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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #996 : Little (2019)

Publié le 28 Juin 2019 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Little (2019) :

Patronne autoritaire, inflexible et égoïste, Jordan Sanders (Regina Hall) se réveille un matin dans sa propre peau d'adolescente, alors qu'elle avait 13 ans. Là, aidée par son assistante timide et effacée, April (Issa Rae), Jordan va devoir survivre dans un environnement scolaire qu'elle ne maîtrise plus, et elle va réapprendre le sens de l'entraide et de l'amitié...

Comme son nom l'indique, une variation sur le thème de Big (en l'occurrence, une inversion), venue à l'esprit de sa jeune star de 13 ans (protagoniste de la série Black-ish) après avoir vu le film de Tom Hanks, et adaptée à la sauce afro-américaine : produite par des afro-américain(e)s pour un public afro-américain, avec des afro-américain(e)s (les rares caucasiens de la distribution étant des caricatures ambulantes volontairement ridicules - y compris Justin Hartley en prof sexy), c'est à une comédie dans la droite lignée des films récents de Tyler Perry, de Kevin Hart, ou de Tiffany Haddish qu'il faut s'attendre.

À savoir un métrage très ancré dans la pop culture afro-américaine, dans son parler et dans son attitude, et qui, de par son public conquis d'avance, se montre souvent paresseux et générique, comptant sur la popularité de ses stars pour attirer ses spectateurs en salles.

Ici, on a donc une comédie fantastique assez basique, à peine digne d'un téléfilm Disney, dans laquelle Regina Hall cabotine affreusement en patronne tyrannique et égocentrique, mais est heureusement remplacée après 25 minutes de film par la jeune Marsai Martin.

Une Marsai Martin excellente de bout en bout, et qui fait honnêtement l'essentiel de l'intérêt du métrage, tant tout le reste est plus ou moins en pilotage automatique, notamment la sous-intrigue du second personnage principal, interprété par Issa Rae.

Le script s'éparpille ainsi un peu trop entre les deux protagonistes, c'est rarement vraiment drôle, c'est cousu de fil blanc, et la fin est gentiment faiblarde, avec un happy end pour tout le monde, et une leçon de morale en voix off : en résumé, c'est vraiment du niveau d'une D-com basique, ce qui veut dire que ça se regarde tranquillement, mais que c'est aussi instantanément oublié.

En étant indulgent, 3/6

(si Marvel cherche une Riri Williams, Marsai Martin serait parfaite)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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