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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2015 - 58 - Puffball (2007)

Publié le 15 Octobre 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Thriller, UK, Irlande

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Puffball - The Devil's Eyeball :

Liffey (Kelly Reilly), une jeune architecte ambitieuse, s'installe dans un vieux cottage irlandais pour le remettre à neuf. L'ancienne propriétaire de la maison, la vieille Molly (Rita Tushingham) habite désormais de l'autre côté de la forêt, non loin de sa fille Mabs (Miranda Richardson), de son mari Tucker (William Houston) et de leurs trois filles. Mais Mabs veut un nouvel enfant, un garçon, et pour ce faire, elle se tourne vers la magie noire, pour réactiver la fertilité du couple. Et quand Liffey tombe enceinte après une brève aventure avec Tucker, Mabs et Molly sont bien décidées à mettre un terme à cette grossesse, quitte à avoir, de nouveau, recours à des forces surnaturelles...

Un long-métrage principalement irlandais, adapté d'un roman par Nicolas Roag (Don't Look Now), et qui traite du problème de la maternité et de ses conséquences et ses enjeux, sur un mode semi-fantastique. Je dis "semi-fantastique" car franchement, à regarder la première heure de ce métrage au style très vieillot, on a plutôt l'impression que le sujet du film, c'est la vie sexuelle maladroite et embarrassante des paysans irlandais, telle que filmée dans les années 70.

Parce que bon, entre ses scènes de sexe à la fois tous publics, et volontairement tout sauf glamour ; ses effets visuels ridicules et datés (la surimposition d'un foetus sur un champignon, dès le premier quart d'heure, donne tout de suite le ton : ensuite, c'est pire) ; ses acteurs en roue libre (j'aime bien Kelly Reilly, habituellement, mais là tout le monde surjoue, avec une mise en scène et une interprétation globalement maniérées) ; son script volontairement abscons, et souffrant d'un symbolisme pataud ; et sa musique immonde (de par son hors-sujet), façon easy listening celtique totalement déplacé...

... on se retrouve devant un métrage imbitable et imbuvable, qui ne donne qu'une envie : qu'il se termine rapidement. Pas de bol, le film fait près de 2 heures.

1.25/6

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