Alors que le 21 décembre 2012 approche à grands pas, et que l'hiver s'annonce de plus en plus chaud, Eloy de Palma (Lluís Marco), un exorciste, arpente l'Espagne en compagnie de sa petite-fille Alba (Claudia Pons), à la recherche de possédés, dont le nombre croît de jour en jour tandis que leur possession se propage tel un virus. À leurs trousses, une enquêtrice aux intentions mystérieuses, dont la soeur est internée dans un asile, et un van noir étrange... car Alba cache un sombre secret relatif à son passé, et tous semblent vouloir mettre la main sur la jeune femme...
Un long-métrage d'exorcisme espagnol qui a le bon goût de ne pas faire de ses scènes d'exorcisme le centre de son film (bien au contraire), mais plutôt de développer toute une histoire et un background originaux... malheureusement, ce même background est tellement brouillon, et la narration du film inutilement fragmentée, que le film perd notablement en efficacité et force, pas aidé, il est vrai, par une mise en images assez pataude et limitée, notamment dans tout ce qui a trait à l'hôpital psychiatrique.
D'ailleurs, par moments, on a même un peu l'impression que le réalisateur avait des plans en tête, des images fortes, mais qu'il ne savait pas trop comment les relier ensemble, ce qui donne un métrage forcément bancal et décousu.
Dommage, parce que le retournement final (celui qui est sous-entendu pendant tout le film - ATTENTION SPOILERS : Eloy était le gourou d'une secte qui cachait ses racines et objectifs païens - la fin du monde et l'avènement de l'antéchrist - derrière des atours pseudos-chrétiens, il a couché avec sa fille pour donner naissance à Alba, et avec elle, ils libéraient des démons prisonniers dans des corps humains, tandis que l'internée tentait de les arrêter) est plutôt intéressant, et que le film se termine sur une note esthétiquement réussie.
3/6 pour les intentions.
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