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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Blog Update ! - Mi-Décembre 2017 - Christmas Yulefest 2017 (premier bilan)

Publié le 17 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Update

Depuis un peu plus de deux semaines, le blog des Téléphages Anonymes s'est mis à l'heure de Noël, pour la Christmas Yulefest 2017, avec déjà 38 métrages passés en revue : l'heure est donc venue de faire un premier bilan de cette saison festive...

01 - Marions-les pour Noël 2.5/6

02 - Hanté par ses Ex 3.25/6

03 - Mister Noël 3/6

04 - The Boyfriend 2.75/6

05 - Le Festival de Noël 2/6

06 - La Reine des Neiges 3 : Feu et Glace 3.25/6

07 - Miss Christmas 3.5/6

08 - Bloody Christmas 2/6

09 - Christmas in the Air 2.5/6

10 - A Christmas Eve Miracle 1.5/6

11 - The Sweetest Christmas 2.5/6

12 - Les Grincheux 3.5/6

13 - Une Superstar pour Noël 3.5/6

14 - Le Plus Beau des Cadeaux 2/6

15 - Engaging Father Christmas 2/6

16 - Noël en Dansant 2.75/6

17 - Alles is Liefde 3.5/6

18 - Saint 2.5/6

19 - Un Noël pour se retrouver 2.5/6

20 - It Happened One Christmas 2/6

21 - A Christmas Prince 1.5/6

22 - Unlikely Angel 2.75/6

23 - Un Mariage sous le Sapin 3.25/6

24 - An American Christmas Carol 3/6

25 - Stalking Santa 3/6

26 - Better Watch Out 3/6

27 - Un Noël à Ashford 3/6

28 - Christmas Oranges 3/6

29 - A Gift To Remember 3/6

30 - TV Rétro : Christmas Snow & A Child's Christmas in Wales

31 - Le Fiancé de Glace 2.5/6

32 - Wish For Christmas 0/6

33 - L'Héritage de Noël 3.75/6

34 - TV Rétro : The Flint Street Nativity & Grandma Got Run Over By A Reindeer

35 - L'Admirateur Secret de Noël 3.5/6

36 - The Christmas That Almost Wasn't 2.5/6

Rappelons brièvement mon barème de base pour tous les films que je passe en revue : au dessus de 3.5/6, pas de problème, ça mérite qu'on s'y attarde ; de 3 à 3.5/6, un film peut valoir le coup d’œil, pour peu qu'on ait pleinement conscience de ses défauts, et qu'on ne soit pas trop dérangé par ceux-ci ; entre 2.5 et 3/6, un énorme bof, mais bon, si on a du temps à perdre, à la limite ; et bien sûr, en dessous de 2.5/6, ça ne mérite pas l'investissement en temps et en énergie...

Et tout de suite, en regardant les notes de cette première quinzaine de Noël, que remarque-t-on ? Que plus les chaînes américaines produisent à la chaîne, plus la qualité baisse.

Une conclusion qui n'est pas surprenante pour qui a lu mes bilans des années précédentes, mais qui confirme la tendance : année après année, la qualité des productions Hallmark décroît, et si elles peuvent faire illusion lorsqu'on les prend séparément, et qu'on n'en regarde qu'une ou deux par an en fonction des acteurs/actrices, on s'aperçoit vite de leurs défauts récurrents dès qu'on commence à les enchaîner.

Et avec des films diffusés de plus en plus tôt (avant Halloween !!), au rythme parfois d'une dizaine de nouveaux téléfilms par semaine (notamment aux alentours de Thanksgiving), les budgets diminuent de plus en plus, et ça se voit, notamment au niveau de la fausse neige ridicule employée dans bon nombre de productions Hallmark.

Chez Hallmark, donc, pas un seul métrage au dessus de 3.5/6, hormis A Bramble House Christmas (et encore, ce dernier, c'est principalement parce que la distribution est attachante et compétente) : l'immense majorité des productions de la chaîne, pour l'instant, est en dessous de la moyenne, et mérite à peine un coup d’œil.

En face, rien de bien brillant non plus, même si ION parvient, contre toute attente, à s'élever un peu au dessus de la moyenne avec son Mariage sous le Sapin, tout comme le fait UpTV avec son Admirateur Secret de Noël plus décomplexé.

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Film(s) de la quinzaine :  Aucun film ne se démarque particulièrement. Au niveau comédies romantiques télévisées, les quelques titres mentionnés ci-dessus sont un peu au dessus de la moyenne, mais ça s'arrête là.

Flop(s) de la quinzaine : Wish for Christmas et sa bien-pensance religieuse, forcément, mais aussi A Christmas Eve Miracle, tourné à l'arrache par des acteurs en vacances, et bien sûr A Christmas Prince, de Netflix, un succédané de téléfilm Hallmark, qui se contente de recycler tout ce que la chaîne fait dans le genre, sans rien y apporter.

(mais bon, Netflix s'en moque bien : comme Sharknado à l'époque, son Prince a fait le buzz sur les réseaux sociaux, et est devenu un incontournable "tellement mauvais que ça en devient génial". *soupir*)

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Dès demain, la Christmas Yulefest 2017, et son festival de critiques de films de Noël en tout genre, continue sur le blog des Téléphages Anonymes, et passe à la vitesse supérieure (pas trop le choix, d'un autre côté, vu le nombre de téléfilms produits cette année outre-Atlantique), avec trois films de Noël passés en revue chaque jour de la semaine !

Et bien sûr, comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Les bilans de Lurdo - Gilmore Girls - Une Nouvelle Année - Été (2016)

Publié le 17 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Romance, Drame, Netflix, Gilmore Girls, Comédie

Retrouvez l'intégralité des critiques des Gilmore Girls par les Téléphages Anonymes, en cliquant ici !​​

Gilmore Girls - A Year in the Life 1x03 - Summer :

De retour à Stars Hollow, Rory tente de trouver sa vocation, et finit par reprendre la Gazette de Stars Hollow ; là, une visite de Jess (Milo Ventimiglia) lui donne l'inspiration : elle va écrire sur sa vie et sa mère. Mais Lorelai a d'autres problèmes - avec Luke, avec sa mère (qui semble avoir trouvé un nouveau compagnon), avec Michel, et avec la grande comédie musicale que la municipalité tente de mettre sur pied...

À nouveau Daniel Palladino à l'écriture, et à nouveau un format un peu éparpillé, et particulièrement excentrique : la grosse pièce de résistance comique - la comédie musicale - permet de remplir une bonne partie de l'épisode, puis on a droit à un saut dans le temps, qui casse un peu le rythme du récit et de son déroulement.

Néanmoins, cela n'empêche pas l'épisode de fonctionner, dans l'ensemble : que ce soit la réacclimatation de Rory à Stars Hollow (mention spéciale au groupe des Trentenaires, avec apparition de Bailey Buntain de Bunheads), la réunion municipale aussi déjantée que la précédente, le bar illégal, le bref retour d'une April surdouée (mais finalement pas tant que ça), les enfants de la ville qui suivent les Gilmore avec leurs parasols en les appelant "Khaleesi", la livraison de journaux, etc, tout ça est drôle, et très attachant.

Moins drôle que la comédie musicale conçue par Taylor, avec en vedette Sutton Foster (de Bunheads, à nouveau) : un vrai moment hilarant, avec des paroles improbables, des numéros débiles, et une Lorelai aux expressions atterrées, qui valent leur pesant d'or. Je regrette seulement que Sutton et Lauren n'aient pas eu à faire ensemble plus que cette simple scène énervée, bien trop brève à mon goût.

(par contre, avoir Carole King, la chanteuse responsable du générique de la série et de bon nombre de ses passages musicaux, parmi les membres du comité donnant son avis sur la comédie musicale, et la voir se faire opposer une fin de non-recevoir par Taylor lorsqu'elle lui propose des chansons, c'est rigolo)

Palladino n'oublie cependant pas l'émotion, que ce soit dans la première partie de l'épisode - le départ de Michel - ou après le saut temporel.

En fait, le bref retour de Jess déclenche une partie de l'épisode un peu moins agréable : face à une Rory toujours aussi inconsciente de ses privilèges (elle passe son temps à se plaindre qu'elle est sans le sou, qu'elle n'a plus ni carrière, ni toit, ni vêtements... mais ça ne l'empêche pas de faire des allers-retours intercontinentaux en avion pour aller voir son amant, et de rester à l'hôtel sur place), il lui suggère d'écrire un livre sur sa famille.

Et Rory de mettre sa mère au pied du mur, en lui expliquant - sans même lui demander son avis - qu'elle va raconter tous les détails de la vie des Gilmore dans un tell-all auto-biographique (elle y a supposément "mûrement réfléchi", pendant au moins quelques heures !), que sa mère (qui refuse) se montre trop injuste, et que celle-ci devrait naturellement toujours la soutenir dans tout ce qu'elle entreprend, parce que c'est sa responsabilité de mère.

De quoi donner encore plus envie de mettre des baffes à Rory, de se ranger du côté de Lorelai, et quoi bouleverser suffisamment cette dernière pour qu'éclate enfin une grande dispute entre elle et Luke.

Comme toujours, c'est bien écrit, très bien interprété, et ça permet de conclure cet épisode sur un cliffhanger assez tendu, qui pourrait bien mener dans des directions inattendues...

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Un film, un jour (ou presque) #620 : L'Histoire de Disney (2/3) - Waking Sleeping Beauty (2009) & The Sweatbox (2002)

Publié le 17 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Documentaire, Disney, Histoire, USA

Parce que le mois de décembre, c'est aussi le mois de l'enfance et du merveilleux, retour sur l'histoire de la compagnie Disney, ainsi que sur ses hauts et ses bas...

Waking Sleeping Beauty (2009) :

Un documentaire passionnant qui retrace toute l'histoire de la Renaissance Disney, des années 80 jusqu'au départ de Jeffrey Katzenberg pour aller fonder Dreamworks, en 1994. 

Passionnant, car tourné avec un budget conséquent, illustré de petits dessins mettant le propos du documentaire en images, et avec un accès total aux archives de Disney et des animateurs, ainsi qu'à tous les intervenants de l'époque, ce qui permet vraiment de revivre toute cette période comme si on y était, et ce dès les années 70.

On retrouve ainsi plein de grands noms de l'animation dans leurs jeunes années - John Lassiter, Ron Clements, John Musker, Glen Keane, Tim Burton (avec une tête d'ahuri improbable), Don Bluth, etc - alors que l'animation Disney était en perte de vitesse et à l'agonie.

On assiste à l'arrivée des exécutifs Hollywoodiens, qui changent la mentalité de la compagnie, pour quelque chose de plus orienté business, et on assiste à la naissance de l'équipe Roy Disney/Michael Eisner/Jeffrey Katzenberg/Frank Wells, qui va redonner ses lettres de noblesse au département animation.

On découvre le caractère de Katzenberg, qui coupe lui-même 15 minutes de Taram et le Chaudron Magique au début des années 80, et s'impose progressivement comme le visage de l'animation Disney aux yeux du grand public ; l'évacuation de tout le département animation dans des locaux en préfabriqué, à Glendale ; le succès de Roger Rabbit, qui redonne un peu d'espoir à Disney, alors même que la compagnie délaissait l'animation pour toujours plus de films en prises de vue réelles.

Et puis arrivent les premières démos de la Petite Sirène (gros frissons en entendant les mélodies !), l'introduction de l'ordinateur (et de Pixar) dans le monde de l'animation, la genèse de La Belle et la Bête, son succès, le carton absolu d'Aladdin, et le retour de l'âge d'or de l'animation Disney qui en a découlé : l'argent, la gloire, la popularité... et les guerres de pouvoir internes.

La mort de Frank Wells, présenté comme le diplomate/médiateur parmi les hommes au pouvoir, sonne alors comme un glas funèbre pour ce succès débridé, avec un Katzenberg qui prend toujours plus de place, trop de place, alors même que le Roi Lion devient le nouveau carton de la compagnie.

Et puis Katzenberg, trop ambitieux, veut hériter de la place de Wells, ce qui l'amène à quitter la compagnie, et à fonder Dreamworks : c'est la fin d'une ère, chez Disney, qui continue d'avoir des succès dans les années suivantes, mais finit par succomber à ses conflits internes, et à la compétition de l'animation par ordinateur.

Et c'est là que le documentaire pèche un peu : en s'arrêtant au départ de Katzenberg, il se concentre exclusivement sur le début de la "Renaissance Disney" ; en cela, il correspond bien à son titre "Le Réveil de la Belle au Bois Dormant", mais s'avère plutôt frustrant.

Il manque clairement de quoi couvrir la suite et la fin de la Renaissance, au moins jusqu'au début des années 2000, voire jusqu'à l'arrivée de Lassiter et Pixar. Néanmoins, d'autres sources permettent de se faire un semblant d'idée à ce sujet (cf ci-dessous, et la partie 3/3 de cette Histoire de Disney), et cela n'entache pas trop la qualité de ce Waking Sleeping Beauty excellent, ouvert, honnête et globalement objectif, qui offre près de 90 minutes captivantes à tout amateur de cinéma et d'animation.

5/6

The Sweatbox (2002) :

En 1994, Disney donne le feu vert la production d'un film épique, Kingdom of the Sun, narrant l'aventure d'un prince inca arrogant (David Spade) et d'un jeune éleveur de lamas (Owen Wilson) qui échangent leurs places respectives, façon Le Prince et le Pauvre. Pour ce projet ambitieux confié au réalisateur du Roi Lion (qui avait là carte blanche), Disney demande à Sting de composer plusieurs chansons, et donne à son épouse l'autorisation de documenter tout le processus créatif de ce métrage d'animation arrivant à la toute fin de la Renaissance Disney.

Et pendant les 35-40 premières minutes de ce documentaire depuis "interdit" par Disney, tout va bien : on assiste à un making-of assez classique et instructif sur la genèse de ce Kingdom of the Sun, de 1994 (date de création du projet) à 1997 (arrivée de Sting), jusqu'en 1998, et la première présentation (pourtant optimiste et confiante) de la copie de travail aux deux responsables du Département Animation, Thomas Schumacher et Peter Schneider (qui sont, il faut bien l'admettre, des têtes à claques assez maniérées faisant, bien malgré eux, des antagonistes assez évidents).

Et là, c'est le drame, rien ne fonctionne pour eux, et c'est le début d'un reboot total du projet, qui devient quelque chose de nettement moins ambitieux (le film était en retard sur son planning de production, et en dépassement de budget suite à un premier changement de direction - "il faut plus d'humour" - conséquent au manque de succès des autres films d'animation de Disney de l'époque, jugés trop sérieux par les exécutifs de la compagnie) ; le métrage change plusieurs fois de titre avant de devenir The Emperor's New Groove, se débarrasse de la moitié de son casting vocal (exit Wilson), élimine un paquet de personnages, en réécrit d'autres, change de réalisateur, de compositeur, d'animateurs, et de direction, à de multiples reprises, en fonction des interlocuteurs, de la date, de l'orientation du soleil, de la position des étoiles dans le ciel, et de l'état du budget.

Tout cela, sans oublier Sting, un Sting amoureusement filmé par sa femme (les plans contemplatifs sur Sting torse nu au soleil en train de composer, ou en train de marcher sur le sable... *soupir*), passant tout le documentaire à se plaindre que tout son travail initial doit être repensé, et jouant la partition de l'artiste capricieux, intellectuel et torturé, qui voudrait plus que tout quitter ce navire en perdition sur le point de s'échouer, qui n'est plus intéressé par l'échelle nettement réduite du récit (ce qui l'intéressait, c'était de faire quelque chose d'épique et de grandiose, à son image) et qui finit par écrire une lettre à Disney expliquant que le film ne correspond plus à ses valeurs, et qu'il n'assume plus l'appropriation culturelle des cultures locales par la compagnie, contraire à son éthique, ou que sais-je encore...

Autant dire que si l'on parvient à mettre de côté une sérieuse envie de mettre des baffes à Sting (d'autant que ses morceaux, franchement, sont des plus oubliables), on a  dans cette Sweatbox un excellent exemple du chaos ambiant qui régnait chez Disney à la fin des années 90, une époque où tout le département animation peinait à se remettre des excès financiers de la Renaissance, et du départ de Jeffrey Katzenberg - qui, malgré tous ses défauts, avait un point de vue très affirmé, et le dernier mot sur toutes les décisions créatives, pour le meilleur et pour le pire.

Un Katzenberg qui, à peine parti de chez Disney en 1994, mettra en chantier La Route d'Eldorado, qui sortira en 2000, après de multiples changements de direction. Quelle coïncidence.

Bref, un documentaire qui passe un peu trop de temps à s'intéresser à Sting, mais qui parvient à bien développer, en 95 minutes, l'histoire de Kuzco, l'Empereur Mégalo (2000), un métrage à la conception chaotique, produit et sorti dans le creux de la vague Disney, très peu de temps après le dernier titre mémorable du studio, Tarzan (1999).

Un Kuzco dont la genèse trahit bien l'agonie imminente du département animation 2D de Disney, en grande partie sacrifié quelques années plus tard (2002).

4.25/6

(documentaire déjà critiqué en ces pages en janvier 2016, et revu ici dans des conditions plus favorables)

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Les bilans de Sygbab - Spartacus : Les Dieux de l'Arène (2011)

Publié le 16 Décembre 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Action, Aventure, Histoire, Starz

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab écrit (parfois) des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

Spartacus : Les Dieux de l'Arène (Spartacus : Gods of the Arena) :

Une préquelle est toujours un exercice de style difficile, à fortiori quand elle est due à l'absence de l'acteur principal pour cause de maladie - une contrainte de production pour le moins exceptionnelle. Il faut en effet savoir instiller un intérêt autre que le sort des personnages dont on connaît à l'avance l'évolution, ou encore disséminer quelques détails épars fournissant un éclairage différent sur certains évènements.

Cependant, il existe un écueil, et pas des moindres : à force de vouloir tout expliquer, des incohérences peuvent voir le jour, et quelques éléments sont susceptibles de désamorcer des situations placées dans le futur ou de décrédibiliser certains personnages.

Le traitement réservé à Crixus en est le meilleur exemple : cela casse un peu le mythe de constater que son statut de champion invaincu provient d'un abandon volontaire de Gannicus. Il en est de même pour Ashur : la première saison faisait référence à de nombreux combats dans l'arène, laissant penser qu'il était un grand combattant. Or, seule sa fourberie est mise en avant...

Dans les grandes lignes, la plupart des détails sont tout de même bien exploités, et la façon dont le lien est fait avec le développement futur des personnages est satisfaisante. Il y a même de très bonnes idées, comme le fait de montrer Lucrecia comploter contre son beau-père pour que son mari s'épanouisse et laisse libre cours à son esprit déviant et à son ambition dévorante.

Pour ne pas dépayser le téléspectateur, le ton est toujours aussi trash, avec les mêmes ingrédients : une violence toujours aussi graphique, et des mœurs débridées qui donnent lieu à des orgies et autres joyeusetés. Là où le bât blesse, c'est dans le déroulement de l'histoire, qui opère une sorte de mimétisme avec la première saison : un champion est adulé et d'autres cherchent à le destituer. Cela est certes inhérent à la condition des gladiateurs, voués à mourir à tout instant, mais il n'y a pas beaucoup de variété.

Les scénaristes essaient pourtant de se démarquer en introduisant un Gannicus au caractère bien trempé, qui ne cherche pas à honorer la Maison à laquelle il appartient tant il est absorbé par sa gloire et par les plaisirs qui en découlent. Mais ils font l'erreur de lui octroyer une manière de combattre similaire à Spartacus puisqu'il porte deux épées, ce qui invalide la volonté de s'écarter du héros principal de la série.

C'est tout aussi contre-productif que les clins d’œil un peu forcés, comme l'exhibition entre Gannicus et Crixus qui se transforme en combat réel (idée qui reviendra encore plus tard) : le dénouement est certes plus heureux que la confrontation entre Varo et Spartacus, mais la scène est dénuée d'intensité. Évidemment, cela rentre dans le cadre d'une intrigue principale clairement établie et qui tourne autour des machinations incessantes de Batiatus afin d'élever sa position, mais ce n'est pas bien passionnant.

Voilà bien le principal souci : les ingrédients principaux sont toujours là, les petits subtilités concernant les personnages sont dans l'ensemble savoureuses, mais l'emballage n'est pas à la hauteur.

Cela est peut-être dû au fait qu'il n'y ait que six épisodes, mais les ennemis de Batiatus manquent de charisme malgré les efforts fournis pour les rendre impitoyables, notamment dans le cas de Tullius. De fait, les complots du premier n'ont pas le même poids, d'autant qu'on avait déjà compris qu'il est sans foi ni loi.

La copie est un peu brouillonne, mais en remettant cela dans le contexte précité, le travail effectué reste intéressant - sur certains points seulement.

Il n'y a toutefois rien d'indispensable.

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Christmas Yulefest 2017 - 36 - The Christmas That Almost Wasn't (1966)

Publié le 16 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Noël, Christmas, Comédie, Musique, Fantastique, Italie, USA

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

The Christmas That Almost Wasn't (Il Natale che quasi non fu) :

Sam Whipple (Paul Tripp), un avocat sans le sou mais habité par l'esprit de Noël, rencontre un beau jour Santa Claus (Alberto Rabagliati), qui lui demande son aide : le nouveau propriétaire du Pôle Nord, Phineas T. Prune (Rossano Brazzi), a décidé de réclamer un loyer à Santa, et exige que ce dernier lui paye des siècles d'arriérés... car Prune déteste Noël, et tente d'y mettre un terme, en expulsant Santa, et en saisissant toutes ses installations.

Un film italien de 1966, tourné en anglais/intégralement post-synchronisé (de manière assez laborieuse), et adapté d'un livre de Paul Tripp par son auteur, qui joue par ailleurs le rôle principal, et chante.

Beaucoup.

C'est d'ailleurs le cas de tous les personnages de ce film pour enfants assez daté, qui lorgne très souvent sur la comédie musicale : tout est très coloré, très caricatural (le méchant utilise occasionnellement de gros bâtons de dynamite qu'on dirait sorti d'un cartoon façon Les Fous du Volant), les chansons sont enfantines, le film s'ouvre sur un générique animé (assez réussi, d'ailleurs), et le script lorgne fortement sur de nombreux autres œuvres de Noël (notamment Miracle sur la 34ème Rue, le Grinch, et Un Chant de Noël, mais on pense aussi au Père Noël et au Tambour Magique de Mauri Kunnas), et les limites du budget sont fréquemment évidentes (le décor fauché du Pôle Nord, et son arrière plan trop court qui dévoile les murs du studio, le montage musical sur des photos de tournage pour gagner du temps et économiser sur le temps de doublage, les décorations anémiques sur les arbres...).

Dans l'ensemble, un film qui a bon fond (parfois trop, d'ailleurs, car c'est très naïf et simplet), qui a assez mal vieilli et est probablement à déconseiller aux plus de 8/10 ans.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 35 - L'Admirateur Secret de Noël (2017)

Publié le 16 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, UpTV, Fantastique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

L'Admirateur Secret de Noël (The Christmas Calendar/A Taste of Christmas) :

Emily (Laura Bell Bundy), avocate, quitte son métier pour reprendre la pâtisserie de sa grand-mère, récemment disparue. Mais à l'approche des Fêtes de Noël, et alors même que la pâtisserie d'Emily subit la concurrence de Gérard (Brendon Zub), un pâtissier français fraîchement installé en ville, voilà qu'Emily reçoit un mystérieux calendrier de l'avent empli de messages énigmatiques. Il n'en faut pas plus pour que toute la ville se passionne pour ce cadeau anonyme, et pour qu'Emily envisage l'hypothèse d'un admirateur secret...

Une comédie romantique UpTV plutôt rafraîchissante et dynamique, bien que pas dénuée de défauts.

Au rayon des qualités, citons Bundy, toujours motivée et enthousiaste, mais aussi toute la distribution secondaire, attachante et excentrique, ainsi que le ton général, plutôt léger et ludique.

Au rayon des défauts, commençons par le plus flagrant - du moins en VO -, à savoir l'accent français approximatif de Zub, et tout ce qui l'entoure. Ensuite, le film semble hésiter quant à la direction à prendre, et le type de métrage à adopter - ici, c'est un clone de Romance Secrète à Noël, là, on parle d'une compétition entre les deux protagonistes, puis le film part sur la recherche du prétendant, puis sur les magouilles de la méchante caricaturale, et on a même, à la fin, un peu de surnaturel avec un ange/fantôme : à trop s'éparpiller, le métrage connaît des passages à vide, pas forcément rédhibitoires, mais notables.

Dans l'ensemble, cependant, la bonne humeur générale l'emporte sur les défauts, et le film s'avère plutôt sympathique à regarder.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 34 - TV Rétro : The Flint Street Nativity (1999) & Grandma Got Run Over By A Reindeer (2000)

Publié le 15 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Yulefest, Noël, Christmas, Animation, ITV, WB, UK

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

The Flint Street Nativity (1999) :

Quelque part à la frontière entre le Cheshire et le Pays de Galles, la petite école primaire de Flint Street prépare son spectacle de Noël, une crèche vivante. Mais les enfants sont tous dissipés, et la représentation dégénère très rapidement sous les regards atterrés des parents...

Comédie télévisée écrite par Tim Firth, et articulée comme une pièce de théâtre, ce métrage rappelle un peu d'autres œuvres, comme par exemple Sacré Noël ! et ses suites. Avec cependant, comme différence de taille, le fait qu'ici, les enfants soient tous interprétés par des adultes, dans des décors disproportionnés.

Ce qui confère aussitôt à ce téléfilm des allures de pièce de théâtre filmée et de farce déjantée impossible à prendre une seule seconde au sérieux : ce qui a des avantages (on s'amuse à reconnaître de multiples visages familiers, issus d'Absolutely Fabulous ou encore de Mr. Fowler, brigadier chef), et des inconvénients (il faut supporter toute une distribution d'adultes qui en font trois tonnes, et adoptent parfois des mimiques et des attitudes plus proches de l'autisme que de l'enfance).

Je m'attendais à vraiment apprécier cet exemple d'absurdité britannique (qui a une assez bonne réputation), mais en fait, j'ai eu du mal à rester intéressé jusqu'au bout : trop brouillon, trop bruyant, trop caricatural... j'ai trouvé le tout tout juste amusant, sans plus, et s'il n'y avait pas eu cette toute fin douce amère, je pense que j'aurais trouvé le tout assez médiocre, au sens premier du terme.

Grandma Got Run Over By A Reindeer (2000) :

Lorsque la grand-mère de Jake Spankenheimer disparaît, renversée par le traîneau du Père Noël, Mel, la cousine de Jake, décide alors de tout faire pour vendre la boutique familiale à Austin Bucks, un grand patron ambitieux qui possède tous les magasins de la ville...

Ouhlà.

Un dessin animé de 51 minutes, diffusé sur la WB, et adapté de la chanson parodique du même nom (sortie en 1979), ce GGROBAR est un Christmas Special bâclé et insipide, qui donne l'impression d'avoir été produit 15 ou 20 ans plus tôt, et de n'avoir eu qu'un budget microscopique pour sa production.

L'animation est ultra-simpliste et médiocre, le doublage basique, l'écriture et l'humour bas-de-plafond, et le tout ne semble exister que pour insérer de manière toujours plus artificielle et forcée d'autres chansons des mêmes musiciens dans le récit (avec numéros musicaux à la clef), quand bien même elles n'auraient qu'un vague rapport avec le schmilblick.

À oublier très vite.

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Christmas Yulefest 2017 - 33 - L'Héritage de Noël (2017)

Publié le 15 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

L'Héritage de Noël (A Bramble House Christmas) :

À la mort de son père, qu'il n'a pas revu depuis longtemps, Finn (David Haydn-Jones), un illustrateur de livres pour enfants, découvre que son géniteur a légué une petite fortune à son infirmière, Willa (Autumn Reeser). Soupçonnant une malversation, Finn part alors pour la Bramble House, un bed and breakfast où Willa et son fils séjournent, et il décide de mener l'enquête...

Une bonne surprise Hallmark Movies & Mysteries, apparemment adaptée d'un roman : c'est bien interprété, bien produit, globalement nettement plus subtil et réaliste que la majorité des productions Hallmark, et si l'on fait exception des dessins de livres d'enfants du protagoniste (franchement amateurs), et du pseudo-quiproquo dramatique des dernières vingt minutes (à la fois forcé et artificiel, et un bon niveau en dessous du reste du film et de son écriture), ça fonctionne plutôt bien, notamment grâce à une distribution impeccable (y compris Teryl Rothery, dans un rôle secondaire).

4/6 - 0.25 pour la conclusion forcée = 3.75/6

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Christmas Yulefest 2017 - 32 - Wish For Christmas (2016)

Publié le 14 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Christmas, Noël, Religion, Fantastique, Comédie

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Wish For Christmas :

Issue d'une famille croyante et charitable, Anna McLaren (Anna Fricks) est une lycéenne privilégiée et arrogante qui, à l'approche de Noël, fait un souhait : que ses parents attentionnés et sérieux (Leigh-Allyn Baker & Joey Lawrence) cessent de croire en Dieu. Contre toute attente, son souhait se réalise, et lorsqu'elle se réveille, un matin, ses parents sont devenus des ultra-capitalistes matérialistes, arrivistes, irresponsables, athées et amoraux, qui la laissent faire tout ce qu'elle désire...

Voilà ce que ça fait de regarder des films de Noël sans en connaître le sujet, sur la simple base d'un visage ou deux familiers et sympathiques (pas celui de Joey Lawrence, par contre, tellement refait de partout qu'il en est risible) : on se retrouve avec de la propagande religieuse caricaturale et simpliste, avec un propos manichéen qui fait de l'athéisme la source de tous les maux de la planète, et de la Foi la solution ultime à toutes les questions de l'univers et de la Science.

Ça prêche, ça prie, c'est mal écrit, c'est rétrograde, c'est bien pensant, c'est... nul.

0/6

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Christmas Yulefest 2017 - 31 - Le Fiancé de Glace (2017)

Publié le 14 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Fantastique, ION

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Fiancé de Glace (Snowmance/Mr. Snowman) :

Romantique mais difficile en amour, Sarah Groves (Ashley Newbrough) est à nouveau célibataire à l'approche de Noël. Mais comme chaque année, le 12 décembre, elle retrouve son meilleur ami d'enfance, Nick (Adam Hurtig), avec lequel elle fabrique un bonhomme de neige supposé représenter l'homme de ses rêves. Le lendemain, cependant, le bonhomme de neige a disparu, et le séduisant Cole (Jesse Hutch), qui ressemble en tous points aux rêves de Sarah, frappe à sa porte...

Téléfilm ION à nouveau diffusé en France avant sa diffusion américaine, ce Snowmance m'a laissé globalement de marbre.

Le concept était sympathique, pourtant, mais l'exécution pèche un peu, et surtout, les personnages sont assez quelconques.

L'héroïne (le personnage, pas l'actrice, qui est plutôt sympathique) agace un peu pendant une partie du métrage, Hurtig et Hutch ne font pas des partenaires romantiques très mémorables ou charismatiques (Hutch s'en sort un peu mieux lorsqu'il fait l'imbécile naïf), et la meilleure copine/collègue rurale brute de décoffrage semble tout droit sortie d'une mauvaise sitcom de bureau.

Bref, un métrage qui ne propose rien de vraiment convaincant ou mémorable, en plus de dérouler une intrigue cousue de fil blanc ; ce qui la sauve un peu, ce sont ces brefs moments durant lesquels le film se prend un peu moins au sérieux (principalement grâce à Cole), mais malheureusement, le côté romantique ne fonctionne jamais suffisamment pour justifier le plus gros de ce téléfilm.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 30 - TV Rétro : Christmas Snow (1986) & A Child's Christmas in Wales (1987)

Publié le 13 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Noël, Christmas, Télévision, Religion, UK, USA, Canada

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Christmas Snow : 

À quelques jours de Noël, la veuve Mutterance (Katherine Helmond) s'occupe de ses deux enfants adoptifs, Amy (Melissa Joan Hart) et Wallace (Kimble Joyner), et gère la confiserie familiale qu'elle a hérité de son père. Mais son propriétaire, le grincheux Mr. Snyder (Sid Caesar), a décidé que le moment était venu de changer un peu les choses, et de transformer le magasin en laverie automatique, quitte à mettre son amie de longue date à la porte....

Un téléfilm NBC de 1986, qui dure un peu moins d'une heure, qui bénéficie de décors enneigés et d'une distribution limitée, mais sympathique et compétente, tant au niveau des adultes que des enfants.

Après, en 45 minutes, ça ne fait vraiment pas dans la complexité : l'histoire est basique, voire même simpliste, et très prévisible... mais elle fonctionne, dans le registre "miracle de Noël", car elle a bon fond, et s'avère plutôt sympathique.

En résumé, un petit divertissement télévisé à l'ancienne, au charme assez rétro, mais loin d'être désagréable à suivre.

A Child's Christmas in Wales :

Le soir de Noël, au Pays de Galles, Geraint (Denholm Elliott) raconte à son petit-fils, Thomas (Mathonway Reeves), comment se déroulaient autrefois les fêtes de Noël, et comment il passait les fêtes de fin d'année lorsqu'il était petit...

Co-production télévisée americano-anglo-canadienne, de moins d'une heure, et qui adapte un récit littéraire d'un poète gallois, Dylan Thomas, récit très célèbre et réputé au Pays de Galles.

Et si c'est assez bien produit, réalisé et interprété, je n'ai pas du tout accroché, je dois dire.

En effet, le respect envers le texte original est tel que le métrage ressemble plus ou moins à un enchaînement de vignettes et de tranches de vie narrées en voix off par Denholm Elliott : une narration très littéraire et ampoulée (puisque directement tirée des écrits du poète) qui est tout sauf naturelle, et qui a tendance à établir une barrière entre le spectateur et ce qui se déroule à l'écran (d'autant plus présente pour les spectateurs qui ne sont pas anglo-saxons, et/ou pas forcément sensibles à la nostalgie de l'époque décrite - les années 20 - ici assez premier degré).

Cela dit, je suis le premier à reconnaître que je ne suis pas du tout le public visé par une telle adaptation, et que je suis très probablement passé à côté du charme de ce métrage - un charme que je lui reconnais, mais qui, contrairement à un A Christmas Story, par exemple, ne m'a vraiment pas parlé.

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Christmas Yulefest 2017 - 29 - Noël avec un Inconnu (2017)

Publié le 13 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël avec un Inconnu (A Gift To Remember) :

Maladroite et pétillante, Darcy (Ali Liebert) travaille dans une petite librairie new-yorkaise, qui peine à lutter contre la concurrence. Un jour, sur le chemin du travail, elle heurte avec son vélo un passant, Adrian (Peter Porte), un séduisant inconnu promenant son chien. Lorsqu'il revient à lui, il est amnésique, et Darcy décide de mener l'enquête pour l'aider à retrouver ses souvenirs, tout en s'occupant de son chien le temps de la convalescence d'Adrian.

Une rom-com Hallmark agréable mais un peu inégale, apparemment adaptée d'un roman, et qui souffre principalement d'un ton global à l'enthousiasme un peu forcé, et d'une intrigue d'amnésie cousue de fil blanc, à l'écriture un peu trop évidente et simpliste.

Le reste, cependant, fonctionne assez bien, principalement parce qu'Ali Liebert, que je découvre ici, est particulièrement attachante et dynamique ; les autres personnages sont eux aussi sympathiques, le chien est attachant, et je ne serais pas surpris de voir Porte (déjà vu dans Un Noël de Cendrillon) choisi un jour ou l'autre pour interpréter un super-héros sur le petit ou grand écran.

Bref, le métrage n'est pas forcément exceptionnel, mais l'alchimie de la distribution et des personnages fait que le tout fonctionne mieux que l'on pourrait le craindre, et se paie même le luxe d'avoir un couple mixte parmi les personnages secondaires (le restaurateur italien et la propriétaire afro-américaine).

3.75/6

(on regrettera cependant que finalement, ce téléfilm aurait pu prendre place n'importe quand dans l'année sans rien changer à son script)

 

Critique révisée en 12/2019

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Christmas Yulefest 2017 - 28 - Christmas Oranges (2012)

Publié le 12 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Yulefest, Noël, Drame, Jeunesse, Histoire

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Christmas Oranges :

Lorsque l'orphelinat où elle a grandi ferme ses portes à la mort de sa propriétaire, la petite Rose (Bailee Johnson) est envoyée dans l'établissement du sévère Mr Crampton (Edward Herrmann), où elle doit obéir à des règles toujours plus strictes. Mais à l'approche de Noël, les règles de Mr Crampton sont de plus en plus dures à suivre, ce qui n'empêche pas Rose de tenter de se rapprocher de lui, pour le faire changer...

Film indépendant co-produit et financé par des organisations chrétiennes et mormones, et qui adapte, comme Christmas for a Dollar, un livre pour enfants très populaire dans ces milieux (et possédant le même illustrateur local), Christmas Oranges partage tous ses défauts avec cet autre film - budget microscopique, réalisation très basique, interprétation inégale au possible (pour ne pas dire parfois amateure), et tendance au larmoyant moralisateur assez typique d'un certain cinéma.

Ici, cependant, il y a une différence : pas de prêchi-prêcha religieux ni de propagande, puisque - si l'on excepte l'importance du partage, du pardon et de la solidarité - le message de ce Christmas Oranges est vraiment dépourvu de toute connotation ou de toute confession religieuse.

Ça rend le tout nettement plus regardable, même si ultra-balisé et mollasson (ce n'est qu'une histoire assez basique et cousue de fil blanc de petite orpheline, avec gros violons et pianos larmoyants sur toutes les scènes dramatiques), et Herrmann et la petite Bailee Johnson sont heureusement assez compétents pour permettre à ce métrage d'atteindre la moyenne.

3/6 (sur l'échelle des productions de Noël indépendantes)

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Christmas Yulefest 2017 - 27 - Un Noël à Ashford (2017)

Publié le 12 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël à Ashford (Coming Home For Christmas) :

Depuis peu au chômage, Lizzie Richfield (Danica McKellar) décroche le job temporaire de gouvernante du Manoir Ashford, le temps de préparer le bâtiment à la vente. Là, elle rencontre les Ashford : Pippa (Paula Shaw), la matriarche revêche et distante, Robert (Neal Bledsoe), le businessman, Kip (Andrew Francis), le fêtard, et Sloane (Chelan Simmons), avec ses deux enfants... et progressivement, Allie s'attache à ce clan huppé et dysfonctionnel.

Rom-com Hallmark assez familière pour Danica McKellar, mais qui s'avère à peu près aussi regardable que Une Couronne pour Noël.

On évite la royauté, les personnages ont une alchimie assez convaincante, Andrew Francis fait sa deuxième apparition de la saison (après Engaging Father Christmas), Chelan Simmons a un petit rôle, et le lead masculin ressemble à un croisement entre Jonathan Rhys-Meyers et Peter Serafinowicz. Ça pourrait être bien pire.

Du côté des défauts, c'est très balisé (comme d'habitude), il y a un petit coup de mou dans le dernier tiers, la neige en rouleaux est à nouveau très visible, et les placements produits (Folgers et Balsam Hill) sont tellement flagrants (dès la première scène du film) qu'ils en deviennent risibles.

Mais bon, dans l'ensemble, Danica est toujours attachante, et ça se regarde paisiblement, pour peu qu'on n'ait pas revu Une Couronne pour Noël récemment.

3/6

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Christmas Yulefest 2017 - 26 - Better Watch Out (2016)

Publié le 11 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Noël, Christmas, Comédie, Horreur, Jeunesse, Thriller, Australie, USA

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Better Watch Out :

Âgé de douze ans, Luke (Levi Miller) n'a qu'une envie : séduire sa babysitter, Ashley (Olivia DeJonge), nettement plus vieille que lui. Mais alors que Noël approche, et qu'Ashley passe une dernière soirée à surveiller le jeune garçon devant un film d'horreur, des événements étranges se multiplient autour d'eux, et menacent leur vie...

Une comédie horrifique australo-américaine, au postulat de départ à mi-chemin entre le slasher et le film d'invasion domestique, le tout saupoudré d'une ambiance festive, et d'une certaine décontraction pas désagréable.

Mais c'est aussi là la limite du métrage, qui ne parvient jamais vraiment à se dégager de ses influences évidentes : Better Watch Out, c'est une fusion improbable (et inaboutie) entre Scream (la première demi-heure, et le rebondissement qui la conclut), Funny Games (la demi-heure qui suit), et Maman, j'ai raté l'avion (la fin, et certaines scènes et idées bien précises que je ne détaillerai pas pour ne pas spoiler).

Et le problème, outre le fait que le deuxième tiers du film ronronne sérieusement, c'est que le métrage n'est jamais suffisamment drôle, tendu, inquiétant, violent, sanglant, méchant ou malin pour que son concept hybride fonctionne pleinement.

Pour peu que le spectateur comprenne rapidement ce à quoi il a affaire, l'effet de surprise disparaît très tôt, et le film commence alors à trainer la patte, sans avoir nécessairement le punch nécessaire pour totalement convaincre.

Ce n'est pas la faute de la distribution du film - Patrick Warburton et Virginia Madsen sont amusants dans leurs quelques scènes en parents déjantés, les deux jeunes acteurs de The Visit s'en sortent bien, ici aussi, et si le Pan de Joe Wright n'est pas totalement convaincant dans ses réactions initiales, cela finit par être logique dans le cadre du récit et de ses rebondissements. 

Better Watch Out n'est pas calamiteux, mais dans l'ensemble, la mayonnaise ne prend pas totalement, et le film frustre. Dommage, car le potentiel était là, et aurait mérité un script se dégageant plus de l'influence de ses aînés, pour mieux surprendre.

3/6

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Christmas Yulefest 2017 - 25 - Stalking Santa (2006)

Publié le 11 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Fantastique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Stalking Santa :

Lloyd Darrow (Chris Clark), spécialiste auto-proclamé en matière de Père Noël, est obsédé par Santa Claus, et tente désespérément de prouver son existence au reste du monde. Pour cela, accompagné de Clarence (Daryn Tufts), un stagiaire dévoué, il mène l'enquête, et découvre une conspiration dont il ignorait jusque là l'existence...

Un pseudo-mockumentaire indépendant à tendance humoristique, qui ne tente (malheureusement) jamais d'être particulièrement réaliste ou crédible (pas sûr qu'il en ait eu les moyens, de toute façon), et qui s'efforce de mettre à la sauce Noël plein de sujets improbables, des OVNIs à Roswell, en passant par Nessie, le film Patterson-Gimlin, Deep Throat, des conspirations internationales, etc.... le tout narré par William Shatner.

Dans l'absolu, ce faux documentaire assez pépère n'est pas désagréable à suivre, et analyse l'un après l'autre les différents mythes autour de Santa (origine, rennes, voyage, cadeaux, elfes, femme, Pôle Nord), avec un Shatner très premier degré en voix off et des enfants adorables qui donnent leur avis... mais rapidement, les limites du métrage apparaissent.

Outre le budget clairement limité, il y a quelques problèmes dans la vraisemblance du dispositif documentaire (des angles de caméra impossibles, etc), des digressions régulièrement inutiles qui ralentissent le rythme, des séquences/gags qui tombent totalement à plat, et le film finit par se transformer ponctuellement en un portrait de deux losers pathétiques à l'équilibre mental très discutable, portrait qui ne fonctionne qu'à moitié, faute de maîtrise suffisante et d'une conclusion satisfaisante.

Un film regardable, mais qui s'essouffle donc assez rapidement, et aurait probablement bénéficié à être condensé en un moyen-métrage de 60 minutes.

Un minuscule 3/6

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Les bilans de Sygbab - Spartacus, saison 1 : Le Sang des Gladiateurs (2010)

Publié le 10 Décembre 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Action, Aventure, Histoire, Starz

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab écrit (parfois) des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

Spartacus, saison 1 : Le Sang des Gladiateurs (Spartacus : Blood and Sand) :

Avant que ce projet ne se concrétise, la liste des séries produites par Sam Raimi et ses fidèles collaborateurs - tel Rob Tapert - était déjà éloquente. Parmi elles, Hercules et Xena sont les plus connues, et celles qui se rapprochent le plus de Spartacus si on se focalise uniquement sur la réécriture d'évènements historiques ou mythologiques. Mais le parti pris n'est pas le même : le second degré des deux premières citées contraste avec le premier degré de l'histoire du gladiateur Thrace.

Pour autant, Xena avait parfois un ton plus sérieux, mais cela ne coïncidait pas avec les meilleurs moments de la série. D'ailleurs, contrairement à la qualité intrinsèque de leurs productions déjantées (Cleopatra 2525, Jack of All Trades), celles qui ont été abordées sous un angle plus sérieux ne sont pas de grandes réussites (American Gothic est le parfait exemple : les bonnes idées y sont noyées par une écriture mal maîtrisée).

Ce passif peut donc laisser dubitatif au vu de la note d'intention de cette énième version de la rébellion des gladiateurs contre l'Emprie Romain, et le pilote ne fait que renforcer la défiance vis-à-vis de ce projet. Débilitant à souhait, celui-ci dévoile les ingrédients d'une recette simpliste : entre le gore grand-guignolesque des batailles - avec des gerbes de sang numériques de mauvais goût - et la dépravation sexuelle, l'aspect outrancier prend le dessus.

Par conséquent, la présentation des personnages est bâclée, comme si le seul contexte historique servait à les connaître. Une fainéantise extrême qui rebute, et qui est presque rédhibitoire.

Fort heureusement, le tir est rectifié assez rapidement, si toutefois le second épisode n'a pas achevé les plus exigeants. Que cela soit volontaire ou non, l'arrogance initiale de Spartacus le rend presque insupportable, et cela permet à d'autres personnages de tirer leur épingle du jeu grâce à un temps de présence bien réparti.

Que ce soit la brute Crixus, le charismatique doctore, cet enfoiré de Batiatus ou bien d'autres encore, chacun prend de l'épaisseur au fur et à mesure. C'est d'ailleurs une nécessité : l'action se déroulant principalement au Ludus Magnus, il faut bien que la vie qui y est décrite soit un tant soit peu intéressante.

L'histoire commence à prendre corps, et l'univers dépeint dénote par sa violence et sa brutalité extrêmes, même si la manière de le montrer est souvent exagérée. Il vaut mieux occulter également le côté soap de la série, parfois trop développé.

Pourtant, les scénaristes réussissent également à trouver un certain équilibre pour traiter les différents aspects de la série : états d'âme des protagonistes, machinations politiques, relations tumultueuses, combats dans l'arène qui deviennent mieux chorégraphiés au fil du temps sans l'emporter sur le reste, le programme est chargé. Ces éléments sont utilisés à bon escient, notamment dans l'épisode Revelations qui s'avère être une véritable démonstration dans le fameux exercice du toutéliage.

Un autre moment intéressant se situe dans l'épisode Mark of the Brotherhood : à l'occasion de l'arrivée nouvelles recrues fraîchement achetées par Batiatus, Œnomaüs effectue le même discours que lors de l'arrivée de Spartacus, qui se faisait rosser par Crixus en guise d'exemple.

Mais cette fois-ci, les rôles sont inversés puisque le Thrace est désormais le champion de Capula et donne la leçon à son rival diminué mais rongé par l'orgueil et déterminé à prouver de nouveau sa valeur. L'ascension de l'un et la déchéance - provisoire - de l'autre sont la conséquence directe du combat contre le géant Theokoles, qui tient en haleine par son intensité et ses rebondissements.

Être un champion octroie certains honneurs, qui ne sont malheureusement qu'illusoires. Les gladiateurs combattent pour la gloire au péril de leur vie, sont adulés, et vivent certes dans de bien meilleures conditions que certains misérables qui bénéficient de leur liberté, mais ils restent des esclaves, dont la vie n'a aucune importance pour leurs maîtres du moment que leurs performances rapportent énormément d'argent.

Spartacus s'en aperçoit lorsqu'il découvre dans quelles conditions sa femme a été tuée, et rendu fou de rage par les machinations de Batiatus (un bel enfoiré dans toute sa splendeur, parfaitement interprété), il décide alors de mener ses compagnons dans une révolte sanglante.

Si ses raisons sont parfaitement valables, cet élément déclencheur accélère l'intrigue trop brutalement. En dehors de Crixus qui en veut à Lucretia, les autres gladiateurs n'ont jamais vraiment rejeté leur nouvelle vie. Les voir subitement prêt à suivre le Thrace dans ce qui peut être considéré comme une folie rend donc ce soulèvement peu crédible.

On retrouve là la fainéantise entrevue dans le pilote : les scénaristes ont tendance à se reposer sur le contexte historique mais semblent oublier que même en connaissant les grandes lignes de cette histoire, le téléspectateur a besoin d'être impliqué. Cela nécessite donc une plus grande rigueur dans l'écriture.

Malgré ces scories, la série a une véritable identité, aussi bien au niveau visuel - malgré des choix discutables déjà évoqués auparavant - que dans le ton, et brosse le portrait de personnages qui finissent par s'avérer intéressants. C'est inégal, mais respectable.

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Les bilans de Lurdo - Gilmore Girls - Une Nouvelle Année - Printemps (2016)

Publié le 10 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Comédie, Romance, Netflix, Gilmore Girls

Retrouvez l'intégralité des critiques des Gilmore Girls par les Téléphages Anonymes, en cliquant ici !​​

Gilmore Girls - A Year in the Life 1x02 - Spring :

Alors que la vie professionnelle de Rory s'effondre progressivement autour d'elle, Lorelai et Luke se remettent eux aussi en question, influencés plus ou moins directement par les actions d'Emily...

Un épisode signé David Palladino, ça implique toujours quelque chose d'un peu plus décousu, chaotique et excentrique.

Pas de surprise, donc, ici, on retrouve de nombreuses scènes improbables, entre le nouveau chef d'oeuvre cinématographique de Kirk, la réunion municipale qui se finit en tentative de coming out collectif de Taylor, le festival culinaire international (avec apparition de Mrs. Kim et de Mr. Kim !), la tournée des queues de New-York (avec apparitions de Michael Ausiello, et de Mae Whitman - la fille de Lauren Graham dans Parenthood), le pétage de plomb de Paris à Chilton (avec apparitions de "Francie" et d'un faux Tristan) puis chez elle (avec Danny Strong, et leur escalier tueur de nounous), les séances de Lorelai et de sa mère chez la psy, etc, etc, etc...

Bref, il y a de quoi s'amuser, malgré une forme et une structure un peu brouillonnes. Mais le vrai sujet de cet épisode, en réalité, c'est que chacun des personnages est confronté à un profond changement, qui reflète l'espèce de cocon figé dans laquelle les personnages se sont placés depuis la fin de la série.

D'un côté, on a Emily, qui se trouve à un carrefour de son existence suite à la mort de Richard, et semble bien décidée à ne pas laisser cela bouleverser sa vie, ni celle de sa fille ; Luke, qui découvre que Richard avait mis de l'argent de côté pour l'expansion de son diner ; Lorelai, qui comprend que son couple stagne depuis des années, et qu'elle se refuse à aller de l'avant avec Luke faute de motivation ; et aussi Michel, qui trouve que le Dragonfly Inn ne progresse plus...

Et bien entendu, n'oublions pas Rory : tous les problèmes que je mentionnais la semaine dernière à son sujet reviennent ici la frapper en pleine tête. Incapable de se fixer professionnellement, elle ne fait que ruiner ses chances, les unes après les autres, faute de préparation et de maturité (l'entretien sans préparation avec Julia Goldani Telles, de Bunheads, l'interview où elle s'endort, et finit par coucher avec un inconnu...) ; et sa vie amoureuse n'est guère plus reluisante.

En fait, Rory la trentenaire n'est pas plus mûre ou adulte que Rory, l'adolescente de 16 ans, et malgré ses dénégations, elle n'a fait que profiter de son nom et de son héritage toutes ces années, sans rien accomplir de plus qu'un simple article publié dans un grand magazine : c'est bien ça son problème, et ce qui la pousse à rentrer à la maison, chercher le réconfort du cocon familial.

Malheureusement, quelque chose me dit que cela ne va pas arranger ses affaires, et que toute sa vie amoureuse misérable va finir par lui revenir, là-aussi, en pleine tête.

Nous verrons ça dans la suite de la saison, si possible avec un peu plus de rigueur structurelle et formelle, toujours autant d'excentricité, et en espérant que les choix désastreux de Rory ne seront pas passés sous le tapis pour lui offrir une happy end.

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Un film, un jour (ou presque) #619 : L'Histoire de Disney (1/3) - American Experience - Walt Disney (2015), La Main derrière la Souris (1999) & Frank et Ollie (1995)

Publié le 10 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Disney, USA, Histoire, Animation, Télévision, PBS

Parce que le mois de décembre, c'est aussi le mois de l'enfance et du merveilleux, retour sur l'histoire de la compagnie Disney, ainsi que sur ses hauts et ses bas...

American Experience - Walt Disney (2015) :

Documentaire télévisé marathon de près de quatre heures retraçant la vie et la carrière de Walt Disney, dans ses moindres détails, à grands renforts d'images en tous genres, d'archives exclusives, d'interviews uniques, etc. 

La première partie du documentaire retrace ainsi les début de Disney, depuis son enfance peu chaleureuse, ses début d'animateurs, son arrivée en Californie, la création des Studios Disney, sa dualité (Walt était à la fois un visionnaire créatif et enthousiaste, et un businessman insistant, implacable et exigeant), la création d'Oswald le lapin, celle de Mickey (on notera par ailleurs que Ub Iwerks n'est quasiment pas mentionné dans ce documentaire, malgré son importance), et le début du succès.

(d'ailleurs, assez amusant de comparer cette réalité à la fiction du film Walt Avant Mickey)

Le métrage revient alors sur la genèse de Blanche Neige, compliquée, mais donnant lieu à un succès absolu critique et commercial, qui lance les studios Disney au firmament, et qui place aussi la barre extrêmement haut, à une hauteur que Walt n'estimera jamais avoir de nouveau atteint ; puis vient la création des studios de Burbank, un vase clos et stérile, qui devient progressivement une usine à animation mécanique et isolée, avec des inégalités salariales énormes, des conflits, des jalousies. Ce qui, combiné à de gros problèmes financiers provoqués par les pertes d'argents de Pinocchio et de Fantasia, ainsi qu'à un Walt s'enfermant de plus en plus dans sa bulle, et ne voulant rien entendre des revendications de ses employés, débouche sur une grève générale en 1941 suite au renvoi d'un pilier du studio.

La seconde partie du documentaire reprend sur un Walt marqué et transformé, s'estimant trahi par tous ses employés, et ne faisant plus confiance à personne. Un Walt rancunier, qui, quelques années plus tard, dénonce la plupart des meneurs de cette grève lors de la chasse aux sorcières anti-communistes. Un Walt aux prétentions revues à la baisse, désenchanté, et qui commence de plus en plus à blâmer ses échecs sur des cibles faciles, comme les communistes, etc. Et un Walt qui se désintéresse tout simplement de plus en plus de l'animation pure et dure, un domaine où il pense ne jamais pouvoir retrouver le succès et la reconnaissance de Blanche Neige, et qu'il confie aux Neuf Sages, ses animateurs vétérans.

Il se tourne alors, à la fin des années 40, vers le documentaire animalier, qui lui vaut un Oscar, et vers les films en prises de vue réelle. En parallèle, pendant que son studio travaille d'arrache pied sur Cendrillon, lui préfère se consacrer à sa passion pour les trains et le modélisme ferroviaire... puis il décide de créer Disneyland, un projet qui, aux côtés de la production télévisée florissante de Disney (Davy Crockett, regardé par plus d'un Américain sur 4), le remotive, et dans lequel il s'investit complètement. 

Cherchant toujours à présenter à l'Amérique un univers propre et sûr pour toute la famille, il inaugure le parc, et trouve ainsi une source inépuisable de revenus pour sa compagnie. Dans les années 60, il produit enfin Mary Poppins, un projet sur la famille qui lui tenait à coeur depuis des décennies, et lui vaut de renouer avec un succès total, qui est multi-oscarisé. Mais alors que les critiques commencent à reprocher à Disney son monde trop propre, kitsch et WASP, Walt n'en a que faire, et s'inquiète de ce qu'il va laisser comme héritage à l'humanité.

Il décide alors de se lancer dans le projet Disneyworld, et surtout de concevoir EPCOT, la ville parfaite du futur, où tout le monde vivrait en parfaite harmonie. Un projet ambitieux, dont il ne verra jamais le résultat, puisqu'il décède d'un cancer du poumon en 1966.

Bref, en résumé, difficile de faire plus exhaustif sur la vie et l'oeuvre de Walt que ces quatre heures, non ? Et bien pas tant que ça, en fait.

J'ai bien conscience que ce documentaire se concentre principalement sur Walt, et accessoirement sur son empire, mais malheureusement, j'ai trouvé le virage pris par la seconde partie du métrage assez frustrant. D'accord, Walt s'est un peu désintéressé de l'animation à la fin des années 40, mais le documentaire donne l'impression qu'il n'en avait tout simplement plus rien à faire, et qu'il n'avait rien à voir avec toute la production Disney post-Cendrillon.

Difficile à croire, et le manque de temps ou de place n'excuse pas tout : j'aurais bien volontiers troqué 10 minutes de la construction et de l'ouverture de Disneyland contre plus de détails sur son influence sur Alice, Peter Pan, etc, ou contre une présentation des Neuf Sages, même pas mentionnés en tant que tels dans le documentaire.

Cela dit, je dois bien reconnaître une qualité à ce travail titanesque : il ne cache pas du tout les mauvais côtés de Walt Disney, et ne présente pas le portrait d'un dieu de l'animation parfait et intouchable. Walt était faillible, Walt était par moment détestable et arrogant, Walt avait des valeurs de son temps et une ambition démesurée, mais Walt était aussi un visionnaire aux intentions bienveillantes, obsédé par l'idée de présenter une image de l'enfance et d'une vie de famille parfaites, qu'il n'avait pas vraiment connues lors de ses jeunes années.

Un documentaire inégal, un peu trop long, et souffrant de s'attarder un peu trop sur Disneyland, mais néanmoins très intéressant, pour peu qu'on sache à quoi s'attendre.

4.25/6

La Main derrière la Souris : l'histoire d'Ub Iwerks (The Hand Behind The Mouse - The Ub Iwerks Story - 1999) :

Documentaire de 1999 réalisé par Leslie Iwerks, et consacré au grand-père de la réalisatrice, Ub Iwerks, l'un des membres fondateurs du studio Disney, et le créateur de Mickey Mouse.

Grâce à d'innombrables extraits, images d'archive, photographies, et témoignages de bon nombre de figures incontournables du milieu, on y découvre comment ce fils d'inventeur, toujours plus passionné par la technique que par le business, était l'un des premiers compères de Disney, et l'animateur le mieux payé de son studio naissant ; on y apprend comment, véritable bourreau de travail, Iwerks a créé Oswald le lapin, puis, lorsqu'il a fallu le remplacer, comment il a créé Mickey et, au rythme de plus de 700 dessins par jour, comment il a réalisé seul le premier court métrage animé de Mickey, Plane Crazy.

Rapidement, Mickey a connu le succès, et avec lui, les tensions professionnelles et les jalousies ont commencé à croître. Et bien qu'il ait refusé à plusieurs reprises de quitter Walt, Iwerks finit par s'établir à son propre compte, et par fonder les studios Iwerks en 1930 (où a travaillé le célèbre Chuck Jones). Avec son style plus franc, son humour étrange, ses personnages impertinents et son animation bondissante, Iwerks connaît à son tour le succès, et innove dans de nombreuses directions... jusqu'à ce que le Code Hays, la Grande Dépression, et des problèmes financiers finissent par tuer le studio.

En 1940, Iwerks revient chez Disney, mais se désintéresse de l'animation, pour se concentrer sur la technique : il innove à nouveau dans le domaine de la réalisation, de l'intégration d'images réelles aux images animées, il officie dans les parcs Disney, et finit par décrocher deux Oscars techniques, et une nomination pour les effets spéciaux des Oiseaux d'Hitchcock.

Bref, Ub Iwerks était un homme incontournable de l'histoire de Disney, et ce documentaire lui rend joliment hommage, sans sombrer dans l'hagiographie excessive.

Bien rythmé, dynamique, ludique, la forme est globalement impeccable ; on pourra pinailler en regrettant que la première moitié du documentaire couvre plutôt les débuts de Walt Disney que ceux d'Iwerks (et par conséquent, fait double emploi avec les innombrables documentaires sur la vie de Disney), mais c'est inévitable, compte tenu des liens très étroits unissant les deux hommes.

Un métrage très intéressant, que je conseille vivement.

4.5/6

Frank et Ollie (Frank and Ollie - 1995) :

Documentaire de 90 minutes réalisé en 1995 par Theodore Thomas, et consacré au père de ce dernier, Frank Thomas, et au meilleur ami et collègue de celui-ci, Ollie Johnston, deux des quatre membres alors encore en vie du groupe des Neuf Sages de Disney, ces animateurs de légende qui entouraient Walt Disney durant l'âge d'or du studio.

Les deux hommes, alors octogénaires, mais toujours aussi proches, soudés et malicieux que durant leurs jeunes années, nous racontent ainsi leur vie, leur carrière, leurs techniques d'animation, leur amitié, etc, entrecoupés d'images d'archive, d'animations embryonnaires, et de scènes du quotidien de ces deux vieux sages, génies de l'animation.

Et c'est probablement là que le documentaire pèche notablement : car s'il est très intéressant d'écouter ces deux bonhommes sympathiques et attachants, le film reste un documentaire de 90 minutes, et tire par conséquent en longueur.

On ne peut s'empêcher (et c'est d'autant plus vrai si l'on a regardé par ailleurs d'autres documentaires sur cette petite bande et sur cette période) de se dire qu'en retirant une bonne demi-heure de métrage (toutes les scènes du quotidien des deux hommes sont bien gentilles, mais elles n'apportent pas grand chose au delà de "ils vivent une retraite heureuse et bien méritée") et en variant un peu le format des interviews (peut-être en ajoutant d'autres intervenants, ou en intégrant un récapitulatif global du travail des Neuf Sages), Frank and Ollie aurait été tout aussi instructif, touchant, et probablement plus efficace.

En l'état, ce n'est pas désagréable, sans plus, et la réalisation est parfois un peu maladroite.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2017 - 24 - An American Christmas Carol (1979)

Publié le 9 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Télévision, Drame, Fantastique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

An American Christmas Carol :

En 1933, dans le New Hampshire, Benedict Slade (Henry Winkler) est un vieillard richissime, obsédé par ses affaires et par sa fortune. Le soir de Noël, cependant, il reçoit la visite de trois fantômes des Noël passés, présents et futurs, qui lui font prendre conscience de ses erreurs...

Transposition télévisée du Chant de Noël de Charles Dickens, dans l'Amérique des années 30, en pleine Dépression, avec un Henry "Fonzie" Winkler lourdement grimé en vieillard équivalent de Scrooge.

Un récit particulièrement classique, pas trop mal interprété et qui se regarde tranquillement... pour peu qu'on ne soit pas déjà écœuré par les innombrables relectures en tous genres de ce récit. Parce que dans l'absolu, le tout est ici très terre-à-terre, réaliste, et terne, jamais particulièrement rythmé ou passionnant, et surtout, ça adhère tellement au récit de base qu'il n'y a quasiment aucune originalité à trouver dans cet American Christmas Carol finalement assez daté.

3/6 (en étant gentil, et en fermant les yeux sur les limites techniques du métrage, comme le maquillage inutile, ou encore les quelques moments où le micro-perche apparaît dans le champ)

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Critiques éclair - The Orville 1x11

Publié le 9 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Action, Comédie, Aventure, Orville, Star Trek, Drame, Fox

The Orville a trouvé son rythme de croisière, et devient presque une série recommandable... lorsque MacFarlane n'est pas au scénario. Et malheureusement...

The Orville 1x11 - New Dimensions :

Le vaisseau découvre une poche d'espace à deux dimensions, alors même que le Capitaine et Kelly découvrent que LaMarr est en fait un surdoué génial.

C'est amusant, MacFarlane revient au scénario, et aussitôt, ça redevient bancal et très inégal, avec des vannes et des gags qui tombent à plat (l'intro), des références à la pop culture moderne, des disputes d'ex-couple, un épisode centré sur les sentiments du Capitaine, et du recyclage : ici, en l'occurrence, le côté espace 2D (assez joli, visuellement, façon rétro 80s/néons/Tron) rappelle les extra-terrestres bidimensionnels de Next Gen... et bien entendu, toute la sous-intrigue de LaMarr, littéralement photocopiée sur ce qui est arrivé à Geordi La Forge - afro-américain, navigateur inutile durant toute la première partie de la série, et qui soudain est catapulté chef ingénieur du vaisseau.

Soit. Un peu de méta n'a jamais fait de mal à personne, mais MacFarlane a une trop grande estime de son écriture : il aime se donner le beau rôle, placer des références obscures (Flatland), et le titre de l'épisode, à double sens, est bien moins malin que ce qu'en pense probablement le showrunner.

Dans l'ensemble, ça se regarde, mais ça s'éparpille, c'est loin d'être toujours intéressant (d'autant que l'acteur qui interprète LaMarr n'est pas toujours très bon), et ça n'apporte pas grand chose au schmilblick... en fait, ça ressemble beaucoup au tout début de saison de cette série, en un peu plus développé tout de même.

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Christmas Yulefest 2017 - 23 - Un Mariage sous le Sapin (2017)

Publié le 9 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, ION

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Mariage sous le Sapin (The Spruces and the Pines/A Star-Crossed Christmas) :

Les Pine et les Spruce sont deux familles voisines qui ne se supportent pas, et qui sont directement en concurrence, tenant chacune une ferme à sapins dans leur même petite ville de Nouvelle Angleterre. Jusqu'au jour où, à l'approche de Noël, les jeunes Julie Pine (Jonn Walsh) et Rick Spruce (Nick Ballard) s'éprennent l'un de l'autre, et comprennent qu'ils doivent cacher cette relation impossible à tous leurs proches...

Une comédie romantique ION s'inscrivant clairement dans le moule d'un pseudo Roméo & Juliette (ou Hatfields and McCoys, au choix), saupoudré de quiproquos de Noël, et d'une direction artistique minimaliste (qui trahit un budget clairement limité)... mais qui finalement, s'avère une bonne surprise, surtout compte tenu des antécédents très moyens de la scénariste - Autant en Emporte Noël, Un Petit Cadeau du Père Noël, The Christmas Cure et un paquet de thrillers Lifetime insipides.

La romance, ainsi, est dynamique et malicieuse, et traitée avec suffisamment de recul et de bonne humeur, dans la première moitié du métrage, pour que l'on s'attache à ce couple et aux personnages secondaires (l'ours mal léché et la petite blonde) ; ensuite, ça prend un tour plus mélodramatique, forcément, mais sans jamais vraiment sombrer dans le larmoyant trop sérieux.

Bref, pour un téléfilm dont je n'attendais absolument rien, ça s'avère plutôt honorable (sans pour autant être exceptionnel), et le fait que ça se sorte un peu du carcan habituel des films festifs typés Hallmark est un plus non négligeable.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2017 - 22 - Unlikely Angel (1996)

Publié le 8 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Télévision, CBS

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Unlikely Angel :

Chanteuse country caractérielle, impertinente et séductrice, Ruby Diamond (Dolly Parton) a un accident de voiture qui l'envoie directement au Paradis, où elle rencontre Saint Pierre (Roddy McDowall). Là, ce dernier lui explique la situation : si elle veut entrer au Paradis, elle doit prouver qu'elle mérite ses ailes en redescendant sur Terre pour réconcilier la famille Bartilson (Brian Kerwin, Allison Mack, Eli Marienthal) avant le soir de Noël. Si elle échoue, alors c'est l'Enfer qui l'attend...

Un téléfilm CBS ultra-balisé et prévisible, qui repose uniquement sur l'énergie et le sens de l'humour de Dolly Parton (sans oublier son accent, sa musique, son collagène, ses poumons et ses tenues... improbables) pour donner un semblant d'intérêt à une histoire cousue de fil blanc, et que l'on connaît par cœur.

Heureusement que le tout ne se prend pas trop au sérieux, d'ailleurs (les interventions récurrentes de Saint Pierre sous divers déguisements sont amusantes), ça aide à faire passer la pilule (et le côté très kitsch du Paradis) : ce n'est même pas particulièrement mauvais, c'est simplement générique au possible, à un point tel que ça en est instantanément oubliable.

2.25 + 0.5 pour une toute jeune Allison Mack, pré-Smallville = 2.75/6

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Christmas Yulefest 2017 - 21 - Un Prince pour Noël (2017)

Publié le 8 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Netflix

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Prince pour Noël (A Christmas Prince - 2017) :

Apprentie journaliste issue d'une famille new-yorkaise modeste, Amber (Rose McIver) est envoyée par sa rédactrice dans un petit royaume européen, pour enquêter sur le Prince Richard (Ben Lamb), futur monarque fils de la Reine Helena (Alice Krige), et qui semble tout faire pour éviter son destin. Mais sur place, Amber est confondue avec la nouvelle gouvernante de la jeune princesse Emily (Honor Kneafsey), handicapée, et elle s'installe au château, où elle apprend à faire la connaissance de Richard à l'approche de Noël...

Bon, on le sait, les romances princières de Noël sont très nombreuses, et j'ai déjà chroniqué un bon paquet de celles-ci sur ce blog (une simple recherche avec les mots clés "prince", "princière", "royal", "royaume" ou "couronne" - et autres dérivés - sur l'index Yulefest ou dans le blog en général devrait donner bon nombre de résultats).

Et ici, les scénaristes de ce téléfilm Netflix (dont le scénariste du miteux S. Darko, alias Donnie Darko 2) ont malheureusement décidé de faire un bon gros best-of de tous les clichés du genre, au point de donner l'impression au spectateur d'avoir déjà tout vu des dizaines de fois, voire même : de se trouver en présence d'une photocopie honteuse de plusieurs téléfilms Hallmark et compagnie.

Et c'est dommage, parce que les paysages et l'environnement de Roumanie sont superbes, que McIver est attachante, que Kneafsey (vue dans Sherlock) est plutôt juste, et que ça fait toujours plaisir de voir Sarah Douglas et Alice Krige dans des petits rôles.

Mais honnêtement, le tout est tellement dérivatif, balisé - et détaché de Noël - que, pour peu d'avoir déjà vu un ou plusieurs films "royaux" de ce type, on s'ennuie ferme. Et ce n'est pas le pseudo-mystère introduit à la truelle qui sauve le métrage du flop...

0.5 pour McIver + 0.5 pour la Roumanie + 0.5 pour la fillette = 1.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 20 - It Happened One Christmas (1977)

Publié le 7 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Drame, Religion, Télévision, ABC

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

It Happened One Christmas :

Dans les années 40, Mary Bailey Hatch (Marlo Thomas), jeune femme rêvant de découvrir le monde, est malheureusement contrainte de passer le plus clair de son existence dans sa ville natale, Bedford Falls, à s'occuper de l'entreprise familiale de crédit financier et immobilier. La veille de Noël, alors que cette dernière est en proie à une crise financière sérieuse provoquée par Mr Potter (Orson Welles), Mary envisage le suicide, mais un ange gardien excentrique, Clara (Cloris Leachman), intervient alors pour la sauver, et lui montrer les effets positifs de son existence sur autrui...

Relecture télévisée de La Vie Est Belle de Capra, diffusée sur ABC en 1977, et qui change le sexe du personnage principal, sans vraiment apporter quoi que ce soit d'autre de vraiment pertinent au reste du film.

Et c'est un peu tout le problème de ce métrage : il est tellement photocopié sur l'original (au point d'avoir été accusé de plagiat par Capra car il copiait directement des scènes, des dialogues et des plans du film de ce dernier, tombé dans le domaine public en 1974) qu'il ne lui apporte absolument rien, si ce n'est sa protagoniste principale ultra-émotive et à l'interprétation très... "expressive" (son jeu, dans la dernière demi-heure, est très particulier), et son ange excentrique, maladroite, un peu lent d'esprit, et à l'accent calamiteux (une sorte d'hybride strident entre accent cockney, écossais et irlandais, qui passe de l'un à l'autre en fonction des scènes).

Plus embêtant, le récit échoue totalement à rendre ses personnages secondaires un tant soit peu intéressants ou identifiables, pendant toute sa première partie (pourtant assez longue - 80 minutes sur 109 minutes au total).

Résultat, toute la réalité parallèle "post-suicide" ne fonctionne pas du tout, paraissant très forcée et caricaturale dans sa mise en images, et sans la moindre charge émotionnelle.

Car en plus, techniquement parlant, c'est assez moyen et limité (voire parfois assez fauché - certains extérieurs puent le studio étriqué à plein nez, entre autres), la post-synchronisation est parfois assez bancale, et durant la première partie, les commentaires célestes récurrents de Joseph et Clara, en voix-off, ne fonctionnent tout simplement pas, tentant d'apporter de la légèreté et de la bonne humeur décalée à un métrage qui n'en a pas besoin.

Bref, un remake redondant et quelconque, assez laborieux et inutile, qui a principalement vu le jour parce qu'à l'époque de sa mise en chantier, le film de Capra n'était plus du tout rediffusé ou disponible, et que le grand public n'avait pas de point de comparaison.

Dès que La Vie est Belle a refait surface, cependant, le remake a été totalement éclipsé et oublié... et ce n'est pas surprenant.

2/6

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