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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "wet hot american"

Halloween Novembrrrfest 2013 - 22 - The American Scream & Plus One (+1)

Publié le 8 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Documentaire, USA, Jeunesse

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

The American Scream :

Le portrait de plusieurs familles qui, un mois avant Halloween, transforment leur maison en maison hantée ouverte à tous.

Un documentaire très réussi, à la fois touchant et enthousiasmant, sur des passionnés qui ont tous des raisons extrêmement personnelles de se consacrer ainsi à Halloween.

4.5/6

+1 :

Une fête de djeunes dégénère progressivement, et prend un tournant inattendu lorsque le fantastique envahit la soirée... 

Pas d'horreur au programme, mais de la SF/fantastique qui marche gentiment sur les plates-bandes de Timecrimes et Triangle (inutile d'en dire plus).

C'est sympa, à la base, et c'est assez direct dans son approche du fantastique (dès que tu vois le machin tomber du ciel, au bout de six ou sept minutes de film, que ça commence à clignoter de partout, tu comprends tout de suite à quel genre de film tu vas avoir affaire, et ce même si le virage n'est réellement pris qu'à partir d'une demi-heure)... mais ça traîne un peu trop en longueur pour vraiment convaincre, et quand approche la première heure de métrage (une fois le dispositif narratif bien engagé), on commence à regarder un peu le truc se dérouler d'un oeil passif, en attendant que ça se décante vraiment.

Problème : quand ça se décante, ça repose entièrement sur la volonté du spectateur à accepter toutes les réactions disproportionnées et instantanément paranos des personnages ; et c'est là que ça a sérieusement coincé pour moi, puisque progressivement, dès le début du film, les personnages principaux ont commencé à me fatiguer et à m'agacer.

Donc quand le tout part en vrille, forcément, j'ai fini par décrocher. Bref, idée intéressante, mais exécution loin d'être convaincante. (la jolie blonde en petite tenue, par contre, elle, est très convaincante :p)

3.5/6 

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Catch Preview : Pronostics Survivor Series 2013

Publié le 21 Novembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE, PPV

Survivor Series 2013, alias le PPV majeur au buildup le plus raté depuis des mois, voire des années. Cela dit, comme toujours, les catcheurs pourraient sauver le tout... si le booking suit. Allez, quelques pronostics sans grand fondement, avec uniquement une poignée de Raws pour m'inspirer.

- Survivor Series Kickoff : Miz vs Kofi.

Miz vient de faire un heel turn, je le vois mal perdre ce match. Bon, d'un autre côté, je me contrefiche du match, qui a déjà été fait et refait à de multiples reprises...

- Big E vs Axel - IC Title Match.

Victoire de Big E, qui vient de gagner le titre.

- Punk & Bryan vs Wyatts.

Hmm. Punk a vaincu un des Wyatt durant Raw, donc il est probable que Punk/Bryan perdent ce match sur intervention.

- Rhodes & Usos & Reyrey vs Shield & Real Americans - Elimination Match.

Alors là, rien de bien compliqué : les Real Americans vont souffrir, et Reyrey va probablement remporter la victoire finale pour son équipe... s'il ne s'écroule pas avant.(il y a toujours la possibilité d'un Reyrey seul contre le Shield en entier, qui en élimine deux, et se fait cueillir par une spear in extremis, cela dit, avec un Reigns triomphant.)

- Total Divas vs Other Divas - Elimination Match.

Un match en carton uniquement là pour caser un maximum de Divas sur la carte du PPV (pauvre Layla, aux abonnés absents), avec un flagrant mépris de la continuité (AJ et Kaitlyn dans la même équipe). Un match qui se terminera probablement par un face à face entre AJ et Natalya...et toutes les Divas qui abandonnent AJ à son sort.

- Cena vs ADR - HW title match.

Cena est à 100%, et tout le monde déteste ADR... Cena wins, as usual.

- Orton vs Show - WWE title match.

Oooh, Trips & Steph vont-ils trahir Orton ?.... euh... je m'en fous, en fait. Oups. Mais si Show gagne... ça n'augure de rien de très bon pour l'avenir de la compagnie...

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Un film, un jour (ou presque) #339 - Summer Camp Week : American Campers (2001)

Publié le 17 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Summer Camp

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.


- Summer Camp Week -

L'été approche à grand pas, et le moment est venu de passer en revue quelques-uns de ces films de colonies de vacances au charme typiquement américain...


American Campers (Happy Campers) :

Au camp de vacances Bleeding Dove, dirigé par l'autoritaire et excentrique Oberon (Peter Stormare), les moniteurs n'en font qu'à leur tête, leurs hormones les travaillant plus que de mesure. Il y a le bad boy Wichita (Brad Renfro), dont Talia (Emily Bergl) est éprise. Mais Wichita a jeté son dévolu sur la prude Wendy (Dominique Swain), tandis qu'Adam (Jordan Bridges), lui, en pince pour l'excentrique Pixel (Jaime King). Reste enfin Jasper (Keram Mailicji-Sanchez), homosexuel, et Donald (Justin Long), le nerd solitaire, qui a un faible pour Wendy. Tout ce petit monde va cependant devoir mettre ces relations de côté lorsque Oberon a un accident sérieux, et que les moniteurs deviennent soudain la seule autorité du camp Bleeding Dove...

Une comédie indépendante américaine, signée Daniel Waters (Fatal Games, Hudson Hawk, Batman le défi, Demolition Man) et qui possède le mordant et l'absurde caractérisant les travaux de ce dernier.

C'est un peu une version plus trash, sarcastique et déjantée de Meatballs, avec un Stormare totalement barré en directeur de camp psychotique, et une narration en voix off qui alterne les narrateurs, de manière assez sympathique. Une bonne surprise.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1854 : American Swing (2008)

Publié le 8 Juin 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

American Swing (2008) :

Un documentaire assez explicite revenant sur la genèse et le succès de Plato's Retreat, le premier véritable club échangiste de New York, dans les années 70. Un club reposant entièrement sur les épaules de Larry Levenson, dit "le Roi du Swing", obsédé par le sexe et à l'épouse très compréhensive, qui possédait une philosophie bien à lui, et qui, très honnêtement, ressemblait un peu à une caricature ambulante de mec louche des années 70.

Néanmoins, il a réussi à établir son club comme une sorte de Playboy Mansion du pauvre, une alternative populaire et égalitaire où tout le monde était le bienvenu, quels que soient ses penchants, son physique, ou ses fantasmes. Alors forcément, années 70 obligent, ce n'était pas un summum d'hygiène, d'esthétisme et de classe : gentiment glauque, le Playboy's Retreat accueillait tous les hétéros du New Jersey et de la région, comme nous le montrent ici beaucoup d'images et de vidéos d'archive et l'on ne pourra jamais faire plus "Seventies" que ces looks improbables, ces images, ces coiffures, etc.

À l'identique, cela ne surprendra personne d'apprendre qu'avec les années 80, tout a fini par s'écrouler : magouilles financières (ô surprise) qui ont envoyé Levenson en prison, SIDA, prostitution, séparation d'avec sa compagne, violences, pègre, drogues, bref, une bonne grosse déchéance qui a vu le club fermer pour de bon et Levenson finir chauffeur de taxi, avant de mourir d'une crise cardiaque dans les années 90.

Tout cela narré au travers d'un documentaire rigolard faisant la part belle à tous les participants de cette histoire, qui témoignent de leur nostalgie pour ce club où tout était permis tant que tout le monde était consentant, une sorte de concentré de l'utopie et de la libération de la fin des années 60, qui a heurté de plein fouet le mur de la décadence et des excès des Eighties.

Plutôt intriguant et amusant, pour peu qu'on ne s'attende pas à un exposé sociologique sur la sexualité des années 70, mais plutôt à quelque chose de plus... superficiel.

4/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1098 : Hot Air (2019)

Publié le 16 Janvier 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Politique, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus... ​​

Hot Air (2019) :

Commentateur radio conservateur, Lionel Macomb (Steve Coogan) est depuis 20 ans le roi incontesté de son segment, alimentant les républicains américains en propagande, en pseudo-indignation et en mauvaise foi gueularde. Mais alors que cet homme détestable est en perte de vitesse dans les audiences, voilà que sa nièce afro-américaine, Tess (Taylor Russell), s'invite dans sa vie, laissée à la rue par sa mère droguée. Progressivement, la jeune fille, aux antipodes politiques et sociales de son oncle, va alors commencer à lui faire voir la vie sous un autre angle...

Une comédie dramatique assez peu intéressante, qui profite du climat politiquement délétère outre-Atlantique pour tenter une histoire de famille basique au possible, tentant bizarrement de prouver que "les éditorialistes républicains à grande gueule, comme Rush Limbaugh, ont eux aussi un cœur et des sentiments, et leurs adversaires politiques peuvent se montrer aussi cruels et manipulateurs qu'eux".

Un postulat qui laisse dubitatif, d'autant qu'il est traité de manière ultra-balisée et prévisible par Frank Coraci, un habitué des comédies d'Adam Sandler : aucune surprise dans le script, l'humour est peu prononcé, les histoires de famille sont basiques, et si c'est bien interprété (Taylor Russell, de Lost In Space, est excellente ; Coogan est efficace, malgré son accent inégal), le tout s'avère assez creux, et ne donnera du grain à moudre qu'aux personnes se sentant concernées par un bord politique ou par l'autre.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #216 : La Machine à Démonter le Temps 2 (2015)

Publié le 17 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Machine à Démonter le Temps 2 (Hot Tub Time Machine 2) :

Après les années 80, le jacuzzi magique envoie Lou (Rob Croddry), Nick (Craig Robinson) et Jacob (Clark Duke) dix ans dans le futur, où ils doivent identifier l'homme qui finira par abattre Lou, avant que le cours de l'histoire n'en soit à jamais bouleversé.

À l'époque du premier Hot Tub Time Machine, en 2010, j'avais dit ceci :

"Rien de vraiment passionnant ou hilarant, ça se laisse regarder parce que le cast est sympa et l'époque amusante, mais avec le même pitch, il y avait moyen de faire beaucoup plus fun, et d'exploiter la période à fond.

Anecdotique, mais avec Jessica Paré topless -> 3/6".

Après avoir vu ce second épisode, j'en viens presque à revoir l'original nettement à la hausse, tant il fait figure de chef-d'oeuvre en comparaison.

Ici, pas de nostalgie 80s amusante ; pas de John Cusack, qui servait de point de référence sérieux au milieu des ces personnages abrutis et débiles : cette suite repose entièrement sur ce trio de personnages insupportables et immatures, que l'on a envie de baffer ; pas de script plus ou moins maîtrisé, mais une grosse improvisation de 90 minutes, décousue et sans intérêt ; pas de seconds rôles amusants, puisque tous les personnages féminins sont inexistants, et qu'hormis Adam Scott, qui fait son numéro habituel, il n'y a personne d'autre ; et pire que tout : la fin du film était en partie présente dans toutes les bandes-annonces, ce qui annihile totalement l'effet de surprise lorsqu'elle survient.

Bref, une suite paresseuse et totalement inutile, jamais vraiment drôle ou pertinente (le générique de fin est probablement ce qu'il y a de plus réussi), et donc particulièrement décevante.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1733 : White Hot - The Rise & Fall of Abercrombie & Fitch (2022)

Publié le 8 Septembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Review, Critiques éclair, Netflix, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

White Hot - The Rise & Fall of Abercrombie & Fitch (2022) :

Un documentaire Netflix rythmé et ludique, qui revient sur l'ascension fulgurante de la marque de vêtements Abercrombie et Fitch, très axée "public caucasien jeune et aisé", et qui pendant les années 90 a fait la pluie et le beau temps auprès des jeunes américains (et dans le reste du monde, dans une moindre mesure).

Une marque réputée pour son esthétique très sexy (pour ne pas dire gay, même si ça passait au-dessus de la tête du public visé), avec de jeunes hommes musclés et dénudés un peu partout, et qui a fini par sombrer suite à des scandales d'abus sexuels (le photographe principal de la marque aimait bien passer du temps en privé avec ses jeunes mannequins amateurs, "pour les détendre") et de discrimination raciale (le patron de la marque incitait ses équipes à ne recruter que des jeunes beaux et blancs, notamment dans ses boutiques, et à cacher tous les autres employés).

Ce qui a amené la société à se défendre (et à perdre) devant la Cour Suprême, et a terni à jamais son image de marque - elle ne s'en est jamais remis.

Un documentaire Rise & Fall plutôt sympathique, donc, à défaut d'être particulièrement original ou profond (on imagine sans peine une version de ce documentaire s'attardant un peu moins en détail sur les affaires judiciaires, et un peu plus sur ce que la culture d'Abercrombie & Fitch et son image d'une Amérique blanche, virile et étrangement homoérotique révélaient de la psyché de l'Amérique), mais qui a la bonne idée de mettre en images ses propos de manière rythmée et typiquement 90s, ce qui replonge immédiatement dans la mall culture américaine, et dans une certaine époque révolue que nous n'avons pas forcément connue en tant qu'européens.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2023 - Hot Mess Holiday (2021)

Publié le 21 Novembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Télévision, Comedy Central, USA, Review, Noël, Christmas, Divali, Yulefest, Critiques éclair

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Hot Mess Holiday (2021) :

Parce qu'elle vient de se faire plaquer lors des célébrations de Divali, Mel (Melanie Chandra) accepte de suivre sa meilleure amie de toujours, l'exubérante Surina (Surina Jindal), afin de passer une soirée d'alcool et de débauche à Chicago... mais rapidement, les deux femmes finissent par être embarquées dans une histoire de diamant volé qui va mettre leur vie et celle de leurs amis (Punam Patel, Kunal Dudheker) en péril.

Un téléfilm Comedy Central de Noël, ou presque, puisqu'on est plutôt ici dans une comédie ethnico-festive marchant droit dans les traces d'un Harold et Kumar (une filiation assumée, puisque Kal Penn fait de multiples caméos dans le métrage), apportant une touche d'exotisme à la fin d'année, et dégénérant progressivement en pseudo-thriller rigolard et enfumé (Pinapple Express n'est pas loin).

Bien entendu, ce film étant un portage/spin-off ciné du court Surina & Mel, il y a une touche féminine qui manquait aux exemples suscités, mais in fine, ça reste le même schéma global (soirée déjantée/dispute/quatre vérités/réconciliation), à la sauce indo-américaine.

Et ça se regarde plutôt bien, même si ça reste plus sympathique que véritablement drôle. Par contre, Divali se déroulant généralement fin octobre/début novembre, on peut se demander si les décorations de Noël, dans les rues, sont bien pertinentes...

3.25/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Un film, un jour (ou presque) #422 : Kill Your Friends (2015)

Publié le 28 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Comédie, Musique, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Kill Your Friends :

À Londres, en 1997, l'industrie musicale est à son apogée, et Steven Stelfox (Nicholas Hoult), un jeune dénicheur de talents cynique et ambitieux, est prêt à tout pour gravir les échelons de son industrie. À tout, y compris au meurtre...

Une comédie noire anglaise, adapté d'un roman de l'écossais John Niven, et qui se veut une satire du milieu de la musique, marchant dans les traces d'un Loup de Wall Street, de Syrup, et surtout d'un American Psycho.

Le problème étant que ce Kill Your Friends lorgne tellement sur ce dernier métrage qu'il souffre énormément de la comparaison. Notamment parce qu'ici, la satire manque de mordant ou de punch, et que le tout est finalement très sérieux, manquant fortement d'humour, de rythme, de détachement, voire même d'intelligence : l'écriture - pourtant de Niven lui-même - est assez quelconque et maladroite (avec des flashbacks inutiles), l'illustration musicale est envahissante (tout ce qui se faisait de pire à l'époque) et le film semble se croire beaucoup plus transgressif et malin qu'il ne l'est vraiment.

Bien tenté, mais insuffisant.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #571 : Sex and Death 101 (2007)

Publié le 2 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Comédie, Romance, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Sex and Death 101 :

Une semaine avant d'épouser Fiona (Julie Bowen), Roderick (Simon Baker), un cadre de l'industrie de la restauration rapide, reçoit un email mystérieux listant 101 noms de femmes : 29 avec lesquelles il a déjà couché, et 72 qu'il ne connaît pas encore. Comprenant alors qu'il s'agit d'une prédiction de son futur, Roderick décide d'en profiter au maximum, et de coucher au plus vite avec toutes ces inconnues. Jusqu'à ce qu'il s'aperçoive que le dernier nom sur la liste est celui d'une tueuse en série (Winona Ryder)...

Une sex comedy écrite et réalisée par Daniel Waters (American Campers, Fatal Games, Hudson Hawk, Batman le défi, Demolition Man), mais qui ne fonctionne jamais vraiment, la faute à une durée abusive (pas loin de deux heures), à un script téléphoné au possible (on voit tous les rebondissements venir bien trop longtemps à l'avance), et à un ton particulièrement aléatoire : ce n'est pas assez drôle pour fonctionner en tant que comédie, pas assez racoleur et sexy pour être une bonne sex-comedy, pas assez pertinent ou original pour réussir à transmettre un message quel qu'il soit, pas assez sarcastique ou cynique pour être une comédie noire, pas assez décalé et conceptuel pour être du fantastique métaphysique...

Bref, ce métrage est un semi-échec au script laborieux et prévisible de bout en bout, ce qui est d'autant plus regrettable que toute la distribution est plutôt sympathique et attachante...

2/6

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Catch Review : WWE Survivor Series 2013

Publié le 25 Novembre 2013 par Lurdo dans Catch, Review, Télévision, WWE, PPV, Critiques éclair

WWE Survivor Series 2013 :

Un Survivor Series au build-up désastreux, et à la carte assez médiocre sur le papier : voyons voir ce qu'il en est dans les faits...

Kickoff Show :

- Miz vs Kingston : Aucun enjeu, un Miz qui vient de faire son heel turn (mais en fait non, puisqu'il se comporte en face pendant tout le match, et que c'est Kingston qui le gifle en post-match), un match de pre-show honorable, un peu brouillon, et interrompu par une coupure pub... Mouais.

- Promo de HHH pour ouvrir le PPV, ça commence mal. Heureusement, ça reste bref.

- SHIELD & Real Americans vs Rhodes & Mysterio & Usos - Survivor Series Match. Ambrose éliminé en quelques secondes, les Real Americans dans les minutes suivantes (traduction = les heels en sous-nombre vont gagner le match), et puis ensuite, ça s'équilibre forcément, Mysterio joue le nabot en péril, et Roman Reigns remporte le tout pour son équipe, en solo. Le résultat final n'était pas forcément surprenant, vu que Vince aime beaucoup Reigns, qu'il n'est pas une star indépendante, et que par conséquent, il était supposé recevoir un push massif incessamment sous peu.

- Curtis Axel vs Big E, IC title. Du meublage. Meh. Promo amusante de Big E, ensuite, qui se met la foule dans la poche.

- AJ motive ses troupes en leur disant qu'elles sont nazes.

- Divas vs Total Divas. Survivor Series Match. Aucune surprise, avec des affrontements risibles de 30 secondes à chaque fois, histoire de ne pas laisser le temps aux filles de botcher, et Natalya qui remporte le tout.

- Ryback pour une promo et un open challenge.

- Ryback vs Mark Henry. Henry fait son truc habituel, et squashe Ryback.

- Cena vs ADR, HW Championship Title. La routine. Zzz.

- Un segment comique foireux sur le jouet Ultimate X de la WWE.

- Punk & Bryan vs Wyatt Family. RAS. Un tag match solide mais basique, avec une victoire sans grand éclat de Punk & Bryan. La Wyatt Family n'est pas vraiment mise en avant, vu qu'elle perd tout le temps...

- Orton vs Show. WWE title match. RAS. La routine. Zzz. (bis) (et c'était plus court que le match des Divas, lol)

- Cena se pointe, et tease un match d'unification contre Orton. Supaire.

Bref... un PPV qui ne valait principalement que pour son match d'ouverture, bien mené. Ensuite, entre les matches soporifiques, et les affrontements prévisibles, il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la dent. Mine de rien, la WWE commence à se faire un bel enchaînement de PPVs médiocres et dispensables, là, depuis Summerslam...

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Un film, un jour (ou presque) #636 : Schlock ! - The Secret History of American Movies (2001)

Publié le 26 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Schlock ! - The Secret History of American Movies :

Documentaire américain qui retrace l'histoire du cinéma d'exploitation US dans ses moindres détails, à l'aide de nombreux extraits et images d'archive, et d'interviews de leurs participants encore en vie.

On y apprend comment, dès le baby boom d'après guerre, période débordant d'une énergie euphorique et sexuelle réprimée, le studio AIP a compris qu'il fallait s'adresser à la jeunesse de l'époque, une jeunesse méfiante de ses parents et du gouvernement... et ce quitte à vendre d'innombrables projets sur la simple base d'une affiche et d'un titre.

Malgré quelques perles devenues mémorables (Le Carnaval des âmes, Un Baquet de sang), et quelques films plus ambitieux (en couleur, avec un plus gros budget, etc), ces producteurs malins ont rapidement basculé dans la sexploitation, avec notamment toute une série de films de nudistes ; puis viennent Hershell Gordon Lewis et Russ Meyer, porte-étendards de deux sous-genres, le gore et les nudie-cuties ; le cinéma d'exploitation prend alors un tour plus sombre, avec les roughies (violence et femmes maltraitées), reflétant une société progressivement plus sombre et désabusée : celle-là même qui, dans les années 60-70, voit l'ascension de Roger Corman, et de toute une génération de talents - Bogdanovich, Coppola, Fonda, Nicholson, etc - sous son aile...

Un documentaire intéressant et instructif, mais parfois un peu austère dans son propos, notamment lorsqu'il rentre vraiment dans les profondeurs des sous-genres et de leurs auteurs... tout en ignorant volontairement plusieurs pans du cinéma d'exploitation (blaxploitation, kung fu, etc).

D'autant plus que le métrage tente d'adopter une étrange posture bâtarde, avec un propos et un commentaire intellectuel et universitaire tentant de souligner l'importance et la signification profonde de ce cinéma d'exploitation... tandis qu'en parallèle, tous les intervenants responsables de ces mêmes films en rigolent, et affirment encore et encore qu'ils ne prenaient pas le moins du monde leur production au sérieux, et qu'il ne faut pas y chercher le moindre sens.

Cette position s'avère assez frustrante, en fin de compte, d'autant que s'il y a une chose que l'on ne peut pas nier, c'est bien le fait que ces "exploiteurs" ont tout simplement ouvert la porte au cinéma indépendant des années 70, qui n'a fait que rendre "acceptable" bien des audaces impensables de ces films d'exploitation plus confidentiels...

3/6

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Les bilans de Lurdo : American Gods, saison 1 (2017)

Publié le 16 Juillet 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Starz, Fantastique, Drame, Religion

Série Starz pilotée par Bryan Fuller (Dead Like Me, Wonderfalls, Pushing Daisies, Hannibal), et adaptée d'un roman de Neil Gaiman, American Gods narre le destin improbable de Shadow Moon (Ricky Whittle), arnaqueur à la petite semaine qui, à sa sortie de prison, apprend que son épouse Laura (Emily Browning) est décédée dans un accident de voiture en compagnie de son amant.

Perdu, il est alors recruté par le mystérieux et roublard Mr. Wednesday (Ian McShane), qui l'emmène en road-trip à travers les États-Unis, afin de recruter une armée de personnages tous plus étranges les uns que les autres. Avec pour objectif une guerre ouverte entre puissances surnaturelles modernes et dieux anciens, affrontement au coeur duquel se trouve plongé Shadow...

American Gods - saison 1 :

J'avoue que j'ai mis un peu de temps à me motiver avant de m'attaquer à cette nouvelle série de "prestige tv" (tel que les Américains aiment qualifier ces séries du câble aux prétentions artistiques et au budget conséquent) faisant le buzz. J'aime habituellement beaucoup Fuller, mais rien de ce que j'avais vu d'American Gods ne m'avait donné envie, d'autant que je n'ai jamais été particulièrement friand de la plume de Gaiman.

J'ai donc attendu la fin de la diffusion avant de m'attaquer à cette série de 8 épisodes d'une heure... et je dois dire que je reste particulièrement mitigé sur le résultat final. À tel point que je ne sais pas vraiment par quel bout attaquer cette critique, et que je vais donc tenter de la synthétiser au maximum.

En commençant par la distribution : une distribution globalement excellente, entre McShane, formidable en Odin ; Pablo Schreiber, attachant (un peu malgré lui, et malgré son look très artificiel) en Sweeney ; Glover, menaçant et rare en Mr World ; Emily Browning, qui se donne à fond dans un rôle difficile ; ou encore bon nombre de seconds rôles, de Cloris Leachman à Gillian Anderson, en passant par Orlando Jones, Corbin Bernsen ou Kristin Chenoweth. Tout le monde incarne bien son personnage, tout le monde semble bien à sa place... tout le monde, sauf Ricky Whittle. Et là, premier problème de la série : son protagoniste inexpressif, terne, sans personnalité, qui se fait systématiquement dévorer par tous les autres acteurs, et qui n'apporte absolument rien à ses scènes, hormis son physique de mannequin athlétique.

Un Shadow qui, pourtant, est au coeur de toute la série, une série qui semble s'attendre à ce qu'on prenne au sérieux (et qui repose fortement sur) son mariage avec Laura (et la tragédie qui s'en suit), qu'on s'attache à ce couple, à la force de leur amour, etc : le show consacre ainsi un épisode entier, façon flashback à la Lost, à leur couple... et tout ce que cela parvient à accomplir, c'est montrer à quel point Whittle est inexistant à l'écran, et à quel point le personnage de Laura (bien que très bien interprété par Browning) est antipathique au possible. Alors entre le lead insipide et sa femme dépressive/suicidaire/individualiste et ingrate, qui constituent une part majeure de cette première saison, on se retrouve tout de suite face à un problème de taille.

Heureusement, les personnages secondaires sont là pour donner de l'intérêt : on touche là directement à la structure intrinsèque de la série, une sorte de succession de vignettes présentant chacun des Dieux de l'histoire, que ce soit en flashbacks, ou à l'époque moderne, le tout lié par le road-trip de Wednesday/Shadow (et un peu plus tard, de Sweeney/Laura). Et là, ça passe ou ça casse, selon les épisodes et les personnages, et ce pour deux raisons principales.

Tout d'abord, la mise en images : déjà dans Pushing Daisies, mais de manière plus prononcée depuis Hannibal, Bryan Fuller se lâche sur ses penchants artistiques. Il met de plus en plus l'accent sur des expérimentations visuelles (pas toujours pertinentes ou réussies, il faut bien l'avouer), et American Gods est un peu la quintessence de cette approche. C'est une série qui tente beaucoup de choses, qui utilise énormément d'effets, et qui en est fière. L'équipe technique d'American Gods aime clairement se regarder filmer et se félicite de son travail d'avant-garde, qu'accompagne une bande sonore très bruitiste et éclectique.

Parfois, ça fonctionne, et ça donne lieu à des scènes oniriques et assez jolies, tout à fait en adéquation avec l'ambiance étrange de l'oeuvre de Gaiman. Et parfois, ça ne fonctionne pas du tout, et on a l'impression de regarder une publicité clinquante, kitsch et toc pour du parfum, avec des effets spéciaux inégaux (tant les effets numériques - lapins, lifting numérique - que pratiques - faux chat décédé, prothèses en latex, postiches et autres perruques fauchées), une bande son insupportable (voire contre-productive, comme le recours systématique à des morceaux rock 50s/60s durant les flashbacks en Irlande, vers la fin de la saison), et un propos/message (que ce soit sur la religion, le sexe, la femme, les armes, Jesus, le destin, blablabla) bien trop pataud et lourd, qui plus est agrémenté de provoc' gratuite pas forcément mal intentionnée, mais tellement dépourvue de toute finesse qu'elle agace plus qu'elle ne force à la réflexion.

Et l'autre point qui pose problème, avec tous ces dieux, c'est qu'ils n'ont pas forcément grande utilité durant la saison. Je pense notamment à Bilquis, la déesse de l'Amour, qui est bien pratique pour rajouter un quota de nudité féminine dans la série (et un quota de symbolisme joyeusement kitschouille, donc), mais qui n'a absolument aucune utilité cette saison, et n'est donc pas du tout intéressante.

On rejoint là un problème que j'ai avec ces huit premiers épisodes : ils se laissent tellement aller à tous ces excès visuels, auditifs et thématiques, qu'au final, cette première saison n'est qu'une grosse introduction avec pas mal de redondances, de superflu, et de style qui l'emporte sur la substance. On aurait probablement très bien pu condenser ces huit heures en cinq, voire six heures, sans rien perdre du récit. 

Un récit qui, d'ailleurs, a tendance à se croire plus subtil, original et profond qu'il ne l'est vraiment : ce concept d'affrontement des dieux modernes vs les dieux anciens dans une époque contemporaine, j'ai l'impression de l'avoir déjà vu traité des dizaines de fois (littérature, tv, comics) auparavant, et il suffit de toute façon d'un strict minimum de jugeote pour comprendre très tôt les tenants et les aboutissants de la série...

Mais j'ai beau critiquer la série sur de nombreux plans, je ne peux pas nier qu'elle soit ambitieuse et intéressante, voire même assez amusante lorsqu'elle cesse de se prendre trop au sérieux (Sweeney, mais aussi Easter). Quel dommage cependant que la forme y prime autant sur le fond, que Fuller (autrefois particulièrement doué pour combiner drame, pathos, humour, casting réussi et postulats originaux) semble désormais préférer se concentrer sur le visuel et la production, plutôt que sur l'écriture (pas un seul épisode écrit en solo), et que le programme soit autant axé sur un couple de personnages aussi peu intéressants.

Est-ce que je serai de la saison 2 ? Pas sûr.

Les quelques pistes laissées dans cette saison 1 semblent indiquer que Shadow est lui-même d'essence divine, et je soupçonne fortement Odin d'avoir autre chose en tête qu'une simple guerre des dieux (depuis le début, il manipule tout le monde, et je ne serais pas surpris qu'on apprenne plus tard que le compagnon de cellule de Shadow, dans le pilote, était lui aussi un sbire d'Odin)... mais même si l'affrontement réel des déités, dans le dernier épisode, était sympathique, ce n'est pas forcément une perspective assez fascinante pour me convaincre de revenir à temps plein.

On verra bien.

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Un film, un jour (ou presque) #1409 : SEMAINE ZAZ - Le Prince de Sicile (1998)

Publié le 4 Avril 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Histoire, Review, Romance, Thriller, USA, ZAZ

Le 1er Avril est encore frais dans les mémoires, et pour l'occasion, pendant un peu plus d'une semaine, retour chronologique sur la filmographie des ZAZ, histoire de rire un peu en ces temps maussades...

Le Prince de Sicile (Jane Austen's Mafia ! - 1998) :

Alors même qu'il est victime d'une voiture piégée, Tony Cortino (Jay Mohr) retrace son parcours au sein de la mafia, depuis la jeunesse de son père (Lloyd Bridges) en Sicile, jusqu'à sa rencontre avec la vénéneuse Pepper (Pamela Gidley), sa rivalité avec son frère Joey (Billy Burke), et sa romance impossible avec l'idéaliste Diane Steen (Christina Applegate)...

Après le succès des deux Hot Shots, Jim Abrahams et son compère Pat Proft (par ailleurs scénariste du premier Police Academy, et qui, depuis les débuts des ZAZ, prend progressivement de plus en plus d'importance à la conception de leurs métrages) remettent le couvert, pour une parodie mixte de Casino, des films de mafia à la Parrain et de Il était une fois en Amérique, entre autres.

Une parodie qui, malheureusement, s'avère assez laborieuse, victime d'un rythme bancal (bourré de flashbacks sur le passé), d'un acteur principal assez terne (Jay Mohr n'est pas über-charismatique), et de gags souvent peu inspirés, voire graveleux et scatologiques (beaucoup de vomi, d'érections et de pets, dans ce Prince de Sicile).

Bref, ça s'éparpille beaucoup, c'est trop rarement vraiment drôle (quelques séquences sont bien trouvées, mais ça s'arrête là), et l'on perd énormément de l'humour à base de jeux de mots et de jeux de langage des premiers ZAZ - ce qui n'est pas forcément étonnant, puisque deux des trois membres du groupe ne sont plus là.

Une parodie qui se regarde mollement, mais qui paraît à bout de souffle, donc, un peu comme Lloyd Bridges, ici dans son dernier rôle, et qui malgré son âge et son état de santé fragile, met toute son énergie dans des séquences de slapstick inégales.

2.75/6

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C'est sur cette note décevante que se conclue la semaine ZAZ, une semaine qui a apporté un peu de bonne humeur en ces mois peu motivants, mais qui m'a aussi permis de revoir d'un autre œil l'héritage de ce trio comique incontournable.

J'ai délibérément fait l'impasse sur les deux Hot Shots (que je connais par cœur, et que j'aurais donc bien du mal à revoir objectivement), ainsi que sur la suite des carrières solo de David Zucker (aïe) et de Jerry Zucker (c'est un peu mieux).

Toutefois, peut-être que, dans les semaines à venir, j'organiserai une semaine "Pas ZAZ", regroupant une poignée de films clairement influencés par les ZAZ, sans être de leurs plumes ; je pense notamment à quelques métrages signés Pat Proft (Prof et Rebelle, Le Détonateur, Brain Donors) et à d'autres films du même style, comme Y a-t-il enfin un pilote dans l'avion... ou bien peut-être les répartirai-je parmi les autres critiques quotidiennes du blog. On verra bien.

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1183 : The Show Must Go On - The Queen + Adam Lambert Story (2019)

Publié le 13 Avril 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Musique, Review, Télévision, UK, USA, ABC

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Show Must Go On - The Queen + Adam Lambert Story (2019) :

Documentaire co-produit pour la télévision anglaise et américaine (à l'image du groupe Queen, désormais composé de ses musiciens anglais, et de son chanteur américain) consacré à la renaissance du groupe, et à ses années creuses après la mort de Freddie Mercury.

Un documentaire qui a la bonne idée de mettre en parallèle, à base de montage alterné, le parcours de Queen sans Freddie, et celui d'Adam Lambert, le tout illustré de nombreux extraits des concerts de Queen + AL, et d'intervention de musiciens et de célébrités (Foo Fighters, Def Leppard, Rami Malek, Simon Cowell...).

On y redécouvre rapidement la carrière de Queen, le concert-hommage de Wembley en 1992, puis la séparation du groupe, leurs embryons de carrières solo, la comédie musicale We Will Rock You (que Roger Taylor déteste cordialement), le concert de Capetown, en 2003, pour Nelson Mandela (qui leur a redonné le goût de tourner), le projet Queen + Paul Rodgers (pas forcément fructueux, de l'avis de tout le monde), etc, tout ça jusqu'à la découverte, lors d'un épisode d'American Idol, d'Adam Lambert, un musical theater kid ouvertement gay, à la voix tonitruante.

Un Adam Lambert qui, mal conseillé à la sortie d'American Idol (qu'il n'a pas gagné, car entouré d'un pseudo-scandale sur sa sexualité, qu'il aurait supposément caché aux médias), connaît une période de doute après avoir ultra-sexualisé son image... jusqu'à ce qu'une remise en question l'amène à accepter l'offre de Queen, avec le résultat que l'on connaît : une seconde jeunesse pour le groupe, qui visite désormais des pays autrefois inconnus à la formation, pour la plus grande joie de ses membres.

D'ailleurs, il est assez amusant d'entendre les explications de Roger Taylor au sujet du recrutement de Lambert : comment lui et May ne voulaient absolument pas d'un clone de Freddie, d'un imitateur se teignant les cheveux ou se plaquant une fausse moustache, ni d'un clone vocal parfait sans la moindre personnalité - le message est clair, et arrive en réponse aux complaintes sempiternelles des fans, qui critiquent toujours le groupe pour ne pas avoir sélectionné un ou deux chanteurs bien particuliers pour remplacer Mercury "parce qu'ils ressemblent à/chantent exactement comme Freddie et ils méritent donc plus sa place".

Mais May et Taylor sont clairs : ils ne veulent pas de quelqu'un qui transforme le groupe en tribute band cherchant à singer au plus proche le Queen de la grande époque; ils veulent s'amuser, et Lambert, aussi flamboyant que Freddie, mais doté d'une personnalité résolument moderne et dynamique, est parfait, à leurs yeux, pour emmener Queen + AL dans le 21è siècle.

Un documentaire intéressant, parfois touchant (le Who Wants to Live Forever de cette version de Queen+ me met toujours la larme à l’œil), et voir les répétitions et les harmonies vocales du groupe en coulisses, avant un morceau, est un joli moment pour le fan que je suis.

4.5 - 0.25 pour les coupures pub = 4.25/6

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Catch Review : WWE NXT Takeover - The End (08/06/2016)

Publié le 11 Juin 2016 par Lurdo dans Catch, Review, WWE, NXT, Télévision

Nombreuses rumeurs menaçantes au sujet de NXT, vis à vis du titre visiblement définitif de ce Takeover, et de la réorganisation imminente des brands de la WWE. Espérons que NXT ne va pas en pâtir...

WWE NXT Takeover - The End (08/06/2016) :

# Pre-show #

- Étrange ambiance, avec les trois présentateurs qui se demandent ce que peut bien signifier "The End", et si c'est la fin de la brand, etc...

- "NXT, sponsorisé par Babymetal." :mrgreen:

- Toujours du mal à voir, dans ce push de Nia Jax, quoi que ce soit d'autre que "hey, encore une cousine de The Rock, si on en faisait une superstar" ; et honnêtement, ça serait sympa qu'Asuka travaille son anglais, parce que ça fait tâche, là.

- Tease pour le début d'Andrade "Cien" Almas, un luchador qui fait ses débuts démasqué ce soir.

- Récap de Shinsuke Nakamura vs Austin Aries. C'est prometteur.

- Récap de Revival vs American Alpha. Interview de The Revival... je n'y peux rien, je les trouve beaucoup trop génériques, ces deux-là.

- Récap de Joe/Balor. J'ai toujours du mal avec Balor, mais bon...

 

# The End #

- Grosse récap de toute l'histoire de la NXT, et promesse de la fin du commencement, du commencement de la fin, et du début d'une nouvelle ère. Le show est rebaptisé "The End of the beginning", ce qui est déjà nettement moins inquiétant.

- Perfect Ten Tye Dillinger vs Andrade Cien Almas. Dillinger a un costume ridicule, mais est assez solide dans le ring (un peu le même style que Cesaro, en fait), et le match est particulièrement peu mémorable. Rien d'exceptionnel, mais rien de désastreux non plus.

- Revival vs American Alpha, NXT Tag Titles. Un tag match très compétent, avec un public motivé. Pas forcément fan de la toute fin, ou de cette nouvelle équipe managée par Paul Ellering.

- Aries vs Shinsuke Nakamura. Excellent match, qui a su narrer une histoire intelligente, celle d'un Aries qui se donne à 200%, et perd sur une seule erreur regrettable.

- Asuka vs Jax, NXT Women's Championship. Mwé. Jax est clairement un bon niveau en dessous, nettement plus lente, et se contente de profiter de sa taille et de sa force en abusant du no-selling... mais c'était regardable, bien qu'un peu brouillon çà et là, et avec une fin assez peu marquante.

- Joe vs Finn, Cage match, NXT title. Mwé (bis). Un match en cage, ça limite forcément l'action plutôt que de permettre de la décupler, donc déjà ce n'est pas mon style de match favori, surtout avec cette tendance actuelle à passer par la porte pour s'échapper de la cage. Et pour ne rien arranger, j'ai toujours du mal avec Balor, qui est un bon catcheur, mais a été tellement surhypé sur la base de son maquillage et de son entrée que j'ai toujours du mal à me passionner pour ses matches. Un match de championnat honorable, mais moins spectaculaire que ce que j'espérais.

 

Un NXT Takeover assez mineur, en fin de compte, mais qui n'est nullement mauvais ; le seul problème, c'est que la compagnie a placé la barre tellement haut durant certains shows passés, notamment au niveau de la division féminine, que forcément, derrière, ça déçoit dès que ça n'est plus aussi excellent.

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Catch Review : Wrestlemania XXX

Publié le 7 Avril 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Wrestlemania XXX :

Préshow :

- Fatal 4-way tag elimination match, tag titles. Les fans sont clairement pro-Cesaro/Real Americans. Tag match standard, un peu laborieux et brouillon par moments, et avec un Cesaro qui perd, pour relancer le split des Real Americans. RAS, en somme (clairement pas digne des This is Awesome à répétition du public, mais bon, depuis que le WWE Universe a découvert l'existence de ce chant, il a un peu perdu de sa superbe et de sa signification).

- Vidéo d'intro sympatoche.

- Hogan se pointe, botche sa présentation, Austin l'interrompt, fait une promo générique à la Austin, Rock l'interrompt, fait une promo générique à la Rock (enfin, un petit rap), tout le monde se moque de Hogan et de ses botchs. 25 minutes.

- Bryan vs HHH. Une intro ridicule de HHH, un gros succès populaire pour Bryan, un Trips qui tente de se la jouer technique, et un match standard de Bryan, solide, mais sans surprise. Idem pour le passage à tabac ultérieur.

- NAO & Kane vs Shield. Un squash baclé, clairement là pour rattraper du temps perdu. Pitoyable de voir ça alors que les tag titles étaient en préshow.

- Les légendes jouent avec les jouets de la WWE backstage.

- Andre Battle Royale. Un gros bordel brouillon et désorganisé, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que six ou sept personnes. Là, enfin, ça devenait sympatoche, et le finish était excellent.

- Bray vs Cena. Intro musicale réussie pour Bray, match assez anecdotique, typique de Cena. Et le résultat, forcément, est une rediff de la storyline "Embrace the hate" de Kane. Meh.

- Ouhlàlà, Bryan est blessé, quel suspense...

- Undertaker vs Brock. Lesnar qui, fidèle au buildup de ce match, semble faiblard de bout en bout ; Taker avec un look à la con ; et un match particulièrement décevant, lent et pataud, sans réelle énergie ni suspense. Et en plus, bien entendu, le streak s'achève là-dessus. Uberfacepalm.

- Divas Clusterfuck. Une tonne de Divas dans le ring, et first fall wins. Bordélique, et se résumant à des finishers enchaînés, et à un spot acrobatique ou deux. Totalement inutile.

- Les vieux, backstage, whatever.

- Batista vs Bryan vs Orton. Enfin, plutôt un Batista vs Orton surbooké, qui font le gros du boulot, pendant que Bryan se repose entre deux attaques. L'Authority intervient pour empêcher la victoire de Bryan, le public demande l'aide de CM Punk, et le tout se regarde d'un oeil pépère. Pas désagréable, mais vraiment too much.

 

Bilan : il y a une morale intéressante à tirer de ce PPV : tu peux faire 9 mois de shows allant de "médiocres" à "horribles", tu peux avoir un squash match sur ta carte de PPV, tu peux recycler sans vergogne une storyline avec exactement le même résultat, tu peux ne pas booker les 2/3 de ton roster et les foutre au dernier moment dans des matches fourre-tout, tu peux sacrifier l'une de tes institutions à un mec qui n'en a pas besoin pour être populaire, et tu peux tout simplement surbooker tout ce qui bouge... ce sera instantanément pardonné du moment qu'un fan-favorite remporte la ceinture.

Du moins, si tu t'appelles WWE.

Un PPV très très inégal. Ça tenait assez bien la route jusqu'à la victoire de Cesaro : rien d'exceptionnel, et un squash honteux tout de même, mais ça allait... et ensuite, patatras, entre le remake de Embrace the Hate, le Brock/Taker foireux, et le main event télégraphié. Bon, je suis content pour Bryan, mais rien ne dit qu'il ne va pas perdre le titre dès demain... et de là à s'ébaubir comme tous les fans (et les catcheurs indépendants) le font sur le web, en parlant de renouveau et de passage de flambeau... mouais, aux dernières nouvelles, Orton, Batista, Brock et Cena sont toujours en haut de la carte...

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Un film, un jour (ou presque) #1085 : Bigger, Stronger, Faster* (2008)

Publié le 18 Novembre 2019 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Action, Documentaire, USA, Sport, Review, Catch

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Bigger, Stronger, Faster* - * The Side Effects of Being American (2008) :

Un documentaire formellement plutôt réussi sur la fascination du muscle chez les Américains, mis en parallèle avec l'effondrement de l'American Dream, la popularisation du dopage stéroïdien, et les destinées de trois frères (Chris, le réalisateur, Mike et Mark), fans de catch, de bodybuilding, de cinéma d'action, et issus d'une famille en surpoids.

Très professionnel dans sa forme (bien monté, pertinent, bien rythmé - même s'il y a peut-être 10 minutes de trop) et intéressant dans son fond, le métrage approche cependant son sujet principal sous un angle assez particulier et problématique, qui finit par le desservir.

Sous prétexte d'une interrogation sincère sur le sujet des stéroïdes anabolisants, effectuée par un Chris ne prenant pas de stéroïdes, contrairement à ses frères, le documentaire semble souvent se ranger du côté des supporters de la pratique stéroïdienne, à grands renforts de fausses équivalences, et de comparaisons discutables.

Les stéroïdes sont-ils dangereux ? Il y a pire, et de toute façon, ils ont plein d'effets médicaux bénéfiques pour certains malades. Les stéroïdes ont-ils des effets secondaires ? Tout le monde ne les subit pas, et de toute façon, d'autres médicaments en ont aussi. Utiliser des stéroïdes, est-ce tricher ? Tout le monde triche, et de toute façon, l'important c'est de gagner. Est-ce que les détracteurs des stéroïdes ont des arguments valides ? Ils n'ont pas de preuves, et de toute façon, ce sont tous des vendus à la solde d'untel ou d'untel. Est-ce que les stéroïdes devraient être interdits dans le sport de haut niveau ? Le grand public demande des performances toujours plus spectaculaires, et de toute façon, tout le monde prend des médicaments en tous genres au quotidien, dans tous les domaines, pour être plus performant. Est-ce que les stéroïdes anabolisants peuvent provoquer des dépressions et de l'agressivité ? Non, au pire, ils ne font que les amplifier, et de toute façon, ce sont des symptômes pré-existants qui sont provoqués par la société.

Etc, etc, etc... systématiquement, le documentaire répond aux critiques les plus communes sur les stéroïdes en bottant en touche, en diagonale, en détournant l'attention, et en donnant la parole à des intervenants choisis avec soin : les détracteurs sont tous présentés comme des bouffons peu honnêtes, et les défenseurs (quasiment tous boursouflés de muscles) ont largement le temps et l'occasion de défendre leur point de vue.

Une position très orientée qui, en temps normal, serait suffisante pour m'agacer. Sauf que tout cela participe au message cynique et désenchanté qui se dégage du film, et qui constitue le sous-titre de ce dernier : les stéroïdes ne sont pas une cause de problèmes en Amérique, mais bien un symptôme du mal-être du pays, un pays uniquement fasciné par la gagne, et pas par les perdants. Un pays où seul compte la victoire et le succès, quels que soient les moyens employés pour y parvenir, et où "que celui qui n'a jamais pêché me jette la première pierre" est sincèrement utilisé comme une défense par tous ceux qui prennent des stéroïdes.

Là où le tout est assez triste, c'est que le réalisateur (et le documentaire) semble totalement résigné à cette culture de la triche, qu'il considère comme normale et qu'il a intégré dans sa vie : il n'est guère surprenant alors de constater que Bigger, Stronger, Faster est plus intéressant en tant que portrait d'une famille complexée et clairement en souffrance, en quête du Rêve Américain (comme la plupart des utilisateurs de stéroïdes présentés dans le documentaire, qui tous semblent utiliser ces substances pour pallier un manque ou un autre), qu'en tant qu'enquête biaisée sur les stéroïdes.

Au final, le documentaire n'est qu'un demi-succès, et tout l'argumentaire sur les stéroïdes ne parvient vraiment pas à convaincre. Mais ce qu'il dit sur la société américaine est loin d'être inintéressant, quand bien même ce ne serait qu'en filigrane, et même si sa défense bancale des stéroïdes finit par éclipser ce message.

3.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 27 - The UnNamable I & II, Stakeland & American Mary

Publié le 13 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Lovecraft

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

The UnNamable :  

Inspirée de Lovecraft, l'histoire d'une bande d'étudiants qui vont explorer une maison abandonnée où habite encore une créature sans nom.

Assez fidèle au ton de la nouvelle originale, le film pâtit cependant très notablement de sa musique fauchée, et de son rythme particulièrement défaillant : la créature, si elle est esthétiquement très réussie, et très Banshee dans l'esprit, n'apparaît pas avant les huit dernières minutes (ce qui ne poserait pas un problème si elle n'était pas sur toutes les affiches & photos du film), et dans l'intervalle, les personnages en carton et l'absence totale de la moindre tension rendent le film impuissant.

1.5/6

The UnNamable II :

La suite directe, tournée 5 ans après, et très très vaguement inspirée du "Témoignage de Randolf Carter".

On y retrouve le même personnage principal, John Rhys-Davies et David Warner dans de petits rôles, et Julie Strain dans la peau de la banshee (nettement moins réussie que dans le premier opus).

Ah, et j'ai failli oublier la fille qui joue le rôle de la banshee retransformée en humaine, et qui passe les 3/4 du film nue : non seulement c'est totalement gratuit et hors-sujet, mais en plus ça donne par moments un côté exploitation/college comedy qui plombe encore plus un récit déjà pas bien vaillant.

0.75/6 

Stakeland :

Un ado et un chasseur mystérieux voyagent dans un futur proche apocalyptique, où les vampires arpentent la planète, comme des hordes de zombies assoiffés de sang.

De la même équipe que Mulberry Street et We Are What We Are, Stakeland est de nombreuses choses à la fois : une sorte de Zombieland en plus hardcore, avec un jeune ado pris sous l'aile d'un chasseur blasé et expérimenté, un road movie post-apo, un western moderne, un récit initiatique, un film de vampires/zombies, etc...

Techniquement, c'est impeccable, très réussi visuellement, avec un ton sombre, mélancolique et souvent contemplatif, c'est ambitieux... le problème, c'est que ça a très clairement les défauts de ses qualités : pour peu que l'on n'accroche pas aux personnages ou au genre western, dont le film reprend bon nombre des codes, la mélancolie devient rapidement des bons sentiments sirupeux et trop appuyés, la contemplation devient trop rapidement de la lenteur soporofique, l'économie de moyens devient rapidement cache-misère, et la narration en voix off fatigue bien vite.

Un film qui ne fera donc pas l'unanimité, et auquel on accroche ou pas (un peu comme We Are What We Are).

3.5/6

American Mary :

Une étudiante en médecine accepte de faire des opérations chirurgicales illégales pour pouvoir boucler ses fins de mois, mais lorsqu'elle se fait violer par son mentor lors d'une soirée de médecins, elle décide d'exploiter ses contacts criminels pour se venger des responsables, et sombre dans une spirale infernale...

Un thriller horrifique assez particulier, avec une atmosphère pesante, une interprétation solide des acteurs principaux (les acteurs secondaires, c'est plus inégal), et un récit qui vire au Rape/Revenge, et se perd malheureusement sur la fin. Dommage.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2022 - 20 - A Christmas... Present (2022)

Publié le 14 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, Romance, USA, GAF, GAC, Religion, Drame

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Christmas... Present (2022) :

À l'occasion de Noël, Maggie (Candace Cameron Bure) et Eric (Marc Blucas) partent avec leurs adolescents pour célébrer les fêtes de fin d'année chez Paul (Paul Fitzgerald), le frère veuf de Maggie, lui aussi père d'une adolescente, et dont le deuil récent a poussé Maggie et les siens à vouloir leur changer les idées. Mais sur place, ils réalisent que Paul et sa fille se portent pour le mieux, parce qu'ils ont trouvé la Foi, alors même que Maggie et Eric, surbookés, se sentent de plus en plus perdus dans leur vie moderne dépourvue de religion...

Pour la petite histoire, rappelons la genèse de la chaîne Great American Family (anciennement Great American Country, GAC) : après des décennies à être pointée du doigt comme étant une chaîne manquant de diversité et ne présentant que des romances formatées aux valeurs très rétrogrades, Hallmark a commencé à s'ouvrir au monde moderne, à recruter des acteurs de couleurs, à oser des personnages secondaires LGBTQ, et à chambouler un peu certains de ses codes (pas trop, hein, mais un peu tout de même). 

Ce qui a mené plus ou moins directement (après un scandale relatif à un sponsor) au départ du patron de la chaîne, Bill Abbott. Un Abbott qui est rapidement passé sur la chaîne GAC (alors spécialisée dans la musique country), immédiatement rebaptisée GAF, et rénventée comme un clone de Hallmark financé par une certaine droite américaine, pour un résultat encore plus traditionnel et religieux que ne l'était Hallmark à l'époque. 

Et Abbott d'ouvrir son chéquier afin de tenter de faire changer de camp tous les acteurs et actrices d'Hallmark : certains l'ont fait pour assurer les fins de mois, certains par fidélité envers Abbott qui avait lancés leur carrière, et certains, comme Candace Cameron Bure, parce qu'ils partagent totalement la vision du monde de la droite républicaine évangélique, et qu'ils trouvent Hallmark trop woke et laïc.

Une CCB qui s'est ainsi retrouvée directrice créative de la chaîne, qui a mis en chantier ce qui lui plaisait, et notamment ce métrage, A Christmas... Present, qui est un bon gros navet prosélyte vantant les mérites de la religion chrétienne et des traditions américaines, blablabla, sous couvert de métrage festif façon Hallmark.

Pas grand chose à dire de plus, honnêtement, c'est assez kitsch (CCB qui est illuminée par la lumière divine du vitrail de l'église, qui la convainc de renouer avec sa Foi), souvent maladroit et mal écrit (CCB en rouleau compresseur antipathique qui force son frère et sa nièce à fêter Noël à sa façon pendant les 3/4 du film), parfois bizarre (la façon quasi-sectaire dont Paul réagit béatement à tout, expliquant que depuis qu'ils ont retrouvé la religion, ils sont heureux, ils ont oublié tous leurs soucis, ils ont tous un sourire 24h/24, 7j/7 ; le mariage de Maggie et Eric, très amical et chaste, avec un lit XXXL les séparant d'un mètre), bourré de platitudes et de sermons... et à la limite, il y aurait eu là quelque chose de regardable si cela avait été traité façon Hallmark, avec une certaine subtilité et de l'émotion sincère (cette saison, par exemple, Hallmark nous a proposé The Gift of Peace, très larmoyant, sur le deuil et le besoin de communauté, avec la religion en toile de fond : pas ma tasse de thé, malgré Nikki DeLoach, mais pas non plus ouvertement prosélyte et assommant, pour peu qu'on aime les romances pleine d'émotion et de larmes)...

Mais non, là, c'est 15 minutes de film générique, avec quelques moments honorables, et paf, un couloir de plusieurs minutes de discussion entre Maggie et son frère, qui vante les mérites de la religion chrétienne, de Dieu, de Jésus, etc. Et puis on recommence.

Très agaçant, et parfois assez niais, comme peuvent l'être les œuvres évangéliques américaines.

1/6  

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Les bilans de Lurdo : Scooby-Doo, Mystery Incorporated - Saison 2 (1/2)

Publié le 18 Octobre 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Animation, Jeunesse, Fantastique, Science-Fiction, Horreur

Deux ans après mon bilan de la prometteuse saison 1, je rattrape mon retard en publiant sa suite : la seconde et ultime saison de la série, diffusée très aléatoirement par Cartoon Network courant 2012.

- 01 :

 Wow. Une reprise assez sombre : le Scooby Gang s'est séparé ; Daphné a tourné la page, retombant dans ses travers de riche bimbo superficielle, et sort avec l'acteur principal du Twilight de service ; Fred est un clochard inconsolable (et porte une barbe de trois kilomètres) ; Scooby est dans un Stalag pour animaux ; et Shaggy sort de l'école militaire, le crâne rasé. Le gang est alors obligé de se réunir pour tenter d'arrêter un Clown Pleureur déguisé en nourrisson (Mark Hamill) qui terrorise la ville. Le tout traité sur un ton étrangement sérieux et mélancolique, avec une fin assez peu commune pour un Scooby Doo. Une reprise qui confirme le côté atypique de cette série, sombre, et qui se termine par un échec du Gang ; les clins d'oeil à Jaws, Dawn of the Dead, Watchmen et Twilight fonctionnent bien, et Mark Hamill s'amuse à composer un autre clown psychopathe.

- 02 :

Le Gang se tourne vers Hot Dog Water (Linda Cardellini reprend son rôle de la s1, obsédée par Velma) pour remplacer Daphne au sein du gang, pendant qu'ils se mesurent à Baba Yaga, et à sa maison-poulet. En parallèle, retour de l'arc de Mr. E, et de l'artefact mystérieux de la s1, via une parodie de Mission Impossible au Kremlin. Un épi de transition et de mise en place.

- 03 :

La suite du 2x01, avec le retour du clown doublé par Mark Hamill, qui cette fois-ci enlève des gens et les stocke dans des cocons en barbe à papa (:mrgreen:) ; un nouveau générique qui intègre, en lieu et place de Daphne admirant la photo de son Fred adoré, une Hot Dog Water admirant la photo de Velma, sur qui elle fait une fixette romantique (d'ailleurs, les animateurs s'amusent à lui coller de petits gestes assez... significatifs lorsqu'elle n'est pas au centre de l'action... comme une main qui repose longuement sur le bras de Velma lorsqu'elles sont côte à côte dans le canapé); Fred qui est toujours aussi obsédé par Daphne, mais qui finit l'épisode en quasi-super-héros, accroché au train d'atterrissage puis aux commandes d'un 747 plein d'otages, en plein ciel ; John Billingsley en medecin ; le Dean de Community en publiciste chauve ; un épisode de retour à la normale, à la fin douce-amère pour Hot Dog Water.

- 04 :

Un épisode blindé de références en tous genres, puisque le gang se frotte à un criminel agissant dans les cauchemars de ses victimes ; autant dire qu'on a droit à une combo de Freddy, de plusieurs persos de comics (Dream, Nightmare, etc), et sans oublier un gros clin d'oeil à Labyrinth, avec un labyrinthe onirique très familier, et un bad guy à l'accent british, une boule de cristal à la main, une tenue très moulante, et une silhouette Bowiesque. Ah, et bien sûr, la clef du mystère réside dans les rulebooks du Dungeons & Dragons de service... au rendu visuel très LOTR. Par contre, le Gang dégage Hot Dog Water comme une malpropre (ce qui est un peu honteux et égoïste de leur part), et les parents biologiques (et membres de l'ancien Mystery Inc) de Fred refont surface, ce qui risque d'amener des développements de fond intéressants (en plus d'amener Tia Carrere au doublage).

- 05 :

Un épisode chargé en mythologie, entre Pericles qui réunit l'ancien Gang pour s'occuper du nouveau, les parents de Fred qui font leur grand retour en ville, Scooby qui tombe amoureux d'une chienne nommée Nova (clone de la Belle de Belle et le Clochard), et un mystérieux cabinet des curiosités qui arrive en ville (façon Something Wicked This Way Comes) hébergeant entre autres un certain masque de hockey venant de Crystal Lake, et un Hodag miteux qui attaque les habitants de Crystal Cove... et leurs chiens (une affaire à la résolution très Rue Morgue).

Ah, et j'ai failli oublier un certain objet aux pouvoirs mystérieux...

Et, oui, Pinhead fait un caméo (en quelque sorte) juste ensuite.

- 06 :

Pas génial, cet épisode, centré sur une parodie d'Andy Warhol et de son entourage, ainsi que du groupe Velvet Underground, qui sont tous attaqués par une sculpture moderne animée. Quelques moments amusants, mais le sujet et le récit étaient un peu trop quelconques.

- 07 :

La projection publique d'un film de Vincent Van Ghoul est interrompue par une vraie goule sortie de la tombe, et l'enquête du Gang les mène dans une petite chaumière traditionnelles où vivent quatre bavaroises sexy et très accueillantes. Un épisode amusant, avec du profilage de maychant, un flashback nostalgique sur la première rencontre entre Mr. E et Pericles, le Sherif qui fait équipe avec Velma, et Daphne qui succombe à son addiction au chocolat.

- 08 :

Enquête dans un bled paumé de l'Arizona, peuplé de nombreux rednecks à la Hills Have Eyes, sur une montagne désolée où règne une démone maléfique (au look très Demona de Gargoyles). Un épisode qui renforce encore la relation très particulière entre Velma & Hot Dog Water, qui nous donne un peu de background sur l'artefact que le Gang recherche depuis le début du show (apparemment lié à Nibiru), et qui fait un petit clin d'oeil à Seul au Monde au passage.

- 09 :

Parodie de Vendredi 13, avec un bad guy très Solomon Grundy mâtiné de Mr Boogedy qui punit les péchés des jeunes de la ville, et une grosse parodie du générique de L'Amour du Risque au milieu.

- 10 :

Gros gros hommage à The Shining, avec hôtel hanté au milieu de nulle part dans un paysage enneigé, vieux concierge black mystérieux, visions horrifiques, possessions, salles de bain inquiétantes et longs couloirs déserts ; par ailleurs, on en apprend plus sur l'histoire du Mystery Gang, qui s'avère en fait une tradition pluriséculaire mettant en jeu des groupes de 4 jeunes enquêteurs accompagnés d'un animal, qui oeuvrent pour le bien de l'humanité.

- 11 :

L'animatrice radio est agressée par des robots nazis amphibies au design très familier, et le Gang a recours à l'aide de plusieurs personnages des vieux dessins animés Hannah Barbera pour aller enquêter sous l'eau. Un peu fatiguant tant que les gamins sont là (les vieux persos sont constamment en mode "hyperactifs"), mais assez utile au niveau de l'avancée globale de l'arc scénaristique du show, et particulièrement sérieux et dramatique pour du Scooby. Et puis Udo Kier s'éclate toujours autant en Pericles, ça fait plaisir à entendre.

- 12 :

Un ours-garou (aux griffes obtenues lors d'un séjour dans une "school for gifted children") sévit aux alentours de la ville, dans une nature polluée pleine d'animaux mutants. Un épisode de semi-meublage, au message écolo, et avec juste un peu de continuité pas forcément indispensable.

- 13 :

Du toutéliage avec le mythe de Nibiru, tandis que le Krampus des légendes germaniques s'en prend aux ados turbulents de Crystal Cove. Un épisode sérieux, avec quelques clins d'oeil vintage, mais un récit surtout là pour mettre en place la fin de saison, grace à son twist final très réussi.

- 14 :

Blue Falcon, Dynomutt, le tout dans le style (visuel et dans les dialogues) de The Dark Knight Returns de Miller, avec en prime des personnages de Jonny Quest, et une semi-parodie de Ra's, Talia et Ubu (mâtiné de Mandarin et de James Bond), pour un épisode crossover très très sympa, qui sert de détente avant le final de la mi-saison.

- 15 :

Une pièce de théâtre locale rejoue l'histoire de l'immersion de Crystal Cove, liée au mystère de Nibiru (qui semble être "quelqu'un")... mais le fantôme d'un vieux moine espagnol s'interpose. Et Vincent Van Ghoul demande l'aide du Gang. Cliffhanger final efficace.

(à suivre...)

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Un film, un jour (ou presque) #1334 : Rocky IV, le coup de poing américain (2014)

Publié le 19 Janvier 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, France, Histoire, Review, Télévision, USA, Arte, Politique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Rocky IV, le coup de poing américain (2014) :

Un documentaire d'une petite heure co-produit par Arte, et qui pourrait presque se résumer à "le cinéma de Sylvester Stallone comme révélateur des bouleversements sociaux de l'Amérique des années 80" : un métrage qui ressemble fortement à un mémoire de fin d'études un peu développé (j'avais fait le même, à l'époque, mais avec les films d'invasion extraterrestre, reflet de l'Amérique des 50s) et mis en images, et qui souligne l'importance du personnage de Rocky (et de Rambo, Stallone oblige) dans la reconstruction psychique des Américains de l'ère Reagan, au sortir d'années 70 problématiques et de la défaite du Vietnam.

Pas inintéressant, même si certaines interventions font tache (le fondateur des Razzies et sa vendetta contre Stallone "et tous ses films de merde") et que certains passages ne sont pas indispensables (le fan-film finlandais parodique de l'époque) ; dans l'ensemble, cependant, malgré un côté un peu superficiel par moments, le film parvient à bien montrer la part importante du soft power américain de l'époque, des films hollywoodiens (dont ce Rocky IV et son choc des civilisations) et de l'american way of life dans l'effondrement du bloc communiste, et la réparation d'une Amérique meurtrie et endolorie sous ce "cher" Ronald Reagan (dont les moments "off", quand il raconte Rocky IV à une collaboratrice et est admiratif de tout ce qu'il voit à l'écran, sont assez amusants).

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Catch Review : WWE - NXT Takeover Dallas (01/04/2016)

Publié le 4 Avril 2016 par Lurdo dans Catch, Review, Critiques éclair, WWE, NXT

La WWE est toujours incompétente, la TNA est toujours agonisante, heureusement, il reste les Takeover de la NXT, qui à eux seuls font oublier le show hebdomadaire médiocre de cette compagnie secondaire de la WWE.

NXT Takeover Dallas - 01-04-2016 :

- Public motivé (bien qu'affreusement smarky, au point d'être parfois agaçante), et arène qui a de la gueule.

- American Alphas vs The Revival : Bon match par équipe, malgré un petit ventre mou et hésitant (et une prise un peu botchée du Revival, qui a déclenché un beau chant "Botchamania"). Si la WWE ne foire pas son coup, Jason Jordan pourrait bien devenir le Kurt Angle 2.0 de la compagnie, et être en tête d'affiche de PPV dans les décennies à venir.

- Hey, Kota Ibushi dans le public.

- Corbin a vraiment une tête de con, avec son crâne dégarni, et ses fringues tout aussi nazes (nan mais ces épaulettes, lulz).

- Corbin vs The Greatest Man That Ever Lived. Un match typique d'Austin Aries : solide et sans surprises, surtout contre un mec comme Corbin. La différence de gabarit était un peu too much pour moi, là.

- Scott Hall s'est bien remis de son alcoolisme.

- Sami Zayn vs Shinsuke Nakamura. MOTN, sans problème.

- Bailey vs Asuka, NXT Women's Championship. Je ne suis pas un fan de Kana, mais le tout était là aussi plutôt bon, malgré les chants agaçants de la foule, et une fin un peu plate.

- Hey, Bobby Roode dans le public (pas surprenant).

- Joe vs Balor, NXT Championship. Entrée un peu ridicule de Balor avec sa tronçonneuse :facepalm:, et bon match, joliment brutal, mais clairement plombé par l'intervention récurrente des soigneurs (comme dirait le public, "Fuck PG" ; cela dit, ça m'amuse toujours de voir Drake Younger, hardcore wrestler s'il en est, reconverti en arbitre de la WWE et éponger la moindre goutte de sang passke cé tro dang'reu).

 

Globalement un bon show, même si, en ex-fan de la TNA, je ne peux m'empêcher d'avoir un pincement au coeur en voyant tous ces ex-TNA finir chez Vince par la faute de l'incompétence de Dixie & co.

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Catch Review : TLC 2013

Publié le 16 Décembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE, PPV

WWE TLC 2013 :

Un PPV assez peu attendu, qui ne suscitait une certaine curiosité que pour son main event, et son titre d'unification...ça tombe bien, c'est exactement ce que la WWE s'est dit, et ils se sont mis en pilotage automatique pour 95% du show.



Kickoff Show :

 - Ziggler vs Fandango. À peine dix mouvements dans tout le match. Presque plus de pubs que de match. :facepalm:



- Comme d'habitude, HHH et Steph ouvrent le show, pour ne rien dire.

- Punk vs Shield, handicap match. Un match pépère, avec Punk constamment dominé, et qui reprend ponctuellement l'avantage sur un malentendu.

- Natalya vs AJ - Divas Title match. RAS, la routine habituelle.

- Big E vs Sandow - IC Title match. RAS, la routine habituelle.

- Real Americans vs Rhodes vs Axback vs Rey & Show - 4-way Elimination Tag Title match. RAS, la routine habituelle.

- Une pub à la con pour les peluches de la WWE. J'ai honte.

- Hippo Glouton #1 vs Truth. RAS, la routine habituelle. Uniquement là pour mettre en place un feud entre les Hippos.

- Miz vs Kofi, No Dq. RAS, la routine habituelle. Le public commence à en avoir marre, et se fait entendre.

- D-Bry vs the Wyatt Family - Handicap Match. RAS, la routin  ; Ah, non, cette fois-ci, c'était diff Ah, si, c'était la routine habituelle, à savoir exactement un copier-coller du match de Punk, vingt dernières secondes exceptées. Sans intérêt et téléphoné.

- De l'über-hype über-dramatique.

- Cena vs Orton, Undisputed WWE HW Title match. Lent, avec un John Cena qui s'obstine à ne pas décrocher les ceintures dès qu'il en a l'occasion, deux combattants qui passent leur temps à discuter de manière évidente, des spots téléphonés en pagaille, et un finish plat. Un main event inégal, donc, avec des moments sympas, et d'autres moins.

- Les McMahons se pointent, et prennent la pose.



Un PPV d'un seul match, donc, rempli d'affrontements dignes de Raw (= pas mauvais, mais affreusement prévisibles et anecdotiques), et avec un main event qui, s'il a réussi à éviter le surbooking (mais attendons le Raw de Lundi pour se prononcer là-dessus), s'est avéré assez moyennement convaincant, avec le champion le moins intéressant du monde à la tête de la compagnie. Mouais.

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Catch Review : WWE RAW (27/01/2014)

Publié le 28 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Un Raw particulièrement attendu au tournant après la débacle du Royal Rumble, avec une seule question à l'esprit de tous les observateurs : comment la WWE va-t-elle retourner la situation à son avantage, afin de parvenir à faire croire à ses fans que leur réaction unanime, hier soir, était prévue depuis le début ?

Et bien la réponse est donnée immédiatement : Triple H se moque des réactions du public et de Bryan, et la WWE transforme ce qui était Bryan vs le reste du monde (une intrigue vue et revue, mais que le public semble adorer) en Sheamus & Cena vs Shield, dans un match qualificatif pour l'Elimination Chamber (featuring Bryan). Autrement dit, les bookers ont esquivé le problème, et tentent de noyer le poisson en accolant Bryan au reste de la bande... ce qui va probablement fonctionner : d'ici l'EC, le public aura cessé d'être aussi critique, et sera retombé dans ses habitudes moutonnantes ; et d'ici WrestleMania, il sera à fond derrière Bryan contre Sheamus, oubliant par là-même que pendant ce temps, Bryan continue de stagner en mid-card.

Le reste du show ? Du remplissage, d'autant plus évident que les 3/4 des matches était longs, mais sans réel intérêt. En h1, on a eu HuniCara & Rey vs les Real Americans ; une intervention idiote de Barrett, toujours affublé de son gimmick ridicule ; et un match Fandango vs Truth.

En h2, Batista, Brock et Maddox font une promo quelconque, pas du tout convaincante ; Miz affronte Dolph ; les Usos affrontent AxelBack ; Del Rio affronte Kofi... mais le public s'en contrefout, et scande les noms des commentateurs.

Enfin, en h3, le rematch New Age Outlaws vs Rhodes ne sert à rien, puisqu'il est avorté lorsque Brock intervient et détruit les Rhodes pour se venger/attirer l'attention de l'Autorité, et forcer cette dernière à satisfaire ses demandes. Problème de logique interne : les Rhodes sont des adversaires de l'Autorité, donc les démolir n'a probablement pas grand poids sur cette dernière. Ensuite, un match interminable des Divas vs Total Divas (avec un finish risible) ; et le main event qui se termine en queue de poisson sur une intervention des Wyatts, qui mettra probablement en place un Shield vs Wyatts à l'EC.

Bref... en tant que Raw de post-PPV, c'était assez faible. Mais je reste admiratif de la maîtrise de la WWE, qui parvient à faire avaler les pires couleuvres à ses fans en misant sur leur manque d'attention, et, soyons francs, sur leur volonté très malléable.

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