Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Un Flic à la Maternelle 2 (Kindergarten Cop 2) :
Zack Reed (Dolph Lundgren), un agent du FBI à tendance républicaine/libertaire, est contraint de se faire passer pour un instituteur de maternelle dans une école privée très libérale, afin de mettre la main sur une clé USB volée contenant une liste top secrète de témoins protégés...
Une pseudo-suite au Flic à la Maternelle d'Arnold, qui se contente de changer les noms des personnages, et quelques autres détails, et donne l'impression d'être tout droit sortie des années 80/90, tant elle enchaîne les mauvais clichés du genre, sans la moindre originalité ou inspiration.
Au premier rang desquels, la superstarisation de Dolph, qui, à près de 60 ans (16 ans de plus qu'Arnold au moment du tournage du premier film), est présenté ici comme un super agent du FBI, un tombeur irrésistible, que toutes les femmes s'arrachent au cours d'une soirée d'enchères aux célibataires, et qui finit par séduire une collègue institutrice qui n'a même pas trente ans.
Dans l'absolu, c'est un cliché qui ne me dérangerait pas plus que ça vu le genre de film, tout comme le faire valoir afro-américain qui ne sert qu'à sortir des vannes, ou le chef (lui aussi afro-américain) rondouillard et énervé, qui crie tout le temps.... mais là c'est tellement maladroit et artificiel que ça agace plus qu'autre chose, surtout en 2016.
Et comme ni le script (du scénariste d'American Pie 2) ni la réalisation (d'un spécialiste des DTV miteux, et des séries tv des années 90) sont incapables d'élever le niveau du tout, on se retrouve avec un métrage qui, il y a trente ans, aurait probablement reçu des critiques très moyennes, voire médiocres.
Aujourd'hui ?
Un 1.75/6 (uniquement parce la petite Matilda Shoichet-Stoll est adorable)
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