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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) - INTÉGRALE MARVEL CINEMATIC UNIVERSE - Phase 1.3 : Captain America : First Avenger (2011) & Avengers (2012)

Publié le 20 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique, Science-Fiction, Marvel, MCU, Histoire

Avengers : Infinity War, la conclusion de 10 années de films Marvel, arrive à grand pas, et le moment est donc idéal pour revoir tous les films du MCU, dans leur ordre de diffusion initial...

Après un Iron Man 2 et un Thor assez moyens, la Phase 1 du MCU continue avec son meilleur film : Captain America.

Captain America - The First Avenger (2011) :

Après s'être porté volontaire pour subir une expérience des forces armées américaines, Steve Rogers (Chris Evans) devient le super-soldat Captain America, porte-étendard des troupes alliées sur le front allemand pendant la Seconde Guerre Mondiale...

Un film de super-héros historique sincère mené d'une main de maître par Joe Johnston, et qui conjugue un script efficace, une distribution impeccable, un visuel approprié, une bande-originale mémorable d'Alan Silvestri, des effets convaincants, un méchant mémorable, et un charme indiscutable. C'est bien simple, CA est probablement l'un de mes Marvel préférés, toutes phases confondues, et cette pierre angulaire du MCU me fait vraiment regretter que l'on n'ait pas eu d'autres films mettant en scène Steve Rogers pendant la Seconde Guerre Mondiale...

4.75/6

Marvel's The Avengers (2012) :

Lorsque Loki met la main sur le Tesseract, et fait déferler sur la Terre une horde d'envahisseurs extra-terrestres, les plus grands héros de la planète - Iron Man (Robert Downey Jr.), Hulk (Mark Ruffalo), Thor (Chris Hemsworth), Captain America (Chris Evans), la Veuve Noire (Scarlett Johansson) et Hawkeye (Jeremy Renner) s'unissent sous une même bannière afin de protéger l'humanité.

L'énorme film-crossover signant la fin de la Phase 1 du MCU, et le point culminant de tous les efforts de Kevin Feige et compagnie : on ne peut pas leur retirer ce succès, celui d'un projet ambitieux et improbable mené à son terme. Et pourtant, Avengers est loin d'être un bon film, sous la plume et les caméras de Joss Whedon : mal rythmé, déséquilibré, filmé assez platement et sans ampleur, c'est bavard, ça souffre des tics narratifs habituels de Whedon, et dans l'ensemble, ça reste trop alourdi par le cahier des charges Marvel de l'époque, et par ses limites, pour vraiment exploser à l'écran de manière homogène.

Néanmoins, ça reste souvent spectaculaire, drôle, et la cohésion de l'équipe fonctionne assez bien, donc ça passe plus ou moins, même si ça aurait mérité d'être bien meilleur, et mieux écrit.

3.5/6

(critique plus détaillée publiée sur ce blog en 2015, à lire ici)

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 1x11

Publié le 20 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek, Action, Aventure, Drame, CBS, Discovery

La semaine dernière, Star Trek Discovery a repris le cours de la seconde moitié de sa saison, envoyant ses personnages dans l'univers miroir, sans toutefois apporter grande originalité à sa narration et à ses rebondissements...

​Star Trek Discovery 1x11 :

Dans l'Univers Miroir, Burnham continue de se faire passer pour son double, tandis que Tyler, lui, commence à perdre pied.

Je... je ne sais pas vraiment quoi dire. Ça aurait dû être un épisode plein de rebondissements imprévisibles et de moments choquants, et puis... non. J'ai trouvé ça soporifique, sans grand intérêt, au point que j'ai mis l'épisode en pause à mi-parcours, et que je n'y suis pas revenu avant plusieurs heures.

Le problème, c'est cette écriture, qui a passé d'innombrables épisodes à établir la relation Burnham/Tyler, une romance sans la moindre alchimie et à la conclusion évidente : comme les scénaristes sont incapables de se montrer surprenants, et enchaînent les rebondissements télégraphiés (je n'attends plus que "Lorca vient de l'univers-miroir", dans un épisode à venir), tout tombe à plat, pas aidé par un rythme bancal.

Je ne parle même pas de tout ce temps passé sur Tilly, une cadette - même pas une enseigne, hein, une cadette, à savoir une étudiante en stage d'observation en milieu professionnel - sans expérience médicale, placée seule en charge du cas de l'ingénieur comateux, sans même un médecin présent. D'accord.

Et puis comme toute la série tourne autour de Burnham, qui est tellement exceptionnelle, blablabla, que tout se doit d'être relié à elle (son compagnon est un espion torturé, sa meilleure amie Tilly est la capitaine du vaisseau dans l'univers-miroir et s'occupe seule de Stamets sur le Discovery, Mirror-Burnham est la capitaine la plus badass de l'univers-miroir, son mentor-miroir est impératrice, son père d'adoption est Sarek, qui est aussi le conseiller des peuples alliés de l'univers miroir - d'ailleurs Sarek éminence grise de la rébellion et Spock premier officier de l'Enterprise, bonjour les réunions de famille - , etc) que ça en devient lassant, à deux doigts d'une mauvaise fanfiction.

Bref, j'ai vraiment énormément de mal avec la tournure que prend la série, et j'ai hâte que le Discovery quitte l'univers-miroir pour passer à autre chose, en espérant que ça redonne un petit coup de fouet au tout.

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Un film, un jour (ou presque) #631 : La Tour Sombre (2017)

Publié le 19 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Fantastique, Action, Aventure, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

La Tour Sombre (The Dark Tower) :

Roland (Idris Elba) est le dernier Pistolero, chargé de protéger la Tour Sombre trônant au centre de l'univers, et défendant ce dernier des forces du Mal. Mais Walter (Matthew McConaughey), l'Homme en Noir aux pouvoirs maléfiques, s'efforce de faire tomber la Tour, avec l'aide de son armée de sbires difformes. Pour cela, il arpente tous les mondes à la recherche d'un enfant à l'esprit suffisamment puissant pour lui servir d'arme, et il arrête son choix sur Jake Chambers (Tom Taylor), un jeune adolescent new-yorkais aux rêves prémonitoires...

Depuis le temps que le web et Hollywood parlaient d'adapter la saga de la Tour Sombre, de Stephen King, à l'écran, je m'attendais à tout (je n'ai jamais lu cette partie de l’œuvre de King), sauf à un teen movie fantastique façon littérature Young Adult basique et insipide.

En même temps, j'aurais dû me méfier, avec Akiva Goldsman au scénario et à la production... mais bon, voilà : le résultat final est donc vraiment un film pour adolescents générique au possible, avec tous les passages obligés du genre, et qui rappelle même par moments Last Action Hero dans son format.

C'est bourré d'exposition maladroite, c'est visuellement très terne, ça sous-exploite sa distribution (Katheryn Winnick en mère de famille éplorée et sacrifiée *soupir*), les problèmes de continuité, de montage et de rythme sont légion, et hormis quelques scènes sympathiques (dans lesquelles Elba campe un Pistolero convaincant et efficace) et quelques éléments de construction d'univers intrigants, tout le reste aurait aussi bien être une adaptation lambda d'un roman young adult comme on en a eu tant ces quinze dernières années.

2/6 (et je suppose que si j'avais lu les livres, j'aurais mis une note encore plus faible)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

 

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Un film, un jour (ou presque) #630 : Nobody Walks (2012)

Publié le 18 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Nobody Walks :

Martine (Olivia Thirlby), une jeune artiste new-yorkaise aux moeurs légères, arrive à Los Angeles chez Peter (John Krazinski) et Julie (Rosemarie Dewitt), respectivement monteur son de blockbusters et psychiatre. Ces derniers l'accueillent volontiers, pour l'aider à enregistrer les bruitages et autres sons d'un court-métrage expérimental sur des insectes, mais rapidement, la présence de Martine va s'avérer un catalyseur de toutes les pulsions refoulées de la famille et de son entourage...

Un navet indépendant pseudo-artistique et totalement hipster dans l'âme, qui, rien qu'à sa vision, apparaît clairement comme le produit d'une cinéaste privilégiée issue de la scène New-Yorkaise, aux aspirations profondes et féministes, et à l'estime de soi pas inexistante.

Et sans surprise, lorsque l'on regarde le générique avec attention, on s'aperçoit que Lena Dunham et l'une de ses copines sont respectivement au scénario et à la réalisation. Forcément.

Ce qui explique pourquoi j'ai passé mon temps à soupirer d'ennui et de consternation devant ce drame relationnel assez réminiscent, par exemple, de Breathe In (lui-même imparfait), mais qui se perd dans ses velléités pseudo-artistiques (énormément de gros plans liés aux cinq sens, dont un bien ridicule sur des fourmis posées sur le téton d'une femme nue), dans ses moments de "tension" sexuelle typiquement Dunhamiens (le professeur d'italien quadragénaire qui passe tout le film à flirter de manière glauque et insistante avec l'adolescente, le petit garçon qui regarde Thirlby nager en bikini la nuit, et vient la chercher pour qu'elle le borde, non sans la toucher au passage...) et dans ses personnages riches, bohèmes (ils sont tous artistes, acteurs, réalisateurs, éditeur, poètes, etc) et antipathiques (la distribution est sympathique et talentueuse, mais au combien desservie par l'écriture).

Des personnages qui tous, pour une raison incompréhensible, semblent tomber immédiatement sous le charme de Martine. Incompréhensible, car autant j'aime habituellement beaucoup Thirlby, autant ici, elle n'est pas gâtée, entre sa coupe de cheveux immonde, et sa caractérisation froide, pensive et détachée.

Et malgré cela, tous les hommes qui croisent son chemin la désirent, et sont décrits comme faibles et incapables de se retenir (ce qui est d'ailleurs un peu le cas de tous les hommes du film).

Au final, le film se résume à ça, une sorte d'observation quasi-entomologique, froide et détachée, d'une famille insatisfaite, une pseudo-réflexion masturbatoire et pompeuse sur le désir, l'attraction, la frustration et la séduction, bref, quelque chose qui se veut pénétrant, artistique et travaillé, mais qui ne parvient qu'à être creux, maniéré, nombriliste, et qui n'apporte rien à ce genre déjà bien fatigué.

1/6 (principalement pour la distribution)

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Un film, un jour (ou presque) #629 : Valérian et la Cité des Mille Planètes (2017)

Publié le 17 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Science-Fiction, France

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. 

Valérian et la Cité des Mille Planètes :

Au 28ème siècle, les agents spatio-temporels Valérian (Dane DeHaan) et Laureline (Cara Delevingne) mènent l'enquête à bord de la station Alpha, à la recherche d'un transmuteur rarissime, et de ceux qui le convoitent...

Alors cette critique, je vais la faire brève : Valérian, de Besson, est un film qui fait illusion... jusqu'à ce que ses deux interprètes principaux apparaissent à l'écran.

Sans surprise, le duo DeHaan/Delevingne ne fonctionne en effet pas du tout en super agents spatio-temporels aguerris... et à partir de là, c'est tout le reste du métrage qui s'effondre.

Plus le temps passe, plus le film avance, et plus les trous béants du script se remarquent, plus la bande originale insipide de Desplat s'avère insuffisante, plus les péripéties inutiles et le remplissage se remarquent, et plus le potentiel de cet univers pourtant créatif et joliment mis en images par les équipes d'effets spéciaux de WETA et d'ILM (entre autres) est gâché par un scénario et une réalisation qui ne sont pas à la hauteur.

Au final, on ne retient qu'une direction artistique chatoyante et intéressante, plombée par un traitement inégal et gentiment creux, bourré d'incohérences logiques, et qui compte sur de nombreuses courses-poursuites et scènes d'action coûteuses pour faire illusion.

Pas de chance, ça ne marche pas.

1.5/6

(saluons tout de même le talent de Besson, qui parvient à placer un personnage de prostituée au grand cœur dans la majeure partie de ses scripts, y compris au fin fond de l'espace)

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Un film, un jour (ou presque) #628 : Opening Night (2016)

Publié le 16 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Opening Night :

Après l'échec de sa carrière de chanteur sur Broadway, et sa rupture d'avec la belle Chloe (Alona Tal), Nick (Topher Grace) est devenu cynique, et est devenu responsable de production de la comédie musicale One Hit Wonderland, mettant en vedette l'ex-NSYNC JC Chasez. Et, le jour de la première, non seulement Nick doit gérer les caprices de sa star, mais aussi la présence de Chloe au casting, la rivalité d'un danseur gay (Taye Diggs) et d'une chanteuse (Lesli Margherita), les problèmes de la tête d'affiche féminine (Anne Heche) et bien d'autres soucis, au nombre desquels Goldmeyer (Rob Riggle), le producteur caractériel du spectacle...

Une comédie musicale indépendante à la distribution très sympathique (Alona Tal est particulièrement attachante, comme toujours, mais tous les autres apportent une grosse énergie au film), et au rythme suffisamment soutenu pour que l'on ne voie pas le temps passer, ni que l'on ne s'aperçoive du script particulièrement basique et prévisible.

C'est ce dernier point qui empêche cependant le film de vraiment convaincre, et c'est dommage, parce que sinon, le côté "comédie musicale" est bien amené (les chansons sont peu nombreuses, font partie du spectacle, ou arrivent naturellement), bien géré (tout le monde s'en sort plus qu'honorablement) et quelques moments sont vraiment réussis.

Mais dans l'ensemble, on se contente trop souvent d'attendre que telle ou telle intrigue se conclue de la manière la plus prévisible possible, pour espérer passer à autre chose de plus original... en vain.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #627 : The Source Family (2012)

Publié le 15 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, USA, Musique, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Source Family :

À la fin des années 60, Jim Baker, ancien marine, expert en judo, meurtrier et braqueur de banque, plusieurs fois marié et séparé, investit dans plusieurs restaurant végétariens en Californie, et, après avoir connu un éveil spirituel, il devient Father Yod, un gourou bienveillant vivant, avec sa nouvelle femme de 20 ans et tout un troupeau de plus de 200 disciples, dans un manoir en banlieue de Los Angeles.

Là, père spirituel de toute une famille recomposée, Yod entretient une utopie, entre peace, love (la famille pratiquait l'amour libre, la magie sexuelle, et Yod avait 14 compagnes différentes), drogues (forcément), rock'n'roll (Baker et la famille ont créé le groupe YaHoWha13, qui a enregistré une soixantaine d'albums de rock psychédélique improvisé, et leur servait de passerelle pour recruter de nouveaux membres dans les lycées où ils se produisaient) et philosophie new age... et pendant quelques années, malgré quelques déménagements (notamment à Hawaii), cela fonctionne.

Mais les finances de la Source Family (du nom du restaurant le plus populaire de Baker) viennent à se tarir, les problèmes de santé et les incidents graves se multiplient (accouchements "naturels" qui tournent mal, détournement de mineurs), Baker commence à se prendre pour Dieu, puis à déprimer, et finalement, la famille se dissout à la mort de Baker, dans un "accident" de deltaplane (il s'est volontairement lancé du haut d'une falaise avec un deltaplane sans savoir s'en servir, et il a refusé de partir aux urgences après le crash lui ayant brisé le dos). 

Soit.

Si l'on vous demande d'imaginer un hippie tout ce qu'il y a de plus cliché, il y a 99% de chances que vous ayez quelque chose en tête qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Jim Baker, ou aux membres de la Source Family. Et si l'on vous demande maintenant d'imaginer un ex-hippie tout aussi cliché, avec 30 ou 40 ans de plus, vous aurez en tête une bonne image de ces mêmes membres tels qu'ils sont aujourd'hui : tous encore impliqués dans des commerces ou établissements new-age, holistiques, "bio", spirituels et typiquement californiens, au point d'en être une caricature incroyable.

Et c'est vraiment le problème que j'ai avec The Source Family, documentaire basé sur un livre écrit par deux des anciens membres de cette secte, et sur les nombreuses images d'archive de la communauté : c'est un métrage particulièrement frustrant.

Frustrant, car intégralement illustré par la musique de YaHoWha1, particulièrement datée et lassante (malgré les témoignages de personnes comme Billy Corgan, qui trouvent le tout fascinant et quasi-religieux). 

Frustrant, car quasiment admiratif de Jim Baker et de cette période... et pour cause : on sent que tous les ex-membres sont encore, dans leur tête, membres à part entière de la Source Family, qu'ils gardent un très bon souvenir de Baker, le vénèrent encore comme un être illuminé et surnaturel, et qu'ils regrettent vraiment cette période.

Enfin, frustrant car, en fin de compte, le documentaire n'est pas forcément particulièrement intéressant en tant que tel : certes, en tant que représentation d'une certaine époque et d'une certaine culture, ce n'est pas désagréable, mais il y a tellement peu de recul sur les événements qu'on finit par être agacé par le discours du documentaire ; d'ailleurs, si Jim Baker était encore de ce monde, et si la communauté était encore active, on aurait presque l'impression d'un film de propagande visant à recruter de nouveaux membres.

Mouais.

3/6 (en étant gentil, et uniquement parce que formellement, c'est assez bien mené)

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Les bilans de Lurdo : The Young Pope, saison 1 (2016)

Publié le 14 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Drame, Religion, Fantastique, Canal+, Sky, HBO, Italie, France, Espagne, Les bilans de Lurdo

Un bilan saisonnier assez compliqué à écrire, car une série assez difficile à cerner. The Young Pope souffle en effet constamment le chaud et le froid, passe régulièrement d'un grotesque ridicule à des moments de grâce improbables, alterne les idées inspirées avec les métaphores pataudes, le somptueux avec le kitsch, le bon goût avec le mauvais goût, et s'avère, en fin de compte, une expérience des plus frustrantes.

The Young Pope, saison 1 :

Jeune quadragénaire séduisant, discret et tempéré, le cardinal Lenny Bernardo (Jude Law) est, contre toute attente, élu nouveau Pape au grand dam du Cardinal Voiello (Silvio Orlando), qui tire toutes les ficelles de Rome en secret. Mais dès son élection, Bernardo, désormais rebaptisé Pie XIII, révèle son vrai visage, celui d'un homme caractériel et intransigeant, hanté par son enfance, et à la vision de l'Église particulièrement radicale et traditionaliste. Aussitôt, Pie XIII entame une transformation intégrale de l'Église, désireux de rendre à cette dernière son aura sinistre et menaçante, et de ramener par la force et la peur la Foi dans le coeur des gens...

Co-production italo-franco-espagnole diffusée chez nous sur Canal + et outre-Atlantique sur HBO, The Young Pope est la création de Paolo Sorrentino, réalisateur et scénariste italien, et présente en 10x55 minutes les premiers mois du règne de Pie XIII, depuis sa première apparition publique, jusqu'à... sa dernière ?

Impossible d'affirmer que ce Young Pope est une série mal interprétée : Jude Law s'en donne à coeur joie, et la plupart des seconds rôles (y compris français - Cécile de France, Ludivine Sagnier) sont justes, avec une mention spéciale à Silvio Orlando, impeccable en Cardinal Voiello. Difficile aussi d'affirmer que la série est mal filmée : Paolo Sorrentino sait clairement y faire derrière la caméra, il sait composer un plan (j'ai par exemple le souvenir marquant d'une opposition visuelle Pope/Voiello utilisant le décor pour souligner, de manière frappante, la supériorité de l'un sur l'autre), il sait retranscrire exactement à l'image ses intentions (quelles soient comiques, oniriques, symboliques ou dramatiques) et la plupart du temps, sa réalisation sait parfaitement souligner le faste et le clinquant de l'univers papal et de l'Église Catholique.

Malheureusement, les problèmes de cette série se situent ailleurs, pour moi. Car le Young Pope est une série profondément italienne, avec un sens du grotesque et de l'outrancier typique des artistes de ce pays, et surtout, comme je l'ai mentionné en introduction, elle manie constamment le chaud et le froid, d'une manière qui plaira à certains, et en rebutera d'autres (moi, notamment).

Une autre série dramatique plus conventionnelle aurait articulé cette première saison sur l'ascension au pouvoir de Lenny Belardo, culminant sur son élection : de quoi donner lieu à des jeux de pouvoir, à des manigances, etc, une sorte de House of Cards dans l'univers de la religion catholique.

Ici, il n'en est rien : comme la série et Sorrentino refusent formellement de se conformer aux schémas habituels de la télévision, et désamorcent systématiquement la moindre intrigue dramatique, le show commence par l'élection de ce pape, et suit ses premiers mois sur le trône pontifical : toute opposition à Pie XIII (notamment Voiello) est assez rapidement écrasée, les manigances et jeux de pouvoir disparaissent très rapidement, et Pie XIII semble vite invincible. La série devient alors contemplative, se concentrant le plus souvent sur les mesures radicales du Pape, et sur son obsession récurrente pour ses parents qui l'ont abandonné, enfant.

On devine là l'arc narratif (si tant est qu'on puisse le qualifier ainsi) sous-tendant la saison 1 : tellement obnubilé par son abandon par ses parents hippies, Lenny se venge sur la Terre entière, et ce n'est qu'en retrouvant l'Amour (avec un grand A, au sens religieux et philosophique du terme) qu'il parviendra à comprendre la vraie nature de sa vocation, et à accomplir son destin.

Du moins, c'est ce que l'on croit comprendre en fin de saison, et encore, ce n'est pas certain. Car Sorrentino se disperse beaucoup, et la série ressemble souvent plus à une suite de vignettes impressionnistes et métaphoriques qu'à un récit structuré comme on en a l'habitude.

En effet, autour de Lenny et de ses décisions caractérielles, Sorrentino brode un portrait corrosif et moqueur de l'Église, composée d'innombrables névrosés ayant tous un secret traumatisant, Lenny y compris. Une vision désacralisée guère surprenante venant de ce réalisateur et scénariste, qui refuse donc ici toute structure narrative normale, et préfère prendre systématiquement le contre-pied des attentes du spectateur, pour mieux le surprendre... quitte à ce que le show en souffre un peu.

L'arrivée d'un jeune Pape ? Oui, il est jeune, mais il est aussi caractériel, ultra-radical et ultra-croyant, manipulateur, autoritaire, vaniteux, incontrôlable, immature, bref, Pie XIII se trouve au croisement d'un méchant de James Bond et de Donald Trump (il y a d'ailleurs d'improbables similarités entre l'arrivée au pouvoir de Trump et de Lenny). Et en plus il est clairement présenté comme un Saint aux pouvoirs surnaturels...

Voeillo le cardinal machiavélique, manipulateur et comploteur, présenté comme le principal antagoniste de la série dans ses premiers épisodes ? En fait, un religieux progressiste, presque sympathique et qui a bon fond, qui a compris que jouer les politiciens permettait de faire avancer certaines causes, et qui finit par se faire rapidement écraser par le Pape...

Les tentations féminines ? Le Pape les rejette toutes. Les complots de ses ennemis ? Ils échouent tous, et tout le monde finit par rentrer dans les rangs. Une visite en Afrique, pour rencontrer une simili-Mère Teresa ? Lenny n'y va que pour démolir cette dernière pour ses péchés. Quelqu'un tente de manipuler Lenny en lui présentant de faux parents ? Lenny s'en aperçoit instantanément, on nous montre immédiatement qui est le responsable, et l'intrigue se termine là. Le Cardinal Dussollier, le meilleur ami d'enfance du Pape ? Il finit assassiné après avoir pris part à un plan à trois avec la femme d'un mafieux (quota nudité assuré !), et ne sert que de catalyseur au parcours du Pape. La possibilité de la création d'une Église rivale par un stigmatisé illuminé ? L'homme disparaît mystérieusement suite à l'intervention du Pape... sans conséquences. Le mentor de Lenny (excellent James Cromwell) qui estime que ce dernier lui a volé la papauté ? Il tombe malade, décède, et ne sert lui aussi que de catalyseur à la prise de conscience du Pape.

Etc, etc, etc : il en va de même à chaque niveau de cette série, qui préfère largement jouer la carte du symbolisme tantôt limpide tantôt abscons (avec des visions, des métaphores, des moments aléatoires et très contemplatifs) plutôt que celle d'une narration et d'un récit conventionnels. On se retrouve souvent avec des sous-intrigues et des personnages abandonnés en cours de route (Voiello finit par être relégué au second plan de la série, toute l'intrigue d'Esther et du bébé est liquidée hors-champ, Cécile de France disparaît pendant trois ou quatre épisodes (sans que cela ne change quoi que ce soit, vu que son personnage n'apporte rien d'essentiel), la rencontre tendue avec le Premier Ministre italien ne débouche sur rien...), au profit d'effets de réalisation et d'images fortes (il est indubitable que certaines scènes marquent tant elles flattent l'oeil - la prière dans la piscine, ou en Afrique, etc), mais qui peuvent aussi lasser au bout d'un moment.

À l'identique, l'obsession récurrente de Lenny pour ses parents adoptifs - c'est son traumatisme fondateur, qui revient sans cesse sous forme de visions, et qui le motive, depuis son plus jeune âge, à prendre sa revanche sur le monde - a fini par m'agacer. Il y a une sorte de manque de subtilité, dans The Young Pope, qui m'a rebuté : c'est volontairement une série outrancière et grotesque (certaines des tirades du Pape le font ressembler à un Tony Montana sous cocaïne, en surjeu total, avec en plus une posture et des costumes ridicules qui empêchent de le prendre au sérieux), cherchant à faire rire de l'Église, à choquer et à provoquer en poussant ses idées dans ses derniers retranchements, mais le problème, c'est qu'une fois qu'on a cerné ces idées, le show tourne un peu à vide.

Ainsi, plus la série s'est écartée du format dramatique conventionnel, au fil de la saison, pour tenter de faire basculer Lenny vers une figure plus tragico-mélancolique (avec crise de Foi, visions, etc), et plus j'ai eu du mal à avancer dans ces épisodes. D'autant que la fin de saison correspond au moment où le show freine un peu des quatre fers, pour s'autoriser des digressions pas forcément surprenantes (initialement de 8 épisodes, la saison s'est vue rallongée en cours de production), mais pas non plus forcément indispensables.

Cela dit, à ce stade de la série, à moins d'être doté d'un caractère masochiste et complétiste (comme moi), soit l'on est totalement sur la même longueur d'onde que Sorrentino, et on adore tout ce que le show propose, soit l'on a déjà arrêté de regarder le programme. C'est d'ailleurs assez dommage, puisque sur la toute fin, le parcours de Pie XIII fait (un peu plus) sens. De manière assez radicale, qui laisse présager une saison 2 (intitulée The New Pope, apparemment) bien différente.

Quoiqu'il en soit, si je ne peux pas nier les qualités esthétiques et audacieuses du programme, je ne peux pas dire que j'aie vraiment trouvé cette expérience satisfaisante. J'ai lu, çà ou là, des comparaisons de ce Young Pope avec des séries comme John From Cincinnati, où il ne faut pas trop chercher un sens aux images, et où il faut se laisser porter.

Soit. Il n'empêche qu'entre l'illustration électro assez insipide ; un trait parfois beaucoup trop forcé et caricatural (oui, j'ai ri en voyant le Pape se préparer sur du LMFAO, j'avoue) et ses ruptures de ton brutales, qui font vraiment passer la série d'une farce grotesque à quelque chose de mortellement sérieux ou philosophique au sein d'un même épisode ; et un travail métaphorique volontairement ambigu, qui enchaîne symbolisme profond et pertinent avec des images surréalistes creuses et aléatoires, on finit par avoir du mal à cerner les intentions de Sorrentino, et on hésite : est-ce que le tout est une oeuvre parfaitement maîtrisée, mais difficile d'accès et réservée à un public averti, ou est-ce que c'est une saison particulièrement imparfaite et brouillonne, comportant de nombreux défauts d'écriture et de structure, et pas tout à fait à la hauteur de sa réputation, dans certains cercles, de meilleure série de l'année, si ce n'est de la décennie ?

Personnellement, je penche plutôt pour l'option b), mais je ne saurais vraiment me prononcer. Une chose est certaine : il y a du bon dans ce Young Pope, et la série ne laisse pas indifférent. Néanmoins, malgré les points positifs (interprétation, réalisation, direction artistique, humour), je risque de ne pas tenter l'expérience d'une saison 2 de ce qui semblait clairement conçu comme une mini-série au dénouement sans appel.

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Un film, un jour (ou presque) - INTÉGRALE MARVEL CINEMATIC UNIVERSE - Phase 1.2 : Iron Man 2 (2010) & Thor (2011)

Publié le 13 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique, Science-Fiction, Marvel, MCU

Avengers : Infinity War, la conclusion de 10 années de films Marvel, arrive à grand pas, et le moment est donc idéal pour revoir tous les films du MCU, dans leur ordre de diffusion initial...

Après des débuts inégaux, la Phase 1 des films Marvel continue, avec la suite d'Iron Man, mise en chantier précipitamment, et écrite à la va-vite :

Iron Man 2 (2010) :

Désormais connu comme étant Iron Man, Tony Stark devient la cible de Ivan Vanko (Mickey Rourke), un scientifique russe déchu qui s'associe à Justin Hammer (Sam Rockwell), concurrent de Stark, pour faire tomber ce dernier...

Un film frustrant, car s'inscrivant directement dans la lignée du premier film, et possédant pas mal de bonnes idées (l'héritage de Stark, Black Widow, le Shield, Whiplash/Dynamo, Justin Hammer), qui sont malheureusement un peu traitées à la va-vite et de manière brouillonne et bavarde. Et pour ne rien arranger, la bande originale de Debney, pourtant nettement meilleure que celle du premier opus, est totalement noyée dans les effets sonores. Dommage.

3.5/6

Thor (2011) :

Banni d'Asgard pour avoir fait preuve d'arrogance et mis en péril la paix entre les royaumes, Thor (Chris Hemsworth) est exilé sur Terre, où il rencontre Jane Foster (Natalie Portman) et son équipe (Stellan Skarsgård & Kat Dennings). Mais pendant ce temps, Loki (Tom Hiddleston), le demi-frère de Thor, complote en secret...

Un film honorable, mais assez peu marquant.

Il faut bien dire que la réalisation penchée de Kenneth Brannagh agace plus qu'elle ne convainc (dans certaines scènes, c'est un carnage, avec une caméra qui change d'angle toutes les cinq secondes, sans raison ni continuité), que le personnage de Kat Dennings est un cliché ambulant uniquement là pour faire des vannes, que les scènes d'action sont globalement traitées à la va-vite (et peu lisibles) et que le rendu de toutes les tenues asgardiennes est bien trop factice et caoutchouteux pour être totalement crédible.

Le tout se laisse néanmoins regarder, mais laisse un peu de marbre, jamais particulièrement bon, ni particulièrement mauvais (à l'image de sa bande originale, en fait).

3.5/6

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 1x10

Publié le 13 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Action, Aventure, Star Trek, Drame, CBS, Discovery

La pause hivernale est terminée, et Star Trek Discovery reprend donc son cours, après une première moitié de saison soufflant le chaud et le froid...

​Star Trek Discovery 1x10 :

L'équipage du Discovery découvre que le vaisseau vient d'arriver dans l'Univers Miroir, alors même que Tyler commence à découvrir ses véritables origines...

Sans surprise, Tyler est donc bien un agent klingon dormant. Sans surprise, il n'a pas conscience de son état, et va être forcément être torturé entre ses sentiments pour Burnham et sa nature profonde de Klingon lobotomisé. Sans surprise, Burnham et Tyler n'ont toujours pas la moindre alchimie. Sans surprise, ils sont tous dans l'univers miroir (bouh ! c'est nul !). Sans surprise (parce que la série n'a pas grande originalité), ça s'inspire joyeusement du double épisode In A Mirror Darkly d'Enterprise, sur l'USS Defiant et l'univers miroir. Sans surprise, un gay y passe :ninja:. Sans surprise, le plan de Lorca & compagnie est particulièrement médiocre. Sans surprise, Tilly a l'air ridicule en mode mirror universe (mais ça, c'est cohérent avec la plupart des relookings "miroir").

Bref, sans surprise, c'est du Discovery pur jus : c'est rythmé, c'est chatoyant, ça se regarde mais ça n'apporte pas grand chose à la franchise et à l'univers, et c'est ultra-prévisible.

Maintenant, histoire de continuer dans cette prévisibilité, j'attends que les scénaristes nous révèlent que l'Empereur, c'est Michelle Yeoh, descendante de l'Impératrice Hoshi Sato d'Enterprise (ou un truc du genre ^^), et bien sûr, que Lorca avoue qu'il est le Lorca de l'univers miroir, qui a pris la place de son double à un moment ou à un autre.

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Un film, un jour (ou presque) #626 : Le Monde Secret Des Emojis (2017)

Publié le 12 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Jeunesse, Comédie, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Monde Secret Des Emojis (The Emoji Movie) :

Dans le smartphone d'un jeune adolescent (Jake T. Austin), comme dans tous les smartphones du monde, vivent les emojis, où chaque emoji tient un rôle bien précis et immuable. Mais Gene (T.J. Miller) n'est pas comme les autres : supposé être un emoji "Bof", Gene est incapable de se contenter d'une expression. Rejeté par les siens, Gene part alors d'application en application en compagnie de son compère Tope-Là (James Corden), à la recherche de la hackeuse Rebelle (Anna Faris), et d'un moyen d'échapper à la suppression de son fichier...

....... Ah ouais, quand même.

Le film, produit par Sony Animation, était auréolé d'une réputation calamiteuse à sa sortie US... et effectivement, c'est une bonne grosse bouse ultra-dérivative (on pense très fort à Vice Versa, aux Mondes de Ralph, à la Grande Aventure Lego, etc), pleine de personnages insipides (pourtant doublés par des personnalités compétentes : Corden, Miller, Anna Faris, Patrick Stewart, Sean Hayes...), souffrant d'une écriture et de vannes périmées, et qui prend une grosse partie de ses 80 minutes (générique exclus) à faire du placement produit détaillé pour Candy Crush, Just Dance, Spotify et Dropbox (entre autres).

Le tout sans la moindre originalité, la moindre structure, et tout simplement le moindre intérêt.

Même le message global théorique du film, pas forcément désagréable en soi, est largement éventé, et déjà vu (mieux vaut ne pas parler du message involontaire du film "un smartphone, c'est trop cool, et ça te permet de séduire les filles" ©®SONY...).

1/6 (ça donne presque envie de revoir le film Angry Birds - déjà de Sony - à la hausse)

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Un film, un jour (ou presque) #625 : Justice League (2017)

Publié le 11 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique, Science-Fiction, DC, DCEU, DCU

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Justice League :

Attirés par la peur et le chaos d'un monde dépourvu de Superman (Henry Cavill), les Parademons de Steppenwolf (Ciarán Hinds), un dangereux extra-terrestre, envahissent la Terre. Pour les contrer, Batman (Ben Affleck) et Wonder Woman (Gal Gadot) recrutent des êtres surpuissants aux quatre coins du monde : Aquaman (Jason Momoa), Flash (Ezra Miller) et Cyborg (Ray Fisher)...

On ne va pas y aller par quatre chemins, ni détailler plus avant la genèse catastrophique de ce Justice League, entre la Warner qui panique et tente de réorienter son film vers quelque chose de "plus Marvel", Zack Snyder qui quitte le navire en cours de route suite à un drame familial (et à la réception hostile des critiques à ses films précédents), et Joss Whedon qui prend le relais pour retourner un gros morceau du film, après avoir servi de script doctor et rajouté de l'humour dans le tout.

En l'état, Justice League est un ratage de plus pour l'écurie DC. C'est bien simple, non seulement le film trahit amplement sa genèse chaotique (les styles Snyder et Whedon ne se marient pas bien, les reshoots sont tous flagrants avec leur Affleck bouffi dans les nouveaux plans et leur Superman "moustachu", le script est décousu et simpliste, la direction artistique bipolaire) mais surtout, il est d'une indigence technique assez aberrante pour un produit de ce calibre.

La photographie est bien souvent immonde (avec des couleurs laides au possible, et un étalonnage numérique voyant), et les effets spéciaux improbablement ratés : non seulement sur le plan des incrustations sur fonds verts, flagrantes, sur celui de l'intégration du corps numérique de Cyborg (aux proportions variables), ou sur le rendu approximatif de Steppenwolf et de certaines doublures numériques, mais plus gênant, 90% des plans dialogués de Superman ont été retournés par Whedon, qui n'avait donc sous la main qu'un Cavill moustachu (pour son rôle de Mission Impossible 6). Résultat : tous ces plans de Superman (de l'ouverture du film à sa scène de post-générique) mettent en scène un personnage à la bouche en images de synthèse (pour effacer la moustache), qui finit par ressembler à un mauvais protagoniste de jeux vidéo, à l'animation labiale défaillante.

Et quand bien même on arriverait à passer outre ces problèmes techniques, on se retrouve confronté à un film qui singe de manière bâclée la formule Marvel, et apparaît tout simplement bancal de bout en bout. Ce n'est pas forcément surprenant, quelque part, puisque Whedon est aux commandes : ce Justice League ressemble énormément à Avengers 2 - L'Ère d'Ultron mais en pire (ou du moins, avec les mêmes défauts, sans avoir les qualités nécessaires pour les compenser, ou les personnages attachants déjà établis) : les effets sont inférieurs, le montage est inférieur, l'écriture est inférieure, la continuité est inférieure, les enjeux sont plus faibles, les personnages moins intéressants (Wonder Woman reste égale à elle-même, même si Gal Gadot joue ponctuellement assez mal ; Cyborg n'a pas le moindre charisme, notamment en VO, et son design est raté ; Batman est inutile, pachydermique, et ressemble parfois à une otarie bourrée à la bière lorsqu'il fait des sauts câblés ; Aquaman n'est pas désagréable ; idem pour Flash, hormis sa course étrange de patineur artistique), le méchant est encore moins convaincant, et la bande originale est encore plus faiblarde, sauf lorsqu'elle invoque brièvement (mais de manière quasi hors-sujet) les thèmes mythiques de Batman et Superman, et celui, plus récent, de Wonder Woman.
 
On se retrouve donc devant un véritable monstre de Frankenstein cinématographique qui prend l'eau de partout, et qui ne fonctionne quasiment jamais : pour faire simple, j'ai vu le film un peu après sa sortie en salles, et à la date d'aujourd'hui, je n'ai le souvenir que d'une scène, celle où un Superman torse nu, fraîchement ramené à la vie, démolit sans efforts tout le reste de la Ligue, y compris un Flash dépassé par la vitesse du Kryptonien.

Une scène efficace, à la fois drôle et impressionnante, et qui, en tant que grand fan de Superman, m'a donné le sentiment, pour la première fois, d'avoir une échelle de pouvoirs respectée à l'écran.

Tout le reste, malheureusement, est à la peine ; oui, c'est ponctuellement plus divertissant, plus positif et moins pompeux que les précédents métrages du DCEU, mais ce n'est pas pour autant que ça en fait un film plus réussi. Plus regardable, peut-être. Mais encore plus anecdotique, c'est certain.

Et particulièrement frustrant pour qui aime, comme moi, ces personnages, et voudrait bien que DC et la Warner se sortent les doigts du boom tube, et arrêtent de saccager des franchises au potentiel pourtant illimité.

2.5 - 0.5 pour les effets spéciaux indignes d'une telle production = 2/6

(presque aussi raté que Suicide Squad, pour des raisons - partiellement - différentes)

(et franchement, malgré tout le capital sympathie de Momoa, je doute vraiment que l'Aquaman en mode glandeur-surfeur métalleux qui nage sur fond vert soit vraiment la solution pour relancer le DCEU)

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Un film, un jour (ou presque) #624 : The House (2017)

Publié le 10 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

The House :

À la recherche d'argent pour financer les études de leur fille Alex (Ryan Simpkins), Scott & Kate (Will Ferrell & Amy Poehler) s'associent avec un ami, Frank (Jason Mantzoukas), pour monter un casino clandestin dans la demeure de ce dernier, et tenter de plumer le voisinage. Mais lorsqu'ils attirent l'attention de la pègre (Jeremy Renner) et des autorités municipales corrompues (Nick Kroll), la situation se complique très rapidement...

Calamiteux, ni plus, ni moins.

Une comédie en pilotage automatique - non, même pas : "pilotage automatique" est trop généreux. Une comédie plate, insipide, sans le moindre rythme, aux gags anémiques, et aux intentions qui semblent se limiter à "on prend quelques comédiens connus, on leur demande de faire leur numéro, et on espère qu'ils suffiront à assurer le spectacle pendant 90 minutes".

Le peu de satire qui a pu exister (ou que l'on croit deviner dès lors qu'une comédie prend le prétexte d'une crise financière pour montrer jusqu'où une famille de classe moyenne est prête à aller pour éviter la faillite - voir aussi le désastreux Braqueurs Amateurs (2005) avec Jim Carrey) et motiver ce projet disparaît totalement lors de l'exécution du script, entre sa réalisation bourrée de tics inutiles et manquant cruellement de punch, et son illustration musicale générique.

À la limite, le milieu du film, une fois que Scott, Kate et Frank contractent la folie des grandeurs (avec clins d’œil évidents à Casino au passage), est un peu moins soporifique que le reste, mais c'est peu.

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #623 : Escale à Trois (2017)

Publié le 9 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Escale à Trois (The Layover) :

Kate (Alexandra Daddario), une institutrice réservée et un peu coincée, et Meg (Kate Upton), une représentante en produits de beauté au caractère et au vocabulaire bien trempés, sont les meilleurs amies du monde. Mais lorsque leur avion est contraint de faire escale à St Louis, où elles se retrouvent coincées en compagnie de Ryan (Matt Barr) un pompier athlétique et séduisant, l'esprit de compétition des deux femmes se réveille, et elles décident de se battre pour conquérir ce bel inconnu...

Une comédie réalisée par William H. Macy, avec deux actrices motivées dans les rôles principaux, quelques visages familiers dans les seconds rôles (Rob Corddry, Kal Penn, Molly Shannon...), et un intérêt global proche de zéro (à la limite, les spectateurs masculins apprécieront le décolleté des deux femmes, mais bon).

Entre Daddario enlaidie, dans un rôle qui d'habitude aurait probablement été à Anna Kendrick ou Anne Hathaway, et Upton en grande blonde décomplexée, façon Cameron Diaz ou Malin Akerman, on a droit à tous les clichés du genre, tous plus réducteurs les uns que les autres (le film se résume vraiment à "toutes les femmes sont folles et instables"), avec un humour bas de plafond, un rythme et un timing comique bancals, du slapstick forcé et scatologique, et dans l'ensemble, un déroulement mollasson et prévisible malgré 87 minutes à peine au compteur (toute la fin, notamment, retombe dans les bons sentiments dégoulinants et téléphonés).

1.5/6 (pour la bonne volonté et l'énergie qu'y met Daddario... si seulement elle choisissait de meilleurs scripts !)

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Un film, un jour (ou presque) #622 : Exporting Raymond (2010)

Publié le 8 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Sitcom, Comédie, USA, Russie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Exporting Raymond :

Un documentaire dans lequel Phil Rosenthal, le showrunner et créateur de Tout Le Monde Aime Raymond part en Russie pour superviser l'adaptation de sa sitcom pour la télévision locale. J'avais vu des extraits de ce documentaire il y a bien longtemps dans le Daily Show (période Jon Stewart), et je m'attendais à un choc des cultures assez amusant, d'autant que les critiques louaient toutes ce métrage comme étant hilarant et formidable... mais en fait pas tant que ça.

Probablement parce que le documentaire se résume, en fin de compte, à un Rosenthal en mode "grosses grimaces et remarques moqueuses devant les coutumes primitives de ces barbares russes qui ne comprennent rien au génie de mon show, et à la manière inspirée dont on fait une série en Amérique", qui passe son temps à être atterré par ce qu'il voit, et par la manière dont les Russes font de la télé.

Alors par moments, ça fonctionne, parce qu'effectivement, la Russie reste un pays à part (le chauffeur-garde-du-corps qui explique à Rosenthal comment, dans l'armée à 17 ans, il a tué un homme en Afghanistan, alors qu'il rêvait d'être biologiste marin : assez touchant), mais le problème, en fait, c'est que Rosenthal ne montre que trop rarement l'envers du décors/le point de vue des Russes : ça reste centré sur lui, sur ses vannes et punchlines incessantes que les Russes ne comprennent pas (puisqu'il les fait en anglais), et qui leur donnent certainement l'impression que ce gros con d'américain arrogant est là pour leur donner des leçons et leur apprendre comment faire de la télévision.

En gros, on ressort de ces 90 minutes avec l'impression que la Russie, c'est un Tiers-Monde sauvage, où tous les autochtones sont des psychopathes en puissance, s'empoisonnent joyeusement, ont des vêtements calamiteux, n'ont pas de sens de l'humour, et appartiennent tous au KGB...

... des clichés pas forcément très éloignés d'une certaine réalité, mais qui trouvent immédiatement leurs limites lorsque le documentaire semble expliquer que si les Russes veulent connaître le succès, il leur suffit de suivre les conseils de Rosenthal, ce génie de l'humour juif américain multi-millionnaire - et donc forcément l'étalon absolu du bon goût et de l'humour.

(d'autant plus improbable que les extraits de Tout le monde aime Raymond présentés dans le documentaire sont à pleurer de platitude, malgré les fous-rires forcés du public studio)

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) - INTÉGRALE MARVEL CINEMATIC UNIVERSE - Phase 1.1 : Iron Man (2008) & L'Incroyable Hulk (2008)

Publié le 7 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Science-Fiction, Fantastique, Marvel, MCU

Avengers : Infinity War, la conclusion de 10 années de films Marvel, arrive à grand pas, et le moment est donc idéal pour revoir tous les films du MCU, dans leur ordre de diffusion initial...

Au programme, donc, une intégrale composée de mini-critiques, pour chacun des films Marvel déjà (ou pas encore) chroniqués en ces lieux. À commencer par le film qui a lancé le MCU, et sa Phase 1 : Iron Man.

Iron Man (2008) :

Vendeur d'armes et inventeur de génie, Tony Stark (Robert Downey Jr) se découvre une conscience après être tombé aux mains d'un dangereux groupe terroriste, et il conçoit alors une armure high-tech pour se protéger, et pour protéger le monde...

Alors certes, le film est loin d'être parfait (bande originale insipide, derniers tiers improvisé en cours de tournage, casting inégal - Terrence Howard), mais son sens de l'humour, sa décontraction et ses effets spéciaux convaincants ont donné le LA au reste du MCU. C'est efficace, c'est drôle, c'est spectaculaire, et puis franchement, Robert Downey Jr est tout simplement parfait en Stark.

4.25/6

The Incredible Hulk (2008) :

Pourchassé par l'armée et par son ex-beau père (William Hurt), Bruce Banner (Edward Norton) tente de trouver un moyen de se débarrasser de Hulk, son double incontrôlable. Mais le super-militaire Blonsky (Tim Roth) est sur ses traces...

Là, par contre, c'est tout l'inverse. Comme la plupart des films mettant en vedette Edward Norton (qui s'improvise systématiquement co-scénariste), ça se prend vraiment au sérieux, c'est assez mal rythmé, et il y a des ruptures narratives, notamment vers la fin, qui sonnent vraiment faux. Ajoutez à cela des effets spéciaux assez laids (Hulk est raté, trop sombre, trop veineux... les hélicoptères numériques font toc...), une bande originale quelconque, et du fanservice trop timoré, et on finit avec un métrage totalement oubliable.

2/6

(critique plus détaillée publiée sur ce blog en 2015, à lire ici)

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Blog Update ! - Décembre 2017 - Christmas Yulefest 2017

Publié le 7 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Update

Un peu plus de deux semaines se sont écoulées depuis le premier bilan partiel de cette Christmas Yulefest 2017, et c'en est déjà terminé de la nouvelle édition de ce festival annuel de films de Noël. Faisons donc le bilan d'une saison particulièrement mitigée... 

37 - With Love, Christmas 2.25/6

38 - Trois Femmes pour un Destin 2/6

39 - La Plus Belle Étoile de Noël 2.5/6

40 - Le Village du Père Noël 3/6

41 - The Mistletoe Inn 2.25/6

42 - Une Maman pour Noël 2.5/6

43 - Finding Santa 3.5/6

44 - Clarence 1.75/6

45 - Wrapped Up In Christmas 3.75/6

46 - Bad Moms 2 : A Bad Moms Christmas 1.75/6

47 - L'Invité de Noël 2/6

48 - Switched For Christmas 2/6

49 - Le Plus Beau Cadeau de Noël 1.75/6

50 - A Joyous Christmas 2/6

51 - Noël en Péril 3/6

52 - A Very Merry Toy Store 1.5/6

53 - Very Bad Dads 2 2.5/6

54 - Christmas in Evergreen 3.25/6

55 - Le Cadeau de Noël 3/6

56 - 48 Vœux de Noël 3/6

57 - Santa & Cie 3.75/6

58 - Emma and Santa Claus - The Quest for the Elf Queen's Heart 3/6

59 - Casse-Noisette et le Roi des Souris & Le Prince Casse-Noisette 3.5/6

60 - Christmas Solo 2/6

61 - L'Arbre de Noël 3/6

62 - Christmas in Angel Falls 3.5/6

63 - La Promesse de Noël 3.75/6

64 - My Christmas Prince 1/6

65 - Une Nuit très Particulière 3.75/6

66 - Le Noël du Coeur 3.25/6

67 - Un Super Mini-Noël 2.25/6

68 - The Christmas Cottage 2.25/6

69 - Noël à Snow Falls 3.75/6

70 - Christmas Encore 3/6

71 - Animation (1/2) - La Reine des Neiges : Joyeuses Fêtes avec Olaf (2.25/6) & Mariah Carey Présente : Mon Plus Beau Cadeau de Noël (3/6)

72 - Karen Kingsbury's Maggie's Christmas Miracle 2/6

73 - Courts-métrages de Noël Lifetime

74 - Sharing Christmas 1.75/6

75 - Animation (2/2) - L'Étoile de Noël & Hôtel Transylvanie : The Fright Before Creepmas 3/6

76 - Mariage Sous la Neige 2.5/6

77 - Killing Gentleman 3.5/6

78 - Christmas Next Door 2.75/6

79 - A Christmas Story Live ! 2.5/6

80 - On a échangé nos Noëls 2.5/6

81 - Rocky Mountain Christmas 3/6

82 - Un Noël à El Camino 2.75/6

83 - Christmas Getaway 2.25/6

84 - Beauté Cachée 2/6

85 - Snowed-Inn Christmas 4/6

86 - La Course Aux Cadeaux 3/6

87 - Angry Angel 4.25/6

88 - Jour Blanc 2.75/6

89 - Royal New Year's Eve 3.5/6

90 - Les Rois Mages 3/6

Je l'avoue sans problème : cette année, pour des raisons de disponibilité, de santé et aussi tout simplement de préférences personnelles, j'ai délibérément fait l'impasse sur un certain nombre de productions Hallmark/Lifetime/ION et compagnie. Il faut dire qu'après toutes ces années, je commence à avoir un radar bien développé, qui me permet de voir venir les bouses de très loin, en fonction de leur réalisateur, de leur cadre, de leur thème ou de leur distribution.

Et comme en plus, la qualité moyenne des productions festives est en constant déclin, d'année en année, et que Netflix s'est désormais joint à la fête, il a fallu faire des choix.

Je pourrais presque reprendre mon bilan global de l'année dernière, tant peu de choses ont changé :

- Hallmark est toujours à la peine, privilégiant quantité à qualité, et déclinant à l'infini son script de base particulièrement formaté et caucasien.

- Lifetime a tenté de revenir sur le terrain des films de Noël, en achetant des productions indépendantes à droite et à gauche... avec un résultat très inégal et mitigé.

- UpTV & ION continuent de se faire une petite place discrète, avec des comédies parfois plus décalées et décontractées que chez Hallmark, mais qui ne marquent pas particulièrement les esprits pour autant.

- Netflix a créé le buzz avec son Christmas Prince à peine digne de Hallmark, et qui n'avait pour lui que son interprète principale ; ses autres productions de Noël sont, elles, passées un peu plus sous silence, ce qui est dommage...

- Le Canada continue de produire des téléfilms de Noël indépendants : la qualité et le budget ne sont pas encore là, mais petit à petit, à mesure que les standards de production des Hallmark et Lifetime baissent, l'écart diminue...

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Film(s) de la quinzaine :  

Les bonnes surprises ont été limitées, durant cette dernière quinzaine de la Yulefest, et pourtant, il est probable que mes métrages 2017 préférés en soient issus : Snowed-Inn Christmas, de Lifetime, m'a surpris par sa légèreté et sa malice ; Angry Angel, de Freeform, par son impertinence et sa distribution ; Noël à Snow Falls, de Netflix, par les moyens investis dans sa production, et par sa plus grande décontraction ; et dans une moindre mesure, Santa & Cie, de Chabat, et Wrapped Up In Christmas, de Lifetime, pour son mélange ethnique assez rafraîchissant.

Flop(s) de la quinzaine :

Des flops assez faciles à identifier, principalement parce qu'ils sont directement sortis en salle (Bad Moms 2, Beauté Cachée), ou parce que ce sont des bouses évidentes tournées pour pas cher et diffusées sur Lifetime (A Very Merry Toy Store, My Christmas Prince) ou Hallmark (Sharing Christmas).

D'ailleurs, il est assez amusant de constater que la plupart du temps, ces productions télévisées fauchées et ratées sont souvent le fruit des mêmes maisons de production californiennes, mercenaires spécialisés en métrages tournés pour pas cher, et proposés à plusieurs chaînes, parfois même en parallèle.

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Dès demain, la Christmas Yulefest 2017, notre festival de critiques de films de Noël en tout genre, ferme donc ses portes sur le blog des Téléphages Anonymes, et la rubrique Un film... un jour (ou presque) reprend sa place quotidienne, pour rattraper un peu toutes les sorties cinématographiques de ces derniers mois...

Comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici ; et il en va de même pour l'Index de la rubrique Un film... un jour (ou presque), toujours présent ici.

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Les bilans de Lurdo - Psych : The Movie (2017)

Publié le 6 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Comédie, Policier, USA

Épisode-revival de la série Psych : Enquêteur Malgré Lui, ce téléfilm de 90 minutes a été diffusé durant les fêtes de Noël 2017 sur la chaîne USA, réunissant à cette occasion toute l'équipe de la série, y compris Tim Omundson (pourtant récemment touché par une attaque cérébrale).

Psych - The Movie :

Désormais installés à San Francisco, Shawn Spencer (James Roday), Burton Guster (Dulé Hill) et Juliet O'Hara (Maggie Lawson) tentent de découvrir qui a abattu Sam (Sam Huntington), le nouveau partenaire de Juliet, alors même que les fêtes de fin d'année battent leur plein autour d'eux, et qu'un mystérieux criminel (Zachary Levi) tente de faire chanter l'inspectrice...

Un épisode spécial qui, malgré ses nombreux bons côtés, m'a tout de même un peu déçu, ou plutôt, m'a laissé assez mitigé : d'un côté, ces retrouvailles font toujours plaisir, et l'on se trouve ici dans la directe continuité de la série ; mais de l'autre, cette continuité se fait aussi pour le meilleur et pour le pire, puisque Roday et Steve Franks ont décidé de lier directement le scénario de ce spécial à une certaine intrigue récurrente de la série - pas forcément celle qui me passionnait le plus à l'époque.

Résultat : cela confère à ces 90 minutes un ton plus sérieux que prévu, surtout pour un épisode spécial diffusé à Noël. Ce n'est pas forcément rédhibitoire, mais ça déstabilise un peu, sur le coup. Néanmoins, la folie habituelle de Psych reste tout de même présente, et a de multiples occasions de s'exprimer, ne serait-ce qu'au travers de la nouvelle romance de Gus (interprétée par la fiancée de Dulé Hill IRL), ou du rêve improbable de Shawn.

Oui, il y a des longueurs - principalement des scènes qui, dans le cadre d'un épisode au format normal, auraient probablement été montées de manière plus nerveuse et raccourcies de moitié ; oui, il y a un bon paquet de caméos inutiles et gratuits, qui semblent parfois là pour placer un maximum de visages familiers et d'amis de la production (Cena, Macchio, Simpson...) ; oui, certaines sous-intrigues sont gentiment sous-développées (la fille de Karen)...

Mais dans l'ensemble, on passe néanmoins un très bon moment à retrouver toute la petite bande, d'autant que l'on ne peut que se montrer indulgent quand on connaît les conditions de production chaotique du métrage : lorsque Tim Omundson (qui a d'ailleurs une petite scène touchante, par smartphone interposé) est tombé malade, l'écriture était déjà terminée, et le tournage sur le point d'entamer sa phase principale.

Il a donc fallu tout réécrire en pleine production, ce qui explique bien des soucis de script, et des raccourcis un peu voyants.

Au final, ce Psych - Le Film n'est ni véritablement un film à proprement parler, ni un épisode spécial de Noël, mais plutôt une sorte d'épisode spécial XXL de la série, avec ses qualités habituelles et ses défauts.

Ça n'incitera pas forcément de nouveaux spectateurs à découvrir la série, mais ça devrait permettre aux fans d'avoir une dose suffisante de Shawn & Gus pour tenir jusqu'au prochain téléfilm, qui devrait arriver un de ces jours (si je devais parier, je prédirais un épisode spécial Halloween...)

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Christmas Yulefest 2017 - 90 - Les Rois Mages (2001)

Publié le 6 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, France, Religion, Fantastique

Les Rois Mages sont arrivés, et l'heure est venue pour la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif de se conclure sur le blog des Téléphages Anonymes...

Les Rois Mages :

Les trois Rois Mages, Gaspard (Pascal Legitimus), Melchior (Bernard Campan) et Balthazar (Didier Bourdon), se retrouvent transportés à notre époque, et comprennent qu'ils doivent retrouver la nouvelle incarnation du Petit Jesus. Ils échouent à Paris, où ils rencontrent le jeune Jo (Walid Afkir), un magouilleur de banlieue, et Macha (Virginie de Clausade), une comédienne paumée issue d'une bonne famille...

Comédie des Inconnus à la réputation désastreuse, et dont je ne gardais pas le moindre souvenir après l'avoir vue à l'époque, ce Les Rois Mages s'avère finalement tout à fait regardable.

Certes, c'est très loin d'être l'hilarité générale, et c'est très en deçà de ce que les Inconnus pouvaient produire au sommet de leur gloire, mais en comparaison de ce que l'on produit aujourd'hui, dans le registre "comédie française faite par et pour des comiques populaires", c'est nettement plus structuré, pensé en amont, et plein de bienveillance, notamment envers la pluri-culturalité de Paris.

Bref, une comédie inégale et inaboutie (notamment dans son côté "poisson hors de l'eau" assez convenu, mais aussi dans sa sous-intrigue du patron de chaîne théologien, qui ne fonctionne pas), mais pas aussi mauvaise qu'on veut bien le dire.

3/6

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Christmas Yulefest 2017 - 89 - Un Noël de Conte de fées (2017)

Publié le 5 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark, Télévision

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Un Noël de Conte de Fées (Royal New Year's Eve) :

Apprentie journaliste de mode et designer, Caitlyn (Jessy Schram) est engagée pour concevoir la robe de Lady Isabelle (Hayley Sales), la fiancée du Prince Jeffrey (Sam Page), à l'occasion du bal du Nouvel An. Mais entre les manigances de sa patronne (Cheryl Ladd), et le temps qu'elle passe à préparer le bal aux côtés de Jeffrey, dont elle se rapproche, les choses se compliquent pour Caitlyn...

Une surprise assez agréable que ce "Nouvel An Royal", alors même que je redoutais une énième déclinaison du scénario royal habituel de Hallmark sur le mode Nouvel An. Par chance, ce n'est pas le cas, et le script est même assez bien écrit, que ce soit au niveau des interactions et des quiproquos (les dialogues sont assez vifs et dynamiques), des personnages secondaires (la meilleure copine ethnique™©® possède ici une véritable utilité, une personnalité, et une existence à part entière !), des rebondissements (tout le monde a des réactions plus ou moins logiques et cohérentes !) ou du rythme.

Alors certes, on est ici à la limite du film de Noël, mais dans l'ensemble, c'était plutôt sympathique à suivre... mais pas dénué de problèmes pour autant.

On pourrait citer Jessy Schram, attachante, mais bien trop maigrichonne pour son propre bien ; ou encore le faux accent anglais de la plupart des personnages royaux - c'était loin d'être une réussite ; mais le plus gênant, niveau crédibilité, c'est tout le côté robes "de princesse" : supposément de la grande couture unique, du sur-mesure exceptionnel, mais en réalité des tenues qui paraissent toutes fauchées, immondes, mal ajustées et tout droit sorties du rayon "bal de promo d'une adolescente de 14 ans".

Ce qui, pour un téléfilm tournant exclusivement autour de ces tenues, fait un peu tache, convenons-en.

4 -0.25 pour les robes -0.25 pour les accents = 3.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 88 - Jour Blanc (2000)

Publié le 5 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Nickelodeon, Jeunesse, Romance

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Jour Blanc (Snow Day) :

Touchés par un hiver dépourvu de neige, la jeunesse de Syracuse, New York, s'ennuie désespérément... jusqu'à ce que la neige tombe massivement, et soudainement. Désormais privés d'école, Hal (Mark Webber), Natalie (Zena Grey), Lane (Schuyler Fisk), et tous leurs amis (Josh Peck, Jade Yorker) ont tout le temps du monde pour lutter contre le conducteur de la déblayeuse locale (Chris Elliott), tandis que, de son côté, Tom (Chevy Chase), le père de Hal et Natalie, tente de se mesurer à un Mr Météo rival...

Une comédie hivernale façon "chronique d'une journée enneigée" au résultat assez mitigé, tant elle tente de concilier de multiples sous-intrigues relatives à chacune des générations présentes à l'écran : les parents, les ados romantiques, les pré-ados turbulents, les enfants intenables, les rivalités professionnelles, etc.

Prises séparément, certaines fonctionnent mieux que d'autres, aidées par une bande originale très elfmanienne de Steve Bartek, et par des interprètes sympathiques.

Les romances adolescentes sont assez convenues (même si c'est toujours amusant de retrouver Emmanuelle Chriqui, Katharine Isabelle et Carly Pope dans de petites rôles), les rivalités professionnelles sont l'occasion pour Chevy Chase de faire son numéro face à John Schneider, et malheureusement, ce sont ces deux sous-intrigues qui finissent par prendre le dessus sur le reste, dans le dernier tiers du film.

Dommage, parce qu'en équilibrant un peu mieux le film, en en faisant moins un patchwork décousu tentant d'être cool et hype (notamment au niveau de la musique ultra-datée), tout en plaisant à tous les publics, bref, en cessant d'alterner entre les tons et les caméos totalement déconnectés (Iggy Pop, Pam Grier) pour plutôt se concentrer sur toutes les générations s'unissant pour affronter le Snow Plow Guy, le tout aurait pu s'avérer nettement plus convaincant et attachant.

En l'état, bof.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2017 - 87 - Angry Angel (2017)

Publié le 5 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Fantastique, Romance, Freeform, ABC

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Angry Angel :

Depuis sa mort, Allison Pyke (Brenda Song) est coincée sur Terre sous forme angélique, contrainte d'effectuer des bonnes actions à New York, espérant ainsi accumuler suffisamment de points pour gagner le droit d'entrer au Paradis. Jusqu'au jour où son ex-mari (Ricky Mabe) visite la ville pour les fêtes de fin d'année : malgré les ordres directs de son supérieur, Jason Biggs (Jason Biggs), Pyke décide de reprendre contact, quitte à remettre en jeu tout le progrès qu'elle a jusque là effectué...

Seul téléfilm de Noël de la chaîne Freeform (ex-ABC Family), cette comédie ressemble fortement à un pilote de série avortée... et pour cause : c'est exactement le cas. Un pilote de série avortée, donc, qui se permet d'aborder le sujet de l'ange gardien qui fait des bonnes actions sous un angle bien plus corrosif et impertinent que la norme.

Ce qui, bien forcément, a déplu à bien des Américains, pour qui un ange devrait être pur, bienveillant et altruiste, baigné dans la lumière de Dieu ; alors forcément, ici, cette ange rebelle, râleuse, qui couche avec un bellâtre, boit beaucoup, est mesquine et désobéit aux ordres de son supérieur (un Jason Biggs amusant dans son propre rôle, celui de "Jason Biggs, acteur has been des American Pie, qui est en fait un ange gardien jouant les acteurs, comme la majorité des acteurs d'Hollywood qui sont des anges désœuvrés"), ça fait un choc.

Brenda Song est cependant parfaite dans ce rôle décalé, à la fois amusante et touchante selon les moments ; et le téléfilm, lui, s'avère une excellente surprise, dynamique, moderne, et tranchant tellement avec la norme formatée du reste de la production festive, que ça le catapulte aussitôt en tête de mes favoris de la saison.

4.25/6

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Christmas Yulefest 2017 - 86 - La Course Aux Cadeaux (2014)

Publié le 4 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Jeunesse, Animation, Aventure, Pays-Bas, Belgique

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

La Course aux Cadeaux (Trippel Trappel : Dieren Sinterklaas) :

À l'approche de la Saint Nicolas, Freddie le furet ne rêve que d'une chose : que le vieux barbu apporte à tous ses amis animaux des cadeaux, comme il le fait habituellement pour tous les enfants des Pays-Bas. Freddie décide donc de faire une liste et, accompagné par ses amis Cari le canari et Mosus le phasme, il part à la recherche du navire de Saint Nicolas...

Un dessin-animé néerlandais de Saint Nicolas qui dure une petite heure, et qui se regarde tranquillement, à défaut d'être particulièrement passionnant.

Les chansons sont ainsi à réserver aux plus petits, et les poursuites incessantes, dans la deuxième moitié, pourront lasser le public plus adulte, mais dans l'ensemble, ce n'est pas non plus particulièrement honteux, et ça a bon fond.

Sans oublier l'animation 2d, qui fait assez plaisir à voir malgré ses limites (visiblement, si j'en crois le générique de fin, une partie du projet a été financée de manière participative, donc ça sous-entend un budget de base déjà ultra-faible).

3/6 (un film plutôt à conseiller aux plus jeunes)

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Christmas Yulefest 2017 - 85 - Coup de Foudre Chez le Père Noël (2017)

Publié le 4 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Lifetime, Fantastique

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Coup de Foudre Chez le Père Noël (Snowed-Inn Christmas) :

Lorsque leur rédactrice en chef les envoie tous deux en reportage, Jenna (Bethany Joy Lenz) et Kevin (Andrew Walker) - deux journalistes rivaux et qui ne se supportent pas - sont contraints de faire équipe. Mais la météo ne coopère pas, et le duo est contraint d'atterrir dans la petite ville de Santa Claus, Indiana, où ils découvrent une petite auberge formidable, qui déborde de la magie de Noël...

Qui aurait cru que mon métrage de Noël préféré, cette année, allait être un téléfilm Lifetime ?

Grosse surprise donc, et pourtant, rien ne laissait présager que ce film allait fonctionner : saison assez médiocre pour Lifetime, sujet assez balisé et classique, clichés habituels du genre... et pourtant, ça fonctionne plutôt bien. Principalement parce que le ton global est nettement plus décontracté et second degré que dans la majorité des productions du genre, qu'il y a un véritable effort fait sur la diversité (la sœur de Kevin est mariée à un afro-américain, et a une petite fille métis adorable - choses qui seraient impensables chez Hallmark) et que les deux acteurs semblent faire un concours de sarcasme l'un envers l'autre ; rajoutez, en prime, un Santa magique (et son épouse) qui tient une auberge (c'est tout sauf crédible, mais au moins, ça a le mérite de rajouter une dose de fantastique et de merveilleux dans un genre désormais dominé par les romances réalistes et basiques), et voilà, un téléfilm de Noël mieux structuré et plus dynamique que la moyenne, ce qui fait toujours plaisir.

4/6

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Christmas Yulefest 2017 - 84 - Beauté Cachée (2016)

Publié le 4 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Drame, Fantastique

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Beauté Cachée (Collateral Beauty) :

Traumatisé par la mort de sa fille, Howard (Will Smith), un publicitaire new-yorkais, se replie sur lui-même, au grand dam de ses collègues et amis (Edward Norton, Kate Winslet, Michael Peña), qui voient là l'avenir de leur agence mis en péril. Pour y remédier et tenter de briser cette spirale dépressive, ils décident alors de profiter d'une étrange habitude de leur ami (Howard écrit des lettres pleines de colère à l'Amour, au Temps et à la Mort, qu'il accuse de tous ses tourments) pour le confronter aux destinataires de ses courriers, interprétés par trois acteurs (Keira Knightley, Jacob Latimore, Helen Mirren) recrutés par leurs soins...

Au premier abord, pas vraiment un film de Noël... et pourtant, les 3/4 du métrage se déroulent au moment des fêtes, et, étrangement, le postulat de départ ressemble diablement, dans le fond, à Un Conte de Noël de Dickens, avec ces trois esprits qui ont des fonctions similaires dans la vie du protagoniste (et de ses collègues).

Car, oui, soyons clairs, on est clairement dans du mélodrame fantastique gentiment pompeux, et qui souffre fortement d'une écriture bancale - et d'une structure qui l'est tout autant. La faute à un gros problème de point de vue du récit, et à des rebondissements affreusement éventés et improbables.

Si, à l'instar du Dickens, le film avait adopté le point de vue de Howard, et l'avait suivi dans ses visions/interactions, réservant ses gros rebondissements à la toute fin (façon The Game), ça aurait peut-être pu marcher, et donner à Smith autre chose à jouer que la dépression et la grimace.

Seulement voilà, le plus gros du film est du point de vue des trois collègues de Howard, et l'on suit leur plan "machiavélique" dans ses moindres détails.

Pas forcément le choix le plus intéressant, pertinent, ou éthique (le film se plie en quatre pour tenter de justifier les actions des amis de Howard, mais bon, leurs manigances sont tout de même des plus douteuses), d'autant que ça a pour conséquences involontaires de rendre la "dépression" de Howard trop caricaturale et "hollywoodienne" (à la fin, il pleure un bon coup, il fond en larmes dans les bras de sa femme... et dans la scène suivante, il est guéri), et de trahir assez rapidement la véritable nature des "trois acteurs".

L'écriture manque en effet vraiment de subtilité : la métaphore des dominos tombe à plat, l'émotion est forcée, les dialogues patauds, et en rajoutant une sous-intrigue centrée autour de Naomie Harris (sous-intrigue ayant là aussi droit à son twist final capillotracté), le script abat encore un peu plus ses cartes prématurément, pas aidé par une réalisation incapable de dissimuler l'identité de la personne parlant de la "beauté cachée", dans le flashback.

En résumé : rebondissements qui ne fonctionnent pas, histoire pas totalement aboutie, émotion forcée, personnages secondaires à la moralité discutable, ambitions démesurées compte tenu du script (on sent que le métrage essaie d'être dans la lignée d'un certain cinéma moralisateur et donneur de leçons comme les Américains aiment en produire à Noël)... il ne reste que la distribution pour sauver le tout - mais là encore, c'est principalement Helen Mirren qui sort du lot, rien de plus.

2/6

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