 - To Hell and Back (2018) & Undead or Alive : A Zombedy (2007) - 4/6 & 2/6

70 - He's Out There (2018) & Elizabeth Harvest (2018) - 1.5/6 & 2.5/6

71 - La Malédiction de la Vallée des Rois (1980) & Vampire Clay (2017) - 2/6 & 1.75/6

72 - Office Uprising (2018) & The Monster Project (2017) - 3.5/6 & 2.5/6

73 - Our House (2018) & Bad Samaritan (2018) - 3.5/6 & 1.5/6

74 - Pyewacket (2017) & Blood Fest (2018) - 2.25/6 & 2.25/6

75 - Mara (2018) & Unfriended 2 : Dark Web (2018) - 1.5/6 & 2.75/6

76 - Better Off Zed (2018) & La Nonne (2018) - 2.5/6 & 2/6

77 - Look Away (2018) & Stephanie (2017) - 3/6 & 3.5/6

78 - Slender Man (2018) & The Hollow Child (2017) - 1.5/6 & 2.75/6

79 - All Hallows' Eve (2013) & Terrifier (2017) - 3/6 & 2.75/6

80 - Hérédité (2018) & Le Bon Apôtre (2018) - ?/6 & 3.75/6

81 - Chair de Poule 2 (2018) & Errementari : Le Forgeron et le Diable (2017) - 3/6 & 4.25/6

# Grand écran :

Une saison assez moyenne pour l'Oktorrorfest (littéralement : moins de la moitié des films chroniqués cette saison atteint la moyenne - un chiffre en chute libre si l'on ne prend en compte que les films dépassant la moyenne, et n'étant pas des oeuvres nostalgiques), un résultat assez mitigé probablement inhérent au fait que j'ai passé en revue, cette année, une majorité de nouveautés (le terme étant tout relatif, puisqu'il englobe pour moi des films de ces deux ou trois dernières années), et une minorité d'oldies, que l'on évoque par ce terme des films sincèrement nostalgiques (les Addams, Troll...), ou des films tout simplement plus anciens - et assez mauvais (certaines anthologies ou séries de films des années 80).

Et force est de constater que l'horreur moderne est loin d'être très réussie, du moins en ce qui concerne les flots de production mainstream, façon Blumhouse et compagnie.

On me rétorquera probablement que c'est faux, qu'un film comme Hereditary montre que l'horreur indépendante se porte bien, et qu'elle sait imposer de nouveaux "classiques instantanés". Seulement voilà : les "classiques instantanés" de l'horreur indépendante, généralement très stylisés et "artistiques", ne se montrent jamais à la hauteur de leur hype et de leur buzz, symptôme d'un web caisse de résonance qui fait probablement plus de mal que de bien aux films en question.

Comment garder son objectivité (dans un sens comme dans l'autre) devant un tel film (ou devant ses homologues des années précédentes, puisque c'est un phénomène désormais récurrent et annuel), quand tout le monde, critiques et internautes inclus, clame depuis des mois que c'est un chef d’œuvre incontestable, une date dans l'histoire du cinéma d'horreur, et que si tu n'aimes pas, c'est que tu n'as pas compris le film et son génie pourtant évident... ?

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# Les 3 films du mois :

Cette année, les meilleures notes de l'Oktorrorfest - hors documentaires et "classiques" nostalgiques - ont été décrochées par des métrages assez inattendus.

- Errementari : le Forgeron et le Diable, un conte populaire stylisé et maîtrisé, et une très bonne surprise.

- Zombillénium, film d'animation français, et preuve qu'on peut nous aussi adapter nos bandes-dessinées avec succès, et sans tomber dans les comédies racoleuses mettant en vedette tel ou tel comique.

- Mention spéciale (et égalité) à The League of Gentlemen's Apocalypse, Thale et Le Bon Apôtre (3.75/6), trois propositions totalement différentes d'un cinéma de genre, avec d'un côté de la comédie anglaise macabre, de l'autre, une vision nordique et minimaliste des habitants de la forêt, et enfin, de la brutalité sectaire.

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# Les 3 flops du mois :

Alors là, on a l'embarras du choix.

- À commencer par le pire film de l'Oktorrorfest 2018, un beau 0.5/6, avec Aliens : Zone of Silence (à égalité avec une anthologie de 2001), un found footage calamiteux, mal joué, mal écrit, mal pensé, et à oublier très vite.

- Viennent alors (1/6) Bad Apples (slasher amateur et sans intérêt), Propriété Interdite (quand la France utilise un postulat de maison hantée pour se lancer dans un pamphlet bancal et maladroit sur l'immigration clandestine), The Crucifixion (film d'exorcisme ultra-générique et quelconque), et They Remain (un film poseur qui tente d'être profond et artistique, mais ne parvient qu'à être creux et agaçant).

- Et puis, bien sûr, un duo de films plus "mainstream", avec Flatliners, et Winchester : c'est vide, c'est peu inspiré, ça n'a pas grand intérêt, et ça mérite son 1.5/6...

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# Petit écran :

Un certain nombre de séries passées en revue, cette année, et peu de véritables déceptions, hormis la saison 1 de The Terror, que j'attendais pourtant avec une certaine impatience. Des séries comme Amandine Malabul, Spooksville ou Tremors ne m'ont pas particulièrement convaincu, mais je n'en attendais pas forcément grand chose à la base... 

Du côté comédie, l'Angleterre assure toujours le spectacle (Inside No.9 1, 2, 3, 4, épisode Spécial Halloween ; Le Club des Gentlemen) et la Nouvelle-Zélande s'avère elle-aussi une escale sympathique (à défaut d'être très mémorable - Wellington Paranormal, sorte de Death Valley à la sauce kiwi) ; et puis il y a Ash et ses cadavéreux, une série forcément inégale, mais néanmoins agréable à suivre.

Enfin, des anthologies, pour les plus jeunes (Creeped Out), ou pour les plus engagés politiquement (Bobcat Goldthwait's Misfits & Monsters) : plus ou moins inégal, plus ou moins inspiré, plus ou moins intéressant.

Sans oublier le succès de cette saison, The Haunting of Hill House, ou comment Mike Flanagan, véritable artisan et valeur sûre du cinéma de genre depuis plusieurs années déjà (cf les bilans des Oktorrorfests précédentes) revisite à sa sauce (celle d'un drame familial pluri-générationnel) l'un des classiques du genre, avec ingéniosité et maîtrise.

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# À venir :

Dès demain, l'Halloween Oktorrorfest 2018 cède sa place, sur le blog des Téléphages Anonymes, à la rubrique habituelle Un film, un jour... ou presque ! avec un retour à des critiques quotidiennes de films plus "normaux", allant de Venom à des films d'animation super-héroïques (Constantine : City of Demons, Les Indestructibles 2...), en passant par des comédies (Johnny English Contre-Attaque), et bien d'autres choses encore. Sans même mentionner les séries tv, dont l'intégrale de la série The Detour, et la saison 2 d'Iron Fist...

Un petit mois, cependant, puisque dès le 1er décembre, le blog passe en mode Noël, pour sa Christmas Yulefest annuelle. Une Yulefest désormais traditionnelle chez les Téléphages, car très populaire, et avec chaque jour deux films de Noël passés en revue sur le blog...

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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Catch Review : Impact Wrestling (10/10/2013)

Publié le 11 Octobre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Bound for Glory 2013 approche à grands pas, et malgré la restructuration de la compagnie (et le chaos qui l'accompagne), malgré les contrats parfois non-renouvelés, et malgré la négativité générale entourant TNA sur les sites de catch (rarement objectifs), la fédération continue son petit bonhomme de chemin, produisant chaque semaine des Impacts plus intéressants et divertissants que les produits de la concurrence. 

Cette semaine, l'objectif de la compagnie était clairement de consolider la carte de BFG : alors, mission accomplie ? 

Impact Live :

- HeelDixie, sifflée par les fans dès son entrée dans le ring, enterre tous les autres promoteurs, continue de parler, volontairement totalement indifférente au public, puis elle enterre Sting quand il se pointe, et le menace d'un renvoi. Dixie est toujours un peu brouillonne, mais son personnage trollesque se précise de plus en plus.
- Promo efficace de Aries.
- AJ's back, et prêt à se battre.
- Hardy vs Aries. Très bon match, forcément.
- Joe se pointe et se rajoute à l'Ultimate X. Surprenant, mais intéressant.
- Les Bromans se charrient gentiment.
- EY & Park en road trip live sur la route jusqu'à BFG, amusant.
- Les Bromans défient ODB.
- ODB vs Jesse. Le match commence à peine, et Lei'D Tapa débarque pour démolir ODB. J'attends toujours de voir dans quelle direction ils se dirigent avec Lei'd, pour vraiment donner un avis.
- La révolte des Aces continue, et Bully se cache derrière ses sbires.
- Magnus est prêt à se battre contre Sting. Bon segment backstage.
- EGO derrière leur porte, LMAO.
- EGO se pointent dans des costumes flamboyants ( :mrgreen: ), font un speech sur les HOFs foireux, avant d'accueillir Roode dans leur HOF, via une vidéo franchement marrante. Segment particulièrement fun, et retour de Kurt à la clef.
- Roode est en colère.
- Velvet vs Assmacher. RAS. Velvet un peu en retard sur un spot ou deux, mais elle compense un peu par un effort placé sur le selling de sa blessure.
- ETHAN.... CARTER.... THE THIRD.... E...C...3... vivement. Et je me demande s'il est un "cousin" ou un "neveu" de Dixie Carter.
- Sting & Magnus vs Kazaniels. Tag match solide et standard, plus orienté sur l'intrigue générale du feud, que sur le match en lui-même.
- HeelDixie trolle AJ backstage, et c'est encore plus fun.
- Aj vs Bisch & Knux. Tenay expulsé par Bully, qui prend sa place. Match brouillon, mais post-match efficace, avec passage à tabac d'AJ par les Aces. Un finish visant clairement à augmenter la pression pour BFG.

Un Impact dans lequel il y en avait pour tout le monde : de la comédie, de l'action, des Knockouts, Dixie, de la progression, des nouveaux matches annoncés pour BFG... pas désagréable du tout, à défaut d'être le meilleur Impact de ces dernières semaines.

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 71 - CYCLE JASON - Vendredi 13 (2009)

Publié le 1 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Review, Oktorrorfest, Thriller, Friday

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Vendredi 13 (Friday the 13th - 2009) :

À la recherche de sa sœur (Amanda Righetti) disparue dans les bois entourant Crystal Lake, Clay (Jared Padalecki) croise le chemin de Jenna (Danielle Panabaker) et de ses amis, qui passent le week-end au bord du lac dans la propriété de Trent (Travis Van Winkle). Rapidement, cependant, il s'avère qu'un dangereux tueur rôde dans les parages, et élimine un à un les jeunes fêtards...

Reboot de la franchise sous l'égide de Marcus Nispel et de Platinum Dunes, ce Vendredi 13 décide en fait, en une petite centaine de minutes, de rejouer la partition des quatre premiers films de la saga, en piochant ici ou là dans des éléments de scénario de ces derniers (origine de Jason, premiers meurtres, le masque, les jeunes fêtards, le frère qui recherche sa soeur, etc). Tout ce qui manque, en fait, c'est un équivalent à Tommy Jarvis, pour lancer la suite.

À la place, on se retrouve ici avec des jeunes plutôt amusants (l'écriture des dialogues n'est pas mauvaise), bien castés (Ryan Hansen, Van Winkle, Julianna Guill, Ben Feldman, Jonathan Sadowski, Aaron Yoo, Jared Padalecki, Danielle Panabaker) et interprétés, confrontés à un Jason transformé.

Exit le Jason monolithique et indestructible, force de la nature implacable qui avance tel un Terminator, et place à un Jason chasseur et piégeur, qui s'est construit un réseau de tunnels souterrains où il vit, et qui y garde la sœur du héros prisonnière (parce qu'elle est supposée ressembler à sa mère - "supposée", car Righetti n'a absolument rien en commun avec Nana Visitor) ; un Jason beaucoup plus véloce et humain, qui, étrangement, n'est pas si imposant que ça face à un Padalecki et son mètre 93.

Autant dire que le Jason de cet opus ne convainc pas vraiment, et parait trop générique, sans réelle personnalité, à part celle de s'énerver et de casser des objets lorsque ses proies l'esquivent. Et pourtant, malgré cela, malgré des bruitages et une post-synchro parfois approximatifs, malgré un rythme bancal (le film met une bonne demi-heure à présenter ses personnages principaux), et malgré une fin plate au possible, je n'ai pas détesté.

Probablement parce que la franchise est, à la base, toutes ces choses, qu'elle est inégale de bout en bout, et que ce remake, finalement, s'avère fidèle aux métrages précédents : plein de défauts, quelques idées intéressantes, pour un résultat très très moyen, mais à la production suffisamment efficace pour faire un peu illusion.

3 + 0.5 pour Julianna Guill = 3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 67 - CYCLE JASON - Vendredi 13 - Chapitre VIII : L'Ultime Retour (1989)

Publié le 31 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Review, Friday

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Vendredi 13 - Chapitre VIII : L'Ultime Retour (Friday the 13th Part VIII : Jason Takes Manhattan - 1989) :

Pour fêter son diplôme, Rennie Wickham (Jensen Daggett), au passé traumatique, embarque avec son oncle (Peter Mark Richman), son petit-ami (Scott Reeves), son enseignante préférée (Barbara Bingham) et tous leurs amis à bord d'un navire de croisière, le SS Lazarus, qui quitte Crystal Lake pour rejoindre New York. Mais Jason est à bord, et décide de massacrer tous les passagers du navire..

Probablement le Vendredi 13 que j'aime le moins, jusqu'à présent, tant il ne présente pas le moindre élément intéressant à mes yeux : en lieu et place de Jason à Manhattan (ce qui ne prend place que dans les dernières 20-25 minutes, plus ou moins), on a droit à Jason vs la Croisière s'amuse, un concept particulièrement creux - comment un navire de croisière passe de Crystal Lake à l'Océan Atlantique pour rejoindre New York, mystère - qui limite 75% de son action aux coursives du bateau, avec une distribution insipide (Martin Cummins et Kelly Hu dans de petits rôles, cela dit), un Jason qui prend beaucoup trop son temps (énormément de plans d'insert sur Jason qui ouvre lentement une porte, entre lentement dans une pièce, prend lentement une arme, déclenche lentement une alarme incendie, etc) et une final girl qui a des visions jamais vraiment cohérentes avec la mythologie et la chronologie de la série.

Et puis, la dernière partie new-yorkaise accumule tous les clichés des 80s sur la ville (les violeurs drogués latinos...) : certes, cela permet quelques gags amusants, et un Kane Hodder qui se lâche un peu dans les mises à mort grotesques, mais New-York se limite à quelques rues sous-éclairées, une poursuite à Times Square et dans le métro (où Jason aurait largement l'occasion de faire un massacre... mais se contente de faire peur aux gens en leur montrant son visage démasqué), et un grand final pas très cohérent dans les égouts, où Jason est dissout par des vagues de produits chimiques, et où ne subsiste qu'un masque fondu, et le cadavre de Jason, enfant, nu. Okay.

Une fin à l'image du film : décousue, brouillonne, et pas franchement pertinente, avec un rythme en dents de scie. On a vraiment l'impression que, pour le dernier film de la saga sous la bannière Paramount, le studio a bricolé un script patchwork à partir de plusieurs idées inabouties, sans se préoccuper de la cohérence ou de la logique. *soupir*

Enfin bon, au moins, le film tente des choses.

1.5/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 4 (première partie)

Publié le 6 Mars 2016 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Télévision, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mes mini-reviews de l'intégrale de Star Trek Voyager, une intégrale commencée il y a bien longtemps, et une saison 4 qui débute sous de bons auspices, avec l'arrivée de Seven of Nine !

Voyager s4 :

4x01 - Scorpion part 2 :

Conclusion de l'épisode précédent, efficace, mais un peu en dessous. La faute à quelques raccourcis génants (Kim et Janeway qui guérissent hors-champ en trois secondes chrono), quelques moment de jeu très moyens (Lien qui joue très très mal la terreur), et à une Janeway aux réactions caricaturales et forcées (de son point de vue, elle n'a jamais tort, même lorsqu'elle se plante joyeusement, ou met en place des plans assez risibles ; la manière agressive dont elle réagit aux décisions de Chakotay lorsqu'elle se réveille est WTF).

Cela dit pour une reprise, ça aurait pu être bien pire.

4x02 - The Gift :

La suite directe de l'adaptation de Seven à sa nouvelle vie, alors qu'en parallèle, Kes est sur le départ, parce qu'elle est en train de développer des super-pouvoirs façon Jean Grey.

Mwé. Autant Jeri Ryan se donne à fond dans son rôle et est excellente, autant j'ai toujours énormément de mal avec l'interprétation de Jennifer Lien, toujours assez limite. En plus, il faut bien avouer qu'elle n'est pas aidée par son personnage, insipide et jamais développé correctement, comme si les scénaristes n'avaient jamais su quoi en faire.

Ici, son départ laisse de marbre, et coûte une navette (encore une !) au Voyager, en plus de faire gagner quelques années de voyage au vaisseau, comme par magie : pourquoi pas, mais dans les faits, ça ne sert pas à grand chose. Du côté de Seven, cet épisode ne fait que confirmer mes impressions de l'époque : Janeway est vraiment antipathique et hypocrite dans bon nombre de ses décisions, elle est manipulatrice, et à un code moral à géométrie très variable, au sein même de cet épisode. Il suffit de comparer son approche du libre-arbitre face à Seven et face à Kes pour s'en convaincre.

4x03 - Day of Honor :

B'elanna questionne son héritage et les rituels associés à celui-ci, avant de finir coincée seule avec Tom, dans des combinaisons spatiales, au milieu de nulle part, lorsque leur navette explose (encore une !), Seven s'ennuie et tente de convaincre l'équipage de lui faire confiance, et des aliens roumains demandent la charité, et s'énervent quand le Voyager ne leur donnent pas toutes leurs réserves.

Un épisode très sympathique et réussi, signé Jeri Taylor, avec un beau travail de développement du personnage de B'elanna, notamment dans ses rapports avec Tom, qui franchissent ici un nouveau palier lors d'une scène assez touchante. Du côté de Seven, j'avais oublié à quel point ils avaient eu la main lourde dans le racolage, avec sa tenue argentée initiale et son Wonder-Mega-Ultra-Bra. Non pas que ça me dérange, hein, mais bon, on sent les producteurs qui tentent d'attirer le quadrant démographique 18-34 M...

Seul vrai bémol de l'épisode, l'alien mendiant, assez agaçant dans son interprétation, et qui aurait tout à fait eu sa place dans le métro aux heures de pointe.

"Sivouplé madaaaame, un peu de dilithium pour mon vaisseau, j'ai 87 membres d'équipage à nourrir... sivouplé..."

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Christmas Yulefest 2014 - 57 - L'Arnaque de Noël (2014)

Publié le 29 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Drame, Religion, Télévision, Lifetime

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Arnaque de Noël (The Santa Con) :

Nick DeMarco (Barry Watson), un petit escroc désabusé tout juste sorti de prison et logeant chez sa soeur autoritaire (Melissa Joan Hart), est contraint de jouer les Santa Claus dans un magasin. Dès sa première journée, il promet à un bambin que Santa va réunir ses parents pour Noël : une promesse difficile à tenir, d'autant que Carol (Melissa Sagemiller), la mère de l'enfant, s'avère des plus séduisantes, et que son ex est un alcoolique fini...

Un téléfilm Lifetime réalisé et interprété par Melissa Joan Hart et qui s'avère assez rapidement un récit très peu engageant. En effet, contrairement à Hallmark, qui est toujours plus familial et enjoué, Lifetime a parfois tendance à donner dans le mélodrame dégoulinant de bons sentiments (parfois même religieux).

Ici, en l'occurrence, ce qui commence (en théorie) comme un récit de comédie romantique typique (l'arnaqueur Père Noël de grand magasin obligé d'aider la mère célibataire à réparer sa maison sous un faux prétexte, et qui tombe sous son charme), finit (de manière sournoise) en apologie du pardon et du sacrifice chrétien, avec un protagoniste qui retrouve la foi, et en prime les sermons d'un(e) pasteur(e) sarcastique et moralisatrice, qui est en fait un ange.

Non, on ne peut pas dire que j'aie vraiment apprécié le tout. Déjà, les premières minutes donnent le ton : ça fait dans le sombre, dans le dramatique, dans le torturé, avec des personnages antipathiques qui passent leur temps à se critiquer et à hausser la voix - Nick est un loser sans foi ni loi, assez antipathique, qui passe son temps à subir les remontrances de sa soeur (qui ne sert à rien d'autre dans le film) ; Carol est mélancolique, son fils est dépressif, le père du gamin est un alcoolique qui ment, beugle, et finit par chercher le pardon ; tout le monde semble mécontent de son existence, etc...

Et puis progressivement, tout se met en place, comme dans les Anges du Bonheur : sous l'influence de l'ange, justement, le héros va changer et devenir un homme bien, qui va amener l'alcoolique à changer et devenir à son tour un homme bien, afin qu'il puisse retrouver sa famille à Noël... whouhou, youpi, c'est captivant... et je ne mentionne même pas l'histoire finale de l'incendie, et du sauvetage, tellement capillotractée et forcée que ça sent le scénariste désespéré.

Bref, c'est déprimant, c'est laborieux, c'est dirigé sans énergie, et en lieu et place d'un téléfilm de Noël, on se retrouve sur un mélodrame sur l'alcoolisme et le besoin de croire en Dieu pour s'en sortir. Mwé.

1/6

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Les bilans de Sygbab - Seaquest DSV : saison 1 (1993-1994)

Publié le 29 Avril 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Science-Fiction, Aventure

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab est parfois très fainéant quand il écrit des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

SeaQuest DSV - Saison 1 :

Afin de décrire cette saison, la comparaison la plus adaptée serait de considérer qu'il s'agit d'un Star Trek : The Next Generation remanié, se déroulant en plein coeur des océans en lieu et place de l'espace. Bien évidemment, les possibilités de découverte sont moindres : l'univers est infini, ce qui n'est pas le cas des étendues d'eau recouvrant notre planète.

Cette limite est néanmoins compensée par un parti pris intéressant de la part des scénaristes : la plupart des épisodes sont basés sur des recherches existantes ou des faits scientifiques établis, conférant ainsi à l'ensemble un aspect quasi documentaire. Cette idée est renforcée par les apparitions de l'océanographe Bob Ballard à chaque fin d'épisode, afin de revenir sur quelques points en étayant le propos exemples à l'appui.

De ce choix découle une structure composée essentiellement d'épisodes indépendants, dont la qualité varie en fonction du sujet mais qui gardent toujours un aspect instructif. À cela s'ajoute une situation géopolitique nouvelle, conséquence directe de la colonisation des océans par la race humaine - ce qui place plutôt la série dans la catégorie anticipation, d'ailleurs.

En effet, le monde a été réorganisé en plusieurs confédérations gérant chacune un territoire marin, et cela crée forcément des tensions. L'une des missions du SeaQuest est d'assurer la paix, tout en continuant la recherche scientifique ; ce qui n'est pas sans rappeler l'Enterprise et renforce le lien avec Star Trek.

La ressemblance entre les deux séries ne s'arrête pas là : le fait que SeaQuest DSV soit plus axé sur les histoires racontées a un impact direct sur le développement des personnages puisque ceux-ci n'évoluent pas. Il y a tout de même une exception concernant la relation père/fils qui s'installe petit à petit entre Lucas et le capitaine Bridger.

Le premier est un adolescent surdoué bien plus sympathique qu'un Wesley Crusher tête à claques, le second possède visiblement un don de prescience qui pourrait être intéressant par la suite. En revanche, si l'équipage de l'Enterprise est généralement assez froid, celui du SeaQuest est solidaire et uni derrière son captaine, faisant apparaître un véritable aspect de groupe. Il existe donc quelques éléments qui permettent de différencier les deux séries.

Il faut tout de même noter que le programme spatial n'a pas été abandonné : l'annexion des océans n'est qu'une première étape, mais la découverte d'autres planètes habitables serait plus viable. C'est une donnée non négligeable qui pose la question de l'orientation qui sera donnée à la saison 2, puisqu'il y a un premier contact avec une race extraterrestre, et il n'est pas anodin que celle-ci se déroule sous l'eau et non sur la terre ferme

Sans être absolument indispensable, cette première saison bénéficie d'une écriture plutôt solide et d'une ambiance générale sympathique. Cela incite à plonger, juste après avoir repris sa respiration, dans un univers dont les bases qui ont été posées sont pour le moins intrigantes.

 

Retrouvez aussi le bilan de la saison 1 de Seaquest DSV publié sur ce même blog par Lurdo !

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Un film, un jour (ou presque) #548 : La Momie (2017)

Publié le 30 Juin 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique, Horreur

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Momie (The Mummy) :

Nick Morton (Tom Cruise), mercenaire américain pilleur de tombes, découvre, au cours d'une mission au Moyen-Orient en compagnie de son compère de toujours, Chris (Jake Johnson), la tombe d'Ahmanet (Sofia Boutella), une princesse égyptienne maudite. Mais lorsque Jennifer Halsey (Annabelle Wallis), une archéologue, intervient pour en extirper le sarcophage, l'équipe réveille la momie d'Ahmanet, qui n'a plus qu'un seul objectif : retrouver suffisamment de forces pour sacrifier Morton au dieu Set...

J'ai été tenté de placer cet énième remake de La Momie en lisière de l'Oktorrorfest du mois d'octobre prochain, parce que momie, zombies, monstres Universal, tout ça... mais en fait, non. Cette version de La Momie, signée Alex Kurtzman, est un film d'action fantastique plus qu'un film d'horreur, et je préfère autant me débarrasser de cette critique au plus vite, avant que le métrage ne disparaisse totalement de ma mémoire.

Pour faire simple, cette Momie, c'est La Momie de Brendan Fraser (énormément de passages renvoient directement au film de 1999, généralement avec une petite modification ou deux à peine suffisantes pour éviter l'impression de photocopillage

- auquel on aurait enlevé tout charme, toute personnalité et tout souffle d'aventure en le plaçant à l'époque moderne, en remplaçant le couple Fraser/Weisz par Tom Cruise en mode roublard invulnérable, et Annabelle Wallis en archéologue inutile et insipide, et en troquant son score de Jerry Goldsmith (ou même celui de la suite, made in Silvestri) par une bande originale passe-partout de Brian Tyler (du moins, dans le film ; sur cd, elle est plus intéressante) ;

- dans lequel on aurait fusionné le personnage féminin d'Anck-su-Namun et celui d'Imhotep, pour en faire une méchante sans la moindre épaisseur ;

- que l'on tenterait de faire entrer à la  truelle dans un univers partagé à la Marvel, avec le Prodigium du Docteur Jekyll - calamiteux Russell Crowe - en lieu et place du SHIELD et de Nick Fury ;

- et auquel on aurait rajouté un personnage tout droit photocopié sur Le Loup-Garou de Londres, interprété par un Johnson sympathique, mais totalement inutile.

Bref, en résumé, alors que j'avais commencé le film agréablement surpris par le ton un peu déconneur de l'ensemble, rapidement, on retombe dans du blockbuster ultra-formaté, ultra-dérivatif, ultra-plat, clairement écrit à grands coups de compromis et de notes du studio, et dans lequel les filles s'arrachent le corps de Tom Cruise, qui tire intégralement la couverture à lui.

Sans surprise, une nouvelle adaptation décevante et quelconque, qui se regarde gentiment, mais n'arrive pas un seul instant à la cheville des deux films de Stephen Sommers.

2/6

(étrangement, j'avais préféré Dracula Untold, alors supposé lancer cet univers partagé, mais apparemment, depuis, passé à la trappe)

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Un film, un jour (ou presque) #564 : Spider-Man - Homecoming (2017)

Publié le 24 Juillet 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique, Science-Fiction, Jeunesse, Marvel, MCU, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Spider-Man - Homecoming :

Après son intervention durant la Guerre Civile des Avengers, Peter Parker (Tom Holland) retourne à sa vie de jeune lycéen, où il s'ennuie de plus en plus, espérant désespérément que Tony Stark (Robert Downey Jr.) le contacte à nouveau. Décidé à se montrer héroïque, à son petit niveau, Parker utilise donc ses pouvoirs pour aider son quartier de New York contre les petites frappes en tout genre. Jusqu'à ce qu'il découvre les machinations d'Adrian Toomes (Michael Keaton), qui pille depuis des années les chantiers et les entrepôts de la compagnie Damage Control, et récupère ainsi d'innombrables pièces de technologie extra-terrestre, qu'il transforme en armes revendues aux criminels...

Parfois, le hasard fait vraiment bien les choses. Traîné à l'insu de mon plein gré dans une salle de ciné pour voir Dunkerque, le dernier Nolan (qui combine tout ce qui ne m'intéresse pas au cinéma : Nolan, un film de guerre, et Dunkerque), une panne technique de projecteur a redirigé gratuitement tous les spectateurs vers la séance suivante, dans la salle voisine... Spider-Man Homecoming.

Et là, bonne surprise (surtout pour moi, qui place généralement Spider-Man en bas de ma liste de super-héros préférés, voir qui ne l'y place pas du tout) : un film volontairement à plus petite échelle que les autres Spider-Man récents et que les autres films du MCU, un hybride de teen comedy et de film super-héroïque, et dans l'ensemble, quelque chose de nettement plus frais et différent que les deux ou trois derniers Spider-Man sortis en salle.

Ici, on se retrouve avec un Spider-Man maladroit et débutant, l'humour est constant, l'environnement de Spidey est cosmopolite et moderne, le Vautour est probablement l'un des méchants les plus réussis de l'univers Marvel cinématographique (Keaton est impérial), et dans l'ensemble, on ne s'ennuie pas, le film réussissant un habile mélange de fidélité aux comics, et de modernisation du personnage pour l'adapter à l'univers un peu différent du MCU.

Bref, malgré un premier tiers formellement un peu décousu (on sent qu'il y a dû y avoir quelques coupes au montage et lors de l'écriture), un petit souci de lisibilité de certaines scènes d'action (non pas qu'elles soient incompréhensibles, loin de là, mais on devine que beaucoup d'effets de lumières, d'étincelles, de fumée, de texture, etc, ont été rajoutés pour la 3D, et ça surcharge un peu inutilement le tout, tout en empêchant ces scènes d'avoir une réelle ampleur visuelle), et un Michael Giacchino qui se sent obligé (ou qui a été obligé, allez savoir) de nous pondre encore un nouveau thème musical (médiocre) pour Iron Man (alors que le reste de cette bande originale est très réussi, notamment le logo Marvel), le tout s'avère drôle, entraînant, attachant, et globalement réussi. 

4.25/6

(je l'ai clairement préféré à Guardians of the Galaxy 2)

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Un film, un jour (ou presque) #450 (1/2) - Spécial St Valentin : Un Hiver de Princesse (2017) & Un Domaine en Héritage (2017)

Publié le 14 Février 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Hallmark, Comédie, Romance, Review, PixL, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Et qui dit 14 février, dit St Valentin, donc place à la romance et aux bons sentiments sirupeux made in Hallmark et compagnie !

Un Hiver de Princesse (A Royal Winter - 2017) :

Maggie (Merritt Patterson) part passer des vacances d'hiver improvisées en Europe, dans le royaume enneigé de Calpurnia. Là, elle rencontre le séduisant Adrian (Jack Donnelly), parfait pour elle, mais ignore qu'il est en réalité le Prince héritier du Royaume. Lorsqu'elle découvre son secret, cependant, elle doit composer avec l'hostilité et les manigances de la Reine Béatrice (Samantha Bond)...

Un téléfilm hivernal Hallmark qui semble avoir été conçu pour la saison de Noël (ça ressemble comme deux gouttes d'eau à ce qui s'est déjà fait dans le genre chez Hallmark, , ou ), avant d'être vaguement reformaté pour Janvier, en ôtant guirlandes et sapins avant de tourner. Résultat : oui, les décors naturels de Bucarest sont superbes et enneigés... mais tout le reste est hautement dérivatif, anecdotique et insipide, à commencer par le couple principal, transparent au possible. Absolument rien de mémorable, voir même d'intéressant, et si ce n'est pas particulièrement mauvais en soi (la direction artistique sauve les meubles), c'est tellement basique que ça s'oublie à peine regardé. 

2.25/6 (ça aurait pu être un poil plus sans cette affreuse reprise chorale d'un unique couplet de Frère Jacques, en boucle, pendant plusieurs minutes. Au secours.)

Un Domaine en Héritage (Love on the Vines) :

Avocate surmenée, Diana (Margo Harshman) hérite de son oncle la moitié du vignoble de ce dernier. Mais à son arrivée sur place, elle découvre que l'autre moitié a été donnée à Seth (Steve Talley), son ex, et le bras droit de son oncle. Malgré les tensions, le couple improbable a pour mission de mener à bien la prochaine récolte du vignoble, sous peine de voir le machiavélique Mr. Garritson (Jack Wagner), un rival, mettre main basse sur le terrain et son raisin...

Une rom-com PixL malheureusement très dérivative et générique, qui se prend beaucoup trop au sérieux pour son propre bien, et souffre vraiment d'un script mal structuré, avec de multiples personnages secondaires et sous-intrigues (les manigances interminables de Garritson, la romance du fils de Garritson avec une serveuse, l'autre serveuse qui tente de sortir de l'ombre de sa mère, etc) qui ne font qu'alourdir le tout.

Pour ne rien arranger, l'illustration musicale est assez mauvaise, et si Margo Harshman est vraiment attachante (ce regard... ♥_♥), son partenaire masculin (Talley) est lui nettement plus transparent et quelconque. Bref, bien tenté, PixL, mais c'est raté.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 74 - Santa Claus : le film (1985)

Publié le 25 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Fantastique, Jeunesse, Noël, Christmas

Noël est là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Santa Claus : le film (Santa Claus : the Movie) :

Dans des temps anciens, Claus (David Huddleston) a pris l'habitude de livrer des jouets chaque année aux enfants de son pays, aidé par sa femme et par ses fidèles rennes. Un nuit de Noël, cependant, il est sauvé d'une tempête de neige, et choisi par les lutins du Nord pour devenir le Père Noël, afin d'accomplir sa destinée jusqu'à la fin des temps. À la fin des années 80, cependant, dépassé par la demande croissante des enfants, le Père Noël remet en question cette vocation, ainsi que toute l'organisation du Pôle Nord. Patch (Dudley Moore), un lutin inventeur frustré par le manque de modernisation du Pôle, décide alors de rejoindre New York, et de mettre son savoir-faire au service du cruel BZ (John Lithgow), un fabricant de jouets sans scrupules...

Énorme blockbuster des années 80 (30 à 50 millions de budget !) produit par les Salkind, ce Santa Claus - Le Film a été un bon gros flop critique, publique et commercial. Mais malgré cela, il a bercé mon enfance, notamment grâce à sa bande-originale somptueuse et mémorable signé Henry Mancini, et à sa première moitié (45-55 minutes) qui prend place dans le passé, retraçant la genèse de Santa, et son voyage au travers du temps, jusqu'aux années 80.

Cette première moitié représente tout l'intérêt du film : c'est visuellement réussi, crédible (bien que par instant, cela fasse un peu studio, mais vue l'époque, c'est compréhensible), et la magie de Noël qui émane de ce segment du film est un succès... au point que l'on regrette clairement que ce Santa Claus ne soit pas une adaptation de la vie et des aventures de Santa par L. Frank Baum, un projet qui peine toujours à se concrétiser jusqu'à aujourd'hui.

On le regrette car, peu de temps après que le film arrive dans les années 80 (le premier quart d'heure dans les années 80 est tout à fait supportable), le métrage sombre dans le placement produit, dans le criard et le clinquant, dans le surjeu (j'aime beaucoup John Lithgow, mais là, non) ou le jeu très inégal, etc... un ensemble médiocre qui date affreusement le tout, alors même que la première partie du film paraissait presque intemporelle.

En fin de compte, c'est vraiment dommage : la première partie du film le plaçait facilement à un 4.5/6, voire plus si l'on a conservé son âme d'enfant (best Père Noël cinématographique ever) ; la deuxième partie, malheureusement, ramène la note globale du métrage à la moyenne, avec un demi-point supplémentaire parce que la musique de Mancini est à ce point mémorable, et que la nostalgie fonctionne à pleine capacité.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2020 - 08 - Underwater (2020)

Publié le 1 Octobre 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Underwater (2020) :

Au fond de la fosse des Mariannes, l'équipage de la station de forage Kepler 822 (Kristen Stewart, Vincent Cassel, TJ Miller, Jessica Henwick, John Gallagher Jr, Mamoudou Athie) est confronté à une forme de vie inconnue qui les traque et les tue un à un... 

Aïe. Je suis bien embêté, car ce métrage, du réalisateur de The Signal, s'est totalement planté au box-office, tout en récoltant des critiques plutôt positives et enthousiastes de la part des amateurs de genre.

Peut-être faut-il y voir là une certaine nostalgie de ces derniers pour les Abyss, Leviathan, Alien, MAL et compagnie, dont cet Underwater semble très souvent être une copie moderne, avec tout ce que ça implique de clichés, de personnages archétypaux, et de grosses ficelles... ou plutôt une tendance à applaudir systématiquement certains projets les brossant dans le sens du poil (cf la fin du film et son fanservice lovecraftien).

En tout cas, une chose est sûre, je n'ai pas du tout accroché au tout, et ce dès la première scène : une Kristen Stewart en petite tenue, dans le vestiaire de la station, qui débite des platitudes dépressives en voix off, avant d'être plongée dans une catastrophe tremblotante à l'échelle de la station.

Immédiatement, le film m'a frustré, une impression qui n'a fait que se confirmer au fil de son déroulement : sa réalisation déplaisante, pleine d'effets de style gratuits et de plans serrés en contre-plongée (façon Pitof), sa narration décousue, ses personnages présentés dans l'action (mais sous-développés), leurs relations forcées et artificielles, le rythme inégal, la géographie illisible de la base et de ses environs...

C'est bien simple, tout au long de ces 90 minutes, j'ai eu l'impression d'avoir manqué 15-20 minutes de mise en place et de développement, des minutes indispensables, qui m'auraient permis de m'attacher un minimum aux personnages et à leur sort. À la place, j'y ai vu des personnages clichés qui y passent les uns après les autres sans que le film ne parvienne vraiment à susciter la peur ou le suspense, malgré une direction artistique plutôt efficace (j'aime beaucoup l'apparence des scaphandres), et un film constamment plongé dans une pénombre numérico-aquatique permettant, en théorie, bien des jump scares (mais se traduisant, dans les faits, par une bouillie numérique trop souvent sous-éclairée).

Je suis d'autant plus frustré que j'aime beaucoup ce genre de films sous-marins, et que l'apparition, à la toute fin, d'une créature indicible, tentaculaire et titanesque (malheureusement vite liquidée) m'a fait plaisir. Mais je suis constamment resté à la porte de ce métrage bancal et hautement dérivatif, et ça m'a fréquemment donné envie d'appuyer sur la touche avance rapide de mon équipement.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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