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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #89 : Temps Nuageux Avec Risque d'Amour (2015)

Publié le 19 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Temps Nuageux Avec Risque d'Amour (Cloudy With A Chance of Love) :

Météorologue studieuse travaillant sur sa thèse à San Diego, Deb (Katie Leclerc) découvre les joies de la popularité lorsqu'elle remplace au pied levé une présentatrice météo de la chaîne de tv locale, et devient aussitôt la favorite des spectateurs. Pour ne rien gâcher, son patron, Quentin (Michael Rady) est séduisant et assez sympathique... mais bien vite, tiraillée entre sa carrière académique et cette nouvelle carrière télévisée, Deb va se laisser entraîner dans la spirale implacable de la célébrité.

Un téléfilm Hallmark qui, au premier abord, n'a rien de très original : on a la nerd rendu "laide" par des grosses lunettes, une queue de cheval, et des vêtements moches, mais qui soudain se révèle dans toute sa beauté ; sa meilleure amie ethnique ; son autre amie/conseillère elle aussi ethnique ; le quiproquo qui provoque une rupture temporaire avec son petit ami ; le maychant manipulateur ; la rivale ; la musique envahissante et agaçante...

Mais étrangement, ici, ça fonctionne, car en lieu et place d'un triangle amoureux entre deux hommes (généralement le riche carriériste et le terre à terre passionné) et l'héroïne, compliqué par une rivale superficielle, ici, on a droit à un triangle "professionnel", avec une héroïne tiraillée entre sa passion (ses études de météorologie) et une carrière rentable à la télévision, avec comme rivale une rivale professionnelle.

Autrement dit, en faisant glisser le schéma habituel des romances Hallmark vers un domaine professionnel et intellectuel, qui assume que l'héroïne soit une étudiante douée et intelligente, et que ce sont ces caractéristiques qui propulsent le récit plus que la romance (finalement très secondaires), ce téléfilm sort un peu du lot des rom-coms de la chaîne, et se fait remarquer en bien.

De plus, ça aide que les acteurs soient tous plutôt sympathiques, que le récit soit suffisament rythmé, et que le tout se déroule dans un domaine intéressant, qui permet d'éviter les clichés habituels du retour à la campagne, et de la petite ville idéalisée où tout le monde est gentil.

Bref, bonne surprise.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #88 : L.A. Bare (2014)

Publié le 18 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

L.A. Bare :

Documentaire signé Joe & Nick Manganiello, et qui plonge dans les coulisses du L.A. Bare, le club de strip-tease masculin le plus populaire de la planète, situé au Texas.

On y fait la connaissance de son patron russe (louche), de ses vétérans, de ses débutants, de son DJ, on découvre qui a inspiré quel personnage du film Magic Mike, et l'on y assiste à la soirée "débutants", un passage assez hilarant et décalé.

Plutôt agréable bien qu'anecdotique, le documentaire prend un tournant plus sombre lorsqu'il aborde le meurtre de l'un des danseurs, un danseur qui, apparemment, était promis à un avenir éblouissant, et était considéré par tous comme le meilleur strip-teaseur de la planète.

Tout ce passage humanise grandement les protagonistes, et redonne de la substance et de l'énergie à un film qui, comme le milieu qu'il décrit, avait jusque là un peu tendance à faire dans la mise en scène (quelques scènes semblent un peu forcées), et à rester très superficiel et léger.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #87 : Romance Irlandaise (2012)

Publié le 17 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Romance Irlandaise (Chasing Leprechauns) :

Spécialiste en résolution de problèmes d'entreprise, Michael Garrett (Adrian Pasdar) est envoyé par son patron en Irlande, pour assurer la signature d'un contrat et l'ouverture du chantier d'une nouvelle usine. Seul problème : l'usine est apparemment sur un terrain occupé par des leprechauns, et tant qu'une experte (Amy Huberman) n'a pas donné son accord pour la construction, celle-ci ne pourra avoir lieu. Garrett doit alors composer avec la jeune femme et avec les traditions locales s'il veut espérer mener sa mission à son terme...

Un téléfilm Hallmark de Saint Patrick, assez divertissant et léger, et tourné sur place, en Irlande, alors couverte de neige. C'est d'ailleurs assez amusant de voir Pasdar et les autres acteurs lutter contre les éléments locaux, la vraie neige, le vrai vent, le vrai froid, etc...

En fait, c'est tout le métrage qui s'avère amusant, entre Pasdar qui prend un malin plaisir à jouer les américains frustrés et fonceurs tentant de s'intégrer, les habitants locaux à la limite du cliché parodique (mais qui évitent de tomber dans ce piège), les leprechauns invisibles qui sabotent tous les efforts de Pasdar (une idée qui ajoute une dose de fantaisie sympathique au téléfilm), la météo, les accents, et le ton globalement peu sérieux du tout.

En plus, le métrage ne perd pas la moindre seconde, puisque le postulat de départ est posé en moins d'une minute, que Pasdar arrive en Irlande trente ou quarante secondes plus tard, et qu'il rencontre l'experte moins de cinq minutes après le début du programme... le revers de la pièce étant que le film peine un peu à maintenir ce rythme ensuite, même s'il parvient tout de même à ne pas trop ressembler aux rom-coms habituelles de la chaîne.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #86 : Hector et la Recherche du Bonheur (2014)

Publié le 16 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Aventure, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Hector et la Recherche du Bonheur (Hector and the Search for Happiness) :

Las de son quotidien routinier et soporifique, Hector (Simon Pegg), un psychiatre encroûté décide de tout plaquer, et de s'élancer - au grand dam de sa compagne névrosée (Rosamund Pike) - dans une aventure tout autour du monde, pour tenter de comprendre enfin ce que sont le bonheur et la satisfaction d'une vie bien remplie.

Moui.

Encore un long-métrage à tendance clip musical d'agence de voyage, qui rappelle très fortement le remake de La Vie Rêvée de Walter Mitty (2013) de Ben Stiller, les images léchées en moins.

Idem, on a droit au protagoniste blanc privilégié, malheureux dans sa vie occidentale, et qui va faire le tour du monde pour découvrir la vraie vie (avec pléthore de clichés sur les africains, les moines bouddhistes, les chinois et leur pègre, etc) et se révéler un héros aventurier (ou presque) avant de revenir bien au chaud chez lui pour profiter de ses privilèges, le tout sur fond de platitudes pseudo-motivantes sur la vie, l'amour, le bonheur, la sagesse, etc...

De quoi bien agacer, d'autant que malgré une distribution sympathique, il se dégage cette même atmosphère de carnet de voyages décousu et un peu poseur, qui empêche le script de jamais paraître sincère.

2/6

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Critique éclair : Unbreakable Kimmy Schmidt (saison 1)

Publié le 15 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Comédie, Sitcom, Netflix, Kimmy

Unbreakable Kimmy Schmidt, saison 1 :

Quasi-trentenaire radieuse, optimiste et surexcitée, Kimmy Schmidt (Ellie Kemper) a passé quinze ans enfermée dans un bunker, asservie (avec trois autres femmes) par le charismatique Révérent Wayne. Libérée par les autorités, Kimmy choisit alors de commencer une nouvelle vie à New York, entourée de Titus (Tituss Burgess), son colocataire afro-américain gay et flamboyant, de Lillian (Carol Kane), sa propriétaire névrosée, et de sa patronne Jacqueline (Jane Krakowski), bourgeoise arrogante qui engage Kimmy comme gouvernante sur un coup de tête.

Nouvelle sitcom de Tina Fey et de Robert Carlock, UKS marche forcément dans les traces de 30 Rock : même ambiance, même style, même rythme, même genre de blagues et d'humour, même jeu parfois outrancier, même tendance à l'absurde, etc.

Autant dire que si l'on n'est pas réceptif au style 30 Rock, on restera probablement de marbre devant ce Kimmy Schmidt. D'autant que le show, plus optimiste et sincère, mais moins mordant que 30 Rock, repose beaucoup sur Ellie Kemper et son jeu naïf, enthousiaste et surexcité (enfin, je devrais dire sur son tempérament naturel naïf et surexcité, vu qu'elle est comme ça IRL), qui ne plaira pas à tout le monde.

Personnellement, si j'ai un peu douté du potentiel du show sur ses premiers épisodes (si NBC a décidé du sort de la série sur ces épisodes, je peux comprendre que la chaîne ait préféré refiler le bébé à Netflix), j'ai régulièrement éclaté de rire devant les épisodes une fois que la machine a trouvé son rythme de croisière.

Entre Kemper, attachante et optimiste, les personnages secondaires improbables (pas méga fan de la propriétaire, cela dit), le générique des Gregory Bros (qui finit par être assez obsédant), un ton général qui se lâche de plus en plus à mesure que le show progresse, des gags récurrents, des guests géniaux (Dean Norris, et surtout Jon Hamm, impayable), le tout devient vite très sympathique, et il se dessine, en guise de thème de fond, une quête d'identité de tous les personnages assez subtile et intéressante, qui colle assez bien au format de diffusion Netflix.

En attendant une saison 2 qui devrait se lâcher un peu plus encore, maintenant que la série est officiellement une série du cable.

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Catch Review : TNA Impact (13/03/2015)

Publié le 14 Mars 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Après Impact en Écosse, et leurs débuts logiques, la TNA s'installe à Londres, et avec elle, débarquent les foules immenses et déchaînées...

Impact Wrestling 13/03/2015 :

- Voix off imposante pour le résumé (ça rappelle les PPVs d'antan).

- Londres blindé, et ultra-réactif et bruyant. Ça fait énormément plaisir.

- Roode vs EY, Last Man Standing. Démarrage sur les chapeaux de roue, 20 minutes d'une action solide et nerveuse, public qui accompagne tous les comptes de l'arbitre, EY qui joue les über-heels... bref, une excellente ouverture de show.

- Mickie et Magnus arrivent à Wembley.

- Spud est motivé, et veut donner une leçon à EC3, qu'il gagne ou perde le match.

- Drew Galloway au micro, shoote de manière à peine déguisée contre la WWE, le public est totalement derrière lui, MVP n'est pas impressionné, vanne Drew sur son statut de Chosen One de Vince McMahon, et zou, match contre MVP.

- MVP vs Galloway. Match assez classique, avec intervention du BDC pour conclure, et pour démolir Galloway. Efficace.

- Magnus est confiant, Mickie est inquiète.

- Récap de Spud/Ec3. EC3 ne s'en fait pas, et promet de démolir Spud.

- Récap de Bram/Magnus.

- Bram vs Magnus. Une belle intensité, un public un temps divisé entre les deux hommes mais qui finit par se ranger derrière Magnus, un Bram qui travaille sur le cou de son adversaire, et finit par recourir à un coup bas pour terminer le match. Bram démolit Magnus en post-match, avant de s'en prendre à Mickie, et d'humilier totalement Magnus. Segment qui fonctionne du tonnerre grâce à Bram et à son regard de psychopathe.

- Le BDC est enragé.

- Brooke vs Roobie E. Un match mixte assez rare, et plutôt axé comédie, mais un bel effort de la part de Brooke. Ce n'était pas indispensable, mais ça servait de petite pause plus légère entre deux matches intenses.

- Récap de Lashley/Angle, pour la semaine prochaine.

- Spud vs EC3, hair vs hair match. Spud qui entonne l'hymne national, accompagné de tout le public, avant un match... wow... gore.

Une heel heat énorme sur EC3, des comptes de 2, une semi-censure avec quelques gros plans totalement aléatoires en noir et blanc (qui à mon avis n'étaient là que pour obéir aux demandes de Destination America), un Spud qui hulks up, un match épique, un public déchaîné, et un EC3 qui semblait avoir des remords en fin de match, mais pas vraiment.


Franchement, un Impact de qualité, presque digne d'un PPV.

Le seul vrai bémol que j'aurais à exprimer, c'est le commentaire de Taz et de Matthews... pas qu'il soit mauvais, mais pour une raison inexplicable, Taz était aux abonnés absents pendant les 3/4 du show, et ses rares interventions donnaient l'impression d'être génériques, et enregistrées huit jours après les commentaires enthousiastes et motivés de Josh.

Ce qui donnait par moments l'impression d'entendre les commentaires préenregistrés de Taz sur les vieux jeux WWE SD vs RAW. Et bien sûr, une fois qu'on s'en aperçoit, on n'entend plus que ça durant tout le reste du show. Forcément.

Mais mettons cela sur le dos d'un problème technique, ce qui ne serait pas forcément surprenant vue la météo horrible qui a frappé la Côte Est des USA ces dernières semaines. Quoiqu'il en soit, l'Impact de la semaine prochaine devrait s'avérer aussi épique que celui-ci. Vivement !

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Un film, un jour (ou presque) #85 : Faults (2014)

Publié le 13 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Religion, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Faults :

Ansel Roth (Leland Orser) est un spécialiste en déprogrammation cérébrale, en manipulation, et un expert dans le domaine des sectes, mais il connaît actuellement une passe difficile, et doit énormément d'argent à quelqu'un de louche. Heureusement pour lui, les parents de Claire (Mary Elizabeth Winstead) l'approchent un jour avec une proposition très rémunératrice : leur fille est sous l'emprise d'une secte étrange, Faults, et ils veulent l'en sortir. Ansel accepte sans hésiter, et s'enferme pendant cinq jours dans une chambre d'hôtel avec Claire, pour entamer le processus de déprogrammation.

Un film indépendant, premier long-métrage de son réalisateur-scénariste, et ça se sent.

Les acteurs sont bons, mais pas toujours dirigés avec suffisamment de subtilité ; l'écriture est intéressante, mais téléphone largement les rebondissements et autres twists du récit ; la mise en images est maîtrisée... sauf lorsqu'elle ne l'est plus ; la tonalité du film est sérieuse... sauf lorsqu'il donne dans l'humour noir, ou s'éparpille en frôlant le fantastique ou le polar ; le film est bien rythmé et passe très vite... peut être un peu trop, d'ailleurs, car lorsque la fin arrive, on se dit "tout ça pour ça ?".

Bref, un métrage en huis-clos, qui lorgne fortement sur la pièce de théâtre, et qui finit par avoir constamment le cul entre deux chaises, ce qui forcément déçoit un peu. Ambitieux et prometteur, mais pas franchement exceptionnel.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #84 : Kingsman - Services Secrets (2015)

Publié le 12 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Thriller, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Kingsman - Services Secrets (Kingsman - The Secret Service) :

Gary "Eggsy" Unwin (Taron Egerton) est un banlieusard anglais vivant dans un immeuble londonien avec sa mère et sa petite soeur. Un jour, Harry Hart (Colin Firth), un super-espion toujours sur son 31, approche Eggsy pour lui révéler que son père était lui-même un espion, et qu'il a un avenir potentiel dans l'organisation gouvernementale des Kingsmen. Commence alors un entraînement épique, tandis qu'en face, le maléfique Richmond Valentine (Samuel L. Jackson) prévoit de déclencher un plan d'éradiction de l'espèce humaine...

Un film qui s'est avéré sans surprises pour moi.

Je ne parle même pas de surprises au niveau du scénario (qui est assez cousu de fil blanc, au point d'être régulièrement téléphoné : la scène de la chute libre, tout ce qui a trait au chien, le parcours d'Eggsy, l'affrontement lame au pied, etc...), mais bien de manière globale, compte tenu des antécédents des personnes s'occupant de ce film.

Mark Millar est le spécialiste des concepts provocants et post-modernes, cyniques, violents, ultra-référentiels et assez immatures dans leur rebellion, pour ne pas dire vulgaires : sans surprise, donc, on se retrouve avec un pastiche de film d'espionnage qui tente d'être à la fois sérieux et parodique, avec des affrontements et de la violence graphique, de l'humour vulgaire (le bad guy qui vomit, la princesse qui donne dans l'anal), du cynisme et du sarcasme, un peu de rebellion (le côté "lutte des classes"), le tout photocopié sur le cheminement narratif de Wanted (déjà de Millar) : un jeune sans avenir se découvre des origines prestigieuses, est recruté par l'organisation à laquelle appartenait son père, et après un entraînement draconien, devient un super-badass séducteur  invincible et classieux. Typique, donc, sauf qu'ici, le protagoniste est dans le camp des gentils.

Matthew Vaughn, lui, est spécialiste du "cool". Ses films doivent être constamment "cools". Chaque scène, chaque plan doit avoir quelque chose de "cool", que ce soit visuellement, musicalement, ou dans l'écriture. Donc ici... tout est bourré de gimmicks cools. Les Kingsmen sont cools. Le méchant est cool (bien que ridicule avec son zozotement). La méchante est cool. Le héros est cool. Les combats sont cools (avec ralentis, accélérés, effets spéciaux, blablabla... la routine habituelle de Vaughn, qui trouve ici ses limites). La musique est cool. Etc...

On se retrouve donc avec un pastiche de James Bond & de Chapeau Melon et Bottes de Cuir, calqué sur Wanted, et avec le style de Kick-Ass. Pas toujours une combinaison très heureuse, à vrai dire, car si certains moments fonctionnent bien (je pense notamment à l'explosion de cerveaux sur Pump & Circumstances... là aussi très cool), d'autres sont tellement balisés et faussement impertinents qu'ils se regardent alors d'un oeil très distrait.

D'autant que formellement, comme mentionné plus haut, le style de Vaughn trouve parfois ses limites, et fait occasionnellement ressembler le film à une suite de vignettes jamais vraiment abouties (je pense notamment à la scène de parkour, terminée avant d'avoir commencé, ou d'avoir apporté quoi que ce soit au film), qui s'accumulent pour donner un film trop long pour son propre bien.

Sans avoir détesté, je n'ai donc pas totalement convaincu, pas plus que je ne l'avais été en leur temps par Layer Cake, Kick-Ass, ou dans une moindre mesure, Stardust et X-men : le commencement.

3.75/6 (car niveau parodie/hommage aux classiques des spy movies, il y a bien pire, et qu'un film qui parvient à faire de Colin Firth un combattant crédible, viril et impressionnant mérite bien un peu d'indulgence)

 

(mis à jour le 15/08/2016)

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Un film, un jour (ou presque) #83 : The Voices (2014)

Publié le 11 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Fantastique, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Voices :

Jerry (Ryan Reynolds) est un ouvrier particulièrement perturbé, qui depuis le "suicide" de sa mère, durant son enfance, entend désormais des voix : il parle ainsi à son chien, sympathique et bon-vivant, et à son chat, acariâtre et hostile. Et progressivement, alors qu'il s'intéresse de plus en plus à ses charmantes collègues, les troubles mentaux de Jerry commencent à prendre le dessus, et à l'entraîner dans une spirale meurtrière et sans issue.

Un métrage hybride signé de la réalisatrice/scénariste de Persepolis, et qui se trouve à mi-chemin de la comédie, du drame et du thriller, un mélange de ton particulièrement acrobatique, mais qui fonctionne ici plutôt bien, et s'avère assez fascinant dans ses variations tonales.

Le film ne serait cependant rien sans l'interprétation habitée de Reynolds, qui porte le film sur ses épaules, en jouant à la fois le personnage principal, et en doublant "les voix".

Au final, il ressort de ce métrage une atmosphère pesante et captivante, à la fois sanglante, triste, glauque et grotesquement drôle, qui ne fonctionne pas forcément à tous les coups, mais suffisamment pour que l'on ne décroche jamais de cet ofni meurtrier (le générique de fin = WTF).

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #82 : Nanny Cam (2014)

Publié le 10 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Lifetime, Drame, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Nanny Cam :

Linda (Laura Allen) a une vie parfaite, un job publicitaire très bien payé, un mari séduisant et athlétique, Mark (Cam Gigandet), et une fille de 8 ans adorable, Chloe (Farrah Mackenzie). Mais lorsque la babysitter vieillissante de Chloe provoque un accident, celle-ci doit être remplacée par Heather (India Eisley), une jeune adolescente apparemment parfaite... mais Heather a des intentions particulièrement sinistres...

Un téléfilm Lifetime particulièrement creux et cliché de bout en bout, avec une India Eisley en mode sinistre, psychotique et maigrichonne, qui dès le début du film en fait trois tonnes, pas aidée par la réalisation pataude, par une écriture guère plus inspirée (roh, les rebondissements successifs vers la fin, bon gros facepalm), et par une Laura Allen qui n'est pas forcément plus modérée dans l'interprétation d'un personnage caricatural.

Et puis le côté "femme victime et martyrisée dont le foyer est détruit par une autre femme, et par son mari faible et infidèle" typique des prods Lifetime, combiné à une condamnation à peine voilée de l'avortement et de l'abandon ("ça te hantera toute ta vie et ruinera ton existence !!!"), ça ne mérite qu'un bon gros soupir.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #81 : Le Chaos (Left Behind - 2014)

Publié le 9 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Chaos (Left Behind) :

L'heure du jugement dernier est arrivée, et toutes les âmes pures sont soudain emportées au Paradis, laissant le reste du monde dans le chaos. À bord d'un avion de ligne, Ray Steele (Nicolas Cage), le pilote, doit ainsi gérer la crise en cours, ainsi que le fait de n'avoir pas été jugé digne du Paradis...

Seconde adaptation d'une série de romans chrétiens fondamentalistes / évangéliques, déjà adaptés en une série de DTVs avec Kirk Cameron (laule), en jeux vidéo et maintenant ré-adapté au cinéma avec Nicolas Cage (laule bis).

Sans surprise, ce film est inepte de bout en bout : la musique est hors-sujet, c'est mal filmé, mal dirigé, mal joué (même si pour une fois, Nic Cage est sobre), mal rythmé, ça se transforme en film de catastrophe aérienne insipide, et surtout, d'un point de vue idéologique, ça pue tellement la bouse infâme d'une certaine droite conservatrice born-again américaine que ça en devient vite nauséabond.

Parce que souvenez-vous, les copains : lorsque viendra le moment de l'ascension céleste, si vous n'êtes pas chrétien évangélique américain pratiquant, c'est direction l'enfer ! Adieu, les athées, les musulmans, les juifs et tous les autres pêcheurs en tous genres ! Et adieu aussi, les gens bien, mais qui ne croient pas assez fort ! Direction l'enfer ! Our god is the only way !

0/6

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Critique éclair : Sitcoms en vrac (2015)

Publié le 8 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Comédie, Sitcom, Fantastique, ABC, CBS, FXX, FOX

Allez, on met la rubrique Un jour, un film (ou presque) de côté, pour revenir aux premières amours de ce blog qui, après tout, ne se nomme pas Les Téléphages Anonymes sans raison.

Place donc à quelques-unes des nouvelles sitcoms de 2015, pour des mini-reviews basées sur quelques-uns de leurs premiers épisodes...

Fresh off the Boat :

Dans les années 90, l'installation improbable d'une famille d'immigrants chinois dans la banlieue d'Orlando, Floride, après un bref séjour dans le Chinatown de Washington, le tout raconté par les yeux du fils aîné de la famille, passionné de gangsta rap.

Ici aussi, on est en terrain ultra-balisé, celui de la sitcom décrivant une époque "nostalgique", au travers du quotidien d'une famille ethnique. En gros, c'est The Goldbergs, dix ans plus tard, et avec des yeux bridés.

Il y a des clichés à tous les étages, c'est moyennement efficace, mais le cast (enfin, tout le monde sauf le personnage principal, paradoxalement, qui est un gamin assez agaçant totalement éclipsé par ses frangins, par son père - Randall Park - et par sa mère) y met beaucoup d'énergie, ce qui fait fonctionner le tout pépèrement. Les audiences sont assez stables, donc ça devrait tenir un moment, je pense.

 

The Odd Couple :

Un remake de la sitcom d'il y a quarante ans, avec Tom Lennon en obsédé de la propreté assez précieux et obsessif, qui se fait plaquer par sa femme, et emménage avec son pote de toujours, Matthew Perry, un podcasteur glandeur et bordélique.

Hilarity ensues.

J'aime bien le cast, mais c'est ultra-classique et creux, donc je ne donne pas cher de la peau du show.

 

Man Seeking Woman :

Les mésaventures amoureuses de Josh Greenberg (Jay Baruchel), un vingtenaire à la recherche de l'amour, dans un monde où tous les clichés et autres métaphores de l'amour et de la séduction ("elle ressemble à un troll", "être célibataire à un mariage, c'est l'enfer"...) prennent corps de manière tangible...

Une sitcom cablée originale, osée, mais qui me pose problème : je commence systématiquement les épisodes en étant motivé et curieux, j'attends les délires métaphoriques avec impatience, je trouve ça réussi et amusant pendant 15 minutes, mais à chaque fois, sans exception, je finis en regardant distraitement la fin des épisodes, comme si le show tournait à vide pendant les cinq dernières minutes.

Je n'ai toujours pas compris ce qui me posait vraiment problème dans la structure et/ou l'écriture des épisodes, donc je reste assez perplexe devant la série, pour l'instant.

 

The Last Man on Earth :

Will Forte dans la peau du dernier homme sur Terre, après une épidémie virale meurtrière, le tout produit et dirigé par les scénaristes du film Lego, des Tempêtes de Boulettes géantes... et d'Extreme movie.

Ça se regarde tranquillement, ça fonctionne plus ou moins, ça ressemble plus à une comédie du cable qu'à une sitcom de network (le ton, notamment, est assez sombre et doux-amer, ce qui me fait douter du potentiel commercial de ce show), m'enfin bon, tout ça reste un peu léger à mon goût, et je dois dire que la seconde partie de ce double-pilote, avec la Kristen Schaal névrosée et coincée qui débarque histoire d'amener un conflit typiquement sitcom (là, on tombe dans un - autre - remake bien cliché de The Odd Couple), m'a nettement moins intéressé.

(et puis, je pinaille, mais un an après une apocalypse virale, il devrait y avoir des millions de cadavres en décomposition ou décomposés dans les rues, des animaux charognards, ou bien des cadavres d'animaux, si ces derniers ont été contaminés, eux aussi... là, les rues désertes et bien balayées de toutes les villes du pays, ça casse un peu la suspension d'incrédulité ; déjà que j'ai du mal avec la logique de s'installer dans un endroit réputé pour ses sécheresses alors qu'on n'a plus d'eau courante...)

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Catch Review : TNA Impact (06/03/2015)

Publié le 7 Mars 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

La semaine dernière, Impact était globalement réussi et prenant. Voyons voir ce que Dixie & co nous réservent cette semaine...

Impact Wrestling 06/03/2015 :

- Le BDC dans le ring, pour se plaindre de Drew Galloway. Drew arrive dans le public, fait une bonne promo à la CM Punk ("je suis la voix du peuple et des fans de catch, pas de divertissement sportif"), se met tout le public dans la poche, et défie Kenny King. Ouverture de show convaincante et réussie.

- Drew Galloway vs Kenny King. Le BDC intervient en pré-match, Earl est un peu long à réagir, mais ça finit par se mettre en route tranquillement, principalement en dehors du ring. Une fois dans le ring, à part un léger problème de placement lors d'une big boot dans le coin du ring, c'était assez convaincant, à défaut d'être ultra-mémorable, et King n'a pas eu pour autant l'air ridicule. Les réactions de Low-Ki étaient par ailleurs assez amusantes, tant le bonhomme est à fond dans son personnage de nabot énervé.

- Bref face à face entre Roode et Angle, interrompus par EY.

- Vidéo promo sur Taryn.

- Storm essaie de recruter Bram, pas convaincu, et lui fait une proposition donnant/donnant.

- Trailer spoiler pour la semaine prochaine. Grrr... (bon, pas vraiment de surprise, mais tout de même...)

- Vidéo promo pour Kurt.

- Bram vs Matt Hardy. Matt a l'air un peu fatigué, mais domine jusqu'à un coup bas de Bram. RAS.

- En post-match, Bram tente de démolir Hardy, jusqu'au retour enragé de Magnus, soudain redevenu un héros acclamé par le public. Promo motivée de Magnus. Efficace.

- Anderson et Spud backstage.

- Low Ki furieux, backstage.

- Drew est assez content de sa soirée.

- Récap de EC3/Spud.

- Spud au micro, demande à EC3 de lui faire face, promo assez intense de la part de Spud, et hop, un hair vs hair match prévu pour Londres.

- Vidéo promo pour EY. Ces vidéos promos sont très réussies, je trouve.

- Kong vs Taryn, KO Title match. Une blonde en péril contre un mur inamovible. Un match au déroulement logique et, et au finish en queue de poisson compensé par l'arrivée de Gail, et par un brawl entre elle et Kong.

- Retour sur les manipulations mentales de Storm, et son passif avec les Wolves.

- Vidéo promo pour Roode.

- Revolution vs Wolves. Tag titles match. Les Wolves passés à tabac en pré-match par les sbires de Storm, avant un match très très fun, et bien mené par les deux équipes.

- Promo pour le ONO British Boot Camp 2, qui est un résumé de l'émission diffusé en Angleterre l'année dernière. Pas utile si l'on a déjà vu le reste, donc.

- Matt félicite les Wolves, et leur rappelle que Hardyz vs Wolves les attend à leur retour aux USA.

- Angle vs Roode vs EY, #1 Cont. Match. Un bon main event (qui aurait probablement bénéficié d'être un poil plus long s'il s'était tenu en PPV), avec un EY qui se fait avoir à son propre jeu.


À nouveau, à part quelques moments où j'ai regretté qu'il n'y ait pas un peu plus de temps disponible, et la promo backstage Bram/Storm qui n'a débouché sur rien (pour l'instant), un show très sympathique, avec notamment un Drew Galloway au potentiel certain. La semaine prochaine devrait s'avérer épique, avec Spud vs EC3...

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Un film, un jour (ou presque) #80 : Les Pierrafeu & WWE - Stone Age Smackdown ! (2015)

Publié le 6 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Catch, Review, Animation, Jeunesse, WWE

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Pierrafeu & WWE - Stone Age Smackdown ! (The Flintstones & WWE - Stone Age Smackdown !) :

Lorsque Fred Pierrafeu gaspille toutes les économies de sa famille, il décide de mettre sur pied un spectacle de catch avec l'aide d'un collègue, John Cenastone, et de ses amis musclés, Rey Mysteriopal et l'Undertaker. Mais le maléfique CM Punkrock et son sbire Marble Henry ont une autre idée en tête...

Après le crossover Scooby-Doo/WWE, la Warner remet ça, avec une autre franchise Hanna-Barbera, les Pierrafeu. Et si je n'avais pas été particulièrement convaincu par le Scooby, ici... c'est bien pire. En fait, pour faire simple, on se retrouve ici face à un produit fainéant et médiocre, à la publicité mensongère.

Parce que vous voyez ce superbe poster, là, au-dessus ? Avec Daniel Bryan en plein match contre l'Undertaker, encadrés par les Bellas ? Pas de chance, Bryan n'est pas dans le film. Enfin si, dans une scène de 25 secondes. Et il y apparaît ridiculisé et aussitôt évacué du métrage par Cena.

Et toujours sur le poster, vous voyez le grand antagoniste du film, le catcheur le plus présent du métrage et mentionné explicitement dans le résumé, à savoir un certain CM Punk ? Ah, ben non, c'est vrai, il ne faudrait pas lui faire de la publicité maintenant qu'il est en procès avec la compagnie.

(ah, et les Bellas doivent être dans quatre ou cinq scènes, et elles n'ont rien à faire - comme dans la vie réelle, en fait - à part être sexy, et débiter des platitudes sur leur sex-appeal)

Bref.

Faisons abstraction de cette publicité mensongère, et concentrons-nous sur ce dessin-animé de 50 minutes.

Déjà, premier problème, 50 minutes, c'est beaucoup trop long pour ce que ça raconte, à savoir : rien. L'écriture est affreusement plate et mécanique, sans la moindre inspiration (rien que les noms préhistoriques des catcheurs, au secours) ; l'animation est très inégale, avec un character design moderne et simpliste, qui ne convainc pas vraiment ; le doublage est encore plus frustrant, avec un Punk qui cabotine et s'amuse, pendant que d'autres catcheurs et doubleurs sont en pilotage automatique ; et le film réussit le double exploit de ne rien comprendre au monde du catch (le combat final est un match handicap... dans lequel les deux maychants se font dominer par cinq héros !?), tout en prenant ses fans pour des idiots (le mot "catch" n'est jamais prononcé de tout le film, systématiquement remplacé par "divertissement sportif", conformément aux lubies révisionnistes de Vince). Forcément.

Pour résumer : ce n'est pas bien animé, ce n'est pas bien doublé, ce n'est pas bien écrit, et ce n'est pas honnête avec ses spectateurs. Ah, et bien sûr, Cenawinslol.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #79 : Le Labyrinthe (2014)

Publié le 5 Mars 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Science-Fiction, Action, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Labyrinthe (The Maze Runner) :

Thomas (Dylan O'Brien), un adolescent, se réveille dans une clairière, au coeur d'un labyrinthe géant, entouré de nombreux autres garçons de son âge, tout comme lui amnésiques. Tant bien que mal, il s'intègre au groupe, et commence à explorer le labyrinthe... jusqu'à ce que Teresa (Kaya Scodelario) arrive un beau jour, avec un message sinistre dans ses mains. Et bientôt, l'équilibre précaire de la communauté s'effondre...

Au premier abord, un film qui inquiète un peu, avec encore une adaptation de young adult novel dystopienne, avec encore une histoire d'ado qui arrive dans une nouvelle communauté de gens de son âge, et doit choisir quelle caste intégrer, etc.... et puis en fait le postulat du labyrinthe s'avère plus intéressant que prévu.

Du moins, tant qu'il donne l'impression d'être exploité, parce que finalement, ce labyrinthe n'a pas grand chose d'un labyrinthe : ils en ont déjà les plans, ils s'y déplacent sans problème, il n'y a pas tant d'obstacles que ça... bref, c'est assez décevant sur ce plan. Tout aussi décevant, l'acteur principal, affreusement terne et transparent. Ou encore les rebondissements du métrage, assez prévisibles pour qui a un minimum d'imagination.

Reste alors des effets spéciaux très honorables, qui maintiennent l'intérêt jusqu'au bout, jusqu'à cette fin en suspens pas totalement convaincante, et à nouveau assez frustrante, d'autant que les événements d'un potentiel second film ne donnent pas vraiment envie, de ce qu'on en devine. Bilan très mitigé, donc.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #78 : La Planète des Singes - L'Affrontement (2014)

Publié le 4 Mars 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Action, Drame, Apes

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Planète des Singes - L'Affrontement (Dawn of the Planet of the Apes) :

Dix ans après les événements du premier film, César (Andy Serkis) et ses innombrables compagnons singes prospèrent au sein d'une colonie établie dans les bois, à l'extérieur de San Francisco. Mais lorsqu'un petit groupe de survivants humains y refait surface, César doit jongler entre la protection de sa communauté, son désir de communiquer avec les humains, et les jeux de pouvoir de l'un de ses rivaux...

Le premier film m'avait laissé très dubitatif (3/6), surtout compte tenu de l'emballement médiatique et critique : si la performance capture et l'exploit technique étaient au rendez-vous, principalement sur la fin du film, et sur le personnage de César (au point parfois de le rendre beaucoup trop humain, et de perdre la vraisemblance et le réalisme du singe qu'il était supposé être), tout le reste était particulièrement basique et quelconque.

Le scénario était convenu au possible, les personnages humains de vraies caricatures ambulantes, la moitié du récit était digne d'un mauvais téléfilm de prison, les coupes étaient flagrantes, et toute la première partie du film souffrait d'une animation des singes virtuels assez médiocre, avec des animaux sans poids ni déplacements réalistes.

Cette fois-ci, si l'animation des singes est nettement plus maîtrisée (bien que toujours imparfaite, avec un léger sentiment d'apesanteur lors des sauts), le film a toujours des problèmes similaires : le scénario est toujours cousu de fil blanc (une double opposition cow-boys/indiens, Malcolm X/Martin Luther King), les humains sont toujours insipides au possible, et le rythme est toujours très inégal (2h10, c'est inutile).

Pire, ce métrage est à l'origine d'un sérieux paradoxe décuplant les soucis du premier film : les effets spéciaux et la performance capture ont fait des bons de géant en quelques années à peine... ce qui, d'un côté, permet d'avoir des primates parfois sublimes et photoréalistes, comme les orang outans, les gorilles, et les chimpanzés les plus vieillis et distincts (Koba)... mais de l'autre, provoque un constant gouffre qualitatif entre ces singes, et la majorité des autres chimpanzés, que ce soit la masse informe (régulièrement assez moyennement incrustée et/ou finie, comme souvent dès que Weta doit traiter des tonnes de personnages) ou les chimpanzés principaux, supposés parler, interagir et exprimer des émotions.

Car ces derniers singes (dont César/Andy Serkis), sont justement le vrai problème du film. D'un plan à l'autre, selon le degré de finition, ils paraissent tour à tour réels ou factices ; d'une scène à l'autre, ils sont totalement crédibles et subtils, ou trop humains et trop expressifs pour que l'on oublie l'acteur derrière les capteurs (gorilles et outans n'ont pas ce problème, puisque leurs visages sont plus épais, plus figés, et moins enclins à la manipulation numérique).

Bref, le film passe son temps à souffler le chaud et le froid sur un plan technique, alternant plans superbes, et scènes ratées parce qu'ils en font trop, trop de capture, trop d'expression, trop de photo-réalisme, trop de singes qui sautent... qui font que ces personnages quittent alors le règne animal pour retomber dans le personnage d'animation peu crédible.

Reste que si l'on fait abstraction de ce niveau de finition très variable et frustrant, le film est un peu meilleur que le premier opus, et bénéficie d'une musique intéressante de Michael Giacchino.

Ça aurait pu être pire, au moins il n'y avait pas James Franco.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #77 : Une Maison pour Deux (2015)

Publié le 3 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Une Maison pour Deux (All of My Heart) :

Employée d'un traiteur (Paul McGillion) et future chef, Jenny (Lacey Chabert) vient de se séparer de son petit-ami carriériste (Greyston Holt) lorsqu'elle hérite soudain d'une maison à la campagne... en co-propriété avec Brian, un trader de Wall Street obsédé par son métier (Brennan Elliott). Ayant tout plaqué pour recommencer sa vie à la campagne, Jenny n'a d'autre choix que de partager cette demeure le temps de la restaurer, et s'accommoder de ce colocataire abrasif, au charme duquel elle n'est cependant pas totalement insensible.

À nouveau un téléfilm Hallmark très classique et prévisible, avec toujours la même opposition "vie campagnarde et travail manuel peu rémunérateur mais aux valeurs de vie saines et honnêtes" vs "vie citadine et travail intellectuel et rémunérateur, sans aucune valeurs éthiques", et toujours le même problème de casting : malgré Lacey, Ed Asner (à la présence toujours appréciable) et un Daniel Cudmore en plombier-homme à tout faire barbu, géant et laconique (réminiscent du Luke de Gilmore Girls), le reste de la distribution masculine est transparente et insipide au possible.

Ici, que ce soit Greyston Holt ou Brennan Elliott (qui a l'air nettement plus âgé que Chabert), ils sont tous deux particulièrement génériques, et sans la moindre alchimie avec l'héroïne (et ce même si Elliott se décoince un peu au bout d'un moment, ce qui améliore un peu les choses, sans plus). Une héroïne qui, en plus, est un peu trop impulsive et intransigeante (elle plaque son compagnon en trois secondes chrono lorsque celui-ci lui annonce qu'il a décroché un nouveau job, alors qu'elle attendait une demande en mariage ; elle plaque son job pour s'installer dans cette maison en ruines sans même réfléchir...) pour être totalement attachante.

Cela dit, malgré le caractère particulièrement routinier du métrage, il reste assez regardable, principalement parce qu'il ne se prend pas trop au sérieux, et qu'il y a une chèvre amusante.

Ouaip. Une chèvre. On se contente de peu, parfois.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #76 : Birdman (2014)

Publié le 2 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

"Birdman" ou "la surprenante vertu de l'ignorance" ("Birdman" or "The Unexpected Virtue of Ignorance") :

Ex-star du cinéma superhéroïque, Riggan Thomson (Michael Keaton) tente une reconversion à Broadway, en adaptant une pièce risquée et profonde. Mais alors que la première approche, le stress et les événements commencent à rattraper Riggan : il s'imagine avoir des super-pouvoirs et parler à son double super-héroïque, Birdman, il est contraint de remplacer l'un de ses comédiens par un acteur égocentrique, prétentieux et difficile (Edward Norton), et il doit gérer, en parallèle de sa pièce, tous ses proches, plus difficiles les uns que les autres.

Un long-métrage étouffant sur le monde du théâtre et le mal-être d'un acteur, qui prend la forme d'une grande pièce de théâtre filmée en une prise (pas vraiment, en fait, mais la technique s'efforce de nous faire croire à cette caméra unique, qui crée une réalité dans laquelle entrent et sortent les seconds rôles, comme autant de personnages qui entrent et sortent sur une scène), avec des acteurs (excellents) qui déclament des dialogues et des répliques tour à tour emphatiques, théâtrales et torturées, pour un tout qui ne peut s'empêcher d'être parfois assez pontifiant et pédant dans ses réflexions sur le métier d'acteur/comédien, ainsi que sur le milieu du théâtre et ses rapports avec la critique et le cinéma blockbuster.

Néanmoins, il faut bien reconnaître que l'exercice formel est réussi, et l'intégration des hallucinations de Keaton dans les plans tournés en quasi-continu est une jolie idée. Avec en prime, l'interprétation impeccable du cast, il y a de quoi rafler les récompenses.

Dommage que, pour ma part, ce métrage m'ait autant laissé passif et froid.

3.5/6

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Catch Review : TNA One Night Only - Rivals (06/09/2014)

Publié le 1 Mars 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Un One Night Only dont je n'attendais strictement rien, mais qui m'a surpris avec sa carte inattendue...

TNA One Night only - Rivals :

- JB ultra-motivé qui tente de mettre un peu d'énergie dans l'arène.

- Récap de Taryn/Gail.

- Gail vs Taryn. Un très bon match entre les deux femmes, avec une Gail qui se la joue technique et soumissions, et Taryn qui saigne un peu entre deux spots.

- Récap de Anderson/Storm.

- Anderson vs Storm. Match méthodique, avec un Storm concentré sur la jambe d'Anderson, qui vend bien sa blessure, et un finish en queue de poisson. T&T qui partent sur cinq minutes de tangente au sujet de la NFL, par contre, au secours.

- Promo backstage tranquille de EY.

- Sanada vs Kenny King vs Joe vs Sanada, Elimination match. Un four-way match assez classique. Rien de mauvais, loin de là, mais rien d'exceptionnel.

- Promo motivée de Roode.

- Bram vs Gunner. Un affrontement inédit, long, et avec une très belle intensité. Malgré des commentaires en roue libre, une fois de plus, et un finish un peu précipité.

- EC3 dans le ring qui se plaint de n'avoir aucun rival, et qui fait son numéro habituel avec le public, s'auto-proclamant le meilleur catcheur au monde. Aries, forcément, n'est pas d'accord.

- EC3 vs Aries. Un match plus traditionnel, avec un EC3 qui fait son truc, et un Aries qui dirige efficacement le tout. En post-match, Spud se mange un brainbuster.

- Promo d'Abyss & récap de Abyss/EY.

- Abyss vs EY. Monster's Ball. Un match semi-hardcore assez routinier, entre deux hommes qui travaillent très bien ensemble. Les comms, encore une fois, sont très mauvais et éparpillés.

- Maddie Rayne vs A-Love. Un peu de meublage, mais hormis les commentaires décidément calamiteux, c'était honorable.

- MVP pas impressionné par Roode.

- Rediff de Roode vs Lashley lors d'Impact.

- MVP vs Roode. Semblant de début de match, jusqu'à l'intervention de Kenny King et de EY, et zou, "tag team match, playas !".

- MVP & King vs EY & Roode. Tag match solide.

- Magnus vs Hardy. Là aussi, un affrontement plutôt réussi, bien que sans surprise.


Et bien c'était donc un très bon One Night Only... si l'on pense à couper le son pendant les matches. Honnêtement, je ne suis pas mécontent de l'arrivée de Josh Matthews, qui a recadré Taz en lui offrant un terreau nettement moins propice aux divagations en tous genres.

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Catch Review : TNA Impact (27/02/2015)

Publié le 28 Février 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Malgré un segment Grado en partie émasculé par les agents de Madonna, l'Impact de la semaine dernière était une édition plutôt convaincante du show, avec des surprises et un public plus que motivé. Espérons que cela va continuer ainsi...

Impact Wrestling 27/02/2015 :

- Gros main event, ce soir.

- Angle dans le ring pour se plaindre de son élimination, et pour réclamer à Lashley un match de championnat, tout en prévenant ce dernier qu'il ne sera pas là pour l'aider ce soir à contrer le BDC. Simple, bref, et efficace.

- Joe et le BDC, pour une promo énervée qui affirme que Lashley leur doit tout, et va se faire démonter ce soir par MVP. MVP trolle un peu le public, mais Lashley n'est pas impressionné.

- Anderson & Spud vs Ec3 & Tyrus. Intro amusante d'Anderson et Spud, et un tag match plutôt sympathique. Mine de rien, malgré son passif de clown à la WWE, Tyrus s'en sort plutôt bien dans son rôle. Spud, lui, est forcément méga-populaire, et le public explose à chaque fois qu'il rentre dans le ring.

- Récap du BDC et de Lashley.

- EC3 backstage, furieux.

- Taryn au micro pour défier Kong, mais Gail arrive, pour la prévenir que se mesurer à Kong n'est pas une mince affaire. À nouveau, simple, bref et efficace.

- Kong apparaît, repousse Taryn sans difficulté, et pose avec le titre.

- Le BDC complote, mais claque la porte au nez du caméraman.

- Suite de la récap du BDC et de Lashley.

- Aries garde un oeil sur le main event de ce soir.

- A-Love & Robbie E vs Brooke & Melendez. Un tag match mixte assez peu mémorable, mais pas forcément mauvais pour autant. La réaction de Robbie en post-match était assez amusante.

- Spud et EC3 face à face dans le vestiaire, mais Spud a seulement le temps de couper une mèche de cheveux d'EC3.

- Gunner n'est pas très fan de l'attitude actuelle de Kurt, et le lui fait savoir d'une grande tarte dans la tronche.

- Aries dans le ring, au micro, pour teaser un cash-in de son FoF ; Joe est agacé ; Aries se moque ouvertement de Joe, et de sa tendance à être un mercenaire pour quelqu'un de plus haut placé. Segment réussi.

- Aries vs Joe. Bon match (forcément), entre un Joe qui trolle le public, et un Aries qui assure. Le BDC passe à l'attaque en post-match, avec un double stomp et un senton au travers d'une table.

- Lashley est confiant.

- MVP attise les flammes de la haine de EY, pour le rediriger contre Lashley, et l'inciter à intervenir pendant le main event.

- Noam Dar vs Rampage Brown. Match immédiatement interrompu par Bram, furieux, qui démolit le duo, et demande à Magnus de l'affronter. Magnus est absent, et Grado, le meilleur pote de Noam Dar, s'invite pour un "match" contre Bram.

- Bram vs Grado. Un massacre heureusement très rapide.

- MVP (w/ BDC) vs Lashley, WH title match. Dans le désordre, MVP travaille sur l'épaule et le bras de Lashley, le BDC intervient, mais se fait sortir, EY intervient à son tour, l'arbitre morfle, Gunner vire Joe, Roode vire EY, et Galloway conclue le tout en sauvant Lashley.

Un main event surbooké, chaotique bordélique... mais fun, car rappelant le bon vieux temps des matches de championnat de ce genre, avec des interventions dans tous les sens. Et puis aussi parce que Lashley et MVP font bien leur boulot durant le match, ce qui n'est pas à négliger. À noter, l'absence de Kurt.


 

Un épisode solide et bien construit, avec le BDC qui manipule tout le monde pour avoir l'avantage durant le main, ce qui se retourne contre eux.

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Un film, un jour (ou presque) #75 : Cops, les forces du désordre (2014)

Publié le 27 Février 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Policier, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Cops, les forces du désordre (Let's Be Cops) :

Deux trentenaires de Los Angeles à la vie médiocre assistent à leur réunion universitaire en costume de policiers... sur le chemin du retour, ils sont pris pour de véritables officiers et, en découvrant les regards appréciateurs des femmes, ils décident, sur un coup de tête, de s'improviser gardiens de la loi et de l'ordre en ville. Mais la pègre locale n'est pas très contente de voir débarquer ces "justiciers" à l'attitude exécrable...

Comédie qui repose intégralement sur le charisme des deux acteurs principaux, Jack Johnson & Damon Wayans Jr de la sitcom New Girl, et sur le capital sympathie du cast secondaire (dont Rob Riggle, Nina Dobrev, Keegan-Michael Kay, Andy Garcia, etc).

Le postulat de départ est sympa, et ça se regarde tranquillement, mais le script est un peu faiblard, à vrai dire, et les impros inégales, ce qui donne un rythme trop fluctuant pour vraiment convaincre.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #74 : Elle s'appelle Ruby (Ruby Sparks - 2012)

Publié le 26 Février 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Romance, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Elle s'appelle Ruby :

Calvin Weir-Fields (Paul Dano), jeune auteur à succès un peu paumé, est confronté au syndrôme de la page blanche : dans le cadre d'une thérapie, il décide alors d'écrire au sujet de Ruby (Zoe Kazan), une jeune femme imaginaire qui, à sa grande surprise, prends corps et s'installe chez lui, devenant ainsi sa petite-amie. Mais cette relation s'avère plus complexe que prévue, d'autant que l'écriture de Calvin lui permet de contrôler à volonté le comportement de Ruby...

Une comédie dramatique indépendante écrite et produite par le couple Dano/Kazan, réalisée par les réals de Little Miss Sunshine, et qui s'avère une jolie réussite, tant thématique que formelle.

Sous des atours de romance, ce métrage s'avère en réalité le portrait sans concessions d'un auteur égocentrique, qui tente perpétuellement de remodeler ses proches en fonction de l'image qu'il a d'autrui, et qui possède une capacité énorme à l'auto-destruction.

Ce control-freak est ainsi confronté à ses propres défauts au travers du personnage de Ruby, instantanément sympathique, et qui subit, dans un moment clé du film, une suite d'humiliations assez marquantes. Guère surprenant de voir ainsi pas mal de spectateurs s'indigner de la fin du métrage, alors que celle-ci est totalement cohérente avec le propos du film : Calvin pousse l'expérience au delà de ses limites logiques, jusqu'à l'auto-destruction, et une fois celle-ci effectuée, il peut se reconstruire en repartant de zéro. Ses attentes ont changé, sa perception du monde, de ce qu'il cherche chez une femme, ont changé, il a grandi intérieurement, il a évolué.

Ajouté à cela, un propos assez métadiscursif sur ce type de comédie romantique indépendante (avec une manic pixie dream girl, forcément), et l'on obtient un long-métrage réussi, plus intelligent que la moyenne, et qui, s'il n'évite pas un univers un peu hipster new-yorkais, reste un moment très agréable (qui rappelle, par moments, la narration du plus récent Her).

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #73 : Foxcatcher (2014)

Publié le 25 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Biographie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Foxcatcher :

Lorsque l'excentrique milliardaire John du Pont (Steve Carell) décide de monter sa propre équipe de lutte olympique, il recrute le médaillé d'or Mark Schultz (Channing Tatum), et l'installe dans son immense domaine, Foxcatcher. Là, cependant, l'influence de du Pont commence à se faire de plus en plus oppressante sur le lutteur, qui sombre inexorablement ; d'autant que le mécène est bien décidé à recruter Dave (Mark Ruffalo), le charismatique frère de Mark, dans l'ombre duquel ce dernier vit depuis toujours.

Un métrage "inspiré de faits réels", et qui adopte une forme particulièrement lente et contemplative pour raconter cette histoire dramatique.

Une forme qui est à la fois une force et une faiblesse, puisque si la langueur globale et les innombrables non-dits silencieux parviennent à créer une atmosphère hypnotique et captivante, le rythme en pâtit néanmoins notablement.

Car autant la prestation des trois acteurs principaux, toute en travail sur les postures, les attitudes, les mouvements, est remarquable (ils habitent littéralement ces personnages tous bousillés psychologiquement), autant le film aurait clairement bénéficié de quinze/vingt minutes en moins, pour dynamiser le tout.

En l'état, cependant, ce n'est qu'un film intéressant mais inégal, qui repose fortement sur les épaules de sa distribution.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #72 : Une Semaine Ordinaire (2014)

Publié le 24 Février 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Romance, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Une Semaine Ordinaire (The Longest Week) :

Riche héritier désoeuvré, Conrad Valmont (Jason Bateman) passe ses journées dans l'immense hôtel particulier de ses parents, à Manhattan... jusqu'au jour où, en l'espace d'une même semaine, il est expulsé, déshérité, et tombe amoureux.

Une comédie romantique assez volontairement décalée et stylisée, pas loin d'un Wes Anderson hipster/bourgeois mâtiné de Woody Allen, et à l'ambition démesurée.

Ça se veut en effet la satire d'un univers pseudo-intellectuel, où évoluent des personnages creux, pompeux et prétentieux, mais malheureusement, ça n'a ni le décalage nécessaire pour amener le public dans cette satire, ni l'humour suffisant pour la rendre intéressante.

Résultat, il se dégage du métrage une atmosphère forcée et antipathique, et rien ne permet au spectateur d'éprouver le moindre intérêt pour ces pantins friqués (pourtant interprétés par des acteurs sympathiques) qui ont des problèmes de coeur. Assez agaçant.

2/6

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Catch Review : WWE Fastlane 2015 (22/02/2015)

Publié le 23 Février 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Ultime PPV de la Road to Wrestlemania, Fastlane est donc, très logiquement, un PPV sans importance, de transition, uniquement là pour meubler un peu et pour tenter d'éviter les pots cassés sur le front de Bryan/Reigns. Après tout, lorsque le point culminant de la promo d'un PPV est la promesse d'un face à face Sting/HHH, on ne peut qu'avoir des attentes très très très faibles.

WWE Fastlane 22/02/2015 :

- Ziggler, Rowan & Ryback vs Rollins, Show & Kane. ZZZZzzzZZZzZZzZ.

- Orton se pointe pour sauver les faces en post-match.

- Promo de Goldust avec son papounet, qui radote un peu.

- Goldust vs Shirtlessdust. Match oubliable, pas aidé par un feud familial sérieux qui concerne deux personnages de cartoon qui ne dépasseront jamais la mid-card. Traduction : ça n'intéresse que très vaguement le public, et personnellement, j'ai fini par décrocher, d'autant qu'ils avaient l'air de meubler à fond, et que le finish était plat au possible, avec un semi-botch de l'arbitre en prime.

- C'est triste que la promo bidon de Jon Stewart soit meilleure que 90% des promos des catcheurs de la WWE.

- Cody Rhodes en fait trois tonnes backstage, et s'en prend à son frangin. Ça meuble toujours autant.

- Une rediff honteuse d'un sketch dans un restaurant entre Kidd/Nattie et Uso/Naomi. J'ai honte pour la WWE tant c'est mal joué, mal éclairé, mal filmé, bref...

- Usos vs Cesaro & Kidd. Tag titles match. Pas mauvais, mais rien d'exceptionnel ou de mémorable, et avec une fin bordélique.

- HHH vs Sting, face à face. Musique de Sting toujours calamiteuse, entrée minimaliste et toute aussi indigne de la légende, surtout après l'entrée de HHH. Triple H enterre Sting joyeusement au micro, enterre la WCW, offre tout et son contraire à Sting, le passe à tabac, avant que le face à face ne se termine par un pointé de batte en direction du logo, comme d'habitude, et par un ddt inversé made in Sting. Pas très passionnant.

- Paige vs Nikki Bella, Divas Title match. RAS. Pas forcément mauvais, mais dominé par la Bella, et avec un finish de merde.

- Ambrose vs Barrett. IC Title match. Je n'ai pas vraiment suivi, donc j'ai peut-être raté des trucs, mais de ce que j'en ai vu, rien de bien mémorable. Surtout avec le finish pourri.

- Les druides sont là, mais sans surprise, c'est Wyatt qui feinte, et qui fait une promo absconse pour affronter l'Undertaker à Mania. Whatever.

- Un feud qui repose sur le supposé "grand âge" de John Cena. Lol.

- Cena vs Rusev, US Title Match. Match de Cena basique et soporifique, avec un Rusev dominant tout du long, et un Cena qui contre de temps en temps, reprend du poil de la bête, et perd sur tricherie. Aucun intérêt, et le rematch inévitable à Mania ne fait pas envie.

- Reigns vs D-Bry. #1 cont match. Un Bryan obligé de jouer les heels dans ce match pour que Reigns ait l'air d'un héros blessé. Pas de bol, Reigns s'essouffle après une demi-douzaine de mouvements, et c'est Bryan quifait (bien) le gros du travail pendant tout le match, tandis que Reigns se contente de contrer çà et là, et de gagner le match proprement, de manière bien télégraphiée.

En post-match, Bryan se prend pour The Rock en encourageant/félicitant Reigns, mais ça ne marche que moyennement aux yeux du public. Et puis la perspective de Bryan/Sheamus III à Mania, ça fait rêver.


On s'attendait tous à un PPV de meublage, dans lequel rien d'intéressant ne se produirait, et c'est exactement ce qu'on a eu, avec des matches en pilotage automatique, un booking totalement à côté de la plaque multipliant les fins en queue de poisson, et une carte de Mania qui se concrétise de plus en plus, et donne l'impression d'être particulièrement mauvaise.

M'enfin au moins Reigns vs Lesnar devrait être fendard à regarder, si Reigns est essoufflé en trois minutes, et que Lesnar le balade pendant tout le reste du match, sous les acclamations d'un public à 95% pro-Lesnar.

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