Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Hier soir, c'était "le meilleur show de catch de tous les temps" (d'après l'interweb), à savoir
NXT Unstoppable - 20/05/2015 :
- Vidéo générique qui met en scène pourquoi Hideo ne sera pas là ce soir, alors même que HHH l'avait déjà annoncé il y a quelques jours, mais bon, ce n'est pas grave.
- Roh la vache l'entrée de Finn Balor est tellement cheesy... j'ai l'impression de voir Delirious faire son entrée en scène.
- Okay, le public m'a perdu dès son "that was awesome" avant même le premier match.
- Balor vs Breeze. Un match potable, mais assez lent, et avec pas mal de rest-holds. Le public est particulièrement agaçant, à chanter tous les clichés possibles et imaginables du public smark basique ("please don't die" pour un plongeon depuis 1m90 de haut :rolleyes:).
- Dana Brooke & Emma vs Charlotte Flair & Bayley. Emma totalement transparente et méconnaissable en heel, et un tag match assez basique. RAS.
- Rhyno vs Baron Corbin. Corbin ne ressemble à rien (enfin si, à un CAW baclé dans un jeu WWE) et le match est un match de Rhyno typique. RAS.
- Enzo & Big Cass vs Blake & Murphy. B & M sont génériques au possible, Enzo & Cass sont amusants, et le public leur mange dans la main. Tag match standard, RAS. Par contre, le heel turn d'Alexa Bliss, facepalm.
- Becky Lynch vs Sasha Banks, NXT women's title. J'avais de gros gros espoirs pour ce match, et en voyant Becky démarrer le match avec du chain-wrestling, j'étais comblé. Malheureusement, quand Banks prend l'offensive, ça ralentit considérablement, et on retombe un bon moment dans du travail heel typiquement WWE, à base de rest-holds. M'enfin dans l'ensemble, c'était tout de même un bon match. Le public est toujours agaçant au possible, par contre, à encourager la maychante.
- Zayn vs Owens, NXT Title. Un peu de meublage, un public qui chante "John Cena sucks", un Zayn qui domine un temps, jusqu'à ce que le match s'arrête après 6 ou 7 minutes, avec un Zayn blessé, un Owens qui le démolit, tous les arbitres & Regal qui tentent de s'interposer, et Samoa Joe qui fait son début pour sauver Zayn. Face à face de cinq minutes pour conclure.
Encore une fois de la hype abusive, avec une fanbase qui, sur le web, te survend le show comme le best of the best of the world, quand en fait, c'était un bon show d'une heure. Mais d'une heure seulement, car la première heure était tout à fait générique et oubliable, avec de l'action du niveau d'un Raw : rien de mauvais, mais rien de mémorable. La seconde heure, elle, répondait un peu plus à l'appel, avec un très bon match féminin et un main event potable qui valait surtout pour son post-match. Mais reste que NXT souffre vraiment de sa fanbase incapable d'être réaliste et modérée, comme la fanbase de la ROH en son temps...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Conan (Conan The Barbarian) :
Conan le Cimmérien ( Jason Momoa), guerrier puissant et expérimenté, écume l'Hyborée à la recherche de Khalar Zym (Stephen Lang) et de ses troupes, qui ont réduit sa tribu en cendres, et tentent désormais de trouver la vierge (Rachel Nichols) qui permettra à Zym de conquérir le monde...
À sa sortie en salles, j'avais dit ceci :
"Un Momoa qui est très bien, une Rachel Nichols honorable (idem pour McGowan, même si elle cabotine un peu plus), des sidekicks daubesques, une 3D inutile (sauf sur certains plans), une musique calamiteuse, un scénario bancal (au prologue interminable, et au climax faiblard) et une réalisation de DTV, qui échoue dans 80% des scènes à cacher la misère et à rendre le monde de Conan crédible.
Et pourtant, je partais relativement optimiste, n'ayant lu aucun avis préalable, et m'attendant à une série B sans prétentions... mais non, même pas. C'est trop mal filmé pour ça. En l'état, c'est du niveau d'un Kull The Conqueror, en un peu plus friqué.
3/6 sur une échelle de DTV, 1.5/6 sur une échelle de film cinéma.
(et je n'échange pas un Conan le Destructeur, tout familial et cheesy qu'il puisse être, contre ce Conan bancal et énervant. Au moins Dagoth a plus de gueule que les tentacules anonymes qui n'arrivent pas à toucher Momoa, que les hommes-des-sables sur trampoline, ou que le masque-magique-qui-ne-sert-à-rien...)"
Et aujourd'hui, après une nouveau visionnage du métrage, je... euh... je ne suis pas arrivé au bout du film.
Oui, j'avoue, je suis faible, mais j'ai jeté l'éponge après 80-90 minutes. La faute à un prologue/origin story toujours beaucoup trop long (26 minutes pour raconter sans le moindre rythme, style ou poésie ce qui en prenait la moitié dans l'original), à un univers terne, sombre et affreusement générique, et à un ton mortellement ronflant et sérieux, qui ne parvient jamais à donner la moindre énergie au film (déjà pas aidé par la musique passe-partout au possible).
Pour faire simple, c'est long, c'est mou, c'est soporifique, et malgré Momoa qui fait de son mieux, ça n'est jamais intéressant.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Riddick :
Trahi par les Necromongers, et abandonné sur une planète déserte, Riddick (Vin Diesel) le dangereux Furyen doit désormais reprendre contact avec son côté bestial pour espérer survivre. Et lorsqu'il parvient à réactiver une balise de détresse, ce sont deux équipages de mercenaires rivaux qui arrivent pour le capturer : entre ces ennemis et les innombrables créatures meurtrières de son nouvel environnement, les chances de survie de Riddick sont de plus en plus faibles...
À l'époque de la sortie en salles, j'avais dit ceci :
"Ce n'était pas désagréable, sans plus. La VF est calamiteuse, et plombe l'ensemble, et le rythme bâtard (ainsi que la fin précipitée) laisse présager d'un Director's Cut plus étoffé, mais dans l'ensemble, c'est de la série B sympatoche, qui a probablement souffert de sa gestation difficile. J'attends le dvd version longue pour vraiment me décider. 3/6"
Dont acte, et vision du film en VO & édition Extended/Unrated/Director'sCut/quelque soit le nom donné à la version longue.
Et c'est tout le métrage que je revoie largement à la hausse. Le premier tiers du film, avec Riddick en solitaire, seul contre les éléments, est un succès incontestable, original, osé, et particulièrement rafraîchissant ; le tiers suivant, lorsque le film nous refait un Pitch Black 2.0, et change de point de vue pour adopter celui des mercenaires tués un à un par Riddick, est moins réussi, principalement parce qu'il sent la redite, et que le meneur des mercenaires miteux n'est pas le meilleur acteur du monde ; heureusement, le dernier tiers oppose tout ce petit monde à des créatures au rendu très réussi, et donne lieu à un métrage particulièrement bien réalisé et mis en images. Et puis cette conclusion rallongée, aux portes de l'Underverse, donne particulièrement envie d'une suite, là, maintenant, tout de suite...
À vrai dire, le seul vrai bémol que j'aurais à faire au métrage, c'est l'utilisation de ces motos volantes, jamais convaincantes ni très bien intégrées. Elles cassent un peu l'immersion et la vraisemblance de l'univers, et auraient pu être remplacées par un autre moyen de transport.
Mais le film, donc, en comparaison de la version ciné : la VO est forcément supérieure à la VF, le rythme est nettement plus harmonieux une fois les rajoux pris en compte, la fin est largement supérieure à son homologue salles, et le tout se hisse sans problème d'un 3/6 à un
RIP : Fauchés et sans repos (Deadbeat), saison 1 :
Kevin Pacalioglu (Tyler Labine) est un stoner/slacker new-yorkais, bon à rien sans avenir, et qui n'a qu'un seul talent : celui de voir et de parler aux esprits ne parvenant pas à trouver la paix dans l'au-delà. Face à lui, Camomile White (Cat Deeley), une fausse médium médiatisée, qui est bien décidée à exploiter les dons de Kevin à son propre bénéfice...
(nb : saison 1 vue et critiquée à l'époque de sa sortie, en Avril 2014)
1x01 :
Ghost Whisperer, mais à la sauce sitcom, et avec Tyler Labine en slacker stoner (comme d'hab) qui parle aux esprits, et tente de les aider à trouver le repos éternel. Là, en l'occurrence, il doit tenter d'organiser le dépucelage d'un fantôme via possession (avec une grand-mère), tout en tentant de séduire une (fausse) médium ultra-médiatique, menteuse et pimbêche. Pas très inspiré, bas de plafond, mais avec quelques moments qui fonctionnent. Bof, en somme.
1x02-06 :
Il en va de même avec ces cinq épisodes suivants, qui sont tout à fait regardables, mais assez inoffensifs et éparpillés. Beaucoup d'humour de drogué/slacker, une parodie de Law & Order, la mafia suédoise (épisode assez amusant car totalement nonsensique), quelques caméos, un tenia mexicain agressif, un vol de cadavre, Bloody Mary et un personnage de fausse médium qui reste assez agaçant et antipathique, ce qui est problématique, vu que Labine est sensé être amoureux/fasciné par elle, et qu'on se demande pourquoi.
Bref, c'est une sorte de mélange entre Reaper et Dead Like Me, sans le punch ou l'originalité, et avec des moments délirants qui sont malheureusement trop peu nombreux (le "Slimer" rose en plastoc qui apparaît brièvement dans un ou deux épisodes a une bonne bouille, c'est dommage).
1x07-10 :
Un couple de fantômes meurtriers qui se disputent et leur fille adulte, le fantôme de Rube Goldberg qui veut finir son oeuvre, Ray Wise qui fait un caméo (forcément) pour lancer Labine sur une enquête de métro hanté par un fantôme amnésique (et par une créature plus dangereuse)... Les deux derniers épisodes sont un peu plus dramatiques, ce qui fonctionne assez bien, mais ça se dégonfle assez rapidement, malheureusement... sinon, ça reste anecdotique.
Bref, une saison mitigée, qui ne m'a pas faite grande impression, trop dérivative, et semblant toujours un peu hésiter à aller vers quelque chose d'encore plus délirant et original. Ça se regarde facilement, mais ça ne dépasse jamais son postulat de départ, ni les attentes du spectateur.
La WWE a pêté un cable : difficile de parvenir à une conclusion différente quand en moins d'un mois, ils enchaînent trois PPVs + un "event" NXT. M'enfin bon, "tout va bien au royaume de Vince", à en croire le WWE Universe, donc qui sommes-nous pour remettre cet état de fait en question...?
WWE Payback 2015 :
- Sheamus vs Zigg. Pas mauvais, mais honnêtement, je me contrefous du feud, donc...
- Kane, Rollins, blablabla, sans intérêt.
- Je viens juste de remarquer que New Day avait piqué le gimmick de Bo Dallas.
- New Day vs Cesaro/Kidd, 2 out of 3 falls, tag titles. Un bon match, un peu précipité, et avec une fin naze, mais prévisible. "Laule l'arbitre il ne voit pas la différence entre deux afro-américains..."
- Ryback vs Bray. Un peu comme le premier match (ce match ne présente aucun intérêt pour moi), mais avec en prime un affrontement vraiment générique entre deux hommes qui végètent.
- Cena vs Rusev, I quit. La routine habituelle, interminable, avec un finish télégraphié au possible (dès les premières minutes, et les premiers plans sur une Lana inquiète), après un spot bien risible à base de gros matelas rembourré et de feux d'artifice.
- Tamina & Naomi vs Bellas. RAS, je suppose, je faisais autre chose, et je n'ai que très vaguement suivi ce qui se passait. Ce que j'ai vu était potable, bien qu'assez laborieux et brouillon par moments.
- Une pub pour un nouveau show de caméra cachée de la WWE. Au secours.
- Rusev forcément pas content de Lana.
- Barrett vs Neville. Je suis désolé, mais les matches de Neville deviennent déjà répétitifs, avec les mêmes spots, dans le même ordre, contre les mêmes adversaires. Là, c'était pire, puisque Barrett a dominé les 3/4 du match, tuant totalement le rythme et le spectacle de l'affrontement, que le match s'est fini en queue de poisson, et qu'en prime, les commentaires étaient calamiteux.
- Rollins vs Ambrose vs Reigns vs Orton, 4-way, HW Title. Des interventions constantes, un match uniquement là pour teaser quelques secondes de réunion du Shield (ce qui suffit au public pour se lancer dans un "This is Awesome" gentiment creux, malheureusement pas le premier de la soirée), de l'action qui commence à devenir sympathique... et un finish décevant. Un Pedigree, vraiment ? Même quand HHH n'est pas là, dans le ring, à triompher de ses adversaires, il est virtuellement là, dans le ring, à triompher des nouvelles générations !
Après un match d'ouverture honorable, mais pas passionnant, le show semblait bien reparti, mais non, gros ventre mou, qui en fait s'est prolongé jusqu'au dernier match. Celui-ci a redonné un petit coup de fouet à l'ensemble, mais honnêtement, un PPV très médiocre, et qui fait assez peur pour le reste du mois...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Secret Agency (Barely Lethal) :
Après toute une adolescence passée au sein d'une agence gouvernementale d'espionnage, sous les ordres d'un supérieur froid et autoritaire (Samuel L. Jackson), une jeune fille (Hailee Steinfeld) décide de se faire passer pour morte en mission, afin de se réinventer une nouvelle vie au sein d'un lycée tout ce qu'il y a de plus banal...
Alors là, dans le genre poster mensonger, difficile de trouver mieux : l'affiche nous vend un thriller sérieux, avec une Alba menaçante et dominante, une Steinfeld sombre et sérieuse, et un Samuel L. Jackson cool et décontracté. Dans les faits ? Alba fait de la figuration dans trois scènes et demi (et parvient, dans ces scènes, à ne pas être crédible en maychante), Jackson cachetonne gentiment pendant un quart d'heure en militaire autoritaire, et le reste du film n'est en fait qu'un teen movie guère différent d'un Mademoiselle Détective, et autres films du même genre.
On se retrouve donc devant un film de lycée générique au possible (on a vraiment l'impression d'avoir déjà vu tout ça des dizaines de fois, ailleurs, en mieux), avec tous ses clichés, ses rebondissements prévisibles, et ses acteurs connus qui cachetonnent çà et là (Jackson et Alba, donc, mais aussi Rachael Harris, Rob Huebel, Sophie Turner, Steve-O, ou encore Dove Cameron).
D'ailleurs, ce n'est finalement pas si mal que la partie espionnage ne prenne pas tant de temps que ça (un quart d'heure au début, et cinq minutes à la fin), puisque ces moments sont particulièrement mous et plats : les rares scènes d'action sont ultra-découpées, histoire de cacher la misère des doublures, les effets numériques sont ratés, et le réalisateur de Fanboys peine tout simplement à insuffler la moindre énergie à son film, ce qui s'avère assez rédhibitoire.
Heureusement que Steinfeld s'avère assez sympathique, attachante, et joue plutôt bien, ça évite le flop intégral.
Après unImpact Live particulièrement frustrant et décevant, qui a été l'occasion de deux retours inutiles (d'autant plus inutile dans le cas de Bully qu'il n'était là que pour un soir et n'a servi à rien), et d'un booking général bordélique, TNA a besoin de redonner un coup de fouet à son produit, ce soir, afin de retrouver la confiance de sa fanbase ébranlée par le dernier show.
Impact - 15/05/2015 :
- Tenay aux commentaires avec Josh.
- Angle présente ses partenaires de ce soir (Melendez est là, *soupir* ; espérons qu'il ne soit là que pour perdre le match), remercie The Rising, The Rising lui fait comprendre que Galloway a ses vues sur le titre poids-lourd, ce qui agace EY. Il débarque donc, se plaint, insulte tout le monde, radote un peu, et présente son équipe pour ce soir, sans surprise, le BDC. Brawl général dans le ring, et Lashley fait son retour pour rejoindre la team Angle de ce soir. Pas un mauvais démarrage, mais rien d'exceptionnel non plus.
- The Dollhouse fait son entrée sur du Hole, mwé.
- Rebel & Brooke vs Dollhouse. La Dollhouse passe directement à l'assaut, domine Rebel qui tient le rôle de la victime, jusqu'à ce que Brooke entre dans le ring. Honorable pour ce que c'était.
- Team EY est à court de membres, donc EY va recruter (je suppose que Bram n'est pas loin).
- EC3 dans le ring pour se plaindre de son classement dans le Top 5. Anderson l'interrompt, se moque de Tyrus, obtient un match contre lui.
- Tyrus vs Anderson. Domination de Tyrus, qui perd sur une distraction malencontreuse d'EC3. RAS.
- Magnus mécontent, interpelle Storm, mais c'est Abyss qui se pointe.
- Abyss vs Magnus, Hardcore brawl. Magnus domine Abyss et Manik, mais se fait prendre en traître par Khoya. RAS, à nouveau, si ce n'est que je ne suis pas certain de l'utilité d'avoir un autre match hardcore dans un show qui a pour main event une hardcore war. Ça dévalue un peu la stipulation, je trouve.
- Wolves vs Dirty Heels, match 1/5. Un tag match exemplaire, avec une fin plutôt réussie... même si on sent qu'ils en gardaient sous le pied.
- The Rising se sépare temporairement d'Eli Drake pour ce soir (je me demande si ça va mener à des tensions entre eux... vu qu'Eli Drake est clairement le meilleur du groupe au micro, ça pourrait donner quelque chose de sympa).
- La Dollhouse discute backstage. Et est toujours un peu trop surexcitée et surjouée à mon goût.
- Storm n'est pas content du comportement de sa Revolution.
- La Dollhouse vient troller un peu, Taryn montre ses sous-vêtements (elle n'est guère plus dévêtue que ses copines, honnêtement), Gail Kim intervient, et pousse la Dollhouse à s'enfuir. Un poil trop criard pour moi, mais bon, rien de rédhibitoire.
- Jesse vs Robbie. Un match-éclair, avec Jesse qui se fait épingler en cinq secondes, fait redémarrer le match, perd à nouveau en dix secondes, fait redémarrer le match, et perd encore en une minute ou deux. Jesse finit par s'énerver, et par confirmer son heel turn en démolissant Robbie en post-match. Amusant, puis efficace.
- EY a trouvé le cinquième membre de sa team.
- Anderson construit une cage pour Tyrus.
- Team Young vs Team Angle - Hardcore War. Un match moins hardcore que ce que je redoutais, un spot collectif assez sympa depuis la troisième corde, un Bram qui s'invite, un Lashley qui fait le ménage, et un finish prévisible, mais efficace, avec un post-match assez marrant. EY fait un excellent heel psychopathe, et Melendez une excellente victime.
Un show meilleur que la semaine dernière (pas difficile, cela dit), et soutenu par un main event solide, et par un tag match impeccable. Autour, c'est inégal, mais ça reste divertissant, et surtout, pas de Bully ni de Velvet en vue, ce qui est toujours ça de pris.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
St. Vincent :
Vincent (Bill Murray) est un vieux misanthrope agressif et hédoniste, qui aime le jeu, l'alcool, et qui paye une prostituée russe (Naomi Watts) pour s'envoyer en l'air. Jusqu'au jour où Maggie (Melissa McCarthy), une infirmière, et son fils Oliver (Jaeden Lieberher), emménagent dans la maison d'à côté, et demandent à Vincent de babysitter Oliver : progressivement, une relation touchante et sincère se noue entre le vieux grognon et le jeune garçon malingre.
Une comédie dramatique assez classique et prévisible, aux rouages évidents mais bien huilés.
Dans un genre similaire, on pense à Pour un garçon, ou à Là-haut, et effectivement, la relation entre Murray (dans son mode grognon sarcastique habituel) et le gamin (qui joue ma foi assez bien et sait être touchant) est très balisée et convenue.
À l'identique, les grosses ficelles larmoyantes et mélodramatiques sont rapidement assez évidentes, et les personnages secondaires n'ont que peu de consistance (même McCarthy, pourtant ici en mode mineur et sensible, passe au second plan durant la majorité du métrage)...
... et pourtant, étrangement, ça fonctionne. Murray est très bon (y compris dans la seconde partie du film, après un certain évènement dramatique), le reste de la distribution est au même diapason, et le récit se déroule à un rythme enlevé et agréable, avec suffisamment d'humour pour tout faire passer comme une lettre à la poste, malgré un certain nombre de sous-intrigues plus ou moins oubliées quand arrive la fin du métrage.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Les Rêves de Lindsay (A Wish Come True) :
Le soir de ses trente ans, Lindsay Corwin (Megan Park), une assistante-environnementaliste malheureuse en amour, décide de faire le souhait ultime : que tous ses voeux d'anniversaire faits depuis son enfance se réalisent, entre perdre du poids, retrouver une vue parfaite, rencontrer le grand amour, avoir une promotion, etc. Mais lorsque ces voeux se réalisent tous les uns à la suite des autres, Lindsay réalise que ce qu'elle a souhaité n'est pas forcément ce qui est le mieux pour elle...
Une rom-com Hallmark générique et téléphonée au possible, qui ne fonctionne que grâce à l'enthousiasme et l'énergie de Megan Park (et ce bien qu'à un moment ou deux, même elle ne semble pas trop y croire). À part ça, on a droit aux clichés habituels du genre, entre le meilleur ami friendzoné, la meilleure copine ethnique, le triangle amoureux, blablabla.
Bref, un téléfilm mollasson, totalement dispensable et oubliable, malgré un caméo de Dean Cain hilarant tant il ne sert à rien.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Alien Outpost / Outpost 37 :
Sur Terre, des années après la retraite de forces d'invasion extraterrestres, une équipe documentaire suit une unité d'élite humaine, chargée d'exterminer les ultimes soldats aliens encore présents au Moyen-Orient, et de rejoindre l'Outpost 37, délaissé, sous-équipé et à la merci de l'ennemi.
Un documenteur façon District 9, réalisé par un spécialiste en effets spéciaux, ce qui se remarque immédiatement : visuellement, c'est assez réussi au niveau des effets lors des images d'archive, mais c'est au niveau de l'écriture que ça pêche un peu, enchaînant les clichés (tout le propos qui se veut une métaphore de la politique militaire US), les personnages basiques et interchangeables (qui racontent les traumas de la guerre moderne), et un manque cruel d'originalité et de moyens (le tout se passe en 2033, mais l'équipement des soldats semble tout droit sorti de la première Guerre du Golfe).
Pour ne rien arranger, la forme est, de manière assez prévisible, défaillante, avec ce pseudo-found footage documentaire mollasson, entrecoupé d'interviews en studio assez génériques, et de shaky-cam peu lisible durant les scènes de combat nocturne, sur le terrain, contre des ennemis rarement mis en valeur (qui font des bruits de Transformers).
Bref, un film de science-fiction guerrière qui évoque pas mal d'autres films de guerre, mais en nettement moins inspiré et convaincant, et qui, plutôt que de faire monter l'adrénaline durant ses affrontements, donne plutôt envie de faire "avance rapide" pendant les combats.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Three Night Stand :
Alors que leur couple connaît un passage à vide, Carl (Sam Huntington) et sa femme Sue (Meaghan Rath) partent à la montagne pour passer un peu de temps en amoureux dans un chalet. Mais à leur arrivée sur place, Carl découvre que le chalet a été racheté par Robyn (Emmanuelle Chriqui), son ex-compagne, pour laquelle il a toujours des sentiments très prononcés. Le séjour prend alors une tournure particulièrement inattendue et chaotique, alors que des amis les rejoignent, et qu'ils croisent un couple étrange composé d'un acteur français, et de sa mère...
Une pseudo-comédie romantique indépendante et canadienne... qui n'a rien de vraiment comique ni de romantique, puisque les changements de ton abrupts ne fonctionnent pas, et que les personnages sont tous, à un degré ou un autre, à baffer.
Le couple Rath/Huntington, notamment, est tout à fait antipathique, les deux personnages étant aussi horripilants et abrasifs l'un que l'autre, et ce dès les premiers instants du film.
En fait, j'ai presque envie de dire que ce film est un vaudeville à la française, avec ce que ça comporte de nombrilisme, de relations amoureuses compliquées et improbables, et de personnages particulièrement agaçants et bourrés de défauts.
Autant dire que je n'ai pas du tout (mais alors PAS DU TOUT) accroché, malgré une interprétation solide de tout le monde.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Two Night Stand :
Après avoir pris rendez-vous via un site de rencontres, Megan (Analeigh Tipton) et Alec (Miles Teller) passent une nuit ensemble, ne cherchant chacun que du sexe sans lendemain ; mais au petit matin, ils se trouvent bloqués dans leur appartement par un blizzard qui frappe New-York et empêche toute circulation. Le couple, qui se supporte difficilement, va donc devoir apprendre à cohabiter jusqu'à ce que les routes soient déblayées...
Une comédie romantique indépendante assez sympathique et attachante, principalement parce que le duo principal l'est tout autant, et que le métrage déroule son récit de manière fluide et bien rodée. On ne trouvera pas ici de véritable révolution narrative ou structurelle, mais le tout fonctionne bien, sans accroc, et s'avère même assez amusant.
Après un Hardcore Justice rythmé, la semaine dernière, retour au Live, avec un épisode plein de promesses...
Impact LIVE - 08/05/2015 :
- EY dans le ring, pour exiger de connaître le Special Guest Ref de ce soir. Résultat, c'est Bully qui fait son retour, probablement la queue entre les jambes après son WWE fail. Mwé. Il n'était pas indispensable de le faire revenir, m'enfin bon, on verra bien s'il reste ensuite, ou non. J'espère juste que Velvet ne va pas suivre.
- C'est moi, ou bien le ring est plus grand que d'habitude ?
- EC3 vs Anderson, Falls Count Anywhere. Promo in-ring très confiante d'EC3, Anderson pas impressionné, et passe à l'assaut. Un brawl sympatoche, à l'issue prévisible, car 2 vs 1, et parce que The EC Streak.
- Bully esquive les questions de Kurt.
- Kong et Gail sont sur la même longueur d'onde.
- Promo de MVP, bien énervé et remonté contre le gouvernement US.
- The Rising arrive, réplique, et brawl général. Un peu longuet, tout ça.
- MVP vs Galloway. Match tout à fait honorable, bien que d'une durée assez limitée. EY vient donner un coup de main au BDC en post-match.
- Storm a un cadeau mystérieux pour Mickie.
- Storm et Mickie dans le ring, Storm baratine gentiment, et lui offre une guitare personnalisée ; Magnus se pointe, mais se fait troller par Storm et le public, jusqu'à ce que Magnus atomise Storm à coup de guitare. Ce qui, forcément, va finir par se retourner contre lui... le plan de Storm fonctionne parfaitement.
- Brève vignette sur Gail et Taryn qui s'engueulent après le show de Mr Gail Kim.
- Dollhouse vs Gail & Kong, handicap match. Content de voir qu'ils ont un peu calmé le gimmick des Dollhouse (qui font donc moins gamines surexcitées) ; un tag match efficace dans sa narration, et avec un groupe de heels qui sont bien dans leurs rôles. J'attends l'arrivée de Havok pour compléter le trio vs trio.
- Récap de la blessure de Jeff Hardy, avec un Matt pensif backstage.
- Mickie et Magnus se disputent.
- Matt Hardy annonce que les tag titles sont vacants, et qu'il ne sait pas trop ce qu'il va faire maintenant. Les Dirty Heels se pointent avec un thème fusionné qui fonctionne assez bien, je dois dire, et ils déclarent qu'ils sont les meilleurs lutteurs du monde, que les tag titles méritent d'être défendus toutes les semaines, et déclarent ainsi leur intention de devenir les champs, de manière durable et fiable, contrairement à ces incapables qui sont toujours blessés ; forcément, Davey Richards n'est pas d'accord, et annonce qu'Eddie Edwards est de retour, pour mettre en place un Best of 5 entre les Wolves et les heels pour les titres. Une manière efficace de résoudre bien des problèmes.
- Galloway tente de motiver Matt Hardy, de manière énigmatique.
- A-Love dans le ring, pour parler de son sujet préféré : elle-même (et elle le fait de manière assez fun, je dois dire). Velvet est (malheureusement) dans le public, en mode dark-emo-bikeuse. Mini-brawl interrompu par la sécurité.
- EY vs Kurt, w/ Special ref Bully Ray, HW title match. Main event assez classique pour les deux hommes, avec overbooking inévitable, et l'interruption du BDC contrée par le Rising (& Melendez, probablement parce qu'il est un élève de Bully IRL, et que ça aide à être booké). Bully, lui n'a servi à rien.
Mouais. Le show n'était pas mauvais, mais... difficile de ne pas être déçu : rien de bien surprenant ou extraordinaire, et un double retour de Bully et de Velvet qui m'a tout simplement plombé le show par son inutilité, et par ce qu'il va probablement entraîner dans les semaines à venir. Bof, donc.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Dinosaur Island (Journey to Dinosaur Island) :
Lucas (Darius Williams), 13 ans, est un jeune garçon débrouillard et passionné de science, qui découvre un cristal étrange dans la collection de sa famille ; mais lors du vol retour, le cristal entre en résonance, et projette le jeune garçon dans un monde préhistorique empli de dinosaures ; là, il rencontre Kate (Kate Rasmussen), une adolescente un peu plus vieille, issue des années 50, et qui vit là en compagnie d'un petit dinosaure-perroquet imitant sons et voix. Ensemble, le duo doit désormais trouver un moyen de rentrer chez eux...
Un film familial d'aventures venu d'Australie, écrit et réalisé par un spécialiste en effets spéciaux, pour un budget assez limité (moins d'une dizaine de millions de dollars).
Ce qui, dans les faits, impose forcément certaines limites au métrage, limites totalement prévisibles : forcément, l'accent est mis sur le visuel et les effets spéciaux, avec des bêtes volontairement emplumées, multicolores, et assez réussies compte tenu du budget ; et tout aussi forcément, c'est le reste qui en pâtit : l'écriture est assez didactique et scolaire, l'interprétation (sans être calamiteuse) est très moyenne, et la post-synchro médiocre tire le tout vers le bas.
Néanmoins, les dinosaures sont sympathiques, ont une vraie personnalité, une animation convaincante, et le tout se regarde facilement, impressionnant même parfois par son rendu visuel et technique.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Away & Back :
Lorsqu'un cygne rarissime dépose des oeufs près de sa ferme avant de mourir électrocuté, un voeuf (Jason Lee) et ses trois enfants (Maggie Elizabeth Jones, Connor Paton et Jaren Lewison) font la connaissance d'une ornithologue abrasive et hostile, Jenny (Mika Kelly), qui confisque les oeufs sans attendre. Et lorsqu'elle revient s'installer près de la ferme pour élever les oisillons, une relation tendue (et inattendue) se crée entre Jenny et les Peterson.
Un téléfim Hallmark Hall of Fame qui continue de dévaluer un peu plus ce qui était autrefois un sceau de qualité (toute relative, certes, mais tout de même), puisque ce Away & Back s'avère un téléfilm affreusement banal et générique.
Alors oui, c'est assez joliment filmé, le score de William Ross est plutôt agréable, et la distribution n'est pas désagréable (Minka Kelly est éminemment oubliable, mais Jason Lee, et surtout la petite Maggie, s'en sortent très bien)... mais quand on utilise un script aussi plat, insipide, et soporifique (à partir du moment où la gamine fait sa fugue, c'est inintéressant au possible), aux métaphores à ce point pataudes (les cygnes qui représentent la famille Peterson, etc), on ne devrait pas pouvoir prétendre entrer au "Hall Of Fame". M'enfin bon.
2/6 (principalement pour Maggie E. Jones, adorable et talentueuse, comme toujours)
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
DUFF - le Faire-Valoir (The DUFF) :
Rebelle, non conventionnelle et ringarde, Bianca (Mae Whitman) découvre qu'au sein de son groupes d'amies lycéennes, elle est la DUFF ("Designated Ugly Fat Friend", la "grosse moche de service"), celle qui est supposée rendre ses amies plus séduisantes par comparaison. Bien décidée à changer son image, elle se tourne vers son voisin sportif et "frenemy" d'enfance, Wesley (Robbie Amell), et le convainc de l'aider à changer en échange de cours particuliers essentiels à ses études. Mais la jalouse et malfaisante Madison (Bella Thorne), ex de Wesley, est bien décidée à leur ruiner la vie à tous les deux...
Un teen movie américain adapté (en très édulcoré) d'un livre à succès, et qui bénéficie d'une distribution très sympathique, que ce soit au niveau des rôles principaux ou des rôles secondaires (Allison Janney, Ken Jeong, etc). Mae Whitman, notamment, compose un personnage très sympathique et attachant... nettement plus que tous les autres personnages féminins, soit dit en passant, ce qui rend assez comique et paradoxal le postulat de départ du métrage.
M'enfin ce n'est pas forcément une grande surprise, à vrai dire, car de manière assez similaire, le récit est, quant à lui, globalement tellement balisé et prévisible qu'on peut presque en lister tous les rebondissements plus d'une demi-heure à l'avance.
Autant dire que le projet repose totalement, au final, sur les épaules de Whitman & co, ce qui permet au film de rester agréable à suivre ; mais malheureusement, ça ne suffit pas pour faire de ce métrage quelque chose de particulièrement mémorable.
3/6 (avec une distribution plus quelconque, ça aurait été plus près de 2/6)
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Kiss & Kill (Killers) :
Super-espion implacable, Spencer (Ashton Kutcher) tombe éperdument amoureux de la maladroite Jen (Katherine Heighl), qu'il croise lors d'une mission sur la Côte d'Azur. Décidant aussitôt de lui cacher la vérité et de démissionner, Spencer s'installe alors avec elle dans une existence tranquille et heureuse. Mais trois ans après leur rencontre, le passé de Spencer ressurgit soudain, et tous les proches, voisins et collègues du couple s'avèrent désormais de dangereux assassins tentant d'avoir la peau de l'ex-espion. Celui-ci n'a plus qu'une seule option : avouer la vérité à sa femme....
Une comédie d'espionnage très moyenne et inégale, mais pas forcément désagréable à suivre.
Les vingt premières minutes (la rencontre) sont plutôt sympathiques, même si Kutcher a du mal à être crédible en professionnel sérieux, et se fait plutôt éclipser par les nombreux seconds rôles (Tom Selleck fait un Ron Swanson-bis assez frappant) ; ensuite, le métrage ralentit notablement, jusqu'à ce que ça s'énerve enfin un peu sur la fin, à mesure que les tentatives d'assassinat se multiplient.
Néanmoins, le film est parasité par un Kutcher plus à l'aise dans la comédie et l'action que dans le reste, et par des disputes de couple peu captivantes, pour ne pas dire quelconques.
Mais dans le genre comédie romantique d'espionnage, le film n'a pas forcément à trop rougir de la comparaison, même s'il est arrivé cinq ans après Mr. & Mrs. Smith, et en même temps que Night and Day, aux budgets nettement plus conséquents.
Un 3/6 indulgent, car le film ne mérite pas vraiment la réputation calamiteuse qu'il se traîne, et qui résulte en grande partie de l'hostilité facile que suscitent Kutcher et Heigl chez bon nombre d'internautes.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Les Flingueuses (The Heat) :
Agent spécial du FBI à la réputation excellente, à l'arrogance évidente, mais au professionnalisme sans faille, Sarah Ashburn (Sandra Bullock) est contrainte de faire équipe avec l'Inspecteur Shannon Mullins (Melissa McCarthy), une flic aguerrie, vulgaire, impertinente, et caractérielle, pour enquêter sur un cas de trafic de drogues. Dès la première minute, les étincelles fusent entre les deux représentants de l'ordre, aux personnalités totalement incompatibles...
Lorsque l'on décide de faire une buddy cop comedy, qu'est-ce qu'il faut ? Des personnages attachants, des acteurs sympathiques et polyvalents, de l'humour bien dosé, un rythme nerveux, de l'action, et un minimum d'originalité.
Ici, on a donc un long-métrage de Paul Feig (l'homme derrière Mes Meilleures Amies), qui retrouve Melissa McCarthy pour un buddy cop movie moderne se voulant un hommage aux films des années 80/90.
Problème : les hommages de ce type se succèdent, ces temps-ci, et ne sont que rarement réussis. The Heat se range malheureusement dans cette catégorie des échecs inutiles : en lieu et place de personnages et d'acteurs attachants, on a une Sandra Bullock efficace et volontaire, mais dans un personnage déjà vu et revu ; une Melissa McCarthy encore et toujours enfermée dans le sempiternel cliché de la grosse vulgaire, brute de décoffrage, mais qui en fait a bon fond ; et des seconds rôles en carton-pâte ; Un humour particulièrement plat et quelconque, qui ne fonctionne qu'épisodiquement, et se perd totalement dans des scènes interminables ; un rythme paresseux, avec un film qui atteint les deux heures de métrage, sans proposer de scènes d'action mémorables ; et donc, en guise d'originalité, le seul fait d'avoir des femmes dans les rôles principaux.
Autant dire qu'aucun des critères d'une bonne buddy cop comedy n'est réuni ici, tant le film est prévisible, et exactement ce à quoi l'on pouvait s'attendre à la vue de la distribution et de la bande-annonce : une oeuvre regardable mais sans le moindre intérêt intrinsèque. Ça fait peur pour le Ghostbusters à venir...
Après l'Impact spécial Knockouts de la semaine dernière, un peu décousu, place à Hardcore Justice.
Impact Wrestling 01/05/2015 - Hardcore Justice :
- Al Snow aux comms avec Josh, et avec une veste immonde.
- Revolution vs Hardys & Davey Richards, Hardcore match. Début direct, sur les chapeaux de roues, et un match hardcore assez bordélique, mais pas désagréable (surtout compte tenu du fait que ce genre de match est loin d'être parmi mes préférés). Khoya ne s'en est pas trop mal sorti.
- Anderson trouve que le speech d'EC3 de la semaine dernière était soporifique, et fait le sien, direct, et assez bref, interrompu par EC3. Duel de promos entre les deux hommes, pour mettre en place un match la semaine prochaine, en live.
- Tigre Uno vs Mandrews vs Spud vs King. Ladder match, #1 Contender. Très chouette match de X-div old-school, avec des acrobaties dans tous les sens, et une victoire plutôt bien amenée.
- EY est motivé pour son stretcher match contre Angle ce soir.
- Le BDC a retrouvé le sourire.
- Spud est ému et motivé.
- La Dollhouse est dans la place.
- Brooke vs Taryn. KO Title. Un match tranquillou, et tout à fait honorable.
- La Dollhouse se vante au micro, jusqu'à ce que Gail Kim et Kong se pointent. Je suppose qu'ils vont nous faire du 3 vs 3 avec, possiblement un retour de Havok.
- Low Ki vs Drew Galloway, Pipe on a pole match. Un match réussi, avec une opposition de styles intéressante.
- Storm joue les stalkers avec Mickie.
- Confrontation Storm/Magnus dans le ring, avec un Magus qui se fait manipuler comme un bleu par le cowboy.
- Angle vs EY, stretcher match. Un main event efficace, au résultat un peu prévisible, puisque "non-title match".
Un Impact que je n'ai pas vu passer, à vrai dire, et ce même si par moments, c'était plus de la mise en place pour l'épisode live de la semaine prochaine, que des développements immédiats et surprenants. Al Snow ne s'en est pas trop mal tiré, même si je ne suis pas certain de le vouloir aux commentaires à plein temps.
La semaine prochaine, de nombreuses surprises au programme, des retours, le premier show de Billy Corgan, et des matches intéressants... sans oublier le grand chambardement de la Tag Division, puisque les Hardy ne sont plus en état de se battre...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Un Bungalow pour Six (The Cabin) :
Lily MacDougal (Lea Thompson), une businesswoman, et Conor MacDougal (Steven Brand), un garagiste, partagent un même nom de famille, sont tous deux divorcés, et ont chacun deux enfants (un garçon et une fille)... mais ils ne pourraient être plus radicalement différents. Pourtant, les deux familles se retrouvent à devoir partager un bungalow en Écosse, à l'occasion d'une réunion des clans assemblant des descendants d'Écossais venus des quatre coins du monde. Là, les deux groupes de MacDougal vont devoir apprendre à se supporter s'ils veulent pouvoir remporter la compétition des clans...
Une comédie familiale/romantique made in Hallmark, tournée en Irlande, et qui abonde de clichés en tous genres sur l'Écosse et ses habitants, le tout enrobé d'une écriture pas très subtile, qui se répercute dans tout le reste du métrage, de l'interprétation à la réalisation, en passant par la musique...
Et pourtant, pour peu qu'on fasse preuve d'un peu d'indulgence, le tout se regarde plutôt tranquillement, principalement parce que les acteurs sont sympathiques, motivés, et, dans le cas des enfants, plutôt justes et bien choisis. Après, ça reste assez quelconque, et lorsque vient le moment de la compétition en elle-même, ça se traîne mollement, mais bon.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Kite :
Dans un univers dystopien ravagé par la violence et la perversion, Sawa (India Eisley), une jeune adolescente froide et détachée, mène une double vie de tueuse surentraînée. Fille d'un policier qui enquêtait sur un réseau de trafic d'esclaves, Sawa est devenue orpheline à l'âge de douze ans, lorsque ses parents ont été tués par un inconnu. Karl, le partenaire de son père (Samuel L. Jackson) l'a alors recueillie et entraînée, lui fournissant des armes, des pistes, et des drogues capables de lui faire oublier son trauma et son passé. Mais le désir de vengeance de Sawa est trop important, et bientôt, elle décime les rangs des pervers et autres pédophiles pour trouver les assassins de ses parents, avec l'aide d'un mystérieux ami d'enfance (Callan McAuliffe).
L'adaptation d'un anime controversé (car en partie hentai, et du hentai de personnes mineures, qui plus est), passée par de nombreuses mains avant de tomber entre celles d'un réalisateur sud-africain.
Le résultat est particulièrement médiocre, donnant l'impression d'être ultra-stylisé (effets de montage, accélérations, ralentis, jump cuts, rendu visuel très vaporeux, musique électro insipide, ultra-violence gratuite) mais en vérité particulièrement quelconque et terne : le métrage est mal rythmé (voire pas rythmé du tout), la violence est inutile, la post-synchro faiblarde, Eisley est très inégale, Jackson cachetonne, McAuliffe est inexistant, et surtout le script est d'un convenu atterrant, ultra-prévisible, qui tombe dans les travers d'une exploitation fétichiste à la Sucker Punch/Leon/Kick Ass, avec Eisley dans des tenues minimalistes, qui se fait passer à tabac (et passe à tabac) pendant tout le film, tandis que la caméra filme le tout avec une certaine délectation complaisante.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Stranded in Paradise :
Cadre d'entreprise dynamique et confiante, Tess (Vanessa Marcil) perd son emploi de manière imprévue, et décide de partir pour Porto Rico, où se tient une conférence professionnelle qui lui permettra peut-être de retrouver un job. Mais sur place, rien ne se passe comme prévu, et elle finit par rencontrer Carter (James Denton), un séduisant voyageur globe-trotteur au charme duquel elle n'est pas insensible. Alors qu'un ouragan s'abat sur l'île, le duo apprend à se connaître, et Tess doit choisir entre sa carrière, et cette relation naissante.
Une rom-comHallmark assez classique, adaptée d'un roman de Lori Copeland, avec de jolis paysages tropicaux, et une distribution sympathique...
Ça ne dépasse cependant jamais ce postulat de départ générique au possible, puisque les dialogues font un peu trop dans les leçons de vie pontifiantes, que la mise en images est scolaire, et que le tout se déroule sans aucune surprise pendant 82 minutes.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Moms' Night Out :
Allyson (Sarah Drew), Sondra (Patricia Heaton) et Izzy (Andrea Logan White) sont trois mères de famille dépassées par leur quotidien, et qui ont besoin de vacances. Elles décident alors de s'organiser une soirée entre filles, laissant leurs enfants à leurs époux... mais forcément, la situation tourne au cauchemar pour tout le monde.
Une comédie plate, terne, et mollassonne qui, sans qu'elle soit particulièrement mal jouée, succombe à des personnages antipathiques et caricaturaux (l'hystérie, c'est rapidement épuisant), à un récit soporifique, et à un second degré de lecture discutable sur la place des femmes dans notre société. Énorme bof.
Vraiment absolument rien à dire sur la mise en place de ce PPV, puisque j'ai totalement arrêté de regarder les programmes de la WWE après le Raw post-Mania, et que, hormis des reviews lues ici ou là, je n'ai pas vraiment suivi ce qu'il s'y fait aujourd'hui. Tout juste puis-je dire que sur le papier, cette carte ne fait pas envie... ce qui n'est pas forcément surprenant.
WWE Extreme Rules 2015 :
- D-Bry incapable de se battre ce soir, sans surprises, donc Barrett catapulté en pré-show pour un match de remplacement.
Kickoff :
- Barrett vs Neville : Uniquement regardé d'un oeil distrait, toujours la même routine, avec Neville qui place ses spots habituels, et est clairement un chouchou actuel de Vince, vu à quel point il est booké avec force et résistance. Barrett, lui, jobbe.
- Ambrose vs Harper : un brawl semi-hardcore assez classique (façon Attitude Era), mais avec un finish en queue de poisson totalement ridicule et inutile.
- Le public commence à chanter "Boring" dès le second segment du show = c'est bien parti !
- Sheamus vs Ziggler, Kiss me Arse match. Un match générique et sans grand intérêt, avec une stipulation idiote qui n'est pas appliquée, et ce de manière très prévisible.
- New Day vs Cesaro & Kidd, Tag titles. Un bon tag match au finish assez décevant ; avec un Cesaro impressionnant, comme toujours.
- Ambrose vs Harper II : retour des deux idiots en voiture, et reprise du brawl, bouclé en deux minutes.
- Rusev vs Cena, Russian Chain Match, US Title : un bullrope match assez basique, sans rien de vraiment mémorable. Et Cenawinslol.
- Nikki Bella vs Naomi, Divas Title : un match féminin honorable, même si bon, Bellawinslol.
- Reigns vs Show, Last Man Standing : Meh. Bel effort des deux hommes, mais c'était vraiment du spot/repos/spot/repos/finisher/noselling/spot/repos, etc, avec un Reigns tellement protégé (notamment avec un finish tout naze directement repompé sur ADR/Big Show) que ça en devient risible.
- Bo Dallas vient troller un peu, et se fait démolir par Ryback.
- Cena/Rusev continue. Oh, joie.
- Orton vs Rollins in a cage. Absolument aucun intérêt intrinsèque, un match en pilotage auto, uniquement là pour meubler jusqu'à l'intervention de Kane, et le finish bancal obligatoire.
Si je devais trouver un mot pour définir ce PPV, ce serait : inutile. Inutile à booker (rien n'a avancé, les matches étaient globalement prévisibles), inutile à regarder (surtout que demain soir, on aura les matches retour), et surtout inutile à acheter (même à 9.99$, ou gratuit). Oh, allez, je suis sûr que Planète Catch lui mettra la note de 17/20.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Avengers 2 - L'Ère d'Ultron (Avengers 2 - Age of Ultron) :
Lorsque Tony Stark (Robert Downey Jr.) et Bruce Banner (Mark Ruffalo) lancent prématurément un programme de défense planétaire globale à l'intelligence artificielle nommé Ultron (James Spader), celui-ci prend vie et devient une menace indépendante décidée à éradiquer la race humaine. Aux Avengers de se réunir et d'empêcher le pire de se produire, avec l'aide inattendue de deux humains aux pouvoirs improbables, Pietro (Aaron Taylor-Johnson) et Wanda Maximoff (Elizabeth Olsen)...
Dans ses interviews promotionnelles pour le film, un Whedon épuisé expliquait que Age of Ultron avait failli le tuer, que le film lui avait un peu échappé, et que c'était un combat de chaque instant, tant contre Marvel que contre ses instincts, et contre le film en lui-même. Un Age of Ultron qui, dans son premier montage, faisait donc 3h30, et a été remonté pour donner, au final, un long-métrage de 2h20.
On a donc perdu plus d'une heure de film... et ça se sent. Car si les 2h20 finales fonctionnent très bien, étant nettement mieux rythmées que le film original, elles sont aussi affreusement brouillonnes et bordéliques, avec des coupes franches & ellipses flagrantes qui sont très dommageables au récit (la vision quest de Thor, Ultron qui se refait une nouvelle peau sortie de nulle part hors-champ après son évasion).
Le film, à vrai dire, correspond presque à la définition d'un film "touche à tout, mais bon à rien". Non pas qu'il soit mauvais, mais il tente de réussir tant de choses à la fois qu'au final, il ne parvient qu'à être acceptable dans toutes les catégories.
C'est ainsi un film qui tente de mettre en place de nouvelles relations entre les membres actuels, de développer les membres existants n'ayant pas droit à leurs films, de créer de nouveaux héros, de lancer des pistes pour le prochain Captain America et pour le prochain Avengers, tout en établissant un nouveau super-méchant, et un autre méchant secondaire pour le film Black Panther.
Le problème étant que toutes ces intrigues se parasitent entre elles, et finissent par affaiblir le tout, Ultron (déjà pas aidé par des dialogues manquant de direction, et par un chara design assez déplorable, avec bouche "à la Optimus Prime", qui casse totalement la plausibilité d'un robot parlant) finissant par n'être qu'un élément de plus, une roue dans la machine Avengers, jamais particulièrement impressionnant ou menaçant.
Après, le métrage reste dans la droite lignée du premier film, avec une combinaison de réussites et d'échecs, tant sur le plan créatif que sur le plan technique.
- l'humour whédonien fonctionne, mais manque parfois de désamorcer des scènes importantes ;
- la réalisation est assez quelconque, avec un abus de plans bancals (en plongée/contre-plongée tordues, en dutch angles, etc) et peu efficaces ;
- le montage est un peu cache-misère durant certains moments d'action (en 2D, certains affrontements se résument à des silhouettes difficilement lisibles qui s'affrontent vaguement en gros plan ; je n'ose imaginer en 3D) ;
- Whedon est toujours très attaché à ses personnages et à l'univers Marvel, jusqu'à l'overdose de références. Néanmoins, les personnages existent, cohabitent, sont crédibles, et les acteurs leur donnent désormais vie avec une certaine aisance et décontraction qui fait plaisir à voir ;
- Le cliché whédonien agaçant de la "mort gratuite d'un personnage secondaire pour réaffirmer la gravité de la situation" est malheureusement présent ;
- les choix esthétiques restent très très aléatoires et/ou discutables : l'uniforme actuel de Cap est excellent (contrairement au pyjama du premier Avengers), la tenue de Thor après le premier affrontement, idem ; Ultron est donc particulièrement moche ; les jumeaux ont des looks assez quelconques ; et la Vision manque étrangement de carrure et de présence (pas aidée par un temps de présence à l'écran somme toute limité) ;
- Les effets numériques sont inégaux : autant le design de Hulk est impeccable et ressemble à Ruffalo, avec une animation très réussie niveau émotions, autant son intégration dans certaines scènes - surtout la scène d'ouverture - est simplement ratée ; d'ailleurs, c'est toute la scène d'ouverture qui est forcée, et pas au point, niveau SFX) ;
- Plutôt que de laisser Brian Tyler faire son truc à la musique, et reprendre allègrement ses thèmes et ceux de Silvestri, on lui a demandé de travailler avec Danny Elfman : le résultat est bâtard, assez homogène stylistiquement, mais jamais passionnant, et se refusant systématiquement à utiliser pleinement les thèmes établis, au profit de quelques notes ici ou là.
- L'écriture globale est donc un peu éparpillée et maladroite, avec par exemple des scènes intimistes et du développement de personnages insérés au forceps dans le récit, et une narration qui peine à véritablement donner du poids réel à Ultron. Peut-être est-ce dû au fait que le script se consacre beaucoup au sauvetage de civils (ce qui est une bonne chose), au point de faire des robots d'Ultron des tas de ferraille facilement destructibles et faciles à battre.
À noter aussi, un étrange paradoxe : en s'efforçant de placer un maximum de caméos des personnages secondaires de l'univers (Falcon, Rhodes, Selvig, Agent Carter, Heimdall...), Whedon ne fait que souligner l'absence bizarre des autres personnages, que ce soit ceux au salaire plus important (Portman, Paltrow) ou ceux dont la présence aurait été abordable et amusante (Kat Dennings aurait pu être là durant la soirée, par exemple, mais je pense surtout à toute la team Coulson d'Agents of Shield, qui n'a définitivement aucune importance dans le MCU).
Bref... c'était sympathique à regarder et spectaculaire, bien que bourré de défauts et un peu en roue libre dans sa narration boursouflée. La note remontra peut-être un peu lorsque je le reverrai, en VO cette fois-ci (et espérons-le avec des scènes en plus)... mais si ça fait comme le premier opus, les défauts du métrage risquent de ressortir encore plus à la seconde vision, donc... on verra bien.
3.5/6
Mise à jour du 18/01/2017 :
Après avoir revu le métrage, les défauts de celui-ci sautent encore plus aux yeux (bon nombre ayant déjà été mentionnés plus haut) : début bordélique et laid au possible ; moments gratuits totalement inutiles, et qui coûtent cher en effets spéciaux sans vraiment rentabiliser l'investissement (le début, donc, mais aussi la dernière défense circulaire des Avengers) ; un peu trop d'humour et de one-liners rajoutés en post-synchronisation de manière évidente et maladroite ; un énorme coup de mou lors du passage dans la ferme de Hawkeye ; un Ultron vraiment raté tant dans son animation que dans ses upgrades (tout simplement impossibles à distinguer les unes des autres) et dans son rendu visuel ; la mort risible de Quicksilver ; un Thor qui disparaît de manière maladroite pendant un bout du film ; un Hulk qui fait de même (trop cher à animer ?) pendant le plus gros de la bataille en Sokovie ; l'absence flagrante de la Team Coulson à bord de l'hélicarrier du SHIELD...
Bref, beaucoup de points faibles qui sont surlignés par un revisionnage tardif. Et paradoxalement, deux gros points forts, directement hérités de Joss Whedon : l'alchimie de toute l'équipe, qui fonctionne très bien du début à la fin, notamment dans les combats en équipe (Thor/Cap, notamment) ; et la relation Romanov/Banner, touchante, et aidée par des effets numériques impeccables lorsque cela compte vraiment.
Mais au final, les volets Avengers du MCU signés Whedon sont vraiment décevants, en regard de leur potentiel. Espérons que les frères Russo sauront corriger ces erreurs pour le grand final de 2018/2019.