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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #australie catégorie

Christmas Yulefest 2024 - Nugget is Dead ? - A Christmas Story (2024)

Publié le 30 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Noël, Christmas, Yulefest, Australie, Review, CBS, Stan

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Nugget is Dead ? - A Christmas Story (2024) :

Alors qu'elle est sur le point de passer les fêtes de Noël dans la famille de son petit ami huppé, Steph (Vic Zerbst), dermatologue, reçoit un coup de téléphone de sa famille bruyante et excentrique, lui apprenant que le chien de la famille est décédé. Particulièrement attachée à l'animal, Steph se précipite, mais si l'état du chien est moins dramatique que prévu, les quiproquos et les mensonges se succèdent... jusqu'à ce que Steph explose.

Petite comédie australienne produite par CBS, diffusée sur la plateforme Stan, Nugget is dead ? est l'un de ces métrages fonctionnant sur le principe du chaos familial auquel est soumis le personnage principal à l'occasion des fêtes de Noël.

Un grand classique, ici plutôt réussi, mais qui pourra aussi en rebuter plus d'unn tant la famille de Steph est vraiment très épuisante. Pour peu que l'on parvienne à survivre à cet environnement criard et soulant, cependant, le film trouve le ton juste, en confrontant ses personnages à une certaine réalité plus sombre qui se marie toujours très bien aux fêtes de Noël.

Et même avec une fin assez douce-amère, et un environnement australien ensoleillé tout sauf hivernal, le tout parvient à garder une certaine sincérité dans son approche des relations familiales et des célébrations de Noël : oui, c'est caricatural, oui, c'est de la sitcom au format cinéma, mais sur le plan émotionnel, ça sonne juste (un peu comme Le sapin a les boules en son temps).

Et puis la relation naissante avec la vétérinaire n'est jamais envahissante ou balourde.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2024 - Santa Hunters (2024)

Publié le 3 Décembre 2024 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Australie, Review, Noël, Christmas, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Santa Hunters (2024) : 

Un mockumentaire australien qui suit trois intrigues parallèles : Kris (Chris Slater), ancien militaire veuf qui décide de partir seul dans le grand Nord pour y trouver une preuve de l'existence de Santa Claus ; Evelyn (Janelle Bailey), une archéologue, qui tente d'obtenir le financement nécessaire pour partir faire des fouilles en Finlande sur les traces du Père Noël historique ; et Nick (Andrew Lowe), un père de famille monomaniaque qui, suite à un pari, décide de transformer sa maison en piège géant, afin de capturer (et tuer) le Père Noël.

Trois portraits de personnages névrosés, qui tous ont des objectifs initialement présentés comme excentriques et comiques, mais qui progressivement révèlent des fêlures profondes, à mesure que les situations de chacun empirent et dégénèrent.

C'est probablement cet équilibre précaire entre mélancolie/tragédie et légereté qui fait l'intérêt de ce métrage. Je ne suis pas sûr que ce soit totalement réussi, et certains moments sont un peu inégaux, mais je ne me suis pas ennuyé, et je suis resté intrigué du début à la fin, ce qui n'est pas négligeable.

3.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2024 - Wolf Like Me, saison 2 (2023)

Publié le 13 Octobre 2024 par Lurdo dans Comédie, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Les bilans de Lurdo, USA, Peacock, NBC, Australie, Romance, Télévision, Review, Critiques éclair

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-septembre à fin octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...   

Wolf Like Me, saison 2 (2023) :

Enceinte de Gary (Josh Gad), Mary (Isla Fisher) panique, s'inquiétant de savoir si son enfant à venir sera un loup-garou, lui aussi, ou même si elle voudra le dévorer...

Après une première saison en demi-teinte, revoilà Wolf Like Me, cette coproduction australienne comico-horrifique diffusée aux USA sur Peacock, une saison de sept épisodes d'une vingtaine de minutes, qui cette année préfère, à la comédie romantique de la saison 1, le thème de la grossesse et des anxiétés lui étant liées.

Et malheureusement, ce n'est pas beaucoup plus convaincant, ou plutôt, c'est dans la droite continuité de la première année, en moins abouti.

Comprendre par là que tout repose intégralement sur l'illustration musicale omniprésente et sur des péripéties souvent téléphonées et approximatives : forcément, en 140 minutes, pas le temps non plus d'approfondir grand chose, ou de se permettre des subtilités.

Cette saison, on a donc Mary qui a des inquiétudes à propos de son bébé, Gary qui se plante (stupidement) dans l'utilisation du nouveau sous-sol connecté et manque de se faire dévorer par sa femme, des pseudo-tentations romantiques en la personne d'une autre parente d'élève qui flirte avec Gary et d'un ex de Mary, lui aussi garou (avec qui elle couche joyeusement une fois transformée, avant d'ordonner à Gary de ne pas se plaindre de cette infidélité parce qu'elle ne contrôle pas ses pulsions et que de toute façon, elle ne s'en souvient pas), une enquête de police qui sort de nulle part, et un grand final en mode course poursuite, avec Mary qui accouche à l'hôpital un soir de pleine lune, et toute la famille qui dérobe une ambulance pour la ramener à la maison avant qu'il ne soit trop tard.

(pourquoi ils n'ont pas prévu dès le départ un accouchement à domicile avec une sage-femme, mieux vaut ne pas se poser la question)

C'est bourré de facilités, de réactions et de caractérisations aberrantes (ou du moins, de moments à se facepalmer), de grosses ficelles narratives télégraphiées, d'éléments à peine développés manque de temps ou de volonté, bref, c'est particulièrement forcé et frustrant (d'autant plus que les acteurs sont bons, et que la créature est visuellement plutôt réussie).

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Late Night with the Devil (2024)

Publié le 10 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Télévision, Shudder, USA, Review, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Australie, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Late Night with the Devil (2024) :

Animateur de talk-show cherchant désespérément le succès, Jack Delroy (David Dastmalchian) décide de profiter de l'émission du 31 octobre 1977 pour présenter au public un programme effrayant et surnaturel, avec en point d'orgue l'invocation d'un démon supposé posséder une adolescente, Lilly (Ingrid Torelli). Mais rapidement, la soirée dégénère en direct devant les caméras...

Hmm, ça me peine de le dire, mais je suis malheureusement assez mitigé après avoir vu ce Late Night with the Devil, un film auréolé d'une réputation pourtant flatteuse.

Principalement parce que le tout est clairement modelé sur Ghostwatch, mais n'en a pas la rigueur et la structure, ce qui est des plus regrettables : LNWTD joue en effet avec les formats, proposant une rediffusion de l'émission du 31 octobre, entrecoupé de scènes de coulisses, le tout introduit comme un documentaire résumant la vie et la carrière de Delroy jusqu'à cette date, et avec une conclusion "dans la tête de Delroy".

On comprend alors qu'il existe un vrai problème d'homogénéité dans la forme du programme : l'introduction documentaire (avec Michael Ironside en voix off) n'est plus jamais utilisée ensuite, les scènes en coulisse (jamais justifiées narrativement - qui filme, pourquoi, etc - et avec un rendu et une mise en scène trop modernes) brisent l'immersion du programme, et la toute fin (celle qui rebascule en mode "film d'horreur normal" et nous montre les visions de Jack) arrive comme un cheveu sur la soupe, presque hors sujet.

C'est d'autant plus dommage que tout ce qui se déroule sur le plateau du talk show est excellent : très bien interprété, crédible visuellement, etc, et avec une montée en puissance et en graphisme similaires à ceux de Ghostwatch. Dastmalchian, notamment, a vraiment très bien cerné les tics et le phrasé des animateurs de talk show, et le pseudo-James Randi (Ian Bliss) est plutôt amusant.

Mais bon, voilà, le film - qui se regarde très bien au demeurant - souffre de plein de petits problèmes de cohérence interne dès que l'on commence à y réfléchir un peu, et l'on se dit que le projet aurait probablement été plus efficace et abouti en se limitant uniquement aux images de l'émission, ou en développant un peu plus le pourquoi des images en coulisses.

3/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - You'll Never Find Me (2024)

Publié le 3 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Thriller, Australie, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

You'll Never Find Me (2024) :

Dans un camping pris en pleine tempête, une jeune femme détrempée (Jordan Cowan) frappe à la porte du mobile home de Patrick (Brendan Rock), un reclus paranoïaque, et lui demande de l'aide. Mais alors que les intempéries font rage et obligent le duo à rester à l'intérieur, la tension monte...

Un thriller australien assez frustrant, qui prend la forme d'un huis-clos paranoïaque et tendu entre deux personnages dont on ignore tout, et qui ressemble pas mal à un postulat de pièce de théâtre... ce qui fonctionne pendant un temps. 

Pendant la première moitié du film, en fait, alors qu'on se demande qui est quoi, qu'on ne sait jamais à quoi s'attendre ou sur quel pied danser... c'est efficace et bien interprété. Et puis, progressivement, à mesure que le scénario apporte des réponses (généralement les plus évidentes et attendues), le film commence à se déliter.

Il passe alors, pendant un gros quart d'heure, en mode slasher basique, puis se termine en thriller psychologique à base de twist façon "dans la tête du tueur", ce qui aboutit à une chute très plate et prévisible, qui agace plus qu'elle ne convainc.

Dommage, parce que pendant toute la première partie, c'était assez réussi.

3/6, en étant gentil.

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Critique éclair #061 - La Planète des singes : le nouveau royaume (2024)

Publié le 12 Août 2024 par Lurdo dans Aventure, Action, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Science Fiction, Review, USA, Australie, Apes

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

La Planète des singes : le nouveau royaume (Kingdom of the Planet of the Apes - 2024) :

Des générations après la mort de César, le jeune Noa (Owen Teague) assiste impuissant au massacre de son clan par les troupes de Proximus (Kevin Durand), chimpanzé désireux de créer un Empire et de s'emparer des armes de guerre contenues dans un bunker humain verrouillé. Pour cela, il traque Mae (Freya Allan), l'une des rares humaines encore douées de parole, et qui connaît apparemment les secrets de ce bunker...

Je l'ai déjà mentionné en ces pages : le reboot de la Planète des singes et ses suites m'ont toujours laissé mitigé, avec ses scénarios cousus de fil blanc et ses primates rodant constamment dans l'Uncanny Valley.

Ici, grosse surprise : sept ans après le précédent volet, les effets numériques de ce Royaume (apparemment le premier film d'une nouvelle trilogie) sont désormais ultra-aboutis, et à l'exception de quelques scènes (les singes qui se balancent et escaladent manquent parfois un peu de poids, il y a quelques transitions gros plan ultra-réaliste/plan plus large nettement moins détaillé qui ne passent pas inaperçus), les personnages numériques sont tous particulièrement crédibles et convaincants, et ça permet de faire de ce Royaume - qui aurait facilement pu ressembler à un film d'animation puisqu'il n'y a qu'une poignée d'humains dans le métrage, et que Freya Allan n'entre en jeu qu'au bout d'une cinquantaine de minutes) - un récit crédible et intéressant de bout en bout.

On pourra tout de même regretter que le personnage de Freya, justement, soit assez sous-développé, qu'il y ait quelques facilités inutiles, ou que la chronologie globale soit assez floue (supposément 300 ans dans le futur selon le réalisateur, tout est corrodé et tombe en morceaux... mais les systèmes électriques et satellites fonctionnent encore parfaitement, et les humains du bunker ne semblent pas avoir changé d'un pouce par rapport à 2020), mais dans l'ensemble, ce Kingdom of the Planet of the Apes m'a très agréablement surpris, aidé par un récit délibérément indépendant des précédents métrages.

Probablement mon préféré des quatre films récents.

4.25/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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Critique éclair #053 - Furiosa : Une saga Mad Max (2024)

Publié le 2 Août 2024 par Lurdo dans Cinéma, Drame, Action, Aventure, Science Fiction, Review, Australie, Fantastique

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Furiosa - Une saga Mad Max (Furiosa : A Mad Max Saga - 2024) :

La vie de Furiosa (Alyla Browne/Anya Taylor Joy), enfant issue de la Terre Verte capturée par Dementus (Chris Hemsworth), un seigneur de guerre australien, et échangée contre des ressources auprès d'Immortan Joe (Lachy Hulme)...

Parce que visiblement, au sortir de Mad Max : Fury Road, tout le monde voulait apparemment en savoir plus sur le personnage de Furiosa (pas vraiment, en réalité, mais bon, je suppose que c'est probablement plus simple pour George Miller, plus tout jeune, de mettre en chantier un film de ce type, à savoir une préquelle + un personnage féminin fort directement liés au précédent film, plutôt qu'un métrage intégralement inédit se déroulant dans le même univers... surtout neuf ans après le premier film), voici donc Furiosa, un métrage consacré au personnage, alors interprété par Charlize Theron, qui cède ici sa place à Anya Taylor-Joy.

Et je dois dire que je n'ai pas trouvé ça exceptionnel, en fait.

Je ne sais pas trop pourquoi : une surabondance d'effets numériques nettement moins aboutis, notamment au niveau des doublures numériques et de leur physique approximative (le premier film donnait l'impression d'une prédominance de cascades réelles soutenues par du numérique, ici, on a plus l'impression d'une prédominance de numérique soutenu par des éléments réels) ? Un fanservice assez appuyé, préquelle oblige, qui explique en long, en large et en travers tous les éléments de Fury Road et place un caméo inutile de Max ? Un script au rythme plus hâché, rythmé en chapitres, qui narre toute la vie de Furiosa avec plus ou moins de bonheur ? Anya Taylor-Joy, plus en intériorité et en angularité que Charlize, et qui met une bonne heure et demi à sortir de sa coquille, sans jamais vraiment se défaire de l'impression visuelle d'un cosplay de Charlize ? Chris Hemsworth, avec postiche et faux nez, qui cabotine dans un rôle de semi-grand méchant assez loser ? La dernière ligne droite qui s'écoute un peu parler ?

Je ne sais vraiment pas. Je partais conquis d'avance, et au final, déception, même si ça reste très honorable. Mais il y a jamais le WOW factor de Fury Road, ni son énergie improbable.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1966 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Unindian (2015)

Publié le 13 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Romance, Inde, Australie, Review, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

UnIndian (2015) :

Cadre divorcée d'origine indienne, Meera (Tannishtha Chatterjee) élève sa fille tout en tentant d'éviter les nombreuses rencontres arrangées par sa mère insistante ; Will (Brett Lee), lui, est enseignant, apprenant aux étrangers immigrés en Australie à parler "Australien" et à mieux s'intégrer. Leur rencontre va alors mener à une relation inattendue...

Une comédie romantique australo-indienne, réalisée par un réalisateur bollywoodien habitué des coproductions entre les deux pays, pour un résultat pas désagréable, mais souvent assez maladroit. Si la mise en image est assez dynamique et ludique, en effet, le script paraît souvent éparpillé, avec des transitions bancales, une structure brouillonne, et un virage vers le pseudo-thriller (avec enlèvement d'enfant et gay malfaisant) à la fin qui ne fonctionne pas du tout.

Un peu à l'image du couple principal, composé d'une actrice dramatique indienne qui ne semble jamais vraiment à l'aise dans le registre de la comédie romantique, et ne paraît jamais attirée par son partenaire... un ex joueur de cricket qui s'essaie ici au métier d'acteur, et qui, s'il s'en sort globalement, a tout de même fréquemment des réactions et des moments de flottement qui donnent un caractère maladroit à son interprétation.

Bref, ce n'est pas très rigoureux dans l'écriture, le rythme est un peu bancal, et le couple principal n'est que moyennement convaincant, mais ça se regarde vaguement, principalement parce que le cadre change un peu, et que le message de fond n'est pas désagréable (sauf le méchant).

Un petit 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1925 : The Portable Door (2023)

Publié le 6 Septembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Comédie, UK, Review, Aventure, Australie, Jeunesse, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Portable Door (2023) :

Nouveaux stagiaires dans la mystérieuse entreprise londonienne J.W. Wells & Co, Paul Carpenter (Patrick Gibson) et Sophie Pettingel (Sophie Wilde) découvrent bien vite que la société, spécialisée dans les coïncidences magiques, est encore plus étrange qu'ils ne le pensaient. Et tandis que Sophie travaille sur le terrain avec la Comtesse Judy (Miranda Otto), Paul, lui, reçoit pour mission de retrouver un objet perdu : une porte magique qu'Humphrey Wells (Christoph Waltz), le PDG aurait perdu quelque part dans l'immeuble...

Une comédie fantastique anglo-australienne, adaptée du premier roman d'une série, coproduite par la Jim Henson Company pour la plateforme de streaming australienne Stan, et qui bénéficie d'une direction artistique assez intéressante et originale, qui la démarque un peu du tout-venant de ce formatage très young adult.

Un formatage dont j'ignore s'il était déjà présent dans les romans originaux, ou s'il est le produit d'une adaptation visant initialement un public un peu plus jeune, mais le résultat est le même : malgré un certain sens de l'humour et une excentricité très british, on est en terrain assez balisé ici, et par moments, les personnages font preuve de réactions étrangement immatures (je ne me remets toujours pas de "- Je viens de découvrir que nos patrons sont maléfiques, qu'ils te manipulent depuis le début, et qu'ils t'utilisent pour faire des expériences magiq- - Ouah, tu as découvert une porte magique qui t'emmène où tu le désires, c'est génial, partons en vacances explorer les quatre coins de la planète, pour le reste, on verra plus tard !") et ça cabotine un peu beaucoup à certains niveaux.

En fait, c'est un peu un symptôme du trop plein de WTF et de décalage : au bout d'un moment, ça commence à devenir du worldbuilding un peu brouillon qui accumule les excentricités (et une bande originale envahissante) pour cacher sa structure brinquebalante. Ce qui ne veut pas dire que c'est mauvais pour autant... mais avec près de deux heures au compteur, ça tire un peu inutilement à la ligne.

3.75/6

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2022 - Wolf Like Me, saison 1 (2022)

Publié le 1 Octobre 2022 par Lurdo dans Comédie, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Romance, Télévision, USA, Australie, Review, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Wolf Like Me, saison 1 (2022) :

Père veuf qui ne vit que pour Emma (Ariel Donoghue), sa fille de 11 ans, anxieuse et compliquée à gérer, Gary (Josh Gad) croise le chemin, à Adelaide, en Australie, de Mary (Isla Fisher), une Américaine elle aussi veuve, qui emboutit sa voiture. Rapidement, les deux adultes se rapprochent, mais Mary a un sombre secret qui se manifeste à chaque pleine lune...

Une série australienne en 6 épisodes d'une vingtaine de minutes, co-produite avec Peacock/NBC, et écrite par le scénariste et réalisateurs de la comédie d'horreur Little Monsters.

Un showrunner qui réalise ici un programme assez contemplatif, très chargé en chansons d'illustration, et qui donne fortement l'impression d'un scénario de long-métrage repensé et découpé pour une sortie sur une plateforme de streaming : les coupures du récit ne sont pas forcément probantes, le rythme est très variable, et le seul moment où il se déroule vraiment quelque chose, c'est lors des changements d'acte de ce qui serait un film d'une centaine de minutes.

Et pas n'importe quel film : une dramédie romantique finalement très commune, avec meet cute, père veuf et tourmenté, fille difficile (qui ressemble parfois à une mini-Amy Schumer) qui renaît au contact de Mary, quiproquos, décisions improbables, mentions du destin qui les rapproche, etc.

Wolf Like Me ne m'a donc pas particulièrement convaincu : ça se regarde facilement, la distribution est agréable (même si choisir Isla Fisher, actrice australienne, et faire de son personnage une touriste américaine en Australie... pourquoi ?), mais il se dégage du tout un sentiment d'inabouti, de "tout ça pour ça ?".

La créature (que l'on aperçoit dans un final aux grosses ficelles narratives assez pataudes) est plutôt intéressante, cela dit, du moins dans son apparence numérique - la version animatronique de la tête est moins convaincante - et visiblement, ça a su convaincre d'autres personnes, puisque le programme a été renouvelé pour une seconde saison.

Mais bon... *haussement d'épaules*

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Un film, un jour (ou presque) #1718 : Einstein Junior (1988)

Publié le 18 Août 2022 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Biographie, Histoire, Science, Review, Australie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Einstein Junior (Young Einstein - 1988) :

Albert Einstein (Yahoo Serious), fils d'un agriculteur tasmanien, découvre un beau jour comment ajouter de la mousse à la bière... par la fission de l'atome. Sa formule mathématique E=mc² en main, il part pour Sydney afin de déposer le brevet de sa découverte, et croise le chemin de Marie Curie (Odile Le Clezio), dont il s'éprend, malgré la jalousie de Preston Preston (John Howard), le responsable du bureau des brevets de la ville...

Une comédie australienne excentrique, iconoclaste, déjantée, décalée, inventive, rock'n'roll, romantique, caricaturale, improbable... et finalement très australienne, qui réinvente la biographie d'Albert Einstein en en faisant un paysan du fin fond de la Tasmanie (avec diable de Tasmanie en prime ^^) à l'intellect exceptionnel, et qui révolutionne le monde de la science, de la physique et de la musique...

Alors certes, niveau fidélité historique et crédibilité, on repassera, mais il se dégage de cette comédie WTF un sentiment d'anarchie et de bonne humeur assez ludique, qui rend le tout assez attachant. Pour une première réalisation de Yahoo Serious, c'est assez sympathique.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1678 : Gold (2022)

Publié le 29 Juin 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Thriller, Australie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Gold (2022) :

Dans un futur proche et dystopique, deux hommes qui ne se connaissent pas traversent un désert en voiture pour rejoindre un avant-poste reculé, lorsqu'une panne les amène à s'arrêter au milieu de nulle part... près d'une énorme pépite d'or enfouie dans le sol. Les deux hommes se séparent alors, le premier (Zac Efron) restant à proximité de la pépite, le second (Anthony Hayes) repartant en ville pour y chercher l'équipement nécessaire pour déterrer ce trésor. Mais lentement, la solitude, la soif et la folie s'emparent du prospecteur solitaire resté au milieu de nulle part...

Un one man show de Zac Efron qui cherche clairement, ici, à se défaire de son étiquette de beau gosse en s’infligeant les pires sévices au cours d'un survival australien très stylisé, aux visuels ultra-désaturés et aux paysages naturels désertiques très appropriés à un métrage post-apocalyptique.

Après, le côté post-apo est finalement assez anecdotique : on m'aurait dit que le tout se déroulait au fin fond du bush australien, de nos jours, je n'aurais pas été surpris. Après tout, le sujet de l'avidité et de la soif de l'or est éternel, et l'on aurait pu faire le même film à l'époque de la ruée vers l'or, des prospecteurs et des caravanes.

Et il faut bien avouer que le film lutte un peu à tenir ses 90 minutes sur un postulat se résumant à "un homme dans le désert". Ce n'est pas la faute des acteurs, plus que compétents, ni de la réalisation, qui parvient à donner corps à une atmosphère particulièrement étouffante et oppressante, mais le script manque un peu de substance pour son propre bien.

Intéressant, mais imparfait.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1647 : Iron Fists and Kung Fu Kicks (2019)

Publié le 18 Mai 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, USA, Australie, Histoire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Iron Fists and Kung Fu Kicks (2019) :

Documentaire américano-australien consacré au cinéma d'arts martiaux de Hong Kong, et à son influence omniprésente sur le cinéma hollywoodien et la pop culture dans son ensemble, cet Iron Fists and Kung Fu Kicks semble, au premier abord, faire un peu double emploi avec le Kung Fu Stuntmen récemment passé en revue dans ces pages.

En réalité, cependant, ce documentaire cinéphile choisit une approche plus historique et globale du genre, prenant du recul pour tenter de mettre en évidence les liens existant entre les disciplines de l'opéra de Pékin, le cinéma des Shaw Brothers, les évolutions sociétales des années 60 et 70, et l'impact des films d'arts martiaux sur la culture populaire, des balbutiements du genre jusqu'au succès international de Tigre et Dragon.

Il montre ainsi comment le genre est passé d'un tout très opératique à quelque chose de plus viril et masculin, reflétant les tourments de la société hong-kongaise, avant d'exploser à l'échelle internationale sous l'influence de Bruce Lee, de prendre un virage plus léger avec Sammo Hung et Jackie Chan (et leur style plus comique et casse-cou), de voir les Shaw Bros éclipsés par la Golden Harvest (qui n'a jamais hésité à se tourner vers l'étranger pour recruter), et de devenir un incontournable des vidéo-clubs, après avoir fait le pain quotidien des salles d'exploitation américaines, notamment à New-York et dans les quartiers pauvres.

Le métrage s'intéresse en effet (quitte à paraître un peu trop américano-centré) sur les liens entre le genre des films d'arts martiaux et la culture afro-américaine, depuis la blaxploitation jusqu'au hip-hop et au breakdance. Des liens ainsi tissés entre les films d'action des années 70/80 et des pans entiers de l'expérience afro-américaine, et qui sont présentés comme une évidence, quitte à proposer des analyses et des raccourcis un peu forcés (le parallèle avec Rocky ne tient pas vraiment la route).

Et paradoxalement, si le film s'efforce de couvrir tous les pans de ce genre cinématographique, ainsi que ses héritiers (de Matrix au cinéma amateur), on finit par se dire que les choix effectués dans le dernier tiers du film paraissent bien subjectifs et curieux : le documentaire consacre ainsi un bon moment au cinéma d'action ougandais, ou encore à des YouTubeurs et à leurs fanfilms, mais mentionne à peine le cinéma thaïlandais et indonésien (Onk Bak, etc), ou encore des figures pourtant incontournables dans la popularisation du genre aux USA - Tarantino, Van Damme, Jet Li, autant de personnalités qui n'ont (au mieux) droit qu'à une brève mention dans tout le documentaire.

Curieux, donc, et un peu décevant, vu que le métrage s'efforce d'être exhaustif sur tant d'autres points. Après, ce n'est pas rédhibitoire pour autant, et Iron Fists and Kung Fu Kicks s'avère tout de même un bon complément à d'autres documentaires consacrés au cinéma d'action, dont le Kung-Fu Stuntmen que je mentionnais plus tôt.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1618 : 100 % Loup (2020)

Publié le 13 Avril 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Australie, Belgique, Pays-Bas, France, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

100 % Loup (100% Wolf - 2020) :

Héritier d'une dynastie de loup-garous destiné à prendre la tête de son peuple, Freddy (Ilai Swindells) attend avec impatience le jour de sa transformation, lors de son 13e anniversaire. Mais à sa grande surprise, il se transforme en caniche ridicule, et se retrouve banni de son clan par son oncle qui a pris le pouvoir. Désormais sans toit et sous forme canine, Freddy croise le chemin de Batty (Samara Weaving), une chienne des rues, qui la prend sous son aile...

Une coproduction franco-germano-australo-belgo-néerlandaise animée pas forcément désagréable à suivre, mais pas mémorable pour autant, puisque lorgnant fortement sur d'autres œuvres du genre, le Roi Lion en tête, et consacrant un trop long moment à la séquence "Freddy le chien est à la fourrière, et doit s'en échapper avec ses nouveaux amis canins", vue et revue.

Ce qui n'aide pas, en prime, c'est que l'on sent très clairement que la nature de coproduction du métrage a donné lieu à diverses influences et instructions parfois contradictoires dans la direction artistique : outre le ton parfois fluctuant du film, on peut citer ces moments étranges où l'on voit par exemple les enfants mimer du hard rock en regardant une vidéo de hard rock, alors que le film utilise "Who let the dogs out" des Baha Men. Mouais.

Bref, un film d'animation qui m'a laissé mitigé, paraissant à la fois nonchalant (ça ronronne vite) et frénétique, et dont la distribution vocale (Jai Courtney, Jane Lynch, Rhys Darby) est finalement assez sous-exploitée.

Bof.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1584 : Retour au bercail (2021)

Publié le 21 Février 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Jeunesse, Aventure, Animation, Netflix, Australie, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Retour au bercail (Back to the Outback - 2021) :

Maddie (Isla Fisher), serpent d'un sanctuaire animalier australien, en a plus qu'assez d'être présentée comme un animal mortellement dangereux par son dresseur, Chaz (Eric Bana). Avec ses compères Frank (Guy Pearce), une araignée en chaleur, Nigel (Angus Imrie), un scorpion névrosé, Zoe (Miranda Tapsell), un lézard, Maddie décide alors de s'évader pour rejoindre les étendues sauvages de l'Outback. Mais cette évasion ne se déroule pas comme prévu, puisque Pretty Boy (Tim Minchin), le koala vedette du sanctuaire, arrogant et vaniteux, se joint involontairement à eux...

Un film d'animation australien né des cendres d'un projet Dreamworks avorté (c'est probablement pour cela qu'on retrouve des influences très prononcées de Madagascar et compagnie), et qui, dans un premier temps, ne fait pas grande impression, car très balisé et dérivatif.

Le métrage ne semble alors pas très drôle, pas très rythmé, les chansons pop choisies manquent de cohésion, bref, ce n'est pas très intéressant, malgré des doubleurs australiens impliqués et des personnages plutôt attachants. À mesure que le temps passe, cependant, la mayonnaise prend un peu, et l'on finit par se prendre au jeu de ce road movie aussie pas forcément très innovant, mais somme toute assez visuellement joli : certes, les messages sur les apparences dont il faut se méfier, ou encore sur l'importance d'une famille de substitution, ne sont pas très originaux, mais ils fonctionnent néanmoins, et la grosse poursuite finale est même plutôt dynamique, en plus d'être bien animée.

Inégal, donc, mais plutôt honorable pour une production Netflix.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1581 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Avance (trop) rapide (2021)

Publié le 18 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, St Valentin, Australie

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Avance (trop) rapide (Long Story Short - 2021) :

Toujours à court de temps, Teddy (Rafe Spall) croise le chemin d'une femme mystérieuse (Noni Hazlehusrt), qui lui fait un cadeau énigmatique à l'occasion de son mariage : lorsqu'il se réveille le lendemain de son union avec Leanne (Zahra Newman), il découvre en effet qu'à intervalles réguliers, sans prévenir, il se retrouve projeté dans son propre corps, un an dans le futur. Manquant toutes les étapes importantes de sa vie de couple, il ne peut alors qu'assister à la lente déliquescence de son mariage, jusqu'à ce qu'il tente de prendre la situation en main...

Une comédie romantique fantastique australienne qui exploite un ressort narratif assez amusant en s'inspirant ouvertement de films comme Un jour sans fin (ou La vie est belle et Un chant de Noël) pour offrir à son personnage principal une seconde chance de trouver le bonheur et de rectifier ses erreurs.

Premier problème, cependant, le personnage de Rafe Spall n'est pas très attachant, du début du film à sa fin : sarcastique, frénétique, névrosé, râleur, épuisant, il ne fait pas un protagoniste très engageant, et le métrage en souffre.

Tout comme il souffre du fait que le script donne une impression de survol des personnages, de leur relation, de leurs sentiments - il est ainsi assez parlant de constater que le métrage a recours à des ficelles narratives assez évidentes et prévisibles (l'alliance, la boîte de conserve, le cancer de Ronny Chieng, la fillette) pour que le spectateur adhère à ce qu'on lui présente, alors qu'en parallèle, Leanne est sous-écrite au possible, et que l'on ne sait même pas quel est le métier qui occupe tant Teddy (le script s'en moque à la toute fin, mais encore une fois, ce n'est pas parce qu'un problème d'écriture est lampshadé qu'il en devient inexistant).

En résulte une sensation de récit un peu creux et superficiel, sous-développé, qui confond vitesse et précipitation, et dont le côté mélancolique du temps qui passe, ainsi que la métaphore principale assez évidente, ne suffisent pas forcément à donner de l'épaisseur au tout. Dommage.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1435 : La méthode Menkoff (2016)

Publié le 10 Mai 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, Thriller, Australie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La méthode Menkoff (The Menkoff Method - 2016) :

Passionné de manga, David Cork (Lachlan Woods) travaille à un poste administratif d'une entreprise de traitement de données où il ne rêve que d'une chose : devenir dessinateur de mangas. Jusqu'au jour où Max Menkoff (Noah Taylor), un pseudo-expert russe en ressources humaines, arrive avec son équipe pour y restructurer l'entreprise. Une restructuration aux méthodes soviétiques, qui transforme tous les employés en êtres drogués et serviles, mais qui cache en réalité le passé criminel de Menkoff, et les véritables raisons de sa présence. Avec l'aide de la belle Ruby Jackson (Jessica Clarke), David va alors tenter de lutter contre ce manipulateur venu du froid...

Une comédie australienne réalisée et interprétée par Noah Taylor, et qui, sur le papier, ouvrait la porte à quelque chose d'excentrique, de décalé et d'amusant.

Dans les faits, cependant, tout est trop forcé et outré pour vraiment emporter l'adhésion : rien que le personnage principal, véritable otaku névrosé et tremblotant que l'on imagine facilement avoir le nez qui saigne dès qu'une fille le regarde, a tendance à agacer, dépourvu du moindre charisme ou de la moindre caractéristique attachante (son "talent", notamment, est très limité, malgré ce qu'en disent tous les autres personnages).

Et puis il y a tous ces employés drogués, qui jouent leur rôle comme des figurants dans un film de zombies ; les Russes ultra-caricaturaux ; les innombrables plans à la caméra débullée ; les moments de thriller ou d'action qui n'ont pas de tension ou d'énergie ; etc, etc, etc...

On le comprend très vite, je n'ai pas du tout accroché à ce métrage au sens de l'humour très particulier (très australien ?) et à la facture technique semi-approximative. Un énorme bof, en somme.

2/6

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Christmas Yulefest 2020 - 41 - L'Apprenti Père Noël (2010)

Publié le 20 Décembre 2020 par Lurdo dans Animation, Noël, Christmas, Yulefest, France, Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Fantastique, Jeunesse, Aventure, Australie, Irlande

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

L'Apprenti Père Noël (2010) :

L'heure de la retraite approche pour le Père Noël (Benoît Allemane), mais celui-ci n'a guère envie de passer la main. Il doit cependant se résoudre à prendre sous son aile le petit Nicolas (Nathan Simony), un jeune orphelin souffrant de vertige, afin de le former au dur métier de distributeur nocturne de cadeaux...

Un petit film d'animation français (coproduit avec l'Irlande et l'Australie) assez mignon, servant de préquelle à la série du même nom, et qui bénéficie vraiment de son trait classique mais efficace, et de son ambiance assez douce et poétique.

Alors certes, ça ne révolutionnera rien sur le fond : le script est assez convenu, parfois assez manichéen ou épisodique, et l'arrestation du Père Noël, à moins de 10 minutes de la fin, semble un peu bâclée ; et le doublage, s'il bénéficie de la présence de noms connus (Line Renaud, Isabelle Mergault, Lorant Deutsch, Pef, Benoît Allemane, Bruno Salomone, Julie Gayet et même Jean-Pierre Marielle), reste parfois inégal.

Mais dans l'ensemble, ce métrage animé s'avère un bon divertissement familial, notamment pour les plus jeunes.

4/6

(film déjà passé en revue en ces pages de manière plus superficielle en 2013)

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Un film, un jour (ou presque) #1310 : Sang d'Acier (2017)

Publié le 4 Novembre 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Science-Fiction, Thriller, Australie, Chine

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Sang d'Acier (Bleeding Steel - 2017) :

Des années après leur premier affrontement sanglant, Lin (Jackie Chan), inspecteur de police à Hong-Kong, traque toujours le maléfique André (Callan Mulvey), un cyborg décidé à se venger de Lin, et qui cherche un moyen de se régénérer complètement. Pour y parvenir, André compte sur une dangereuse femme en noir (Tess Haubrich) et sur ses sbires, pour retrouver Nancy (Nana Ouyang), la fille cachée de Lin, ramenée à la vie grâce à la même technologie qui anime André, et ultime porteuse des secrets du Dr. James (Kym Gyngell).

Un techno-thriller australo-chinois assez improbable et bancal (rien que les deux génériques de début donnent le ton très approximatif du tout), qui flirte fréquemment avec les GI Joe (la tenue des méchants, leur vaisseau, le côté cybernétique du pauvre...) ou avec les productions EuropaCorp (le travestissement, l'image assez moche, la manière dont l'Australie est représentée) et part dans tous les sens, tentant de concilier l'action (grosse cascade sur les toits de l'Opéra de Sydney), l'émotion (le traumatisme familial de Jackie) à la comédie chinoise pas drôle (Jackie et son sidekick maladroit), le tout avec des sensibilités asiatiques et australiennes qui se marient relativement mal.

Par moments, ça fonctionne (la fusillade du début est assez spectaculaire)... mais la plupart du temps, les rouages du film grincent laborieusement, la faute à un script peu convaincant et clair, et à un métrage qui ressemble presque à une parodie, sans totalement assumer ce grand n'importe quoi.

Ce n'est pas forcément désagréable à regarder, mais c'est faiblard à de nombreux niveaux, surtout à ceux où l'on attend un Jackie Chan (action, humour...), même vieillissant.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2020 - 45 - Relic (2020)

Publié le 23 Octobre 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Review, USA, Australie

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Relic (2020) :

Lorsqu'Edna (Robyn Nevin) disparaît subitement de chez elle, sa fille Kay (Emily Mortimer) et sa petite-fille Sam (Bella Heathcote) rendent visite à la demeure familiale qu'elle occupe habituellement, aujourd'hui en piteux état. Là, elles réalisent bien vite que la sénilité s'empare peu à peu d'Edna... à moins que ce soit une force surnaturelle inexplicable.

Un film d'horreur produit par Jake Gyllenhaal et les frères Russo, premier film de sa réalisatrice, qui a reçu avec ce métrage un accueil critique particulièrement enthousiaste. Il faut dire que ce Relic fait partie de cette génération de métrages horrifiques "à sens", où le surnaturel est principalement utilisé comme une métaphore, ou comme les atours de ce qui s'avère un drame centré sur un problème bien réel, que ce soit une maladie, la folie, un enfant difficile, les violences conjugales, etc.

Le sujet de Relic est donc la sénilité et la maladie (Alzheimer, tout ça), et la moindre manifestation étrange peut être lue comme une métaphore (souvent assez évidente - la moisissure qui se retrouve tant sur les murs de la maison que sur le corps d'Edna, symbole de la maladie qui progresse et des souvenirs qui disparaissent ; les couloirs sans fin dans lesquels tout le monde se perd, parsemés de cartons d'objets en tous genres, représentatifs de l'esprit confus d'Edna ; Edna qui prend une apparence de plus en plus monstrueuse à mesure que la maladie progresse, et que ses proches la reconnaissent de moins en moins ; l'ultime scène, qui symbolise l'hérédité de la maladie, etc)... une métaphore probablement très pertinente pour qui a vécu un tel drame, mais une métaphore qui, sur la durée, n'est pas forcément totalement probante.

Il faut dire que l'essentiel du métrage (une bonne heure globalement très lente) consiste en quelques grincements et bruits sourds, ainsi que des plans sinistres sur la maison familiale... et guère plus. Certes, ça reste très bien interprété, et ça décolle dans la dernière ligne droite, mais toujours de cette manière métaphorique et symbolique qui, une fois assimilée par le spectateur, finit par être transparente.

Un film qui parlera probablement à certain(e)s, mais qui, sur la longueur, m'a globalement lassé, car un peu trop cousu de fil blanc, et pas forcément très glaçant.

3/6 

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Halloween Oktorrorfest 2020 - 13 - Two Heads Creek (2020)

Publié le 6 Octobre 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, UK, Australie

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Two Heads Creek (2020) :

Deux Anglais, Norman (Jordan Waller), un boucher timide, et sa sœur Anna (Kathryn Wilder), actrice exubérante et moqueuse, découvrent que leur mère biologique est en réalité australienne, et qu'elle vit à Two Heads Creek, une bourgade perdue du Queensland. Le duo s'y rend aussitôt, mais découvre là une communauté étrange, aux penchants sanguinaires...

Un métrage écrit par son interprète principal, et qui marche un peu dans les traces des premiers métrages de Peter Jackson, en cela que c'est de la comédie horrifique sanguinolente et totalement décomplexée, qui n'a pas peur de faire dans le mauvais goût et de couvrir ses interprètes de tripes et d'hémoglobine.

Après... je dois avouer que je suis un peu mitigé sur le résultat final. Oui, c'est déjanté, oui, c'est une grosse farce se moquant autant des Anglais (présentés comme des connards arrogants et racistes) que des Australiens (présentés comme des bouseux cannibales et racistes), mais le tout est assez déséquilibré (il faut une bonne heure pour que le tout dégénère enfin et que le gore arrive, notamment au travers d'un festin cannibale sur fond de karaoké), parfois approximatif (la dernière partie, ainsi que tout le message en filigrane sur l'immigration) et le personnage d'Anna, constamment moqueur, sarcastique et bitchy, est rapidement fatigant et agaçant.

Bilan plutôt mitigé, pour moi, donc, et c'est dommage, car la bonne humeur et la bonne volonté de tout le monde auraient pu valoir au film un bon 4/6. En l'état, cependant, c'est la moyenne, à peine.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1307 : The Very Excellent Mr Dundee (2020)

Publié le 25 Septembre 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA, Australie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Very Excellent Mr Dundee (2020) :

À Hollywood, le quotidien de l'australien Paul Hogan, ex-acteur vedette de la franchise Crocodile Dundee, qui tente de se remettre en piste à l'âge de 80 ans, au grand dam de ses proches...

J'ai de la sympathie pour Paul Hogan, comédien australien qui a décroché le gros lot avec les Crocodile Dundee, mais s'est rapidement trouvé enfermé dans ce rôle iconique.

Ici, "Dundee" et son équipe ont clairement pris, pour inspiration, le Curb Your Enthusiasm de Larry David : on y retrouve ce concept d'un vieillard ronchon admiré de tous, qui vit au beau milieu d'une société hollywoodien creuse et superficielle (pour être plus exact, le film a été tourné en Australie, mais se déroule théoriquement à Los Angeles), et qui ne peut s'empêcher de gaffer encore et encore tant il n'a absolument rien à faire du politiquement correct.

Et comme dans Curb, on a droit à un défilé de guest stars dans leur propre rôle, avec par exemple Chevy Chase, un Hemsworth, Olivia Newton-John, Wayne Knight, Reginald VelJohnson ou encore John Cleese (qui, ruiné par son divorce, s'est apparemment reconverti en chauffeur Uber et pilote de course, à en croire ce film ^^).

Malheureusement, si le métrage se regarde tranquillement (il dure à peine 85 minutes), le tout reste beaucoup trop gentil et convenu, surtout lorsqu'on le compare au travail de Larry David : la critique de Los Angeles et du milieu des acteurs est générique (et un peu redondante avec Crocodile Dundee 3), la musique constamment primesautière (façon 30 Rock) finit par fatiguer, et le tout se finit mollement, sans vraiment raconter grand chose d'autre qu'une suite de quiproquos et d'incidents qui s'accumulent.

Seul moment mémorable : le passage Crocodile Dundee : The Musical, plutôt rigolo.

3/6 (en étant gentil, et principalement pour le capital-sympathie du bonhomme)

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Un film, un jour (ou presque) #1136 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Top End Wedding (2019)

Publié le 13 Février 2020 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, Australie

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Top End Wedding (2019) :

Jeune avocate prometteuse, Lauren (Miranda Tapsell) vient de décrocher une promotion lorsque son compagnon, Ned (Gwilym Lee) décide simultanément de quitter son emploi et de demander Lauren en mariage, avec une condition : que la cérémonie se fasse rapidement et sans chichis. Lauren accepte, mais impose elle aussi une condition en retour : que le mariage se tienne dans sa famille aborigène, à l'autre bout du pays. Plus facile à dire qu'à faire, notamment lorsque Lauren et Ned arrivent chez le père éploré (Huw Higginson) de la jeune femme : la mère de Lauren (Ursula Yovich) vient de le quitter, et a disparu dans le bush. Sans hésiter, Ned et Lauren partent alors à sa recherche...

Comédie romantique australienne co-écrite par son interprète principale, ce Top End Wedding n'est pas tant une comédie romantique orientée mariage qu'un road trip dans le bush australien mêlant romance, poids des traditions, couples mixtes, préjugés raciaux et nature sauvage.

Un mélange plutôt intéressant, notamment de par la place importante qu'il laisse à la population aborigène, et par les thématiques qu'il soulève çà et là : il est donc dommage que la structure du scénario et son rythme ne soient pas plus maîtrisés.

En effet, pendant une grosse heure, le métrage tente de concilier la structure épisodique de son road trip avec de la comédie gentiment excentrique (façon La pire semaine de ma vie), des personnages secondaires assez caricaturaux (toutes les copines, le père dépressif, la patronne, l'oncle flamboyant, la belle-mère rigide, stricte et quasi-raciste...) et un fond plus émouvant, qui se trouve longtemps relégué en filigrane.

La mayonnaise ne prend que alors que très moyennement, le film manquant régulièrement d'énergie et de dynamisme, et ayant recours à de grosses ficelles et autres coïncidences assez pataudes. Et puis, dans son dernier tiers, alors que l'héroïne revient seule dans les îles Tiwi, le métrage décolle enfin, s'éloignant de sa comédie bancale pour évoluer vers quelque chose de plus touchant, de plus sincère : l'émotion repasse sur le devant de la scène, et c'est tout l'exotisme, la bonne humeur et les traditions aborigènes qui dominent alors le film, assurant un dépaysement certain pour le spectateur européen.

Le film n'évite cependant pas quelques clichés de rom-com, comme la dispute, le changement d'avis in extremis dans un aéroport, etc, mais dans l'ensemble, il s'en affranchit assez bien, pour produire quelque chose de différent et d'intéressant.

Certes, c'est assez décousu, et plutôt inégal ; il reste cependant quelque chose de sincère dans tout ça, un retour aux sources touchant et bien interprété, ponctué de moments amusants.

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 32 - Little Monsters (2019)

Publié le 15 Octobre 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Romance, Thriller, Australie, Hulu

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Little Monsters (2019) :

Lorsqu'il découvre que son neveu doit partir en excursion scolaire avec son institutrice, la belle Miss Caroline (Lupita Nyong'o), Dave (Alexander England), un musicien raté, glandeur, et fainéant, se propose pour accompagner la sortie. Mais cette dernière tourne au cauchemar lorsqu'une épidémie zombie se déclenche dans une base militaire voisine, et se propage au parc animalier où les enfants se trouvent...

Une zom-com australienne globalement inégale, mais finalement assez distrayante. Le problème, en fait, c'est cette mise en place avec un humour très australien : pendant 20-25 bonnes minutes (jusqu'à l'apparition des zombies, en fait), on a droit à de la slacker comedy assez bas-de-plafond, graveleuse et lourde, centrée sur le protagoniste, guitariste raté et loser fini.

Un protagoniste irresponsable et guère sympathique, au parcours rédemptif cousu de fil blanc, et qui se voit confronté à un Josh Gad en roue libre, imbuvable, en animateur pour enfants façon Pee-Wee Herman, qui gueule, qui jure, qui boit, etc, etc, etc...

Tout ce côté humour bourrin et assez gueulard fatigue rapidement, même s'il est, heureusement, contrebalancé par une Lupita Nyong'o excellente, à la fois douce, intelligente et dure à cuire, et par des enfants (quasiment) tous sympathiques. Heureusement aussi, plus le film avance, et plus un équilibre précaire se crée entre comédie criarde et lourde, et moments plus tendres et sincères.

Alors certes, l'écriture reste toujours un peu pataude, et le film manque vraiment de capital sympathie au niveau de son interprète principal (avec quelqu'un comme Zachary Knighton dans ce rôle, ce serait nettement mieux passé), mais dans l'ensemble, ça se regarde, et surtout, ça s'améliore à mesure que le film avance.

Rien d'exceptionnel dans le genre, mais c'est honorable.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1045 : MOIS AVENTURE - Crocodile Dundee III (2001)

Publié le 25 Août 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, Australie

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

Crocodile Dundee III (Crocodile Dundee in Los Angeles - 2001) :

Lorsque son père lui demande de prendre temporairement la tête de la rédaction de son journal de Los Angeles, Sue (Linda Kozlowski) accepte, et la famille Dundee s'installe alors dans la Cité des Anges. Mais alors que Mick (Paul Hogan) et son fils Mikey (Serge Cockburn) explorent la ville, Sue réalise qu'Arnan Rothman (Jere Burns), patron d'un petit studio hollywoodien, semble être de mèche avec Miloš Drubnik (Jonathan Banks), homme d'affaires yougoslave des plus louches...

Retour à une durée plus correcte de 95 minutes pour ce troisième et dernier opus de la franchise Crocodile Dundee, un opus plus orienté comédie familiale et qui, bizarrement, m'a semblé plus agréable à regarder que le précédent (malgré des critiques plus assassines que jamais).

Le fait que le film soit nettement mieux rythmé que le précédent a certainement dû jouer, ainsi que le capital sympathie du jeune Serge Cockburn (qui fait un Dundee Jr. très naturel), mais aussi et surtout, ce côté "Paul Hogan règle ses comptes avec Hollywood" très amusant, qui semble plus prononcé que dans les deux films précédents.

Je ne serais pas surpris d'apprendre que bon nombre des répliques des "gens du milieu du cinéma" soient directement inspirées de ce que Hogan a pu entendre au fil des ans dans l'industrie : le film sent le vécu, notamment dans la vacuité et la fatuité des nombreux parasites qui constituent l'essentiel du milieu.

Ajoutez à cela de multiples visages familiers - Jere Burns, Jonathan Banks, Mike Tyson, John Billingsley - et cela donne un métrage toujours aussi nonchalant que les deux premiers films, mais tout de même mieux rythmé, plus dynamique, et attachant.

Après, il faut bien admettre que le côté trafiquants d'art/pseudo-thriller qui s'invite mollement à partir de 70 minutes est sous-développé, et pas totalement convaincant. Mais bon, ce n'est pas aussi honteux qu'on a bien voulu le dire à l'époque.

3/6 (notamment pour la fin amusante)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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