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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #gaf catégorie

Christmas Yulefest 2024 - A Vintage Christmas (2024)

Publié le 20 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, GAF, GAC, Review, USA, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Vintage Christmas (2024) :

Tessa (Merritt Patterson) est l'historienne et la conservatrice dévouée du bureau de poste de la petite ville d'Oak Creek, où son grand-père a passé l'essentiel de sa carrière de postier, et qui est lié à tous les souvenirs qu'elle a de lui, notamment aux alentours de Noël. Noah (Christopher Russell), promoteur immobilier, a cependant pour ambition de démolir le bâtiment pour le remplacer par un immeuble de bureaux décentralisé : les deux camps s'affrontent, mais à l'approche de Noël, un compromis doit être trouvé, et Tessa et Noah sont contraints de faire équipe pour y parvenir...

L'un des premiers films de la saison pour GAF, avec au programme un métrage formaté et générique au possible, façon Hallmark d'il y a dix-quinze ans, sans grand intérêt pour qui a déjà vu un téléfilm de cette période.

Pourtant, ce n'est même pas mauvais, le couple Russell/Patterson ne fonctionne pas trop mal, et la romance secondaire de la meilleure amie est sympatoche... mais c'est tellement oubliable que ça ne laisse aucune trace.

La production est moyenne (niveau son, il y a quelques prises ratées, la lecture en voix off des lettres par des enfants est clairement faite par des adultes au timbre vocal corrigé, la musique primesautière est envahissante), le propos sur les traditions et leur importance est habituel et manque de subtilité, et la résolution finale est catapultée, en plus d'être assez moche (le compromis architectural est une horreur).

Énorme bof, donc, mais comme c'est le début de la saison, on va rester gentil.

3/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Un film, un jour (ou presque) #1975 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Craft Me A Romance (2023)

Publié le 22 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, St Valentin, GAF, GAC, Cinéma, Review, USA, Télévision

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Craft Me A Romance (2023) :

Gérante d'une boutique d'artisanat et de décoration, Nicole (Jodie Sweetin) apprend que le bail de son commerce ne va pas être renouvelé, et qu'un grand concurrent, Mitchell's, est sur le point de s'établir à proximité. Elle rencontre par ailleurs Mathew (Brent Bailey), dont elle tombe sous le charme, sans savoir que ce dernier est le fils du directeur de Mitchell's...

Une comédie romantique indépendante qui a fini sur Great American Family (au grand dam de Jodie Sweetin, farouchement militante pro-LGBTQ, et donc opposée aux valeurs ouvertement conservatrices et rétrogrades de GAF) et qui propose donc un récit assez classique, gentiment cliché, à l'illustration musicale un peu envahissante, et à l'écriture parfois maladroite et répétitive (on a l'impression que certaines scènes ne sont pas à leur place, ou que certains moments ont un ton à côté de la plaque, comme lorsque le nouveau propriétaire vient annoncer, nonchalant et souriant, en mode "Jim Rash dans Community", que sa sœur, amie de Nicole présentée au début du métrage et propriétaire des lieux, était décédée et qu'il n'allait pas renouveler le bail).

À part ça, cela dit, la romance est agréablement plus frontale que dans les autres métrages de ce genre (le couple est formé en moins de 30 minutes, les 30 minutes suivantes servent à tenter de cacher la vérité, et la dernière demi-heure à se faire pardonner), et le couple principal a une alchimie adéquate, mais bon... dans l'ensemble, le tout est vraiment tiré vers le bas par l'écriture, et par un budget clairement limité.

2.75/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2023 - Le Noël royal de Bella (2023)

Publié le 27 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Romance, GAF, Télévision

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

Le Noël royal de Bella (A Royal Date for Christmas - 2023) :

Styliste possédant sa propre boutique, Bella Sparks (Danica McKellar) reçoit une commande urgente lorsque Stefan (Damon Runyan) passe la voir après avoir perdu ses bagages à l'aéroport. Elle s'en acquitte rapidement, malgré le ton brusque de son client distingué, et accepte ensuite son offre lorsqu'il lui demande de la dépanner et de l'accompagner pendant une semaine au fil de ses obligations professionnelles. Rapidement, cependant, Sparks découvre que Stefan est un Duc très médiatique et solitaire, traqué par les paparazzi...

Pfff... à ce niveau-là, je ne sais plus vraiment quoi dire à propos de ce type de film, énième téléfilm "royal" toujours coulé dans le même moule, avec ses personnages similaires, ses enjeux similaires, ses clichés similaires, son couple principal similaire à l'alchimie très moyenne, ses rebondissements similaires, etc.

Ici, c'est pour GAF, c'est avec un budget moindre, et je ne pense pas que ce soit réellement pire que d'autres téléfilms royaux comparables, mais c'est typiquement la définition de "formulaïque" et "générique" : j'ai failli m'endormir à plusieurs reprises.

Ça plaira certainement à certain(e)s, mais moi, je jette l'éponge avec ce sous-genre de métrages.

2/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2023 - Coup de foudre sur une valse de Noël (2023)

Publié le 18 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Noël, Christmas, Yulefest, Review, Télévision, GAF, Romance, USA, France

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Coup de foudre sur une valse de Noël (A Paris Christmas Waltz - 2023) :

Passionnée de danse de salon, Emma (Jen Lilley) démissionne de son emploi de bureau sur un coup de tête, permettant ainsi à un collègue de conserver son poste, et part pour Paris avec Leo (Matthew Morrison), un danseur professionnel désabusé qu'elle vient de rencontrer, afin de participer à une compétition de danse de salon ouverte aux amateurs et aux professionnels...

Téléfilm GAF clairement et délibérément vendu comme une suite indirecte à La Valse de Noël, tellement indirecte, en fait, que ce métrage n'a absolument rien en commun avec le téléfilm Hallmark de 2020, si ce n'est son scénariste/réalisateur et son thème : la danse de salon.

Et il faut bien avouer que Lilley et Morrison se défendent plutôt bien sur ce plan, même si l'on a droit à un passage comédie musicale spontanée dans les rues de "Paris" assez WTF, et totalement hors sujet compte tenu du ton global du métrage...

Après, ça reste une vision très américaine de Paris, avec tourisme et accordéon, fausse neige, il faut apprécier Morrison (je ne suis pas fan, perso), et Jen Lilley passe tout le téléfilm en mode gamine incrédule au sourire ébahi et aux étoiles plein les yeux, ce qui est un peu agaçant à la longue... mais ça se regarde vaguement.

Probablement un peu plus cheap que l'original, et avec moins de valses (ça danse sur des réorchestrations fauchées de cantiques de Noël pas du tout appropriées à des valses, et le numéro final ressemble à Danse avec les Stars), mais pas forcément beaucoup moins bon (en tout cas, ça danse mieux).

3.25/6

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Christmas Yulefest 2023 - A Christmas for the Ages (2023)

Publié le 16 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Télévision, GAF, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, Religion, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

A Christmas for the Ages (2023) :

Savannah (Natasha Bure), sa mère Kristi (Kate Craven), sa grand-mère Joan (Cheryl Ladd) et son arrière-grand-mère Marie (Anna Ferguson) décident, pour les fêtes de Noël, de renouer avec les vraies valeurs de cette fête de fin d'année, en organisant quatre célébrations distinctes : un Noël des années 40, un Noël des années 60, un Noël des années 90 et un Noël d'aujourd'hui...

Candace Cameron Bure, ex-"Reine de Noël" et directrice créative de la chaîne GAF, donne ici un premier rôle à sa fille (et lui offre en passant l'occasion de pousser la chansonnette à l'écran), pour un film qui sent fort la naphtaline et le suranné, et qui met bien en avant les valeurs des Noël traditionnels américains d'une certaine classe blanche aisée et privilégiée.

Un film qui a été diffusé sans même avoir d'affiche officielle (contrairement à toutes les autres productions de cette saison), et qui revient, ni plus ni moins, à passer une réunion familiale à côté de la grand-Tante Yvonne, qui te raconte pendant 35 minutes les Noël de son enfance, et comment "c'était globalement mieux avant".

Alors en soi, pourquoi pas, si c'était fait de manière dynamique, légère et/ou humoristique.

Malheureusement, ici, tout est fait de la façon la plus didactique et clichée possible, avec d'interminables dialogues au cours desquels les personnages échangent nombre de platitudes sur la vie, l'amour, le passage du temps, placent des prières ou des mentions fréquentes à la religion (on apprend ainsi que dans les années 40, on lisait des versets de la Bible tous les soirs en guise de calendrier de l'avent, ou que quelque soit l'époque, rien n'a jamais réussi à éclipser l'importance capitale de Jésus et de sa naissance, blablabla), et gloussent de bonheur et de félicité, ravis d'avoir bu le thé en faisant un cosplay très approximatif d'un Noël d'époque.

C'est dommage, parce que la fille Bure n'est pas mauvaise actrice et est assez sympathique... mais honnêtement, l'ensemble de ce métrage est un néant absolu dans lequel il ne se passe absolument rien, sans conflit, sans tension, sans énergie, sans humour, et sans intérêt (tout au plus, les personnages parlent des relations sentimentales respectives de Savannah - qui forcément, parle déjà de mariage avec son petit-ami de six mois - et de Marie, mais ça n'apporte rien de vraiment intéressant).

1.5/6 

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Christmas Yulefest 2023 - A Christmas Blessing (2023)

Publié le 8 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Télévision, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, GAF, Review, USA, Religion

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Christmas Blessing (2023) :

Présentatrice d'émissions culinaires à succès, Mandy Gilmore (Lori Loughlin) décide de tout plaquer pour voyager et dîner dans tous les restaurants étoilés du Michelin. Mais une escale préalable dans le Milwaukee pour y régler l'héritage de sa tante l'amène à s'investir dans la banque alimentaire de cette dernière, aux locaux récemment rachetés par un commerçant local, Adam Carraway (James Tupper)...

Un long-métrage GAF dans la droite lignée du Fall into Winter de l'année dernière, à savoir le même couple vedette dans une histoire culinaire assez balisée, sauf qu'ici, A Christmas Blessing lorgne un peu plus vers les téléfilms de Noël des années 70/80, lorsqu'ils étaient diffusés sur de grands networks comme ABC et CBS.

Comprendre par là que c'est une histoire pleine de bons sentiments, de charité envers son prochain, de bienveillance... et d'un peu de religion, GAF oblige, puisque Jesse Hutch joue ici le rôle d'un ange serviable et excentrique qui aide Mandy et les autres à remettre en route la banque alimentaire locale.

En temps normal, j'aurais probablement rechigné devant ce point de scénario, mais le tout passe plutôt bien, en partie parce que Hutch interprète son rôle de manière très réservée et particulière, et que ça se marie plutôt bien avec le thème global du métrage.

Après, ça reste un téléfilm de Noël à l'ancienne, plus axé sur le sens profond de cette période de l'année pour les Américains que sur la romance principale (de toute façon pas aidée par un James Tupper composant ici un personnage bredouillant, superstitieux et maladroit qui ne fonctionne pas réellement, notamment avec sa couleur capillaire fraîchement refaite). Mais les personnages secondaires (dont Laura Bertram) sont sympatoches, le rythme nonchalant fonctionne tout de même, et la religion n'est pas trop présente ni trop prosélyte (prière du repas mise à part).

C'est honorable, en somme.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2023 - Journey to Christmas (2023)

Publié le 2 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, GAF, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Journey to Christmas (2023) :

En pleine tournée médiatique caritative, Cali Caldwell (Ash Tsai), célèbre mannequin et influenceuse, est contrainte de se réfugier, à quelques jours de Noël et le temps d'une tempête de neige, dans la famille de son chauffeur, Jack (Joey Heyworth). Là, Cali redécouvre sa vocation oubliée de créatrice de mode, ainsi que le plaisir d'un Noël familial et traditionnel, loin des exigences de sa carrière et de son manager autoritaire...

Un métrage initialement intitulé A Model Christmas (ce qui était déjà plus pertinent et logique, vis à vis de l'intrigue) diffusé sur GAF, et qui s'avère... heu... générique et inoffensif au possible. Le problème, en fait, c'est qu'il n'y a absolument aucun conflit ou aucune tension dramatique dans 90 % du film, hormis le méchant manager qui ressurgit au téléphone çà et là.

Le reste du temps, c'est une protagoniste gentille, honnête, bien sous tous rapports, humble et sincère, qui rencontre une famille gentille, honnête, bien sous tous rapports, humble et sincère (y compris l'ex de Jack, théoriquement là pour créer un peu de tension et un triangle amoureux, mais qui au final n'est qu'un facteur très secondaire qui s'excuse platement de la manière dont elle a traité Jack par le passé) et qui passe des fêtes de Noël avec ces braves gens. Et c'est à peu près tout.

La distribution est peu marquante (Tsai est sympathique, mais récite un peu son texte çà et là, Heyworth n'a pas grand charisme), l'écriture simpliste, certains extérieurs son agréables (car réellement enneigés) quand d'autres sont bricolés avec des fonds verts fauchés, bref, sans être désastreux, ça tourne gentiment à vide... un peu comme la majorité des téléfilms festifs de seconde ou troisième catégorie, qu'on peut trouver sur UpTV, ION, GAF et parfois sur Lifetime.

2.5/6, en étant gentil. 

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Christmas Yulefest 2023 - Un message pour Noël (2023)

Publié le 29 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, GAF, Review, USA, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un message pour Noël (Twas the Text Before Christmas - 2023) :

Lorsque Nana (Jayne Eastwood), une grand-mère du Vermont, lui envoie par erreur un texto, Addie (Merritt Patterson), chiropractrice new-yorkaise, finit par devenir son amie à distance, et par être invitée à passer les fêtes de Noël chez Nana, avec toute la famille de cette dernière... dont le séduisant (et célibataire) James (Trevor Donovan), médecin sans frontières de passage dans le Vermont.

L'un des premiers films de la saison de la chaîne GAF, ce Twas... est un métrage ultra-basique et générique, totalement centré sur la relation sentimentale de ses deux protagonistes, une relation qui, une fois l'artifice scénaristique du texto et de la première rencontre évacué, ronronne assez rapidement, avec ses passages obligés, tout ça.

Pas beaucoup de fantaisie, pas beaucoup d'originalité, bref, c'est très très anecdotique, et ça ne repose que sur le capital sympathie de ses deux acteurs principaux.

3 - 0.25 pour le côté très formaté et policé du truc, avec prière en début de chaque repas, tout ça = 2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1772 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Fall Into Winter (2023)

Publié le 16 Février 2023 par Lurdo dans St Valentin, Comédie, Romance, Critiques éclair, Télévision, Cinéma, USA, GAF, GAC, Review

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Fall Into Winter (2023) :

Parce que son frère, copropriétaire avec elle de leur confiserie familiale, a décidé de vendre ses parts pour suivre son épouse en Angleterre, Kerry (Lori Loughlin), très attachée à la tradition, se retrouve à devoir composer avec Brooks (James Tupper), le nouveau copropriétaire, un entrepreneur ambitieux que Kerry connaît (et déteste cordialement) depuis le lycée. À l'approche de la Winterfest locale, les deux collègues apprennent alors à s'apprivoiser, malgré les nombreux projets de transformation de Brooks...

Visiblement, les valeurs chrétiennes qui animent la chaîne GAF et empêchent celle-ci de mettre à l'écran des personnages ne représentant ces valeurs familiales ne s'étendent pas aux actrices condamnées, puisqu'après quelques mois en prison pour corruption, et deux années de liberté conditionnelle, revoilà Lori Loughlin (par ailleurs toujours kickbannée de la chaîne Hallmark) dans une comédie romantique hivernale, face à un James Tupper qui a pris un coup de vieux.

Cela dit, l'interprétation décontractée de ce dernier reste toujours efficace, et dans cette romcom pour quinquagénaires, il se pose efficacement en contraste d'une Lori Loughlin en mode psychorigide refusant le changement et constamment sur la défensive. D'ailleurs, globalement, j'ai trouvé l'écriture de ce métrage un peu meilleure que la moyenne, plus mature, même si l'on n'échappe pas au quiproquo de dernière minute bien balourd, de mise dans tous les téléfilms du genre.

Après, il y a toujours des défauts récurrents, comme la romance secondaire des deux sidekicks noirs sous-développés, la musique fréquemment envahissante, et autres éléments génériques, mais dans l'ensemble, compte tenu des précédents de la chaîne, je m'attendais à bien pire.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2022 - 48 - Noël au drive-in (2022)

Publié le 29 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, GAF, GAC, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Romance, Review

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Noël au drive-in (Christmas at the Drive-In - 2022) :

Sadie Walker (Danica McKellar), ex-avocate, tente de sauver le drive-in local qui menace d'être vendu par Holden (Neal Bledsoe), un ami d'enfance qui en a hérité, à une grande entreprise pour y ouvrir un centre de distribution. Mais une injonction judiciaire lui impose un délai de quelques semaines à peine, jusqu'à Noël, pour trouver une solution, et force Holden à l'aider dans sa mission...

Comme sa consœur CCB, Danica McKellar (récemment convertie à la religion) s'est empressée de passer à l'ennemi et de quitter Hallmark pour rejoindre Great American Family, et devenir la vedette de ce Noël au drive-in... qui aurait très bien pu sortir tel quel sur Hallmark.

Il n'y a en effet aucune différence thématique, technique ou scénaristique entre les rom-coms festives habituelles de Hallmark et ce téléfilm, qui aligne la plupart des clichés du genre, son exploitation arboricole en péril, son drive-in à sauver, l'ex-avocate qui a changé de vocation, sa neige artificielle pulvérisée à l'arrache, sa mise en place artificielle et capillotractée, sa caractérisation un peu inégale (le personnage de McKellar est un peu agaçant par moments, en mode rouleau compresseur intransigeant), mais ça fonctionne à peu près sur l'alchimie du couple principal, et cette relation gentiment sarcastique portée par Neal Bledsoe, et son ton si particulier.

On sait à quoi s'attendre, donc, et ça reste très générique, mais au moins ça ne fait pas la leçon de morale évangélique aux spectateurs.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2022 - 45 - Coup de foudre à l'auberge de Noël (2022)

Publié le 28 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Télévision, GAC, GAF, Romance, Review, Noël, Yulefest, Christmas

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Coup de foudre à l'auberge de Noël (B&B Merry - 2022) :

Bloggeuse voyage, Tracey Wise (Jen Lilley) est invitée à passer les fêtes de Noël dans le bed & breakfast de Graham Cooper (Jesse Hutch), dont l'établissement est en difficultés financières face à un hôtel de luxe flambant neuf. Contre toute attente, Wise accepte et tombe sous le charme du lieu et de son propriétaire...

Encore un téléfilm GAC/GAF présenté comme l'un des métrages originaux de la chaîne, et qui en réalité n'est qu'un empilage de clichés tous plus éventés les uns que les autres, vus et revus dans les productions de la concurrence...

Rien d'original, donc, et franchement rien de mémorable : B&B Merry est générique au possible, et ne vaut que pour son couple principal, quelques moments plus sérieux, et une direction artistique chaleureuse (paradoxalement, tant grâce à ses extérieurs qu'à sa décoration et sa photographie, le film parvient à être moins fauché que certains Hallmark au budget pourtant plus confortable).

Mwébof.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 43 - Christmas on Candy Cane Lane (2022)

Publié le 27 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Policier, Télévision, GAC, USA, Review, Noël, Yulefest, Christmas, GAF

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Christmas on Candy Cane Lane (2022) :

Fille d'une légende de la télévision, Ivy (Andrea Barber) peine à marcher dans les traces de sa mère, reine de Noël et organisatrice des festivités dans leur ville d'Icicle Falls. D'autant qu'elle est divorcée de Rob (Dan Payne), qui tente de la reconquérir, et qu'elle doit composer avec sa fille adolescente, avec sa nouvelle voisine Tilda, policière, avec la mégère du quartier qui veut prendre la place d'Ivy au comité des fêtes, et avec un mystérieux délinquant qui saccage certaines décorations du quartier.

Partie de Hallmark en même temps que son ancien patron et un bon paquet de talents (devant et derrière la caméra), Candace Cameron Bure s'est vue confier les commandes de Great American Family (anciennement GAC), et est bien décidée à en faire une chaîne familiale, chrétienne et bien sous tous rapports, pas comme Hallmark qui est devenu, selon elle et tous ceux qui sont partis, un antre de pêché et de relations homosexuelles indignes de l'Amérique (traduction : notre ancien patron a signé de gros chèques pour qu'on l'accompagne dans son nouveau projet).

Et donc, pour débuter son règne, elle recrute Andrea Barber, sa meilleure copine de La Fête à la Maison, pour une adaptation fauchée d'un roman Harlequin, qui tente à la fois de concilier drame mélancolique sur un couple divorcé qui essaie de renouer, comédie excentrique avec interprétation outrée façon sitcom, et sous-intrigue sentimentale sur Tilda, la policière, qui s'éprend d'un homme à tout faire qu'elle a autrefois arrêté.

Et ça ne marche pas vraiment, Barber étant toujours en mode "Fête à la maison", cabotine et grimaçante, pendant les 3/4 du film, et n'ayant pas grande alchimie avec Dan Payne. En fait, on s'aperçoit rapidement que cette intrigue principale de la divorcée qui se réconcilie avec son époux grâce à la magie de Noël est nettement moins intéressante que celle de la policière noire et sa romance improbable avec le coupable tout désigné des actes de vandalisme... ce qui est assez problématique, au final, puisqu'on se désintéresse totalement de 2/3 du métrage (les divorcés qui se réconcilient, les rivalités dans le quartier, l'enquête cousue de fil blanc), et qu'on ne peut s'empêcher de se dire que pour un "téléfilm original GAF", il reste encore pas mal de travail pour se mettre au même niveau que du côté d'Hallmark.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2022 - 20 - A Christmas... Present (2022)

Publié le 14 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, Romance, USA, GAF, GAC, Religion, Drame

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Christmas... Present (2022) :

À l'occasion de Noël, Maggie (Candace Cameron Bure) et Eric (Marc Blucas) partent avec leurs adolescents pour célébrer les fêtes de fin d'année chez Paul (Paul Fitzgerald), le frère veuf de Maggie, lui aussi père d'une adolescente, et dont le deuil récent a poussé Maggie et les siens à vouloir leur changer les idées. Mais sur place, ils réalisent que Paul et sa fille se portent pour le mieux, parce qu'ils ont trouvé la Foi, alors même que Maggie et Eric, surbookés, se sentent de plus en plus perdus dans leur vie moderne dépourvue de religion...

Pour la petite histoire, rappelons la genèse de la chaîne Great American Family (anciennement Great American Country, GAC) : après des décennies à être pointée du doigt comme étant une chaîne manquant de diversité et ne présentant que des romances formatées aux valeurs très rétrogrades, Hallmark a commencé à s'ouvrir au monde moderne, à recruter des acteurs de couleurs, à oser des personnages secondaires LGBTQ, et à chambouler un peu certains de ses codes (pas trop, hein, mais un peu tout de même). 

Ce qui a mené plus ou moins directement (après un scandale relatif à un sponsor) au départ du patron de la chaîne, Bill Abbott. Un Abbott qui est rapidement passé sur la chaîne GAC (alors spécialisée dans la musique country), immédiatement rebaptisée GAF, et rénventée comme un clone de Hallmark financé par une certaine droite américaine, pour un résultat encore plus traditionnel et religieux que ne l'était Hallmark à l'époque. 

Et Abbott d'ouvrir son chéquier afin de tenter de faire changer de camp tous les acteurs et actrices d'Hallmark : certains l'ont fait pour assurer les fins de mois, certains par fidélité envers Abbott qui avait lancés leur carrière, et certains, comme Candace Cameron Bure, parce qu'ils partagent totalement la vision du monde de la droite républicaine évangélique, et qu'ils trouvent Hallmark trop woke et laïc.

Une CCB qui s'est ainsi retrouvée directrice créative de la chaîne, qui a mis en chantier ce qui lui plaisait, et notamment ce métrage, A Christmas... Present, qui est un bon gros navet prosélyte vantant les mérites de la religion chrétienne et des traditions américaines, blablabla, sous couvert de métrage festif façon Hallmark.

Pas grand chose à dire de plus, honnêtement, c'est assez kitsch (CCB qui est illuminée par la lumière divine du vitrail de l'église, qui la convainc de renouer avec sa Foi), souvent maladroit et mal écrit (CCB en rouleau compresseur antipathique qui force son frère et sa nièce à fêter Noël à sa façon pendant les 3/4 du film), parfois bizarre (la façon quasi-sectaire dont Paul réagit béatement à tout, expliquant que depuis qu'ils ont retrouvé la religion, ils sont heureux, ils ont oublié tous leurs soucis, ils ont tous un sourire 24h/24, 7j/7 ; le mariage de Maggie et Eric, très amical et chaste, avec un lit XXXL les séparant d'un mètre), bourré de platitudes et de sermons... et à la limite, il y aurait eu là quelque chose de regardable si cela avait été traité façon Hallmark, avec une certaine subtilité et de l'émotion sincère (cette saison, par exemple, Hallmark nous a proposé The Gift of Peace, très larmoyant, sur le deuil et le besoin de communauté, avec la religion en toile de fond : pas ma tasse de thé, malgré Nikki DeLoach, mais pas non plus ouvertement prosélyte et assommant, pour peu qu'on aime les romances pleine d'émotion et de larmes)...

Mais non, là, c'est 15 minutes de film générique, avec quelques moments honorables, et paf, un couloir de plusieurs minutes de discussion entre Maggie et son frère, qui vante les mérites de la religion chrétienne, de Dieu, de Jésus, etc. Et puis on recommence.

Très agaçant, et parfois assez niais, comme peuvent l'être les œuvres évangéliques américaines.

1/6  

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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