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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #nouvelle-zelande catégorie

Halloween Oktorrorfest 2023 - 26 - Evil Dead Rise (2023)

Publié le 11 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, USA, Nouvelle-Zélande, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur... 

Evil Dead Rise (2023) : 

Lorsque leur immeuble vétuste de Los Angeles est frappé par une secousse tellurique, Danny (Morgan Davies) et ses deux sœurs Bridget (Gabrielle Echols) er Kassie (Neil Fisher) découvrent qu'autrefois, le bâtiment abritait en sous-sol une ancienne banque. Là, Danny découvre un vieux grimoire et des 33 tours, qui racontent les expériences de plusieurs religieux avec les incantations du livre. Mais il est déjà trop tard, car Danny a réveillé les forces démoniaques de l'ouvrage, et celles-ci prennent possession d'Ellie (Alyssa Sutherland), la mère des enfants. Seule Beth (Lily Sullivan), leur tante, pourra désormais les sauver...

Tout petit budget pour ce qui était initialement une suite à la franchise Evil Dead produite par le studio de Raimi et destinée aux plateformes de streaming, EDR a bénéficié d'une sortie cinéma suite à des projections tests enthousiastes et très positives ; à l'identique, une grande partie des critiques se sont emballés pour le métrage écrit et réalisé par Lee Cronin, un réalisateur irlandais assez récent dans le métier.

On se souvient cependant que le remake d'Evil Dead (2013) avait reçu un accueil très similaire de la part des festivals et des critiques, avec un résultat décevant (sans forcément être mauvais)... et sans surprise, il en va de même ici.

Evil Dead Rise a en effet beaucoup plus en commun avec ce remake ou avec un film de possession lambda qu'avec les Evil Dead de Bruce Campbell : pendant 45 minutes, le film est en effet ultra premier degré, très sérieux, frôlant l'horreur intelligente/elevated avec un semblant de propos sur la maternité, etc... C'est visuellement terne et délavé, les personnages secondaires sont à peine développés (tous les autres habitants de l'étage, notamment), et surtout, le postulat de départ est ultra-capillotracté, au point de paraître forcé au possible.

Ensuite, une fois la possession établie, ça fonctionne un peu mieux, notamment parce que les actrices se donnent à fond, et que le film est très généreux sur les litres de sang et les meurtres violents... mais bizarrement, ça s'arrête là. Le côté premier degré reste en effet très présent tout au long du métrage, ce qui crée un contraste assez violent et bancal lorsque le scénariste décide de commencer à placer maladroitement des one-liners et des éléments de la franchise originale (tronçonneuse, "come get some") dans la dernière ligne droite du film.

Soudain, on se rappelle que l'on est dans une déclinaison de la franchise Evil Dead qui passe totalement à côté de ce qui faisait le charme de celle-ci, et lorsque Cronin décide de rajouter un monstre final plus proche d'une création de Rob Bottin que d'un Deadite (sans en avoir nécessairement le budget ou le savoir faire), on finit par regarder le climax très prévisible avec une certaine indifférence paradoxale (d'autant que, je dois bien l'avouer, je n'ai pas été ultra convaincu par le mixage sonore global, par certains bruitages, ou par quelques passages de post-synchronisation approximative).

Bref, j'ai trouvé le tout un peu... moyen. C'est relativement bien tenu pour ce que ça veut accomplir, bien interprété, mais le film abandonne plein de pistes en cours de route, utilise des artifices narratifs inutiles (toute l'intro) et au final, on se dit "tout ça pour ça".

3/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2021 - What We Do In The Shadows, saison 3 (2021)

Publié le 6 Novembre 2021 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Nouvelle-Zélande, Shadows

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

What We Do In The Shadows, saison 3 (2021) :

À leur grande surprise, Lazlo, Nandor et Nadja sont promus à la tête du Conseil vampirique de la Côte Est, une position qui leur donne un pouvoir jusqu'alors inespéré sur leurs semblables... mais aussi les responsabilités qui vont avec.

Une troisième saison assez surprenante, je dois dire, puisque prenant un tour ponctuellement plus sérieux, entre deux blagues graveleuses et moments absurdes. Car en faisant accéder notre petit groupe de vampires au statut de Conseil vampirique de la Côte Est, les scénaristes changent la dynamique globale de la série, à de multiples niveaux.

Cela leur permet en effet d'associer des personnages habituellement peu habitués à se fréquenter : Nandor et Nadja, qui tentent de cohabiter à la tête du Conseil ; Lazlo et Colin, qui passent du temps à explorer les archives du conseil, et à sympathiser ; Guillermo, qui tente de gérer tout cela tout en occupant son nouveau poste de garde du corps du Conseil... sans oublier Kristen Schaal, qui revient en tant que Guide du Conseil Vampirique, et qui est en orbite autour de tout ce petit monde.

Des interactions qui débouchent, en fin de saison, sur quelques rebondissements inattendus : après avoir passé toute la saison à se chercher, incapable de trouver l'amour et rongé par la solitude, Nandor décide de se mettre en hibernation... puis de partir globe-trotter autour du monde en solo (non sans avoir enfin crevé l’abcès avec Guillermo) ; Colin trouve (en quelque sorte) la mort ; et Lazlo prend une décision fondamentale, choisissant l'amitié à son couple et au pouvoir absolu, au cours d'une conclusion inattendue.

C'est probablement Lazlo qui connaît ainsi le développement le plus important de la saison, ou du moins, qui se révèle le plus : la sincérité de ses sentiments envers Nadja (qui sont à l'origine de son exil du Royaume-Uni), son attachement envers Colin Ferguson, qui devient véritablement un ami, bref, Lazlo a bon fond, et cette saison le souligne encore et encore.

Une saison 3 plutôt efficace, en somme, tour à tour décalée et sincère, vulgaire et touchante, plus homogène et structurée que la saison 2 et toujours très bien interprétée par sa distribution, ainsi que par les guest stars qui viennent dire bonjour, de Taika Waititi à Donald Logue, en passant par Scott Bakula ou encore David Cross.

Mention spéciale à l'épisode barré de la traque de l'Ancien, le géniteur de tous les vampires, qui s'échappe dans une supérette, avec retour du Baron, chien infernal, et tout et tout. Vite, la suite...

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Halloween Oktorrorfest 2020 - 29 - Come to Daddy (2020)

Publié le 16 Octobre 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, Nouvelle-Zélande, Canada, USA, Irlande

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Come to Daddy (2020) :

Après des décennies de séparation, Norval Greenwood (Elijah Wood), un DJ aisé vivant à Beverly Hills, reçoit une lettre de son père Brian, l'invitant à venir lui rendre visite dans son chalet, au fin fond de l'Oregon. Mais sur place, Brian (Stephen McHattie) se montre violent, incontrôlable et meurt d'une crise cardiaque... juste à temps pour que Norval réalise que Brian se nomme en fait Gordon, et que le véritable Brian, son père (Martin Donovan), est enchaîné au sous-sol.

Comédie noire qui passe d'un métrage tendu à un portrait du deuil d'un personnage atteint de daddy issues, avant de virer, dans son dernier tiers, en thriller déglingué, Come to Daddy est le premier long-métrage de son réalisateur, par ailleurs producteur néozélandais de Deathgasm, de Housebound et des ABCs of Death.

Mélange des genres, donc, et mélange des sensibilités, puisque le tout est écrit par un Anglais : on a donc de l'humour néozélandais, de l'humour anglais, des digressions non-sensiques, des personnages tous bizarres, et un récit qui vire, vers la fin, au jeu de massacre durant lequel Elijah Wood s'en prend plein la tête.

Pas désagréable, dans l'ensemble, mais les ruptures de ton et les virages du récit se font fréquemment au détriment de son homogénéité et de sa structure : le film paraît un peu décousu, ses diverses sections peinent à conserver un même niveau d'intérêt, et au final, l'essai n'est que partiellement transformé.

3.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2020 - What We Do In the Shadows, saison 2 (2020)

Publié le 27 Septembre 2020 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Nouvelle-Zélande, Shadows

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

What We Do In The Shadows, saison 2 (2020) :

Particulièrement frustré par l'absence de reconnaissance qu'il reçoit de la part de Nandor (Kayvan Novak), Laszlo (Matt Berry), Nadja (Natasia Demetriou) et Colin (Mark Proksch), les vampires qu'il sert et qu'il protège, Guillermo (Harvey Guillen) doit désormais faire face à son héritage : celui des Van Helsing, chasseurs de vampires de génération en génération...

Amusante, la première saison de What We Do In The Shadows (spin-off du mockumentaire Vampires en Toute Intimité) s'était avérée très sympathique, bien que parfois légèrement creuse et superficielle : le programme semblait se chercher, appuyant ici un peu trop sur de l'humour graveleux et facile, là pas assez sur la continuité scénaristique, pour un résultat en demi-teinte.

Mais une demi-teinte tout de même au-dessus de nombreuses autres séries comiques, ne serait-ce que par cette approche très décalée et particulière du genre.

Pour la saison 2, on pouvait se demander dans quelle direction la série allait se diriger ; la réponse est simple : Guillermo. Le familier de Nandor devient ainsi vraiment le centre de la série, son fil directeur, et son évolution en tant que chasseur de vampires s'inscrit en tant que filigrane de cette seconde année.

Une émancipation à petit niveau, certes, mais une émancipation tout de même, qui permet au personnage de s'affirmer et d'évoluer.

Sans surprises, on ne peut pas en dire autant des autres personnages : en tant que vampires, Nandor, Laszlo, Nadja et Colin ne changent pas vraiment. Colin a droit à une promotion qui le rend tout-puissant le temps d'un épisode, Nadja finit en possession d'une poupée habitée par son double mortel (poupée malheureusement très sous-exploitée), Laszlo tente d'échapper à un vieil ennemi (Mark Hamill) dans une petite ville de Pennsylvanie, et Nandor réalise que sans Guillermo, sa non-vie n'est plus la même... mais dans l'ensemble, le status-quo est préservé, à temps pour enchaîner les idées toujours improbables.

On peut citer, par exemple, Haley Joel Osment en familier zombifié par Benedict Wong, une troupe de chasseurs de vampires menés par Craig Robinson, le retour de Nick Kroll et de sa bande, Lucy Punch à la tête d'une troupe de sorcières (dans un épisode assez amusant), et Jemaine Clement qui revient dans l'épisode final, un épisode malheureusement un peu décevant tant son scénario est transparent, et son montage parfois illisible.

Et au final, on ne peut que constater que, pour le meilleur ou pour le pire, WWDITS reste égale à elle-même : toujours agréable mais toujours un peu trop graveleuse, toujours décalée et excentrique, mais laissant toujours une impression légèrement mitigée, comme s'il manquait juste un petit quelque chose pour que le tout passe au niveau supérieur. 

Si on adhère totalement à la proposition, pas de problème, mais si l'on espérait un peu plus de structure et de narration, on risque d'être un peu frustré. En attendant la saison 3...

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2020 - Wellington Paranormal, saison 2 (2019)

Publié le 26 Septembre 2020 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller, Policier, Télévision, Nouvelle-Zélande, Wellington

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Wellington Paranormal, saison 2 (2019) :

La suite des enquêtes de Minogue (Mike Minogue) et O'Leary (Karen O'Leary), officiers de police pas très doués de la ville de Wellington, en Nouvelle-Zélande, accompagnés du Sergent Maaka (Maaka Pohatu), et qui sont chaque jour confrontés au surnaturel...

Deuxième saison de ce spin-off indirect du film Vampires en toute intimité, après une première saison très sympathique, mais parfois un peu superficielle et inégale : cette fois-ci, on remarque que les épisodes semblent plus solides, et ce dès le début de la saison.

Celle-ci commence en effet avec une histoire de monstre marin plutôt amusante, qui se finit dans une débauche d'effets spéciaux (voire dans une débauche tout court) ; ensuite, un lycée où sévissent trois sorcières adolescentes, dans une sorte de remake décalé de Dangereuse Alliance : à nouveau, de nombreux détails absurdes, de l'humour kiwi, ça fonctionne bien.

Petit coup de mou pour l'épisode du policier fantôme qui hante un tunnel, mais la série se reprend rapidement en revenant sur un épisode de la saison 1, celui des clones produits par des extraterrestres depuis une ferme isolée. Des clones encore plus stupides que les policiers originaux, et qui donnent lieu à un épisode plutôt drôle. Le suivant, sur un fantôme resté bloqué dans les années 80, et hantant sa voiture d'alors, est moins percutant, mais heureusement, la série a gardé le meilleur pour la fin, avec un épisode signé Jemaine Clement, sur la révolte des machines.

Mais pas de Terminators au programme, ici : à la place, ce sont de vieux appareils Nokia miteux et des objets délaissés qui se réunissent par magie, formant des mini-robots, jouant au serpent, puis s'assemblant enfin en une sorte de Transformer de taille humaine. Effets spéciaux convaincants, humour qui fonctionne, bref, un sixième et dernier épisode qui se termine sur une note convaincante.

Et puis il reste le Christmas Special, septième épisode officieux de la saison. Un Christmas Special en mode patchwork, avec une succession de cas plus ou moins probants : un responsable de centre commercial dyslexique qui embauche Satan au lieu de Santa, un barbecue perturbé par des portails dimensionnels aspirant les invités, un jouet vivant, une photocopieuse aspirant les personnes posant leurs fesses sur la vitre... un peu inégal, mais le flegme typiquement néozélandais fait que le tout fonctionne.

Dans l'ensemble, une saison 2 que j'ai préférée à la première : mieux maîtrisée, avec (apparemment) plus de moyens, le tout est tout simplement plus homogène qu'en saison 1. Il reste tout de même quelques flottements, ici ou là, mais dans l'ensemble, tout le monde semble plus à l'aise avec ce programme, et avec sa direction créative. En attendant la saison 3 !

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Un film, un jour (ou presque) #1106 : Jojo Rabbit (2019)

Publié le 28 Janvier 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Histoire, Nouvelle-Zélande

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Jojo Rabbit (2019) :

Âgé de dix ans, Jojo Betzler (Roman Griffin Davis) vit avec sa mère Rosie (Scarlett Johansson) en Allemagne, alors qu'approche la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Passionné par Hitler (Taika Waititi), qui est par ailleurs son ami imaginaire, Jojo décide de rejoindre les Jeunesses Hitlériennes, mais un accident le blesse sérieusement, et l'oblige à rester un temps alité. Il découvre alors que sa mère dissimule une jeune fille juive, Elsa (Thomasin McKenzie), dans les murs de sa maison : indigné mais curieux, Jojo décide d'apprendre à mieux connaître celle-ci, afin d'écrire un livre décrivant en détail les mœurs des Juifs, et, à terme, d'impressionner le Fuhrer...

Dernier film de Taika Waititi (Thor Ragnarok, Vampires en toute intimité, Hunt for the Wilderpeople), adapté d'un livre, ce Jojo Rabbit était fréquemment vendu comme une comédie décomplexée sur les nazis, une sorte de Springtime for Hitler de 90 minutes, avec un Waititi cabotin dans le rôle d'un Hitler imaginaire.

Dans les faits, Jojo Rabbit est loin d'être cette satire déconneuse façon Papy fait de la Résistance : si toute la mise en place du film (un gros quart du métrage) est en effet de cet acabit, rapidement, le métrage évolue dans une direction plus dramatique, sincère et touchante. L'humour typiquement Waititien cède alors la place à plus d'émotion, et à un ton plus sérieux : un mélange des genres et des variations de tons qui ne fonctionnent pas toujours de manière optimale, mais qui restent tout de même intéressants de bout en bout, notamment grâce à une distribution convaincante (Johansson, Waititi, Sam Rockwell, Alfie Allen, Stephen Merchant, sans oublier les deux enfants, Thomasin McKenzie et Roman Griffin Davis, impeccables) et à la bande originale ludique de Giacchino.

Après, comme pour Wilderpeople, j'ai eu l'impression qu'il manquait un petit quelque chose pour totalement me convaincre. Peut-être une trame narrative plus forte et moins prévisible, je ne sais pas. Mais dans l'ensemble, ça reste très sympathique à suivre.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2019 - 30 - Kiwi Christmas (2017)

Publié le 15 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Jeunesse, Yulefest, Nouvelle-Zélande

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Kiwi Christmas (2017) :

Lorsque le Père Noël (Kari Väänänen), lassé de l'ingratitude et des exigences des enfants modernes, décide de tout plaquer pour partir s'installer en Nouvelle-Zélande, c'est la panique au Pôle Nord. Dans le camping où Sam (Samuel Clark), sa soeur Molly (Luca Andrews), et leurs parents en instance de divorce (Xavier Horan, Sia Trokenheim) sont installés, cependant, ce barbu mystérieux sorti de nulle part suscite bien des questions, notamment auprès des garde-côtes locaux, particulièrement méfiants...

Une comédie familiale néo-zélandaise assez agréable à suivre, à défaut d'être exceptionnelle ou incontournable : et si elle reste agréable à suivre, c'est principalement grâce à ce sens de l'humour néo-zélandais, ce léger décalage qui fait que personne ne se prend trop au sérieux, que le slapstick fait mouche, et que les garde-côtes incapables, clairement caricaturaux, restent cependant toujours amusants et sympathiques.

Heureusement, d'ailleurs, car je ne suis pas certain que l'histoire assez basique et prévisible de ce Père Noël authentiquement finlandais (Väänänen, incontournable du petit et du grand écran finlandais, était déjà dans le Christmas Story de 2007) mais perpétuellement à bout de souffle aurait suffi à assurer seule un film intéressant de bout en bout.

Dans l'ensemble, donc, un petit film pour enfants assez anecdotique, qui perd tout de même progressivement en intérêt, mais qui a le mérite de dépayser grâce aux paysages de la Nouvelle-Zélande, et à rester divertissant de par son humour un peu cartoony, et ses enfants plutôt justes.

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2017 - 44 - Clarence (1990)

Publié le 20 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Noël, Christmas, Télévision, ABC Family, Comédie, Religion, Drame, Canada, USA, Nouvelle-Zélande

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Clarence :

Lorsque Clarence Odbody (Robert Carradine), l'ange qui avait autrefois aidé George Bailey, accepte de sortir de sa semi-retraite pour empêcher le suicide de Rachel (Kate Trotter), la jeune veuve de Jeremy (Richard Fitzpatrick), un autre ange, il ignore à quoi s'attendre. Et voilà donc Clarence qui découvre l'Amérique urbaine de la fin des années 80, tout en séjournant avec Rachel et ses deux enfants (Nicolas Van Burek & Jamie Rainey), victimes de l'acharnement professionnel d'un businessman ambitieux (Louis Del Grande)....

Au rayon des suites inutiles que personne n'avait jamais demandées, voici donc Clarence, un téléfilm canado-américano-néo-zélandais diffusé sur l'équivalent du ABC Family de la fin des années 80, réalisé par un habitué des productions télévisuelles Henson, et se proposant comme une suite directe au classique de Noël, La Vie est Belle de Capra.

Et comme si cette idée n'était pas déjà assez mauvaise en soi, la production nous place cette suite dans le milieu des jeux vidéo de 1989 (grosse rigolade, avec du recul), avec un ange maladroit et décalé, qui prend brièvement l'apparence d'un adolescent au lycée et qui embrasse la femme qu'il est supposée sauver/protéger, et avec un Joseph (le supérieur hiérarchique de Clarence) incarné par un jeune pré-ado typiquement 80s, sarcastique et horripilant.

Ajoutez à cela une atmosphère festive totalement absente (il y a trois flocons de neige miteux, vers la fin), un rendu visuel particulièrement fauché et daté, une interprétation inégale, un rythme mollasson, et un manque total d'intérêt, et on comprend sans problème que ce téléfilm soit désormais quasiment introuvable, et n'ait jamais été réédité depuis l'époque de la VHS.

1.75/6

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Un film, un jour (ou presque) #415 : Hunt For The Wilderpeople (2016)

Publié le 17 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Aventure, Nouvelle-Zélande

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Hunt For The Wilderpeople :

En Nouvelle-Zélande, Ricky (Julian Dennison), un garçon rebelle passant de famille d'accueil en famille d'accueil, arrive dans la ferme de Bella (Rima Te Wiata) et de son époux Hec (Sam Neill), un baroudeur grognon. Mais lorsque Bella décède subitement, Ricky décide de s'enfuir plutôt que d'être repris par les services sociaux. Cependant, Hec finit par le retrouver, et le duo, accusé d'avoir tué Bella par les autorités, n'a d'autre choix que de fuir dans les forêts néo-zélandaises...

Une comédie d'aventure néo-zélandaise signée Taika Waititi, le réalisateur de Vampires en toute intimité, et du futur Thor Ragnarok, ce Hunt for the Wilderpeople est bien filmé, plutôt bien écrit et interprété, et l'environnement naturel néo-zélandais est vraiment bien mis en valeur à l'écran.

Un métrage qui a donc tout pour plaire, et qui a logiquement reçu les louanges de bon nombre de critiques et de spectateurs... malheureusement pour moi, je suis complètement passé à côté.

Je ne sais pas trop pourquoi, mais je ne me suis pas amusé, je ne me suis pas vraiment attaché aux personnages, je n'ai pas aimé l'illustration musicale et je me suis même un peu ennuyé sur la longueur, tout en voyant clairement à l'écran les qualités tant louées par autrui.

Donc je ne saurais quoi dire sur ce film... c'est compétent, mais je n'ai pas accroché (d'un autre côté, je suis généralement réticent au cinéma de Wes Anderson, comme par exemple Moonrise Kingdom, auquel Wilderpeople est régulièrement comparé, donc ceci explique peut-être cela)

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 100 - Blood Punch (2014)

Publié le 26 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Nouvelle-Zélande

Halloween approche à grands pas, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Blood Punch :

Jeune chimiste envoyé en centre de désintoxication pour avoir fabriqué de la méthamphétamine, Milton (Milo Cawthorne, de Deathgasm) y rencontre Skyler (Olivia Tennet), une jeune femme séduisante, cynique, désabusée et manipulatrice, qui lui propose aussitôt de l'aider à s'évader du centre s'il leur fabrique, à elle et à son compagnon Russell (Ari Boyland), suffisamment de méth pour les rendre tous riches. Épris de la jeune femme, Milton accepte, mais une fois arrivé dans un chalet forestier en plein territoire indien (où Skyler et Russell ont établi leur camp de base), Russell s'avère instable et violent. Et lorsque le sang commence à couler, Milton réalise soudain que le trio est pris dans une boucle temporelle de 24 heures, qui se répète sans cesse... et c'est alors que commence le carnage.

Une comédie horrifique indépendante tournée par des néo-zélandais avec un budget minimal (ça s'entend à certains moments, au niveau des voix-offs et des bruitages), mais qui malgré cela s'avère très réussie, sorte de croisement entre Triangle, Timecrimes et Un Jour Sans Fin, mais avec trois tonnes de mises à mort plus grotesques les unes que les autres et un humour noir assez sympathique.

Comme, en plus, le trio d'acteurs principaux (tous trois - ainsi que Rose McIver, qui produit le film - en provenance d'une version récente des Power Rangers, RPM, tournée en Nouvelle-Zélande ^^) est attachant et convaincant, voici donc une très bonne surprise, dans le genre.

4.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 21 - The Dead Room (2015)

Publié le 29 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Nouvelle-Zélande

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The Dead Room :

Deux chercheurs cyniques (Jed Brophy & Jeffrey Thomas) et une jeune médium (Laura Petersen) sont envoyés par une compagnie d'assurance dans une maison fraîchement abandonnée, afin d'y enquêter sur les allégations de hantise de la famille qui y vivait.

Un bon gros ratage néozélandais, probablement tourné avec un budget minimaliste (à en juger par la qualité de certains effets), et qui peine à susciter le moindre frisson, la moindre angoisse, ou à créer la moindre atmosphère.

Çà et là, on se dit "ah, tiens, ça pourrait déboucher sur quelque chose d'intéressant", et puis non, le soufflé retombe presque aussitôt, principalement parce qu'un film d'épouvante qui repose sur trois acteurs, et sur un esprit invisible, cela implique que les acteurs en question soient compétents.

Ici, si les deux hommes sont acceptables (pas exceptionnels, mais suffisants dans leurs rôles), la demoiselle pseudo-gothique est tout simplement fausse 85% du temps. Et comme c'est à travers ses descriptions et ses réactions que le spectateur est supposé avoir peur et s'imaginer l'esprit, ça tombe constamment à plat.

1.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 161 - Deathgasm (2015)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Musique, Nouvelle-Zélande

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Deathgasm :

Lorsqu'ils mettent la main sur un vinyle rarissime que leur confie Rikki Daggers (Stephen Ure), leader du groupe disparu Häxansword, Brodie (Milo Cawthorne) et Zakk (James Blake), deux jeunes métalleux rebelles, n'imaginent pas qu'ils vont déchaîner les forces infernales sur leur petite bourgade néo-zélandaise. Car dans la pochette du disque se trouve cachée une partition médiévale qui, lorsqu'elle est jouée par Deathgasm, le groupe de Brodie et Zakk, transforme tous les habitants du quartier en démons meurtriers. À Deathgasm de sauver le monde, ainsi que la belle Medina (Kimberley Crossman), pour qui Brodie a un faible prononcé...

Une metal horror comedy néo-zélandaise plutôt amusante, bien qu'étant particulièrement sous influences (Raimi et Jackson sont les deux plus évidentes, Shaun of the Dead n'est pas loin) et ayant un humour assez bas-de-plafond et graveleux.

Heureusement, le tout est déjanté, fun et dynamique dans sa mise en images, avec des flots de gore et de bile noirâtre, et une générosité parfaitement louable.

Bref, un film totalement brütal et plutôt sympathique, malgré un rythme un peu inégal par moments. Mais pour un premier long-métrage, c'est tout à fait honorable.

4.25/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 07 - Housebound (2014)

Publié le 18 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Comédie, Horreur, Halloween, Nouvelle-Zélande

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Housebound :

Criminelle néozélandaise à la petite semaine, Kylie Bucknell (Morgana O'Reilly) est arrêtée lors d'un braquage raté, et est assignée à résidence chez sa mère Miriam (Rima Te Wiata), qui vit avec son compagnon dans une maison qu'elle croit hantée. Sceptique et brute de décoffrage, Kylie ne croit pas une seconde à ces supposés phénomènes paranormaux... jusqu'à ce qu'elle commence à en faire l'expérience.

Une comédie horrifique néozélandaise à la réputation élogieuse, multi-récompensée en festival, mais qui m'a étrangement laissé très mitigé. Probablement la faute à cette hype démesurée parmi les amateurs de genre, qui a fait que je m'attendais à quelque chose de plus maîtrisé et ouvertement drôle que le produit fini (en fait un film d'horreur pas trop sérieux, sans plus).

Car dans les faits, il y a facilement une heure entière de métrage qui repose vaguement sur le décalage entre les manifestations surnaturelles et les réactions sèches et indifférentes de Kylie, ainsi que sur l'accompagnement musical horrifique et envahissant de scènes à la banalité confondante et/ou aux enjeux inexistants.

Malheureusement, la Kylie en question est à ce point insupportable durant cette première heure mollassonne qu'on en vient presque à vouloir qu'il lui arrive quelque chose de regrettable... et bien que le récit semble vouloir la faire "évoluer" et lui faire prendre conscience de ses erreurs/son caractère, dans les faits, c'est trop peu prononcé pour vraiment fonctionner.

On a donc une bonne moitié de métrage (voire même un peu plus) qui n'est ni particulièrement drôle ni particulièrement effrayante, mais simplement un peu décalée, ce qui est assez problématique pour ce qui est vendu comme "une comédie horrifique".

Par la suite, le film se décante enfin, dépassant son postulat de départ pour multiplier les fausses pistes, s'énerver un peu, et finir par devenir, dans les 10-15 dernières minutes, un slasher assez classique, à la musique envahissante, et au slapstick sanglant.

Pas forcément désagréable à suivre, mais il est difficile de ne pas être déçu en regard des attentes que j'en avais : 110 minutes, c'est très long quand près de 80 de ces minutes sont éminemment oubliables.

(d'ailleurs, il est assez amusant de constater que sur Rotten Tomatoes, où le film a 96% d'avis positifs, un certain nombre de ces critiques positives sont en fait "mitigées-positives", avec des notes juste au-dessus de la moyenne)

3/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 03 - What We Do In The Shadows (2014)

Publié le 16 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Comédie, Documentaire, Nouvelle-Zélande, Shadows

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Vampires en toute intimité (What We Do in the Shadows) :

Viago (Tiaka Waititi), Deacon (Jonathan Brugh), Vladislav (Jemaine Clement) et Petyr (Ben Fransham) sont quatre vampires d'âges et d'origines différents, qui vivent en colocation dans une demeure à Wellington, Nouvelle-Zélande. Suivis par une équipe de reporters qui tourne un documentaire sur leur groupe, les vampires vont se confier aux caméras, jusqu'à que Nick (Cori Gonzalez-Macuer) ne deviennent l'un d'entre eux et, par son manque de self-control et de manières, chamboule radicalement leurs vies.

Un documenteur signé de l'un des Flight of the Conchords, et qui parodie le genre vampirique avec habileté et humour : on ne s'ennuie jamais, les effets visuels sont de qualité pour un film à 1M$ de budget, et si certaines pistes sont un peu trop prévisibles et/ou manquent de punch pour vraiment fonctionner totalement (tout le mystère sur "La Bête" est beaucoup trop téléphoné), le tout reste éminemment sympathique et amusant.

4.25/6

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