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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1083 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Deathstalker 2 (1987)

Publié le 16 Novembre 2019 par Lurdo in Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance

À partir de 1983, Roger Corman a produit toute une série de films de sword & sorcery en Argentine, pour tenter de surfer sur la vague de popularité de Conan le Barbare, sorti un an plus tôt : de quoi remplir une semaine complète de notre rubrique, au rythme d'un film par jour...

Deathstalker 2 (1987) :

Lorsque le maléfique sorcier Jarek (John La Zar) usurpe son trône, et y place un double maléfique créé par ses soins, la Princesse Evie (Monique Gabrielle) cherche de l'aide. Sous l'identité de Reena, une voyante, elle tombe alors sur Deathstalker (John Terlesky), un héros réticent, qui finit par accepter de lui prêter main forte...

Que se passe-t-il lorsqu'un réalisateur/scénariste (Jim Wynorski) embauché par Corman décide de réécrire, avec son acteur principal (et ami de longue date), le script de ce Deathstalker 2, pour en faire quelque chose à mi-chemin entre une screwball comedy et d'un cartoon de Bugs Bunny ?

On se retrouve tout simplement avec le meilleur film de sword & sorcery made in Corman, une quasi-parodie au ton pas si éloigné que ça d'un Evil Dead 2, sorti la même année : entre le héros, façon Ash Campbell/Mad Martigan et sa répartie amusante, la princesse/voyante un peu naïve et cruche, le méchant sorcier assez... efféminé, et leurs aventures improbables (match de catch chez les Amazones avec une ancienne de GLOW, etc...), le métrage s'avère une parodie du genre "barbare" plutôt sympathique et dynamique, portée par un thème musical étonnamment entêtant.

Alors certes, les défauts habituels des productions Corman sont toujours présents (post-synchro, interprétation, décors, etc...), mais ici, ça passe sans problèmes, car le film ne se prend jamais au sérieux.

Sauf, étrangement, lors du duel final entre Deathstalker et Jarek, un duel bien chorégraphié, efficace et à peu près convaincant.

Et pour couronner le tout, le métrage se permet même un bêtisier durant le générique de fin : que demander de plus ?

3.5/6

(par contre, je ne vais pas m'infliger les deux Deathstalker suivants, puisque non seulement ils ne rentrent pas dans le cadre de cette semaine Corman en Argentine - ils ont été tournés au Mexique et en Bulgarie - mais en plus, l'acteur principal change de nouveau à chaque film, et le ton redevient plus sérieux et insipide)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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