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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "wet hot american"

Catch Review : TLC 2013

Publié le 16 Décembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE, PPV

WWE TLC 2013 :

Un PPV assez peu attendu, qui ne suscitait une certaine curiosité que pour son main event, et son titre d'unification...ça tombe bien, c'est exactement ce que la WWE s'est dit, et ils se sont mis en pilotage automatique pour 95% du show.



Kickoff Show :

 - Ziggler vs Fandango. À peine dix mouvements dans tout le match. Presque plus de pubs que de match. :facepalm:



- Comme d'habitude, HHH et Steph ouvrent le show, pour ne rien dire.

- Punk vs Shield, handicap match. Un match pépère, avec Punk constamment dominé, et qui reprend ponctuellement l'avantage sur un malentendu.

- Natalya vs AJ - Divas Title match. RAS, la routine habituelle.

- Big E vs Sandow - IC Title match. RAS, la routine habituelle.

- Real Americans vs Rhodes vs Axback vs Rey & Show - 4-way Elimination Tag Title match. RAS, la routine habituelle.

- Une pub à la con pour les peluches de la WWE. J'ai honte.

- Hippo Glouton #1 vs Truth. RAS, la routine habituelle. Uniquement là pour mettre en place un feud entre les Hippos.

- Miz vs Kofi, No Dq. RAS, la routine habituelle. Le public commence à en avoir marre, et se fait entendre.

- D-Bry vs the Wyatt Family - Handicap Match. RAS, la routin  ; Ah, non, cette fois-ci, c'était diff Ah, si, c'était la routine habituelle, à savoir exactement un copier-coller du match de Punk, vingt dernières secondes exceptées. Sans intérêt et téléphoné.

- De l'über-hype über-dramatique.

- Cena vs Orton, Undisputed WWE HW Title match. Lent, avec un John Cena qui s'obstine à ne pas décrocher les ceintures dès qu'il en a l'occasion, deux combattants qui passent leur temps à discuter de manière évidente, des spots téléphonés en pagaille, et un finish plat. Un main event inégal, donc, avec des moments sympas, et d'autres moins.

- Les McMahons se pointent, et prennent la pose.



Un PPV d'un seul match, donc, rempli d'affrontements dignes de Raw (= pas mauvais, mais affreusement prévisibles et anecdotiques), et avec un main event qui, s'il a réussi à éviter le surbooking (mais attendons le Raw de Lundi pour se prononcer là-dessus), s'est avéré assez moyennement convaincant, avec le champion le moins intéressant du monde à la tête de la compagnie. Mouais.

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Catch Review : WWE RAW (27/01/2014)

Publié le 28 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Un Raw particulièrement attendu au tournant après la débacle du Royal Rumble, avec une seule question à l'esprit de tous les observateurs : comment la WWE va-t-elle retourner la situation à son avantage, afin de parvenir à faire croire à ses fans que leur réaction unanime, hier soir, était prévue depuis le début ?

Et bien la réponse est donnée immédiatement : Triple H se moque des réactions du public et de Bryan, et la WWE transforme ce qui était Bryan vs le reste du monde (une intrigue vue et revue, mais que le public semble adorer) en Sheamus & Cena vs Shield, dans un match qualificatif pour l'Elimination Chamber (featuring Bryan). Autrement dit, les bookers ont esquivé le problème, et tentent de noyer le poisson en accolant Bryan au reste de la bande... ce qui va probablement fonctionner : d'ici l'EC, le public aura cessé d'être aussi critique, et sera retombé dans ses habitudes moutonnantes ; et d'ici WrestleMania, il sera à fond derrière Bryan contre Sheamus, oubliant par là-même que pendant ce temps, Bryan continue de stagner en mid-card.

Le reste du show ? Du remplissage, d'autant plus évident que les 3/4 des matches était longs, mais sans réel intérêt. En h1, on a eu HuniCara & Rey vs les Real Americans ; une intervention idiote de Barrett, toujours affublé de son gimmick ridicule ; et un match Fandango vs Truth.

En h2, Batista, Brock et Maddox font une promo quelconque, pas du tout convaincante ; Miz affronte Dolph ; les Usos affrontent AxelBack ; Del Rio affronte Kofi... mais le public s'en contrefout, et scande les noms des commentateurs.

Enfin, en h3, le rematch New Age Outlaws vs Rhodes ne sert à rien, puisqu'il est avorté lorsque Brock intervient et détruit les Rhodes pour se venger/attirer l'attention de l'Autorité, et forcer cette dernière à satisfaire ses demandes. Problème de logique interne : les Rhodes sont des adversaires de l'Autorité, donc les démolir n'a probablement pas grand poids sur cette dernière. Ensuite, un match interminable des Divas vs Total Divas (avec un finish risible) ; et le main event qui se termine en queue de poisson sur une intervention des Wyatts, qui mettra probablement en place un Shield vs Wyatts à l'EC.

Bref... en tant que Raw de post-PPV, c'était assez faible. Mais je reste admiratif de la maîtrise de la WWE, qui parvient à faire avaler les pires couleuvres à ses fans en misant sur leur manque d'attention, et, soyons francs, sur leur volonté très malléable.

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Un film, un jour (ou presque) #668 : SEMAINE ST-PATRICK - Séduction à l'Irlandaise (2000) & La Ballade de County Clare (2003)

Publié le 13 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Irlande, Comédie, Romance, Musique

Cette semaine, en l'honneur de la Saint Patrick, le 17 Mars, place au cinéma irlandais, dans tout ce qu'il a de plus festif et de plus réjouissant...

Séduction à l'Irlandaise (The Closer You Get / American Women - 2000) :

Dans un petit village irlandais, les hommes célibataires (Ian Hart, Ewan Stewart, Sean McDonagh, etc) sont de plus en plus mécontents de leur situation. Pour tenter d'attirer de jeunes femmes jusqu'à leur petite bourgade irlandaise, ils ont alors l'idée de placer des annonces dans un journal américain. Ce qui incite les femmes du village à chercher, elles aussi, de la compagnie étrangère...

Un film rural, du producteur de The Full Monty, et qui s'avère une petite comédie sympathique, mais finalement assez anecdotique, et manquant cruellement de punch et de rebondissements pour ne pas être autre chose que rapidement oubliable.

Pourtant, la distribution est très sympathique (Ian Hart est notamment assez attachant, malgré son blond platine immonde), et certaines scènes sont bien trouvées (le sermon du prêtre, qui explique les femmes et leurs voies impénétrables aux hommes du village ^^), mais ça ne décolle jamais vraiment, malheureusement.

Gentillet et sympathique, donc, sans plus.

Un petit 3/6 (et encore...)

La Ballade de County Clare (The Boys & Girl From County Clare - 2003) :

En 1965, deux frères rivaux - John Joe McMahon (Bernard Hill) et Jimmy McMahon (Colm Meaney) - s'affrontent avec leurs groupes respectifs dans le cadre d'une compétition de musique irlandaise se tenant dans le Comté de Clare, en Irlande...

Une comédie irlandaise plutôt amusante et légère, bien qu'un peu trop prévisible (on devine très rapidement l'origine de la brouille familiale, et heureusement, le film ne tente pas trop de jouer la carte du mystère à ce sujet), et souffrant d'une distribution inégale - Hill & Meaney sont impeccables, Shaun Evans est efficace, Andrea Corr est nettement moins constante (mais en même temps, ce n'est pas son métier).

À part ça, le métrage se regarde tranquillement, sans forcément être très marquant, mais pour peu que l'on apprécie la musique irlandaise, on passe tout de même un moment qui n'est pas  désagréable.

3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Christmas Yulefest 2017 - 87 - Angry Angel (2017)

Publié le 5 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Fantastique, Romance, Freeform, ABC

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma festif continuent jusqu'à l'Épiphanie...

Angry Angel :

Depuis sa mort, Allison Pyke (Brenda Song) est coincée sur Terre sous forme angélique, contrainte d'effectuer des bonnes actions à New York, espérant ainsi accumuler suffisamment de points pour gagner le droit d'entrer au Paradis. Jusqu'au jour où son ex-mari (Ricky Mabe) visite la ville pour les fêtes de fin d'année : malgré les ordres directs de son supérieur, Jason Biggs (Jason Biggs), Pyke décide de reprendre contact, quitte à remettre en jeu tout le progrès qu'elle a jusque là effectué...

Seul téléfilm de Noël de la chaîne Freeform (ex-ABC Family), cette comédie ressemble fortement à un pilote de série avortée... et pour cause : c'est exactement le cas. Un pilote de série avortée, donc, qui se permet d'aborder le sujet de l'ange gardien qui fait des bonnes actions sous un angle bien plus corrosif et impertinent que la norme.

Ce qui, bien forcément, a déplu à bien des Américains, pour qui un ange devrait être pur, bienveillant et altruiste, baigné dans la lumière de Dieu ; alors forcément, ici, cette ange rebelle, râleuse, qui couche avec un bellâtre, boit beaucoup, est mesquine et désobéit aux ordres de son supérieur (un Jason Biggs amusant dans son propre rôle, celui de "Jason Biggs, acteur has been des American Pie, qui est en fait un ange gardien jouant les acteurs, comme la majorité des acteurs d'Hollywood qui sont des anges désœuvrés"), ça fait un choc.

Brenda Song est cependant parfaite dans ce rôle décalé, à la fois amusante et touchante selon les moments ; et le téléfilm, lui, s'avère une excellente surprise, dynamique, moderne, et tranchant tellement avec la norme formatée du reste de la production festive, que ça le catapulte aussitôt en tête de mes favoris de la saison.

4.25/6

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Un film, un jour (ou presque) #829 : Step Sisters (2018)

Publié le 21 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Musique, Sport, Jeunesse, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Step Sisters :

Étudiante afro-américaine brillante et ambitieuse, prête à tout pour intégrer Harvard, Jamilah (Megalyn Echikunwoke) est placée au pied du mur : si elle veut recevoir la recommandation du Doyen de l'université (Robert Curtis Brown), elle va devoir prendre sous son aile une sororité de fêtardes caucasiennes (Eden Sher, Gage Golightly, Lyndon Smith, Alessandra Torresani, Nia Jervier...), et les faire rentrer dans le droit chemin en leur faisant gagner une compétition de step dance particulièrement prisée...

Une comédie du scénariste de Dear White People, de la productrice de Master of None, et du réalisateur de Beat Battle/Drumline, qui s'inscrit dans la veine d'American Girls et de Pitch Perfect, forcément agrémentée d'une bonne dose d'humour afro-américain et de commentaires "wokes", inévitables compte tenu des personnes impliquées derrière la caméra.

Et histoire de couronner le tout, on a forcément droit à une couche de second-degré et de distanciation typiquement millenial, qui se moque allègrement des clichés et des stéréotypes du genre tout en les utilisant, mais "avec ironie".

Pour être franc, je n'ai regardé ce film que parce que Netflix a lancé la bande-annonce après un autre métrage, et parce que j'ai alors vu qu'Eden Sher (pour qui j'ai une certaine sympathie dans le registre comique) était au casting. Mais en l'état, c'est une comédie assez générique et passe-partout, qui insiste lourdement sur les problèmes identitaires des afro-américains, sur l'environnement sororitaire, etc.

Quiconque a déjà vu un Bring It On sera en terrain ultra-balisé, les personnages sont un peu trop caricaturaux pour leur propre bien (et les actrices en font trois tonnes), le message et les rebondissements sont gentiment clichés (notamment la fin), et il y a facilement un bon quart d'heure de trop.

En somme, bien que ce ne soit pas particulièrement mauvais ou même irregardable, c'est vraiment très très moyen dans le genre.

Un minuscule 3/6 (principalement parce que j'admets ne pas être le public visé)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #233 : Lap Dance (2014)

Publié le 21 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Lap Dance (aka Monica) :

Apprentie actrice jeune et pleine d'illusions, Monica (Ali Cobrin) décide de s'installer à Los Angeles avec son fiancé, lorsqu'elle apprend que son père est de nouveau hospitalisé, victime de son cancer. Contrainte de rester à Houston, au Texas, Monica doit rapidement trouver un moyen de payer les factures médicales de son père, et elle se tourne alors vers le club de strip-tease où travaille son amie Tasha (Briana Evigan)... mais bien vite, cette nouvelle carrière sème la zizanie dans sa vie de couple.

Un drame "inspiré d'une histoire vraie", réalisé et écrit par un producteur-réalisateur afro-américain d'oeuvres sur le hip-hop, le strip-tease, et les gangstas, et qui enchaîne les clichés jusqu'à plus soif.

Tout y passe : petit-ami jaloux, scrupules, prostitution, père malade, drogues, rivalités, lesbiennes, infidélité, blablabla... enveloppés dans un récit mollasson et générique, qui peine à captiver.

D'autant que le film, paradoxalement, est assez prude : toutes les actrices restent en sous-vêtements (y compris Ali Cobrin, qui semble décidée à ne plus faire de nudité après son début remarqué dans American Pie 4) que ce soit sur scène ou au lit, et seule une figurante ou deux enlèvent le haut dans le club de strip-tease, de manière furtive et clairement compensatoire.

Soit : il est clairement possible de faire un film tous publics sur le sujet du strip-tease... mais il faut alors remplacer la nudité par un script rythmé et bien joué, et par un récit assez fort.

Or ici, tout cela est plus ou moins absent, malgré les efforts de Cobrin, qui, si elle n'est pas forcément mauvaise, n'a pas forcément tout le talent nécessaire pour porter le film sur ses épaules.

Un drame quelconque, assez fauché et amateur, et qui ne convainc jamais.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #474 : Un Flic à la Maternelle 2 (2016)

Publié le 20 Mars 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Un Flic à la Maternelle 2 (Kindergarten Cop 2) :

Zack Reed (Dolph Lundgren), un agent du FBI à tendance républicaine/libertaire, est contraint de se faire passer pour un instituteur de maternelle dans une école privée très libérale, afin de mettre la main sur une clé USB volée contenant une liste top secrète de témoins protégés...

Une pseudo-suite au Flic à la Maternelle d'Arnold, qui se contente de changer les noms des personnages, et quelques autres détails, et donne l'impression d'être tout droit sortie des années 80/90, tant elle enchaîne les mauvais clichés du genre, sans la moindre originalité ou inspiration.

Au premier rang desquels, la superstarisation de Dolph, qui, à près de 60 ans (16 ans de plus qu'Arnold au moment du tournage du premier film), est présenté ici comme un super agent du FBI, un tombeur irrésistible, que toutes les femmes s'arrachent au cours d'une soirée d'enchères aux célibataires, et qui finit par séduire une collègue institutrice qui n'a même pas trente ans.

Dans l'absolu, c'est un cliché qui ne me dérangerait pas plus que ça vu le genre de film, tout comme le faire valoir afro-américain qui ne sert qu'à sortir des vannes, ou le chef (lui aussi afro-américain) rondouillard et énervé, qui crie tout le temps.... mais là c'est tellement maladroit et artificiel que ça agace plus qu'autre chose, surtout en 2016.

Et comme ni le script (du scénariste d'American Pie 2) ni la réalisation (d'un spécialiste des DTV miteux, et des séries tv des années 90) sont incapables d'élever le niveau du tout, on se retrouve avec un métrage qui, il y a trente ans, aurait probablement reçu des critiques très moyennes, voire médiocres.

Aujourd'hui ?

Un 1.75/6 (uniquement parce la petite Matilda Shoichet-Stoll est adorable)

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Un film, un jour (ou presque) #1334 : Rocky IV, le coup de poing américain (2014)

Publié le 19 Janvier 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, France, Histoire, Review, Télévision, USA, Arte, Politique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Rocky IV, le coup de poing américain (2014) :

Un documentaire d'une petite heure co-produit par Arte, et qui pourrait presque se résumer à "le cinéma de Sylvester Stallone comme révélateur des bouleversements sociaux de l'Amérique des années 80" : un métrage qui ressemble fortement à un mémoire de fin d'études un peu développé (j'avais fait le même, à l'époque, mais avec les films d'invasion extraterrestre, reflet de l'Amérique des 50s) et mis en images, et qui souligne l'importance du personnage de Rocky (et de Rambo, Stallone oblige) dans la reconstruction psychique des Américains de l'ère Reagan, au sortir d'années 70 problématiques et de la défaite du Vietnam.

Pas inintéressant, même si certaines interventions font tache (le fondateur des Razzies et sa vendetta contre Stallone "et tous ses films de merde") et que certains passages ne sont pas indispensables (le fan-film finlandais parodique de l'époque) ; dans l'ensemble, cependant, malgré un côté un peu superficiel par moments, le film parvient à bien montrer la part importante du soft power américain de l'époque, des films hollywoodiens (dont ce Rocky IV et son choc des civilisations) et de l'american way of life dans l'effondrement du bloc communiste, et la réparation d'une Amérique meurtrie et endolorie sous ce "cher" Ronald Reagan (dont les moments "off", quand il raconte Rocky IV à une collaboratrice et est admiratif de tout ce qu'il voit à l'écran, sont assez amusants).

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1308 : Borat - Nouvelle Mission (2020)

Publié le 2 Novembre 2020 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Religion, Review, Politique, USA, Amazon

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Borat : Nouvelle Mission (Borat Subsequent Moviefilm : Delivery of Prodigious Bribe to American Regime for Make Benefit Once Glorious Nation of Kazakhstan - 2020) :

Suite aux événements du premier film, Borat (Sasha Baron Cohen) est devenu un paria dans son pays natal. Jusqu'au jour où son gouvernement décide de le renvoyer aux USA pour offrir un cadeau au vice-président Mike Pence... mais contre toute attente, Borat se retrouve sur place avec Tutar (Maria Bakalova) une fille dont il ignore tout.

Confession : je n'ai jamais été ultra-fan de tout ce qui est caméra cachée, et par conséquent, les films de Sasha Baron Cohen n'ont jamais particulièrement fonctionné sur moi - tout en reconnaissant sans problème leurs qualités, leur message, et l'intérêt de présenter un miroir semi-déformant au visage d'une Amérique trop satisfaite et hypocrite.

En 2020, à l'aube d'une élection décisive, Borat et ses pérégrinations politiquement incorrectes sont d'autant plus pertinentes, et il faut bien avouer qu'en regardant certaines des séquences du film (l'avortement, Rudy Giuliani...), on retrouve bien le mordant du premier film, et son désir de pousser le bouchon toujours plus loin, pour voir jusqu'où les Américains sont prêts à tolérer les dérives idéologiques d'autrui, tant qu'elles n'empiètent pas sur leur petite vie.

Et ça fonctionne globalement, d'autant que le tout est ancré par une ligne narrative, en filigrane, celle de Borat et de sa fille (excellente Maria Bakalova, qui vole la vedette à Cohen) : une histoire de paternité, de féminisme, d'acceptation et de tolérance toujours traitée à la sauce Borat, certes, mais qui donne une sorte de sincérité à ce récit plutôt absurde.

Après, il reste toujours le problème récurrent de ce type de films, qui effectue un travail d'équilibriste constant entre séquences scénarisées et caméras cachées, au point de brouiller parfois un peu trop les cartes...

Mais bon, dans l'ensemble, c'était tout de même plutôt amusant à suivre.

4/6

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Catch Review : WWE - NXT Takeover Dallas (01/04/2016)

Publié le 4 Avril 2016 par Lurdo dans Catch, Review, Critiques éclair, WWE, NXT

La WWE est toujours incompétente, la TNA est toujours agonisante, heureusement, il reste les Takeover de la NXT, qui à eux seuls font oublier le show hebdomadaire médiocre de cette compagnie secondaire de la WWE.

NXT Takeover Dallas - 01-04-2016 :

- Public motivé (bien qu'affreusement smarky, au point d'être parfois agaçante), et arène qui a de la gueule.

- American Alphas vs The Revival : Bon match par équipe, malgré un petit ventre mou et hésitant (et une prise un peu botchée du Revival, qui a déclenché un beau chant "Botchamania"). Si la WWE ne foire pas son coup, Jason Jordan pourrait bien devenir le Kurt Angle 2.0 de la compagnie, et être en tête d'affiche de PPV dans les décennies à venir.

- Hey, Kota Ibushi dans le public.

- Corbin a vraiment une tête de con, avec son crâne dégarni, et ses fringues tout aussi nazes (nan mais ces épaulettes, lulz).

- Corbin vs The Greatest Man That Ever Lived. Un match typique d'Austin Aries : solide et sans surprises, surtout contre un mec comme Corbin. La différence de gabarit était un peu too much pour moi, là.

- Scott Hall s'est bien remis de son alcoolisme.

- Sami Zayn vs Shinsuke Nakamura. MOTN, sans problème.

- Bailey vs Asuka, NXT Women's Championship. Je ne suis pas un fan de Kana, mais le tout était là aussi plutôt bon, malgré les chants agaçants de la foule, et une fin un peu plate.

- Hey, Bobby Roode dans le public (pas surprenant).

- Joe vs Balor, NXT Championship. Entrée un peu ridicule de Balor avec sa tronçonneuse :facepalm:, et bon match, joliment brutal, mais clairement plombé par l'intervention récurrente des soigneurs (comme dirait le public, "Fuck PG" ; cela dit, ça m'amuse toujours de voir Drake Younger, hardcore wrestler s'il en est, reconverti en arbitre de la WWE et éponger la moindre goutte de sang passke cé tro dang'reu).

 

Globalement un bon show, même si, en ex-fan de la TNA, je ne peux m'empêcher d'avoir un pincement au coeur en voyant tous ces ex-TNA finir chez Vince par la faute de l'incompétence de Dixie & co.

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Christmas Yulefest 2022 - 48 - Noël au drive-in (2022)

Publié le 29 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, GAF, GAC, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Romance, Review

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Noël au drive-in (Christmas at the Drive-In - 2022) :

Sadie Walker (Danica McKellar), ex-avocate, tente de sauver le drive-in local qui menace d'être vendu par Holden (Neal Bledsoe), un ami d'enfance qui en a hérité, à une grande entreprise pour y ouvrir un centre de distribution. Mais une injonction judiciaire lui impose un délai de quelques semaines à peine, jusqu'à Noël, pour trouver une solution, et force Holden à l'aider dans sa mission...

Comme sa consœur CCB, Danica McKellar (récemment convertie à la religion) s'est empressée de passer à l'ennemi et de quitter Hallmark pour rejoindre Great American Family, et devenir la vedette de ce Noël au drive-in... qui aurait très bien pu sortir tel quel sur Hallmark.

Il n'y a en effet aucune différence thématique, technique ou scénaristique entre les rom-coms festives habituelles de Hallmark et ce téléfilm, qui aligne la plupart des clichés du genre, son exploitation arboricole en péril, son drive-in à sauver, l'ex-avocate qui a changé de vocation, sa neige artificielle pulvérisée à l'arrache, sa mise en place artificielle et capillotractée, sa caractérisation un peu inégale (le personnage de McKellar est un peu agaçant par moments, en mode rouleau compresseur intransigeant), mais ça fonctionne à peu près sur l'alchimie du couple principal, et cette relation gentiment sarcastique portée par Neal Bledsoe, et son ton si particulier.

On sait à quoi s'attendre, donc, et ça reste très générique, mais au moins ça ne fait pas la leçon de morale évangélique aux spectateurs.

3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Un film, un jour (ou presque) #1712 : Président ? Vous avez dit président ? (1996)

Publié le 10 Août 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA, Politique, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Président ? Vous avez dit président ? (My Fellow Americans - 1996) :

Ancien président républicain, Kramer (Jack Lemmon) ne supporte pas son rival de toujours, Douglas (James Garner), ancien président démocrate, quand bien même les deux hommes seraient désormais loin de la Maison Blanche. Jusqu'au jour où un complot politique amène le duo à échapper de justesse à un attentat, et à arpenter les routes de l'Amérique pour tenter de rejoindre un endroit sûr...

Une satire politique assez frustrante car mollassonne et reposant intégralement sur son duo de stars âgées qui font leur numéro de vieux couple se disputant constamment, sans être jamais particulièrement mis en valeur par la réalisation plate de Peter Segal, ou par un script bien plus sérieux qu'il ne le devrait.

Sans rien savoir du film, en se basant sur son affiche, on pourrait en effet croire à une satire politique légère et malicieuse, avec un duo de vétérans du septième art, s'appuyant sur un Dan Aykroyd drôle et efficace en président des USA devant gérer deux vieux ronchons acariâtres (une sorte de Les Grincheux politique).

Et puis finalement, on se retrouve avec un thriller politique qui tente des scènes d'action sur une musique ronflante, pendant que les doublures des deux acteurs principaux tentent d'échapper aux maychants ou font du cheval. Et Aykroyd est totalement sous-exploité, absent des deux-tiers du métrage.

Le tout est donc assez générique, donneur de leçons, oubliable, et jamais à la hauteur de son potentiel.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1585 : That's Sexploitation ! (2013)

Publié le 22 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

That's Sexploitation ! (2013) :

Un long documentaire de plus de deux heures qui, dans la droite lignée de Schlock ! ou de American Grindhouse, se propose de retracer l'histoire du genre de la sexploitation, dans tout ce qu'il a de plus érotique, de plus trash, de plus excentrique, de plus libidineux, de plus racoleur et de plus ludique.

Depuis les années 20 jusqu'à nos jours, ce documentaire indépendant réalisé et présenté par Frank Henenlotter (la trilogie des Frères de Sang, Frankenhooker, Elmer le Remue-Méninges...) présente ainsi les différentes facettes du genre, débutant par les débuts timides des années 20, les pseudo-films d'éducation sexuelles et de prévention contre la drogue des années 30, puis passant par les films d'aventure exotiques dans lesquels des sauvages ou des gorilles enlevaient des femmes sans défense, les films de nudistes, avant d'attaquer les films "pour soldats" des années 40 et autres pin-ups, l’essor du burlesque (sur scène comme sur les écrans) dans les années 50, le retour des films de nudistes dans les années 60, et enfin les tendances plus dévergondées de cette décennie - drogues, lesbiennes, violence...

Tout cela, jusqu'à l'explosion du porno hardcore dans les cinémas de quartier, une explosion qui a signé la fin de la sexploitation softcore à proprement parler.

Un métrage pas inintéressant, en soi... mais particulièrement fatigant sur la longueur. Il faut dire que si le film conserve toujours une approche ludique et rigolarde de son sujet, il se complait aussi dans de longs montages d'images d'archive, illustrant chaque période, chaque sujet, chaque sous-genre pendant probablement trop longtemps.

Il arrive en effet un moment où le spectateur décroche un peu devant tant d'images répétitives, et finit par se lasser d'écouter David F. Friedman (littéralement au bout de sa vie, puisqu'il est décédé avant la sortie du métrage) raconter sa carrière en détails.

Ajoutez à cela une conclusion un peu précipitée, et voilà : un documentaire cinéphile et polisson pas désagréable, mais qui aurait bénéficié d'être amputé d'une bonne demi-heure, et qui, en l'état, finit par être laborieux à regarder.

2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1975 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Craft Me A Romance (2023)

Publié le 22 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, St Valentin, GAF, GAC, Cinéma, Review, USA, Télévision

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Craft Me A Romance (2023) :

Gérante d'une boutique d'artisanat et de décoration, Nicole (Jodie Sweetin) apprend que le bail de son commerce ne va pas être renouvelé, et qu'un grand concurrent, Mitchell's, est sur le point de s'établir à proximité. Elle rencontre par ailleurs Mathew (Brent Bailey), dont elle tombe sous le charme, sans savoir que ce dernier est le fils du directeur de Mitchell's...

Une comédie romantique indépendante qui a fini sur Great American Family (au grand dam de Jodie Sweetin, farouchement militante pro-LGBTQ, et donc opposée aux valeurs ouvertement conservatrices et rétrogrades de GAF) et qui propose donc un récit assez classique, gentiment cliché, à l'illustration musicale un peu envahissante, et à l'écriture parfois maladroite et répétitive (on a l'impression que certaines scènes ne sont pas à leur place, ou que certains moments ont un ton à côté de la plaque, comme lorsque le nouveau propriétaire vient annoncer, nonchalant et souriant, en mode "Jim Rash dans Community", que sa sœur, amie de Nicole présentée au début du métrage et propriétaire des lieux, était décédée et qu'il n'allait pas renouveler le bail).

À part ça, cela dit, la romance est agréablement plus frontale que dans les autres métrages de ce genre (le couple est formé en moins de 30 minutes, les 30 minutes suivantes servent à tenter de cacher la vérité, et la dernière demi-heure à se faire pardonner), et le couple principal a une alchimie adéquate, mais bon... dans l'ensemble, le tout est vraiment tiré vers le bas par l'écriture, et par un budget clairement limité.

2.75/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Janvier 2020

Publié le 31 Janvier 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update

Un tout petit mois de janvier sur le blog des Téléphages Anonymes, puisque simplement constitué de trois semaines visant à reprendre le rythme après la Christmas Yulefest 2019...

#1095 : Star Wars Épisode IX - L'Ascension de Skywalker (2019) - 2.5/6

#1096 : Maléfique - Le Pouvoir du Mal (2019) - 3.25/6

#1097 : Albator, Corsaire de l'Espace (2013) - 3.75/6

#1098 : Hot Air (2019) - 2.5/6

#1099 : Driven (2018) - 3.25/6

#1100 : Jay and Silent Bob Reboot (2019) - 3/6

#1101 : Do I Sound Gay ? (2015) - 3.5/6

#1102 : Hitman (2007) - 1.5/6

#1103 : Nelly et Simon - Mission Yéti (2017) - 2.75/6

#1104 : Hitman - Agent 47 (2015) - 2.5/6

#1105 : Gemini Man (2019) - 2/6

#1106 : Jojo Rabbit (2019) - 4/6

#1107 : Escaping the NXIVM Cult (2019) - 3/6

#1108 : Queens (2019) - 3.25/6

#1109 : Le Roi Lion (2019) - 3/6

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# Bilan :

Un quasi-mois des plus moyens, avec peu de vrais bons films, et peu de plantages. Tout est plus ou moins autour de la moyenne, méritant vaguement un coup d'oeil, sans grande passion : approprié pour un mois de janvier mollasson, durant lequel on comate mollement pour se remettre des fêtes de fin d'année...

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# Film du mois :

Taika Waititi et son sens de l'humour très particulier à la tête de ce classement, ce mois-ci, avec un Jojo Rabbit certes imparfait, mais assez attachant et excentrique. Mention spéciale, à ma grande surprise, pour le film d'animation Albator (pourtant peu apprécié des fans), qui a su me séduire avec des idées et des images plutôt intéressantes.

 

# Flop du mois :

Il serait facile de pointer du doigt le premier Hitman... mais celui s'inscrit dans une longue tradition d'adaptations ratées de jeux vidéo, donc il ne fallait pas s'attendre à grand chose de plus. Gemini Man, par contre, aurait dû être d'un autre niveau ; Ang Lee, cependant, s'est tellement consacré à la technique que le reste - un scénario de DTV des années 90 - ne suscite jamais le moindre intérêt. Et puis il y a le dernier Star Wars, qui conclut sa trilogie comme elle avait commencé : dans le fanservice le plus total, enrobant une intrigue pleine de trous, et jamais pensée en amont. Un beau gâchis.

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# Petit écran :

Un petit mois en matière de télévision, avec la fin du sympathique Mandalorien de Disney, quelques Short Treks anecdotiques, un The Rook assez décevant, le début de l'ultime saison de Fuller House, et enfin, la troisième saison de Mme Maisel, une Mme Maisel s'engageant de plus en plus sur une pente glissante, dont je ne suis pas certain que ses créateurs soient vraiment conscients...

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# À venir :

En février, comme chaque année (et parce qu'il faut bien que je les case quelque part dans mon calendrier), on va commencer par la romance, avec la quinzaine Saint Valentin : au programme, deux comédies romantiques par jour jusqu'au 16 février ; ensuite, retour à la normale pour les deux dernières semaines du mois, avec un Will Smith animé, un Eddie Murphy qui fait son comeback, un John Cena pompier, un Michael Bay qui passe à Netflix, un Yéti animé, un voisin espagnol super-héroïque, des humains qui atteignent enfin la Good Place, et bien plus encore...

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Catch Review : WWE Raw (21/10/2013) & Pronostics Hell in a Cell 2013

Publié le 22 Octobre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE, PPV

Hum... que retenir de ce Raw ? Pas grand chose, comme souvent.

C'était du show de pré-PPV en pilotage automatique, avec un accent mis sur "John Cena est une légende vivante, un super-héros, un dieu sur Terre, vénérez-le !"... Le show commençait mal, avec un Big Show viré qui pourtant parvient à interrompre le show en live via satellite. Ensuite, on a eu du bon meublage, avec plus de quinze minutes de Bryan/Ambrose (l'une des béquilles habituelles des bookers pour meubler les trois heures de show : mettre Bryan dans le ring, et le laisser faire son truc pendant plus d'un quart d'heure dans des matches sans conséquences), et du mauvais (une promo redondante et répétitive de Punk, un comedy match insipide avec Santino & compagnie en Elvis).

La seconde heure n'était guère plus passionnante : un bon gros ventre mou, avec un Ziggler/Orton en pilotage automatique, la vidéo "John Cena est surhumain", un match des Divas uniquement là pour téléphoner le PPV, et toujours la même routine de la Wyatt Family contre Miz (le feud le moins intéressant de toute la compagnie).

Enfin, la troisième heure : Punk et Big E contre Axel et Ryback. Hormis le fait que Ryback est tombé bien bas, incapable de s'occuper de Big E malgré l'assistance de Axe et Heyman, ce n'était pas désagréable ; les Real Americans ont squashé les Hungry Hippos, comme d'habitude (et Colter a sorti un fouet... hmm... c'est limite, tout ça, quand même) ; on a eu droit à une rétrospective glorieuse de la carrière de Cena (commençant par une humiliation en règle de Angle, forcément ^^), à un long match Usos contre le Shield (pas de réel intérêt, suspense ou enjeux, ni de finish), et une signature de contrat assez banale, avec un Bryan éclipsé par tout le monde, y compris par l'arrivée de Stone Cold Big Show (pourtant ruiné et viré) au volant d'un truck flambant neuf, à peine suivi par un coup de genou joyeusement raté par le réalisateur.
 

Pronostics Hell in a Cell 2013 :

Encore un show qui souffre de son build-up précipité et brouillon, effectué par la WWE en trois semaines, sans autre raison que de placer le plus de PPVs possibles en un minimum de temps... et donc une carte assez peu alléchante, surtout après deux PPVs médiocres, et une série de Raws faiblards. Mes pronostics seront donc peu motivés, et probablement assez peu exacts, puisque je ne vais pas me fatiguer à attendre Smackdown (il ne se passe, de toute façon, jamais rien d'important à SD), et que je n'ai tendance à suivre la progression des intrigues que d'un oeil endormi, ces temps-ci.

Kickoff Pre-show

- WWE Intercontinental Title  Match : Big E Langston vs. Curtis Axel.

Si la WWE était intéressante, elle profiterait du pré-show pour donner la ceinture à Big E. Il est impressionnant, il a été pushé à Raw & SD, c'est le début de son face-turn, et surtout... Axel est un échec total. Mais bon, Vince va probablement déclarer que c'est un peu trop tôt, et que le feud Axel/Big E doit durer. Je croise néanmoins les doigts pour Big E, sans trop y croire.

- WWE Divas Title Match : Brie Bella vs. AJ Lee.

Brie Bella n'est mise en avant que parce qu'elle est fiancée avec Bryan : à part cela, bien qu'elle fasse des efforts et des progrès dans le ring, elle n'a ni les faveurs du public, ni le niveau pour être championne. Donc AJ gagnante, sur intervention de Tamina.

- WWE Tag Team Title Match : The Usos vs. Seth Rollins and Roman Reigns vs. Cody Rhodes and Goldust. 

Ugh. Celui-là, je crois qu'il est clair et direct : la WWE a déjà fait un remix des thèmes de Goldust et Rhodes, qu'elle vient à peine de sortir du placard, donc je ne les vois pas perdre leur titre.

- Handicap Hell In a Cell Match : Ryback and Paul Heyman vs. CM Punk.

Le feud qui n'a que trop duré, et qui doit se terminer au plus vite : Punk radote dans ses promos depuis des mois, Axel et Ryback sont pitoyables d'inefficacité... donc intervention probable (Lesnar ? Quelqu'un d'autre ?), pour sérieusement blesser Punk et le mettre hors compétition pour un moment.

- World Heavyweight Title Match : John Cena vs. Alberto Del Rio.

Faisons bref : Cena gagne, ADR lui démolit le bras en post-match, et Sandow encaisse son MITB sur un Cena blessé. Mais comme c'est SuperCena, il y a des chances que Sandow échoue.

- Hell In a Cell for the WWE Title : Daniel Bryan vs. Randy Orton (w/ Special Ref Shawn Michaels).

Un match très certainement bordélique, avec un finish mettant en scène un Sweet Chin Music sur l'un des deux compétiteurs. Deux possibilités : soit Shawn manque Orton et touche Bryan par erreur (champion = Orton), soit Shawn assomme Orton, donne la victoire à Bryan, mais HHH renverse la décision à Raw. Je ne suis pas vraiment optimiste, je dois dire. Et n'oublions pas Big Show.

Ajoutons à ce PPV un Real Americans vs Los Matadores probable (victoire des matadors), et quelque chose opposant la Wyatt Family à Miz, voire même un Sandow/Kingston histoire de brouiller les pistes, et voilà... un PPV de transition supplémentaire qui meuble jusqu'à Survivor Series.

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Les bilans de Lurdo : M.O.D.O.K. saison 1 (2021)

Publié le 5 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Marvel, MCU, Review, Science-Fiction, Télévision, USA, Science Fiction, Romance

Série d'animation Marvel initialement conçue pour faire part d'une flopée de shows d'animation diffusés sur Hulu et mis en chantier en 2016, M.O.D.O.K. est l'ultime survivant de ces programmes de Marvel TV, avant que ce studio ne soit fermé et que la production des programmes tv de la marque ne revienne à Kevin Feige.

Au programme, une comédie supervisée par le studio Stoopid Monkey (les créateurs de Robot Chicken), par l'acteur Patton Oswalt et par Jason Blum (American Dad!), qui s'intéresse à l'un des super-méchants improbables de l'univers Marvel.

M.O.D.O.K., saison 1 (2021) :

Super-méchant aux commandes d'AIM, MODOK (Patton Oswalt) tente tant bien que mal de conquérir le monde et de vaincre les Avengers, malgré ses disputes constantes avec Monica (Wendi McLendon-Covey), son bras droit de génie, et ses subordonnés incapables. D'autant qu'en parallèle, la famille de MODOK bat de l'aile : la carrière médiatique de Jodie (Aimee Garcia), son épouse auteur, décolle en flèche, le petit Lou (Ben Schwartz) veut devenir magicien, et Melissa (Melissa Fumero) est une adolescente qui se rebelle. Et lorsque AIM est partiellement racheté par GRUMBL, une multinationale dirigée par Austin (Beck Bennet), un vingtenaire insupportable, la vie professionnelle de MODOK s'écroule au moment même où sa vie privée se met à vaciller...

Une série animée en stop-motion qui repose donc sur un gag principal : et si MODOK, ennemi difforme et machiavélique des Avengers, était à la fois un patron d'entreprise incapable et un père de famille de sitcom, dépassé par ses enfants et par son épouse ?

Le tout porté par l'interprétation habitée de Patton Oswald en MODOK, et par un humour forcément très Robot Chicken ; de quoi séduire la critique américaine, ravie de trouver là une série mêlant humour absurde et sentimentalisme familial.

Mais c'est peut-être aussi là que la série a peiné un peu à me convaincre : MODOK est une série animée amusante, mais inégale. Et pour mieux comprendre les raisons de mon ambivalence vis à vis du programme, il faut bien comprendre ses quatre axes principaux : 1) les interactions de MODOK avec le reste de l'univers Marvel, 2) ses problèmes familiaux et ses relations difficiles avec sa femme et ses deux enfants, 3) une comédie de bureau classique avec MODOK en Michael Scott maléfique mais totalement incapable et balbutiant, et enfin 4), en filigrane, une double intrigue de fond, cumulant la menace du Comité de direction de GRUMBL, et celle d'un double temporel de MODOK voulant détruire son pathétique moi futur.

Et le souci, c'est que toutes ces directions ne sont pas traitées ne manière égale, et n'ont donc pas un intérêt égal.

Le showrunner de la série vient d'American Dad!, et ça se sent : l'accent est fortement mis sur les relations familiales de MODOK, plus ou moins réussies, et qui ont tendance à prendre le dessus sur tout le reste - divorce, garde des enfants, jalousies, réconciliation, etc, etc, etc.

Ensuite vient la comédie de bureau, gentillette, mais pas forcément ultra-originale (ce qui n'aide pas, c'est qu'on pense fortement aux Venture Bros à certains niveaux). Puis les sous-intrigues de fond, qui consistent, la plupart du temps, en des scénettes de fin dans lesquelles l'un ou l'autre des méchants teasent des actions menaçantes (pas très intéressant, tout ça).

Et enfin, seulement, les interactions de MODOK avec l'univers Marvel. C'est d'ailleurs bien dommage que ces éléments soient à ce point limités, puisque le meilleur épisode de la saison (ou du moins, le plus drôle à mes yeux), était justement celui de la visite de MODOK à Asgard, et de sa participation à une guerre contre les Kobolds, aux commandes d'un char tiré par deux chèvres idiotes.

C'était déjanté, réussi, et il en va de même pour les scènes de MODOK et d'Iron Man (Jon Hamm), ou encore pour cet épisode centré sur les seconds-seconds-couteaux que MODOK recrute après avoir perdu le contrôle d'AIM.

Le reste de la saison, par contre, finit par être plus inégal, trop centré sur les émotions et le couple de MODOK pour vraiment être efficace. Certes, cela donne lieu à un caméo de Nathan Fillion en Wonder Man (un rôle qu'il "tenait" déjà chez James Gunn) en rival amoureux de MODOK, mais cela apporte aussi des longueurs et des platitudes au récit.

La fin de saison, notamment, après le passage chez Arcade, est assez quelconque, la série tentant de résoudre toutes ses sous-intrigues et de ramener un status-quo logique, mais pas très captivant.

Dans l'ensemble, le programme reste cependant divertissant, et techniquement maîtrisé, tout en étant bourré de fanservice à l'intention des fans de Marvel (sans toutefois atteindre les excès d'un Star Trek : Lower Decks pour la franchise Star Trek).

Et il faut bien reconnaître que certains des éléments plus sentimentaux et familiaux fonctionnent, comme ils peuvent aussi fonctionner ponctuellement dans une sitcom lambda.

De là à encenser la série comme bon nombre de médias outre-atlantique l'on fait... mouais. Le tout était malheureusement trop inégal pour vraiment me convaincre.

Mais peut-être qu'une saison 2, si elle a lieu (c'est loin d'être sûr au moment où j'écris ces lignes), parviendra à un meilleur équilibre entre les différentes facettes de son approche...

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Blog Update ! - Juin 2023

Publié le 1 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Update, Télévision

... Non, je n'ai toujours pas eu l'occasion de regarder Ant-Man 3 : Quantumania. C'est presque un running gag, désormais, mais après tout, le mois de juin était plutôt chargé sur le blog des Téléphages Anonymes...

#1851 : John Wick - Chapitre 4 (2023) - 4/6

#1852 : Nouvelle génération (2018) - 3.25/6

#1853 : Avatar 2 - La Voie de l'eau (2022) - 3/6

#1854 : American Swing (2008) - 4/6

#1855 : Section 8 (2022) - 2.25/6

#1856 : Green Ghost and the Masters of the Stone (2021) - 3/6

#1857 : Ratchet et Clank (2016) - 2/6

#1858 : Fast X (2023) - 2.5/6

#1859 : I'm Totally Fine (2022) - 3.75/6

#1860 : Deborah (2022) - 2.25/6

#1861 : Chupa (2023) - 3/6 

#1862 : Peter Pan et Wendy (2023) - 2.5/6

#1863 : Hypnotic (2023) - 2.75/6

#1864 : Bêtes de scène (2000) - 4.5/6

#1865 : Spider-Man - Across the Spider-Verse (2023) - 4.25/6

#1866 : Transformers - Rise of the Beasts (2023) - 2/6

#1867 : The Flash (2023) - 3/6

#1868 : Dear Mr. Brody (2021) - 3.5/6

#1869 : Office Invasion (2022) - 3.5/6

#1870 : L'équipée du Cannonball (1981) - 3/6

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# Bilan :

Un bon paquet de nouveautés, ce mois-ci, et pas vraiment de désastre... ou du moins, pas de film passant sous la barre symbolique des 2/6. Ce qui ne veut pas dire que cette barre n'est pas atteinte, cela dit, puisque quelques métrages végètent à ce piètre niveau, et ont naturellement terminé dans les flops du mois.

Mais globalement, le mois était plutôt agréable, avec beaucoup de films moyens, mais regardables.

Avatar 2, notamment, cimente un peu plus son statut de franchise "parc d'attractions" - le genre de films-spectacles que le grand public est prêt à aller voir en salle dans les conditions les plus spectaculaires possible, mais qui n'a pas le moindre intérêt sorti de ces conditions ; The Flash est à peu près aussi bordélique que ce que l'on pouvait redouter, mais Ezra Miller (et Michael Keaton) parviennent presque à faire fonctionner le tout ; et le reste du mois ne restera pas dans les mémoires, sans toutefois donner l'impression d'avoir perdu son temps...

 

# Film(s) du mois : 

American Swing, un documentaire amusant mais imparfait sur un club échangiste de la grande époque de New York ; Bêtes de scène, un mockumentaire forcément rigolard et sympathique de Christopher Guest ; et au rayon nouveautés, le quatrième chapitre de John Wick, efficace et définitif (du moins, en théorie), et Spider-Man - Across the Spider-Verse, spectaculaire, intrigant, mais aussi un peu frustrant de par sa fin en mode "à suivre"...

 

# Flop(s) du mois : 

Ratchet et Clank, une adaptation insipide du jeu Playstation ; le dernier Transformers, toujours sans Michael Bay, mais avec ses humains transparents au possible et ses robots-animaux qui font de la figuration ; le Peter Pan et Wendy de Disney, terne et sans saveur ; et le dernier Fast and Furious... qui est un Fast and Furious de plus, sans plus aucune notion de réalisme ou de cohérence...

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# Petit écran :

Ce mois-ci, quelques séries assez diverses, au programme : de la comédie musicale, avec la saison 2 de Schmigadoon, que j'ai nettement préférée à la première ; la dernière saison de Perdus dans l'espace (visionnée en deux parties), fidèle à elle-même - à savoir spectaculaire, mais terriblement frustrante dans son écriture et ses facilités ; Cyberpunk : Edgerunners, série d'animation adaptée du jeu de CD Projekt Red, plutôt une bonne surprise ; la fin de la saison 1 du reboot de Code Quantum, qui m'a laissé plus mitigé que ce à quoi je m'attendais ; et Black Mirror saison 6, qui souffre toujours de la carte blanche et des largesses laissées à la série et à son écriture par Netflix, avec des épisodes souvent trop longs ou trop peu percutants pour leur propre bien.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

En juillet, comme tous les ans, le blog des Téléphages Anonymes se met à l'heure française, avec près d'un mois consacré à la comédie made in Hexagone, pour le meilleur et pour le pire. Et on ne va pas se mentir... c'est souvent pour le pire.

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Blog Update ! - Mars 2024 + changement de format

Publié le 2 Avril 2024 par Lurdo dans Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Update

Le mois de mars est le mois du changement sur le blog des Téléphages Anonymes puisque la rubrique quotidienne Un film, un jour (ou presque) ferme ses portes, après 2000 critiques cinématographiques publiées (en réalité beaucoup plus, puisque ce nombre ne prend pas en compte les Oktorrorfest, Yulefest et autres périodes spéciales).

À sa place, un nouveau rythme plus facile à gérer, avec une publication tous les deux jours environ, soit quatre ou cinq critiques hebdomadaires mêlant cinéma et télévision, et ce dès ce week-end.

#1978 : Aquaman et le Royaume perdu (2023) - 2.75/6

#1979 : Out in the Ring (2022) - 4.25/6

#1980 : Freelance (2023) - 2/6

#1981 : The Creator (2023) - 2.75/6

#1982 : Justice League - Crisis on Infinite Earths, part 1 (2024) - 2.5/6

#1983 : Madame Web (2024) - 2.5/6

#1984 : Here Comes a New Challenger (2023) - 3.75/6

#1985 : Quiz Lady (2023) - 4/6

#1986 : Les Trolls 3 (2023) - 2/6

#1987 : Wonka (2023) - 3.75/6

#1988 : Argylle (2024) - 3.5/6

#1989 : Pencils vs Pixels (2023) - 4.5/6

#1990 : The Iron Claw (2023) - 3/6

#1991 : Coffee Wars (2023) - 1.75/6

#1992 : SAINT PATRICK - Sing Street (2016) - 4.25/6

#1993 : SAINT PATRICK - Irish Wish (2024) - 2.5/6

#1994 : 57 secondes (2023) - 2.5/6

#1995 : La Demoiselle et le dragon (2024) - 3.5/6

#1996 : The Kill Room (2023) - 3/6

#1997 : En plein vol (2024) - 2/6

#1998 : American Fiction (2023) - 4/6

#1999 - SPÉCIAL PÂQUES - The Book of Clarence (2023) - 3.25/6

#2000 : Dicks - The Musical (2023) - 3/6

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# Film(s) du mois : 

Pas grand chose d'exceptionnel, mais quelques métrages qui valent tout de même le coup d'œil : Out in the ring, un bilan de la représentation LGBTQ dans le monde du catch ; Quiz Lady, une comédie amusante avec Awkwafina ; Pencils vs Pixels, un documentaire revenant sur la transition animation 2D/animation 3D ; Sing Street, une teen comedy irlandaise rétro et musicale ; et American Fiction, une comédie dramatique assez méta sur la représentativité afroaméricaine dans le monde de la fiction littéraire...

 

# Flop(s) du mois : 

Coffee Wars, une comédie indépendante VÉGANE qui te le répète en long, en large et en travers ; Les Trolls 3, insipide, Freelance, une comédie d'action inerte qui dessert grandement sa distribution, et En plein vol, un film de casse Netflix qui nous demande de prendre Kevin Hart au sérieux en leading man à la Tom Cruise...

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# Petit écran :

Beaucoup de séries passées en revue, durant le mois de mars, avec notamment une semaine entière leur étant consacrée. Il y a eu :

- la première saison de Sandman, bordélique et un peu trop formatée.

- la deuxième saison de Loki, particulièrement déplaisante après son changement de showrunner.

- la première saison de Gen V, dans la droite lignée de la série mère, The Boys, en nettement plus dispensable.

- la saison 3 d'Upload, anecdotique et déséquilibrée (mais visiblement renouvelée pour une quatrième et ultime saison, on se demande comment).

- la première saison de Skull Island, une déclinaison jeunesse du Monsterverse de King Kong et Godzilla, pas désagréable.

- la première saison de Monarch, version adulte du Monsterverse s'intéressant au versant humain de cet univers... avec plus ou moins de succès (il n'y a réellement qu'une moitié de série qui est intéressante).

- la première saison de My Adventures with Superman, une version jeune, dynamique et convaincante de ces personnages.

- la suite et fin de Minx, toujours amusante mais finalement pas essentielle.

- la première saison de Night Court, revival très formaté de la série des années 80.

- les deux premières saisons de Tacoma FD, une sitcom des Broken Lizard sur une caserne de pompiers déglinguée.

- la première saison de Ted, déclinaison inutile des deux films de Seth MacFarlane par ce dernier, qui ici pioche à droite et à gauche (dans ses propres œuvres, mais aussi ailleurs, de manière évidente) pour proposer une sitcom familiale un peu bancale.

- la seule et unique saison du Continental, mini-série pas inintéressante développant les origines de l'hôtel apparaissant dans la saga John Wick.

- et la saison 1 de Echo, dernière série en date du MCU, pas nécessaire, mais regardable, malgré un charcutage évident en post-production.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

 

Ce week-end, deux bilans séries, et dès la semaine prochaine, le nouveau format du blog entre en vigueur avec notamment une semaine Aventure et, vers la fin du mois, une semaine fantastique et horreur pour célébrer la nuit de Walpurgis.

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Catch Review : WWE RAW (04/11/2013)

Publié le 5 Novembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Okay... je n'ai pas grand souvenir du Raw de la semaine dernière (SuperCena excepté), donc pas grand chose à dire non plus préalablement au Raw de cette semaine...

Une première heure qui ne vaut absolument que pour son match d'ouverture CM Punk vs Brodie Lee euh, Luke Harper. Un match de dix minutes sans surprises, uniquement là pour mettre en place l'inévitable match de PPV par équipe entre la Wyatt Family et Punk/Bryan(/?), mais qui était suffisamment solide pour bien faire démarrer le show. Malheureusement, ensuite... c'est comme toujours un gros flop, avec du meublage dans tous les sens : Khali vs Ryback, ADR vs Kofi, et un segment un peu stupide récapitulant toutes les infractions légales du feud Big Show/Authority. Ce qui est totalement illogique si l'on se souvient que l'Authority contrôle toute la WWE, la production, etc... m'enfin bon.

Comme la première heure, la seconde heure de show s'ouvre par un match sympathique de dix minutes : Big E vs Orton. À nouveau, aucune surprise, mais un match honorable... suivi par 30 minutes de meublage. Heureusement, un tag match (redite du main event de Smackdown) Real Americans & Sandow vs Cena & The Rhodes vient réveiller tout ça et finir la deuxième heure avec un peu de brio.

Après tant d'action... revoilà l'interminable vidéo Show/Authority de tout à l'heure. Et une promo backstage des McMahon. Et une victoire à l'arrachée de Zigg sur Perfect Jr, après s'être fait dominer pendant tout le match. Et un tag match des Usos. Et un match des Divas (entre ce match et le match de Tyson Kidd, on sent que la WWE veut promouvoir le retour de Total Divas, et rien d'autre)... que de meublage ! Tout ça pour arriver au "main event", à savoir le Steph & Trips Show. Et là, mieux vaut oublier toute logique, tant rien n'est cohérent dans cette histoire de Big Show qui peut contrôler la WWE toute entière via un procès, et qui préfère exiger un match biaisé en sa défaveur en échange de l'abandon des poursuites... ce qui forcément, dégénère à la gloire des McMahons... et de Kane en costume cravate, qui reste planté là sans rien faire. WTF.

Un Raw qui peut sans difficulté se résumer à trois matches : le match d'ouverture, le Big E/Orton et le trios match de la fin de la seconde heure. Tout le reste ? Au mieux, de quoi s'endormir ou se facepalmer, selon les moments... 

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Catch Preview : Pronostics TLC 2013

Publié le 11 Décembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Télévision, WWE, PPV

TLC: Kickoff - (Pre-show) 

- Fandango vs. Dolph Ziggler - Singles match

Aucun intérêt, du meublage. Fandango jobbe à tout va, Ziggler ne va nulle part. Ce serait l'occasion de réétablir l'un des deux hommes via une victoire compétitive, mais bon...

- AJ Lee (c) vs. Natalya - Singles match for the WWE Divas Championship

Là aussi, du meublage, et le 899652è affrontement entre les deux femmes. Donner la ceinture à Natalya serait stupide à ce point du règne d'AJ, donc... les bookers risquent de céder à la tentation de promouvoir encore un peu plus Total Divas en donnant la ceinture à Natalya. Espérons que non.

- Big E Langston (c) vs. Damien Sandow - Singles match for the WWE Intercontinental Championship

Idem. Encore un rematch sans intérêt, et Big E ne perdra pas la ceinture.

- Daniel Bryan vs. The Wyatt Family (Bray Wyatt, Luke Harper and Erick Rowan) - 3-on-1 Handicap match

Un match handicap qui repose sur un feud tiède, dans lequel Bryan domine, et Wyatt tente de réveiller la bête qui est en lui. Bryan devrait dominer, pour possiblement être vaincu par le nombre de ses adversaires, et peut-être céder à son côté obscur en post-match.

- CM Punk vs. The Shield (Dean Ambrose, Seth Rollins and Roman Reigns) - 3-on-1 Handicap match

Le Shield va se désintégrer de lui-même, Reigns va donner une Spear à l'un de ses partenaires, et Punk va gagner.

- Cody Rhodes and Goldust (c) vs Ryback and Curtis Axel vs Big Show and Rey Mysterio vs The Real Americans (Jack Swagger and Antonio Cesaro) - Fatal Four Way tag team match for the WWE Tag Team Championship

Un gros bordel, pour lequel je ne vois pas les Rhodes perdre.

- John Cena (WHC) vs. Randy Orton (WWE) - Tables, Ladders and Chairs match to unify the WWE Championship and World Heavyweight Championship

Le gros morceau de la soirée, et le seul match correspondant au titre du PPV. Malheureusement, la WWE a tellement insisté sur le fait "qu'un seul homme quittera le PPV avec les deux ceintures", en choisissant bien son vocabulaire, que je redoute une situation du genre "Cena et Orton font un big spot, se retrouvent KOs, et Triple H décide de décrocher lui-même les deux titres", ou "Cena décroche la ceinture d'Orton, Orton celle de Cena, et tout revient au status-quo, avec un non-finish". Dans un cas comme dans l'autre, ou même si l'un des deux hommes remporte le match... on en sortira tous perdants.

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Catch Review : WWE RAW (16/12/2013)

Publié le 17 Décembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

La WWE ne booke plus ses PPVs avec des rebondissements improbables : désormais, il faut attendre le Raw du lendemain pour être surpris. TLC 2013 s'est ainsi terminé de manière assez plate et désespérante, avec Orton en champion incontesté, et toute la famille McMahon venue le féliciter... vont-ils se retourner contre lui pendant Raw ?

Et la réponse est non, puisque tout le show se résume, pour faire simple, à du gros recyclage. Du recyclage honorable, puisque la plupart des matches étaient solides et consistants, mais du recyclage néanmoins, puisque 95% du show n'étaient que rematches de PPV (avec résultats inversés, histoire de préserver le status quo), ou tag matches sans réel enjeu ou réelle motivation. Survolons rapidement tout cela, en commençant par

Heure 1 : de l'intro bavarde de tout le monde habituel, avec Cena qui continue de racoler en se faisant le porte-parole de Bryan ; un tag match Rhodes vs Mystershow, avec des commentateurs tellement peu passionnés par leur travail qu'ils se prennent en photo pendant le match. *soupir* ; Bad News Barrett *soupir* ; et un rematch Fandango/Ziggler. Bref, une première heure sans intérêt.

Heure 2 : un tag Real Americans vs Henry & Big E, dans lequel, forcément, l'équipe qui n'est pas établie démolit l'équipe qui l'est ; les Hippos Gloutons contre Ryback & Axel, pour un tag quelconque ; une promo croisée entre Punk et HBK, assez ratée, et qui ne débouche sur rien ; et un tag Shield vs Punk & Usos, basique et sans surprise, puisque là aussi, au résultat inversé par rapport au match de PPV. Une seconde heure à l'identique de la première : anecdotique.

Heure 3 : on approche de la fin du show, et du main event, donc les choses se concrétisent enfin... mais d'abord, il faut subir une promo de Bray Wyatt qui parle à une chaise, et un tag match des Divas ; enfin arrive le main event, Orton vs Bryan... un match excellent, digne d'un PPV... mais malheureusement sans enjeux, puisque non-title match, et sans résultat, puisque Bryan ne gagne même pas, et Orton préfère se faire disqualifier. Cena, cependant, en profite pour se ramener, et s'ériger, une fois de plus, en héros, même si ça ne dure pas très longtemps...

Bref, résumons le tout : deux heures sans intérêt deux heures et demie sans intérêt, et une dernière demi-heure très réussie, jusqu'au finish. Un Raw typique, en somme, qui repose entièrement sur le charisme et la popularité de Bryan... le jour où Bryan se blessera, la WWE aura de sérieux problèmes.

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Catch Review : WWE RAW (10/02/2014)

Publié le 11 Février 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Le status-quo est de retour à la WWE, comme d'habitude :  la compagnie a décidé de n'en faire qu'à sa tête, et tant pis si les fans sont mécontents. De toute façon, ils regarderont tout de même le produit, et achèteront des places pour des shows qu'ils détestent...

Heure 1 :

Raw commence très mal : on invite Betty White pour quelques instants maladroits, et on enchaîne aussitôt sur 15 minutes de Orton, Triple H, Steph, et Bryan, qui nous refont encore le même numéro ; je suis désolé, mais rien de tel pour me donner envie de zapper... ensuite, beacoup de meublage, avec un match efficace mais banal des Rhodes+Rey vs les Wyatts, des promos fades de Miz, de Sheamus, des New Age Outlaws et de Betty White, et un match Fandango/Santino uniquement là pour mettre en avant Emma. Seule chose notable : le push évident que reçoit Reigns, digne du push initial de Ryback.

Heure 2 :

Le public donne de la voix pour les Real Americans vs Christian & Sheamus : Cesaro est clairement l'homme le plus populaire dans le ring, et donc, forcément, il est dans l'équipe perdante. On enchaîne avec une promo racoleuse de Cena (qui a bien compris que, pour se faire acclamer, il devait citer tous les favoris du public dans ses promos), un squash de Del Rio sur Ziggler (pauvre Zigg), une intervention de Batista, de l'autopromo pour le WWE Network, et, last but not least, toute une intrigue sur les NAO qui tentent de faire avaler du laxatif à Betty White, mais sont victimes de leur mauvais tour, et passent tout le match Usos vs Axback à se tordre de douleur au bord du ring. Laule. Vive l'humour WWE.

Heure 3 :

Ambrose déclare un open challenge pour sa ceinture, Mark Henry répond, le match se finit en queue de poisson : prévisible et sans intérêt autre que le face à face silencieux entre le Shield et les Wyatts, très réussi. Ensuite, c'est festival, avec un match botché des Divas, une promo caricaturale de Rusev, une micro-attaque de Bryan sur Kane (il faut bien leur trouver quelque chose à faire au prochain PPV), et la pièce de résistance : Cena vs Orton #58989615231132, un match long, interminable, routinier, téléphoné, bref, encore un match typique des deux hommes, qui n'apportent rien de nouveau au programme.

 


 

Un show qui se résume à sa dernière image : Cena, triomphant, sous le signe de WrestleMania, tandis que Bryan a été relégué à la mid-card contre Kane, et que la WWE ne mentionne même plus CM Punk. Désespérant.

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Un film, un jour (ou presque) #498 : Cigognes et Compagnie (2016)

Publié le 21 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Cigognes et Compagnie (Storks) :

Après des milliers et des milliers d'années passées à livrer des bébés, les cigognes se sont recyclées, et travaillent désormais pour une entreprise de vente par correspondance en ligne. Jusqu'au jour où Tulip (Katie Crown), une humaine orpheline élevée par les cigognes, décide d'exaucer le souhait d'une lettre envoyée par un garçon (Anton Starkman) voulant un petit frère : Junior (Andy Samberg), la meilleure cigogne de l'entreprise, n'a alors plus d'autre choix que de livrer le bébé avant que son patron (Kelsey Grammer) ne s'aperçoive de l'incident, et qu'il n'annule sa promotion à la tête de la compagnie.

Un film d'animation passé plus ou moins inaperçu, et réalisé/écrit par Nicholas Stoller, responsable de pas mal de comédies, souvent plus ou moins affiliées à la bande de Judd Apatow : Sans Sarah, rien ne va !, Braqueurs Amateurs, Yes Man, American Trip, Les Voyages de Gulliver, les deux Muppets récents, Sex Tape, Zoolander 2, Nos Pires Voisins 2, 5 ans de réflexion... autant de métrages vaguement sympathiques sur la base de leur distribution, mais paraissant très souvent bâclés/inaboutis, et finalement assez médiocres.

Et ici, sans surprise, on se retrouve un peu dans le même cas de figure : la distribution vocale est plaisante et compétente (Andy Samberg, Key & Peele, Jennifer Aniston, Ty Burrell, Danny Trejo), mais le script (particulièrement cousu de fil blanc et prévisible) a une épaisseur de feuille de papier à cigarettes, et Stoller choisit (assez intelligemment) de camoufler cette platitude et ce manque d'inventivité derrière un rythme frénétique et hystérique (pour ne pas dire saoulant), des doublages assez outrés et caricaturaux (Samberg, notamment, fait son numéro habituel), une animation très cartoonesque (beaucoup de déformations, de slapstick et de transitions abruptes), une illustration musicale trop sérieuse (que ce soit la bande originale, ou les chansons pop), et une réalisation à la caméra virtuelle régulièrement inutilement flottante, comme pour donner une illusion d'images "volées", prises sur le vif.

Autant dire que forme et fond n'étant pas particulièrement convaincants, on se retrouve assez dubitatif devant ce dessin animé. Et pourtant, ce n'est pas forcément mauvais ni détestable : l'animation est efficace, c'est dynamique, il y a une ébauche de propos (malheureusement jamais vraiment développé) sur la famille/le rôle des parents, certains gags et certaines idées absurdes fonctionnent et les personnages sont amusants.

Mais dans l'ensemble, le tout est tout simplement trop basique, générique et moyen pour convaincre.

3/6 (dont un demi-point pour les loups et leur(s) formation(s), du grand n'importe quoi inventif et déjanté, malheureusement trop bref)

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Un film, un jour (ou presque) #1093 : The Oath (2018)

Publié le 28 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Thriller, USA, Thanksgiving

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Oath :

Dans un monde où la politique ultra-partisane divise les USA, le Président a laissé jusqu'au Black Friday à ses concitoyens pour signer le Serment du Patriote, une déclaration d’allégeance au gouvernement en place. Chris (Ike Barinholtz), progressiste et libéral accro aux informations en continu, et son épouse Kai (Tiffany Haddish) refusent fermement de le signer, et se préparent à accueillir leur famille (Jon Barinholtz, Meredith Hagner, Carrie Brownstein, Nora Dunn, Jay Duplass, Chris Ellis) pour Thanksgiving. Plus facile à dire qu'à faire, puisque cette dernière ne partage pas leurs opinions politiques, et que le repas de famille risque bien de dégénérer très rapidement...

Une comédie noire et dystopienne qui prend place dans un 2018 quasi-fictif, où la division politique est toujours plus importante, et où le Président des USA propose un "Serment" qui divise l'opinion publique.

En d'autres termes, une quasi-préquelle spirituelle à la franchise American Nightmare (le terme de "purge" est d'ailleurs mentionné, à un moment), traitée sur le ton de la satire grinçante et du thriller par un Ike Barinholtz (ancien de MadTV) dont c'est ici le premier film, en tant que scénariste et réalisateur.

Et honnêtement, ça se regarde assez bien, même si le trait est forcément assez appuyé et polarisant ; mais la distribution est plutôt bonne (d'ailleurs, le fait que Meredith Hagner soit dans le rôle d'une jeune femme antipathique et stridente m'arrange bien, vu le peu de sympathie que j'ai pour cette actrice), et la tension monte de manière satisfaisante tout au long du récit, jusqu'à culminer au bout de 50-60 minutes.

Ensuite, c'est plus compliqué : le film vire au thriller plus violent, avec kidnapping en prime, et commence à s'essouffler, malgré la présence amusante d'un John Cho blessé. Il se conclut alors par une pirouette façon deus ex machina, qui résout tout de manière un peu plate et décevante, et qui donne l'impression que le scénariste/réalisateur n'ose pas pousser ces idées jusqu'à leur conclusion naturelle, préférant botter en touche in extremis.

Au final, un premier essai pas désagréable, mais inégal, très ancré dans son époque de tournage et dans la présidence trumpienne, et qui ne tient pas totalement la distance. Bien essayé, cela dit.

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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