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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1981 : The Creator (2023)

Publié le 29 Février 2024 par Lurdo in Cinéma, Critiques éclair, Science Fiction, Drame, USA, Review, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Creator (2023) :

En 2065, dix ans après un cataclysme provoqué par une attaque d'IA sur l'Amérique, le monde est divisé entre l'Occident, farouchement anti-IA, et l'Orient, pro-IA et cyborgs. Joshua Taylor (John David Washington), agent des forces américaines, retourne sur le terrain après y avoir perdu sa femme, Maya Fey (Gemma Chan), pour tenter d'y débusquer Nirmata, le mythique créateur des IA responsables de l'incident. Mais sur place, il n'y trouve que Alphie (Madeleine Yuna Voyles), une fillette cyborg capable de commander à distance la technologie, et réputée être l'arme ultime de Nirmata contre les humains...

C'est amusant, en regardant la première demi-heure du film, je me suis fait la remarque que le personnage principal était assez terne, et manquait de charisme... ce qui me rappelait, en fait, le personnage principal de Tenet, souffrant des mêmes problèmes. Et voilà qu'en écrivant le résumé ci-dessus, je réalise que c'est le même acteur dans les deux films, à savoir le fils de Denzel Washington. Au moins, je suis cohérent avec moi-même.

The Creator, donc. Un film de Gareth Edwards, qui sait faire de belles images et exploiter au mieux les effets numériques, mais qui peine fréquemment à fournir des films à la qualité homogène : Monsters (pas désagréable, mais pas non plus passionnant - 3/6), Godzilla (beau, mais gentiment insipide - 2/6), et Star Wars : Rogue One (un patchwork très inégal sauvé en post-prod par Tony Gilroy - 3.5/6), soit autant de projets visuellement intéressants, mais fréquemment décevants sur le plan de l'écriture et des personnages.

Et ici... bah... c'est la même chose, en fait. Oui, Edwards parvient à transcender son budget minimaliste de 80 millions en associant décors naturels et sfx judicieusement utilisés, et c'est assez spectaculaire, mais c'est malheureusement au service d'un script cousu de fil blanc, bourré de clichés en tous genres, simpliste, dépourvu de la moindre originalité dans sa narration, dans ses rebondissements, dans sa dynamique principale, dans son approche de l'intelligence artificielle, ou dans son propos évident sur la nocivité de l'être humain, blablabla.

Ajoutez à cela un acteur principal assez fade, une Allison Janney sous-exploitée (elle se contente de jouer une militaire très méchante et manichéenne) et une narration mal structurée, et l'on se retrouve avec un film de science-fiction qui assure le spectacle visuel... et c'est tout. Ce qui n'est pas sans rappeler un Oblivion ou un Elysium : c'est joli, mais ce n'est pas à la hauteur de ses ambitions, et c'est donc insuffisant.

3/6, en étant gentil (même si en réalité, la note est plus proche de 2.75/6). 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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