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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #593 : White Rabbit (2013)

Publié le 1 Septembre 2017 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

White Rabbit :

Depuis sa plus tendre enfance, Harlon (Nick Krause) souffre de troubles psychologiques. Victime d'un père drogué et violent, Harlon est quotidiennement harcelé par des brutes à l'école, et commence progressivement à entendre des voix qui le somment de se battre. Et lorsque Julie (Britt Robertson), une adolescente rebelle avec laquelle il commençait à nouer des liens, trouve la religion, et change du tout au tout, se rapprochant au passage de l'une des brutes qui harcelaient Harlon, ce dernier finit par sombrer dans une spirale destructrice à l'issue funeste...

Un long-métrage indépendant tourné en Louisiane, dans l'ensemble assez bien joué et possédant une atmosphère assez pesante et réussie...

... mais malheureusement, ce portrait d'un ado traumatisé et déséquilibré a un peu tendance à cumuler les clichés (il entend des voix, il se fait maltraiter, il se fait harceler, il lit des comics, écoute du métal, il se fait "plaquer", sa famille le méprise, il joue avec des armes à feu, son meilleur pote se suicide, etc), au point que le personnage principal frôle parfois la caricature de "l'enfant à problème susceptible de commettre un massacre" telle qu'elle est souvent utilisée par les médias américains lors des jours suivant un massacre à la Columbine.

Cela contribue fortement à l'impression de superficialité du script (à trop multiplier les facteurs aggravants, aucun n'est suffisamment développé), et pour ne rien arranger, la toute fin du métrage est un peu trop laborieuse (avec en plus une tentative de faire dans l'ambiguïté qui ne fonctionne pas vraiment) pour convaincre.

M'enfin techniquement, ça reste globalement mené de manière assez compétente, donc :

un minuscule 3/6

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