Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
National Lampoon's Thanksgiving Family Reunion (aka Holiday Reunion - 2003) :
Pour Thanksgiving, Mitch Snider (Judge Reinhold), un anesthésiste, a décidé d'accepter l'invitation d'un cousin mystérieux, Woodrow (Bryan Cranston). Avec sa famille (Hallie Todd, Meghan Ory, Calum Worthy), il traverse donc le pays pour loger chez Woodrow, Pauline (Penelope Ann Miller) et leurs deux enfants (Britt Irvin, Reece Thompson)... pour un séjour des plus excentriques et inattendus.
Un téléfilm TBS lorgnant très fortement sur Le Sapin a les Boules (classique indéboulonnable de la franchise National Lampoon), mais qui n'en a absolument aucune des qualités et de l'humour.
Les grandes lignes sont pourtant présentes (au point de frôler le plagiat à peine maquillé) : la famille aisée qui rencontre des cousins rednecks (la mère de famille est hippie new age, Woodrow est un Deadhead - un fan de Greatful Dead, les enfants sont déglingués) et passe des fêtes calamiteuses avec eux, avant de se serrer les coudes et de sympathiser à la toute fin... les différents rebondissements... la chanson titre (Holiday Reunion)...
Mais rien ne fonctionne : l'humour est affreusement plat, alors même que tout le monde surjoue affreusement (Cranston en tête, qui semble se croire dans une sitcom Disney, avec une perruque fauchée sur le crâne) ; c'est visuellement ultra-étriqué, typiquement télévisuel et puant les décors de studio à plein nez (tout ce qui concerne les extérieurs) ; la caractérisation est générique et quelconque ; ce n'est pas rythmé ; et peut-être plus gênant, ça n'est pas du tout festif.
On est clairement dans un métrage tourné au printemps ou en été (la nature, les champs, les fleurs, tout est ensoleillé et verdoyant), et Thanksgiving n'occupe que 90 secondes du métrage, au mieux (c'est probablement la raison pour laquelle le film a été renommé Holiday Reunion pour sa sortie DVD : c'est plus générique, global et passe-partout).
Bref, c'est mauvais de bout en bout et assez mal rythmé, le fruit du travail de deux scénaristes spécialisés dans les sitcoms familiales, notamment pour Disney.
1/6
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Un Dîner de folie (Friendsgiving / Dinner with Friends - 2020) :
Abby (Kat Dennings), jeune lesbienne cynique, espère passer un Thanksgiving décontracté avec sa meilleure amie Molly (Malin Akerman). Mais celle-ci, récemment séparée et mère d'un jeune enfant, est déjà en couple, avec un séduisant anglais philanthrope et musclé, Jeff (Jack Donnelly), et ce repas de Thanksgiving se transforme bientôt en Friendsgiving, lorsque tout l'entourage d'Abby et Molly se joint à la fête : Helen (Jane Seymour), la mère délurée de Molly ; Gunnar (Ryan Hansen), son ex acteur ; Rick (Andrew Santino) et sa compagne Brianne (Christine Taylor), botoxée au point de ne plus avoir la moindre expression ; Lauren (Aisha Tyler) et sa famille ; Claire (Chelsea Peretti), devenue shaman ; et de multiples inconnus, invités par les uns et par les autres...
C'est Thanksgiving aux USA, et donc, naturellement, passons une comédie de Thanksgiving en revue (produite par Ben Stiller et avec son ex-femme dans un rôle secondaire), avec ici une simili-famille recomposée assez chaotique et bordélique, centrée autour de Malin Akerman. Un film plutôt sympathique à regarder, à vrai dire, pour peu qu'on ne soit pas allergique au numéro habituel de Kat Dennings, en mode "amère, sarcastique et geignarde", un mode désormais bien rodé, mais qui frôle fréquemment le pilotage automatique.
Les autres personnages sont amusants et assurent le spectacle, même si certains d'entre eux passent un peu à la trappe (Rick et Brianne ne servent pas à grand chose dans l'histoire ; Chelsea Peretti est sous-exploitée), et de manière générale, l'écriture et la réalisation sont relativement efficaces, surtout pour une première réalisation.
Après... si le portrait de cette amitié féminine indéfectible est tout à fait regardable, ça ne casse pas pour autant trois pattes à un canard boiteux, et ça ne reste pas forcément dans les mémoires. Mais pour une comédie de Thanksgiving, ça fait l'affaire.
3.5/6
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The Turkey Bowl (2019) :
Patrick Hodges (Ryan Hansen), ancienne star de football de sa petite ville de l'Oklahoma, est désormais bien rangé, et sur le point d'épouser la fille d'un futur candidat à la Maison-Blanche. Jusqu'à ce qu'il reçoive un message l'informant de la mort de Mitchell (Matt Jones), son meilleur ami : contre toute attente, Patrick retourne dans sa ville natale à l'occasion de Thanksgiving, mais il découvre bientôt que Mitchell est en pleine forme, et qu'il a simulé sa mort pour forcer Patrick à revenir, et à prendre part à un match de football américain contre une équipe rivale, menée par leur ennemi juré, Ronnie (Alan Ritchson)...
Un film du scénariste de Sorority Boys et des deux Mise à l'épreuve, qui utilise des grosses ficelles habituelles du genre pour présenter un récit très convenu, une sorte de romance Hallmark au masculin, avec un peu d'humour "bro" en dessous de la ceinture pour compléter le tout, et une bonne dose de sport.
Les amateurs du genre (et les Américains) apprécieront probablement (c'est compétent, les acteurs sont efficaces, et ça conserve une pointe d'humour pas désagréable), les autres resteront probablement un peu plus de marbre devant la durée du métrage (plus de 2 heures), devant une Kristen Hager assez fade, et devant un déroulement cousu de fil blanc à tous les niveaux.
Mwébof.
3 - 0.25 pour le rythme = 2.75/6
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The Oath :
Dans un monde où la politique ultra-partisane divise les USA, le Président a laissé jusqu'au Black Friday à ses concitoyens pour signer le Serment du Patriote, une déclaration d’allégeance au gouvernement en place. Chris (Ike Barinholtz), progressiste et libéral accro aux informations en continu, et son épouse Kai (Tiffany Haddish) refusent fermement de le signer, et se préparent à accueillir leur famille (Jon Barinholtz, Meredith Hagner, Carrie Brownstein, Nora Dunn, Jay Duplass, Chris Ellis) pour Thanksgiving. Plus facile à dire qu'à faire, puisque cette dernière ne partage pas leurs opinions politiques, et que le repas de famille risque bien de dégénérer très rapidement...
Une comédie noire et dystopienne qui prend place dans un 2018 quasi-fictif, où la division politique est toujours plus importante, et où le Président des USA propose un "Serment" qui divise l'opinion publique.
En d'autres termes, une quasi-préquelle spirituelle à la franchise American Nightmare (le terme de "purge" est d'ailleurs mentionné, à un moment), traitée sur le ton de la satire grinçante et du thriller par un Ike Barinholtz (ancien de MadTV) dont c'est ici le premier film, en tant que scénariste et réalisateur.
Et honnêtement, ça se regarde assez bien, même si le trait est forcément assez appuyé et polarisant ; mais la distribution est plutôt bonne (d'ailleurs, le fait que Meredith Hagner soit dans le rôle d'une jeune femme antipathique et stridente m'arrange bien, vu le peu de sympathie que j'ai pour cette actrice), et la tension monte de manière satisfaisante tout au long du récit, jusqu'à culminer au bout de 50-60 minutes.
Ensuite, c'est plus compliqué : le film vire au thriller plus violent, avec kidnapping en prime, et commence à s'essouffler, malgré la présence amusante d'un John Cho blessé. Il se conclut alors par une pirouette façon deus ex machina, qui résout tout de manière un peu plate et décevante, et qui donne l'impression que le scénariste/réalisateur n'ose pas pousser ces idées jusqu'à leur conclusion naturelle, préférant botter en touche in extremis.
Au final, un premier essai pas désagréable, mais inégal, très ancré dans son époque de tournage et dans la présidence trumpienne, et qui ne tient pas totalement la distance. Bien essayé, cela dit.
3/6
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Drôles de Dindes (Free Birds) :
Choisi par le président des USA pour être épargné à l'occasion de Thanksgiving, Reggie (Owen Wilson), une dinde, croise le chemin de Jake (Woody Harrelson), une dinde sauvage persuadée d'avoir été choisie par la Dinde Suprême pour remonter le temps jusqu'au premier Thanksgiving, et empêcher que les dindes ne deviennent à jamais le plat festif des Américains. Mais entre les colons (Colm Meaney, Dan Fogler, etc), et les dindes sauvages (Amy Poehler, Keith David, etc), les deux dindes venues du futur auront fort à faire pour changer l'histoire...
Aujourd'hui, c'est Thanksgiving, et le moment est donc venu de se tourner vers un film "approprié" à cette période de l'année... en l'occurrence, un dessin animé en images de synthèse, co-écrit par le réalisateur de Horton et de Jonah Hex, et par Scott Mosier, compère habituel de Kevin Smith.
Le résultat : un métrage pas particulièrement drôle, pas particulièrement inspiré, pas particulièrement rythmé ou bien construit, qui esquive toute controverse sur la colonisation, ou la réalité historique du "premier Thanksgiving", au profit d'un message végétarien assez classique, à base de dindons déguisés en Indiens, de machine à voyager dans le temps possédant la voix de George Takei, et d'humour gentiment absurde et inoffensif.
En somme, rien de vraiment mémorable au programme, un rendu visuel un peu vide et limité (c'était le premier long-métrage animé du studio avant La Légende de Manolo), et un produit fini qui ne fonctionne que très ponctuellement, et qui n'a probablement pas grand intérêt en dehors du territoire US, tant son sujet est vraiment purement américain.
2.75/6, en étant indulgent.
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Après Noël, la Nouvelle Année est arrivée, et avec elle, la Christmas Yulefest annuelle a continué sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à la fin des Douze Jours de Noël... Mais aujourd'hui, à la veille de l'arrivée des Rois Mages, il est temps de mettre un terme à la Yulefest, en liquidant tout ce qui me restait à voir dans le genre. Attention : fourre-tout !
Monsieur Décembre (Twelve Men of Christmas - 2009) :
Une publiciste new-yorkaise passe les fêtes de Noël dans une petite ville du Montana, et se retrouve à mettre sur pied un calendrier avec les hommes les plus séduisants du voisinage.
Une comédie romantique Lifetime sans intérêt, que j'ai principalement regardé parce qu'elle passait à la télévision, et parce que j'ai généralement de la sympathie pour Kristin Chenoweth.
Malheureusement, là, elle est de toute les scènes, à interpréter sa citadine impertinente et épuisante, et elle s'avère presque trop envahissante, éclipsant totalement les seconds rôles sympathiques (comme Anna Chlumsky). Bref, ce n'est pas festif du tout, c'est terne, et quelconque, je passe.
1.25/6
La Parade de Noël (Love At The Thanksgiving Day Parade - 2012) :
À Chicago, l'organisatrice de la grande parade, passionnée de mode rétro, s'éprend du riche consultant financier que la ville lui impose, et avec lequel elle ne s'entend pourtant pas...
Une comédie romantique Hallmark assez classique, avec quiproquos habituels, etc, mais qui ne fonctionne pas trop mal, notamment parce qu'Autumn Reeser est attachante, et que le look vestimentaire donne une certaine patine intéressante au tout. Rien d'exceptionnel, cela dit.
2.5/6
La Voleuse de Noël (Christmas Caper - 2007) :
Une cambrioleuse acariatre est contrainte de jouer les baby-sitters pour ses neveux lorsque leurs parents se trouvent coincés en vacances, sans moyen de rentrer au pays. Elle organise alors la fête de Noël du quartier, et décide de profiter de la distraction pour cambrioler toutes les maisons avec l'aide de ses complices...
Un téléfilm ABC Family qui reprend les grandes lignes de Stealing Christmas, en remplaçant Tony Danza par Shannen Doherty, en pilotage automatique. D'ailleurs tout le téléfilm est en pilotage automatique, et à part deux ou trois répliques bien senties, le tout s'oublie instantanément.
1.75/6
Sur la Route de Noël (The Road To Christmas - 2006) :
Une photographe de mode, lancée malgré elle dans un road trip à travers le pays à l'approche de Noël, est prise en stop par un père célibataire et sa fille adolescente.
Une comédie romantique Lifetime assez délicate et attachante, malgré son récit ultra-prévisible et balisé : le fait que Clark Gregg et Jennifer Grey soient mari et femme à la ville joue beaucoup dans la vraisemblance de leurs rapports à l'écran, et l'on se prend à apprécier ce père sarcastique, et cette romance improbable qui se noue.
Cependant, malgré l'écriture légère et moins pataude que dans d'autres téléfilms du même genre, ça reste un téléfilm mineur.
3.25/6
J'ai vu maman embrasser le Père Noël (I Saw mommy Kissing Santa Claus - 2002) :
Un garçon surprend sa mère en train d'embrasser son père, méconnaissable car déguisé en costume de Père Noël, et l'enfant se met en tête de faire les pires bétises pour éviter que Santa ne passe à Noël...
Les jumeaux Sprouse, avant The Suite Life..., dans un téléfilm PAX Tv reposant uniquement sur les paroles de la chanson du même nom, et qui lorgne fortement sur Home Alone, dont il reprend vaguement la musique et le principe, avec un jeune garçon blond qui fabrique plein de pièges pour blesser Santa. C'est assez fauché, les Sprouse jouent de manière très inégale, et à part Corbin Bernsen qui fait de son mieux, le tout est tout de même assez mauvais, et à déconseiller aux plus de sept ou huit ans.
1.5/6
Un Ticket Gagnant pour Noël (Lucky Christmas - 2011) :
Une chef au chômage, mère célibataire et sans le sou, gagne une fortune au loto, mais se fait voler sa voiture, et le ticket de lotterie ; bientôt, elle rencontre un homme séduisant et pris de remords, qui est en réalité l'un des deux malfrats en possession du billet.
Un téléfilm Hallmark assez banal, mais qui a le mérite, au moins, de proposer un pitch différent du sempiternel "businesswoman débordée qui redécouvre le vrai sens de Noël et l'amour dans une petite ville perdue". Après, il n'y a là rien de vraiment mémorable, et la fin du téléfilm est un peu précipitée, mais le tout est somme toute assez inoffensif.
3/6
Une Seconde Chance pour Noël (Comfort And Joy - 2003) :
Une businesswoman carriériste et célibataire a un accident de voiture peu de temps avant Noël ; lorsqu'elle se réveille, elle se découvre mariée et mère de famille...
Bla, bla, bla... franchement, ce concept de base a tellement été vu et revu qu'on ne va pas s'attarder dessus : tous les téléfilms Lifetime ou Hallmark de ce genre fonctionnent globalement avec les mêmes rouages, et toute la différence se fait alors sur les interprètes, le rythme et le dynamisme de l'ensemble.
Et ici, à ma grande surprise, ça fonctionne plutôt bien, notamment parce que les quatre acteurs principaux (les deux adultes et les deux enfants) ont une vraie alchimie. Bref, on y croit assez, et le tout est suffisamment enlevé pour compenser la fin abrupte, et le message de base discutable (mais inhérent au genre).
3.25/6
Miracle At Christmas - Ebbie's Story (1995) :
Ebbie est une businesswoman froide, carriériste et indifférente aux fêtes de Noël ; pourtant, elle va recevoir la visite de quatre fantômes pendant la nuit du 24 décembre...
Une autre version gender-switched du Christmas Carol de Dickens, diffusée en 1995 sur Lifetime.
Rien de bien exceptionnel à signaler, donc, à part des looks forcément très datés, et quelques visages familiers (Laura Harris, Molly Parker, Wendy Crewson...). Susan Lucci est trop jeune pour faire une Scrooge convaincante, et elle n'est pas forcément la meilleure actrice de l'univers... pas suffisamment talentueuse, en tous cas, pour s'affranchir de ses réactions d'actrice de soap opera, qui resurgissent ponctuellement lors des moments dramatiques, et se remarquent fortement au milieu de ce récit terne, monotone, et mortellement sérieux.
1.5/6
Un Noël tout en lumière (Christmas On Chestnut Street - 2006) :
Lorsqu'un magasin commande 60000 ampoules de Noël par erreur, les propriétaires décident d'organiser un concours d'illuminations avec celles-ci... mais rapidement, c'est la guerre dans le voisinage.
Téléfilm Lifetime de 2006 avec Kristen Dalton dans un des rôles principaux, ce Christmas On Chestnut Street s'avère une comédie romantique (plus comédie que romantique) un peu fauchée, mais pas désagréable du tout. Une assez bonne surprise, je dois dire, entre guerre des voisins, magouilles des propriétaires, et romance improbable entre la fille du patron, une businesswoman carriériste, et l'un des employés, plus terre-à-terre.
3.75/6
Le plus beau jour de l'année / Noël entre elle et lui / Un Noël pour deux (His & Her Christmas - 2005) :
Deux rédacteurs de journaux à l'envergure radicalement différente s'affrontent, par rubriques interposées, sur le véritable sens des fêtes de fin d'année, et, ce faisant, ils s'entichent l'un de l'autre...
Ça commence bien, par un générique à la Saul Bass, avec une chanson entraînante, et les deux leads sont sympathiques (Dina Meyer et David Sudcliffe), mais bien vite, on s'aperçoit que ce téléfilm Lifetime est ultra-bavard et, pour résumer, s'avère être une suite de gens lisant des articles narrés en voix-off, entourée de scénettes assez surjouées (Meyer prend son rôle beaucoup trop au sérieux), et particulièrement ternes.
Dans l'esprit et la forme, ça m'a rappelé Yes, Virginia, There Is A Santa Claus, et donc ça m'a très rapidement fatigué, je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout.
1.25/6
Le Miracle de Noël (Borrowed Hearts - 1997) :
Un riche businessman célibataire recrute l'une de ses employées et sa fille pour se faire passer pour sa famille, et réussir ainsi à décrocher un contrat important à l'approche des fêtes de Noël. Mais l'amour n'est pas loin...
Un téléfilm CBS assez convenu, mais assez bien mené, et à la distribution sympathique (Roma Downey, Eric McCormack, Héctor Elizondo, et une gamine attachante) ; seul vrai bémol, le final du récit, totalement forcé, artificiel et bâclé. Dommage.
3/6
Un Noël pas comme les autres (The Sons of Mistletoe - 2001) :
Dans une petite ville, l'héritière d'un grand magasin et le jeune gérant d'un orphelinat pour garçons se rapprochent à l'approche des fêtes de Noël, alors qu'ils sont pourtant diamétralement opposés.
Un téléfilm familial CBS qui a le mérite d'avoir un pitch de départ qui change un peu des productions désormais établie comme "spéciales Noël" ; ça reste très gentillet et anecdotique, et ça repose fortement sur les bonnes bouilles des gamins et sur les bons sentiments : autrement dit, c'est tout aussi vite oublié que c'est regardé.
Sans compter que Roma Downey, en blonde et après ses premières injections de botox, n'est pas à son avantage...
2.5/6
La Grève de Noël (On Strike For Christmas - 2010) :
Une mère de famille décide de faire grève à Noël, pour donner une leçon à son mari et ses enfants ados, trop occupés pour l'aider à gérer la boutique familiale, et à organiser les fêtes et les réceptions que chacun veut tenir au domicile familial....
Un téléfilm Lifetime pas réussi du tout, malgré Daphne Zuniga et David Sutcliffe à la distribution : le récit est mollasson, les rebondissements quelconques, et l'on ne croit jamais vraiment à cette famille peu attachante constituée d'incapables. Dommage, parce que le message de base est relativement pertinent.
1.25/6
Christmas Angel (2012) :
Une fillette découvre bien vite, après avoir formulé un voeu devant une maison abandonnée, que la vieille dame y vivant a choisi de les exaucer en secret pour Noël...
Un téléfilm GMC/Up Tv (comprendre : un téléfilm fortement teinté de valeurs chrétiennes et de religion) qui se regarde sans effort, principalement grâce à sa distribution (Teri Polo, Kevin Sorbo, la gamine de Help For The Holidays...). Ça ne prêche pas trop, ça n'est pas trop mielleux, bref, ça aurait pu être pire. Cela dit, c'est loin d'être über-mémorable.
3/6
Christmas Lodge (2011) :
Une jeune femme (Erin Karpluk) retourne au chalet forestier où elle a passé les Noëls de son enfance, mais elle s'aperçoit rapidement que celui-ci est en piteux état, et qu'elle doit absolument aider le séduisant propriétaire (Michael Shanks) et sa fille (Michelle Creber) à la remettre en état.
Un téléfilm Hallmark inspiré (il me semble) d'un tableau de Thomas Kinkade, et qui se regarde tranquillement, principalement parce que la distribution est assez sympathique (Erin Karpluk, Michael Shanks, et Michelle Creber en tête).
Pas vraiment très mémorable ou particulièrement bien écrit/rythmé, le film souffre surtout d'un problème (qui est de taille) : un courant religieux sous-jacent (quoique, ils le disent plusieurs fois ouvertement dans les dialogues, donc ce n'est même pas vraiment sous-jacent, c'est assumé) qui multiplie les références à Dieu, à la prière, au destin, blablabla...
En soi, pourquoi pas, mais ce n'est pas du tout amené de manière finaude ou pertinente, et ça ressemble plus à de la prêche typiquement américaine qu'à autre chose, accompagnée d'une bonne dose de mélodrame larmoyant. Et comme en plus les intérieurs font un peu trop studio...
2.25/6
Un Noël Recomposé (Our First Christmas - 2008) :
Une famille recomposée peine à concilier les traditions de Noël de chacune des branches du clan, ce qui amène les enfants à passer un pacte pour ne rien changer...
Encore un téléfilm Hallmark situé en Californie, mais avec une ambiance festive nettement plus prononcée que les autres téléfilms du genre.
Seul problème : l'écriture ampoulée et maladroite, qui enlève toute sincérité au téléfilm. Que les acteurs soient plus ou moins bons, en fonction de leur âge, que ce soit Dixie Carter, Julie Warner ou les adolescentes, tout le monde sonne régulièrement faux et peu naturel, ce qui est tout de même problématique.
D'autant plus problématique qu'à part ça, le récit a vraiment bon fond, et se regarde sans difficulté. Si seulement la production avait eu la main plus légère à tous les niveaux...
2.5/6
Le Noël des petites terreurs (The Three Gifts - 2009) :
Incapable de concevoir un enfant, un couple d'artisans accueille trois orphelins dissipés pendant les fêtes de Noël, le temps que leur établissement d'accueil soit rénové...
Un téléfilm Hallmark qui prend place sur un ranch californien, donc au niveau festif, c'est assez médiocre. Après, les gamins sont convaincants, Dean Cain aussi, son épouse un peu moins... mais le tout, de manière globale, est assez peu engageant ou mémorable, sans même mentionner prévisible.
1.75/6
L'Expérience de Noël (Three Day Christmas - 2012) :
Totalement déconnecté du reste de ses proches, un père de famille comptable décide de se cloîtrer avec son épouse et ses enfants pendant trois jours, afin de redécouvrir ensemble le véritable sens de Noël...
Ouhlà la jolie daube... un téléfilm Up TV (comprendre : fauché et penchant fortement vers une certaine droite traditionnaliste) écrit, réalisé et interprété par Corbin Bernsen, qui sacrifie totalement sa distribution assez sympathique sur l'autel de personnages insupportables de connerie.
Entre le père, un connard égocentrique fini, la mère laxiste, la fillette qui regarde 24h/24 des chaînes religieuses (histoire d'avoir un message de prêche religieuse quasi-constant dans le film), l'ado rebelle qui sort avec un mec tatoué (ah, mon dieu, quel scandale !), et le garçonnet qui revend des divx à l'école (l'occasion d'une jolie tirade contre le téléchargement illégal), tous les personnages méritent plus ou moins des baffes... sans même parler du concept même du film, un exercice de survie de trois jours, particulièrement con et typiquement américain : le film dégouline le républicanisme par tous les pores, et pour couronner le tout, après la première heure, il vire au Home Alone-bis forcé, avec l'oncle survivaliste et sa famille en guise de maychants à piéger.
Le pire, je crois, c'est que techniquement, le tout se regarde sans grande difficulté : avec un scénario moins orienté et plus fin, ça serait probablement beaucoup mieux passé.
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...
Un Noël de Folie ! (Christmas with the Kranks) :
Les Kranks ne veulent pas fêter Noël, cette année, et ont prévu de partir en croisière... mais toute leur famille, leurs voisins, la ville sont tous décidés à les forcer à se plier à la tradition...
Aaaaaah, mon film-nemesis de Noël.
Si mon résumé ci-dessus n'était pas assez clair à ce sujet, je trouve Christmas With The Kranks gerbant dans son apologie du conformisme et de la bien-pensance républicaine américaine.
Si tu ne fêtes pas Noël comme tes voisins, si tu es différent, alors tu es un monstre, et tu mérites d'être montré du doigt et chassé avec des fourches et des torches enflammées.
Et pourtant, chaque année, lorsque vient l'inévitable diffusion tv, je ne peux m'empêcher d'y jeter un oeil par masochisme (et aussi parce que la distribution est sympathique), en espérant y trouver une qualité ou deux. En vain.
0.5/6 (pour la distribution)
Week-end en Famille (Home For The Holidays) :
Après avoir été renvoyée de son emploi, une mère célibataire névrosée décide de passer Thanksgiving chez ses parents, avec le reste de sa famille dysfonctionnelle, tandis que sa fille adolescente choisit de rester à la maison avec son petit-ami...
Film de Thanksgiving de 1995, réalisé par Jodie Foster, avec Robert Downey Jr, Claire Danes, Anne Bancroft, Holly Hunter et Dylan McDermott.
Rien de plus qu'une série de vignettes qui dévoilent les problèmes et les angoisses de tous les membres de la famille, ainsi que les liens plus ou moins forts qui les unissent.
Pas désagréable, ça se laisse regarder principalement grâce à l'interprétation de Hunter et Downey, et la réalisation de Foster est solide, mais le film n'est pas particulièrement mémorable pour autant. Trop classique.
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...
Planes, Trains & Automobiles (Un Ticket pour Deux) :
Un publicitaire stressé et coincé tente de rentrer chez lui à temps pour Thanksgiving, et se retrouve à voyager avec un vendeur bavard et optimiste...
Plutôt un film de Thanksgiving que de Noël, mais la différence est minime ; une comédie atypique, donc, puisque ce road movie comique assez sympathique, sans plus, possède la touche sentimentale typique de la plume habituelle de John Hughes lorsqu'il est motivé et inspiré par un projet personnel.
Autrement dit, on sourit pendant tout le film, on s'amuse gentiment, et à la fin, paf, le métrage parvient à trouver une vérité et une justesse émotionnelle qui te cueille à froid. Steve Martin & John Candy sont excellents.
4.75/6 - 0.5 pour la musique d'époque parfois un peu trop datée, et qui casse un peu l'impact de certaines scènes = 4.25/6.
Trading Places (Un Fauteuil pour Deux) :
Pendant les fêtes de fin d'année, un trader et un magouilleur de rue deviennent malgré eux l'enjeu d'un pari, et se retrouvent chacun à la place sociale et le métier l'un de l'autre...
À nouveau, pas strictement un film de Noël, mais une satire mordante de John Landis qui se regarde sans difficulté à cette période de l'année. Eddie Murphy et Dan Akroyd assurent le spectacle, la musique de Bernstein est excellente, et c'est tout simplement une bonne comédie (peut-être cependant un peu longue).