Assassin Club (2023) :
Morgan Gaines (Henry Golding), tireur d'élite et assassin pour le compte de Caldwell (Sam Neill), est attaqué par un autre tueur à gages au cours d'une mission. Rapidement, il découvre qu'un mystérieux client a mis sur le marché un contrat improbable : sept cibles, 1 million de dollars pour chacune d'entre elles. Seulement voilà : ces sept cibles sont des tueurs à gages, qui ont tous reçu une proposition similaire... et Morgan fait partie de cette liste.
Un thriller d'espionnage/film d'action américano-italien un peu plus friqué que la moyenne des DTV et qui ressemble, ni plus ni moins, à une production Europa Corp, avec ses clichés, son action pétaradante, ses pays de l'Est et ses acteurs reconnaissables qui viennent cachetonner.
Et ce n'est pas surprenant, en fait, puisque cet Assassin Club a été réalisé par un ancien d'Europa Corp, par ailleurs réalisateur du Transporteur 4. À partir de là, il ne faut pas s'attendre à grand chose d'exceptionnel, puisque ce métrage (qui n'est pas vraiment un DTV, car sorti en salles en Italie - aux USA, c'est du DTV, par contre, et chez nous... du direct to NRJ12 (!!)) sacrifie ses quelques idées intéressantes sur l'autel d'un film à rallonge (près de deux heures), d'une Noomi Rapace qui cabotine, d'un scénario qui abat ses cartes bien trop vite, et d'une réalisation qui lorgne sur du sous Doug Liman en mode caméra à l'épaule tremblotante, zooms et dézooms, et scènes d'action pas très lisibles.
Énorme bof, donc, malgré quelques moments sympatoches, et des acteurs qui font leur possible (même si je ne suis toujours pas convaincu par le charisme de leading man de Golding).
2 - 0.25 pour la fin piteuse = 1.75/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Commenter cet article