La version Looney Tunes d'Un Conte de Noël de Dickens, avec Daffy Duck en grand patron capitaliste qui martyrise ses employés.
Ça repompe sans vergogne les adaptations précédentes du récit, depuis Daffy en Oncle Picsou du pauvre (qui se roule dans son coffre plein d'or plutôt que de rentrer chez lui), jusqu'à Fantômes en Fête (le businessman capitaliste qui martyrise tous ses employés, et qui lorsqu'il est confronté à un des fantômes, se moque de son apparence de fée... avant de se faire pulvériser par cette même fée lors de moments slapstick ; le fantôme du futur qui apparaît à travers un mur d'écrans de tv pour pointer du doigt Scrooge), en passant par toutes les variations qu'on a pu voir ces dernières décennies.
Le tout pendant 45 laborieuses minutes qui mettent un temps fou à démarrer (le premier fantôme ne fait pas son apparition avant la moitié du film) et bourrées de "gags" qui tombent à plat. Assez mauvais, donc.
La version Schtroumpf du Conte de Noël de Dickens, avec le Schtroumpf Grognon en guise de Scrooge.
Un court-métrage de 20 minutes qui, des images numériques du film, bascule en animation 2d laide et baclée au bout de 3 minutes, pour revenir aux images de synthèse à la toute fin.
Médiocre au possible. Et puis les nabots bleus doublés par des new-yorkais et des mexicains, sans façons.
An Elf's Story : The Elf on the Shelf (2011
Le lutin Chippy est dépêché par Santa Claus pour aider le petit Taylor à retrouver foi en la magie de Noël...
Une sorte de grosse publicité à peine déguisée pour un jouet, l'Elf on the Shelf, une poupée de chiffons qu'une illustratrice de livres pour enfants a inventé en 2005, et que des businessmen tentent depuis d'imposer comme "une nouvelle tradition moderne de Noël" dans chaque foyer.
Le concept étant donc qu'une fois caché dans la maison par les parents, le lutin en chiffon agit comme un mouchard, qui surveille toutes les actions des enfants, les note et en informe le Père Noël, et qui avertit les parents si l'enfant a besoin d'être puni... Big Brother en collants rouges, en somme, que les parents doivent déplacer chaque jour pour qu'il reste imprévisible et omniprésent, et que les enfants n'ont pas le droit de toucher.
Ici, on a donc 20-25 grosses minutes (diffusées sur CBS en 2011) qui tentent de convaincre le spectateur que l'Elf on the Shelf, "c'est l'esprit de Noël dans ta maison, et l'assurance d'un enfant bien discipliné, alors achète notre produit, et tu seras un bon Américain aux bonnes valeurs chrétiennes". Whouhou. *soupir*
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