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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #uptv catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1963 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : A Playful Love (2022)

Publié le 10 Février 2024 par Lurdo dans UpTv, Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Romance, Review, USA, Canada, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

A Playful Love (aka Star-Crossed Romance - 2022) :

Mère célibataire carriériste et présentatrice à succès d'une émission sportive régionale, Piper (Aliyah O'Brien) apprend que son fils Oliver (Daxton Gujral) est impliqué dans une histoire de harcèlement scolaire avec Anya (Corina Bradley), une autre élève. La principale de l'établissement (Kalyn Miles) oblige alors leurs parents des deux enfants, Piper et Erik (Andrew Zachar) à collaborer dans la construction des décors et la préparation d'une pièce de théâtre scolaire, une réinvention steampunk excentrique de Roméo et Juliette...

Une romcom UpTV produite par Reel One, avec ce que ça comporte de problèmes de ton (la romance est très premier degré et dans la droite lignée des productions Hallmark, les personnages secondaires comme la principale cassante et sarcastique, l'assistante anglaise surexcitée, le prof de théâtre flamboyante et déglingué, semblent tout droit sortis d'une sitcom Disney ou Nickelodeon), de production (la musique est envahissante et ultra-générique), de budget (la représentation finale est cheapouille) et d'écriture.

Sans oublier le fait que la romance principale, en plus d'être très balisée, ne fonctionne pas particulièrement... principalement parce que si Aliyah O'Brien est très bien dans son rôle (et ça fait plaisir de la voir dans un premier rôle), Andrew Zachar a un peu une tête de... euh, on va dire qu'il ne ressemble à rien, n'a pas le moindre charisme, et n'aide pas du tout à s'intéresser à cette intrigue sentimentale.

Sans surprise, donc, pour du UpTV/Reel One, c'est générique, très médiocre, et instantanément oubliable.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2023 - Santa's Got Style (2022)

Publié le 21 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Review, UpTV, USA, Canada, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Santa's Got Style (2022) :

Parce qu'elle doit trouver un moyen de créer le buzz et d'attirer les clients du grand magasin dans lequel elle travaille, Madison (Kathryn Davis) a l'idée d'un Stylin' Santa, un Père Noël jeune, dynamique et distingué. Elle charge aussitôt son meilleur ami Ethan (Franco Lo Presti), ex mannequin et responsable d'une agence de talents, de lui trouver un Santa approprié... en vain. Pour ne pas décevoir son amie, Ethan endosse alors en secret l'habit du Père Noël...

Encore un téléfilm Brain Power Studio (diffusé l'année dernière sur UpTV), et ça se sent : ce Santa's Got Style, très inspiré par l'histoire et le phénomène Fashion Santa, bénéficie d'un ton plus léger et décomplexé, et d'une interprétation un peu plus outrée, qui participe clairement de l'énergie globale, très sitcom.

Ça se regarde donc assez facilement, avec une dynamique Clark/Superman assez amusante et ludique (même si Franco Lo Presti ne plaira pas à tout le monde, notamment dans ses choix d'interprétation), et les personnages secondaires excentriques (le patron flamboyant, l'agent de sécurité zélé) apportent du charme à un métrage qui reste cependant parfois approximatif, par exemple dans sa dernière ligne droite un peu faiblarde et précipitée.

3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2022 - 21 - Noël en héritage (2022)

Publié le 15 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, USA, UpTV

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noël en héritage (The Picture of Christmas - 2022) :

Graphiste citadine aux aspirations plus artistiques que le magazine féminin pour lequel elle travaille, Ember (Chelsea Hobbs) apprend, à l'approche de Noël, que sa grand-mère lui a légué une sapinière, et les bâtiments qui l'accompagnent, dans leur petite ville natale. Elle s'y rend donc, bien décidée à vendre ces biens, mais lorsqu'elle revient dans la bourgade, elle se trouve embarquée dans la spirale des festivités de Noël, et elle tombe sous le charme de Brandon (Giles Panton), père veuf d'une petite fille, qui s'occupait de la ferme pour le compte de la grand-mère d'Ember...

Il est probable que si ce métrage, diffusé l'année dernière au Canada et cette année sur UpTV et M6, était arrivé plus tôt dans la saison, et si je ne l'avais pas vu en VF, je me serais montré plus indulgent. 

En l'état, tout ça m'a plutôt agacé, à commencer par l'énième recyclage par Reel One d'une même chanson de Noël récente (?) en ouverture de film, et par le caractère de l'héroïne, inutilement cassante et antipathique dans la première demi-heure du film (et Chelsea Hobbs minaude un peu trop à cette occasion).

Le reste ? Tous les clichés du genre, utilisés les uns après les autres sans la moindre originalité, le moindre recul ou le moindre intérêt : je crois que j'ai perdu tout espoir quand le personnage de Giles Panton (d'ailleurs assez terne) explique qu'en plus d'être papa veuf d'une petite fille adorable et impertinente (soit déjà un cliché ambulant), il était architecte dans un grand cabinet urbain, et qu'il a tout plaqué pour s'installer à la campagne et travailler de ses mains, parce que c'est plus valorisant.

Au secours.

Bref, en soi, c'est une production assez typique de ce qui passe sur UpTv ou ION : des succédanés de téléfilms Hallmark, coulés dans le moule HM sans la moindre saveur.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1572 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Mon fiancé mystère (2020)

Publié le 8 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, Télévision, USA, UpTV

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Mon fiancé mystère (Sincerely, Yours, Truly - 2020) :

Responsables d'une organisation caritative agricole, Hayley (Natalie Hall) et sa meilleure amie Elisa (Nicki Whitely) tentent de décrocher une subvention conséquente pour leur projet. Mais lorsqu'Elisa découvre, dans son nouvel appartement, une boîte de lettres d'amour abandonnées par un mystérieux poète au cœur brisé, elles se passionnent pour ce dernier. Seul problème : le poète anonyme, Josh (Marshall Williams) est aussi le principal rival des deux femmes pour la subvention, avec un projet plus technologique. Lorsque Hayley et le poète commencent à échanger par texto et par se rapprocher, les choses se compliquent alors sur tous les fronts...

Un téléfilm UpTV produit par ReelOne (avec ce que ça implique de budget au rabais, et de casting faiblard) qui a été écrit par la scénariste de multiples téléfilms judiciaires et de Quand la Magie Opère (You Cast a Spell on Me), un téléfilm romantique assez quelconque qui avait cependant pour lui un couple principal sympathique, et un argument fantastique suffisamment rare pour être noté.

Ici, cependant, on est dans du métrage générique au possible, qui lorgne sur plein d'autres œuvres du genre (on pense notamment à Vous avez un message), et qui ne parvient jamais vraiment à imposer sa marque ou à trouver son identité.

La faute aussi à un acteur principal masculin assez insipide, et à de longs passages tout sauf passionnants durant lesquels les acteurs racontent des platitudes en voix off tout en faisant semblant de taper des textos sur leur smartphone.

Bof.

2.25/6 (pour Natalie Hall et Nicki Whitely, qui ont des rapports amicaux légers et crédibles et, de temps à autre, des dialogues amusants)

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Christmas Yulefest 2019 - 23 - Le Meilleur Pâtissier de Noël (2018)

Publié le 11 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, UpTV

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Meilleur Pâtissier de Noël (Christmas Cupcakes - 2018) :

Bien décidées à sauver la pâtisserie de leur père décédé, condamnée à fermer à l'approche de Noël, Kim (Erin Karpluk) et Gina (Cindy Busby) Remo abandonnent leurs carrières respectives, et en reprennent les rênes ; mais, confrontées à des difficultés financières, elles réalisent rapidement qu'elles vont devoir participer à une compétition culinaire télévisée nationale, et la remporter, si elles veulent pouvoir payer les dettes de leur établissement...

Aïe. Bon, déjà, ce Christmas Cupcakes est un téléfilm UpTV, ce qui donne un bon indice du budget ultra-limité du métrage : on est dans de la production très bon marché, qui ne passerait pas sur Hallmark ou Lifetime, aux exigences qualitatives plus élevées.

Et rapidement, on comprend que ça va être le problème principal de ce métrage : en plus de ses moyens très limités, il est clairement voulu et écrit comme un film de Noël semi-parodique, avec des personnages caricaturaux, aux accents forcés (çà et là, on frôle la mauvaise imitation de Super Mario), une interprétation assez cabotine, et surtout, une pseudo-compétition culinaire télévisée particulièrement surjouée par ses juges.

À partir de là, le film peut toujours tenter de placer du mélodrame familial, ou une romance bancale entre Busby et un rival, ça ne fonctionne pas, puisque ça reste brouillon, approximatif, et surtout toujours au second plan de cette parodie d'émission télévisée fauchée, vraiment interminable (les épreuves durent encore et encore...), laborieuse et jamais drôle, qui occupe le dernier tiers du film (si ce n'est plus).

Difficile de trouver un intérêt dans ce Christmas Cupcakes bancal, donc, surtout que Karpluk est largement sous-exploitée, et que le tout fait fréquemment très amateur dans sa mise en images, en musique, et dans son écriture.

Sur la base du ton plus décomplexé du film, et de la présence au casting de Karpluk, je m'attendais à apprécier, et finalement, c'est probablement le métrage qui m'a le plus agacé de la saison.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 10 - À Noël, Mon Prince Viendra 2 (2019)

Publié le 5 Décembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Christmas, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, UpTV, Politique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

À Noël, Mon Prince Viendra 2 : Becoming Royal (Christmas with a Prince 2 : Becoming Royal - 2019) :

Un an après leur rencontre, Tasha (Kaitlyn Lebb) part passer les vacances de Noël à San Saverre, avec son compagnon, le Prince Alec (Nick Hounslow), mais elle réalise rapidement que Miranda (Anastasia Marinina), sa rivale, est prête à tout pour provoquer la rupture du couple princier.

Produit par Brain Power Studio, cette maison de production canadienne à petit budget qui tente de devenir un concurrent aux producteurs habituels de films de Noël et de romances de Lifetime, Hallmark et compagnie, le premier Christmas with a Prince s'était avéré, l'année dernière, une bonne surprise relative.

Bien que ne bénéficiant pas du même budget que la compétition, ce téléfilm proposait une variation agréable sur le thème de la romance  princière de Noël, avec un Prince jet-setteur, une héroïne pédiatre et volontaire, des personnages secondaires décalés, etc. Certes, le métrage finissait par retomber dans le schéma habituel de la romance, du bal, etc, dans sa dernière ligne droite, mais au moins, le postulat de départ était différent, et assez rafraîchissant.

Pour cette suite, à nouveau, on ne pourra pas dire que le scénariste et la production jouent la carte du formatage et du convenu... en effet, ce second opus, façon "mariage royal", passe en fait le plus clair de son temps à s'intéresser aux manigances de Miranda, la rivale de l'héroïne : une rivale manipulatrice, qui n'hésite pas à faire arrêter Tasha, à faire chanter la famille royale, à mentir ouvertement, à détourner des ressources humanitaires, etc, de la manière la plus transparente et assumée possible, et à grands renforts de regards foudroyants et d'accent russe à couper au couteau.

Le métrage adopte donc un ton beaucoup plus dramatique et qui repose beaucoup plus sur son intrigue que les romances basiques d'Hallmark et compagnie. Ce qui ne veut pas dire pour autant que c'est une réussite totale : à trop se reposer sur son intrigue, CwaP 2 trahit rapidement ses points faibles, à savoir son manque de budget, sa direction d'acteurs parfois inégale (certains personnages secondaires en font trois tonnes), son écriture parfois maladroite...

Alors certes, c'est décomplexé, c'est plus ambitieux que la norme, mais c'est aussi assez décousu, et peu captivant sur la longueur : on est parfois assez proche d'un soap, une impression pas aidée par un Nick Hounslow toujours plus botoxé et manscapé, et par conséquent, on se trouve un bon niveau en dessous du précédent (notamment parce que le personnage du frère est mis en retrait, au profit de Charles Shaughnessy, qui est nettement plus présent dans le récit).

Dommage.

2.5/6 (par contre, pour caster Jack Foley dans le rôle d'un Santa Claus façon Grant Morrisson, c'est quand ils veulent)

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Christmas Yulefest 2019 - 03 - Au secours je suis dans un film de Noël ! (2019)

Publié le 1 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, UpTV

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Au secours je suis dans un film de Noël ! (A Christmas Movie Christmas - 2019) :

Passionnée de films de Noël romantiques, Eve (Lana McKissack) passe le plus clair de son temps à rêver du Prince Charmant, sous le regard cynique de sa sœur Lacy (Kimberly Daugherty), plus sarcastique. Jusqu'au jour où un vœu émis dans la rue propulse les deux sœurs dans un film de Noël, à Holiday Falls : là, elles sont confrontées à tous les clichés du genre, qu'elles gèrent de manière bien différente...

Une comédie romantique UpTv produite et écrite par deux de ses interprètes principaux (Kimberly et Brant Daugherty), et qui se démarque immédiatement du tout-venant du genre par le recul et l'humour qu'elle emploie : ici, tous les clichés de la comédie romantique de Noël (de l'opposition ville/campagne, à la rivale snob et manipulatrice, en passant par la neige artificielle, le vieux grincheux qui redécouvre le sens de Noël, les triangles amoureux, la superstar musicale de passage en ville, le spectacle de fin d'année à organiser, le maquillage, la coiffure et les voix toujours parfaites, l'enthousiasme forcé de tout le monde, la petite fille adorable, le militaire qui revient au dernier moment du front, etc, etc, etc) sont utilisés de manière ludique et détournée pour donner lieu à une comédie ouvertement parodique, et interprétée à l'identique (traduction : ne pas s'attendre à beaucoup de subtilité dans l'interprétation des seconds rôles, volontairement caricaturaux).

On pense un peu au Parfait Village de Noël de l'année dernière (avec des défauts et qualités un peu différents), et le tout s'avère une très bonne surprise festive, légère, avec un duo d'héroïnes aux origines ethniques variées, et qui ne se prend jamais au sérieux.

Tout au plus pourra-t-on regretter que le film traîne un peu en longueur sur la fin, qu'il finisse par succomber un peu aux clichés dont il se moque, et que le duo de prétendants d'Eve - Ryan Merriman et Randy Wayne - soit à ce point insipide : quitte à ce le monde de Holiday Falls soit un monde imaginaire, autant y aller franco, et choisir dans ces deux rôles des acteurs plus séduisants et charismatiques...

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #881 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Fugue Sentimentale (2018) & Alex & The List (2018)

Publié le 9 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Religion, UpTV, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Fugue Sentimentale (Runaway Romance - 2018) :

Ann Stanway (Danielle C. Ryan), une star de tv réalité, décide d'échapper quelques temps à la bulle de Los Angeles, et se réfugie, incognito, à l'autre bout du pays, dans une auberge amish tenue par Sarah Miller (Galadriel Stineman), une jeune veuve solitaire et sans argent. Là, elle rencontre Hunter (Trevor Donovan), un séduisant architecte, dont elle se rapproche rapidement...

Une comédie romantique UpTV adaptée d'un roman, et produite par l'un de ces studios indépendants qui ont pour objectif le tournage de "téléfilms tous publics faisant la promotion de valeurs positives, familiales et bien-pensantes".

Ici, on a donc le droit à un métrage assez fauché qui réunit Danielle Chuchran et Trevor Donovan en pays amish... comme dans Trouver l'Amour à Charm, du même studio et de la même chaîne. Entre ces deux films, trois ans à peine, mais malheureusement, dans l'intervalle, Danielle Chuchran (que j'ai toujours appréciée, et à laquelle je prédisais une carrière prometteuse, comme l'atteste une simple recherche sur ce blog) a succombé aux sirènes de la chirurgie esthétique, et se promène désormais avec des bouées à la place des lèvres.

Quasi-méconnaissable au début du film, avec une mauvaise perruque brune, ça s'améliore un peu ensuite, et quelque part, ça colle à son personnage de starlette de tv réalité, mais il est tout de même regrettable qu'elle finisse par être éclipsée par Grace Wilson (dans le rôle de la meilleure copine), et Galadriel Stineman (en aubergiste amish résignée, qui devait d'ailleurs être l'héroïne de son propre film avant que ce dernier soit intégré et fusionné à ce métrage plus commercial).

À part ça, on évite une overdose de religion et de morale - ça reste assez inoffensif dans le genre -, l'amitié entre Stineman et Chuchran fonctionne bien, l'écriture est assez quelconque (pas mal de grosses ficelles maladroites), l'interprétation inégale (les patrons hollywoodiens de l'héroïne sont particulièrement médiocres) et c'est peu mémorable, malgré une visite assez originale dans des grottes souterraines.

2 + 0.5 pour le caméo furtif de Branscombe Richmond en garagiste = 2.5/6

Alex & The List (2018) :

Dresseur de chiens discret et bien sous tout rapport, Alex (Patrick Fugit) décide de demander sa compagne Katherine (Jennifer Morrison) en mariage, mais avant qu'il puisse le faire, celle-ci lui propose une liste de choses improbables qu'il devrait améliorer chez lui pour qu'il soit parfait à ses yeux. Pris de court, Alex se tourne vers ses amis, Dave (Eddie Kaye Thomas), Lily (Karen Gillan) et Michael (Aaron Staton) pour recevoir leurs conseils... mais lorsque le Dr. Antonio Rosenblatt (Gilles Marini) entre dans la vie de Katherine, Alex se jette à l'eau.

Une comédie romantique indépendante plutôt sympathique et décalée, bien interprétée, et à la distribution globalement très attachante (mention spéciale à Karen Gillan, franchement drôle, et au "je suis sûr qu'il n'est même pas Italien, il sonne Français" adressé au personnage de Gilles Marini), avec en prime, un berger australien adorable dans quelques scènes, et un bref  caméo de Julie Gonzalo.

En somme, une assez bonne surprise qui parvient à rendre une JenMo touchante malgré un personnage aux demandes extravagantes et égoïstes, et un film auquel j'aurais volontiers donné un bon 4/6, voire même un peu plus... s'il ne durait pas aussi longtemps.

Franchement, près de deux heures pour ça, c'est vraiment beaucoup trop, ça flingue tout le rythme, et ça se perd dans des sous-intrigues qui n'apportent tout simplement rien au film (comme le personnage de la Russe et celui de Eddie Kaye Thomas, qui ne servent à rien).

4 - 0.5 pour la durée excessive = 3.5/6 

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Christmas Yulefest 2018 - 54 - Noël dans la peau d'une autre (2018)

Publié le 30 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Review, Télévision, Yulefest, UpTV

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

Noël dans la peau d'une autre (A Christmas Switch - 2018) :

Serveuse épuisée mais chaleureuse et possédant une voix d'or, Audrey (Jackie Seiden) croise un jour le chemin de Julia (Ashley Wood), professionnelle coincée et froide de l'industrie musicale. Un souhait malencontreux plus tard, et la magie de Noël opère, plaçant chacune des deux femmes dans le corps (et dans la famille) de l'autre à l'occasion des fêtes de fin d'année...

Vraiment pas accroché à ce téléfilm UpTV qui réplique, sans la moindre originalité ou inspiration, la formule éventée de l'échange de corps, à Noël, entre une mère de famille dépassée par les événements, et une businesswoman carriériste et distante.

La distribution est quelconque, le rythme est pépère, et en prime, la production a opté pour un échange de corps "invisible" (contrairement à l'échange de corps façon Code Quantum, où le spectateur voit un acteur différent de celui que perçoivent les autres personnages) : résultat, les deux actrices doivent jouer une toute autre personnalité, ce qui mène ponctuellement à du surjeu flagrant, à base de réactions outrés, et d'yeux écarquillés.

Vraiment pas convaincu, donc.

1.5/6 + 0.25 pour la petite Cleary Herzlinger (accessoirement fille du réalisateur du métrage), adorable et très naturelle = 1.75/6

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Christmas Yulefest 2018 - 34 - À Noël, Mon Prince Viendra (2018)

Publié le 20 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, UpTV

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

À Noël, Mon Prince Viendra (Christmas With A Prince - 2018) :

Pédiatre de renom, Tasha (Kaitlyn Wong-Leeb) occupe un poste à responsabilité dans son hôpital... jusqu'au jour où son frère Jeff (Josh Dean) parvient à convaincre leur hiérarchie de dissimuler le Prince Alexander (Nick Hounslow), un ami d'enfance de Jeff et Tasha, dans l'aile de pédiatrie, pour lui éviter les paparazzi le temps qu'il guérisse d'une fracture. Là, Alexander va découvrir la vie des enfants malades, tandis que Tasha, elle, va s'apercevoir que le Prince a changé, et n'est plus l'adolescent immature et gâté qu'elle a autrefois connu...

Une vraie surprise agréable que ce métrage "princier" diffusé sur UpTV, et produit par Brain Power Studio. En effet, je m'attendais à une énième variation sur le même thème, sans le moindre charme ni le moindre intérêt, et en fait, le script - adapté d'un roman Harlequin, visiblement - a le bon goût de changer le paradigme de l'habituelle romance princière.

En lieu et place de l'héroïne issue d'une classe populaire, et qui découvre la vie de château en arrivant en tant que gouvernante, ou en tombant amoureuse d'un prince incognito, ici, l'héroïne (interprétée par Kaitlyn Wong-Leeb, qui, dans une autre vie, jouait l'extraterrestre à trois seins dans le remake de Total Recall ^^) est métissée asiatique, médecin pédiatre établie et compétente au sein d'un hôpital (où travaille aussi son frère excentrique en tant qu'infirmier), et au lieu d'être insipide et transparent, le Prince est un jet-setteur bodybuildé et métrosexuel à la réputation sulfureuse, armé d'une petite garde du corps indienne rigide et prompte à l'attaque.

Et bizarrement, alors que l'apparence du Prince peut laisser dubitatif, tout cela fonctionne. Les acteurs sont compétents, ça ne se prend jamais trop au sérieux, il y a un caméo de Mr. Sheffield (Charles Shaughnessy) en roi, et le film s'avère sympathique de bout en bout... jusqu'à la fin de sa première heure.

Là, faute de goût : alors que le récit trouve sa conclusion naturelle, les scénaristes sont contraints de relancer la machine, en introduisant une "princesse rivale" russe. Et tandis que le film joue les cartes habituelles du quiproquo, de la réconciliation, et du bal final, il s'essouffle, et perd lentement en intérêt pendant ses 20 dernières minutes.

Ce n'est pas rédhibitoire pour autant, mais ça empêche le métrage de vraiment se démarquer totalement du lot, et ça lui fait manquer sa sortie. Mais ça aurait pu être bien pire.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2018 - 31 - Noël Entre Filles (2018)

Publié le 19 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, UpTV

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

Noël Entre Filles (Christmas on Holly Lane - 2018) :

Durant leur enfance, Sarah, Car et Riley, trois amies inséparables, ont passé ensemble des fêtes de fin d'année inoubliables dans la maison rurale de Sarah, sur Holly Lane. Vingt-cinq ans plus tard, les trois femmes sont toutes à une impasse : Cat (Gina Holden), une chef de LA qui peine à imposer sa volonté, tente de concilier sa carrière et sa vie de mère célibataire d'une adolescente rêvant de prendre son envol ; Riley (Karen Holness), une tradeuse carriériste de Los Angeles, n'a pas de vie privée ; et Sarah (Sarah Lancaster), elle, fait tout son possible pour sauver son couple à la dérive... Elles se retrouvent alors à Holly Lane pour Noël, alors même que la maison est sur le point d'être vendue pour contrebalancer les problèmes financiers de Sarah, et les trois amies décident de tout faire pour s'entraider et régler leurs problèmes respectifs...

Un téléfilm UpTV diffusé plus tardivement aux USA qu'en France, et qui s'avère un récit des plus rafraîchissants au milieu de tous ces métrages Hallmark/Lifetime fabriqués à la chaîne : en lieu et place de ces romances basiques mettant en scène une héroïne citadine trouvant l'amour et le sens de la vie dans une bourgade rurale pittoresque, ici, on a trois héroïnes aux profils variés (et bien castées), une amitié indéfectible, des romances secondaires légères, un peu de mélodrame familial, beaucoup de vraie neige épaisse, et un récit plutôt bien structuré et intéressant.

Bref, une bonne surprise qui, si elle n'échappe pas à certains clichés du genre, est une alternative agréable au tout-venant des productions de Noël formatées.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2017 - 66 - Le Noël du Coeur (2017)

Publié le 28 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, UpTV

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Noël du Cœur (12 Days of Giving) :

Lorsqu'il gagne une somme conséquente peu avant Noël, Baxter (David Blue), un photographe démoralisé et sans le sou, retrouve goût à la vie en offrant des cadeaux à des inconnus dans le besoin, sous le pseudonyme de Lucky l'elfe de Noël. Bien vite, les gestes bienveillants de Lucky déclenchent une réaction en chaîne en ville, et réveillent l'esprit de Noël chez tous ses habitants... mais Audrey (Melanie Recker), la fiancée de Baxter, préfèrerait qu'il consacre cette somme à leur mariage, et leur couple commence à battre de l'aile. D'autant que Baxter, de son côté, se rapproche de Pamela (Ashley Jones), une veuve qui s'efforce d'offrir à son fils Westin (Jax Connolly) un joyeux Noël malgré leur manque d'argent...

Un téléfilm UpTV qui m'a agréablement surpris, malgré des défauts évidents : Jax Connolly récite un peu trop son texte (ce qui ne devrait pas poser de problème en VF, je suppose), le rythme et l'atmosphère sont lents et discrets, et ça ne donne pas forcément dans la joie et la bonne humeur pétillante, mais dans l'ensemble, il se dégage de ce Noël du Coeur quelque chose de sympathique et de sincère, qui fait que le tout fonctionne.

On pourra aussi reprocher à l'écriture de manquer un peu de subtilité (le personnage de la fiancée qui devient subitement arrogante, égocentrique et détestable, c'est franchement maladroit), mais ça va de pair avec la sincérité qui se dégage du tout : on y perd en finesse, mais le message passe clairement.

Un message positif, Up(lifting)TV oblige, et un téléfilm à la distribution sympathique qui change gentiment des romances à l'emporte-pièce de la concurrence.

Pas forcément exceptionnel en soi, mais en contraste avec le reste de la production annuelle, ça se démarque sympathiquement.

3.25/6 (en VO)

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Christmas Yulefest 2017 - 60 - Noël avec ma Fille (2017)

Publié le 26 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Jeunesse, UpTV

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël avec ma Fille (Christmas Solo) :

Deux parents célibataires, Jennifer (Kelli Williams) et Nate (Jonathan Scarfe) découvrent qu'ils sont voisins, et qu'ils s'entendent particulièrement bien. Mais bien vite, il s'avère que leurs filles respectives, Charlotte (Pippa Mackie) et Melissa (Kayla Wallace), sont rivales au lycée, et en compétition pour le rôle principal du spectacle annuel...

Un téléfilm festif UpTV qui tente de concilier romance adulte (à la distribution d'ailleurs assez sympathique - Williams et Scarfe fonctionnent bien ensemble) à du mélodrame adolescent digne d'une série ABC Family ou CW, avec rivalité mesquine, jalousies, disputes, réseaux sociaux, flirts, chansons, etc.

Problème : toute cette partie du film n'a absolument aucun intérêt pour moi, c'est insipide, creux, et ça phagocyte tout le reste du téléfilm, au point de me faire sombrer dans un coma des plus profonds.

Ce n'est même pas mauvais en soi, ou particulièrement mal joué - je vois clairement ce qu'ils ont tenté d'accomplir : quelque chose qui plaise à la fois aux mères et aux filles - mais ce n'est absolument pas ma tasse de thé, et je me suis ennuyé comme un rat mort.

2/6 ? Probablement plus si l'on fait partie du public visé ? Mouais.

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Christmas Yulefest 2017 - 35 - L'Admirateur Secret de Noël (2017)

Publié le 16 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, UpTV, Fantastique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

L'Admirateur Secret de Noël (The Christmas Calendar/A Taste of Christmas) :

Emily (Laura Bell Bundy), avocate, quitte son métier pour reprendre la pâtisserie de sa grand-mère, récemment disparue. Mais à l'approche des Fêtes de Noël, et alors même que la pâtisserie d'Emily subit la concurrence de Gérard (Brendon Zub), un pâtissier français fraîchement installé en ville, voilà qu'Emily reçoit un mystérieux calendrier de l'avent empli de messages énigmatiques. Il n'en faut pas plus pour que toute la ville se passionne pour ce cadeau anonyme, et pour qu'Emily envisage l'hypothèse d'un admirateur secret...

Une comédie romantique UpTV plutôt rafraîchissante et dynamique, bien que pas dénuée de défauts.

Au rayon des qualités, citons Bundy, toujours motivée et enthousiaste, mais aussi toute la distribution secondaire, attachante et excentrique, ainsi que le ton général, plutôt léger et ludique.

Au rayon des défauts, commençons par le plus flagrant - du moins en VO -, à savoir l'accent français approximatif de Zub, et tout ce qui l'entoure. Ensuite, le film semble hésiter quant à la direction à prendre, et le type de métrage à adopter - ici, c'est un clone de Romance Secrète à Noël, là, on parle d'une compétition entre les deux protagonistes, puis le film part sur la recherche du prétendant, puis sur les magouilles de la méchante caricaturale, et on a même, à la fin, un peu de surnaturel avec un ange/fantôme : à trop s'éparpiller, le métrage connaît des passages à vide, pas forcément rédhibitoires, mais notables.

Dans l'ensemble, cependant, la bonne humeur générale l'emporte sur les défauts, et le film s'avère plutôt sympathique à regarder.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 19 - Un Noël pour se retrouver (2017)

Publié le 7 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, UpTV, Musique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël pour se retrouver (A Very Country Christmas) :

Lorsque Zane (Greyston Holt), une superstar de la country, tente d'échapper à la pression médiatique en se réfugiant dans sa petite ville natale, il rencontre Jeanette Williams (Bea Santos), une jeune mère célibataire qui tente de mener de front sa vie professionnelle chaotique, et l'éducation de sa fille. Malgré leurs différences, Zane et Jeanette acceptent alors d'aider Jolene (Deana Carter), une amie commune, à préparer un spectacle de Noël, et ils finissent par se rapprocher l'un de l'autre...

Pendant de nombreuses années, qui disait téléfilm UpTV disait généralement équivalent discount et bien pensant des films Hallmark. Mais depuis quelques temps, la chaîne fait des efforts pour se démarquer un peu et proposer plus d'originalité et de diversité.

Ici, cela se traduit surtout par une production plus convaincante que certains téléfilms Hallmark récents, avec des décors naturels emplis d'une neige épaisse, des scènes extérieures, une direction artistique intéressante (la bande originale instrumentale country est assez appropriée et bien choisie), un couple principal plus développé, et d'innombrables personnages secondaires.

Des personnages secondaires qui, bien qu'ils soient parfois bien interprétés (Deana Carter, notamment, qui est chanteuse country IRL, s'en sort très bien, mais aussi Allison Hossack, Alys Crocker, ou encore la fillette), sont cependant trop nombreux et inutiles pour leur propre bien : ce téléfilm est en effet adapté d'un roman Harlequin pour une chaîne "familiale et religieuse", ce qui signifie qu'il a fallu remplacer une romance probablement torride par une histoire d'amour en pointillé, de multiples sous-intrigues sans intérêt aux nombreux personnages qui ne font guère plus que de la figuration (Greg Vaughan, la fliquette, la restauratrice, la patronne, l'assistante maladroite, le traître, son compère glandeur épris de l'héroïne, les présentatrices tv...), et surtout, énormément de longs passages dialogués qui permettent aux personnages principaux de faire de l'exposition, d'expliquer leurs états d'âme, leur situation, etc, dans les grandes largeurs.

Ce qui n'est pas un problème en soi, et permet d'éviter aux protagonistes de n'être que des clichés... mais ça ralentit considérable le rythme du tout, un rythme souffrant déjà du manque de péripéties, d'un couple principal assez quelconque (ils jouent bien, mais sont transparents), et d'un ton hésitant, oscillant entre surexcitation frénétique supposée donner de l'énergie, et quelque chose de plus solennel et sérieux, pour ne pas dire mélodramatique.

Bref, ce côté bipolaire fait que le film semble hésiter sur quel pied danser, et finit par être assez oubliable : la romance est timide, le côté country pas très appuyé, les péripéties oubliables, les personnages secondaires sous-développés... et tout cela finit par effacer les bons points de la production et de l'interprétation, pour ne pas laisser le moindre souvenir. Dommage.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2016 - 47 - Un Sapin sur le Toit (2016)

Publié le 24 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, UpTV, Review, Télévision, Drame, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Sapin sur le Toit (The Rooftop Christmas Tree) :

Depuis que sa femme est partie avec son fils, Dale Landis (Tim Reid) accroche chaque année un sapin de Noël sur son toit, en dépit des lois locales, qui l'envoient systématiquement en prison pour un temps. Cette année, cependant, Sarah Wright (Michelle Morgan), une avocate désenchantée passant les fêtes en ville, chez ses parents, et John Keaton (Stephen Huszar), un procureur agressif et arrogant, finissent par s'intéresser à son cas, afin de comprendre les raisons de son geste et de son entêtement...

Rien de tel, pour commencer ce 24 décembre, qu'un téléfilm bien déprimant signé UpTV. Adapté d'un roman inspiré d'une histoire vraie, voici donc venir un récit plombant au possible, sur une famille déchirée, et le combat de deux juristes qui s'affrontent et se rapprochent tout en tentant de mettre un terme à une situation improbable.

Et là, tout de suite, problème : si Tim Reid est effectivement touchant dans ses quelques scènes, tout le reste finit par être phagocyté par la romance pas très intéressante des deux protagonistes (pas très charismatiques), et par d'interminables scènes de dialogues ou de débats assez insipides et sous-éclairées. Car oui, le département éclairage et photographie de ce téléfilm semble être parti en vacances au début du tournage, laissant le reste de la production tourner The Rooftop Christmas Tree en lumière naturelle (c'est à dire dans une semi-pénombre désaturée et un peu glauque).

Quand même les sapins de Noël et autres décorations semblent ternes, anémiques et délavées, c'est qu'il y a un sacré problème...

Autant dire que ce téléfilm Up ne m'a pas vraiment convaincu. Ce n'est pas forcément la faute de l'histoire, intéressante (surtout si elle est vraie), mais d'un point de vue technique, ce n'est pas très passionnant, et clairement pas ce que je recherche dans un téléfilm festif de ce type.

2/6 (mais comme dans le cas de Finding Father Christmas, je ne crois pas que je sois le public visé, et donc pas la personne la mieux placée pour correctement évaluer le métrage)

(d'ailleurs ce Rooftop Christmas Tree aurait tout à fait été à sa place sur Hallmark Movies & Mysteries, s'il avait eu un budget un peu plus important)

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Christmas Yulefest 2016 - 44 - Une carte pour dire je t'aime (2016)

Publié le 22 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, UpTV, Télévision, Review, Romance, Comédie

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Une carte pour dire je t'aime (Season's Greetings) : 

Darcy (Laura Bell Bundy) travaille pour Harrington House, une compagnie florissante de cartes de voeux, où elle est très populaire. Mais alors que William Harrington (Casey Manderson), l'héritier de la fortune familiale, arrive pour en prendre le contrôle à l'approche des Fêtes, Darcy découvre que sa conception traditionaliste de son métier est particulièrement différente de celle de son nouveau patron, qui est décidé à faire entrer la compagnie dans le 21ème siècle.

Une rom-com UpTV plutôt agréable à suivre, car optant pour un ton volontairement caricatural et second degré : les personnages secondaires sont tous excentriques et grande gueule, l'héroïne (Laura Bell Bundy, déjà sympathique dans Profession Père Noël) en fait trois tonnes, le rythme est dynamique, les péripéties improbables (notamment sur la fin), la compagnie est un pastiche à peine voilé de Hallmark, et de manière générale, comme tout le monde s'aligne sur le ton de cette farce, ça fonctionne plutôt bien (malgré certains moments un peu trop hystériques pour le bien du film).

Il y a bien des ellipses un peu trop abruptes, un léger manque de Noël (le film se déroule sur une année, donc seuls le début et la fin se déroulent en décembre), et il y a quelques problèmes occasionnels de son (le département son ne devait pas avoir un gros budget), mais dans l'ensemble, c'était assez sympathique.

3.75/6 (pour peu qu'on ne soit pas allergique à la tonalité de l'ensemble)

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Christmas Yulefest 2016 - 28 - Associées contre notre Ex (2016)

Publié le 14 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, UpTV, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Associées contre notre Ex (Girlfriends of Christmas Past) :

Blessées et trompées par Anderson (John Brotherton), trois jeunes femmes très différentes - Livvy (Tammin Sursok), la dernière victime d'Anderson, une organisatrice événementielle ; Murphy (Lindsey McKeon), une juriste cynique et distante ; et Zoe (Abigail Klein), une actrice écervelée travaillant dans une pizzeria - décident de s'associer pour éviter à Megan (Meagan Holder), la nouvelle conquête d'Anderson, de connaître le même sort qu'elles. Mais leur plan machiavélique et improbable est rendu beaucoup plus compliqué par la présence de Carter (Brent Bailey), un collègue d'Anderson, qui ne laisse pas Livvy insensible, et qui lui demande d'organiser la fête de Noël de son entreprise...

Un téléfilm produit par Marvista, diffusé sur UpTV, tourné en Californie en plein été avec un bon paquet de visages inconnus, au postulat de départ tout sauf indissociable de Noël (ça aurait aussi bien pu se passer à Pâques, à la St Valentin, ou au mois de septembre) et qui reprend les grandes lignes de ces chefs-d'oeuvre cinématographiques que sont John Tucker Doit Mourir et Triple Alliance, forcément, ça n'augurait vraiment rien de bon.

Et pourtant, ô surprise, ce film est assez agréable à suivre.

J'avoue que je ne m'y attendais pas du tout, d'autant que ça commençait assez mal, avec un rendu visuel assez laid, une ambiance de Noël totalement absente (les palmiers californiens et le soleil, mouais), des éclairages et cadrages assez amateurs, et une forte tendance au surjeu de la part de toute la distribution ; et puis progressivement, l'énergie et l'enthousiasme du cast prennent le dessus, deviennent contagieux, et permettent de faire passer les approximations de la production grâce à un certain second degré, et à des acteurs et actrices qui ne se prennent pas au sérieux.

Techniquement, ça reste certes assez bancal et outré, le dernier quart d'heure du film (avec sa happy end obligatoire) est un peu forcé, et il y a forcément un moment ou deux assez ratés (je pense notamment à la chanson), mais dans l'ensemble, c'est nettement plus progressiste que la moyenne du genre (la moitié du cast masculin semble constituée d'acteurs gays, la nouvelle conquête d'Anderson est afro-américaine, etc), et ça finit par être tout à fait regardable, pour peu qu'on ne soit pas allergique au ton très vaudevillesque du tout.

3.75/6 

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Christmas Yulefest 2016 - 10 - Une Demande en Mariage pour Noël (2016)

Publié le 5 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, UpTV, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Demande en Mariage pour Noël (A Puppy For Christmas) :

Noelle (Cindy Busby), une journaliste, apprend à l'approche de Noël que son compagnon (Christopher Russell) ne veut plus d'elle, et la met à la porte. Seule avec son nouveau chiot Buster, Noelle trouve refuge chez Liam (Greyston Holt), un collègue grand reporter, qui l'invite à passer les fêtes dans la ferme familiale, en pleine nature... ce qui est plus simple à dire qu'à faire pour cette citadine assez douillette...

Le problème de ce Une Demande en Mariage pour Noël, diffusé aux USA sur UpTV, c'est qu'il est, faute d'un autre mot, bordélique.

Contrairement à son titre américain, le film n'a rien à voir avec Buster, le chien présent sur l'affiche : certes, l'animal est présent, et il est adorable (malgré son manteau ridicule), mais il n'a absolument aucune incidence sur le scénario et ses événements, et fait donc de la figuration ; quand au titre français, il n'a pas non plus grand chose à voir avec le script : ce n'est que parce qu'elle ne se produit pas au début du film que la "demande en mariage" en question est présente dans le film... et l'heure et demi qui suit n'a alors plus grand chose à voir avec cette demande.

Et ce manque de clarté et de pertinence se reflète dans tout le métrage : le scénario ne semble jamais vraiment savoir sur quel pied danser, ou quelle tonalité adopter.

D'un côté, on a les clichés habituels de la journaliste urbaine, soignée et précieuse, qui trouve l'amour et le sens de la simplicité en passant les fêtes dans une ferme, avec un collègue plus terre-à-terre ; de l'autre, on a toutes les scènes du chien, adorable mais anecdotique ; ensuite, on a tous les personnages secondaires, bien excentriques et caricaturaux : la cougar qui cherche l'amour, la lesbienne brute de décoffrage et assez lourde, qui passe son temps à faire des sous-entendus très clairs à l'héroïne (ça ne dépasse d'ailleurs jamais le stade du sous-entendu, tv américaine oblige), l'ex fourbe et manipulateur (mais aussi un peu stupide), le grand-père veuf et sage ; il y a aussi une histoire de ferme à sauver, et d'argent caché ; le love interest masculin passe tout le film à se lamenter en parlant de sa fiancée formidable qui n'arrive pas, sans que celle-ci n'apparaisse jamais à l'écran (alors que la maîtresse de l'ex de l'héroïne, inutile, a quant à elle deux lignes de dialogue)....

Bref, sans que ce Puppy for Christmas soit forcément mauvais (la production est compétente, on n'a pas le temps de s'ennuyer, ça fonctionne ponctuellement, et il y a suffisamment d'excentricité çà et là pour maintenir l'intérêt), on a constamment l'impression d'un premier jet de scénario, qui n'aurait pas été suffisamment travaillé ou élagué.

Et pour être franc, la distribution n'aide pas vraiment : le couple principal est peu marquant (sans toutefois être froid ou hors-sujet), les personnages secondaires sont interprétés de manière un peu outrée (surtout la lesbienne et l'ex), et l'héroïne ("Noëlle", le prénom le plus cliché et basique possible pour une héroïne de film de Noël, avec "Holly" et "Mary") est loin d'être attachante : outre son caractère urbain et précieux, elle est tour à tour colérique, capricieuse, impatiente, râleuse, fainéante, imprudente, critique, voire même un peu idiote, comme lorsqu'elle laisse instantanément tout tomber pour se remettre avec son ex, après que ce dernier se soit vaguement excusé de l'avoir mise à la porte quelques jours plus tôt.

Encore une fois, ce n'est pas forcément rédhibitoire, parce que l'actrice met du sien dans son personnage, et que le chiot agit comme une distraction qui permet de faire abstraction de ce caractère parfois antipathique, mais bon... entre ça, le script bancal, la romance peu convaincante, et le fait que le scénario mette un temps fou à se mettre en route, on est vraiment dans du téléfilm de Noël assez moyen.

Heureusement que le chien est attachant, et que les paysages et extérieurs enneigés de la ferme sont très agréables.

Un très petit 3/6 (pour le chien)

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Christmas Yulefest 2016 - 06 - Un Mari Avant Noël (2016)

Publié le 3 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, UpTV, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Mari avant Noël (Married By Christmas) : 

Totalement dévouée à l'entreprise familiale dans laquelle elle prend toutes les décisions, Carrie (Jes MaCallan) découvre, lors d'un Thanksgiving en compagnie de sa famille, que sa grand-mère, propriétaire de l'entreprise, a inclus une clause particulièrement rétrograde et injuste dans son testament : la compagnie familiale sera transmise à l'époux de celle de ses deux petites-filles - Carrie et Katie (April Bowlby) - qui se mariera en premier. Or Katie a prévu de se marier à Noël, à un certain Ethan (Adam Senn), un néo-hippie bohème et insouciant. Désespérée, Carrie décide alors de tout faire pour prendre sa soeur de vitesse, et pour se trouver un époux avant qu'il ne soit trop tard.

Une sacrée surprise que ce Un Mari Avant Noël, ou comment deux scénaristes débutantes parviennent à écrire pour UpTV une comédie de Noël fraîche, drôle et pétillante.

Je n'en attendais absolument rien, surtout avec un postulat aussi classique... et pourtant, dès le début, on trouve un rythme et un second degré inattendus dans les dialogues, un naturel indubitable dans l'interprétation de tous les personnages, et une interprète principale surprenante et dynamique (je ne la connaissais pas du tout, et maintenant, je suis fan).

Un peu comme avec Une mission pour Noël, l'année dernière, ici, tout fonctionne, les personnages secondaires sont attachants, et même si dans l'absolu, on devine facilement comment tout ça va se terminer, on ne s'ennuie jamais, notamment parce que le script n'hésite pas à multiplier les moments vraiment rafraîchissants (le coming out totalement assumé et naturel, le taux d'alcoolémie très élevé de l'héroïne à certains moments), qui tranchent avec le formatage habituel Hallmark (ça tranche tellement, en fait, que ça a valu une levée de boucliers d'une certaine tranche du public américain, pour qui l'alcool et l'homosexualité n'ont rien à faire dans un téléfilm de Noël). 

Au registre des défauts, on pourra tout de même souligner le fait qu'un Noël en Californie, avec les palmiers et le soleil, ça reste toujours assez peu intéressant, visuellement parlant, et on pourra aussi regretter que la toute fin paraisse un peu bâclée : l'héroïne prend une décision surprenante, qui aurait pu passer sans problèmes avec cinq ou six minutes de plus pour bien la développer et l'expliquer ; en l'état, elle semble précipitée, moyennement justifiée, et elle peut laisser dubitatif.

Néanmoins, comme l'année dernière, mon téléfilm préféré de la saison risque bien d'avoir été, une fois de plus, diffusé par une autre chaîne que Hallmark, ce qui en dit long sur la chute qualitative des programmes de cette dernière, et sur le formatage abusif de ceux-ci.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #350 : Le Choix du Coeur (2014)

Publié le 30 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, UpTV, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Choix du Coeur (Coffee Shop) :

Donavan (Laura Vandervoort), patronne d'un coffee shop en difficultés financières, doit choisir entre son ex-compagnon Patrick (Josh Ventura), cadre ambitieux à qui elle tient toujours, mais qui veut revendre le café, et Ben (Cory Grant), un dramaturge en panne d'inspiration que Kevin (Jason Burkey) et Becky (Rachel Hendrix) lui font rencontrer...

Une comédie romantique banale et convenue diffusée sur UpTv (avec mentions de la Bible à la clef, forcément), qui souffre d'une écriture maladroite avec de nombreuses scènes superflues, et d'un montage sans rythme.

Ajoutez à cela une bande originale mélodramatique, au piano, et qui devient rapidement saoulante ; une poignée de chansons "interprétées" par Vandervoort, toujours au piano ; un triangle amoureux périmé entre artiste et businessman, entre petite bourgade et grande ville, entre coeur et argent ; et un "magical negro" bien honteux, et l'on se retrouve avec quelque chose d'éminemment oubliable et dispensable.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #268 : Trouver l'amour à Charm (2015)

Publié le 10 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Drame, Romance, UpTV, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Trouver l'amour à Charm (Love Finds You in Charm) :

Emma Miller (Danielle Chuchran) est une jeune femme amish vivant une vie paisible dans sa communauté, et fiancé un peu à son insu au célibataire le plus populaire des alentours, Jacob. Néanmoins, la jeune femme rêve d'autre chose : passionnée par les livres de Jane Austin, elle veut découvrir le monde et voyager. Elle profite alors des vacances estivales pour aller aider sa cousine veuve, Lydia, qui vit à Charm, une ville touristique de l'Ohio. Là, Emma s'ouvre au monde moderne et rencontre la sympathique Kelly (Tiffany Dupont), une bibliothécaire qui lui fait découvrir la vie de jeune femme contemporaine ; sans oublier le séduisant Andy (Drew Fuller), un blogger foodie local qui tombe sous le charme de la cuisine d'Emma, et Noah (Trevor Donovan), un Amish sculptural qui partage les nombreuses passions de la jeune femme.

Un téléfilm romantique Up TV, apparemment adapté de l'un des ouvrages d'une série de livres, et que j'ai principalement regardé pour Danielle Chuchran, qui se fait décidément une petite carrière sympathique, et qui ira probablement assez loin... si elle évite les scripts de ce genre.

Parce qu'autant la plus grosse majorité de ce métrage est sympathique, et se suit tranquillement, à mesure que Emma s'ouvre au monde moderne, et découvre qu'il n'y a pas que la religion et les valeurs amishs dans la vie... autant les dernières vingt minutes sont tout simplement écoeurantes de conservatisme et de communautarisme.

Certes, le triangle amoureux mis en place était finalement assez classique et prévisible (l'amish blond aryen et athlétique, intelligent et sensible, toujours en blanc VS le blogger brun mal rasé, toujours en noir, et qui n'a rien en commun avec l'héroïne), mais la manière dont il est résolu, en faisant d'Andy, en une scène, un fils à papa cupide, violent, et inculte qui tente soudain de violer Emma, est vraiment le degré zéro de l'écriture, et est même insultant pour le spectateur.

Surtout qu'ensuite, forcément, Up TV oblige (Up TV, la chaîne des valeurs traditionnelles chrétiennes !), Emma range tous ses rêves au placard, et choisit de retourner à la communauté amish pour y épouser Noah, et avoir ses enfants. Whouhou ! Live the dream !

Bref. 3.5/6 jusqu'aux 20 dernières minutes, 0/6 pour ces vingt dernières minutes.

1.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 76 - La Promenade de Noël (2015)

Publié le 26 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Comédie, Romance, UpTV

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Promenade de Noël (A Dogwalker's Christmas Tale) :

Étudiante en design d'intérieur, Luce (Lexi Giovagnoli) est superficielle, égocentrique et irresponsable. À l'approche de Noël, cependant, elle se trouve contrainte de jouer les dogsitters pour des amis de la famille, les Paxton (Dina Meyer et Patrick Muldoon) afin de pouvoir s'offrir le bijou de ses rêves, que la carte bancaire de ses parents ne lui permet pas de s'offrir. En promenant l'animal dans un parc pour chiens voisin, elle rencontre alors les autres utilisateurs du parc, parmi lesquels se trouve Dean (Jonathan Bennett), un apprenti-vétérinaire sarcastique et séduisant. Mais lorsqu'elle apprend que le parc pour chiens va bientôt être rasé par l'entreprise des Paxton, Luce se trouve tiraillée entre son coeur et son avenir professionnel.

Téléfilm UpTV typique des productions de la chaîne (voire aussi Noël au Soleil), dans ce que ça a de pire : c'est ultra-fauché, assez mal écrit, l'interprétation est très basique (ça surjoue beaucoup, et Muldoon est, comme toujours, mauvais), avec un paquet de clichés (l'angry black woman), et particulièrement basique.

Ce qui est d'autant plus frustrant que le récit n'est pas forcément désagréable à suivre, et que quelques-uns des choix faits ici (l'héroïne atypique, plus jeune que d'habitude ; les enjeux du récit ; l'attitude du personnage de Dina Meyer ; l'illustration musicale) auraient pu donner quelque chose de plutôt sympathique si le tout avait été produit par une autre chaîne (ou du moins, pas dans des conditions techniques aussi discount).

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 21 - Christmas Trade (2015)

Publié le 7 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Fantastique, Comédie, Télévision, UpTV

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Christmas Trade :

Quelques jours avant Noël, Mitch (William Baldwin), un avocat veuf et surbooké, découvre sur le pas de sa porte un ours en peluche mystérieux. Lorsque, au cours d'une dispute avec son fils de onze ans, Robbie (Michael Campion), il fait le souhait de lui faire comprendre ce qu'il vit au quotidien, voilà que Mitch et Robbie échangent soudain leurs places respectives, et se retrouvent dans la peau de l'autre. Une mésaventure inattendue qui va provoquer bien des mauvaises surprises, mais qui va finir par rapprocher le père et le fils...

Un téléfilm UPtv (ce qui explique l'environnement ensoleillé californien, la distribution de semi-has beens, et le budget minimaliste) qui reprend Freaky Friday, et le recycle à l'époque de Noël.

Et pour être franc, malgré les dix minutes de trop, malgré le soleil et les palmiers, malgré les personnages caricaturaux, les clichés en tous genres et les rebondissements téléphonés... ça a bon fond, et ce n'est pas insupportable.

Seulement voilà, il y a tout de même un problème de taille : Robbie est un enfant de 11 ans tout à fait normal, intelligent, assez calme et discret, et son interprète joue d'ailleurs assez juste (même s'il n'évite pas quelques scènes dans lesquelles il est assez robotique).

Mais soudain, lorsque l'esprit de Robbie prend possession du corps de son père, c'est la catastrophe, puisque William Baldwin le (sur)joue comme un enfant de 6 ans hyperactif et un peu stupide. Résultat : on ne croit jamais vraiment à l'échange de corps, et donc au postulat même de ce film.

Ce qui est, franchement, un peu embêtant.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 67 - Le Miracle de Noël (2013)

Publié le 3 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame, Télévision, UpTV, Religion

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Miracle de Noël (A Christmas Tree Miracle) :

Obnubilée par le matérialisme des fêtes de fin d'année, et par son train de vie luxueux (voitures, écoles privées, voyages, maisons), la famille George a perdu le vrai sens de Noël. Mais lorsque le père de famille (Kevin Sizemore) est renvoyé juste avant Noël, c'est la panique : refusant de délaisser le train de vie qui était le leur, les George finissent à la rue, et n'ont d'autre choix que de trouver refuge chez un éleveur d'arbres de Noël accueillant, veuf et excentrique. C'est là qu'ils vont devoir reprendre contact avec la réalité économique du monde, et qu'ils vont réapprendre le véritable sens du mot "Noël".

Un direct-to-dvd de 2013 récemment diffusé sur UpTV, et qui est particulièrement frustrant.

En effet, pour un petit budget, le métrage a des qualités : les intentions du récit, si elles sont évidentes (le message de charité chrétienne, bien que sans prosélytisme ou référence à Dieu, est très clair), sont toujours bonnes, et certains des acteurs s'avèrent plutôt bons dans leurs rôles respectifs (les parents, le vieux, la petite fille)... mais malheureusement, tout le reste de la production trahit clairement l'amateurisme de la production, et son absence de budget.

Dès le début, on a l'impression furieuse d'un film recadré à la va-vite : les images sont mal centrées, les axes ne sont pas pertinents, l'éclairage est faiblard, et les autres aspects de la production ne suivent pas plus. La post-synchro, notamment, est plus qu'évidente, et lorsque l'on aborde le problème de l'écriture... et bien disons qu'un film qui passe ses 50 premières minutes à te montrer la gloire et la déchéance d'une famille fortunée et antipathique, c'est loin d'être très captivant.

Tous les personnages sont en effet tellement caricaturaux et criards  que le tout devient rapidement un calvaire... jusqu'à ce qu'arrive le vieil excentrique. Le film commence alors enfin (à peu près une heure après son début ^^), mais soudain, on nous balance un antagoniste tout aussi caricatural que les personnages adolescents, le papy passe l'arme à gauche à vingt minutes de la fin, et le tout se conclue alors de la manière la plus prévisible possible.

Alors pourquoi est-ce si frustrant ? Parce qu'avec un budget plus important et/ou une équipe plus professionnelle derrière la caméra, ça aurait probablement pu jouer dans la ligue du dessus, aka Hallmark ou Lifetime. En l'état, ça reste fauché, amateur, et clairement victime de ses failles techniques, malgré ses jolies intentions.

2.25/6

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