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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2015 - 53 - Styria (2014)

Publié le 13 Octobre 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Styria (aka The Curse of Styria, aka Angels of Darkness) :

En 1986, la jeune Lara Hill (Eleanor Tomlinson), une adolescente sombre et suicidaire, arrive avec son père (Stephen Rea) dans un château hongrois abandonné, où ce dernier doit y étudier des fresques étranges avant leur démolition. Rapidement, Lara rencontre une jeune femme mystérieuse, Carmilla (Julia Pietrucha), qui réchappe devant ses yeux à un accident de voiture, et qui noue avec Lara une relation fusionnelle, mi-romantique et mi-amicale. Mais lorsque les suicides se multiplient parmi les filles des habitants des alentours, et que la région semble frappée par un mal étrange, Lara et son père sont entraînés dans une spirale infernale, au coeur de laquelle se trouve l'énigmatique Carmilla.

Une transposition moderne du célèbre récit Carmilla de Sheridan Le Fanu par deux étudiants en cinéma dont c'est apparemment le premier long-métrage, ce métrage se veut très atmosphérique et trouble, comme le genre gothique qu'il adapte, mais il n'y parvient pas vraiment.

Si Tomlinson tient bien son rôle, en face, ça fonctionne moins bien, entre un Stephen Rea qui a tendance à surjouer, un maychant militaire cabotin, et surtout une Carmilla particulièrement problématique.

Un tel récit repose en effet entièrement sur le personnage de Carmilla, sur son physique théoriquement envoûtant et mystérieux, sur son charisme frappant, son pouvoir d'attraction vénéneux, etc... mais Julia Pietrucha n'est rien de tout cela. Elle n'est pas vilaine, loin de là, mais elle est affreusement transparente, et pas assez convaincante dans ce rôle de prédatrice nocturne menaçante.

Qui plus est, c'est le film dans sa globalité qui souffre d'une mise en scène et d'un rythme trop maniérés et indolents pour vraiment rester intéressant, d'autant que la rigueur structurelle et formelle n'est pas forcément le point fort des deux co-réalisateurs.

2.25/6

(dans le même genre, j'avais préféré The Moth Diaries de 2011, je crois, ne serait-ce que pour la distribution du film)

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