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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #pixl catégorie

Un film, un jour (ou presque) #897 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Notre histoire d'amour (2019), The Pill (2011) & L'amour est là où on ne l'attend pas (2017)

Publié le 17 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, Télévision, Hallmark, Drame, St Valentin, PixL

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Notre histoire d'amour (Winter Love Story - 2019) :

Angoissée à l'idée de parler en public, Cassie Winslett (Jen Lilley) vient de terminer un ouvrage autobiographique parlant de sa rupture récente ; pour l'aider à promouvoir son livre, sa publiciste (Laura Miyata) décide de la greffer à la tournée promotionnelle d'Elliot Somersby (Kevin McGarry), un charismatique et séduisant auteur de fantasy à la mode. Dans un premier temps, Cassie et Somersby s'opposent, mais progressivement, ils apprennent à se connaître et à s'apprécier...

Rom-com Hallmark du Winterfest 2019, ce métrage s'avère une bonne surprise, puisqu'il conserve d'un bout à l'autre son ton plus léger et décontracté que la norme.

Lilley est sympathique en auteure névrosée, McGarry est ici bien plus à l'aise que dans Winter Castle, le cameo de Laura Miyata fait plaisir, il y a un chien sympathique, de la neige, le format road trip permet de garder un certain rythme, et l'alchimie est présente, y compris lors des joutes verbales de la première moitié du métrage.

Bref, contrairement à Winter Princess, par exemple, je ne me suis pas ennuyé, et j'ai plutôt apprécié.

4/6

The Pill (2011) :

Lorsque Fred (Noah Bean) rencontre Mindy (Rachel Boston), les deux new-yorkais finissent rapidement dans les bras de l'autre. Mais leur nuit de passion se fait sans protection, et dès le lendemain, Fred insiste pour que Mindy, excentrique et insaisissable, prenne la pilule du lendemain. Plus facile à dire qu'à faire, d'autant que de son côté, Fred a une petite amie qui l'attend...

Comédie romantique indépendante à la distribution sympathique (Rachel Boston est attachante, Anna Chlumsky et Dreama Walker tiennent des rôles secondaires), mais qui souffre d'un problème de taille : ses personnages sont tous antipathiques au possible, et le script semble ne pas s'en rendre compte.

Ou plutôt, il semble considérer que ces défauts (Fred est infidèle et menteur, Mindy est menteuse et évasive, en plus d'imposer une relation non-protégée à un Fred à demi-endormi, le personnage d'Anna Chlumsky est psychorigide et infidèle) sont en fait charmants, et qu'il suffit d'offrir une happy end à son couple principal pour que le spectateur oublie et/ou pardonne le fait que ce sont des personnes assez agaçantes.

Et puis le script, honnêtement, manque vraiment de subtilité et de maîtrise, avec des traits gentiment forcés (notamment les parents français de Mindy, et le personnage de Chlumsky). C'est vraiment dommage, car hormis l'écriture, le reste du film fonctionne bien : l'interprétation est bonne, le rythme est maîtrisé, la réalisation est compétente... mais non, l'écriture ne suit pas.

2.5/6

L'amour est là où on ne l'attend pas (Hometown Hero - 2017) :

Médiatrice de divorce, Kelsey (Brooke Nevin) espère bientôt devenir partenaire de son cabinet. Mais pour cela, elle va devoir s'occuper de Daisy, la chienne de l'une de ses clientes, en instance de divorce... plus facile à dire qu'à faire, et après une urgence imprévue, Kelsey se retrouve dans le cabinet vétérinaire du Dr. Curry (Jake Sandvig), un charmant médecin au programme révolutionnaire, qui gère tant bien que mal sa clinique en difficultés financières...

Une romance PixL assez typique des productions de la chaîne, avec un couple principal pas désagréable (Brooke Nevin est comme toujours attachante, Jake Sandvig fait un protagoniste assez atypique, de par son physique et son langage corporel un peu maladroit), des personnages secondaires plus développés que la norme (Megyn Price est excellente dans le rôle de la mère de l'héroïne), et un couple de personnages secondaires afro-américains qui a droit à des sous-intrigues à part entière.

Tout aussi typique, le fait que le film manque de punch ou de maîtrise de ses sous-intrigues, et que l'écriture soit un peu maladroite : les problèmes de couple et d'équilibre vie privée/vie professionnelle des personnages secondaires ne sont pas très intéressants, les passages "discutons divorce et implications juridiques" non plus, et le script a tendance à multiplier les dialogues d'exposition dans lesquels le vétérinaire s'étend en long, en large et en travers sur sa profession et sur les animaux.

Tout cela, cependant, ne serait pas vraiment problématique... s'il n'y avait pas cette bande originale omniprésente et envahissante, qui ne laisse pas une seule seconde de répit au spectateur, et qui renvoie souvent à la musique d'accompagnement médiocre des téléfilms et séries des années 90.

Heureusement que Nevin est sympathique, et que la chienne qui l'accompagne est tellement miteuse qu'elle en devient attachante.

3 - 0.5 pour la musique = 2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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Un film, un jour (ou presque) #887 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Désespérément romantique (2016) & Little Italy (2018)

Publié le 12 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, PixL, Canada, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Désespérément romantique (Hopeless Romantic - 2016) :

Grand romantique passionné de comédies sentimentale, Matt (Brandon W. Jones) voit sa proposition de mariage rejetée par Alexis (Cassi Thomson), sa petite amie. Secoué, il se tourne alors vers son amie de toujours, Liz (Christa B. Allen), ele aussi célibataire, et ensemble, ils décident de s'épauler dans leur quête du bonheur...

Une comédie romantique PixL Tv, ce qui est généralement synonyme de téléfilm refusé par Lifetime et Hallmark, à la distribution variée composée de seconds couteaux manquant souvent de charisme ou de naturel, et au scénario basique inutilement compliqué par des sous-intrigues visant à faire un peu de remplissage pour compenser un budget microscopique.

Paradoxalement, cela donne occasionnellement lieu à des comédies romantiques plus énergiques, excentriques et décomplexées que la moyenne, mais, le plus souvent, cela débouche sur des métrages assez brouillons et approximatifs, comme cet Hopeless Romantic.

Ce n'est même pas que c'est mauvais, mais entre le casting à moitié convaincant (Jones a une tête sympathique, Maiara Walsh et Jorge Diaz sont attachants, French Stewart idem, mais les autres sont nettement plus inégaux, notamment Christa Allen, transparente), qui rend la moitié des couples inintéressante, les sous-intrigues multiples pas toutes aussi convaincantes les unes que les autres, la musique agaçante, les rebondissements cousus de fil blanc, etc, on se retrouve avec une rom-com assez quelconque, qui ne fonctionne qu'en partie, et n'est jamais particulièrement enthousiasmante.

Bof, en somme.

2.25/6

Little Italy (2018) : 

Leo (Hayden Christensen) et Nikki (Emma Roberts) se connaissent depuis leur plus tendre enfance, et sont épris l'un de l'autre. Mais leurs deux familles se détestent depuis des années, et tiennent des pizzerias voisines dans le quartier de Little Italie, à Toronto. Lorsque Nikki, qui travaille comme sous-chef à Londres, revient au Canada pour faire changer son visa, elle retrouve Leo, et retombe dans le conflit qui oppose les deux familles...

Que se passe-t-il lorsque le réalisateur de Mystic Pizza (avec Julia Roberts), de Miss Détective, de Lucky Girl, de Vacances à la Grecque et de Comment se faire larguer en 10 leçons ? (soit une belle panoplie de comédies souvent romantiques et souvent médiocres) décide de réaliser, au Canada, une comédie romantique au script digne d'un téléfilm Hallmark, lorgnant fortement sur Roméo et Juliette dans deux pizzerias rivales, avec dans les rôles principaux Emma Roberts (au demeurant toujours sympathique, là n'est pas le problème), nièce de Julia, et un Anakin Skywalker fatigué qui accuse une différence d'âge (visible) de 10 ans avec sa partenaire, en plus d'être ici fraîchement teint en chatain très foncé (pour faire Italien) ?

Et bien on se retrouve avec une rom-com médiocre, datée et vieillotte, où tout paraît forcé et artificiel, des accents ultra-marqués de toute la distribution aux gags et autres vannes télégraphiées et clichées, en passant par l'alchimie très relative du couple vedette. On a même droit à un grand final à base de protagoniste masculin qui se précipite à l'aéroport pour tenter d'empêcher celle qu'il aime de partir, soit le plus cliché de tous les clichés du genre.

C'est dommage, parce que tout le monde semble s'amuser, mais non : un tel étalage de caricatures et d'idées éventées, en 2018, ce n'est plus possible.

2.5/6 - 0.5 pour l'absence totale d'efforts des scénaristes = 2/6

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Un film, un jour (ou presque) #872 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Le Retour de mon Ex (2018) & L'Amour Tombé du Ciel (2017)

Publié le 5 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark, Fantastique, Religion, PixL, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Le Retour de mon Ex (The Sweetest Heart - 2018) :

Maddie (Julie Gonzalo), propriétaire d'une boutique de cupcakes, est prête à tout pour assurer son succès. Elle reçoit ainsi l'aide d'un séduisant investisseur (Victor Zinck Jr.), alors même que l'amour d'enfance de Maddie, Nate (Chris McNally), revient en ville, pour travailler dans l'hôpital local...

Bon gros bof que cette comédie romantique Hallmark diffusée au printemps 2018, et adaptée d'un roman. Le problème, en fait, c'est que ce métrage est à ranger parmi les productions les plus génériques et oubliables de la chaîne, celles dans lesquelles Hallmark investit le moins d'efforts possible.

Ce qui se ressent à tous les niveaux de la production : musique envahissante et insipide, maquillages et coiffures médiocres (Gonzalo brille et a l'air très fatiguée pendant la moitié du film, certains personnages masculins sont clairement passés chez le même coiffeur), seconds rôles transparents, casting approximatif (McNally n'est pas désagréable, mais bon, il fait un peu jeune pour être crédible en cardiologue, surtout vu son look ; Zinck est non-existant), rythme assez laborieux, récit cousu de fil blanc...

Bref, c'est loin d'être remarquable, et tout le monde a l'air de galérer occasionnellement avec le script, que ce soit par manque de dynamisme ou de matériel intéressant.

Ce n'est pas forcément particulièrement mauvais, en soi, mais entre les montages musicaux, les sous-intrigues inintéressantes, et le rebondissement habituel du dernier quart d'heure qui parvient presque à rendre l'héroïne antipathique ("je sais que ton métier de cardiologue sauve des vies, et que tu as une opportunité unique de toucher le plus grand nombre de personnes possible avec ce nouveau poste qu'on te propose à l'autre bout du pays, mais moi aussi je suis une opportunité unique, alors sacrifie ta carrière pour moi et mes cupcakes !"... euh...), c'est loin de se démarquer de la médiocrité habituelle du genre.

2.5/6

L'Amour Tombé du Ciel (Undercover Angel - 2017) :

Divorcée et mère de Sophie (Lilah Fitzgerald), une jeune adolescente, Robin (Katharine Isabelle) s'installe dans une demeure en piteux état, qui demande des rénovations conséquentes. Voyant sa mère dépassée par l'étendue du chantier, Sophie fait alors un souhait... exaucé par le Paradis, qui envoie aussitôt Henry (Shawn Roberts), un ange assez maladroit, sous les traits d'un ouvrier en bâtiment, afin d'aider Robin et sa fille.

Comédie romantico-fantastique PixL diffusée début décembre 2017 (et bien plus tôt chez nous), et qui donne vraiment l'impression d'un téléfilm un peu bricolé de toutes pièces, et pas particulièrement bien développé, à mi-chemin entre une romance classique et un épisode des Anges du Bonheur.

Cette histoire d'ange gardien maladroit et costaud, presque niais, qui vient aider une famille suite à un vœu, ça aurait pu passer avec un enrobage festif et un peu de neige : après tout, le prétexte de la magie de Noël fait passer bien des choses... mais là, débarrassée de toute justification festive et limitée à des visuels ternes et mal éclairés, cette intervention divine semble vraiment aléatoire et injustifiée.

D'autant que les personnages n'ont même pas l'excuse d'être dans le besoin, ou vraiment malheureux, puisque tout le téléfilm baigne dans une sorte d'enthousiasme et de légèreté forcés (la musique façon mickey-mousing n'aide pas), que ce soit au niveau des premiers rôles (Roberts joue son ange comme un grand gamin immature et benêt, mais heureusement, Isabelle apporte à son personnage un peu de mordant) que des seconds (Britt Irvin est - un peu trop - animée, et sa romance avec son collègue psycho-rigide à gros bras ne fonctionne pas vraiment).

Bref, dans l'absolu, ce n'est pas forcément mauvais, mais ce n'est pas pour autant très convaincant, tout ça (mais je l'avoue, j'ai toujours eu du mal avec Shawn Roberts en protagoniste de comédie romantique), et si le métrage conserve les bons points des productions PixL (des sous-intrigues multiples centrées sur Britt Irvin, sur Sophie, sur la voisine), ainsi qu'une distribution féminine attachante et compétente, le tout reste vraiment prévisible, générique et quelconque, à l'image de l'affiche ci-dessus, qui remplace un Roberts musculeux par un homme à tout faire maigrichon et anonyme.

3 - 0.5 pour la photographie assez terne et délavée = 2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #651c : SEMAINE ST-VALENTIN - Je ne t'oublie pas (2017), La Reine du Remariage (2018) & Comment trouver l'amour à la Saint Valentin ? (2018)

Publié le 18 Février 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Drame, Hallmark, PixL

Exclusivement, ce week-end, à l'occasion de la semaine de la Saint Valentin, un petit bonus : deux fournées supplémentaires de comédies romantiques en tous genres...

Je ne t'oublie pas (Same Time Next Week) :

Veuve, Sara (Jewel Staite) tente de faire son deuil de son époux en remplissant à sa place sa bucket list. Un jour, alors qu'elle se blesse en tentant d'accomplir l'une des tâches de la liste, elle est soignée par Ryan (Travis Milne), un médecin lui aussi veuf. Le duo sympathise rapidement, et finit par décider de s'associer, pour tenter de finir ensemble cette liste si importante...

Une comédie dramatique/romantique PixL assez classique et qui ronronne assez vite, mais qui a le mérite de joliment traiter le sujet du deuil, notamment dans le cadre de la romance, sans en faire un sujet à sens unique. Autre bon point, les personnages secondaires tous un peu excentriques et caractérisés, ce qui n'est pas désagréable, et l'existence d'une intrigue secondaire bien développée pour la sœur de l'héroïne (Stephanie Bennett) et son fiancé.

En fait, hormis le rythme faiblard, le seul vrai problème, dans ce téléfilm, c'est que Travis Milne est un protagoniste assez terne et peu attachant, qui ne fait pas vraiment le poids face à Jewel.

3/6

La Reine du Remariage (The Wedding Do-Over) :

Spécialiste en sauvetage de mariages ratés, Abby (Nicole Gale Anderson), organisatrice de mariages, est contrainte de faire équipe avec son ex-fiancé, Peter (Parker Young), pour organiser le mariage de la sœur de ce dernier, qui est sa meilleure amie...

Comédie romantique PixL ultra-basique, façon "script refusé par Hallmark", qui manque cruellement de fantaisie, et qui, si elle a les qualités habituelles des téléfilms de la chaîne (personnages principaux d'origines ethniques diverses et variées, personnages secondaires ayant une caractérisation et des sous-intrigues développées), souffre aussi de leurs problèmes habituels : rythme particulièrement plat, absence de rebondissements mémorables, production au budget très limité et en pilotage automatique, bande originale un peu envahissante, bref, c'est ultra-balisé de bout en bout, et c'est tout sauf passionnant.

Dommage, parce que le couple principal est sympathique (même si j'ai toujours du mal à prendre Parker Young au sérieux après Suburgatory), et que les seconds rôles ne sont pas désagréables (Carolyn Hennesy, Maria Canals-Barrera, Alisha Wainwright...), mais... bof.

2.25/6

Comment trouver l'amour à la Saint Valentin ? (My Perfect Romance)

Wes Robinson (Christopher Russell), jeune directeur arrogant et séducteur de l'entreprise technologique familiale, n'a qu'un objectif : trouver une application vendeuse, pour gagner un maximum d'argent. Pour la Saint Valentin, il décide ainsi de précipiter la mise sur le marché d'une application de rencontres supervisée par Vivian (Kimberly Sue-Murray), mais lorsque vient le moment de prouver aux médias l'efficacité de leur produit, Wes et Vivian finissent par devoir s'inscrire eux-mêmes sur l'application... et par se rapprocher.

Comédie romantique canadienne produite par BDS, maison de production canadienne qui monte, et qui a récemment produit Mariage sous la Neige, 48 Voeux de Noël, Un Noël pour se Retrouver, Une Demande en Mariage pour Noël...

Un métrage visiblement adapté d'un roman Harlequin (quel gage de qualité ! ^^) et qui aurait très bien pu être diffusé tel quel sur PixL ou Lifetime : à priori, rien de bien folichon, mais il y a ici une certaine décontraction et une nonchalance qui ne sont pas désagréables du tout, et qui font que le tout fonctionne relativement correctement.

Ce n'est pas particulièrement original, captivant, ou convaincant, mais Christopher Russell est très bien en tête-à-claques arrogante, Sue-Murray s'en sort bien en chef de projet maladroite, et les seconds rôles ne sont pas désagréables : Lauren Holly s'amuse en secrétaire sarcastique, Morgan Fairchild cachetonne en mère carriériste, et Jodie Sweetin a probablement tourné toutes ses scènes en une demi-heure, seule, dans une cuisine, mais elle y met du sien.

Tout sauf mémorable, mais suffisamment compétent pour avoir un

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #651b : SEMAINE ST-VALENTIN - Romance d'Automne (2017), Cherche fiancé pour une semaine (2016) & L'Aventure à Deux (2017)

Publié le 17 Février 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Hallmark, Télévision, Pixl

Exclusivement, ce week-end, à l'occasion de la semaine de la Saint Valentin, un petit bonus : deux fournées supplémentaires de comédies romantiques en tous genres...

Romance d'Automne (Falling for Vermont - 2017) :

Après avoir décidé d'échapper au cirque médiatique qui l'entoure, Angela (Julie Gonzalo), écrivaine de romans jeunesse, part pour le Vermont en voiture, et subit un accident de voiture. Lorsqu'elle revient à elle, elle est amnésique, et devient l'invitée du Dr. Callan (Benjamin Ayres), un médecin veuf et séduisant...

En décembre 2016, Hallmark Movies & Mysteries diffusait A Christmas to Remember, une romance de Noël dans laquelle Jennifer Wade, présentatrice locale surbookée d'un show de cuisine, décidait soudain de partir en voiture se ressourcer dans le Colorado. Mais un accident de voiture plus tard, et là voilà amnésique, recueillie par un vétérinaire veuf (et ses enfants) dont elle s'éprend rapidement.

En septembre 2017, Hallmark diffusait donc ce Falling For Vermont, une romance automnale dans lequel Angela Young, auteure surbookée de romans à succès, décidait soudain de partir se ressourcer dans le Vermont. Mais un accident de voiture plus tard, et là voilà amnésique, recueillie par un médecin veuf (et ses enfants), dont elle s'éprend rapidement.

À part l'époque de l'année, et quelques menus détails, la seule différence entre les deux films : Mira Sorvino dans le rôle principal du premier, Julie Gonzalo dans celui du second. Ce qui se traduit, chez moi, par : je m'abstiens sur le téléfilm de Noël, et je regarde ce Falling For Vermont.

Malheureusement, malgré tous ses efforts, Gonzalo ne suffit pas à sauver ce métrage cousu de fil blanc et dérivatif, puisqu'elle n'a pas grande alchimie avec son partenaire (pas très charismatique ou attachant, à la base), ce qui tue plus ou moins dans l’œuf ce téléfilm.

Ajoutez à cela un script assez quelconque et plat (il ne se passe pas grand chose, tout simplement, et la sous-intrigue de la sœur de l'héroïne et de son agent qui tentent de la retrouver est insipide au possible), et une fillette assez moyenne dans son interprétation (cela dit, elle doit composer avec des dialogues assez laborieux, çà et là), et l'on se retrouve avec un téléfilm particulièrement dispensable et quelconque.

Et puis honnêtement, si l'on veut que ce genre de récit fonctionne à l'ère du web, il aurait mieux valu de ne pas faire de l'héroïne amnésique une figure publique mondialement connue par ses fans, au nombre desquels la fille du médecin qui connaît ses romans par cœur (mais ne semble pas reconnaître son auteur préféré qui fait trois tonnes de convention et passe à la tv,, comme par hasard), surtout alors que les personnages fréquentent plusieurs fois une librairie (ou était-ce une bibliothèque, je ne sais plus) bien achalandée et connectée au net.

2.5/6 - 0.5 pour toutes ces grosses ficelles agaçantes = 2/6

Cherche fiancé pour une semaine (Sisters of the Groom) :

Prête à tout pour aider l'entreprise de traiteur de sa soeur (Savannah Jade), Sarah (Malese Jow) doit impressionner William Quinn (Greg Evigan), un businessman et client potentiel. Pour cela, elle accepte de se faire passer pour la petite amie de Jason (Jeremy Sumpter), le fils de Quinn, à l'occasion d'une réunion familiale et d'un mariage...

Une distribution principale très sympathique (Jade & Jow, déjà ensemble dans Big Time Rush, mais aussi Sumpter et Evigan, même si le premier n'a pas du tout l'air investi dans son personnage), pour un téléfilm PixL ultra-générique et brouillon, avec une illustration musicale ratée, un rythme bancal, et qui a vraiment beaucoup trop de personnages secondaires insipides (tant dans l'écriture que dans le casting) et de sous-intrigues inutiles.

Vraiment rien d'autre à dire, si ce n'est que les têtes d'affiche méritaient mieux.

2/6

L'Aventure à Deux (All Of My Heart 2 : Inn Love) :

Plusieurs mois après leur rencontre, Brian (Brennan Elliott) et Jenny (Lacey Chabert) se préparent à l'ouverture de leur bed & breakfast, et commencent à songer à leur mariage. Mais après une tempête, le couple se retrouve financièrement dans le rouge : Brian décide alors de repartir un temps travailler à Wall Street, le temps de se renflouer, ce qui sied peu à Jenny, restée seule pour s'occuper de son auberge...

Une suite parmi les productions Hallmark, c'est assez rare dès que l'on sort des enquêtes policières, ou de certaines séries bien établies. Et pourtant, c'est le cas ici, avec une suite au All of My Heart de 2015, un téléfilm chroniqué en ces pages, et qui souffrait notamment d'un casting masculin affreusement terne (comme bon nombre de rom-coms Hallmark).

Tellement terne, en fait, que ce métrage ultra-routinier ne m'avait pas du tout convaincu, au point de ne même pas hériter de la moyenne, malgré la présence de la toujours sympathique Lacey Chabert, abonnée aux productions de la chaîne.

Ici, on reprend les mêmes, et... euh... en fait, non. on reprend la même distribution, certes, mais le cœur du premier film, son sujet principal - la demeure dont les deux héros héritaient - a complètement changé*, et avec elle, c'est la "tension dramatique" (bien grand mot, compte tenu du métrage et de son genre) du film qui s'est volatilisée. Fini la romance, place à quelque chose de plus insipide.

*pour la demeure, le script parle de rénovation, mais le spectateur n'est pas dupe, la demeure n'est plus la même, et niveau continuité, on se pose donc des questions. Idem au niveau des chèvres, pourtant l'un des points mémorables du premier film, des chèvres qui, elles aussi, ont été recastées pour paraître plus jeunes (^^). À se demander pourquoi ils ont pris la peine de faire une suite...

Plus sérieusement, même distribution & même scénariste = mêmes qualités et mêmes défauts de base que le premier téléfilm, notamment au niveau de l'écriture, qui ici, est en peu un peu plus forcée et caricaturale, que ce soit au niveau des réactions de Jenny (toujours impatiente, dramatique et impulsive, à se morfondre dès que son compagnon la délaisse plus de quelques jours pour aller gagner de l'argent), de l'écriture et de l'interprétation de Brian (Elliott surjoue pas mal, pour tenter de rendre crédible cette relation et ses problèmes capillotractés), ou des nombreuses romances entre les personnages secondaires (notamment Daniel Cudmore et une bloggeuse citadine arrogante, qui surjoue affreusement).

Bref, comme en plus le script reprend grosso modo les mêmes enjeux et thèmes que le premier (vivre en ville, c'est le mal, vivre à la campagne, c'est bien, blablabla, tout ça alors que l'action du film se déroule à une centaine de kilomètres en voiture de NYC), en encore moins subtil, Une Maison pour Deux 2 hérite de la même note, minorée d'un demi-point.

2/6 (s'il y avait eu plus de chèvres, ça aurait mérité une note plus indulgente)

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Un film, un jour (ou presque) #648 : SEMAINE ST-VALENTIN - Are You Ready For Love ? (2007), Un Café et un Nuage d'Amour (2017) & Amour, Rupture et Littérature (2016)

Publié le 13 Février 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Romance, UK, Review, Télévision, PiXL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. Et cette semaine, on se concentre sur la romance, à l'occasion de la Saint Valentin...

Are You Ready For Love ? :

Randy Bush (Michael Brandon) et Candy Connor (Leigh Zimmerman), un couple d'auteurs américains à l'origine d'un best-seller de conseils romantiques, arrivent à Londres pour promouvoir leur ouvrage, et organiser un coup publicitaire : ils vont aider trois Londoniens à trouver l'amour en trois jours, devant les caméras d'une émission documentaire spéciale. Il y a ainsi Luke (Ed Byrne), une ex-pop-star quasi-quadragénaire, graveleuse et grande gueule ; Barry (Andy Nyman), un dentiste juif, trentenaire à la mère envahissante, et qui a des attentes improbables en matière de romance ; et Melanie (Lucy Punch), une jeune photographe trentenaire, romantique et rêveuse...

La jaquette de ce dvd est assez claire sur tout ce qu'on peut attendre de ce film, puisqu'elle copie sans vergogne l'affiche de Love Actually... mais en plus fauché et moins réussi. Et c'est une parfaite illustration de ce métrage : une comédie romantique anglaise indépendante qui tente de "faire comme les grandes", sans en avoir le budget, le talent, ou le savoir-faire.

Ce qui est d'autant plus surprenant que le film a été primé en festival pour sa réalisation, sa photographie, son écriture et son interprétation : or sur ces quatre points, seule l'interprétation s'en tire honorablement, avec une distribution qui fait de son mieux (notamment Punch et Nyman) avec des personnages sommaires et caricaturaux, surjoués par la faute d'une direction d'acteurs inexistante.

Tout le reste, cependant, est très amateur. La réalisation est quelconque, peu inspirée, et fait très "vidéo" ; la photographie est assez passe-partout (et là-aussi, fait "vidéo") ; le montage est maladroit ; l'écriture est générique, prévisible, manque de punch, et est donc très caricaturale, avec un humour en-dessous de la ceinture, et de gros clichés bien honteux. Qui plus est, le film ne maintient jamais le postulat de départ du "documentaire", alternant sans raison entre point de vue omniscient, et point de vue "caméra documentaire", sans aucune logique.

Sans oublier l'illustration musicale, que l'on dirait tout droit sortie de la playlist d'une discothèque de campagne des années 90, avec des morceaux insipides d'eurodance et d'europop, pour lesquels on se dit que la production a dû payer un prix de gros durant les soldes...

Et pourtant, malgré tous ces défauts, je ne peux pas vraiment me montrer trop méchant avec tout ça, principalement parce que Lucy Punch y est excellente, et que ça a bon fond. M'enfin c'est tout de même assez peu...

2.25/6

Un Café et un Nuage d'Amour (Brimming with Love) :

Désabusée et ne croyant plus à l'amour, Allie (Kelsey Asbille Chow), une journaliste, rencontre Sam Jenson (Jonathan Keltz) pour les besoins d'une chronique. Ce dernier tient en effet un café-agence matrimoniale, où la fidélité des clients est récompensée par des rencontres toujours plus nombreuses. Sceptique, Allie finit par s'intéresser à l'établissement...

Une comédie romantique Pixl qui, à l'instar de bon nombre de rom-coms actuelles de la chaîne, prend le contre-pied total du casting des productions Hallmark, en mettant en scène une romance mixte, et des personnages secondaires nombreux qui sont plus que de simples faire-valoir, ayant leurs propres sous-intrigues/romances.

Malheureusement, à nouveau comme bon nombre de roms-coms de la chaîne, on a droit à des personnages masculins assez quelconques, à un rythme fainéant, à un budget clairement limité, à un script cousu de fil blanc et surtout à une illustration musicale déplorable, façon "une scène = un instrumental ou une chanson générique, insipide et hors-sujet".

(soit autant de problèmes que l'on retrouve aussi dans le Mr. Write ci-dessous)

C'est dommage, car Kelsey Chow est vraiment très attachante, et méritait nettement mieux.

2.5 -1 point pour l'illustration musicale = 1.5/6

Amour, Rupture et Littérature (Mr. Write) :

Bien décidée à conserver Michael Rothchild (Corey Sevier), un auteur à succès de livres romantiques, au sein de sa maison d'édition, Dori (Charlotte Sullivan), éditrice débutante, met sa carrière en jeu, en promettant à son patron d'obtenir de l'auteur un nouveau livre dès que possible. Mais lorsqu'elle rencontre Rothchild, celui-ci s'avère un séducteur impénitent aux moeurs dépravées, bien loin de l'image idéalisée qu'elle s'était faite de lui. D'autant qu'il n'a pas écrit une page depuis des mois et des mois...

Alors le premier problème de cette comédie romantique PixL, c'est qu'elle n'avait clairement pas de budget éclairage : tout est constamment sous-éclairé, voire même illisible, ce qui n'aide pas du tout à s'intéresser à ce qui se passe à l'écran.

Ensuite, autre souci : ce Mr. Write ressemble vraiment à deux scripts génériques et sous-développés de rom-com Hallmark, mélangés ensemble façon patchwork par un scénariste en panne d'inspiration. D'un côté, l'histoire basique de l'éditrice et de l'auteur, prévisible de bout en bout ; de l'autre, la romance compliquée de la meilleure amie de l'héroïne (à l'ethnicité forcément exotique) et de son compagnon (forcément afro-américain, là aussi), qui lui demande trois derniers rendez-vous pour la séduire de nouveau, et éviter la rupture.

Aucune des deux intrigues n'est très intéressante, rythmée, ou bien menée, aucune des deux intrigues n'est bien développée ou aboutie, et leur assemblage est chaotique au possible, ce qui donne au métrage une impression de bâclé et de décousu, pas aidée par une illustration musicale totalement à côté de la plaque, et par une héroïne (Sullivan, vue en blonde platine dans Rookie Blue) assez peu attachante et naturelle.

Même compte tenu des limites du genre (et de mon indulgence habituelle pour celui-ci), je n'ai vraiment pas accroché à ce métrage, que j'ai trouvé particulièrement raté.

1.5/6 dont 0.5 pour l'adorable femelle bulldog, qui a presque plus de personnalité que certains des personnages principaux.

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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Un film, un jour (ou presque) #637 : Mécanique Amoureuse (2017)

Publié le 29 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, PixL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Mécanique Amoureuse (Mechanics of Love) :

De retour dans sa ville natale à l'occasion du mariage de sa soeur Clare (Emily Tennant), Mattilynn Dupree (Shenae Grimes-Beech) passe rendre visite à son père (Lochlyn Munro) dans le garage automobile dont il s'occupe. Là, elle retrouve Jake (Tyler Hynes), un ami d'enfance au charme duquel elle n'est pas insensible, et qui songe à racheter l'affaire de son géniteur...

Une comédie romantique PixL affreusement insipide, terne et manquant cruellement de rythme et de fantaisie : on passe plus de temps à s'attarder sur les problèmes du mariage à venir de la soeur de l'héroïne que sur cette dernière, les personnages masculins ont un charisme inexistant, et ça fait toujours un peu mal de voir Lochlyn Munro en semi-retraité père de deux vingtenaires.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #540 : L'Appel du Devoir (2015)

Publié le 20 Juin 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, PixL, Review, Télévision, Thriller, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

​L'Appel du Devoir (When Duty Calls) :

Jeunes mariés, Ellie (Daniella Monet) et Martin (Kelly Blatz) sont contraints de s'installer chez les parents d'Ellie (Judd Nelson & Daphne Zuniga) lorsque leurs deux carrières - lui est enseignant, elle est officier de police - se retrouvent au point mort. Là, dans l'espoir de se rapprocher du bureau du shérif, Ellie finit par rejoindre un programme bénévole de surveillance du voisinage, tandis que Martin décroche un poste à l'autre bout du pays. Et lorsque Ellie est confrontée à une série de cambriolages énigmatiques, la jeune femme doit choisir entre sa vocation professionnelle et son couple...

Un téléfilm PiXL particulièrement maladroit et bancal, qui commence par bâcler 25 minutes de mise en place et d'exposition, en les condensant en moins de 4 minutes : on a donc l'impression d'assister à un "précédemment dans...", comme on peut en voir dans les séries tv, sauf qu'ici, c'est supposé nous permettre de nous attacher aux personnages et à leur vie.

Raté, donc, malgré une distribution qui n'est pas désagréable (Monet est toujours très attachante, Blatz et Judd Nelson sont efficaces, idem pour une Olivia d'Abo enfin moins collagénée, Stanley de The Office est sympathique, et Daphne Zuniga... je ne suis pas sûr de ce qu'elle fait, mais elle est présente).

Et ensuite, le film adopte un ton jamais vraiment convaincant, à mi-chemin entre le drame policier et la comédie télévisée, avec énormément de sous-intrigues qui n'apportent rien (le père dépressif, la mère malade, le fils du garagiste, la carrière de Blatz, etc), et une intrigue principale cousue de fil blanc (il n'y a pas le moindre suspense quand aux responsables de la vague de cambriolages, on nous les montre dès le début).

Bref, on a l'impression d'un brouillon de script jamais vraiment finalisé, un peu décousu et plat, et en fin de compte, on ne retient absolument rien de ce métrage.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #530 : Un Été Secret (2016)

Publié le 6 Juin 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, PixL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Un Été Secret (Secret Summer) :

Spécialiste en immobilier, la citadine Rachel (Lindsey Shaw) est envoyée dans une petite ville californienne, pour y évaluer la vieille bibliothèque municipale, afin de la remplacer par un complexe touristique moderne. Là, elle croise le chemin de Jake (Derek Theler), un auteur qui étudie la légende d'un célèbre bandit au butin disparu, et qui garde, le temps de quelques semaines, ses neveux (Chiara Aurelia & Max Page). Jake va alors tenter de convaincre la new-yorkaise de renoncer à sa mission...

Une rom-com PixL TV mettant en scène Derek Theler, déjà très à l'aise dans How Sarah Got Her Wings, fin 2015, et Lindsey Shaw, toujours sympathique.

Ici, la distribution est le seul véritable intérêt de ce récit cousu de fil blanc de bout en bout, et jamais vraiment particulièrement intéressant : on est dans le téléfilm semi-romantique générique, plein de bons sentiments, pas très bien écrit (la mise en place est ultra-précipitée, le script basique au possible, la caractérisation est inégale et le tout n'est pas aidé par une musique envahissante et forcée) typique des chaînes comme Hallmark ou PixL... et totalement oubliable.

2 + 0.25 pour le cast = 2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #518 : D'amour et d'orchidée (2016)

Publié le 19 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, PixL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

D'amour et d'orchidée (Late Bloomer) :

Ancienne nerd autrefois martyrisée par la peste du lycée, Jenny (Italia Ricci) est désormais une botaniste émérite. Elle revient néanmoins dans sa ville natale pour y aider sa mère (Beth Broderick) à vendre la demeure où elle l'a élevée, et fait là la connaissance de Frankie (Madison Pettis), une jeune lycéenne dans la même situation qu'elle ; elle retrouve aussi Shane (Nathan Parsons), l'ancienne coqueluche du lycée qui avait brisé son coeur, et qui tente alors de faire amende honorable...

Une rom-com PixL qui a pour principal intérêt la mise en parallèle de multiples sous-intrigues régulièrement développées, et touchant toutes les générations : la mère, la fille, les adolescents.

La distribution, d'ailleurs, est assez sympathique et attachante (notamment Ricci, vue dans Supergirl et dans Designated Survivor ; Parsons, lui, est nettement plus transparent, et la frangine Thorne est trop vieille pour être crédible en lycéenne), ce qui permet au spectateur de ne pas trop s'ennuyer pendant que le script déroule ses rebondissements prévisibles.

Un script qui, d'ailleurs, ne fait jamais vraiment dans la subtilité, en exposant clairement toute sa thématique, et en téléphonant tout son déroulement, dès ses cinq premières minutes.

Néanmoins, Ricci se donne à fond, et encore une fois, c'est une rom-com plus fraîche et divertissante que bon nombre de productions Hallmark récentes.

3.25/6, sur la force de la distribution.

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Un film, un jour (ou presque) #516 : Nounou malgré elle (2015)

Publié le 17 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Jeunesse, PixL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Nounou malgré elle (The Reluctant Nanny) :

Programmatrice de jeu vidéo à la recherche d'un emploi, Libby (Jessy Schram) croise, par le fruit du hasard, le chemin de Dan (Aaron Hill), un officier de police célibataire, qui s'occupe actuellement de deux enfants orphelins, et qui aurait bien besoin d'une nounou pour les surveiller pendant son absence. Sans argent ni toit au-dessus de sa tête, Libby finit par accepter et, progressivement, se rapproche des enfants et de Dan...

Comédie romantico-familiale (plus familiale que romantique, en fait) de la chaîne PixL, nettement plus classique et dans le moule des productions Hallmark (voire même ABC Family) que certaines de ses productions récentes, mais bénéficiant d'une distribution et de personnages attachants (rien que la profession de l'héroïne évite le cliché sur pattes), qui contribuent beaucoup au charme tranquille du métrage.

3.5/6 (par contre, l'affiche, ce n'est vraiment pas possible)

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Un film, un jour (ou presque) #512 : Parce que c'était toi (2015)

Publié le 11 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, PixL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Parce que c'était toi (It Had To Be You) :

Contrainte d'intégrer l'agence publicitaire de son père (Corbin Bernsen) après que sa propre agence ait connu des difficultés financières, Darby (Torrey DeVitto) se trouve alors en compétition avec le Directeur Artistique de l'agence, Derrick (Michael Rady), dont la rivalité n'est pas que professionnelle...

Une rom-com de la chaîne PixL, qui prend place dans le milieu des publicitaires (absolument rien d'original ou de frais, donc), et qui est par conséquent assez basique et classique, mais dont l'intérêt réside, pour moi, dans le cahier des charges PixL TV qu'elle laisse deviner ; contrairement à Hallmark où tous les personnages principaux sont blancs, ont une meilleure copine ethnique (une, pas deux), et sont les seuls à avoir une intrigue et une évolution dans le récit, ici, comme dans Twist of Fate, on retrouve des choix créatifs qui ne peuvent pas être des coïncidences : une protagoniste principale métissée, une romance mixte, les meilleurs amis des deux héros qui sont tous deux de couleur, et finissent ensemble après une intrigue secondaire tout aussi développée que l'intrigue principale, et de manière générale, une tendance à donner plus d'épaisseur aux personnages que dans les rom-coms de la compétition.

J'ignore si cette tendance peut se généraliser à tous les téléfilms PixL, mais une chose est sûre, une alternative plus pluri-ethnique et ouverte d'esprit aux téléfilms Hallmark est toujours la bienvenue.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #508 : Le Destin au Bout du Fil (2016)

Publié le 5 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Romance, Comédie, PixL, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Destin au Bout du Fil (Twist of Fate) :

Lors d'un accident de voiture, Kelly (Cassie Steele) contacte son service d'assistance, et tombe sur Jeff (Ryan Kennedy), un ancien publicitaire charmant et veuf, qui débute tout juste dans le métier. Les deux célibataires ont aussitôt le coup de foudre l'un pour l'autre, mais une fois l'appel terminé, ils réalisent qu'ils ne connaissent pas l'identité de leur interlocuteur. Et pour ne rien arranger, le destin s'en mêle, alors que Kelly et Jeff passent leur temps à se manquer de peu, malgré les efforts des meilleurs amis respectifs du couple potentiel.

Une rom-com de la chaîne PixL, qui tente de concurrencer Hallmark sur ce créneau, en s'adressant aux mêmes compagnies de production, pour produire un métrage finalement assez sympathique et agréable à suivre, bien que très dérivatif et convenu.

Le capital-sympathie des deux interprètes principaux emporte cependant la donne, ainsi que la place non-négligeable laissée aux personnages secondaires, tout aussi attachants.

3.5/6 (avec en prime Paul McGillion dans un petit rôle)

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Un film, un jour (ou presque) #450 (1/2) - Spécial St Valentin : Un Hiver de Princesse (2017) & Un Domaine en Héritage (2017)

Publié le 14 Février 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Hallmark, Comédie, Romance, Review, PixL, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Et qui dit 14 février, dit St Valentin, donc place à la romance et aux bons sentiments sirupeux made in Hallmark et compagnie !

Un Hiver de Princesse (A Royal Winter - 2017) :

Maggie (Merritt Patterson) part passer des vacances d'hiver improvisées en Europe, dans le royaume enneigé de Calpurnia. Là, elle rencontre le séduisant Adrian (Jack Donnelly), parfait pour elle, mais ignore qu'il est en réalité le Prince héritier du Royaume. Lorsqu'elle découvre son secret, cependant, elle doit composer avec l'hostilité et les manigances de la Reine Béatrice (Samantha Bond)...

Un téléfilm hivernal Hallmark qui semble avoir été conçu pour la saison de Noël (ça ressemble comme deux gouttes d'eau à ce qui s'est déjà fait dans le genre chez Hallmark, , ou ), avant d'être vaguement reformaté pour Janvier, en ôtant guirlandes et sapins avant de tourner. Résultat : oui, les décors naturels de Bucarest sont superbes et enneigés... mais tout le reste est hautement dérivatif, anecdotique et insipide, à commencer par le couple principal, transparent au possible. Absolument rien de mémorable, voir même d'intéressant, et si ce n'est pas particulièrement mauvais en soi (la direction artistique sauve les meubles), c'est tellement basique que ça s'oublie à peine regardé. 

2.25/6 (ça aurait pu être un poil plus sans cette affreuse reprise chorale d'un unique couplet de Frère Jacques, en boucle, pendant plusieurs minutes. Au secours.)

Un Domaine en Héritage (Love on the Vines) :

Avocate surmenée, Diana (Margo Harshman) hérite de son oncle la moitié du vignoble de ce dernier. Mais à son arrivée sur place, elle découvre que l'autre moitié a été donnée à Seth (Steve Talley), son ex, et le bras droit de son oncle. Malgré les tensions, le couple improbable a pour mission de mener à bien la prochaine récolte du vignoble, sous peine de voir le machiavélique Mr. Garritson (Jack Wagner), un rival, mettre main basse sur le terrain et son raisin...

Une rom-com PixL malheureusement très dérivative et générique, qui se prend beaucoup trop au sérieux pour son propre bien, et souffre vraiment d'un script mal structuré, avec de multiples personnages secondaires et sous-intrigues (les manigances interminables de Garritson, la romance du fils de Garritson avec une serveuse, l'autre serveuse qui tente de sortir de l'ombre de sa mère, etc) qui ne font qu'alourdir le tout.

Pour ne rien arranger, l'illustration musicale est assez mauvaise, et si Margo Harshman est vraiment attachante (ce regard... ♥_♥), son partenaire masculin (Talley) est lui nettement plus transparent et quelconque. Bref, bien tenté, PixL, mais c'est raté.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #140 : La Cerise sur le Gâteau de Mariage (2014)

Publié le 29 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, PixL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Cerise sur le Gâteau de Mariage (The Michaels) :

Avocate spécialisée dans les divorces, Katherine (Larisa Oleynik) ne croit plus en l'amour, malgré les fiançailles heureuses de sa meilleure amie Marcie (Laura Breckenridge). Marcie, justement, encourage son amie à trouver un nouveau compagnon qui, selon les prédictions de sa manucure, s'appellera "Michael" : elle organise alors des rendez-vous pour Katherine avec tous les Michaels de leur entourage, y compris l'un des ex de l'avocate. Mais Tom (Brant Daugherty), un auteur veuf et témoin du mariage de Marcie, commence alors à s'intéresser à la situation...

Une rom-com PixlTV ultra-générique, mollassonne, et pas très intéressante, même si elle ne se prend jamais trop au sérieux.

Dommage qu'ils aient préféré garder Laura Breckenridge au second plan, elle était un lead sympathique dans Coup de Foudre pour Noël.

Et de manière globale, tous ces téléfilms au budget limité ont un problème pour caster des personnages masculins un tant soit peu intéressants, c'est assez flagrant lorsqu'on en regarde quelques-uns à la suite.

1.75/6

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