Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Noël est passé, les Rois sont arrivés, et l'heure est venue pour la Christmas Yulefest de tirer sa révérence sur le blog des Téléphages Anonymes, et de mettre un terme à ce marathon de cinéma festif qui s'est tenu pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Descente à Paradise (Trapped in Paradise) :
Dès leur sortie de prison, Alvin (Dana Carvey) et Dave Firpo (Jon Lovitz), deux criminels un peu attardés, embarquent leur frère Bill (Nicolas Cage) dans un voyage jusqu'à la petite ville tranquille de Paradise. Là, attirés par l'appât du gain, ils décident de dévaliser la banque, mais se trouvent contraints de rester en ville en cachant leur forfait, et peu à peu, ils commencent à avoir des remords.
Moui.
Une comédie policière de 1994 qui, malheureusement, décide de faire de ses trois protagonistes des Stooges débiles en puissance : là, on a clairement dépassé le stade du cabotinage, pour rentrer de plein pied dans le NicolasCage-otinage.
Tout le monde en fait beaucoup beaucoup trop, ça gueule, ça s'agite, ça utilise des voix étranges, ça fait le con, le tout sur une musique de Robert Folk, qui peine à rythmer un long-métrage de près de deux heures.
Je suis certain qu'il y a le potentiel d'un film sympathique, quelque part là-dedans, mais il aurait demandé nettement plus de maîtrise, de contrôle, de retenue et de subtilité.
Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
De Retour Vers Noël (Back To Christmas / Correcting Christmas) :
Un an après s'être séparée de son compagnon Cameron (Michael Muhney), Allie (Kelly Overton) passe les fêtes de Noël seule et déprimée. Elle croise alors le chemin de Ginny (Jennifer Elise Cox), une femme étrange qui lui accorde un voeu : Allie peut retourner dans le passé pour revivre ce Noël désastreux, et tenter de réparer son erreur...
Une bonne surprise ION, écrite par la scénariste du non-moins sympathique Le Noël où tout a changé (2013), qui d'ailleurs avait déjà un postulat de départ assez similaire : une jeune femme qui a un rapport problématique avec Noël, et qui a la chance de remonter le temps pour tenter de changer son passé.
Pas de grande surprise sur le front du script et de ses idées, donc : il y a le fiancé intello, jaloux et carriériste qui fait passer sa carrière avant le reste ; l'ami d'enfance sympathique, tendre et attentionné, qui en plus travaille de ses mains (!) ; la famille un peu excentrique ; l'ange gardien... mais là où ce téléfilm fonctionne, c'est dans l'énergie globale du projet.
La réalisation et le montage sont assez dynamiques, les dialogues pétillent, et si Kelly Overton manque un peu de présence et de charisme, cela permet de mettre en avant l'excellent travail de casting effectué sur les personnages secondaires (la famille, l'ange gardien et les serveurs totalement décalés). On croit à cette famille, à leurs rapports décontractés et naturels, et ça permet de faire fonctionner toute cette histoire finalement pourtant assez convenue et basique.
Pour résumer, rien d'exceptionnel ou de particulièrement original, mais l'énergie du tout est assez rafraîchissante en comparaison de tous les autres téléfilms de Noël, souvent en pilotage automatique. Je crois que je vais garder un oeil sur cette scénariste, à l'avenir.
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Le Cinquième Voyage de Sinbad (Sinbad : the Fifth Voyage) :
Lorsque la princesse Parisa (Danielle Duvale), sa promise, est enlevée par un sorcier maléfique, Sinbad (Shahin Sean Solimon) doit traverser les étendues d'eau et de sable du Moyen-Orient pour la libérer...
Un métrage indépendant au budget clairement minimaliste, et à la distribution ethnique louable, mais qui souffre du syndrôme "Acteur-Réalisateur-Scénariste" qui touche souvent ce type de films, et les affaiblit systématiquement.
Les intentions du métrage étaient louables, pourtant : recréer l'atmosphère des films de Ray Harryhausen, avec leurs monstres animés image-par-image et leurs visuels gentiment datés. Le problème étant qu'ici, rien n'est à la hauteur de ces films d'antant. Les effets spéciaux ? Un mélange de stop-motion et de numérique sur fond vert qui souligne les pires défauts des deux techniques. L'interprétation ? Particulièrement inégale, avec des accents prononcés contre lesquels les acteurs luttent parfois, et du cabotinage regrettable. L'histoire ? Un best-of de Harryhausen et des 1001 nuits, vu et revu, sans rythme ni poids narratif quelconque. L'audio ? Étouffé, inégal, et avec une ambiance musicale à côté de la plaque.
Bref, à la vision de ce quasi-moyen-métrage (une fois les génériques enlevés, on est en dessous des 65-70 minutes), on devine très clairement que le plus gros du budget a dû être dépensé dans l'un ou l'autre des décors naturels (le bateau, qui sert le temps d'une scène et demi), dans les effets spéciaux, ainsi que dans le générique d'ouverture animé.
Ah, et bien sûr, dans le salaire de Patrick Stewart, qui narre une partie du film en voix-off ; ce qui n'a aucun sens, puisqu'il a son accent anglais, et est pourtant censé être Sinbad, qui parle avec un accent arabe prononcé pendant tout le métrage... m'enfin bon, on n'en est plus à ça près... ^^
1.75/6 pour l'effort
Le Voyage Fantastique de Sinbad (The Golden Voyage of Sinbad) :
Sinbad (John Phillip Law) et son équipage interceptent une créature ailée en possession d'une tablette dorée : Koura (Tom Baker), sorcier maléfique ayant donné vie à la créature, tente de récupérer la tablette, en fait une carte énigmatique dont le Vizir (Douglas Wilmer) possède une autre partie. En compagnie de Margiana (Caroline Munro), une esclave au tatouage mystérieux, Sinbad part à l'aventure, pour tenter de résoudre le mystère de la carte d'or, et déjouer les plans de Koura.
Second film de Sinbad avec Ray Harryhausen aux effets spéciaux, et Miklos Rozsa à la musique, ce métrage bénéficie comme toujours d'un budget conséquent et bien exploité, de visuels convaincants, d'effets et d'animations spectaculaires, d'une interprétation solide, d'une Caroline Munro splendide et d'idées originales, comme le "masque de fer" du Vizir, à l'apparence mémorable.
Malheureusement, le film souffre aussi et surtout d'un rythme déplorable, qui enchaîne les longs tunnels monotones entre deux scènes à effets spéciaux. Ce qui est presque totalement rhédibitoire. Presque.
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The Secret Santa :
À Phoenix, une journaliste (Maura Kidwell) mène l'enquête sur une série de phénomènes inexpliqués liés à un certain Lucas A. Nast, et aux fêtes de Noël...
Quand TLC (en théorie, "The Learning Channel" ; dans les faits, de la télé réalité à gogo) décide de se mettre aux films de Noël, ça donne une approche amusante du sujet : le found footage/mockumentaire. Amusante, oui, mais aussi problématique, puisqu'au final, cette forme affaiblit considérablement le script, lui-même déjà trop classique.
Parce que le film ne fonctionne jamais vraiment sur le plan du pseudo-réalisme : outre le fait que l'actrice principale soit familière aux spectateurs avisés, la forme est trop médiocre pour être crédible. Les personnages sont clairement interprétés par des acteurs (qui sont tous trop beaux, trop bien maquillés, trop parfaits, etc), les plans et les angles de caméras sont clairement peu naturels (les éclairages sont à la fois trop professionnels pour être crédibles, et trop fauchés pour vraiment convaincre), les reconstitutions sont bancales, etc...
Et sur le fond, problème aussi, puisque tout est affreusement prévisible et téléphoné, tant sur le plan de la romance que de l'anagramme qui sert de révélation finale. Restent alors quelques moments efficaces et réussis (généralement les vidéos d'"ovnis", comme celle du traîneau dans le ciel filmé par un passager d'avion), et une interprétation globalement honorable... mais c'est peu, et au final, le tout reste un mockumentaire/found footage trop long pour son propre bien, et qui n'a de véritable intérêt que d'éviter le genre "horreur", et d'avoir très bon fond.
Et c'est précisément pour ça que, visiblement, ça a marché aux USA, puisque la critique du téléfilm par Variety se paie plus de 200 commentaires de gens outrés traitant le journaliste de tous les noms, etc, parce qu'il a osé expliquer que le film était bidon (ce qui est pourtant évident dès la première minute), et qu'il ne s'est pas forcément montré indulgent avec le programme.
Mais bon, voilà, le placement du métrage au sein d'une série de documentaires de la chaîne a suffi pour convaincre le grand public américain, qui y a cru et/ou qui voulait y croire, croire à la magie de Noël, de Dieu, de Jesus, des miracles, et à la survie de leur âme d'enfant (littéralement : c'est exactement le contenu d'un paquet de commentaires visibles sur le web).
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Sinbad et le Minotaure (Sinbad and the Minotaur) :
Sinbad (Manu Bennett), son bras-droit Karim (Pacharo Mzembe), son équipage, et Tara, l'ex-esclave en fuite (Holly Brisley), partent à l'aventure en Crète, à la recherche du trésor du Roi Minos, enfoui au coeur du Labyrinthe. Sur leurs traces, les troupes du maléfique sorcier Al Jibbar, menées par Seif (Jared Robinsen), un cannibale meurtrier visiblement immortel...
Une production Syfy tournée en Australie, et qui mélange allègrement mythologie grecque (le Colosse de Rhodes, Minos, le Minotaure...) avec Sinbad, les 1001 nuits, etc, le tout avec un budget forcément ultra-limité.
Donc, sans surprise, l'interprétation est très limite (Manu Bennett - et son look moderne - est loin d'être convaincant ou charismatique ; Steven Grives est en mode cabotinage absolu, comme il l'était déjà dans Roar ou Beastmaster ; les filles ne sont guère meilleures ; et pour faire simple, tout le monde joue très approximativement), les effets spéciaux sont médiocres au possible, et ça n'a aucun souffle épique puisque c'est un gros gloubiboulga de mythes et légendes diverses (les possédés cornus = facepalm instantané), d'accents internationaux incohérents, de costumes et maquillages tendant vers le cosplay, de musique synthétique fauchée, de dialogues bancals... et d'une réalisation peu inspirée, qui peine à mettre en scène le moindre combat de manière crédible, et place même çà et là un micro-zoom numérique ridicule.
À vrai dire, ce téléfilm est qualitativement du niveau (voire en-dessous) d'un épisode d'Hercule, mais sans l'humour, sans la décontraction, et sans le charme d'une distribution ne se prenant jamais au sérieux, ni n'ayant aucune prétention.
Ici, tout est mortellement sérieux, surjoué, fauché, et comme en prime, en lieu et place du minotaure du titre, on a droit à un taureau maléfique géant en images de synthèse moches, qui est vaincu, sans grandes difficultés et à plusieurs reprises, par Sinbad... il y a vraiment de quoi pousser un profond soupir de lassitude et de désespoir.
1/6
Le Fils de Sinbad (Son of Sinbad) :
Le califat de Baghdad est en danger, menacé par Tamerlane, un dangereux envahisseur étranger : pour reprendre l'avantage, le calife se tourne vers un inventeur qui prétend connaître le secret du Feu Grec, gardé en mémoire sous hypnose par sa fille Kristina (Mari Blanchard). Mais bien vite, l'inventeur est assassiné, et sa fille enlevée. Alors qu'ils viennent d'être capturés par le calife pour avoir pénétré dans le harem de ce dernier, Sinbad (Dale Robertson) et son meilleur ami Omar (Vincent Price) sont alors libérés, et, avec l'aide des 40 voleuses, ils doivent sauver Kristina et son secret, avant qu'ils ne tombent en de mauvaises mains...
Un pastiche amusant des 1001 Nuits made in RKO, avec un Sinbad dragueur impénitent qui séduit tout ce qui bouge, un Vincent Price sarcastique et moqueur en sidekick, et des filles. Plein de filles. Partout. En tenues minimalistes.
Guère surprenant, à vrai dire, puisque apparemment, le métrage était un peu un gigantesque who's who des conquêtes passées, présentes et futures de Howard Hughes, par ailleurs producteur du film.
On se retrouve donc avec de jolies filles dans les quatre coins de l'écran, des morceaux de danse un peu envahissants (même s'il est amusant de découvrir la première scène de Pole Dance de l'histoire du cinéma), et un script qui fait la part belle aux escapades amoureuses du héros.
Le tout reste néanmoins amusant à suivre, puisque pas du tout sérieux, et la grande bataille finale entre Sinbad, les 40 voleuses (forcément !) et les troupes de Tamerlane est assez réussie.
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Christmas in the Clouds :
Alors qu'il prend les rênes de la station de ski familiale, et gère tant bien que mal sa désorganisation et son chaos typiques, Ray (Timothy Vahle), un jeune amérindien, doit faire face à une crise inédite : la visite du critique anonyme d'un guide touristique réputé. Et pour ne rien arranger, voilà qu'il tombe sous le charme de Tina (Mariana Tosca), une jolie touriste qu'il pense être la critique en question, et qui, de son côté, est persuadée qu'il est le correspondant avec lequel elle échange des mots doux depuis des mois...
Un vaudeville amérindien à l'action confinée dans un hôtel et aux alentours, et fonctionnant principalement sur des quiproquos et des personnages gentiment décalés.
Plutôt sympathique, sans toutefois être exceptionnel, ça a néanmoins le mérite d'être un film totalement indépendant, qui n'a pas forcément à rougir de la comparaison avec d'autres comédies festives plus grand public.
Pour résumer, c'est léger, agréable, et ça mérite un petit
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Le Miracle de Noël (A Christmas Tree Miracle) :
Obnubilée par le matérialisme des fêtes de fin d'année, et par son train de vie luxueux (voitures, écoles privées, voyages, maisons), la famille George a perdu le vrai sens de Noël. Mais lorsque le père de famille (Kevin Sizemore) est renvoyé juste avant Noël, c'est la panique : refusant de délaisser le train de vie qui était le leur, les George finissent à la rue, et n'ont d'autre choix que de trouver refuge chez un éleveur d'arbres de Noël accueillant, veuf et excentrique. C'est là qu'ils vont devoir reprendre contact avec la réalité économique du monde, et qu'ils vont réapprendre le véritable sens du mot "Noël".
Un direct-to-dvd de 2013 récemment diffusé sur UpTV, et qui est particulièrement frustrant.
En effet, pour un petit budget, le métrage a des qualités : les intentions du récit, si elles sont évidentes (le message de charité chrétienne, bien que sans prosélytisme ou référence à Dieu, est très clair), sont toujours bonnes, et certains des acteurs s'avèrent plutôt bons dans leurs rôles respectifs (les parents, le vieux, la petite fille)... mais malheureusement, tout le reste de la production trahit clairement l'amateurisme de la production, et son absence de budget.
Dès le début, on a l'impression furieuse d'un film recadré à la va-vite : les images sont mal centrées, les axes ne sont pas pertinents, l'éclairage est faiblard, et les autres aspects de la production ne suivent pas plus. La post-synchro, notamment, est plus qu'évidente, et lorsque l'on aborde le problème de l'écriture... et bien disons qu'un film qui passe ses 50 premières minutes à te montrer la gloire et la déchéance d'une famille fortunée et antipathique, c'est loin d'être très captivant.
Tous les personnages sont en effet tellement caricaturaux et criards que le tout devient rapidement un calvaire... jusqu'à ce qu'arrive le vieil excentrique. Le film commence alors enfin (à peu près une heure après son début ^^), mais soudain, on nous balance un antagoniste tout aussi caricatural que les personnages adolescents, le papy passe l'arme à gauche à vingt minutes de la fin, et le tout se conclue alors de la manière la plus prévisible possible.
Alors pourquoi est-ce si frustrant ? Parce qu'avec un budget plus important et/ou une équipe plus professionnelle derrière la caméra, ça aurait probablement pu jouer dans la ligue du dessus, aka Hallmark ou Lifetime. En l'état, ça reste fauché, amateur, et clairement victime de ses failles techniques, malgré ses jolies intentions.
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Un Ex-Mari en Cadeau (Merry Ex-Mas) :
Jessie Rogers (Dean Cain), le directeur d'une compagnie de sécurité privée, est surpris en position compromettante avec sa cliente, une rock star allumeuse ; aussitôt, son épouse Noelle (Kristy Swanson) demande le divorce, malgré les proclamations d'innocence de Jessie. Ce dernier n'a plus qu'une chance : reconquérir sa belle, alors que toute la famille et leurs amis sont pris au piège par un blizzard envahissant...
Un nouveau téléfilm IonTV = un nouveau navet de compétition, avec ici un métrage non-sensique, avec des acteurs en roue libre, un scénario aussi inexistant que le budget (mais vraiment, on se demande si le tout n'a pas été improvisé entre potes, tant ça part dans toutes les directions sans la moindre raison, et tant les visages familiers viennent cachetonner les uns après les autres), des personnages tous caricaturaux et antipathiques, du slapstick débile, et des effets spéciaux affreux.
Les 87 minutes en paraissent le triple, et le seul moyen de supporter le tout est certainement d'être dans le même état que l'équipe technique lors de la production (et post-production : les doublages de post-synchro sont ri-di-cules) du film : sous l'emprise de l'alcool ou de la drogue.
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Le Plus Beau Char de Noël (The Christmas Parade) :
Présentatrice de show tv journalier, Hayley Temple (AnnaLynne McCord) découvre en direct que son fiancé Jason (Drew Scott) la trompe avec une actrice controversée ; furieuse, elle part au volant de sa voiture, manquant d'emboutir Logan (Jefferson Brown) dans un accident qui l'envoie au travers de la clôture du juge irascible d'une petite ville pittoresque. Condamnée à 25 heures de travaux d'intérêt général dans cette ville avant Noël, Hayley doit désormais aider les jeunes de la communauté à bâtir un char pour la parade locale, et retrouver, par la même occasion, l'amour ET l'esprit de Noël...
Ultime film Hallmark de la saison 2014, on a ici droit à un métrage assez léger et classique, qui reste plutôt rythmé malgré ses idées maintes fois vues et revues. C'est typiquement le genre de téléfilm qui repose intégralement sur le charme de sa distribution, et sur l'alchimie entre les acteurs principaux... et là, léger problème, McCord a un peu le même problème que Tricia Helfer : bien qu'elle soit plus expressive et énergique, elle reste assez froide et peu attachante.
Face à elle, les autres personnages ne sont guère plus mémorables, ce qui, par exemple, n'aide pas à adhérer au triangle amoureux au coeur du métrage. Néanmoins, le film se regarde d'un oeil indulgent, et l'on finit par faire abstraction des problèmes évidents de ce projet cependant totalement anecdotique.
Reste que cette Christmas Parade a l'immense privilège de présenter la pire scène d'accident automobile du petit écran depuis au moins cinquante ans, avec des rétro-projections tout droit sorties des années 60. C'est toujours ça de pris. :p
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Noël au Royaume des Mille et une Nuits (Weihnachten im Morgenland) :
Sylviculteur solitaire depuis la mort de sa femme, Florian Droste (Walter Sittler) fait pousser des sapins en Allemagne, jusqu'au jour où, agacé par tous ses proches et leur caractère envahissant, il a un accident de voiture alors qu'il est au téléphone. Convaincue qu'il est dépressif et suicidaire, sa famille décide d'emménager avec lui mais préférant plutôt les fuir, Florian choisit plutôt d'accepter un contrat improbable : partir pour Dubai en compagnie de Milena (Anica Dobra), la séduisante assistante d'un Sheick local, qui a pour souhait de planter une forêt de sapins dans le désert. Mais ses proches décident de le suivre à l'autre bout du monde...
Un téléfilm allemand diffusé sur la ZDF, et qui parvient à emporter globalement l'adhésion par sa bonne humeur et sa légèreté sympathiques.
Bon, ça n'évite pas quelques maladresses relatives à la religion musulmane, et ça ressemble parfois à une vidéo de l'office du tourisme de Dubaï, mais ce ne sont que quelques moments insignifiants, qui n'éclipsent pas forcément le reste du métrage, et l'interprétation flegmatique de l'acteur principal.
Bref : après tout une saison de fêtes menée au rythme des clichés américains du genre, ça change un peu, ce qui n'est pas désagréable.
3.5/6
Sinbad (Sinbad of the Seven Seas) :
Afin de sauver la belle princesse Alina (Alessandra Martines), tombée aux mains du maléfique sorcier Jaffar (John Steiner ), Sinbad (Lou Ferrigno) et son équipage doivent s'aventurer aux quatre coins du globe à la recherche de cinq pierres magiques, indispensables pour reconquérir le royaume...
Que dire... que dire ? Un nanard improbable, une mini-série italienne avortée made in Cannon, retransformée à l'arrache en film-patchwork totalement décousu et bordélique, à peine tenu debout par le rajout d'une narration en voix off d'une mère à sa fille dans les temps modernes.
Presque tout y est raté et cheapissime : la musique synthétique, les effets spéciaux immondes, le brushing de Lou, l'interprétation de tous les acteurs (en roue libre), la post-synchonisation baclée, le rythme, les aventures, la logique, les combats au ralenti, la steady-cam qui tremble, etc...
Le pire, c'est qu'après quelques instants de doute (l'ouverture qui prétend que ce film est adapté d'Edgar Allan Poe, alors que pas du tout), les premières scènes au Moyen Orient sont assez convaincantes, visuellement : il y a des figurants, les décors sont réussis, les costumes potables, l'ambiance est là...
Mais en quelques minutes ça s'effondre, et ensuite, ce ne sont que 93 minutes de souffrance et de rires nerveux devant cet étron filmique qui finit par prendre des allures de comédie involontaire.
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Elf - Buddy's Musical Christmas :
Les aventures de Buddy l'elfe humain (Jim Parsons), qui part à New York pour rencontrer son père biologique et trouver l'amour.
Pour une raison ou pour une autre, Elfe de Jon Favreau (un film sympatoche, mais rien de plus qu'un Will Ferrell Show vaguement déguisé en film de Noël, avec la distanciation et l'ironie qui vont avec) est devenu un nouveau classique de Noël outre-Atlantique, notamment auprès des hipsters en tous genres. Soit.
Le film a connu une version papier, une version Broadway, et voilà maintenant qu'on a droit à une adaptation jointe de la version Broadway et du film en un résumé de 42 minutes. Et c'est bien là tout le problème : 42 minutes, avec les coupures publicitaires obligatoires, et tous les passages chantés (franchement assez insipides), ça donne un tout affreusement redondant, qui raconte au moins deux fois la même histoire (une fois dans le récit principal, qui refait donc le film en condensé, et une fois dans le générique de fin, qui résume à nouveau le tout en chanson), supprime tout développement des personnages principaux (Jovie, notamment, est quasiment inexistante), et, pour résumer, ne sert à rien.
D'autant que le casting vocal est malheureusement assez frustrant : Mark Hamill est sous-exploité, on ne peut que penser à Sheldon dès que Buddy parle (ce qui le rend éminemment exaspérant), Kate Micucci n'est pas très à l'aise dans son personnage, Gilbert Gottfried transforme son personnage (celui de Peter Dinklage) en caricature surjouée...
Restent les visuels mi-film d'animation, mi-stop-motion à la Rankin Bass : ils sont très réussis, et justifient presque de jeter au moins un coup d'oeil à ce Christmas Special... quel dommage cependant qu'ils n'aient pas été utilisés pour un récit qui aurait narré de nouvelles aventures de Buddy, et pas pour un simple remake sans grand intérêt.
3/6 (uniquement pour le travail esthétique, visuel, et d'animation)
Le Petit Prince des Trolls - une fable de Noël (The Little Troll Prince) :
Bu, un petit troll atypique et timide, héritier du trône de son royaume, finit par découvrir, au contact d'une famille d'humains, les bienfaits de la bonté, de la générosité, de Dieu et des fêtes de Noël.
Un Christmas Special américain de 45 minutes, produit par Hanna-Barbera et rediffusé chaque année sur Cartoon Network, mais qui malheureusement souffre d'un propos absolument pas subtil sur la Foi, Dieu, et compagnie.
C'est d'autant plus dommage que le casting vocal VO est intéressant (Vincent Price, Don Knotts, Cloris Leachman, Jonathan Winters...), que le ton global colle assez bien aux histoires de trolls nordiques traditionnelles, et que visuellement, c'est plutôt réussi.
Mais entre le propos prosélyte et les chansons assez datées et imbuvables (du moins en VF), le tout peine à convaincre réellement.
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La Liste de Noël (A Perfect Christmas List) :
Contrainte de s'installer à domicile avec sa famille après un accident, Evie (Marion Ross) confie à sa petite-fille Sara (Ellen Hollman) une liste de nombreuses choses à faire avec sa mère avant Noël, afin de réparer leur relation difficile. Persuadée (à tort) qu'Evie n'a plus très longtemps à vivre, toute la famille se plie alors en quatre pour la satisfaire...
Un téléfilm ION qui perpétue la tradition des téléfilms de la chaîne, avec un grand n'importe quoi bancal et à l'écriture improbable, clairement l'oeuvre d'un scénariste médiocre en roue libre (trois, en fait, déjà responsables cette année des piteux A Christmas Mystery et Christmas in Palm Springs).
On a ainsi deux personnages principaux névrosés, ultra-compétitives et parfois hystériques, la mère et la fille, qui sont prêtes à tout et surtout n'importe quoi pour accomplir leur liste (voler le sapin géant d'un centre commercial à grands coups de lasso ! Danser en tenue slutty sexy devant un centre commercial pour réunir des fonds !), et un médecin-patineur-réparateur-orphelin-cuistot-généreux-donateur-Santa-Claus-love-interest tellement parfait qu'il en devient ridiculement improbable.
Le tout enveloppé de péripéties manquant de structure et de punch, qui donnent un tout se regardant distraitement, mais peinant à captiver. Ça m'a un peu rappelé le récentOne Christmas Eve de Hallmark, désordonné et bordélique, et qui confondait chaos épuisant avec énergie débordante mais maîtrisée. Ici, ça confond surjeu et bordel ambiant avec excentricité attachante et décalée.
Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Les Chassés-Croisés de Noël (Debbie Macomber's Trading Christmas) :
Veuve et désireuse de passer Noël avec sa fille, étudiante à Boston, Emily (Faith Ford) décide d'échanger temporairement sa demeure dans l'Oregon avec celle de Charles (Tom Cavanagh), un professeur d'Anglais de Boston à la recherche de calme et de tranquillité pour les fêtes. Là, elle ne trouve que Ray (Gil Bellows), le frère de Charles, dont elle s'éprend ; Charles, lui, se trouve contraint de partager la demeure d'Emily avec Faith (Gabrielle Miller), la meilleure amie de celle-ci, au tempérament particulièrement explosif.
En 2004, Debbie Macomber (spécialiste des romances Harlequin généralement pleines de très bons sentiments, et si possible d'anges, qui ont été adaptées à de multiples reprises par Hallmark dans "Le Bonheur en Cadeau", 2009, avec James Van Der Beek et Erin Karpluk, "Miracle à Manhattan", 2010, avec Jewel Staite, et cette année, Monsieur Miracle) écrivait Trading Christmas, une histoire de couples qui se forment à l'occasion d'un échange de maisons pour Noël ; en 2006 sortait en salles The Holiday avec Cameron Diaz, Jude Law, Kate Winslet et Jack Black, sur des couples qui se forment à l'occasion d'un échange de maisons pour Noël ; en 2013, Hallmark diffusait "Une Nouvelle Vie pour Noël", sur des couples qui se forment à l'occasion d'un échange de maisons pour Noël ; et au milieu de tout ça, en 2011, il y avait ce Trading Christmas.
Une adaptation qui, par rapport aux deux autres métrages mentionnés ci-dessus, se trouve qualitativement pile au milieu : ce n'est pas aussi mauvais que "Une Nouvelle Vie pour Noël", avec sa distribution antipathique, mais ça n'a pas l'attrait de The Holiday, avec ses acteurs attachants.
Car c'est bien là tout le problème de ce Trading Christmas : Noël n'étant qu'un quasi-prétexte sans influence sur le récit ou son ambiance, le film repose entièrement sur sa distribution. Une distribution qui, sur le papier, n'est pas désagréable, mais dans les faits, fait de ce métrage quelque chose d'assez peu sympathique, et qui manque cruellement de subtilité dans son écriture et son interprétation.
Le premier couple (Cavanagh/Miller) souffre de l'agressivité du personnage de Miller. Elle est envahissante, abrasive, fatigante, et l'on est visiblement supposé trouver ce comportement décalé et attachant : perdu, elle est insupportable, et étouffe totalement Cavanagh en empêchant son personnage d'exister, et son charisme naturel de se manifester.
Et du côté de Ford/Bellows, ce n'est guère mieux, puisque Gil Bellows donne l'impression, dès la première scène, d'être en mode semi-séducteur-prédateur : ce n'est pas forcément de sa faute (le personnage est lui aussi écrit avec des moufles puisqu'il tente directement de séduire l'héroïne quelques instants après l'avoir rencontrée) mais Bellows joue le tout sur un mode pseudo-suave qui est contre-productif, et rend le personnage assez peu rassurant.
Bref, on se retrouve avec deux couples manquant cruellement d'alchimie et d'intérêt (malgré le capital sympathie de la plupart des acteurs), auxquels on ne croit pas vraiment, et le téléfilm se déroule donc en pilotage automatique, n'apportant jamais quoi que ce soit de nouveau ou d'original à son récit (si ce n'est une illustration musicale parfois étrange). Très gros bof, donc.
Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Get Santa :
Après avoir découvert Santa Claus (Jim Broadbent) dans son abri de jardin, Tom (Kit Connor), 9 ans, apprend que le Père Noël s'est écrasé, que ses rennes errent dans Londres, et que son traîneau est perdu dans les parages. Décidé à l'aider, Tom fait fi de l'interdiction de sa mère, et se tourne vers son père Steve (Rafe Spall), sous contrôle judiciaire... mais bientôt, Santa est arrêté, et envoyé en prison. Tom et Steve n'ont plus qu'une seule solution : le faire évader, afin de sauver Noël...
Pendant une bonne heure de ce long-métrage anglais, Christopher Smith (ici produit par Ridley Scott) décide de refaire, pour une raison ou une autre, ce que les chaînes de tv us et canadiennes produisent régulièrement : une histoire de Père Noël en difficulté, écrasé quelque part, et d'une famille divisée qui doit l'aider à sauver Noël.
Pendant une bonne heure, c'est prévisible, téléphoné, quelconque, et particulièrement dérivatif.
Pendant une bonne heure, c'est affreusement terne, convenu, et à part quelques moments de flegme anglais typique (malheureusement contrebalancés par du slapstick et de l'humour de bas-étage - avalage de mouche, rennes qui pêtent, coup de punching ball dans les bollocks, pistolet à bouse), on a vraiment l'impression d'avoir déjà vu tout ça des dizaines de fois...
Pendant une bonne heure, les clichés se succèdent, les images sont sombres, ça manque de la moindre magie essentielle aux films de Noël, ça flirte par moments avec un réalisme social clairement british, bref : c'est un encéphalogramme totalement plat, avec des acteurs qui ne se foulent pas trop.
Et puis, au bout d'une heure, Christopher Smith se souvient qu'il réalise un long-métrage, et il décide d'utiliser son budget effets spéciaux pour aller visiter le village du Père Noël, et lancer un traîneau dans le ciel.
Soudain, ça reprend un peu de poil de la bête et ça s'énerve, même si le tout reste toujours visuellement très effacé. D'ailleurs, malheureusement, le merveilleux s'efface très bientôt pour laisser la place à une évasion assez peu engageante et une poursuite automobile molle qui en plus souffrent d'une illustration musicale affreusement peu inspirée.
Bref, on se demande vraiment ce qui est passé par la tête de Smith pour écrire et réaliser un film aussi... inutile.
Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Dans la Peau Du Père Noël (The Christmas Switch) :
Arnaqueur de rue, Eddie Bennett (Brian Krause) reçoit la visite d'un homme mystérieux, qui lui fait une proposition improbable : en échange d'un million de dollars, et de la rédemption intégrale pour tous ses pêchés, Eddie va devoir échanger son corps avec celui de Sam (Cedric Smith), un Père Noël de grand magasin à la santé défaillante, qui a fait le voeu d'avoir un ultime Noël. Mais la situation se complique lorsque Eddie, dans le corps malade de Sam, fait la connaissance de Susan (Natasha Henstridge), la séduisante fille de ce dernier.
Un bon gros bof que ce téléfilm canadien diffusé par la chaîne Showcase : le budget étant clairement limité, le film se déroule principalement dans deux ou trois endroits (la chambre de Sam, un bureau du centre commercial, un hangar, une rue et quelques extérieurs), et prend énormément de temps avant de se mettre en place.
Si en plus on rajoute à ça un Brian Krause qui a pris un coup de vieux (et n'a d'ailleurs pas un grand temps de présence à l'écran), un rythme inégal, un accent trop prononcé mis sur la maladie de Sam, et quelques moments aux implications assez étranges (Eddie qui, dans la peau de Sam, trouve Susan très à son goût... okay), et l'on se retrouve avec un film de Noël assez peu mémorable et convaincant.
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Sous le Charme de Noël (A Christmas Kiss 2/Another Christmas Kiss) :
À l'approche de Noël, Jenna (Elisabeth Harnois), assistante de l'éditrice d'un magazine de mode et designer en herbe, est embrassée par le séduisant playboy milliardaire Cooper Montgomery (Adam Mayfield) sous le gui, dans un ascenseur. Refusant de se laisser embarquer dans une relation sans avenir, Jenna décide de résister au charme de Cooper, par ailleurs le frère de sa patronne, Mia (Lola Glaudini). Pour le repousser, elle prétend alors être en couple avec son ami et voisin Sebastian (Jonathan Bennett), fraîchement célibataire...
Dans le premier Coup de Foudre pour Noël (2011), déjà pour ION TV, l'adorable Laura Breckenridge jouait le rôle d'une décoratrice d'intérieur qui, après un baiser impromptu avec le petit-ami (Brendan Fehr) de sa patronne (Elisabeth Röhm) dans un ascenseur, se trouvait embarquée dans une romance impossible alors qu'elle devait décorer la maison de celui-ci pour Noël. À l'époque, ce téléfilm assez classique s'avérait néanmoins plutôt sympathique, principalement grâce à sa distribution assez attachante.
Ici, pour cette "suite", ION ne se foule pas trop, et reprend les grandes lignes de son premier opus. Breckenridge cède sa place à la sympathique Elisabeth Harnois (qui a malheureusement toujours son air fatigué et sa trousse à sur-maquillage des Experts : Las Vegas, qui la vieillissent notablement), Elisabeth Röhm reprend son rôle le temps d'une poignée de scènes, le postulat de départ reste le même, l'action se déroule dans le même immeuble et le ton est toujours assez léger et sympathique.
Dommage alors que le playboy milliardaire, pourtant au centre du film, soit aussi terne et transparent (c'est un Mark-Paul Gosselaar du pauvre, en moins charismatique). Pire, pendant la plus grande partie du film, avant qu'il ne "décide de changer" pour les beaux yeux de l'héroïne, il est une véritable caricature de goujat odieux qui s'impose aux femmes de manière répréhensible, et profite de leurs moments de faiblesse ; autant dire qu'il est difficile de se ranger de son côté, d'autant qu'en parallèle, le personnage de Sebastian (écrit comme l'homme idéal pour Jenna, malgré leur relation totalement platonique et friend-zonée) est nettement plus sympathique (mais, pas de bol, il finit avec une moche... ^^).
Bref, une comédie romantique dans laquelle on ne croit pas vraiment au couple principal, c'est un peu embêtant, et ça ne convainc donc jamais vraiment. Et surtout pas lors de la grande déclaration finale, qui se conclue par un placement produit honteux pour une chaîne de bijoutiers américains.
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L'Arnaque de Noël (The Santa Con) :
Nick DeMarco (Barry Watson), un petit escroc désabusé tout juste sorti de prison et logeant chez sa soeur autoritaire (Melissa Joan Hart), est contraint de jouer les Santa Claus dans un magasin. Dès sa première journée, il promet à un bambin que Santa va réunir ses parents pour Noël : une promesse difficile à tenir, d'autant que Carol (Melissa Sagemiller), la mère de l'enfant, s'avère des plus séduisantes, et que son ex est un alcoolique fini...
Un téléfilm Lifetime réalisé et interprété par Melissa Joan Hart et qui s'avère assez rapidement un récit très peu engageant. En effet, contrairement à Hallmark, qui est toujours plus familial et enjoué, Lifetime a parfois tendance à donner dans le mélodrame dégoulinant de bons sentiments (parfois même religieux).
Ici, en l'occurrence, ce qui commence (en théorie) comme un récit de comédie romantique typique (l'arnaqueur Père Noël de grand magasin obligé d'aider la mère célibataire à réparer sa maison sous un faux prétexte, et qui tombe sous son charme), finit (de manière sournoise) en apologie du pardon et du sacrifice chrétien, avec un protagoniste qui retrouve la foi, et en prime les sermons d'un(e) pasteur(e) sarcastique et moralisatrice, qui est en fait un ange.
Non, on ne peut pas dire que j'aie vraiment apprécié le tout. Déjà, les premières minutes donnent le ton : ça fait dans le sombre, dans le dramatique, dans le torturé, avec des personnages antipathiques qui passent leur temps à se critiquer et à hausser la voix - Nick est un loser sans foi ni loi, assez antipathique, qui passe son temps à subir les remontrances de sa soeur (qui ne sert à rien d'autre dans le film) ; Carol est mélancolique, son fils est dépressif, le père du gamin est un alcoolique qui ment, beugle, et finit par chercher le pardon ; tout le monde semble mécontent de son existence, etc...
Et puis progressivement, tout se met en place, comme dans les Anges du Bonheur : sous l'influence de l'ange, justement, le héros va changer et devenir un homme bien, qui va amener l'alcoolique à changer et devenir à son tour un homme bien, afin qu'il puisse retrouver sa famille à Noël... whouhou, youpi, c'est captivant... et je ne mentionne même pas l'histoire finale de l'incendie, et du sauvetage, tellement capillotractée et forcée que ça sent le scénariste désespéré.
Bref, c'est déprimant, c'est laborieux, c'est dirigé sans énergie, et en lieu et place d'un téléfilm de Noël, on se retrouve sur un mélodrame sur l'alcoolisme et le besoin de croire en Dieu pour s'en sortir. Mwé.
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La Plus Belle Fête de Noël (Best Christmas Party Ever) :
Tous les ans, Jennie Stanton (Torrey DeVitto) organise les fêtes de Noël les plus spectaculaires pour la compagnie, Petra's Parties. Mais cette année, Petra (Linda Thorson) prend sa retraite, et Jennie s'estime la meilleure candidate pour prendre sa succession... jusqu'à ce que Nick (Steve Lund), le neveu de sa patronne, un acteur nonchalant et arrogant, arrive à l'occasion des fêtes pour aider sa tante. Nick s'avère un compétiteur de taille pour Jennie, jusqu'à ce qu'ils soient forcés de collaborer pour organiser une méga-fête pour la communauté locale...
Nouveau téléfilm de Noël pour Torrey DeVitto, après Le Père Noël est tombé sur la tête (2012), et une histoire assez classique de rivalité professionnelle se transformant en relation amoureuse, comme Hallmark en fait de temps en temps pour Noël (ou à d'autres occasions).
Rien de vraiment passionnant ou original, à vrai dire, malgré le capital sympathie de DeVitto ; pire, Steve Lund a un visage, des tics et des expressions parfois tellement familiers (il rappelle parfois Shia LaBeouf, parfois Jake McDorman, etc) qu'il peine à s'imposer en tant qu'individu/personnage à part entière ; d'autant que son personnage de beau gosse impertinent n'est déjà pas particulièrement attachant à la base...
Bref, on se retrouve avec un téléfilm routinier, pas très convaincant, qui souffre d'un ventre mou certain, manque de naturel, et qui enchaîne les situations déjà vues sans grande motivation.
Rien de particulièrement mauvais, mais ça reste affreusement fade.
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Un Fiancé pour Noël (A Boyfriend For Christmas) :
À l'âge de treize ans, Holly (Kelli Williams) a demandé un fiancé au Père Noël (Charles Durning), qui lui a promis que dans les vingt années qui suivraient, elle trouverait l'amour de sa vie. Vingt ans plus tard, toujours célibataire et devenue assistante sociale, Holly ne croit plus en l'amour. Jusqu'à ce qu'un homme étrange, "Douglas" (alias Ryan, un avocat joué par Patrick Muldoon), vienne frapper à sa porte avec un sapin de Noël, et une note expliquant qu'il est celui qu'elle attend : décidant de jouer le jeu plutôt que de renouer avec son ex (Bruce Thomas), Holly accepte de faire sa connaissance, et l'emmène passer les fêtes dans sa famille, en le faisant passer pour son petit-ami...
Une romance de Noël assez routinière, un peu cheesy, qui souffre d'une structure bancale, et d'une évolution peu crédible des personnages et de leurs relations.
Dommage, parce que Williams et Muldoon fonctionnent assez bien ensemble... mais leur couple, malheureusement, semble forcé et trop improbable, pas forcément aidé par une interprétation inégale de Muldoon, surtout vers la fin, quand la musique devient brièvement, dans ses moments dramatiques, une mauvaise bande-originale de soap.
En prime, l'ouverture du métrage sur un pompage évident de la chanson "All I Want for Christmas is You" donne tout de suite une image assez malheureuse de ce téléfilm Hallmark, qui ne s'en remet jamais vraiment.
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Debbie Macomber's Mr. Miracle :
Un ange gardien débutant, Harry Mills (Rob Morrow) arrive sur Terre, avec pour mission d'aider Addie (Britt Irvin), une jeune femme timide et réservée qui a besoin de confiance en soi. Mais la tâche est ardue, puisque Mills doit parvenir à réconcilier Addie avec son voisin et ennemi de toujours, et ce avant Noël...
Après les deux premiers Mrs. Miracle ("Le Bonheur en Cadeau", 2009, avec James Van Der Beek et Erin Karpluk, et "Miracle à Manhattan", 2010, avec Jewel Staite), Debbie Macomber remet ça pour Hallmark, avec ce qui semble être un backdoor pilot pour une éventuelle série dérivée Mr. Miracle.
Problème : Mr Miracle (ou plutôt Rob Morrow) est particulièrement insupportable dans ce métrage, (sur)jouant son personnage comme un autiste semi-attardé plus bizarre qu'attachant.
D'ailleurs, tout le reste du métrage est à l'identique, improbable, décousu, jamais vraiment convaincant, hésitant entre sérieux dramatique et décalage nawak (le chien magique qui est un ange gardien ^^)... bref, c'est tout sauf une réussite, malgré une Britt Irvin assez sympathique.
Si série il y a, avec pour seul point commun entre chaque épisode Rob Morrow, et l'écriture un peu maladroite et didactique, ça risque d'être très rapidement imbuvable.
Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Mon Beau Sapin (The Tree that Saved Christmas):
Pleine d'imagination, Molly Logan (Lacey Chabert) rêve d'une carrière artistique, mais est contrainte de jouer les assistantes d'un éditeur new-yorkais. Un jour, elle apprend par son frère que la pépinierie familiale de sapins va être saisie par la banque, et que leurs parents vont être expulsés : après avoir reçu un signe sylvestre, elle rentre précipitemment dans son Vermont natal, bien décidée à sauver l'entreprise familiale, et ce quand bien même il lui faudrait s'opposer à l'un de ses exs, employé de la banque...
Un téléfilm UpTv plein de bons sentiments, de pardon et de mélodrame, comme toujours, et qui permet à Lacey Chabert de tourner son second téléfilm annuel de Noël après A Royal Christmas.
Rien de vraiment captivant, à vrai dire, d'autant qu'un accent très fort est mis sur le couple de Lacey et de son ex, leurs regrets, leur jeunes années, etc... et qu'on a droit en prime à quelques personnages clichés (le banquier très très maychant ; les deux gamines très très gentilles, et leur papa très très veuf) et autres rebondissements un peu improbables (la ville en difficulté économique qui préfère préserver une entreprise familiale en faillite plutôt que d'accueillir un complexe touristique ; la maison et ses alentours classés au patrimoine historique... mais uniquement si la maison est déplacée en centre-ville, pour laisser la place au complexe touristique O_o)
Ce n'est même pas particulièrement mauvais, en fait, mais simplement affreusement convenu et prévisible, avec toujours ces mêmes valeurs traditionnelles typiques des films de Noël américains (campagne = bien, ville = pabien ; suivre ses rêves artistiques = bien, faire carrière = pabien ; famille et communauté = bien, argent = pabien). Mwé.
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Le Royaume de Glace 2 : à la recherche de la corne enchantée (Blåfjell 2: Jakten på det magiske horn) :
Quelques années après les évênements du premier film, la jeune Reine Bleuette (Ane Viola Semb) et ses sujets lutins bleus se réveillent pour trouver le pays aux proies d'un hiver extraordinaire. Les lutins rouges, eux, sont contraints de quitter leur ferme, alors qu'un glacier menace de la détruire. Bien vite, Bleuette et Dreng (Johan Tinus Lindgren) réalisent qu'ils doivent trouver la corne enchantée, qui confère à son utilisateur le contrôle sur les éléments météorologiques. Mais celle-ci est entre les mains des humains, qui l'exploitent pour mieux rentabiliser leur usine de charbon...
Quelle déception ! Après un premier opus familial, enchanteur, et très convaincant visuellement, voilà la suite, sortie deux ans plus tard... et la déconvenue est de taille. En lieu et place d'un métrage de calibre cinématographique, classique mais plein de charme, ici, on se retrouve avec un film d'apparence télévisuelle, à destination des plus petits, visiblement tourné avec des caméras HD, et sans autre sens de l'image cinématographique que des plans tournants en hélicoptère, à la Peter Jackson.
Toujours dans la même optique de film pour les plus jeunes : la décision de placer, à intervalles réguliers, des passages chantés (sous-titrés sur le dvd exclusivement VF) insipides, et une histoire assez quelconque, avec des maychants particulièrement caricaturaux.
Et pour ne rien arranger, hormis quelques-un des rôles principaux (dont les deux interprètes de Bleuette et Dreng, qui ont beaucoup grandi en deux ans), il y a eu un renouvellement général de tout le reste de la distribution, et un relooking des costumes et des décors, ici bien moins efficaces et convaincants malgré une volonté de tourner en environnement naturel.
Bref, assez déçu... ça donne l'impression d'un métrage dont la mise en chantier a été catapultée (ce qui est plus ou moins le cas), avec un réalisateur différent et plus limité (ce qui est le cas, puisque l'on passe du réalisateur de Cold Prey à un réalisateur spécialisé en téléfilms), et un scénario plus préoccupé par "comment placer des effets 3D", que par la recherche d'authenticité et de magie qui fonctionnait si bien dans l'original.
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Le Secret de la Montagne Bleue / Le Royaume de Glace : les aventuriers de la poudre magique (Julenatt i Blåfjell) :
Depuis l'aube des temps, les lutins bleus vivent paisiblement dans la montagne, et gardent la poudre magique qui permet de chasser les ténèbres, et de faire venir le soleil ; mais lorsque son père le Roi tombe gravement malade, la princesse Bleuette (Ane Viola Semb) décide de braver les interdits et de prendre le peu de courage qu'elle possède à deux mains afin de trouver un remède. Elle se rend donc vers la ferme humaine la plus proche, où elle croise le chemin de Dreng (Johan Tinus Lindgren), le prince des lutins rouges...
Un portage cinématographique d'une série télévisée norvégienne de 1999 faisant depuis office, chaque année, de calendrier de l'avent (un peu comme, par chez nous, Les Rikikis au Pays du Père Noël - 1989), dirigé et écrit par le réalisateur/scénariste de Cold Prey et de sa suite (!).
Et je dois bien avouer que le charme a totalement opéré sur moi, malgré la VF obligatoire du dvd français : c'est mignon, ça joue plutôt bien, c'est très réussi visuellement, et c'est suffisamment bien mené pour que l'on ne s'ennuie pas.
Mon seul bémol, peut-être, est que j'aurais probablement préféré des lutins ne faisant pas la même taille que des humains... mais cela aurait peut-être demandé une logistique et un budget effet spéciaux un peu trop conséquent pour espérer obtenir un résultat de qualité.
Noël est arrivé, et comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
The Troll Hunter (Trolljegeren) :
Alors qu'ils enquêtent sur la mort inexpliquée de plusieurs ours, trois étudiants croisent le chemin de Hans (Otto Jespersen), un mystérieux chasseur qui traque les trolls pour le gouvernement.
Un found footage norvégien toujours très sympathique, même s'il aurait probablement bénéficié d'un montage un peu plus resserré, qui l'aurait raccourci de dix minutes, et aurait évité quelques moments très "office du tourisme de Norvège".
Cela dit, je reste particulièrement friand de ces visuels typiquement nordiques, très réussis, avec ces monstres volontairement grotesques et difformes qui renvoient directement aux trolls traditionnels.
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Père Noël Origines (Rare Exports - A Christmas Tale) :
En Finlande, tout près de Korvatunturi, Pietari (Onni Tommila), un jeune garçon qui vit seul avec son père, est persuadé qu'une opération minière sur le mont tout proche a mis à jour la tombe du Père Noël. Ainsi, plus Noël approche, et plus les événements étranges se multiplient : les rennes locaux sont massacrés, les enfants disparaissent, et bientôt, un vieillard nu est capturé par le piège à loup du père de Pietari. Se pourrait-il que ce soit Santa lui-même, et si oui, pourquoi est-il aussi agressif et menaçant ?
Un chouette petit film d'aventures de Noël, avec un gamin finlandais à la bouille sympathique en héros, et tout un environnement à l'austérité et à la magie visuelle fascinantes.
C'est loin d'être parfait, entre un rythme global inégal, une mise en place délibérément lente, des sauts de logique et autres raccourcis narratifs hasardeux, ou encore l'interprétation débatable d'un acteur ou deux, mais c'est tellement dépaysant, rafraîchissant et original que ça fait néanmoins un bien fou.