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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1079 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Kaine le Mercenaire (1984)

Publié le 12 Novembre 2019 par Lurdo in Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review

À partir de 1983, Roger Corman a produit toute une série de films de sword & sorcery en Argentine, pour tenter de surfer sur la vague de popularité de Conan le Barbare, sorti un an plus tôt : de quoi remplir une semaine complète de notre rubrique, au rythme d'un film par jour...

Kaine le Mercenaire (The Warrior and the Sorceress - 1984) :

Ancien guerrier de légende offrant désormais son épée au plus offrant, Kain (David Carradine) arrive dans un village désolé où deux seigneurs de guerre, Zeg (Luke Askew) et Bal Caz (Guillermo Marin) se disputent le seul puits existant. Kain décide alors de manipuler les deux hommes en prétendant se ranger du côté de l'un ou de l'autre, avec pour seul objectif de libérer la sorcière Naja (Maria Socas), et de défendre les villageois...

Remake officieux mais assumé de Yojimbo de Kurosawa, Kaine le mercenaire est un bon cran au-dessus de Deathstalker, à tous les niveaux.

Oui, il y a toujours une dose énorme de nudité gratuite (la pauvre Maria Socas est topless du début à la fin du métrage) ; oui, l'interprétation est toujours très inégale ; oui, les effets sont approximatifs (le lézard qui parle marmonne est assez moyen ; bizarrement, un budget plus important semble avoir été consacré aux quatre seins d'une danseuse topless... allez comprendre ^^) et les combats encore plus...

Mais le film est globalement mieux structuré, les personnages mieux définis, Carradine a un certain charisme très efficace en mercenaire manipulateur vêtu de noir, et dans l'ensemble, le tout semble nettement plus maîtrisé, avec un petit côté western spaghetti pas déplaisant.

À noter une bande originale intéressante (bien que massacrée au montage), et un quota de viols nettement en recul par rapport à Deathstalker : c'est toujours ça de pris.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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