Jusqu'à présent, le point faible de The Orville est clairement Seth MacFarlane, qui semble incapable d'écrire un script sans mettre la vie amoureuse de son personnage en vedette, ou sans recopier de manière appliquée ce que des scénaristes de Star Trek ont déjà traité en long, en large et en travers. Et malheureusement, pour cette fin de saison...
The Orville 1x12 - Mad Idolatry :
Le vaisseau découvre une planète primitive où le temps s'écoule bien plus vite qu'à bord, et lorsqu'une navette de l'Orville s'y écrase, Kelly donne involontairement naissance à une religion qui prend rapidement des proportions inouïes...
Encore un épisode signé MacFarlane, encore un bon paquet de scènes romantiques entre son personnage et Kelly, encore de l'humour inégal, et surtout, encore un script qui repompe allègrement Star Trek, au point de ressembler à une compilation de Who Watches the Watchers (STTNG), de Blink of an Eye (ST VGR), et de Meridian (ST DS9).
Pourquoi pas, en soi, si c'est bien fait. Ici, malheureusement, tout est beaucoup trop scolaire et basique, avec un accident de navette (encore un... pas surprenant, avec Braga à la réalisation !), des rebondissements tous plus téléphonés les uns que les autres, des personnages toujours aussi incompétents, et une conclusion un peu précipitée, en plus d'être vraiment didactique et donneuse de leçons.
Alors en soi, ce n'est pas forcément mauvais (et je suppose que si l'on n'a jamais vu les épisodes de référence que MacFarlane reprend, ça peut même paraître frais et original), mais au final, la série souffre toujours des mêmes problèmes, et il reste à espérer que la saison 2 saura s'en extraire pour proposer quelque chose de moins dérivatif.
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