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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2016 - 76 - Spécial Russie (3/3) - La Reine des Neiges (1967)

Publié le 7 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Russie, Jeunesse

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

La Reine des Neiges (Snezhnaya Koroleva) :

Lorsque l'affreux Conseiller du Roi (Nikolay Boyarskiy) menace Kai (Slawa Zjupa), sa soeur Gerda (Elena Proklova), leur grand-mère (Evgeniya Melnikova) et leur tuteur (Valeri Nikitenko), ceux-ci ne le prennent pas au sérieux. Mais bien vite, la famille reçoit la visite de la Reine des Neiges (Natalya Klimova), qui d'un baiser rend Kai hostile et méprisant, avant de l'emmener au loin sur son traineau. Bien décidée à retrouver le jeune garçon, Gerda part alors à l'aventure...

Une adaptation soviétique très très très libre du conte d'Andersen, qui prend le squelette du récit original, en ampute de nombreux segments (la femme aux fleurs, la lapone, et surtout le miroir maléfique), en altère d'autres, et rajoute de multiples digressions plus ou moins inspirées, des plus anecdotiques et inutiles (le lutin d'intérieur et Mme Inkpot, qui n'apparaissent que dans quelques micro-scènes, et semblent inspirées par le Marchand de Sable de la version de 1957) aux plus sérieuses et conséquentes (tout le passage dans le château divisé en deux, avec le Roi) qui font presque basculer le tout dans du Lewis Carroll improbable et assez aléatoire.

Donc sur le front de l'adaptation, le tout est assez frustrant et bancal, depuis l'introduction de cinq minutes faite par un narrateur qui ne sert à rien du tout, jusqu'aux choix créatifs ultérieurs, assez difficilement compréhensibles.

Et c'est dommage, parce que la direction artistique et le rendu visuel sont intéressants, très colorés et vivants, que l'interprétation est tout à fait honorable pour le genre du film (mention spéciale à la jeune voleuse, amusante, et à l'héroïne, parfaite dans son rôle), que la Reine de Glace est assez frappante, et que l'utilisation d'animation 2D pour les effets spéciaux de neige, de blizzard, et pour certaines scènes, donne un certain charme au tout.

Mais trop de changements inutiles, trop de meublage malvenu, trop de bâclage sur la fin, et trop de fondus au noir mal placés, ça donne une adaptation assez peu satisfaisante dans l'ensemble.

3/6

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Christmas Yulefest 2016 - 75 - Spécial Russie (2/3) - Le Père Frimas (1964)

Publié le 7 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Russie, Jeunesse

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

La Père Frimas (Morozko) :

Nastenka (Natalya Sedykh), une jeune fille innocente, est le souffre-douleur de sa belle-mère (Vera Altayskaya), et de la fille de celle-ci (Inna Churikova). Un jour, lasse de la présence de Nastenka, sa belle-mère demande à  son époux de l'abandonner en pleine forêt. Là, le Père Frimas (Alexander Khvylya) la découvre transie de froid, et la prend sous son aile. En parallèle, Ivan (Eduard Izotov), un jeune homme beau, mais vaniteux et arrogant, est puni pour ses pêchés par un esprit de la forêt, qui le transforme en ours, jusqu'à ce qu'il ait accompli suffisamment de bonnes actions pour retrouver apparence humaine, et espérer retrouver Nastenka, l'élue de son coeur...

Un film pour enfants russe devenu une blague en ligne et chez les Américains depuis que le Mystery Science Theater 3000 (ce précurseur de la culture cynique et moqueuse qui règne désormais en maître sur le web) a critiqué le métrage dans l'un de ses épisodes. Et là, honnêtement, j'ai envie de dire au diable le MST3K, et au diable les centaines de critiques négatives qui ont découlé de cette diffusion... parce que ce Père Frimas est un film très sympathique.

Alors certes, c'est un film soviétique de 1964, avec ce que ça comporte de particularités et de limites ; certes, le spectateur européen a un peu l'impression d'assister à un best-of de tout ce qui peut exister dans le genre des fables et autres contes de fée : Cendrillon, le Petit Poucet, La Belle et la Bête, Hansel et Gretel, Blanche-Neige, la Belle au Bois Dormant, Baba Yaga, etc, etc, etc ; et certes, c'est un métrage pour enfants, à la réalisation et au ton nettement moins sérieux et premier degré qu'une Demoiselle des Neiges, par exemple : ça cabotine plus ou moins selon les personnages (Baba Yaga en fait trois tonnes), les bruitages sont un peu exagérés, et les effets visuels (accélérés, zooms, marches arrière) ne sont plus vraiment à la mode ou efficaces, aujourd'hui.

Mais à côté de cela, il y a un véritable sens du dépaysement et du merveilleux, de l'humour et du second degré, et surtout, une direction artistique comme souvent superbe (le Père Frimas, sa maison), et des extérieurs enneigés naturels absolument enchanteurs.

Malgré des défauts inhérents à ses origines et à sa nature, je me range donc à l'avis des spectateurs des pays de l'Est, qui continuent de regarder ce métrage avec toujours autant de plaisir, chaque année à Noël, et je lui mets un bon

4.25/6

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Christmas Yulefest 2016 - 74 - Spécial Russie (1/3) - La Demoiselle des Neiges (1969)

Publié le 6 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Russie, Jeunesse

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

La Demoiselle des Neiges (Snegurochka) :

Snegurochka (Eugenia Filonova) , la fille du Printemps et du Gel, est éprise du beau Lel (Evgeniy Zharikov), un humain à la voix d'or. Elle obtient donc de ses parents qu'ils la laissent rejoindre le royaume des Hommes où, adoptée par un couple cupide et arriviste, Snegurochka réalise bien vite que, froide et distante, elle ne parvient pas à s'intégrer à la société qui l'entoure : tous les hommes la trouvent irrésistibles, et toutes les femmes sont jalouses d'elle. Et lorsque Mizghir (Boris Khimichev), le riche fiancé de sa meilleure amie (Irina Gubanova), rompt ses voeux pour les beaux yeux de Snegurochka, la présence de la Demoiselle des Neiges devient soudain source de chaos et de problèmes pour le Tsar Berendey (Pavel Kadochnikov)... 

Après la version animée de 1952, une autre adaptation de la pièce de théâtre d'Ostrovsky, dont cette version filmée s'avère tout à fait convaincante sur bien des plans : le budget était clairement là, les figurants aussi, les décors sont réussis, les costumes idem (bémol sur les perruques), l'interprétation est assez solide (pour ce que c'est), la réalisation est plus que compétente, et dans l'ensemble, le tout est de très belle facture.

Malheureusement, un peu comme la version animée, cette version du conte de Snegurochka n'est pas sans défauts.

Le film tente en effet de faire durer, sur 90 minutes, un conte finalement assez court est simpliste : forcément, cela a un impact certain sur le rythme du film (assez nonchalant), sur sa structure (beaucoup de meublage et de passages musicaux et chantés), et sur son intérêt global.

Autre problème pour moi, la distribution : Lel est supposé être un jeune homme séduisant, mais sa coiffure et son apparence le rendent tout simplement ridicule (sans même parler de certaines de ses postures) ; quant à Snegurochka, à l'identique, elle est censée être d'une beauté indicible, innocente et troublante, mais... elle est totalement transparente et effacée, et certaines des figurantes/seconds rôles s'avèrent beaucoup plus jolies et mémorables qu'elle. Ce qui est un peu problématique, quelque part...

Néanmoins, le tout se regarde avec un certain intérêt, et le final propose même quelques images assez mémorables, tout en prenant quelques détours un peu bavards qui affaiblissent la force du récit original et de son imagerie.

Un métrage inégal, mais pas inintéressant.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2016 - 73 - Noël (2004)

Publié le 6 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Drame

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

Noël :

Le soir de Noël, un groupe de new-yorkais issus d'horizons divers et variés est au plus mal. Rose (Susan Sarandon), est une quadragénaire divorcée, seule et déprimée, qui passe son temps à s'occuper de sa mère atteinte d'Alzheimer, et qui croise le chemin de Charlie (Robin Williams), un ancien prêtre ayant perdu la Foi, et qui semble sorti de nulle part. Mike (Paul Walker), lui, vit avec Nina (Penelope Cruz), qui ne parvient pas à tomber enceinte ; ultra-jaloux, il rencontre Artie (Alan Arkin), un vieil homme qui s'entiche de lui, persuadé que Mike est la réincarnation de son épouse décédée lorsque, dans un accès de jalousie et de rage, il a tué un ami de celle-ci, et l'a amenée à s'enfuir et à avoir un accident. Jules (Marcus Thomas), enfin, se sent tellement seul et désespéré qu'il est prêt à tout pour se raccrocher au seul souvenir heureux qu'il a d'un Noël à l'hôpital, durant son enfance... prêt à tout, y compris à se blesser pour être admis aux urgences...

Ouhlà... dans l'absolu, je n'ai rien contre ce genre de film choral où toutes les intrigues finissent par se croiser, ni contre les films qui jouent énormément sur la corde sensible et le mélodrame pour émouvoir leur public.

Mais là, ce métrage franchit allègrement toutes les limites du pathétisme et du sentiment dégoulinant, en utilisant des personnages tous plus déséquilibrés et psychologiquement affaiblis, au point de les rendre relativement antipathiques par moments.

Il faut dire que ces personnages ne sont pas aidés par une réalisation pataude et manipulatrice, par un montage raté (grosses erreurs de continuité, çà et là), par une bande originale d'un Alan Menken en mode Stabilo, et par un script particulièrement forcé et improbable, dont les grosses ficelles sont tellement évidentes qu'elles en deviennent contre-productives : à force d'en rajouter des couches et des couches dans le pathétisme, dans le réalisme magique maladroit, et dans les bons sentiments, Noël finit par avoir l'effet totalement inverse, et par agacer plus qu'autre chose.

2/6 (et puis franchement, la distribution est assez inégale)

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Christmas Yulefest 2016 - 72 - Trollie - Home Sweet Home (2016)

Publié le 5 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Télévision, Jeunesse, Hollande

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

Trollie - Home Sweet Home :

Jeune garçon âgé de 10 ans, Max (Leo Willems) passe les fêtes de Noël dans le chalet de sa grand-mère Mimi (Olga Zuiderhoek), en pleine montagne. Cette dernière n'a de cesse de lui raconter des histoires de trolls, de lutins et de farfadets, et semble persuadée que ces créatures sont réelles, au grand dam des parents de Max, et à la grande hilarité des autres enfants, qui se moquent de Max et de sa famille. Jusqu'au jour où Max tombe dans un lac gelé, et en est tiré in extremis par Trollie (Richard de Ruijter), un petit troll perdu, qui devient l'ami de Max.

Apparemment une adaptation au format 90 minutes de Trollie, une série télévisée pour enfants de 2015, en 10x24 minutes, ce Trollie - Home Sweet Home trahit immédiatement ses origines et son remontage bâclé, puisque ce téléfilm apparaît en effet, dès ses premières minutes, comme un projet bancal, décousu, et surtout au budget inexistant : l'intégralité du programme est clairement tourné en studio et sur fond vert, l'éclairage et la photographie sont médiocres au possible, et les trolls ne ressemblent à pas grand chose, croisements peu convaincants entre Quasimodo et des hommes préhistoriques.

Bref, privé d'un éventuel développement des personnages et de leurs relations que les 240 minutes de la série permettaient, et réduit à 90 minutes de scènes mises bout à bout, ce Trollie - Home Sweet Home se traîne mollement, et n'a absolument aucun intérêt.

1.5/6 

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Christmas Yulefest 2016 - 71 - Un Amour à New York (2001)

Publié le 5 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Comédie, Romance

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

Un amour à New York (Serendipity) :

Le soir de Noël, Jonathan Trager (John Cusack) et Sara Thomas (Kate Beckinsale) se rencontrent dans un grand magasin new-yorkais, et ont aussitôt un coup de foudre réciproque. Mais l'un comme l'autre sont déjà en couple, et au terme d'une soirée romantique, ils se séparent, en laissant leurs retrouvailles éventuelles au bon vouloir de la chance. Sept ans plus tard, cependant, les signes improbables se multiplient dans la vie de Jonathan et de Sara, et le destin semble bien les pousser à se retrouver...

Une comédie romantique américaine qui repose intégralement sur la notion de coïncidence et de la main du Destin, sur les âmes soeurs, blablabla, et qui est étrangement populaire outre-atlantique, malgré un script décousu et pas très intéressant.

Pourtant, ça commençait agréablement, avec un environnement festif new-yorkais visuellement très joli, et une Beckinsale adorable... mais rapidement, il y a overdose de pseudo-spiritualité supposément profonde, poétique et romantique, alors qu'en fait, c'est tout simplement saoulant, d'autant que ça fait basculer le tout dans un univers semi-fantastique et magique qui n'aide pas à prendre le métrage au sérieux.

Dommage, car la distribution secondaire n'est pas désagréable (Molly Shannon et Jeremy Piven, notamment), mais entre l'absence de Noël une fois passées les premières vingt minutes, l'illustration musicale datée et/ou agaçante, et le script assez chaotique et forcé, je n'ai pas du tout accroché.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2016 - 70 - Joyeux Bordel ! (2016)

Publié le 4 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Comédie

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

Joyeux Bordel ! (Office Christmas Party) :

À la veille de la fête de Noël de la branche de Zenotek dont il s'occupe, Clay Vanstone (T.J. Miller) apprend de la bouche de sa soeur (Jennifer Aniston), gérante de la compagnie, qu'elle va mettre un terme aux opérations de son frère, plus assez rentable. Avec l'aide de ses spécialistes techniques, Josh (Jason Bateman) et Tracey (Olivia Munn), Clay décide alors de partir en beauté, en organisant une méga-fête de Noël pour tous leurs collègues (Kate McKinnon, Vanessa Bayer, Rob Corddry, Randall Park, Jamie Chung, etc), avec comme espoir de réussir à convaincre un client potentiel (Courtney B. Vance) de signer avec eux, et de sauver l'entreprise...

Une workplace comedy assez typique du cinéma comique américain actuel, à savoir qu'on laisse les acteurs improviser sur un semblant de script, on place quelques visages récurrents du SNL (McKinnon et Bayer), quelques seconds couteaux familiers du petit écran (Corddry, Park), et on opte pour un humour assez trash et alcoolisé, jusqu'à l'écoeurement.

Généralement, je ne suis pas très client de ce style de film à la Very Bad Trip, mais ici, je dois dire que je n'ai pas détesté : c'est loin d'être mémorable, c'est loin d'être hilarant, il y a toujours des problèmes d'improvisation abusive, McKinnon en fait toujours trois tonnes (le gag récurrent, pour son personnage, c'est qu'elle a des flatulences lorsqu'elle est stressée... supaire), et tout le côté trash dégénéré tourne rapidement à vide, mais les personnages sont attachants (pour la plupart), et la montée en puissance n'est pas trop mauvaise, même si la résolution finale est un peu facile.

Reste que c'est tout à fait regardable, et que ça ne dépasse pas les 100 minutes, ce qui est de plus en plus rare de nos jours.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2016 - 69 - Une Rose pour Noël (2016)

Publié le 4 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

Une Rose pour Noël (A Rose for Christmas) : 

Andy (Rachel Boston) est une artiste passionnée, mais en panne d'inspiration, et qui travaille avec son père dans leur entreprise de conception de chars pour la Rose Parade du Nouvel An, à Pasadena, en Californie. Mais cette année, la santé de son père est défaillante, et Andy se retrouve à devoir s'occuper seule d'un projet pour un client privé, dont le représentant, Cliff (Marc Bendavid), s'avère des plus exigeants : pour mener à bien ce projet, Andy demande alors l'assistance de nombreux bénévoles issus d'horizons divers et variés...

Ultime téléfilm Hallmark de cette saison de Noël 2016, ce A Rose for Christmas s'intéresse à la Rose Parade, la célébration californienne du Nouvel An, qui s'accompagne de parades, de roses à gogo, de chars, et d'un tournoi de football américain universitaire, le Rose Bowl.

On aurait pu redouter un métrage tout sauf festif, mais le budget décoration est heureusement là pour contrer l'environnement ensoleillé de la Californie, et par conséquent, ce film passe nettement mieux que la plupart des téléfilms ION ou UpTv tournés sans budget déco dans les environs de Los Angeles.

Cela dit, A Rose for Christmas reste totalement balisé au niveau de sa romance principale, et ne se démarque vraiment que par sa distribution attachante, par sa bande originale très orientée Beach Boys, et par ses personnages secondaires plus variés et intéressants que d'habitude.

Rien de bien mémorable, mais vu le niveau global de la saison, ça aurait pu être pire.

3.5/6

(À noter que le titre français que j'ai utilisé ici est de ma propre invention ; les distributeurs français de téléfilms de Noël ont en effet assigné La Rose de Noël à un téléfilm totalement sans rapport avec les roses, A Christmas in Vermont, et ils vont donc devoir rebaptiser l'un ou l'autre des téléfilms, la saison prochaine, s'ils veulent pouvoir les diffuser tous les deux...)

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Christmas Yulefest 2016 - 68 - La Bataille Géante de Boules de Neige (2015)

Publié le 3 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, Review, Jeunesse, Canada, Animation

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

La Bataille Géante de Boules de Neige (La Guerre des Tuques 3D) :

C'est le début des vacances scolaires de Noël, et dans un petit village enneigé, les enfants ont décidé de construire une grande forteresse de neige, afin d'en faire l'enjeu d'une guerre sans merci entre eux. D'un côté, le camp de Luc, un meneur organisé, et de l'autre, celui de Pierre, réticent, et qui reçoit l'aide de sa nouvelle voisine Sophie et de sa petite soeur Lucie. Rapidement, cependant, les choses se compliquent quand Luc découvre qu'il n'est pas insensible au charme de Sophie...

Remake québécois de La Guerre des Tuques, cette fois-ci en animation et en 3D, ce long-métrage s'avère assez fidèle à l'original, qu'il remet au goût du jour, pour le meilleur (personnages féminins plus développés et mieux caractérisés, fin plus développée, séquence de flashback en 2d crayonnée, plus grand dynamisme et meilleure structure) et pour le pire (abus de chansons pop, chienne qui pète, action un peu frénétique).

La charge émotionnelle est paradoxalement un peu plus faible (car touchant des personnages animés) et plus forte (car un peu plus appuyée par les dialogues, et un peu plus démonstrative), mais au final, le tout s'équilibre, et ce remake s'en sort avec les honneurs, car étant d'une jolie facture technique.

4 + 0.25 pour les petits de CP, façon Minions = 4.25/6

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Christmas Yulefest 2016 - 67 - La Guerre des Tuques (1984)

Publié le 3 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Canada, Jeunesse

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

La Guerre des Tuques :

C'est le début des vacances scolaires de Noël, et dans un petit village enneigé du Québec, les enfants ont décidé de construire une grande forteresse de neige, afin d'en faire l'enjeu d'une guerre sans merci entre eux. D'un côté, le camp de Luc (Cédric Jourde), un meneur organisé et stratégique, et de l'autre, celui de Pierre (Julien Elie), réticent, et qui reçoit l'aide de sa nouvelle voisine Sophie (Maripierre A. D'Amour) et de sa petite soeur Lucie (Maryse Cartwright). Rapidement, cependant, les choses se compliquent quand Luc découvre qu'il n'est pas insensible au charme de Sophie, et lorsque Pierre, lui, réalise que sa chienne Cléo n'ést pas en très grande forme...

Un film culte chez nos cousins québécois, sorte de Guerre des Boutons enneigée, et qui a été adapté/remaké sous forme de film d'animation sorti très récemment.

Et effectivement, c'est assez sympathique à regarder, malgré les accents et le patois local, malgré la musique ultra-datée (par moment, on a des nappes synthétiques digne de John Carpenter, à d'autres, une chanson pop totalement hors-sujet), et malgré le manque de poids de la conclusion, qui est pourtant assez chargée émotionnellement parlant (et qui justifie pleinement le titre anglo-saxon du métrage).

En résumé, c'est assez daté, mais on ne s'ennuie pas, la distribution est attachante, c'est compétent, c'est mignon, et ça se regarde très facilement.

4/6 

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Christmas Yulefest 2016 - 66 - Rendez-vous (1940)

Publié le 2 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Comédie, Romance

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

Rendez-vous (The Shop Around the Corner) :

À l'approche des fêtes de Noël, les employés d'une maroquinerie populaire de Budapest ont fort à faire, sous la direction d'Hugo Matuschek (Frank Morgan), le patron. Outre Ilona (Inez Courtney), Flora (Sara Haden), et Pepi le coursier (William Tracy), on y trouve aussi Pirovitch (Felix Bressart), un père de famille amical ; Vadas (Joseph Schildkraut), un séducteur fourbe et hypocrite, qui a une aventure avec la femme de Matuschek ; et Alfred Kralik (James Stewart), le meilleur vendeur de la boutique. Mais lorsque Klara (Margaret Sullavan), une jeune vendeuse, est engagée, la situation se complique, car elle et Alfred ne se supportent pas, tout en entretenant ensemble, sans le savoir, une relation amoureuse épistolaire...

Adaptation, par Ernst Lubitsch, d'une pièce de théâtre hongroise de 1937, ce Rendez-vous a eu droit à un remake musical en 1949, avec Judy Garland, et a très fortement inspiré Vous avez un message, avec Tom Hanks et Meg Ryan.

Et pourtant, ici, comme souvent dans les films de cette époque, le côté comédie romantique est presque en pointillé : en effet, les personnages secondaires ont, pour la plupart, un développement satisfaisant et des sous-intrigues suffisamment intéressantes pour ne pas passer au second plan.

On se retrouve donc avec une workplace comedy plutôt sympathique et amusante, avec pour toile de fond Noël à Budapest, et qui a en filigrane une romance jamais envahissante ni sirupeuse (et toujours pétillante, grâce à la répartie de ses deux protagonistes).

95 minutes très agréables à suivre, à défaut d'être un classique du genre.

4/6

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Christmas Yulefest 2016 - 65 - Carol (2015)

Publié le 2 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Noël, Christmas, Review, Drame, Romance

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

Carol : 

Juste avant les fêtes de Noël, dans les années 50, Therese (Rooney Mara), jeune vendeuse timide et réservée d'un grand magasin new-yorkais, rencontre Carol (Cate Blanchett), une mère de famille en instance de divorce. Aussitôt, c'est le début d'une histoire d'amour improbable, en dépit des manigances de l'ex-mari de Carol (Kyle Chandler), et du carcan de la société de l'époque.

Adapté d'un roman semi-autobiographique de Patricia Highsmith et dirigé par Todd Haynes, ce film produit par les Weinstein a tout du "film à Oscars" (histoire dramatique et tragique, sujet controversé et humain, acteurs de prestige, réalisation et photographie très travaillées), et c'est donc sans surprises que la critique l'a adoré, et que les nominations en tous genres (et autres récompenses) se sont accumulées autour de ce Carol.

Et effectivement, c'est bien réalisé, l'ambiance du New York des 50s, à Noël, fonctionne très bien, la direction artistique est impeccable, et c'est bien joué... mais qu'est-ce que c'est froid.

C'est très subjectif, je suis d'accord, mais dans l'absolu, Carol est un script assez basique ("un jeune protagoniste innocent et coincé tombe amoureux de quelqu'un de plus âgé, de plus expérimenté, de plus mystérieux et de plus riche - romance - le jeune protagoniste finit le coeur brisé lorsque son amant finit par choisir quelqu'un/quelque chose d'autre, mais sort tout de même grandi de cette expérience", c'est assez classique, dans le genre, avec ici pour seule originalité le sexe des deux protagonistes), qui aurait demandé une véritable alchimie entre ses deux personnages, une passion torride (dans le sens sentimental, pas forcément physique) et dévorante, qui aurait permis de ressentir leur lien, leur souffrance, leur lutte.

Sauf que Haynes a choisi de caster Cate Blanchett, aux airs perpétuels de reine de glace éthérée et énigmatique, et Rooney Mara, qui semble toujours innocente, fragile, et à deux doigts de se briser en mille morceaux, pour composer ce couple impossible.

Deux actrices qui sont déjà loin de dégager de la chaleur et de la passion en temps normal, malgré leur talent évident, et qui, ici, sont mises en image de manière distante, tout en retenue et en subtilité : la relation passe par des regards, des attitudes, des sourires mystérieux... et ça s'arrête là. Pas de passion, quasiment pas de sentiments explicites, pas de chaleur... pas de coeur.

Alors certes, les défenseurs du film (très vocaux et passionnés, par ailleurs) me répliqueront que je n'ai rien compris, que c'est l'époque qui veut ça, que c'est voulu, qu'il faut avoir lu le livre pour mieux comprendre la relation, etc.

Reste que je n'ai pas cru à ce couple, à cette romance, et que ça m'a totalement coupé du contenu émotionnel de cette histoire. Ce qui est un peu dommage pour un drame romantique.

Un petit 4/6 (parce que sinon, c'est très bien produit)

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Christmas Yulefest 2016 - 64 - Un Amour d'Hiver (2014)

Publié le 1 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Drame, Fantastique, Romance

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

Un Amour d'Hiver (Winter's Tale) :

Orphelin abandonné aux eaux de New York, Peter (Colin Farrell) est un miraculé, qui grandit sous la protection de Pearly Soames (Russell Crowe), un démon violent ayant pris forme humaine, et régnant sur New York sous la supervision de Lucifer (Will Smith). En 1915, néanmoins, Peter rencontre Beverly (Jessica Brown Findlay), une riche héritière tuberculeuse et à l'agonie, et c'est le coup de foudre. Mais cette relation bénie du ciel déplaît à Pearly, qui est prêt à tout pour empêcher un miracle de se produire entre les deux amants ; en 2014, Peter est toujours vivant, amnésique, lorsqu'il croise le chemin de Virginia (Jennifer Connelly), une mère célibataire d'une petite fille cancéreuse...

Ouhlà, je crois que je n'ai jamais vu un tel plantage, ou du moins, de manière aussi spectaculaire.

Adaptation d'un roman produite, écrite et réalisée par Akiva Goldsman (pourtant oscarisé... même s'il est aussi responsable de Batman et Robin et de Lost in Space ^^), ce métrage fantastico-historico-romantique se veut une grande fresque surnaturelle et magique ayant New York en toile de fond, un conte d'hiver (comme l'indique le titre original) aux ambitions importantes... et il se plante sur tous ces aspects, ou presque.

En effet, si la photographie est compétente, enneigée et froide, comme il se doit, rien ne fonctionne sur les autres plans. Le contenu surnaturel, déjà : l'univers du film (des anges, des démons, des miracles, des chevaux qui volent, des étoiles magiques, Lucifer, etc) demande une énorme suspension d'incrédulité, mais soit : bien présenté, de manière claire, cela ne poserait pas de problème. Hors ici, il faut attendre près d'une heure de film pour que les enjeux réels (anges contre démons) soient expliqués ; dans l'intervalle, le spectateur est supposé tout prendre pour argent comptant, sans réelle explication autre qu'une voix off débitant des platitudes pseudo-profondes et philosophiques.

Et ça, c'est un premier problème, qui fait que dès les premières minutes du métrage, on ne croit pas vraiment à ce qu'on voit à l'écran. De manière générale, l'écriture de tout le film est problématique, d'ailleurs : dialogues ampoulés, transitions hâtives, structure bancale (plus de 75 minutes avant le passage au présent, ce qui laisse le personnage de Jennifer Connelly affreusement sous-développé, et toute cette section particulièrement creuse et superficielle), etc.

Ce qui n'aide pas une romance déjà bien bancale à exister : Findlay est loin d'être l'actrice la plus charismatique au monde, et malgré tous les efforts de Farrell, la relation existant entre les deux tombe souvent à plat, faute d'alchimie.

Alors si un tel film ne peut compter sur son script ou sur son couple vedette, sur quoi se reposer ? Sur les autres acteurs ? Will Smith est un Lucifer improbable, mais Crowe est tout simplement très mauvais dans ce Javert-bis qui roule des épaules et fronce les sourcils. Sur la musique ? Ultra-mélodramatique et forcée. Sur les effets visuels ? Systématiquement kitschs, un peu risibles et simplistes. Sur la réalisation ? Scolaire et appliquée.

Pas la peine de développer plus avant : ce Winter's Tale est un plantage, qui ne vaut un coup d'oeil, à la limite, que pour son atmosphère et ses images d'un New York perpétuellement sous la neige. Le reste ? Tout simplement mauvais.

1.25/6

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Christmas Yulefest 2016 - 63 - The Holiday (2006)

Publié le 1 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Comédie, Romance

Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...

The Holiday :

Amanda (Cameron Diaz), une monteuse californienne de bandes-annonces pour le cinéma, vient de rompre avec son compagnon. Frustrée, elle décide de faire un échange de maison pour Noël avec Iris (Kate Winslet), une anglaise qui vient elle-aussi de connaître une déconvenue amoureuse. Et pendant qu'Iris découvre le monde hollywoodien avec l'aide de Miles, un compositeur de musiques de films, et Arthur (Eli Wallach), un scénariste oscarisé et à la retraite, Amanda, elle, tombe amoureuse de Graham (Jude Law), le frère d'Iris, un veuf père de deux petites filles...

Une comédie romantique qui, en dépit de son titre et du postulat de départ, finit par n'avoir pas grand-chose(pour ne pas dire rien du tout) de festif : en effet, la moitié de l'action se déroule en Californie, et est centrée sur l'univers Hollywood, pendant que le reste se concentre sur la romance (un peu) enneigée de Diaz et Law.

Pour l'esprit de Noël on repassera, et d'ailleurs, on repassera aussi pour l'intérêt de l'aspect comédie romantique de ce film signé Nancy Meyers. Non seulement le postulat ne déborde pas d'originalité (voir aussi Les Chassés-Croisés de Noël ou Une Nouvelle Vie Pour Noël - 2013), mais en prime, tout est ultra-balisé cliché et générique, et ne fonctionne que sur le charisme et l'alchimie des acteurs.

D'ailleurs, le côté Hollywood, avec le vieux scénariste, est nettement plus touchant que tout le reste du film. 

Un minuscule 3/6 pour le cast

(ah, et plus de 2h15, c'est bien trop long, même si ce n'est pas trop mal rythmé)

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Christmas Yulefest 2016 - 62 - Jonathan Toomey : Le Miracle de Noël (2007)

Publié le 31 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Drame, Jeunesse

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à l'arrivée des Rois Mages...

Jonathan Toomey : Le Miracle de Noël (The Christmas Miracle of Jonathan Toomey) :

À la mort de son père soldat, le jeune Thomas McDowell (Luke Ward-Wilkinson) et sa mère (Joely Richardson) sont contraints de s'installer dans la ferme de leur tante, dans un petit village reculé de Nouvelle-Angleterre. Là, vit Jonathan Toomey (Tom Berenger), un menuisier bougon à la réputation terrible... et à l'approche de Noël, ce dernier accepte de laisser Thomas l'observer dans ses oeuvres, tandis qu'il recrée une crèche de Noël en bois que les McDowell ont perdue durant le déménagement...

L'adaptation anglaise d'un livre pour enfants épais de 32 pages, ce Jonathan Toomey trahit très rapidement ses origines, quand on s'aperçoit, même sans avoir lu le livre original, du temps improbable que le récit met pour se mettre en route.

Ça meuble énormément pour remplir ces 90 minutes, ça prend trois fois trop de temps, et ça finit par lasser, puisque le récit est (forcément) élémentaire et ultra-prévisible (puisque issu d'un livre de Noël pour enfants), et que malgré cela, le script semble parfois bâclé et incomplet (la fin est en queue de poisson, l'époque et le lieu sont très vagues, et l'évolution de la caractérisation est discutable).

C'est d'autant plus dommage qu'à part la fausse barbe évidente de Berenger, et quelques éclairages qui trahissent des décors de studio, la direction artistique est plutôt honorable, tout comme la réalisation, la photographie et la distribution (Saoirse Ronan dans un petit rôle).

Avec un meilleur script (premier métrage et scénario de Bill Clark, le réalisateur), et un budget un peu plus important, ça aurait pu donner un petit film de Noël mineur, mais touchant. Là, en l'état, c'est très très moyen, mais pas forcément honteux.

3/6

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Christmas Yulefest 2016 - 61 - Romance Secrète à Noël (2016)

Publié le 31 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Hallmark, Noël, Yulefest, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à l'arrivée des Rois Mages...

Romance Secrète à Noël (My Christmas Love) : 

Plaquée par son compagnon, Cynthia (Meredith Hagner) demande à son meilleur ami (Bobby Campo) de l'accompagner au mariage de sa soeur (Megan Park) et de passer les fêtes de Noël avec elle, en famille. Mais rapidement, chaque jour, un expéditeur mystérieux envoie chez eux l'un des 12 Cadeaux de Noël. Persuadée d'en être la destinataire, Cynthia passe alors tous ses ex en revue, pour trouver qui peut être responsable de ces cadeaux romantiques...

L'année dernière, Lifetime avait diffusé Un Cadeau sur Mesure pour Noël, un téléfilm que j'avais cordialement détesté, mais qui avait étrangement eu une certaine popularité outre-atlantique, certains allant même jusqu'à en parler comme du "meilleur téléfilm de Noël de 2015"... et cela s'explique probablement par la personnalité de Meredith Hagner, une sorte de croisement entre Brittany Snow, Emily Osment et Meg Ryan, qui y était envahissante, hyperactive et insistante.

Une sorte d'ultra-enthousiasme un peu forcé et caricatural, et surtout très polarisant : si on se laissait embarquer par cette personnalité, ça fonctionnait ; si on n'accrochait pas, c'était tout le château de cartes du métrage qui s'effondrait, pas aidé par sa distribution insipide, et son script dérivatif.

Ici, même combat : une grosse partie du public américain a adoré, et a trouvé que l'héroïne possédait un charme et un charisme digne des meilleures actrices du genre ; de mon côté, j'ai trouvé le tout particulièrement médiocre, pour les raisons mêmes qui m'ont fait décrocher d'Un Cadeau sur Mesure pour Noël : héroïne insupportable et égocentrique, avec une voix aiguë, un enthousiasme artificiel, et une attitude à la limite de l'arrogance et de la présomption ; script prévisible (on se doute très vite qu'aucun des ex de l'héroïne n'est responsable des cadeaux, ce qui ne laisse que peu de choix quant aux tenants et aboutissants de ces 12 cadeaux) et répétitif (les rendez-vous de l'héroïne n'ont que peu d'intérêt si on n'apprécie pas l'actrice) ; distribution masculine transparente ; et budget assez limité (le numéro final de tous les cadeaux réunis est perpétuellement à deux doigts de basculer dans le fauché)...

Alors je n'ai pas détesté autant que Un Cadeau sur Mesure pour Noël, mais encore une fois, je finis par me placer à l'opposé de l'opinion générale, et je vais lui mettre un

2/6

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Christmas Yulefest 2016 - 60 - Bad Santa 2 (2016)

Publié le 30 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Comédie, Drame

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à l'arrivée des Rois Mages...

Bad Santa 2 :

Suicidaire, alcoolique et déprimé, Willie (BIlly Bob Thornton) continue d'arnaquer son prochain, malgré ses démêlées à répétition avec la justice, et la présence perpétuelle, dans sa vie, de Thurman Merman (Brett Kelly), l'enfant qu'il a connu il y a des années, à Noël. Et lorsque Marcus (Tony Cox), son ancien associé, le recontacte pour mettre en place un nouveau casse à Chicago, Willie saute sur l'occasion... jusqu'à ce qu'il découvre que le mystérieux associé de Marcus est en fait sa propre mère, Sunny (Kathy Bates), et que le casse doit avoir lieu au sein d'un foyer pour sans-abris tenu par la séduisante Diane (Christina Hendricks).

Plus tôt durant cette Yulefest, j'ai chroniqué le premier Bad Santa, qui m'a toujours paru des plus bancals, en partie à cause de sa gestation compliquée, mais aussi de son incapacité à dépasser son postulat de départ (un Santa ultra-cynique et dépravé, et une corruption totale de l'esprit de Noël) pour en faire quelque chose de vraiment drôle ou de pertinent.

Et donc, 13 ans plus tard, cette suite voit le jour. Sans son réalisateur et ses scénaristes originaux, sans Lauren Graham, Cloris Leachman, John Ritter et Bernie Mac. Et sans la moindre originalité.

En guise de suite, ici dirigée par Mark Waters (pourtant un réalisateur émérite et maîtrisant l'humour noir), on a presque droit à un quasi-remake : on reprend les mêmes (Thornton a pris un gros coup de vieux, Cox est égal à lui-même, Brett Kelly a bien changé... et son personnage, lui, est officiellement devenu attardé), on leur rajoute une Kathy Bates dans le rôle de la mère de Thornton (un rôle assez monotone, car toujours limité aux mêmes ressorts comiques et provoc'), Christina Hendricks dans un rôle tout aussi creux que celui de Graham dans l'original, et quelques seconds rôles assez peu intéressants (notamment l'agent de sécurité), on change de ville, de cadre pour le casse (d'un centre commercial, on passe à une opération caritative), et on double le nombre de vannes graveleuses, d'insultes et de cynisme.

Ce qui, au mieux, donne l'impression que le film n'est qu'une pâle photocopie de l'original, et, au pire, du fanservice creux et sans âme, un peu mieux structuré que le premier du nom (car moins bricolé en post-production, à priori), mais sans en avoir la fraîcheur ni l'intérêt (un peu comme Zoolander 2 par rapport au premier).

2/6 (le caméo de Ryan Hansen fait plaisir, tout inutile qu'il soit)

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Christmas Yulefest 2016 - 59 - Animation en vrac (3) : Mickey, Il était deux fois Noël (2004), Mickey, la Magie de Noël (2001) & La Reine des Neiges - Une Fête Givrée (2015)

Publié le 30 Décembre 2016 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Jeunesse, Disney, Animation

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à l'arrivée des Rois Mages...

Mickey, Il était deux fois Noël (Mickey's Twice Upon Christmas - 2004) :

Suite du Il était une fois Noël de 1999 (assez inégal - cf ici), réalisée en images de synthèse, ce qui s'avère un choix polarisant : si l'on accroche au rendu, pas de problème, sinon, rejet instantané. En ce qui me concerne, c'est assez bien passé, et je me suis même surpris à trouver le tout plus homogène, inventif et travaillé que tout le premier volet. D'ailleurs, les séquences qui servent d'interlude entre les segments sont globalement très jolies, avec un rendu "livre d'images en pop-up" qui fonctionne parfaitement.

- Belles on Ice : Accompagnée des danseurs crocodiles et hippopotames de Fantasia, Minnie et Daisy s'affrontent dans un duel de patinage artistique, durant un spectacle municipal. 

Une réalisation dynamique, un rendu visuel convaincant, une musique convaincante : ça fonctionne.

- Christmas : Impossible : Riri, Fifi et Loulou partent pour le Pôle Nord pour tenter d'infiltrer la base d'opérations du Père Noël, et de faire passer leurs noms sur la liste des enfants sages.

Plutôt rythmé, là aussi assez joli visuellement, un autre segment réussi et sympathique.

- Christmas Maximus : Max, le fils de Dingo, rentre chez son père pour y passer les fêtes, et il ramène à cette occasion sa petite-amie... mais Max a honte de son père.

Alors là, c'est plutôt joli, techniquement, ça a bon fond, mais en fait, c'est surtout un segment assez creux qui ne sert qu'à faire un montage musical sur de la pop peu inspirée. Dommage.

- Donald's Gift : Donald en a assez des fêtes de Noël, et tout ce qu'il voudrait, c'est rester au calme, avec un bon chocolat chaud. Mais malheureusement, Daisy et ses neveux ont décidé de l'emmener faire du shopping...

Un segment très réussi, et assez drôle, qui rappelle fortement les histoires en une page de Donald, et autres courts animés de quelques minutes de la grande époque.

- Mickey's Dog-Gone Christmas : Après avoir involontairement ruiné toutes les décorations de Noël de Mickey peu de temps avant qu'il ne reçoive des invités, Pluto est temporairement mis à la porte, et, vexé, il décide de partir pour le Pôle Nord, pour être adopté par le Père Noël et ses rennes...

À nouveau un segment assez mignon, et très bien réalisé.

En résumé, un métrage anthologique qui s'avère une très bonne surprise : j'avais été déçu par le premier opus, pourtant récompensé à plusieurs reprises, et je craignais le pire pour ces personnages en images de synthèse tridimensionnelles, mais en fait, ça fonctionne, c'est visuellement très joli, et c'est typiquement le genre d'anthologie Disney que j'aurais appréciée chaque année durant mon enfance. Dommage que le studio n'en ait pas produit d'autres depuis...

4.5/6

Mickey, la Magie de Noël (Mickey's Magical Christmas - 2001) :

Alors là, tout de suite, on est dix bons niveaux en dessous du film précédent. Le problème étant que ce Mickey's Magical Christmas n'est qu'une vague compilation de dessins-animés pré-existants (datant de 1952 à 1999), réunis par une vague intrigue prétexte à l'animation immonde et aux visuels à peu près aussi réussis. 

- Donald on Ice (1999) : Donald fait du patin, et forcément, ça se finit mal. 

Un dessin animé récent, assez mal rythmé et illustré musicalement, et qui tente de recapturer l'ambiance des anciens cartoons de Donald, sans y parvenir. Bof.

- Pluto's Christmas Tree (1952) : Mickey fait son arbre de Noël, mais Pluto s'aperçoit que Tic et Tac y ont élu résidence.

Un classique, vu et revu sur d'innombrables compilations de Noël et/ou Disney, et qui, s'il n'a plus aucune surprise, reste très agréable à suivre.

- The Nutcracker (1999) : Casse-Noisette revu et corrigé par Disney.

Une version anémique de Casse-Noisette, avec trois personnages et demi, une voix-off sarcastique, et un ballet revisité à la guitare électrique, très datée. À nouveau, bof.

- Mickey's Christmas Carol (1983) : le conte de Dickens revu et corrigé par Disney.

À nouveau, un classique, qui compose le plus gros de ce Magical Christmas, mais qui, là aussi, a été tellement vu et revu qu'il n'apporte pas grand plus-value à ce dernier.

Bref, deux dessins animés insipides et médiocres, deux classiques malheureusement déjà trop vus... et des interludes laids, sans intérêt, mal animés, et qui se terminent par une chanson de Noël pop typiquement années 90, et des plus mauvaises.

2.5/6

La Reine des Neiges - Une Fête Givrée (Frozen Fever - 2015) :

Avec l'aide d'Olaf, de Sven et de Kristoff, Elsa est décidée à organiser à sa soeur Anna un anniversaire qu'elle n'oubliera jamais. Mais contre toute attente, Elsa s'enrhume, et chacun de ses éternuements donne naissance à un Snowgie, mini-bonhomme de neige au comportement des plus turbulents...

Un très court métrage diffusé avant l'adaptation de Cendrillon, et qui réunit toute l'équipe du long-métrage (un long-métrage gentillet, mais pas sans défauts, notamment scénaristiques et musicaux - Olaf est inutile, les Trolls ratés, les chansons sont mises en scène et sonnent comme des chansons de Broadway à peine adaptées pour le grand écran, la voix d'Idina Menzel reste discutable...), et dont le script tient, très logiquement, sur une feuille de papier à cigarettes.

Pas grand intérêt, donc, même si les petites bestioles sont sympathiques.

3/6

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Christmas Yulefest 2016 - 58 - Frère Noël (2007)

Publié le 29 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Comédie, Fantastique

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à l'arrivée des Rois Mages...

Frère Noël (Fred Claus) :

Frère aîné du Père Noël (Paul Giamatti), Fred Claus (Vince Vaughn) est, comme lui, immortel. Mais il en a toujours voulu à son frère de l'avoir totalement éclipsé, et, jaloux, Fred a fini par sombrer dans la délinquance, et par devenir un arnaqueur à la petite semaine. Contraint de demander l'aide de son frère pour sortir de prison, Fred doit alors accepter d'aider ce dernier au Pôle Nord afin de rembourser cette dette... mais à son arrivée, Fred sème la zizanie au sein de l'organisation de son frère, déjà bouleversée par la présence de Mr Northcutt (Kevin Spacey), un expert en efficacité industrielle, bien décidé à fermer le Pôle, pas assez rentable à ses yeux.

Une comédie écrite par Dan Fogelman (The Neighbors, Galavant, Volt, Raiponce, Cars...), vaguement inspirée d'un poème, et qui semble avoir connu un développement assez chaotique, à en juger par le résultat final, tiraillé entre comédie sarcastique typique de Vince Vaughn, comédie familiale de Noël débordant de bons sentiments, slapstick avec bruitages de cartoons, et personnages secondaires sous-développés.

C'est d'ailleurs assez dommage, parce que le budget et les effets spéciaux répondent à l'appel : le film possède une direction artistique solide, le mélange de personnes de petite taille, d'humains déguisés avec jeu de perspective, et d'incrustations numériques fonctionne plutôt bien pour les lutins, et de manière générale, la distribution est de grande qualité (on se demande toujours ce que Rachel Weisz et Kevin Spacey viennent faire là-dedans, entre autres, vu leurs rôles).

Malheureusement, le film est bien trop long, manque d'une direction homogène, et son illustration musicale est assez frustrante, entre chansons pop à gogo, clichés de Noël, et temp-tracking à base de morceaux de la bande originale de La Souris, de Silvestri, et de Treize à la Douzaine, de Beck.

Le résultat final est donc un peu bancal, pas très mémorable, mais ça se regarde, dans la droite lignée d'un Elfe. Sans plus.

3/6 (par contre, Elizabeth Banks en assistante de Santa.... (♥_♥) )

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Christmas Yulefest 2016 - 57 - La Parade (amoureuse) de Noël (2016)

Publié le 29 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Hallmark, Review, Romance, Comédie, Télévision, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Parade (amoureuse) de Noël (Sleigh Bells Ring) :

Responsable de l'organisation de la parade de sa petite ville, Laurel (Erin Cahill), une jeune divorcée mère de Scarlett (Dakota Guppy) tente désespérément de trouver un moyen de rendre cet évènement spécial, malgré son budget limité. Elle rencontre alors Mr Winter (Donovan Scott), un vieillard à la barbe blanche, et à la bonhommie contagieuse, qui accepte de lui prêter son vieux traîneau laissé à l'abandon, à la condition qu'elle y prenne soin et le rénove. Mais dès qu'elle prend en charge le traîneau, celui-ci semble doué d'une volonté propre, et décidé à rapprocher coûte que coûte Laurel de David (David Alpay), antiquaire et ancien petit-ami de la jeune femme...

Arf. Celui-là, il avait tout pour me plaire : après tout, des rom-coms Hallmark mettant en scène le Père Noël et des éléments vraiment magiques, il n'y en a pas eu beaucoup cette année (voire même pas du tout : apparemment, Hallmark a jeté l'éponge sur sa franchise Northpole, après deux années successives).

Et là, tout était plus ou moins réuni : une héroïne sympathique, une fillette attachante (Guppy faisait déjà de la figuration dans deux autres films de cette Yulefest et s'était faite remarquer dans le rôle de Jodie Sweetin, dans le biopic de La Fête à la Maison), un acteur assez inoffensif en love interest, un Père Noël très convaincant (tout droit sorti de Police Academy !), et un budget visuel plutôt confortable, qui permet des décorations et un tournage dans une petite ville plutôt pittoresque et montagnarde. Bref, sur le papier, c'était sympathique.

Malheureusement, pendant tout le métrage, je n'ai eu de cesse de me demander pourquoi j'avais autant de mal avec ce film... était-ce les dialogues, le rythme, l'interprétation ? Quelque chose me gênait, mais quoi ? Et en fait, j'ai fini par comprendre : la plupart des dialogues et des scènes sont montés au hachoir, au rythme d'une phrase/un changement d'angle/un plan.

Un montage ultra-cut et ultra-inutile, qui a déséquilibré tout le métrage à mes yeux (d'autres ne le remarqueront probablement même pas ^^), et qui lui enlève d'office un point.

3.5 -1 = 2.5/6 (ah, et puis ce serait sympa d'investir un peu dans des cartons-titres plus travaillés que "texte en Arial blanc ou noir vaguement surimposé sur l'image")

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Christmas Yulefest 2016 - 56 - Road Trip for Ralphie (2008)

Publié le 28 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Documentaire, USA

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à l'arrivée des Rois Mages...

Road Trip for Ralphie :

Tyler et Jordie Schwartz sont deux fans absolus du classique cinématographique de Noël, A Christmas Story. Un jour, ils décident de retrouver les lieux du tournage, du Canada à Cleveland, afin d'explorer l'histoire de ce film, de son tournage, de sa conception, et de tenter d'en sauvegarder des objets et souvenirs inestimables avant qu'ils ne soient perdus à jamais...

Un documentaire canadien (très) amateur, sur ce couple qui retrace le parcours de la création de A Christmas Story, en reconstituant régulièrement des scènes devenues cultes, là où elles ont été tournées.

Et c'est à peu près là que s'arrête l'intérêt ou l'originalité de ce métrage assez longuet (deux bonnes heures), à la technique particulièrement médiocre (aujourd'hui, avec la démocratisation et popularisation du financement participatif, il est probable que le couple pourrait facilement se payer une équipe technique plus compétente... mais il y a près de dix ans, ce n'était pas aussi simple), au budget inexistant, et qui passe tout son temps à parler du film sans en montrer une image.

À réserver aux fans les plus passionnés et nostalgiques.

4/6 pour ces derniers, 2/6 pour tous les autres.

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Christmas Yulefest 2016 - 55 - Le Père Noël a disparu ! (2000)

Publié le 28 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, ABC, Review, Comédie, Jeunesse, Télévision, Fantastique

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à l'arrivée des Rois Mages...

Le Père Noël a disparu ! (Santa Who ?) :

Alors qu'il fait un tour en traîneau, perturbé par le cynisme et l'avidité de notre monde moderne, le Père Noël (Leslie Nielsen) fait une mauvaise chute, et devient totalement amnésique à quelques jours à peine de Noël. Recueilli par Peter Albright (Steven Eckholdt), un reporter tv qui refuse de s'engager réellement auprès de Claire (Robyn Lively), sa compagne, l'amnésique endosse alors le rôle de Santa de centre commercial, alors même que Zack (Max Morrow), le fils de Claire, tente de convaincre les adultes de la nature réelle de leur invité. Heureusement, les lutins du Père Noël, menés par Max (Tommy Davidson), mènent l'enquête.

Téléfilm ABC diffusé en 2000, Santa Who ? est la seconde fois que Leslie Nielsen endosse l'habit de Santa, après Le plus beau cadeau du monde (1991). Contrairement à ce métrage précédent, ici, c'est un peu plus carré : un peu mieux joué, un peu mieux rythmé, un peu mieux écrit et caractérisé, on évite donc le flop total.

Ce n'est cependant pas pour autant un bon film : si l'interprétation est globalement assez bonne, et les effets visuels sont honorables pour un téléfilm de cette époque, les costumes sont assez fauchés, et surtout, le film sous-exploite considérable Leslie Nielsen, qui aurait tout aussi bien pu être remplacé par un autre acteur tant il n'apporte pas grand chose à cette production.

Et malgré l'assez bonne alchimie du couple d'adultes, le film n'échappe pas à un gros ventre mou, ainsi qu'à des flashbacks/cauchemars un peu trop caricaturaux pour leur propre bien.

2.75/6 (ça pourrait être pire, mais ça pourrait aussi être bien meilleur)

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Christmas Yulefest 2016 - 54 - An American Girl Story : Maryellen 1955 - Extraordinary Christmas (2016)

Publié le 27 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Jeunesse

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à l'arrivée des Rois Mages...

An American Girl Story : Maryellen 1955 - Extraordinary Christmas : 

À l'approche de Noël, dans la Floride de 1955, la petite Maryellen Larkin (Alyvia Alyn Lind) rêve d'un Noël blanc chez ses grands-parents, en Georgie. Mais rapidement, elle choisit de s'intéresser aux nombreux enfants atteints de polio qui passent Noël à l'hôpital : elle-même autrefois atteinte de la maladie, Maryellen est bien décidée à rendre leur Noël inoubliable...

Un moyen-métrage de 48 minutes diffusé sur Amazon Prime, et adapté de la franchise de poupées américaines American Girl, dont j'avais déjà chroniqué une adaptation durant une Yulefest précédente.

Ici, sans surprise, le format plus court donne lieu à une sorte de gros épisode très gentillet et inoffensif, mais qui a très bon fond, et plutôt bien joué.

On notera le caméo sympatoche de ce bon vieux Kurt Fuller, on regrettera une tendance un peu agaçante à formater et à aseptiser le vocabulaire et les habitudes de l'époque (histoire de ne pas choquer les têtes blondes d'aujourd'hui), et on soulignera forcément le didactisme du tout, notamment au niveau du féminisme balbutiant expliqué aux plus jeunes.

Rien de très mémorable, mais pour ce que c'est, c'est assez bien produit.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2016 - 53 - Un Noël Paradisiaque (2016)

Publié le 27 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Hallmark, Télévision, Review, Comédie, Romance, Fantastique

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à l'arrivée des Rois Mages...

Un Noël Paradisiaque (A Heavenly Christmas) :

Eve Morgan (Kristin Davis), businesswoman à la carrière florissante, subit un accident dans la rue, et devient un ange gardien qui, supervisé par un ange confirmé (Shirley Maclaine), doit aider un père célibataire restaurateur (Eric McCormack) à retrouver goût à la vie, à sauver son établissement, et à retrouver le bonheur aux côtés de sa petite fille (Jaeda Lily Miller)...

Si ce résumé vous paraît ressembler comme deux gouttes d'eau à celui de L'Ange de Noël / Christmas Magic (2011), c'est normal : ce Heavenly Christmas, pourtant vendu comme étant l'anniversaire triomphant de la marque prestigieuse Hallmark Hall of Fame (supposée mettre en valeur des téléfilms hauts-de-gamme produits par Hallmark, avec des acteurs de plus haut calibre), n'est qu'un rhabillage du même script (pourtant crédité à un autre scénariste), avec pas mal de ses détails restés identiques (jusqu'au restaurateur-père célibataire-veuf-musicien-éploré). 

Certes, McCormack et Davis font un couple plus crédible et approprié que Lindy Booth et Paul McGillion, mais malheureusement, ça s'arrête là : Shirley MacLaine est assez triste à voir, drapée dans sa tunique blanche angélique, et dans le flou artistique constant qui baigne ses plans (Derek McGrath était plus sympathique, dans ce rôle), et Jaeda Miller est nettement moins attachante que Kiara Glasco.

Le reste ressemble donc trait pour trait à un téléfilm Hallmark lambda (réalisation basique, incrustations sur écrans verts et effets assez fauchés), ne méritant jamais vraiment son titre de Hallmark Hall of Fame, et s'il a un peu plus d'alchimie et d'énergie que L'Ange de Noël, ça ne décolle jamais bien plus haut, et (forcément) ça ne surprend jamais si l'on a vu la version 2011.

2.25/6 (visiblement, Hallmark rime aussi avec arnaque)

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Christmas Yulefest 2016 - 52 - Love Actually (2003)

Publié le 26 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, Review, Comédie, Romance, UK

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à l'arrivée des Rois Mages...

Love Actually :

L'amour sous toutes ses formes est ici examiné au travers de neuf sous-intrigues qui s'entrecroisent, avec pour cadre les fêtes de Noël et des Londoniens qui tous se connaissent : David (Hugh Grant), le nouveau Premier Ministre, qui s'éprend de l'une de ses subordonnées (Martine McCutcheon) ; sa soeur Karen (Emma Thompson), dont le mari (Alan Rickman) est tenté par l'une de ses secrétaires ; l'une des collègues de ce dernier, Sarah (Laura Linney), dont la vie amoureuse est inexistante, car elle se consacre à son frère dépressif ; Daniel (Liam Neeson), un ami de Karen, qui élève seul Sam (Thomas Sangster) après la mort de sa mère ; Jamie (Colin Firth), un auteur de romans policiers, qui part pour la France après avoir été trompé, et y tombe amoureux d'Aurelia (Lucia Moniz), sa gouvernante portugaise ; Mark (Andrew Lincoln), amoureux de Juliet (Keira Knightley), qui vient d'épouser son meilleur ami ; John (Martin Freeman) et Judy (Joanna Page), deux doublures, qui se rencontrent sur un tournage ; Colin (Kris Marshall) un serveur anglais qui part pour les USA, persuadé que son accent le rendra irrésistible ; et Billy Mack (Bill Nighy), rockstar décatie qui tente un retour avec une chanson de Noël miteuse, et qui est bien décidé à saboter sa campagne promotionnelle...

Archétype même de la comédie romantique chorale, qui a profondément influencé le genre depuis sa sortie, il y a 13 ans, et qui est signée Richard Curtis, excellent scénariste s'il en est dans ce genre. Un film tellement apprécié par le grand public qu'il est devenu un classique de Noël outre-Atlantique, sur la seule force de son casting quatre étoiles... un film qui se définit lui-même comme "the ultimate romantic comedy" sur son affiche... et qui, il faut bien l'avouer, mérite ce titre, tant il accumule fidèlement tous les clichés du genre. Ou presque.

Parce que oui, je dois bien l'avouer, maintenant que j'ai survécu aux 2h15 de ce Love Actually (facilement 30 minutes de trop), je peux le dire : Love Actually est un film très très moyen, pour ne pas dire médiocre (au sens premier du terme).

C'est un film qui semble trop souvent résumer l'amour romantique à une caricature, et qui, à vrai dire, n'est pas vraiment une comédie romantique.

C'est une comédie sur l'idée de la romance, et sur ce qui précède la romance à proprement parler : en effet, de toutes les intrigues du film, la seule où le couple se fréquente, apprend à se connaître, apprend qu'il a des choses en commun, etc, et dépasse le stade de l'attraction physique, c'est Freeman/Page, l'une des sous-intrigues les moins développées du lot.

Les autres intrigues se limitent toutes, elles, à l'attraction physique des personnages les uns pour les autres : Hugh Grant flashe sur son assistante ; Rickman se fait allumer par sa secrétaire ; Sangster a un faible pour la jolie fille de l'école à qui il n'a jamais parlé ; Firth a le coup de foudre pour sa gouvernante lorsqu'il la voit en petite tenue (avec ralenti en prime) ; Lincoln est obsédé par Knightley, à qui il n'a jamais parlé ; Linney fantasme sur un collègue qui l'ignore ; et Marshall n'a qu'une envie : coucher avec des américaines.

Ainsi, d'un point de vue romance, Love Actually est plus que superficiel, puisqu'il se contente de ces moments "coup de foudre", qui, dans le film, finissent par être le point culminant de chaque relation : on nous montre le coup de foudre, le début de la relation... et c'est tout, ça s'arrête là.

Je comprends le pourquoi du comment, "tomber amoureux c'est formidable", etc, mais c'est le véritable problème du film : il se concentre sur un "best-of" des premiers moments de chaque relation, et comme il a beaucoup trop de personnages à développer, beaucoup trop de sous-intrigues à gérer, beaucoup trop de chansons pop (datées) à placer, beaucoup trop d'acteurs à servir, et tout et tout, il finit par donner l'impression de survoler toutes ces intrigues, toutes ces relations, ainsi que le propos fondamental et la subtilité que les premiers jets du script (probablement deux fois plus long) devaient probablement avoir.

Généralement, lorsque l'on critique ce film, on se voit répliquer qu'on n'a rien compris à sa subtilité, que ce n'est pas qu'une simple comédie romantique, et que c'est un film sur l'amour au sens large, sous toutes ses formes : filial, fraternel, romantique, impossible, à sens unique, charnel, etc ; oui, mais malheureusement, il se concentre tellement sur une certaine idée de l'amour romantique, résumée à sa plus simple expression par des contraintes de temps, que la plupart des autres formes, plus subtiles, finissent par être anecdotiques ou éclipsées (seule exception faite de Neeson/Sangster).

Bref, un film pas assez subtil, pas assez mesuré, qui aurait sérieusement gagné à tailler sérieusement dans la masse de son script, et à ne garder que cinq ou six des neuf intrigues principales, pour mieux les développer, et les rendre plus satisfaisantes.

Ajoutez à cela une illustration musicale, qu'elle soit orchestrale ou pop, beaucoup trop envahissante et omniprésente, et l'on se retrouve avec une rom-com qui survit grâce à la force de sa distribution, à sa décontraction british, et à des ébauches d'idées jamais particulièrement abouties.

3/6 (en plus, Noël est vraiment un prétexte qui n'apporte rien au film, qui aurait probablement été plus pertinent placé à la Saint Valentin...) 

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