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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #thriller catégorie

Les bilans de Lurdo : FUBAR, saison 1 (2023)

Publié le 3 Septembre 2023 par Lurdo dans Action, Thriller, Critiques éclair, Télévision, Netflix, Comédie, USA, Review, Les bilans de Lurdo

Alors que, pour la première série tv de sa carrière, Sylvester Stallone a opté pour Paramount +, pour les scénaristes de Yellowstone, des Soprano et de Boardwalk Empire, et pour Tulsa King, une série ambitieuse en mode prestige TV, Arnold Schwarzenegger a préféré, de son côté, opter pour Fubar, une comédie d'action en huit épisodes d'une heure pour Netflix, chapeautée par un ancien de Prison Break et de Scorpion.

FUBAR, saison 1 (2023) :

Luke Brunner (Arnold Schwarzenegger), vendeur d'équipement sportif, est en réalité un super-espion au service de la CIA. Sur le point de partir à la retraite, il est rappelé in extremis sur le terrain avec son équipe - le nerd Barry (Milan Carter), la nouvelle recrue Tina (Aparna Brielle), le playboy Aldon (Travis Van Winkle) et la lesbienne sarcastique Roo (Fortune Feimster) - pour une ultime mission : s'infiltrer parmi les hommes de Boro (Gabriel Luna), un terroriste, et exfiltrer un agent de la CIA dont la couverture a été démasquée. Seul problème : Brunner connait Boro depuis qu'il est enfant, et l'agent de la CIA est Emma (Monica Barbaro), la propre fille de Brunner. Une fille qui ignore tout du métier réel de son père, et un père qui ignorait tout de la carrière de sa fille dans l'espionnage...

Très vite, devant FUBAR, on réalise que l'on se trouve en terrain très familier : la série n'est ni plus ni moins qu'une sorte de succédané de True Lies (à ne pas confondre à l'adaptation télévisuelle de True Lies, diffusée sur CBS cette même année et annulée sur la lancée après une saison), avec ce que ça comporte de secrets de famille, de manigances, de mensonges, de terroristes clichés, d'opérations improbables, de caméo éclair de Tom Arnold... mais sans le budget, le savoir-faire et le sens du spectacle de James Cameron, avec une écriture assez médiocre, et étiré en longueur sur près de huit heures.

Forcément, ça coince. Alors, certes, ça se regarde distraitement, pour peu que l'on apprécie Schwarzie (qui commence vraiment à afficher son âge, surtout dans les rares scènes d'action) et que l'on ne soit pas allergique à l'équipe de bras cassés qui l'entoure, qui fait très "série de network façon CBS" - les acteurs sont compétents, mais les personnages sont des clichés ambulants, et leur écriture laisse fortement à désirer : les one-liners piteux de Roo, tous les clichés entourant le geek afro-américain (clichés qui semblent tout droit sortis de The Big Bang Theory), les innombrables disputes père/fille des Brunner, qui reviennent, encore et encore, dans chaque épisode, et qui tournent en rond...

FUBAR n'est donc vraiment pas terrible sur le plan de l'écriture, une écriture répétitive, et qui peine vraiment à donner du rythme à ses péripéties. D'autant que l'action est elle aussi assez faiblarde (il n'y a pas le budget nécessaire pour impressionner le spectateur), et que le scénario, dans l'ensemble, est assez cousu de fil blanc, téléphonant trop fréquemment les rebondissements et les surprises du récit pour qu'ils fonctionnent un minimum. Et que la musique façon publicité Nespresso des innombrables briefings et scènes civiles devient rapidement lassante.

Les acteurs y croient (encore que, quand vient la trouzemillième dispute père/fille ou l'énième discours sur les responsabilités de parent, on sent qu'ils sont un peu en pilotage automatique), ils sont globalement sympathiques (Van Winkle a suffisamment de charisme et le physique approprié pour tenir un premier rôle dans un film de super-héros, et je partais dubitatif vis à vis de Barbaro, mais finalement elle tient bien son personnage), et c'est dans la droite lignée des films décérébrés d'Arnold tournés il y a plusieurs décennies, mais reste que FUBAR, c'est très dérivatif, c'est assez médiocre... et c'est donc tout à fait à sa place sur Netflix

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Les bilans de Lurdo : The Nevers, saison 1 - suite et fin (2023)

Publié le 2 Septembre 2023 par Lurdo dans Action, Drame, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Thriller, Télévision, USA

Presque deux ans après la fin de la diffusion de la première partie de la série de Joss Whedon pour HBO, voilà que la suite et fin de la saison, sans Whedon, a été catapultée outre-Atlantique sur une obscure plateforme de streaming, histoire de s'en débarrasser pour de bon... et honnêtement, je ne saurais dire si c'était une bonne chose ou non.

The Nevers, saison 1 - suite et fin (2023) :

Parce que très franchement, avant d'entamer ces six derniers épisodes, je dois bien avouer que je n'avais plus que des bribes de souvenirs des événements des six épisodes originaux, ce qui n'a guère aidé à me replonger dans cet univers particulier. D'autant qu'en plus, sans la présence de Whedon aux commandes, le ton a évolué vers quelque chose de plus sombre, de plus sérieux, et de nettement moins divertissant.

C'est en effet le mot d'ordre de ces six épisodes restants, denses et conséquents : le traumatisme, la tragédie, le drame.

Difficile de résumer tout ce qui se déroule durant cette demi-saison, tant tout s'entremêle : Amalia enquête sur Hague, se bat contre un chien robotique (qui fait plus de la peine à voir qu'autre chose), et est hantée par des visions générées par le Galanthi, qui font trembler tout Londres ; Penance se rapproche d'Augustus, mais est brièvement tentée par la technologie proposée par le Dr. Hague ; Swann et Mundi se rapprochent, tout en tentant de libérer la fille de Masson, "touchée" ; Masson, lui, s'efforce de changer les lois pour interdire les rassemblements de Touchés et fermer l'orphelinat, tout en alimentant les braises d'une persécution des Touchés par les gens normaux.

Du côté des forces du Mal, Lavinia bascule totalement, tentant de détruire le Galanthi, puis de se débarrasser de son frère Augustus ; Augustus, lui, développe un côté sombre et des pulsions sinistres ; et Hague continue de tenter de libérer "sa mère" (en réalité une entité électrique venue du futur) des lignes téléphoniques, ce qui l'amène à demander l'aide de Penance.

La saison se cristallise quand le Galanthi éclot, s'enfuit dans les égoûts de Londres puis dans la Tamise, et qu'il y reste un moment, le temps de "rebooter" Amalia et Maladie. Cette dernière a alors le droit à un arc assez prévisible - elle retrouve sa vie "normale", réalise que son mari la maltraitait, tue ce dernier, et redevient Maladie, juste à temps pour aider Amalia et compagnie à secourir le Galanthi, retombé aux mains de Hague et de Lavinia.

De quoi mener à une fin de saison dramatique, confrontant les Touchés à la vindicte populaire et multipliant les morts tragiques : Swann, la petite géante, le Galanthi, de multiples personnages secondaires... la fin de saison est sanglante, premier degré, mais aussi bourrée d'ellipses, de transitions maladroites, de moments qui ne fonctionnent pas (les scènes confrontant Amalie aux différentes versions psychiques d'elle-même, par exemple).

C'est bien ça, le problème, en fait : on sent que, sous la direction de Philippa Goslett, et avec une équipe scénaristique totalement renouvelée depuis la saison 1-a, la série avait pour mission de boucler un maximum des intrigues mises en place par Whedon et compagnie. La production a donc fait de son mieux pour y parvenir, probablement en suivant une partie de la bible de la série ayant survécu au départ de Whedon, mais le résultat, c'est quelque chose de très précipité et aride, manquant de fantaisie ou d'originalité, quelque chose de sérieux et de dramatique, qui se conclue de manière assez définitive (malgré une porte ouverte en cas de renouvellement inespéré).

Une fin de série douce amère, donc, qui appelle une suite qui ne verra jamais le jour, et qui ne relève pas forcément le niveau d'une première partie de série frustrante.

J'ai bien du mal à trouver une conclusion à ce bilan brouillon, à l'image de la série : The Nevers a toujours été bien produit, et globalement bien interprété (même si j'ai toujours eu du mal avec le personnage de Maladie, je ne peux pas nier que l'actrice est compétente), mais entre ses déboires de production, sa première partie bien trop sous influence, et cette fin de saison tonalement bien différente, avec ses personnages aux motivations floues et à la caractérisation parfois fluctuante, il est compliqué d'être satisfait par ce que le programme a proposé. 

Essai non transformé, en somme.

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Un film, un jour (ou presque) #1921 : Agent Stone (2023)

Publié le 31 Août 2023 par Lurdo dans Action, Thriller, Cinéma, Critiques éclair, USA, Review, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Agent Stone (Heart of Stone - 2023) :

Super-agente, Rachel Stone (Gal Gadot) appartient à The Charter, une organisation internationale qui lutte contre le crime et les menaces terroristes. Infiltrée au sein du MI6 au poste de technicienne informatique, elle doit repartir sur le terrain quand son équipe est assassinée et lorsque le Cœur, une IA surpuissante utilisée par The Charter pour prévoir les menaces, est dérobée par une jeune hackeuse (Alia Bhatt) et un agent revanchard...

Encore une tentative made in Netflix de rivaliser avec les gros blockbusters sortis en salle, en l'occurrence avec les Mission : Impossible et autres James Bond... mais une nouvelle fois, sans en avoir le savoir-faire, les moyens, voire même le talent.

Ici, on a donc Greg Rucka au scénario (son Old Guard n'était déjà pas bien fameux, mais avait bizarrement vraiment emporté l'adhésion des critiques, outre-atlantique), un réalisateur de fictions historiques britanniques derrière la caméra, un titre de mauvais roman de gare, un générique d'ouverture moche qui ressemble à du sous-Bond, et un récit ultra générique et balisé, qui repose entièrement sur le charisme théorique de Gal Gadot (qui semble être en pilotage automatique pendant 90 % du film) et de Jamie Dorman (guère plus marquant ou convaincant), ainsi que sur quelques scènes d'action très dérivatives et numériques. Ah, et comme il est sous contrat avec Netflix, on  rajoute Matthias Schweighöfer en technicien qui utilise le Cœur à la manière (virtuelle) de Tony Stark, et un bref caméo de Glenn Close, histoire de dire.

Franchement pas terrible, tout ça, ça peine à générer la moindre énergie, c'est très plat, les personnages sont clichés au possible, et quand tout se termine, on se dit "pas besoin de faire une suite, Netflix, ça suffira".

2/6

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Les bilans de Lurdo : The Lazarus Project, saison 1 (2022)

Publié le 27 Août 2023 par Lurdo dans Action, Thriller, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, UK, SkyTV, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair

Série anglaise en 8 épisodes de 45-50 minutes créée et écrite par Joe Barton, habitué des projets éclectiques (iBoy, The Ritual, le film romantique avec Ellen Page et Kate Mara), la saison 1 de The Lazarus Project a été diffusée sur Sky Max, et propose une vision originale des boucles temporelles...

The Lazarus Project, saison 1 (2022) :

Un jour, George (Paapa Essiedu) découvre que le temps est remonté six mois en arrière, et qu'il est le seul à s'en apercevoir... ou presque. Rapidement contacté par le Projet Lazarus, une organisation antiterroriste, George découvre que ses membres sont capables de faire remonter le temps à la planète entière en cas de besoin, jusqu'à un "point de sauvegarde" fixe, ce qui leur permet d'éviter les catastrophes, les guerres et les attentats les plus dangereux... mais George, lui, n'a qu'une obsession : utiliser ce processus pour sauver sa compagne, décédée dans un accident.

Postulat intéressant, acteur principal à la nonchalance et à la normalité sympathiques, Anjli Mohindra (Rani des Sarah Jane Adventures !) dans l'un des autres rôles principaux : ce Lazarus Project partait plutôt bien... et puis progressivement, j'ai fini par me désintéresser de la première saison, très axée thriller d'action anti-terroriste à la 24 heures chrono, et souffrant d'une distribution secondaire assez transparente (y compris la compagne de George, ce qui n'aide pas à le suivre sur la pente glissante sur laquelle il s'engage).

Pourtant, le fait de jouer avec les attentes, et d'éviter délibérément de faire de la série un programme en mode "la menace globale de la semaine", pour rapidement faire passer George au stade d'anti-héros collaborant avec les méchants pour arriver à ses fins, face à un Projet Lazarus aux méthodes très discutables, avait de quoi intriguer. 

Mais finalement, trop de facilités (malgré leurs responsabilités colossales, le Projet Lazarus fait très amateur dans sa gestion, dans ses réactions, etc), trop de zones d'ombre (la série évite délibérément d'expliquer les détails de ce point de sauvegarde, ce qui n'est pas trop grave, sauf quand le dernier épisode de la saison part dans du technoblabla improbable sur des trous noirs qui entrent en collision, etc, ce qui souligne d'autant le flou artistique dans lequel la série gardait les spectateurs jusque là), trop de personnages insipides, un protagoniste qui finit par agacer un peu dans ses décisions (ses raisonnements et ses choix sont souvent contre-intuitifs), des rebondissements parfois capillotractés... j'ai fini par me lasser, par arrêter le visionnage en cours de route, et par ne le reprendre que bien plus tard, histoire de finir la saison.

Alors dans l'ensemble, ça se regarde, mais je n'ai jamais eu l'impression que le postulat de départ était véritablement transcendé, voire même pire : j'ai parfois eu le sentiment que le programme était né d'un script de long-métrage refusé, avec ce que cela peut comporter de longueurs et de digressions.

Et paradoxalement, ce sont peut-être ces digressions qui fonctionnent le mieux, comme lorsque la série s'éloigne un peu de George pour se consacrer aux autres membres du Projet - certes, il y a toujours là un vrai manque de capital sympathie, que ce soit dû à l'écriture ou au manque de charisme de certains, mais au moins, cet éclairage un peu différent apporte une bouffée d'oxygène au programme, qui se prend souvent très au sérieux.

Le reste du temps... mwébof, en somme. Je n'ai jamais pu me défaire de l'idée qu'il manquait quelque chose pour que la mayonnaise prenne réellement.

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Un film, un jour (ou presque) #1917 : Ils ont cloné Tyrone (2023)

Publié le 25 Août 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Netflix, Review, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Ils ont cloné Tyrone (They Cloned Tyrone - 2023) :

Lorsque Fontaine (John Boyega), petit traficant de drogue du quartier de The Glen, est abattu, rien de plus normal dans ce ghetto afroaméricain en perdition. Mais lorsque Fontaine revient bien vivant, le lendemain, sans aucun souvenir de sa mort, Slick (Jamie Foxx), un proxénète flamboyant client de Fontaine, et Yo-Yo (Teyonah Parris), l'une de ses prostituées, ne comprennent plus rien... Jusqu'à ce que le trio réalise que le quartier fait l'objet d'expériences scientifiques illégales, et que Fontaine a été cloné.

Une satire sociale semi-comique made in Netflix, que l'on pourrait presque résumer à une variation de Dark City/Matrix en mode ghetto, mâtinée de blaxploitation 70. Et honnêtement, ça ne fonctionne pas trop mal, pris dans cette optique, et ça s'inscrit en plein dans la mode actuelle des films de genre afroaméricains revendicatifs, notamment portée par le travail de Jordan Peele.

Ici, tout le monde semble s'amuser devant l'écran, le propos social sur le quartier en tant que prison sans issue où tout se répète, sur le crime, sur l'assimilation, sur l'intégration, sur la communauté, etc, n'est pas trop pataud, et si la dernière ligne droite (et malheureusement, l'explication logique de tout le bazar) est un peu précipitée (malgré une durée de plus de deux heures), le tout reste agréable à regarder, surtout pour une production Netflix.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1911 : Maggie Moore(s) (2023)

Publié le 17 Août 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Policier, Thriller, Romance, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Maggie Moore(s) (2023) :

Dans une petite ville de l'Arizona, Jordan Sanders (Jon Hamm), un shérif veuf, et son adjoint Reddy (Nick Mohammed), enquêtent sur les meurtres de deux femmes appelées Maggie Moore, et sans lien apparent. Mais à mesure que Sanders creuse l'affaire - et qu'il se rapproche de Rita (Tina Fey), voisine divorcée de l'une des victimes - ses soupçons se cristallisent autour de Jay (Micah Stock), l'époux de l'une des Maggie...

Une comédie policière qui fait très frères Coen, réalisée par l'acteur John Slattery, et qui vaut principalement pour les retrouvailles romantiques du duo Hamm/Fey, qui fonctionne très bien à l'écran, même s'il est ici en mode névrosés/victimes de la vie.

L'enquête policière en elle-même n'est pas désagréable à suivre, mais comme le film opte pour un format à la Columbo, présentant le point de vue du tueur (incapable) dès le début du film, il n'y a pas grand suspense sur ce plan.

Ça fonctionne tout de même, grâce à la distribution et aux personnages un peu excentriques, et le virage plus premier degré et sanglant de la dernière ligne droite surprend, mais globalement, le film reste, dans l'ensemble, assez anecdotique et un peu éparpillé.

3.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1907 : Project X-Traction (2023)

Publié le 11 Août 2023 par Lurdo dans Action, Thriller, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Review, USA, Chine, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Project X-Traction / Hidden Strike (2023) :

En Irak, un groupe de mercenaires commandés par Luo Feng (Jackie Chan) est engagé pour évacuer les nombreux employés d'une raffinerie chinoise, attaquée par des forces non identifiées. Au même moment, Chris (John Cena), ancien soldat établi en Iraq, accepte une dernière mission : attaquer un convoi de bus traversant le désert, avec à son bord, un terroriste responsable de nombreuses morts... sans le savoir, les deux hommes vont entrer en collision.

Une comédie d'action qui revient de loin, depuis sa genèse en 2017 avec Stallone dans le rôle de Cena, ses nombreux changements de titre, son tournage en 2018, et sa mise au placard pendant le COVID... jusqu'à sa sortie, mi-2023, sur Netflix.

Bref, un film avec le réalisateur de Need for Speed derrière la caméra, produit par la Chine, et qui, pendant 30-45 minutes, ressemble à un DTV générique, plus friqué que la moyenne, mais sans le moindre charme, et souffrant de nombreuses incrustations et fonds verts vraiment très laids.

Et puis, à ce point du métrage, un changement s'opère : le film cesse d'être premier degré, de se prendre pour un pseudo film d'action militaire sérieux, et John Cena et Jackie Chan se rencontrent enfin, pour l'habituel "ils se battent, ils sympathisent, ils affrontent leur ennemi commun". Et ainsi, dans sa dernière heure, le film de se transformer enfin en buddy comedy certes très clichée, mais finalement pas désagréable du tout.

Alors les effets numériques sont toujours approximatifs, la caractérisation est sommaire et fluctuante, les scènes d'action de Chan de plus en plus câblées (même si là, de manière assez amusante, le câblage est inclus dans une grosse scène de combat), et le film ne gagnera pas de récompense pour son scénario ou son inventivité, mais ça se regarde plutôt bien, une fois que l'on passe le cap mentionné plus haut.

Je m'attendais à bien pire, franchement (en tout cas, c'est plus agréable à regarder que Skiptrace).

3.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1905 : Assassin Club (2023)

Publié le 9 Août 2023 par Lurdo dans Action, Thriller, Cinéma, USA, Italie, Critiques éclair, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Assassin Club (2023) :

Morgan Gaines (Henry Golding), tireur d'élite et assassin pour le compte de Caldwell (Sam Neill), est attaqué par un autre tueur à gages au cours d'une mission. Rapidement, il découvre qu'un mystérieux client a mis sur le marché un contrat improbable : sept cibles, 1 million de dollars pour chacune d'entre elles. Seulement voilà : ces sept cibles sont des tueurs à gages, qui ont tous reçu une proposition similaire... et Morgan fait partie de cette liste.

Un thriller d'espionnage/film d'action américano-italien un peu plus friqué que la moyenne des DTV et qui ressemble, ni plus ni moins, à une production Europa Corp, avec ses clichés, son action pétaradante, ses pays de l'Est et ses acteurs reconnaissables qui viennent cachetonner.

Et ce n'est pas surprenant, en fait, puisque cet Assassin Club a été réalisé par un ancien d'Europa Corp, par ailleurs réalisateur du Transporteur 4. À partir de là, il ne faut pas s'attendre à grand chose d'exceptionnel, puisque ce métrage (qui n'est pas vraiment un DTV, car sorti en salles en Italie - aux USA, c'est du DTV, par contre, et chez nous... du direct to NRJ12 (!!)) sacrifie ses quelques idées intéressantes sur l'autel d'un film à rallonge (près de deux heures), d'une Noomi Rapace qui cabotine, d'un scénario qui abat ses cartes bien trop vite, et d'une réalisation qui lorgne sur du sous Doug Liman en mode caméra à l'épaule tremblotante, zooms et dézooms, et scènes d'action pas très lisibles.

Énorme bof, donc, malgré quelques moments sympatoches, et des acteurs qui font leur possible (même si je ne suis toujours pas convaincu par le charisme de leading man de Golding).

2 - 0.25 pour la fin piteuse = 1.75/6 

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Les bilans de Lurdo : Secret Invasion, saison 1 (2023)

Publié le 6 Août 2023 par Lurdo dans Thriller, Action, Télévision, Disney, Marvel, MCU, Review, USA, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Science-Fiction, Romance

Nouvelle série Marvel en 6 épisodes de 35-60 minutes, Secret Invasion s'inspire librement de l'arc du même nom pour proposer un récit d'espionnage inaugurant le versant télévisuel de la Phase 5 du MCU, chapeauté par l'un des producteurs et scénaristes de Mr. Robot...

Secret Invasion, saison 1 (2023) :

Nick Fury (Samuel L. Jackson) revient sur Terre pour faire équipe avec Talos (Ben Mendelsohn) et traquer un groupe de Skrulls rebelles dirigés par Gravik (Kingsley Ben-Adir), qui ont décidé d'installer leur peuple sur Terre en infiltrant les gouvernements et les institutions humaines...

Dans les mains de quelqu'un ayant une vision pour ce programme, Secret Invasion aurait pu être plein de choses : une série d'action spectaculaire et pétaradante ; un buddy movie rigolard et décontracté avec Talos et Fury en compères qui s'envoient des piques ; un thriller paranoïaque où tout le monde est suspect, y compris les plus grands superhéros de la planète ; une étude du personnage de Fury, vu sous un angle plus personnel ; un récit géopolitique tendu finalement assez d'actualité...

En l'état, malheureusement, Secret Invasion n'est rien de tout cela, ou plutôt, c'est un peu de tout cela, mais trop brièvement, le temps d'une scène ou deux, et jamais de manière particulièrement convaincante.

N'y allons pas par quatre chemins, Secret Invasion ne sert à rien : la série commence avec des Skrulls infiltrés un peu partout dans des tâches d'espionnage, Fury dans l'espace, et la Terre se remettant faiblement du Blip, elle se termine avec une (Super) Skrull (totalement surpuissante) infiltrée dans des tâches d'espionnage, Fury dans l'espace, et la Terre se remettant faiblement du Blip, et d'une menace skrull infiltrée.

La boucle est bouclée, et les six épisodes de SI donnent un peu l'impression de tourner en rond : chaque épisode (ou presque) se termine par la mort d'un personnage secondaire, on parle de menace nucléaire, de guerre mondiale, d'infiltration à grande échelle, etc... et pourtant, la tension est inexistante, les caméos n'ont pas beaucoup d'impact (même si Don Cheadle et Olivia Colman semblent vraiment beaucoup s'amuser), et l'action est faiblarde, avec comme seuls moments un tant soit peu mémorables une grosse fusillade en épisode 4 et un affrontement de Super-Skrulls dans le final.

Pire : dans cette suite officieuse à ce qui était montré dans Captain Marvel, Nick Fury est à la ramasse, du début à la fin. Il est vieux, il est fatigué, tout le monde lui dit qu'il devrait raccrocher, et la série le dépouille totalement de son aura, ce qui est probablement la pire chose qu'on aurait pu faire au personnage (ça, et le montrer marié à une Skrull... qui travaillait pour l'ennemi).

Bref... je n'ai pas du tout accroché à cette Secret Invasion, qui ressemblait beaucoup à un script de long-métrage artificiellement rallongé pour tenir six épisodes de 40 minutes, et se serait probablement mieux porté avec un budget cinématographique (et un autre scénariste). Probablement la série que j'ai le moins appréciée de tout le MCU...

(ah, et bizarrement, j'ai trouvé que le générique partiellement conçu avec une AI, qui a tant fait parler de lui en mal à la diffusion du pilote, était probablement l'élément le plus réussi de tout le projet)

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Un film, un jour (ou presque) #1901 : Invitation à un Meurtre (2023)

Publié le 3 Août 2023 par Lurdo dans Cinéma, Thriller, Policier, Critiques éclair, Histoire, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Invitation à un Meurtre (Invitation to a Murder : A Miranda Green Mystery - 2023) :

En 1934, Miranda Green (Mischa Barton) et cinq autres personnes (Chris BrowningBianca A. SantosGiles MattheyGrace Lynn KungSeamus Dever) sont invitées sur l'île du milliardaire Lewis Findley, au large des côtes anglaises. Bien vite, un meurtre se produit, et Miranda, passionnée d'Agatha Christie, tente d'identifier le coupable...

Une tentative à petit budget et assez ratée de surfer sur la vague des murder mysteries en créant un personnage de fleuriste détective amateure (on n'est pas loin d'un téléfîlm policier estampillé Hallmark, honnêtement) qui résoud des meurtres mystérieux dans une Angleterre clairement tournée en Amérique.

Et honnêtement, rien ne fonctionne réellement dans tout cela : les accents, le charisme des interprètes, la caractérisation, les décors, les costumes, l'écriture, le rythme, les déductions, la logique interne... tout est bien trop approximatif pour être satisfaisant, à l'image de l'affiche du film (il n'y a qu'à aller sur la page imdb du film pour découvrir une toute autre affiche... avec une distribution intégralement différente, photoshoppée à l'arrache par le studio) et de cette héroïne fleuriste guère sympathique qui balance avec aplomb des "je vais vous faire arrêter", "officier, emmenez cet homme" et compagnie, comme si elle avait la moindre autorité.

Bref, c'est assez mauvais, mais ça s'est déjà suffisamment bien vendu à l'étranger pour qu'une suite soit déjà en chantier. Youpi.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1898 : Gangsters par alliance (2023)

Publié le 31 Juillet 2023 par Lurdo dans Action, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Netflix, Thriller, Review, USA

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Gangsters par alliance (The Out-Laws - 2023) :

Owen Browning (Adam Devine), gérant de banque, est sur le point d'épouser la superbe Parker (Nina Dobrev), et pour la première fois, il va rencontrer les parents de celle-ci, Lilly (Ellen Barkin) et Billy (Pierce Brosnan). Rapidement, cependant, il réalise que ces derniers sont un couple de célèbres braqueurs de banque, qui s'en prennent à son établissement pour éponger la dette conséquente qu'ils ont contractée auprès de la cruelle Rehan (Poorna Jagannathan). Suspecté par un enquêteur (Michael Rooker), Owen n'a plus d'autre choix que de s'associer avec ses futurs beaux-parents pour les aider à se renflouer...

Nouvelle production Happy Madison pour Netflix (avec quelques visages familiers de la bande à Sandler, notamment sa famille), pour une comédie façon Mon beau-père et moi qui sent fortement la naphtaline, ou plutôt le script mis de côté pendant des années et ressorti des placards pour alimenter la machine à streaming.

Et si ce n'est pas le cas, ça y ressemble beaucoup : la faute à un métrage insipide au possible, fainéant, mal rythmé, avec des acteurs en pilotage automatique (Devine fait son numéro habituel, Brosnan et Barkin collectent leur chèque), qui prend un temps long à se mettre en place, et ne va nulle part.

Avec un tel postulat, et le bon réalisateur/scénariste, il y avait probablement là quelque chose d'intéressant à faire (même si bon, la rencontre avec les beaux-parents est un thème vu et revu), mais ce n'est clairement pas du côté de The Out-Laws qu'il faut le chercher

1.75/6 (et pourtant, je suis plutôt indulgent avec les productions Happy Madison, d'habitude, mais là, j'ai été agacé par tant de médiocrité) 

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Un film, un jour (ou presque) #1889 - MOIS FRANÇAIS : L'année du requin (2022)

Publié le 20 Juillet 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Thriller, France, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'année du requin (2022) :

Au Cap Ferret, la fin de la saison estivale prend une tournure inattendue : la disparition d'un promeneur en paddle révèle la présence d'un requin sanguinaire qui menace les vacanciers et les habitants du secteur. Maja (Marina Foïs), gendarme bientôt retraitée, ne peut alors s'appuyer que sur deux de ses collègues, Eugénie (Christine Gautier) et Blaise (Jean-Pascal Zadi), pour tenter de finir sa carrière en beauté en évitant un carnage, et ce malgré l'hostilité des locaux, qui lui en veulent directement...

Une relecture bancale des Dents de la Mer en mode français décalé, cette Année du requin souffre d'une interprétation très inégale (la voix off, les seconds rôles, tout ça, c'est ultra-récitatif et forcé, voire amateur, tandis que Marina Foïs fait son numéro malaisant habituel, teinté d'obsession maladive), d'une réalisation assez moche,  et d'une direction globale assez brouillonne, tentant à la fois d'être drôle, décalée, excentrique, absurde, menaçante, inquiétante, sérieux, sociale, etc... et ne parvenant qu'à errer sans réel but ni ton cohérent.

Je ne sais pas vraiment ce qu'était l'objectif premier du métrage (rendre un hommage à Jaws, mais en castant principalement des gueules locales, et faire glisser lentement le tout vers un monster movie débouchant sur un duel sous-marin premier degré entre Marina Foïs et un requin animatronique affreusement inerte et cheap, le tout sur des nappes de synthés carpenteriennes, et assorti de ce que l'on devine être un propos sur le refus d'être mis au rebut passé un certain âge ?), mais une chose est sûre, je n'ai pas vraiment accroché.

Mais je suis certain que d'autres trouveront leur compte dans cet OFNI, et en feront un film semi-culte.

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1888 - MOIS FRANÇAIS : Medellin (2023)

Publié le 19 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, France, Amazon, Critiques éclair, Action, Review, Thriller, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Medellin (2023) :

Parce que son petit frère "Pablito" (Brahim Bouhlel), un wannabe influenceur fasciné par Pablo Escobar, a été enlevé par un cartel de Medellin, Reda (Ramzy Bedia) décide de partir pour la Colombie avec Stan (Franck Gastambide) et Chafix (Anouar Toubali), afin de le libérer. Quitte à, pour cela, enlever le fils d'El Diablo (Raymond Cruz), le chef de ce cartel...

Après Pattaya (amusant) et son Taxi 5 (bof), Franck Gastambide s'est concentré un temps sur la télévision, avec sa série Validé, mais il revient ici avec Medellin, un film pour Amazon Prime qui, au premier abord, donne vraiment l'impression d'être un Pattaya 2.0 : le trio de banlieue qui part à l'autre bout du monde et tombe dans des embrouilles pas possibles, la fête, la drogue, les filles, etc...

Mais en fait, Gastambide a clairement voulu proposer quelque chose de différent, ici, lorgnant plus sur la comédie d'action à l'ancienne, au risque de créer des dissonnances tonales et narratives dont le métrage ne se relève pas vraiment.

Le script, en fait, paraît très brouillon : narration en voix off maladroite, mise en place catapultée, découverte de Medellin et des strip-teaseuses, et puis premier virage du film en Taxi 5.1, à l'occasion d'une grosse poursuite automobile plutôt réussie et dynamique ; ça continue ensuite, avec toute une histoire de cartel méchant, de fliquette sexy, de Mike Tyson en agent américain qui offre une formation express de commando d'élite à Gastambide et ses potes ; le film bascule alors ouvertement dans un film d'action avec fusillades et protagonistes indestructibles qui abattent tous les méchants en une balle chacun, Gastambide place un toutou adorable dans l'histoire, juste pour dire... et le tout se termine au premier degré, avec une fin tragique qui voir SPOILER Ramzy se sacrifier et emporter tous les méchants narcotraficants avec lui dans une explosion pendant que les autres s'enfuient en hélicoptère...

Une rupture de ton assez étrange pour une fin dramatique et sérieuse, qui ne fonctionne pas totalement, un peu à l'image du film dans son ensemble, qui tente des choses mais dont la mayonnaise globale ne prend pas vraiment. Mais au moins, les scènes d'action sont efficaces (et ne sont pas noyées dans les effets numériques).

2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1885 - MOIS FRANÇAIS : Murder Party (2021)

Publié le 16 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Policier, Thriller, Review, France

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Murder Party (2021) :

Jeanne (Alice Pol), une architecte ambitieuse, espère se voir confier la rénovation du manoir Daguerre, une famille excentrique conceptrice de nombreux jeux de société pour enfants. Elle arrive en pleine murder party, et il ne faut pas longtemps pour que César (Eddy Mitchell), le patriarche, ne décède dans des circonstances étranges. Qui est le coupable ? Joséphine (Miou-Miou), Théo (Pablo Pauly), Salomé (Pascale Arbillot), Armand (Gustave Kervern), Léna (Sarah Stern), Emmanuelle (Zabou Breitman), Hercule (Adrien Guionnet) ou bien... Jeanne ?

Mouais. Une comédie française qui opte très clairement pour une réalité improbable à l'esthétique 60s-70s, bourré de couleurs saturées et bigarrées, dans un univers contemporain équipé de smartphones, etc, pour un récit très théâtral et décomplexé... qui finit par tourner à vide.

Parce qu'en fait de murder party, on est plus devant une escape room géante mâtinée de Saw (la voix off qui impose des jeux cruels, tout ça), et forcément, ce n'est pas très intéressant à suivre, d'autant que finalement, les rebondissements de la dernière ligne droite ne sont pas si surprenants que ça.

Le film se retrouve ainsi le postérieur entre de multiples chaises, entre la parodie cabotine des films policiers, la partie d'escape room, les jeux de société grandeur nature (Squid Game n'est pas loin), et le premier degré de l'enquête, et se retrouve à frustrer plus qu'à convaincre, d'autant que l'interprétation est vraiment (et délibérément) inégale.

Bref, malgré un vrai travail visuel, tout ça m'a semble artificiel et un peu creux, parfois horripilant, et ça aurait peut-être mieux marché en format plus court.

2.75/6 

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Les bilans de Lurdo : Black Mirror - Saison 6, suite et fin (2023)

Publié le 1 Juillet 2023 par Lurdo dans Anthologie, Drame, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Thriller, Netflix, UK, Télévision, Black Mirror

Nouvelle saison de Black Mirror sur Netflix, et trois premiers épisodes qui soufflent le chaud et le froid : si le premier épisode, Joan is Awful, était assez ludique et amusant, les deux suivants m'ont laissé de marbre, pas totalement aboutis, et bien trop prévisibles pour leur propre bien...

Black Mirror - Saison 6, suite et fin (2023) :

- 6x04 - Mazey Day : Lorsque Mazey Day (Clara Rugaard), une actrice très populaire quitte précipitamment son dernier tournage et disparaît dans un centre de désintoxication reculé, Bo (Zazie Beetz), paparazzo rongée par les remords, décide de reprendre du service pour tenter de décrocher une dernière photo...

Alors là, hénauuuurme bof, probablement l'épisode que j'ai le moins aimé de la saison : 45 minutes d'épisode, pour un propos daté sur les paparazzi, avec une longue mise en place inutile, qui débouche sur moins de dix minutes de récit de loup-garou, assez catapulté.

En soi, pourquoi pas, et les quelques scènes avec le garou sont relativement réussies, mais le tout se résume à beaucoup trop de setup pour un payoff limité, comme diraient nos amis anglo-saxons, surtout avec cette chute finale cynique totalement télégraphiée.

- 6x05 - Demon 79 : En 1979, Nida (Anjana Vasan), une jeune vendeuse dans un magasin de chaussures, assiste autour d'elle à la montée du racisme et du nationalisme. Lorsqu'elle découvre un étrange talisman au sous-sol du magasin, elle se retrouve alors liée à Gaap (Paapa Essiedu), un démon débutant, qui lui explique le pacte qu'elle vient de signer involontairement : elle a trois jours pour tuer trois personnes, si elle veut empêcher la fin du monde...

Plutôt sympathique, tout ça, une présentation films d'horreur des années 70, des acteurs impliqués, une décontraction typiquement british, des choix esthétiques amusants (le chanteur de Boney M) pour une histoire de pacte involontaire avec un démon.

Il y a bien quelques problèmes, çà et là : la durée abusive de l'épisode (75 minutes), qui aurait facilement pu être condensée à 60 minutes, ou encore le fait que ce pacte avec le démon n'a jamais la moindre contrepartie positive pour Nida - alors que c'est le concept même de faire un pacte avec le diable : obtenir quelque chose en retour d'actes innommables.

Mais si l'on oublie ces quelques détails, cet épisode (assez atypique de Black Mirror, d'ailleurs, car surnaturel et pas du tout technologique, à nouveau) est une jolie conclusion à une saison plutôt inégale.

- Bilan saisonnier -

Comme je le disais, une saison très inégale, qui s'ouvrait pourtant sur un épisode très amusant et caractéristique de ce qu'est habituellement la série (Joan is Awful), et se termine donc sur Demon 79, une histoire surnaturelle sanglante à la fin heureuse inattendue... mais entre deux, c'est un peu le néant.

Loch Henry, et son true crime télégraphié par le scénario, pour un épisode qui ressemble presque plus à un Inside No. 9 rallongé qu'à un Black Mirror ; Beyond the Sea, bien trop long pour son récit cousu de fil blanc ; et Mazey Day, 35 minutes de paparazzades, pour 5-8 de loup-garou.

C'est trop inabouti, trop maladroit, trop sous-développé, et les libertés offertes par le format Netflix font que Charlie Brooker se fait plaisir et s'éloigne beaucoup des fondamentaux de son anthologie, souvent au détriment de l'efficacité ou de la pertinence du récit.

Après... deux épisodes réussis sur cinq, et deux autres qui sont plus moyens que mauvais, ce n'est pas désastreux. Mais ça reste frustrant.

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Les bilans de Lurdo : Black Mirror - Saison 6, première partie (2023)

Publié le 25 Juin 2023 par Lurdo dans Anthologie, Drame, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, Les bilans de Lurdo, Thriller, Netflix, UK, Télévision, Black Mirror

Quatre ans après la diffusion de sa précédente saison (une mini-saison en trois épisodes assez inégaux), Black Mirror revient sur Netflix, avec cette fois-ci cinq épisodes d'une heure en moyenne, que je vais chroniquer en deux fois, histoire de laisser les récits un peu respirer...

Black Mirror - Saison 6, première partie (2023) :

- 6x01 - Joan is Awful : Joan (Annie Murphy), cadre dans une entreprise, découvre avec horreur que toute sa vie fait désormais l'objet, au jour le jour, d'une série de fiction sur Streamberry, une plateforme de streaming populaire. Représentée dans le programme sous les traits de Salma Hayek, Joan réalise alors que tous ses secrets se trouvent ainsi révêlés au grand jour, et lorsque sa vie s'en trouve bouleversée, elle décide de se venger...

Un épisode d'une heure assez amusant, qui mélange critique des plateformes de streaming à la Netflix et de leur quête du contenu facile, identifiable et automatisé, utilisation des IA, deepfakes, conditions générales d'utilisation que personne ne lit, et se finit même, après un passage en mode "Salma Hayek tente un casse", en mise en abyme rigolote façon K. Dick, avec un protagoniste qui découvre qu'elle n'est qu'un personnage dans une version fictive de la vie de quelqu'un d'autre. 

Plutôt rigolo, dans l'ensemble, avec notamment une Annie Murphy qui joue le jeu et se donne à fond (idem pour Salma Hayek, et pour Michael Cera, dans un petit rôle de technicien). Il ne faut probablement pas regarder de trop près la logique interne et la mécanique de ces niveaux de réalité fictive, mais bon, ce n'est pas bien grave, ça reste divertissant, et ce n'est pas tendre avec Netflix, ce qui est toujours réjouissant.

- 6x02 - Loch Henry : Un couple de jeunes vidéastes (Samuel Blenkin, Myha'la Herrold) revient dans le village natal de l'un d'eux, et décide d'y tourner un documentaire sur Iain Adair, un tueur en série qui a sévi là des décennies plus tôt...

Un épisode plutôt atypique pour le programme, puisque délaissant toute critique de la technologie pour s'intéresser à une histoire de true crime, avec ces deux personnages qui enquêtent sur un tueur en série, et découvre que les apparences sont trompeuses.

Et honnêtement, ça aurait pu fonctionner. D'ailleurs, les critiques de cet épisode sont généralement très positives... ce qui me laisse un peu surpris, car j'ai trouvé le tout affreusement convenu. Ça flirte brièvement avec le found-footage (du moins, dans sa mise en place), ça sous-exploite grandement John Hannah, et si, dans l'ensemble, c'est plutôt bien interprété, c'est aussi particulièrement cousu de fil blanc, au point que le spectateur avisé a de grandes longueurs d'avance sur le script et ses rebondissements.

Bof, en somme, même si "Netflix" s'en reprend une au passage. 

- 6x03 - Beyond the Sea : En 1969, Cliff (Aaron Paul) et David (Josh Harnett), deux astronautes embarqués dans une mission spatiale de longue durée, peuvent revenir virtuellement sur Terre en transférant à volonté leur conscience dans des répliques cybernétiques vivant sur Terre avec leur famille. Jusqu'au jour où la famille de David est assassinée par une secte, et sa réplique détruite : désormais bloqué sur le vaisseau, l'astronaute obtient de Cliff l'autorisation d'utiliser sa propre réplique pour visiter, de temps à autre, la Terre... mais rapidement, au cours de ces transferts, David s'entiche de Lana (Kate Mara), la femme de Cliff.

Mouais. Un épisode de 80 minutes, qui mélange une ambiance façon For All Mankind, avec ses années 60 alternatives, à un concept de base qui évoque forcément Avatar de Cameron, le tout pour un drame domestique finalement bien trop cousu de fil blanc pour son propre bien.

Le déroulement de ces 80 minutes est en effet bien trop prévisible, jusqu'à sa fin en queue de poisson, et si le tout est bien interprété (comme d'habitude), on peut se demander si ça méritait vraiment une telle durée.

D'autant que sur ce même postulat, il est facile d'imaginer d'autres approches plus intéressantes (un revenge movie, un thriller tendu à bord du vaisseau) ou d'autres conclusions plus originales  un arrangement à trois, une Lana moins passive qui décide qu'elle préfère David à Cliff ou décide de détuire la réplique, l'un des deux laissé seul dans l'espace, etc)...

(à suivre...)

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Un film, un jour (ou presque) #1863 : Hypnotic (2023)

Publié le 21 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Policier, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Hypnotic (2023) :

Hanté par la disparition de sa fille, Danny Rourke (Ben Affleck), inspecteur à Austin, mène l'enquête sur un homme mystérieux (William Fichtner) qui commet des braquages de banques impossibles, et possèderait des pouvoirs hypnotiques incroyables. Aidé de Diana Cruz (Alice Braga), une médium elle aussi dotée de pouvoirs, Rourke découvre alors un monde dont il ignorait tout, ainsi que l'existence de la Division, une organisation aux capacités hypnotiques plus que dangereuses...

Hypnotic, c'est un peu ce qui se produit lorsque Robert Rodriguez décide de faire du sous-Nolan, en en reprenant les codes visuels, les grandes lignes, les concepts Dickiens de réalité manipulée, etc... mais sans en avoir le style, le budget, la rigueur ou la maîtrise : ce thriller fantastique est approximatif, simpliste, prévisible, dérivatif, mais comme la plupart des films de Rodriguez, ça se regarde, et c'est suffisamment bien tenu pour qu'on ne s'ennuie pas.

Notamment parce que le tout ne dure qu'environ 90 minutes, tout compris.

Mais à part ça, honnêtement, ça ne casse pas trois pattes à un canard unijambiste. Même hypnotisé.

3 - 0.25 pour Affleck en mode ronchon inexpressif pendant les 3/4 du film = 2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1858 : Fast X (2023)

Publié le 14 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Thriller, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Review

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Fast X (2023) :

Dante (Jason Momoa), le fils d'Hernan Reyes, que la bande de Dom (Vin Diesel) avait éliminé il y a quelques années, a décidé de se venger de Dom et de toute sa clique, en en faisant des hors-la-loi traqués par les autorités et par ses nombreux sous-fifres...

C'est tout de même amusant de constater que malgré tous ses efforts, Vin Diesel reste l'élément le moins intéressant de sa franchise. Ou presque, puisque Ludacris et Gibson sont toujours là pour tirer le métrage vers le bas avec leur humour insipide qui n'apporte rien.

Mais tout de même : à chaque film, la franchise Fast ramène de nouveaux acteurs, de nouveaux gros bras, et systématiquement, ils sont plus charismatiques, plus drôles, plus attachants et plus intéressants que Diesel, bloqué en mode "famille" : Statham, Momoa, The Rock, Alan Ritchson, John Cena - systématiquement, Diesel est éclipsé... et ce n'est pas forcément un mal.

La critique de ce Fast X, supposément le grand final de la franchise (mais en réalité l'Infinity War d'un Endgame encore à venir), va être assez simple, en réalité : prenez la critique du film précédent (lisible ici), avec tous les défauts frustrants de la franchise (c'est très mal écrit, surtout les dialogues, c'est un tout numérique souvent laid qui méprise totalement les lois de la physique, de la mécanique, de la biologie, etc, c'est un bordel sans nom, etc), ajoutez-y une réalisation signée Leterrier au montage bourré de faux raccords (surtout visibles dans les premières 20 minutes du film et noyés ensuite dans l'action), un rythme très inégal, une continuité toujours plus malmenée, des caméos inutiles (Pete Davidson ^^) et un Jason Momoa qui cabotine, comme un pseudo-Joker chaotique et flamboyant, constamment sur le point d'en faire beaucoup trop... et voilà, Fast X.

C'est toujours autant le foutoir, ça se prend toujours trop au sérieux pour son propre bien, et ça se finit, de manière agaçante, en queue de poisson (même si ça laisse présager d'un Fast X qui devrait ressembler à un Hobbs & Shaw 2 plus qu'à un Fast & Furious normal) mais ça reste spectaculaire et regardable, pour peu qu'on éteigne son cerveau.

2 + 0.5 pour Hobbs, Shaw et Dante = 2.5/6

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Les bilans de Lurdo : Cyberpunk - Edgerunners (2022)

Publié le 11 Juin 2023 par Lurdo dans Animation, Action, Japon, Pologne, Jeu vidéo, Review, Critiques éclair, Thriller, Science Fiction, Science-Fiction, Les bilans de Lurdo, Netflix, Télévision

Préquelle animée au jeu vidéo Cyberpunk 2077 produite par le studio Trigger, Edgerunners prend la forme de 10 épisodes de 20-25 minutes diffusés sur Netflix fin 2022, et se déroulant environ 1 ans avant les événements du jeu de CD Projekt Red...

Cyberpunk - Edgerunners (2022) :

Peu de temps après la mort de sa mère, victime collatérale d'une fusillade dans les rues de Night City, David, un jeune adolescent paumé et sans argent, entre en possession d'un implant militaire expérimental, qui le dote de capacités uniques. Mais rapidement, cela attire sur lui bien des convoitises malveillantes, alors qu'il intègre les rangs des Edgerunners, un gang de Cyberpunks travaillant pour le plus offrant...

J'avoue, je partais avec un à priori négatif, n'étant vraiment pas fan de la patte graphique de la série, et du genre anime en général... et puis finalement, je me suis pris au jeu. En grande partie grâce à l'illustration musicale décalée de la série, entre son générique signé Franz Ferdinand, et toutes les variations de style imaginables qui vont et viennent au gré des scènes d'action ou d'autres moments plus contemplatifs, mais aussi parce que le récit est bien développé et plutôt prenant.

Oui, Edgerunners reste très stylisé graphiquement parlant, c'est jusqu'auboutiste (c'est très violent et sanglant), et on accroche ou pas (je mentirais en disant que j'ai toujours adhéré à 100 % à la proposition de chaque épisode), mais le script a la bonne idée d'équilibrer tout le côté glauque de l'univers de Night City avec des sentiments, de la romance, et l'histoire de ce jeune homme pris dans la spirale infernale des implants cybernétiques toujours plus puissants, à mi-chemin entre une addiction et un besoin de compenser un manque affectif évident.

Une spirale à l'issue forcément tragique, qui évite la fin heureuse, et qui confère au tout une atmosphère mélancolique, déjà bien appuyée par l'illustration musicale. Alors ce n'est pas parfait, on sent le récit un peu comprimé par le format de la série (ça aurait probablement pu respirer un peu plus avec deux épisodes en plus, ne serait-ce que pour mieux faire ressentir la progression de David, plutôt que de succomber à l'utilisation d'ellipses un peu abruptes), mais globalement, ça fonctionne plutôt pas mal en tant que récit unitaire prenant place dans un univers cyberpunk.

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Un film, un jour (ou presque) #1855 : Section 8 (2022)

Publié le 9 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Thriller, Cinéma, Critiques éclair, USA, Review

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Section 8 (2022) :

Militaire encore traumatisé par son passage en Afghanistan, Jake (Ryan Kwanten) travaille désormais dans le garage de Earl (Mickey Rourke), qu'il considère comme son père, et coule des jours heureux avec son épouse et son fils. Jusqu'à ce qu'un gang latino tente de racketter Earl, et tue la famille de Jake en représailles de sa résistance. Désespéré, ce dernier exécute le gang, mais est envoyé en prison... où il est recruté par Ramsey (Dermot Mulroney), à la tête de la Section 8, une organisation para-gouvernementale secrète chargée d'assassiner des cibles dangereuses pour les États-Unis...

Un actioner qui ressemble un peu à un gros pilote de série télé pour un Mission Impossible ou un Expendables du pauvre, voire même à une saison entière d'une telle série, compressée pour tenir en 90 minutes.

Ce qui, rapidement, donne lieu à des soucis de rythme et de cohérence interne : les personnages et leurs relations avancent au lance-pierre, les rebondissements et trahisons se multiplient sans le moindre impact, l'émotion est un peu balourde, et le spectateur a du mal à se défaire de l'impression que tous les gros noms de la distribution (Rourke, Mulroney, Lundgren, Scott Adkins) n'étaient là que pour deux jours de tournage.

C'est notamment très visible pour Scott Adkins, tueur à gages engagé en cours de film pour éliminer Jack, et qui a droit à trois scènes et demi, dont l'affrontement final au cours duquel il pulvérise Ryan Kwanten. Entretemps, il disparaît pendant plusieurs dizaines de minutes, au point que l'on se demande même si tout cela n'est pas le produit d'un tournage COVIDé.

Bref, ce n'est vraiment pas terrible, c'est très prévisible, et si ça fait illusion un temps (en particulier parce que Kwanten se donne complètement en mode soldat traumatisé en colère), ça finit par se déliter en cours de route, et par finir complètement bordélique et bâclé.

2.25/6 (pour Adkins) 

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Un film, un jour (ou presque) #1851 : John Wick - Chapitre 4 (2023)

Publié le 5 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, USA, Review

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John Wick - Chapitre 4 (2023) :

Bien décidé à se venger de la Grande Table qui a fait de lui un homme traqué, John Wick (Keanu Reeves) se trouve la cible du Marquis Vincent de Gramont (Bill Skarsgård), un homme sans pitié qui détruit le New York Continental, tue Charon (Lance Reddick) et lance à ses trousses Caine (Donnie Yen), un tueur aveugle, vieil ami de Wick. Seul moyen pour Wick de s'en sortir : réintégrer la communauté des tueurs et défier en duel le Marquis...

Quatrième et dernier volet de la franchise John Wick, après un troisième épisode efficace mais qui aurait peut-être bénéficié de plus de retenue, ce John Wick chapitre 4 est un film marathon, non seulement par sa durée (2 h 40 !), mais aussi par ce que traverse John Wick tout au long du métrage : un enchaînement de longues scènes d'action épiques, parfois très réussies, parfois moins, parfois bien rythmées, parfois prolongées outre mesure.

La routine pour John Wick, en somme, même si à ce niveau de la franchise, on sent tout le monde un peu sur les rotules, à commencer par Keanu Reeves, de plus en plus raide, gêné aux entournures, toujours vaillant mais à l'interprétation de moins en moins impliquée.

À moins que cette interprétation soit un produit de l'écriture des dialogues, qui plus que jamais, ici, m'a semblé laborieuse, pompeuse, chaque réplique étant une phrase pseudo-profonde et philosophique sur la vie, le destin, la mort, etc. J'avoue, sur la durée, ça fatigue un peu, et les ventres mous, ici ou là, se ressentent d'autant plus que tout est fait avec un sérieux papal.

Mais malgré tout, ça reste très agréable à suivre, et pour un film de 2 h 40, on ne regarde pas vraiment sa montre. Tout au plus lève-t-on les yeux au ciel durant la traversée de Paris en mode indestructible, digne d'un Fast and Furious en ce qui concerne la plausibilité du tout, le réalisme, la physique, etc.

Pour être franc, j'ai commencé le film en me disant que ça allait être le John Wick de trop, et puis finalement, c'est une bonne conclusion à la franchise. Ça aurait pu être un peu plus court et plus dynamique, mais tant qu'ils ne sabotent pas le tout en produisant un John Wick 5 et en ramenant à la vie un Keanu fatigué (même si bon, la fin est suffisamment ambiguë pour laisser cette porte ouverte), c'est une fin satisfaisante pour le personnage.

4/6 (mention spéciale à Scott Adkins qui s'éclate en Allemand obèse)

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Les bilans de Lurdo : La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre (2022)

Publié le 3 Juin 2023 par Lurdo dans Critiques éclair, Comédie, Drame, Thriller, USA, Review, Les bilans de Lurdo, Netflix, Télévision

Mini-série en huit épisodes de 25 minutes environ, The Woman in the House (...) est un projet assez atypique diffusé en 2022 sur Netflix, et dont le postulat de départ était simple : une parodie du genre du thriller psychologique pour wine mom, mais une parodie toute en retenue, avec une approche quasi-premier degré du genre, quitte à tromper le spectateur sur la marchandise...

La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre (The Woman in the House Across the Street from the Girl in the Window - 2022) :

Dépressive, portée sur l'alcool et bourrée d'anxiolytiques, Anna (Kristen Bell) ne s'est jamais remise de la mort de sa fille, et du départ de son époux (Michael Ealy), trois ans plus tôt. Désormais atteinte d'une peur chronique de la pluie, elle vit recluse chez elle, jusqu'à ce que Neil (Tom Riley), un veuf, s'installe en face de sa maison avec sa fillette Emma (Samsara Yett). Rapidement, elle ressent une attirance pour lui, mais lorsque Lisa (Shelley Hennig), la petite amie de Neil, semble être égorgée devant ses yeux dans la maison de ce dernier, Anna décide de mener l'enquête...

Honnêtement, pendant les deux premiers épisodes, j'ai totalement marché. Il faut dire que je suis tombé totalement par hasard sur cette minisérie, sans avoir la moindre idée de comment, du pourquoi, du contexte, ou même du titre complet (j'étais resté sur The Woman in the House, le titre initial du programme), bref, j'y suis allé totalement à l'aveugle, pour voir ce que devenait Kristen Bell depuis Veronica Mars et autres.

Ainsi, pendant les deux premiers épisodes, si j'étais assez atterré de cette production digne d'un téléfilm Lifetime, bourrée de clichés et assez mal écrite, je me disais que tous les éléments légèrement trop caricaturaux ou absurdes du récit étaient le fruit d'une narratrice non fiable, dépressive, alcoolisée et sous tranquillisants.

Et puis, à force d'éléments trop caricaturaux pour être vrais (les ragoûts en cocotte à répétition, l'épitaphe qui change constamment, le tueur en série, la scène de sexe overzetop avec le strip-teaseur, etc), j'ai fini par réaliser que le tout était une parodie de ce genre de récits façon La fille du train, La femme à la fenêtre, Fenêtre sur Cour et autres thrillers du dimanche de Lifetime

Pas forcément surprenant, vue l'implication de Will Ferrell à la production et ses antécédents parodiques avec Grossesse sous surveillance, son téléfilm Lifetime délibérément ultra-premier degré... et c'est probablement ce ton très ambivalent qui m'a déconcerté.

Parce que ça continue à l'identique pendant toute la saison (y compris pendant l'épisode final, pourtant nettement plus parodique, avec une résolution totalement wtf en mode slasher, et une ouverture sur une suite potentielle) : avec son dosage 85 % de premier degré sérieux, 15 % d'éléments incongrus, la série est constamment sur le fil du rasoir, trop plausible en tant que thriller générique pas très inspiré, bourré de clichés et aux excentricités justifiées par le point de vue subjectif de son héroïne paranoïaque et droguée, et presque pas assez ouvertement parodique pour son propre bien.

Et c'est peut-être là que le bât blesse : à trop vouloir être une parodie subtile et toute en retenue du genre, The Woman (...) finit par être trop sérieux, trop fidèle à son modèle, avec notamment une Kristen Bell investie dans son rôle, crédible et juste, jamais dans un surjeu franc qui soulignerait l'absurdité et le caractère parodique du récit.

On peut alors se demander à quel moment la parodie cesse d'en être une : à trop singer le format, le style, les rebondissements, le mélodrame, l'interprétation et tout ce qui fait l'essence de ce genre de film (à sa sortie, La femme à la fenêtre, avec Amy Adams, avait déjà reçu un accueil très moqueur pour tous ses clichés et son scénario), The Woman (...) finit par devenir ce qu'il parodie, et par perdre grandement en intérêt, jamais suffisamment qualitatif pour fonctionner en tant que thriller, et jamais suffisamment drôle ou caricatural pour justifier son statut de parodie.

Un dosage problématique, qui aurait mérité d'être un peu mieux pensé en amont.

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Un film, un jour (ou presque) #1846 : Polite Society (2023)

Publié le 29 Mai 2023 par Lurdo dans Action, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, UK, Thriller, Jeunesse, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Polite Society (2023) :

À Londres, la jeune Ria Khan (Priya Kansara) rêve d'être cascadeuse, et passe son temps à se mettre en scène sur YouTube dans des vidéos d'action ; sa sœur aînée Lena (Ritu Arya), elle, est une artiste paumée, malgré tout soutenue par leurs parents Fatima (Shobu Kapoor) et Rafe (Jeff Mirza), et par sa petite sœur dont elle est très proche. Tout va bien, jusqu'à ce que Lena rencontre Salim (Akshay Khanna), un jeune généticien séduisant et aisé, au cours d'une soirée organisée par Raheela (Nimra Bucha), la mère de ce dernier. Rapidement, des fiançailles s'organisent, au grand dam de Ria, qui est persuadée que quelque chose n'est pas normal dans cette histoire précipitée...

Un long-métrage anglais qui, pendant une petite heure, ressemble à une comédie adolescente décalée sur une jeune lycéenne (et ses copines amusantes) n'acceptant pas le mariage de sa sœur, sur fond de traditions pakistanaises... et soudain, au bout d'une heure, une bascule improbable s'opère, lorsque le scénario donne raison à Ria, et part dans une sombre histoire de clonage.

Et ça fonctionne, honnêtement, même si ça reste inabouti - après tout, c'est le premier long-métrage de Nida Manzoor, scénariste et réalisatrice tv britannique : le rythme est un peu inégal (il y a un petit ventre mou), la conclusion est sommaire, et le film aurait probablement bénéficié à pousser encore un peu plus loin le côté arts martiaux et combats, ou du moins à le rendre un peu moins approximatif.

C'est rigolo, ça se regarde très facilement, et avec une main plus assurée aux cascades et dix minutes en moins, ça aurait mérité un bon gros 4/6, voire un peu plus. 

En l'état, 3.75/6 

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Les bilans de Lurdo : The Resort, saison 1 (2022)

Publié le 28 Mai 2023 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Peacock, NBC, Romance, Thriller, Policier, Fantastique, Review, USA, Les bilans de Lurdo, Télévision

Huit épisodes d'une petite demi-heure au programme de cette série présentée comme une comédie noire teintée de mystère et de fantastique, diffusée en juillet dernier sur Peacock, et créée par le scénariste de Palm Springs, comédie romantique fantastique sympathique déjà avec Cristin Milioti. 

The Resort, saison 1 (2022) :

Couple encore marqué par la mort de leur enfant, Noah (William Jackson Harper) et Emma (Cristin Milioti) vont fêter leur dixième anniversaire de mariage dans un hôtel luxueux sur la Riviera Maya. Mais là, rien n'y fait, et les tensions subsistent au sein du couple... jusqu'à ce qu'Emma trouve, dans la forêt, un vieux téléphone appartenant à Sam (Skyler Gisondo), un adolescent disparu 15 ans plus tôt dans des circonstances assez floues, en compagnie de Violet (Nina Bloomgarden), rencontrée là quelques jours plus tôt. Persuadée de pouvoir résoudre le mystère de cette double disparition, Emma décide de mener l'enquête...

Dans Palm Springs, à l'occasion d'un mariage dans un hôtel luxueux, Andy Samberg et Cristin Milioti découvraient une grotte mystique dans le désert, qui les plaçait hors du temps, dans une boucle temporelle servant de métaphore à un amour naissant et aux débuts éthérés d'une relation... ici, à l'occasion de vacances dans un hôtel luxueux du Yucatan, Cristin Milioti et William Jackson Harper traquent une grotte mystique dans la jungle, capable de placer ses visiteurs hors du temps, dans un état d'animation suspendue permettant de revivre en boucle un moment heureux de leur vie, dans une métaphore du deuil et de la souffrance qui empêchent d'aller de l'avant.

La véritable différence entre ces deux projets d'Andy Siara, le scénariste, c'est le ton : d'un côté, une comédie romantique, de l'autre, un mélange de genre un peu bancal, tour à tour enquête (inspiré de cette tendance très anglo-saxonne des podcasts de true crime avec lesquels chacun peut s'imaginer enquêteur et se persuader d'être capable de résoudre des crimes inexpliqués), drame relationnel, psychothérapie, récit initiatique existentiel teinté de mysticisme méso-américain, film d'aventures et thriller fantastique façon Lost.

Pendant ses premiers épisodes, le programme est ainsi totalement en mode enquête policière, à la chronologie déconstruite à grands renforts de flashbacks du point de vue des disparus - certes, il y a bien quelques motifs visuels un peu plus excentriques et récurrents (des boucles/mouvements circulaires et elliptiques), mais globalement, ça ressemble alors beaucoup à un film d'aventures où un couple de touristes met le nez dans ce qui ne le regarde pas, avec cette formule classique du couple qui se resoude dans l'adversité.

Et puis progressivement, plus la série avance, et plus la touche fantastique se fait présente, notamment au travers d'Alexander (Ben Sinclair), le patron amnésique de l'hôtel, qui semble avoir des visions prophétiques et être le personnage principal d'un livre initiatique écrit par un auteur local.

Alexander fait globalement basculer le programme dans quelque chose de plus spirituel... mais aussi de plus "psychothérapie de bazar", comme les scénaristes américains aiment bien en mettre partout. Parce que oui, il y a bien une grotte mystique, quelque part dans la jungle, qui attire à elle les âmes en peine, les personnes souffrant d'un deuil ou d'un traumatisme mal assimilé, pour leur permettre de tout oublier, en particulier les ravages du temps.

Et oui, la dernière ligne droite de la série suit la quête de Noah, Emma, Baltasar (Luis Gerardo Méndez), chef de la sécurité de l'hôtel, et Murray (Nick Offerman), père de l'adolescente disparue, qui partent à la rencontre de l'auteur du livre initiatique/à clef en question (Luis Guzman) pour retrouver la grotte perdue et explorer d'immenses galleries souterraines obscures...

Malheureusement, tout cela se fait à grands renforts de discours ronflants et pseudo-profonds sur la vie, l'amour, le destin, le deuil, le passage du temps, les souvenirs, les relations, etc, et si pas mal de sous-intrigues ou de mystère finissent par trouver une réponse, il n'y a qu'à voir la réaction du Web pour comprendre que tout cela n'est pas forcément très satisfaisant pour tout le monde.

The Resort est, en fin de compte, une série de plateforme de streaming assez typique : tout à fait compétente à l'écran (l'interprétation est excellente), elle déborde d'idées pas toujours cadrées, elle est trop excentrique pour connaître un franc succès, trop frustrante et "illuminée" pour satisfaire les amateurs de mystère, pas assez légère et drôle pour emporter l'adhésion, et pas assez rigoureuse et subtile pour que ses métaphores et son propos paraissent maîtrisés (l'illustration musicale et ses chansons aux paroles surlignant systématiquement ce qui se passe ou ce qui se ressent à l'écran, au secours).

À une époque, elle aurait pu être sur HBO ou Showtime, mais en l'état, si elle est dépaysante et intrigue un instant, elle finit par laisser sur sa faim. Essai brouillon et pas totalement transformé, donc, et je serais vraiment surpris que la série revienne en seconde saison... 

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Un film, un jour (ou presque) #1842 : Ghosted (2023)

Publié le 23 Mai 2023 par Lurdo dans Cinéma, Action, Comédie, Critiques éclair, Thriller, Romance, USA, Review, Apple

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Ghosted (2023) :

Lorsqu'il la rencontre au marché, Cole (Chris Evans), un fermier très casanier, tombe sous le charme de Sadie (Anna de Armas), une experte internationale en art. Mais après une nuit de passion, Sadie ne donne plus de ses nouvelles, et Cole décide de partir la retrouver à Londres, où elle se trouve apparemment. Rapidement, cependant, il apparaît que Sadie est en réalité le Taxman, une super espionne de la CIA, et Cole se retrouve embarqué dans une course-poursuite improbable à l'autre bout du monde...

Une comédie d'action/romantique Apple Tv co-écrite par les deux scénaristes de Deadpool (d'où un caméo de Ryan Reynolds) et par les scénaristes de plusieurs films du MCU (d'où Chris Evans, et des caméos de Anthony Mackie et de Sebastian Stan, ainsi que le casting initial de Scarlett Johansson, replacée par Ana de Armas pour des problèmes de calendrier), qui ne se mouillent pas trop et produisent un film assez balisé sur tous les plans, et pas très abouti.

Ce qui ne veut pas dire que cela n'est pas regardable, bien au contraire, même si la première demi-heure est générique au possible (et pas très bien écrite), qu'Adrien Brody fait un méchant français transparent, et que l'illustration musicale globale du film est insipide au possible, à grand renfort de chansons pop insérées à la truelle.

Heureusement, Evans et de Armas fonctionnent plutôt bien ensemble, et le ton reste globalement suffisamment léger et dynamique pour que l'on suive les aventures de ce couple avec une certaine indulgence.

Après, ça aurait pu être mieux, moins dérivatif, et je ne suis pas certain que Dexter Fletcher, réalisateur spécialisé dans les biopics, ait été le meilleur choix pour cette comédie d'action. N'est pas James Cameron qui veut.

3/6

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