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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #985 : Quantum of Solace (2008)

Publié le 13 Juin 2019 par Lurdo in Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, Bond

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Quantum of Solace :

Après avoir été trahi par Vesper et fait face à une tentative d'assassinat sur la personne de M, Bond (Daniel Craig) part sur les traces de l'organisation criminelle connectée au Chiffre, à Haiti : là, il croise le chemin de Dominic Greene (Mathieu Amalric), un homme d'affaires dangereux officiant dans les technologies vertes, et finançant un coup d'état en Bolivie. Pour le faire tomber, et malgré  l'indifférence de la CIA, Bond ne peut compter que sur Camille (Olga Kurylenko), l'ex-maîtresse de Greene, qui veut elle-même se venger de lui et de ses associés...

Un plantage spectaculaire, en grande partie due au fait que le film, qui se veut une suite directe à Casino Royale, ait été tourné pendant la grève des scénaristes de 2007-2008, et n'avait donc pas de scénario complet lors de son tournage.

Le résultat : un film largement raccourci (106 minutes au lieu des 140+ minutes du précédent), bourré d'astuces de montages et de remplissage, et qui enchaîne fréquemment les scènes d'actions génériques les unes après les autres, à peine reliées par des ellipses narratives creuses, et par une intrigue inintéressante.

Plus symptomatique encore, les personnages sous-développés, entre les méchants insipides (Mathieu Amalric), les Bond girls inexistantes (Olga Kurylenko est toujours charmante, mais son personnage est quelconque ; Gemma Arterton donne l'impression d'avoir été rajoutée à la dernière minute après que la production se soit aperçue que sans elle, Bond n'avait pas de scène d'amour dans le film), et Craig lui-même, qui n'a rien d'autre à faire que de serrer la mâchoire et casser du méchant pendant tout le métrage.

Bref, un splendide ratage décousu, au montage souvent défaillant (bel abus de montages ultra-cuts et mis en parallèle d'autres scènes - concert, course - supposément pour cacher la misère du script en rallongeant la sauce des scènes d'action et autres), au générique de début musicalement calamiteux, et au grand final assez piteux, façon ballon qui se dégonfle.

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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