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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #233 : Lap Dance (2014)

Publié le 21 Janvier 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Lap Dance (aka Monica) :

Apprentie actrice jeune et pleine d'illusions, Monica (Ali Cobrin) décide de s'installer à Los Angeles avec son fiancé, lorsqu'elle apprend que son père est de nouveau hospitalisé, victime de son cancer. Contrainte de rester à Houston, au Texas, Monica doit rapidement trouver un moyen de payer les factures médicales de son père, et elle se tourne alors vers le club de strip-tease où travaille son amie Tasha (Briana Evigan)... mais bien vite, cette nouvelle carrière sème la zizanie dans sa vie de couple.

Un drame "inspiré d'une histoire vraie", réalisé et écrit par un producteur-réalisateur afro-américain d'oeuvres sur le hip-hop, le strip-tease, et les gangstas, et qui enchaîne les clichés jusqu'à plus soif.

Tout y passe : petit-ami jaloux, scrupules, prostitution, père malade, drogues, rivalités, lesbiennes, infidélité, blablabla... enveloppés dans un récit mollasson et générique, qui peine à captiver.

D'autant que le film, paradoxalement, est assez prude : toutes les actrices restent en sous-vêtements (y compris Ali Cobrin, qui semble décidée à ne plus faire de nudité après son début remarqué dans American Pie 4) que ce soit sur scène ou au lit, et seule une figurante ou deux enlèvent le haut dans le club de strip-tease, de manière furtive et clairement compensatoire.

Soit : il est clairement possible de faire un film tous publics sur le sujet du strip-tease... mais il faut alors remplacer la nudité par un script rythmé et bien joué, et par un récit assez fort.

Or ici, tout cela est plus ou moins absent, malgré les efforts de Cobrin, qui, si elle n'est pas forcément mauvaise, n'a pas forcément tout le talent nécessaire pour porter le film sur ses épaules.

Un drame quelconque, assez fauché et amateur, et qui ne convainc jamais.

1.5/6

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