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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #comedie catégorie

Les bilans de Lurdo : Gen V, saison 1 (2023)

Publié le 9 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Fantastique, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Review, USA, Amazon, Drame, Action, Thriller, Télévision, Boys

Parce qu'aujourd'hui, on ne peut plus avoir de film ou de série sans qu'elle ne donne naissance à des spin-offs et à une franchise, voici donc Gen V, série dérivée de l'univers de The Boys, librement adaptée de plusieurs éléments du comic-book, et qui, pour faire simple, propose avec ses 8 épisodes d'une heure une déclinaison très... CW de l'univers de The Boys.

Gen V, saison 1 (2023) :

Traumatisée, à sa puberté, par la manifestation de ses pouvoirs hémokinétiques qui ont coûté la vie ses parents, Marie (Jaz Sinclair) n'a qu'un rêve : devenir une héroïne pour prouver à sa petite sœur qu'elle n'est pas une meurtrière. À son arrivée à l'université Godolkin pour superhéros, elle fait alors la connaissance d'Emma (Lizze Broadway), capable de rapetisser, d'Andre (Chance Perdomo) aux pouvoirs magnétiques, de Jordan (London Thor/Derek Luh), qui change de sexe à volonté, de Luke (Patrick Schwarzenegger), la vedette de l'école, et de sa petite amie Cate (Maddie Phillips), capable d'influencer autrui par le toucher. Mais rapidement, le suicide de Luke après avoir tué Richard Brinkerhoff (Clancy Brown), un enseignant réputé, plonge Marie et ses comparses dans une conspiration impliquant Vought International...

Et par CW, j'entends que les acteurs sont jeunes, relativement fades (ça joue globalement juste - certains sont inégaux, cela dit, mais j'y reviendrai - mais niveau charisme, ce n'est pas vraiment ça), et que les intrigues de la série incorporent une bonne dose de triangles amoureux, de fêtes, etc.

Pas suffisamment pour que ce soit vraiment un teen show, et la série conserve, de toute façon, toujours cette dose de provoc' graveleuse immature inhérente à la série-mère (ah ça, des pénis en gros plan et du gore, on y a droit), mais tout de même, on reste dans une déclinaison young and horny de The Boys, et les vétérans des comic-books penseront aussi aux Gen 13 d'Image, voire aux DV8, leur pendant trash, sexualisé et violent... 

Une fois ce postulat assimilé (heureusement, le programme conserve suffisamment de liens avec la série-mère pour ne pas s'enfermer dans une bulle qui serait rapidement lassante), on peut apprécier la série pour ce qu'elle est : un programme sympathique, qui permet d'ouvrir quelques voies latérales à cet univers, mais qui s'avère aussi bourré de petits défauts qui font qu'on ressort mitigé de cette saison 1.

À commencer par son personnage principal, Marie, coulée dans le moule de la strong black woman qui a dû faire face toute sa vie à l'adversité, mais souffrant malheureusement d'une caractérisation un peu multipolaire - un côté badass et cool (son look, son attitude, son caractère volontaire et indépendant), un autre côté petite fille innocente, naïve et traumatisée, un aspect ambitieux et prêt à tout pour arriver à ses fins, et, dans la seconde moitié de la saison, une facette de leader de son groupe.

Autant de directions qui auraient pu donner un personnage complexe et aux nombreuses facettes, mais qui manquent ici de subtilité (en même temps, on est dans un spin-off de The Boys, qui n'a jamais fait dans la subtilité), et qui s'ajoutent à l'interprétation parfois un peu trop intense de l'actrice, pour donner un personnage principal peu attachant ou intéressant.

D'ailleurs, en parlant de subtilité (ou plutôt de son absence), on pourrait mentionner aussi les métaphores balourdes qui entourent ces personnages principaux - Marie, qui s'en veut constamment, et dont le pouvoir découle directement de son automutilation, Emma et sa boulimie qui lui permet de changer de taille, Jordan qui peut changer de sexe à volonté et qui est "rejetée" par ses parents... autant d'éléments supposés servir de métaphores sur les difficultés des jeunes femmes face à la société, blablabla.

Sauf que tout ça est un peu noyé dans le graveleux (l'escalade du pénis géant, l'explosion du sexe du violeur, les gags récurrents sur les habitudes sexuelles de certains personnages secondaires), dans la continuité avec la série-mère (qui culmine dans l'arrivée de Homelander, dans le final), dans l'illustration musicale branchée (qui se calme un peu en cours de saison), dans du shipping pas très intéressant (la relation Emma/Sam paraît totalement catapultée) et dans les manigances de la maychante très maychante qui dirige en secret le projet Initiative The Woods dans les sous-sols.

Pris séparément, certains de ces éléments fonctionnent et sont même assez réussis, mais la mayonnaise globale ne prend que très moyennement, et plus la saison avance, plus le rythme de 8 épisodes impose des raccourcis et des facilités peu probantes (surtout quand plusieurs de ces épisodes dépassent à peine les 35 minutes) : la trahison de Cate tombe à plat, la visite dans son esprit est superficielle (même si ça fait plaisir de revoir Soldier Boy), la radicalisation de Sam et de Cate est précipitée, et toute la fin de la série (le dernier épisode et sa conclusion) donne un peu l'impression d'avoir été faite à l'arrache, avec une fin en queue de poisson visiblement liée à la prochaine saison de The Boys.

Bref. Pour résumer, cette saison 1 de Gen V m'a laissé sur ma faim, moyennement convaincu par le casting, frustré par le rythme de la narration, et honnêtement un peu lassé par la provoc facile de la franchise : ce n'est pas désastreux, et d'ailleurs ça a bien été accueilli par la critique et les fans (ce qui ne surprend pas forcément), mais ça aurait pu être meilleur et plus sympathique.

En l'état, c'est vite vu et vite oublié.

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Un film, un jour (ou presque) #1987 : Wonka (2023)

Publié le 8 Mars 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Critiques éclair, Musique, Fantastique, Review, USA, UK, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Wonka (2023) :

Willy Wonka (Timothée Chalamet), jeune magicien ambitieux désirant devenir un grand chocolatier, est confronté aux maniganges des membres du Cartel du Chocolat (Paterson Joseph, Matt Lucas, Mathew Baynton), qui, avec l'aide du chef de la police de la ville (Keegan Michael-Key), sont bien décidés à se débarrasser de ce concurrent aux sucreries si... fantastiques !

Un long-métrage anglais auquel personne ne croyait, du réalisateur de Paddington, et qui se retrouve un peu le postérieur entre deux chaises, tentant de s'établir comme une préquelle à Charlie et la chocolaterie... sans jamais vraiment répondre à la question : oui, mais quel Charlie ?

Car ce Wonka reprend ici des chansons du film de 1971, ainsi que ses Oompas Loompas, une partie de l'esthétique de celui de 2005, et bien sûr s'inspire de l'ouvrage de Dahl, pour proposer une préquelle en mode origin story du personnage de Wonka, un personnage ici bienveillant, sociable, optimiste et chaleureux.

On est donc assez loin du reclus excentrique, parfois insensible et émettant un jugement moral envers autrui, qu'il est dans le roman et dans les adaptations qui ont suivi. À la place, Timothée Chalamet incarne ici un chocolatier fantaisiste aux pouvoirs magiques et à la générosité exceptionnelle, un héros nettement plus lisse et gentil, ce qui se marie assez bien avec le ton général du film... et ce n'est pas forcément une mauvaise chose.

En effet, à ma grande surprise, Wonka fonctionne plutôt bien : le tout est particulièrement british, avec ce sens de l'absurde et cet humour si particulier qui font que l'univers de Wonka est à la fois hautement improbable, un peu artificiel, et gentiment décalé.

La direction artistique y est pour beaucoup : les décors, les costumes, les maquillages, tout cela se marie efficacement, et crée une ambiance ludique et magique parfaite pour un film sorti en décembre.

Musicalement, si Joby Talbot produit un score efficace, les chansons sont plus inégales - elles s'inscrivent cependant assez bien dans la continuité de l'univers Wonka, et les acteurs s'en tirent plutôt honorablement, eux aussi.

Reste que le tout est très carré et, encore une fois, assez lisse : les acteurs s'amusent, Hugh Grant est mémorable, certaines scènes sont très jolies (la danse sur les toits, avec les ballons), mais au final, c'est très sage, et ça perd un peu en efficacité dans la dernière ligne droite, alors que Wonka et ses compères tentent de faire un casse sur une réserve de chocolat conservée sous une cathédrale surveillée par Mr. Bean et son armée de moines accros au cacao.

Cela dit, en visionnant ce Wonka, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser au Jingle Jangle de Netflix : même genre de production, de spectacle, d'histoire, d'esthétique, d'univers légèrement décalé, etc... sauf que Wonka est nettement plus homogène et maîtrisé de bout en bout, et rien que pour ça, c'est déjà nettement plus agréable.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1986 : Les Trolls 3 (2023)

Publié le 7 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Aventure, Animation, Action, Jeunesse, Cinéma, Dreamworks, Fantastique, Musique, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Trolls 3 (Trolls Band Together - 2023) :

Parce que son frère Floyd (Troye Sivan) a été enlevé par Velvet (Amy Schumer) et Veneer (Andrew Rannells), deux pop-stars sans talent qui exploitent la magie de Floyd pour trouver le succès, Branch (Justin Timberlake) accepte de partir à l'aventure pour réunir ses frères John Dory (Eric André), Spruce (Daveed Diggs) et Clay (Kid Cudi), et secourir Floyd. En chemin, Poppy (Anna Kendrick) se découvre une sœur cachée (Camila Cabello), et les cinq frères reforment BroZone, leur boy-band d'autrefois...

Après un premier opus médiocre, un second opus encore pire, et plusieurs épisodes spéciaux de Noël et séries animées, revoilà les Trolls au cinéma, et... je refuse de croire qu'il y a une véritable demande pour cette franchise animée frénétique, vide au possible, qui se contente de recycler de vagues bribes de chansons connues pour les mélanger et en faire des morceaux musicaux dansés de quelques dizaines de secondes, qui ponctuent un récit simpliste et cousu de fil blanc.

En fait, c'est bien simple, par moments, Trolls me fait l'effet d'être Génération Tik-Tok : le film, avec en prime une esthétique certes techniquement aboutie, mais ultra-saturée et hideuse (certains personnages ressemblent à du Docteur Seuss, d'autres à des Muppets, sans aucune cohérence interne) et brouillonne à l'écran (ça remue partout, il n'y a que rarement un point focal à l'image).

Alors après, on va dire que je suis un vieux con qui ne comprend rien et que ce n'est clairement pas un film fait pour ma génération, et oui, mais d'un autre côté, les parents qui ont la nostalgie des boybands des années 90 tels que décrits et référencés ici, ils ont mon âge, et je doute qu'ils trouvent ce Trolls particulièrement supportable.

Enfin bref.

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1985 : Quiz Lady (2023)

Publié le 6 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Drame, Cinéma, Critiques éclair, USA, Hulu, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Quiz Lady (2023) :

Lorsque sa mère disparaît soudain de sa maison de retraite pour partir à Macao avec son amant, Anne (Awkwafina), jeune trentenaire névrosée et asociale, découvre que les créanciers mafieux de celle-ci lui en veulent désormais. Pour récupérer son chien, pris en otage, Anne va alors devoir passer outre son anxiété pour participer à Can't Stop the Quiz, son émission télévisée préférée, poussée par sa sœur aînée Jenny (Sandra Oh), immature et exubérante...

Une comédie au premier abord très classique et prévisible, mais qui trouve son identité bien particulière dans de nombreux petits détails excentriques et décalés.

Pourtant, ce n'était pas forcément prometteur sur papier, malgré la distribution sympathique : écrite par la scénariste de Hocus Pocus 2 (aïe) et de Totally Killer (déjà un peu meilleur), on pouvait s'attendre à quelque chose d'assez générique, mais le capital sympathie et l'alchimie des deux actrices principales, les quelques détails clairement authentiques (apportés par les origines des actrices et de la réalisatrice), et les personnages secondaires assez improbables (la voisine qui confond Alan Cumming et Pee-Wee Herman, Jason Schwartzman en concurrent aux dents longues, Will Ferrell, sérieux et bienveillant, en pseudo-Alex Trebek, les criminels qui aiment les animaux, Tony Hale en pseudo Benjamin Franklin...) font qu'à mi-parcours, à partir de l'audition sous drogues, le tout prend un tour plutôt amusant et attachant.

Sympathique.

4/6 

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Les bilans de Lurdo : Loki, saison 2 (2023)

Publié le 3 Mars 2024 par Lurdo dans Loki, Comédie, Critiques éclair, MCU, Disney, Marvel, Fantastique, Science Fiction, USA, Review, Télévision, Drame

J'avais trouvé la saison 1 de Loki, chapeautée par Michael Waldron, assez ludique et divertissante, avec une esthétique rétro intéressante, des rebondissements inattendus, des caméos amusants, un mystère global intrigant, le tout articulé autour d'une romance improbable mais qui fonctionnait plutôt bien.

Malheureusement, la saison 2, confiée à Eric Martin (un collègue de Waldron et seul scénariste de la saison 1 à remettre le couvert), n'a plus rien de tout cela, et s'avère une déception assez conséquente...

Loki, saison 2 (2023) :

Loki réalise qu'il est désormais capable de passer d'époque en époque (sans toutefois pouvoir contrôler ce phénomène) et que nul au TVA ne se souvient de lui. Problématique, d'autant que le Cœur temporel, qui permet d'empêcher la destruction du multivers, est défaillant, et qu'il faut le réparer au plus vite, avec l'aide d'OB (Ke Huy Quan), ingénieur spécialiste du TVA...

Une déception qui se traduit à l'écran, pour faire simple, par 4 ou 5 épisodes d'un surplace assez problématique, bourré de technoblabla nébuleux à peine compréhensible et inutile, et qui voit les personnages passer le plus clair de leur temps dans le TVA, à répéter qu'il faut sauver l'univers, qu'il faut réparer le Cœur, qu'ils ne savent pas comment faire, etc, etc, etc. 

C'est trop souvent bavard, ça ronronne beaucoup trop, ça sous-exploite les trois quarts de la distribution (la production semble ne plus vraiment savoir que faire de Wunmi Mosaku, de Gugu Mbatha-Raw et de Sophia Di Martino), et ça se complaît dans son esthétique, au point d'avoir l'impression, parfois, qu'elle remplace la substance de la série et sert de béquille à la production (ah, et si c'est bien filmé, ça semble aussi l'être pour de grands écrans, tant les plans très larges ont souvent tendance à réduire les personnages à l'état de silhouettes lointaines).

Ajoutez à cela un manque cruel d'émotion (la romance Sylvie/Loki n'est plus, et tous les personnages sont réduits à débiter de l'exposition et à être coincés dans une boucle temporelle prévisible), et un Jonathan Majors à l'interprétation parfois un peu trop caricaturale, et voilà, une saison laborieuse, dont on sent clairement passer les 5 premiers épisodes au ralenti.

D'autant que le tout culmine en un gros reboot prévisible à l'épisode 5, qui rend caduque et inutiles les quatre épisodes précédents (ou presque). On sent bien que l'objectif de tout ça est d'amener Loki à une prise de conscience, à se transcender et à faire le sacrifice ultime pour sauver l'univers, mais, dépourvue de substance émotionnelle, cette rédemption tombe un peu à plat, pas aidée par une direction artistique globalement assez claustrophobique, jaunâtre, déprimante...

Le contraste est alors d'autant plus violent avec le dernier épisode, qui retrouve un sens du fun et une grandiloquence spectaculaire pas inintéressant, le temps d'offrir à Loki la fin qu'il mérite.

Mais c'est trop tard : toujours très travaillée visuellement, mais désormais ronflante, bavarde, brouillonne et un peu inutilement prétentieuse tant elle se prend au sérieux, la deuxième saison de Loki tombe presque totalement à plat, malgré quelques fulgurances çà et là.

Vraiment frustrant et très laborieux.

 (bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Un film, un jour (ou presque) #1980 : Freelance (2023)

Publié le 28 Février 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Review, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Freelance (2023) :

Ancien militaire des forces spéciales désormais reconverti en tant qu'avocat, Mason Pettits (John Cena) accepte de reprendre du service pour protéger la journaliste Claire Wellington (Alison Brie) dans un pays d'Amérique latine tandis qu'elle interviewe son dictateur, Juan Venegas (Juan Pablo Raba). Mais soudain, le trio se trouve plongé dans un coup d'état sanguinaire, et doit coopérer s'il veut y survivre...

Une comédie d'action anémique du réalisateur de Taken qui applique à la lettre la formule À la poursuite du diamant vert à un duo principal sympathique (Cena et Brie), mais n'en fait absolument rien. Pas l'alchimie, pas de rythme, pas d'humour, pas d'énergie, pas de style, tout est en pilotage automatique, les scènes d'action sont molles, la romance avortée tombe à plat, les incrustations numériques sont approximatives, etc, etc, etc... Même le bétisier du générique de fin est dépourvu d'intérêt ou d'humour.

Bref, le film est particulièrement décevant et frustrant, et les deux acteurs principaux méritaient mieux (Christian Slater et Alice Eve, dans de petits rôles secondaires méritaient eux aussi mieux).

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1978 : Aquaman et le Royaume perdu (2023)

Publié le 26 Février 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Fantastique, Cinéma, Comédie, DC, DCEU, Review, USA, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Aquaman et le Royaume perdu (Aquaman and the Lost Kingdom - 2023) :

Parce que Black Manta (Yahya Abdul-Mateen II) est de retour, a mis la main sur un trident maléfique lui conférant des connaissances mystiques, et qu'il a pour projet de réchauffer le globe jusqu'à libérer de sa prison glaciaire le peuple maudit d'un Royaume perdu, Aquaman (Jason Momoa) doit délaisser sa famille pour aller libérer son frère Orm (Patrick Wilson) de prison, et lutter à ses côtés contre cette nouvelle menace...

Suite du premier Aquaman (un film un peu lourd et bas de plafond qui ne fonctionnait réellement que grâce à la décontraction de Momoa, et à la générosité décomplexée de son bestiaire et du spectacle présenté à l'écran), cet Aquaman 2 est resté un temps en development hell, victime de la mort annoncée du DCEU, et ça se sent.

Oui, c'est assez fidèle au premier (en même temps, tout le monde rempile), mais ça a aussi une vraie tendance à amplifier tous les défauts de ce dernier, avec en prime un script gentiment décousu et bordélique (auquel tout le monde, y compris Momoa, semble avoir contribué). Tout ici paraît encore plus bourrin, encore plus approximatif (Momoa en tête), avec toujours plus de visuels surchargés et brouillons, toujours plus d'Aquaman déglingué, toujours plus d'humour un peu forcé, toujours plus de thématiques survolées (écologiques, parentales, la famille), toujours plus d'effets numériques inégaux...

Ajoutez à cela une menace peu probante (le Royaume perdu et ses zombies nazes), une musique à l'image du film, des choix mal avisés (et une nonchalance globale pas désagréable, mais poussée dans ses retranchements), et voilà, une suite un bon cran en dessous de l'original.

Ce qui n'est guère surprenant, mais reste décevant, surtout qu'il y a ici ou là quelques fulgurances (notamment durant certaines scènes d'action filmées dans des décors réels) et un vrai désir d'aventures (le film se transforme, à mi parcours, en buddy movie goguenard assez ludique) qui auraient pu donner quelque chose de vraiment sympa, avec plus de structure et de retenue.

2.75/6 (et pourtant, je n'ai pas détesté... mais il y a trop de scories à tous les niveaux)

 

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Critiques éclair - QUINZAINE SAINT VALENTIN - Solar Opposites : An Earth Shatteringly Romantic Solar Valentine's Day Opposites Special (2024)

Publié le 25 Février 2024 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Télévision, Action, Animation, Science Fiction, Hulu, Aventure, Les bilans de Lurdo, Solar

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...  

Solar Opposites : An Earth Shatteringly Romantic Solar Valentine's Day Opposites Special (2024) :

Parce que la Saint Valentin oblige leur restaurant préféré à changer son menu, les Opposites décident de se venger... en éradiquant l'amour des sentiments des humains.

Comme chaque année, outre la saison annuelle de la série, voici qu'arrive un épisode spécial de Solar Opposites, à l'occasion de l'une des grandes fêtes nationales américaines. En l'occurrence, la Saint Valentin, et un épisode qui voit un postulat de départ décalé (les Opposites qui font disparaître l'amour sur Terre) dégénérer rapidement en parodie de Terminator 2, avec révolte des perroquets, carton-titre lu par Linda Hamilton, et guerre sanguinaire entre résistants, oppresseurs et collaborateurs.

Plutôt amusant, avec plein de rappels renvoyant aux épisodes spéciaux préalables, des scénaristes qui se moquent gentiment de la tiki culture et du soft rock/yacht rock, et une conclusion paradoxalement à la fois très graveleuse et romantique, culminant sur le mariage de deux des personnages principaux.

Sympathique.

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Un film, un jour (ou presque) #1977 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : 3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost (2023)

Publié le 24 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Télévision, Hallmark, Romance, Fantastique, USA, Canada, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...  

3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost (2023) :

Agente immobilière débutante, Anna (Julie Gonzalo) récupère le dossier d'un vieux manoir abandonné, qu'elle doit réussir à vendre dans quelques semaines. Mais la bâtisse est hantée par le fantôme de la têtue Ruby (Madeleine Arthur), là depuis les années 1920, et lorsque Anna fait appel à son ex-fiancé, Elliot (Chris McNally), pour aider à rénover certains éléments du manoir, Ruby s'intéresse à ce couple séparé et tente de les réconcilier...

Une comédie romantique automnale qui m'a surpris, tant Hallmark évite habituellement de produire des récits estampillés Halloween... principalement parce qu'à cette date, ça y est, la chaîne a déjà commencé à diffuser ses films de Noël depuis plusieurs semaines.

Mais bon, on a donc une histoire de fantôme, un couple principal marié IRL, un générique plus travaillé et un budget qui semble plus important que la moyenne, pour un métrage assez classique, mais plutôt agréable, et qui change un peu, par son élément fantastique, du tout venant des téléfilms de la chaîne.

Après, ça reste un téléfilm Hallmark, avec son écriture inégale (le père d'Anna est bien trop antipathique pour son propre bien), mais c'était agréable.

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1976 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Notes of Autumn (2023)

Publié le 23 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, St Valentin, Review, USA, Musique, Hallmark

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...  

Notes of Autumn (2023) :

Ancienne pianiste ayant délaissé sa passion pour payer ses factures, Ellie (Ashley Williams) se retrouve soudain au chômage ; auteur de romans à succès, Leo (Luke Macfarlane), lui, est confronté à l'angoisse de la page blanche. Vivant chacun à l'autre bout du continent, les deux amis vont alors décider d'échanger un temps leur demeure pour se changer les idées... sans se douter que Sam (Marcus Rosner), ami de Leo, va recruter Ellie pour un concert, et que Matt (Peter Porte), chef cuisinier, va redonner l'inspiration à Leo...

Une rom-com Hallmark qui adapte le bon vieux concept de The Holiday à la saison automnale, pour un récit qui aurait cependant très bien pu se dérouler à n'importe quel moment de l'année (il suffit de remplacer le morceau de Vivaldi par une autre saison, et zou), honnêtement, et qui souffre malheureusement d'une interprétation un peu trop outrée de tout le monde, histoire de tenter d'ajouter un peu d'énergie et de peps à un récit finalement assez pépère.

Par moments, cette énergie fonctionne (les scènes imaginaires des personnages de Leo, interprétés par Kavan Smith et Pascale Hutton, qui en font trois tonnes), tout le monde a l'air de globalement bien s'amuser, et le simple fait que la co-intrigue principale soit LGBTQ-friendly est remarquable (c'était impensable il y a un an ou deux), mais dans l'ensemble, je n'ai pas plus accroché que ça au métrage, finalement assez balisé.

Un petit 3/6 (pour l'effort)

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Un film, un jour (ou presque) #1975 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Craft Me A Romance (2023)

Publié le 22 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, St Valentin, GAF, GAC, Cinéma, Review, USA, Télévision

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Craft Me A Romance (2023) :

Gérante d'une boutique d'artisanat et de décoration, Nicole (Jodie Sweetin) apprend que le bail de son commerce ne va pas être renouvelé, et qu'un grand concurrent, Mitchell's, est sur le point de s'établir à proximité. Elle rencontre par ailleurs Mathew (Brent Bailey), dont elle tombe sous le charme, sans savoir que ce dernier est le fils du directeur de Mitchell's...

Une comédie romantique indépendante qui a fini sur Great American Family (au grand dam de Jodie Sweetin, farouchement militante pro-LGBTQ, et donc opposée aux valeurs ouvertement conservatrices et rétrogrades de GAF) et qui propose donc un récit assez classique, gentiment cliché, à l'illustration musicale un peu envahissante, et à l'écriture parfois maladroite et répétitive (on a l'impression que certaines scènes ne sont pas à leur place, ou que certains moments ont un ton à côté de la plaque, comme lorsque le nouveau propriétaire vient annoncer, nonchalant et souriant, en mode "Jim Rash dans Community", que sa sœur, amie de Nicole présentée au début du métrage et propriétaire des lieux, était décédée et qu'il n'allait pas renouveler le bail).

À part ça, cela dit, la romance est agréablement plus frontale que dans les autres métrages de ce genre (le couple est formé en moins de 30 minutes, les 30 minutes suivantes servent à tenter de cacher la vérité, et la dernière demi-heure à se faire pardonner), et le couple principal a une alchimie adéquate, mais bon... dans l'ensemble, le tout est vraiment tiré vers le bas par l'écriture, et par un budget clairement limité.

2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1974 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The More Love Grows (2023)

Publié le 21 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Télévision, Romance, Hallmark, USA, Review, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

The More Love Grows (2023) :

À peine leur fille Aly (Roan Curtis) déposée à l'université, Paul (Patrick Gilmore) annonce à Helen (Rachel Boston) son épouse, qu'il la quitte. De quoi laisser une Helen choquée dans le flou... jusqu'à ce qu'elle trouve un adorable petit chien perdu sur le pas de sa porte, et qu'elle rencontre Ben (Warren Christie), un séduisant vétérinaire qui décide de l'aider à devenir la maîtresse du toutou.

Un téléfilm Hallmark pas désagréable du tout, qui tente de mélanger romance, animaux attachants, et un ton plus adulte et sérieux sur un couple qui se fracture, et sur une (future) divorcée qui doit apprendre à se reconstruire sans son époux ou son enfant.

Soyons francs : ça ne marche pas totalement, principalement sur le front de la séparation et de ce qui va avec. La faute à une intro de quinze minutes qui ne prépare jamais vraiment le terrain pour la rupture sortie de nulle part, à une sous-intrigue jamais totalement probante ou utile de la fille qui glande à l'université et à une dernière ligne droite un peu maladroite, qui tente de tout boucler sans jamais verser dans la romance pure et dure.

Et puis la nouvelle meilleure amie punk rockeuse overzetop, mwébof.

Mais malgré cela, le tout se regarde plutôt bien, principalement parce que Rachel Boston est, comme toujours, très attachante, que le chien est une véritable crème, et que dans l'ensemble, ça reste suffisamment léger pour faire oublier les défauts.

3.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1973 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : New York avec toi (2022)

Publié le 20 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, USA, Review, St Valentin, Télévision

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

New York avec toi (Meet Me in New York - 2022) :

Event planneuse réputée et sur le point de décrocher une promotion, Kelly (Brooke Nevin) croise le chemin de Joe (Corey Sevier), rédacteur web spécialisé et influent, qui cherche quelqu'un pour organiser l'anniversaire de sa nièce Willow (Molly Lewis). Malgré un premier contact assez hostile, Kelly finit par accepter cette mission, et avec Joe, elle tente d'organiser cette fête en moins d'une semaine...

Un téléfilm Reel One qui voit Corey Sevier et Brooke Nevin se retrouver après Le Marché de Noël providentiel, et pousser un peu plus loin leurs échanges moqueurs et sarcastiques, ce qui donne à ce métrage un ton plutôt amusant et mordant.

Peut-être un peu trop mordant at abrasif, d'ailleurs, dans les premières scènes (au risque de rendre presque antipathiques les deux personnages), mais ça se calme rapidement, et tous les petits à-côtés du scénario - le magicien improbable, la fillette attachante, la danse ridicule la meilleure copine asiatique dynamique et rigolote - rendent le récit sympathique et léger.

Ça ne révolutionne rien, et il reste des scories techniques (j'ai notamment beaucoup de mal avec tous ces plans sur les personnages qui téléphonent, appellent, décrochent, etc, sans que jamais l'écran de l'appareil ne soit allumé), mais j'ai connu bien pire, dans l'ensemble.

4 - 0.25 pour le titre insipide = 3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1972 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Robots (2023)

Publié le 19 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Science Fiction, Science-Fiction, Romance, St Valentin, USA, Review

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Robots (2023) :

En 2032, Charles (Jack Whitehall), séducteur glandeur sans scrupules, se sert de son double robotique, C2, pour séduire les femmes, ne reprenant sa place qu'au moment du sexe. Elaine (Shailene Woodley), de son côté, pousse le bouchon plus loin avec E2, son double, pour séduire des hommes aisés, afin de profiter de leurs largesses sans avoir à coucher avec eux. Jusqu'à ce que C2 et E2 se rencontrent, tombent amoureux, et décident de fuir pour le Mexique, afin d'y être libres : inadmissible pour Elaine et Charles, qui les prennent en chasse...

Vraiment pas accroché à cette comédie semi-romantique assez maniérée, coécrite par un collaborateur de Sacha Baron Cohen (et semi-adaptée d'une nouvelle de Sheckley), bourrée de satire politique pataude, de chansons insérées en mode juke-box sur des montages ou des transitions inutiles, et de personnages antipathiques. En fait, le souci, c'est que le postulat de début aurait pu donner quelque chose d'intéressant si le film s'était intéressé à la romance des robots, par exemple... 

Là, en passant tout le film à montrer comment deux personnages détestables tombent amoureux et trouvent le bonheur ensemble - tout en restant globalement détestables -, Robots fait le choix de... euh... de laisser totalement indifférent, au mieux, puisqu'à aucun moment le spectateur n'espère une fin heureuse (même si, techniquement, ces deux personnages sont fait pour finir ensemble).

Après, c'est le problème avec les films qui présentent des protagonistes bourrés de défauts, à baffer, et qui reposent totalement sur le charisme de leurs interprètes pour emporter l'adhésion du public : parfois, ça marche, parfois... non. Ici, c'est plat, ça ne semble pas savoir quel ton adopter, bref, c'est un énorme bof malgré l'énergie des acteurs.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1971 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Le bonheur pour les débutants (2023)

Publié le 18 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Romance, Netflix, Review, USA, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Le bonheur pour les débutants (Happiness for Beginners - 2023) :

Un peu paumée depuis son divorce, Helen (Ellie Kemper) décide de partir, sur un coup de tête, en randonnée organisée dans les Appalaches. Là, sous la direction de Beckett (Ben Cook), leur instructeur autoritaire, elle rencontre le flamboyant Hugh (Nico Santos), l'excentrique Kaylee (Gus Birney), le trader sportif Mason (Esteban Benito), la randonneuse émérite Windy (Shaywawn Webster), Sue (Julia Shiplett), qui a bien du mal à tenir son vœu de silence... et Jake (Luke Grimes), un ami d'enfance d'Helen, qu'elle ne supporte guère... en théorie.

Mouais. Un long-métrage Netflix adapté d'un livre façon "une femme se ressource et trouve sens à sa vie - ainsi que l'amour - en se reconnectant à la nature" qui ne fonctionne pas vraiment, malgré des personnages/acteurs plutôt sympathiques dans certains des rôles principaux.

Le problème, en fait, c'est que le premier tiers du film est en mode "postulat de sitcom", avec un groupe de bras-cassés qui partent en randonnée, des personnalités assez caricaturales, etc... mais dès la deuxième moitié du film, on bascule dans quelque chose de sirupeux, voire de niais, avec de longues scènes de crises existentielles et de confessions des uns aux autres, des enjeux inintéressants, une romance sans grande alchimie, et un ton premier degré qui contraste brutalement avec ce que l'on avait avant.

Le film a donc le postérieur entre deux chaises, jamais particulièrement drôle, surtout vers la fin, et jamais particulièrement convaincant dans l'émotion ou la romance.

Bon gros bof.

2.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1970 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Puppy Love (2023)

Publié le 17 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Review, USA, Amazon, Critiques éclair, St Valentin

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Puppy Love (2023) :

Décoratrice d'intérieure bordélique, fêtarde, à la vie chaotique et décomplexée, Nicole (Lucy Hale) adopte Channing, un chien trouvé dans la rue. Max (Grant Gustin), un informaticien névrosé, OCD et germaphobe, adopte, de son côté, Chloe, une chienne pas encore stérilisée, pour l'aider à gérer son anxiété sociale et à retourner au travail après la pandémie. Lorsque le duo se rencontre à l'occasion d'un rendez-vous désastreux, les chiens ont un coup de foudre, et Chloe tombe enceinte du chien de Nicole, au grand dam des deux maîtres, qui doivent désormais gérer cette grossesse imprévue, et apprendre à se connaître par la même occasion...

Un duo principal très sympathique pour une comédie romantique Amazon Studios inspirée d'un court-métrage publicitaire Buzzfeed (mouais), reléguée sur Freevee (pas un bon signe, ça), écrite par cinq scénaristes (aïe), avec deux réalisateurs différents (re-aïe) et au montage relativement médiocre (avec des fondus au noir très télévisuels, des transitions bancales, etc) - à se demander si le projet n'a pas subi un development hell, ou quelque chose du genre.

Quoiqu'il en soit, malgré ce duo principal attachant (Gustin surjoue un peu la névrose, est affublé de t-shirts "geeks" et hérite de dialogues référentiels assez clichés, mais bon) et malgré des chiens mignons, le tout tourne un peu à vide, se contentant de recycler d'innombrables figures imposées du genre, en tentant de leur ajouter de l'excentricité (les personnages secondaires sont plus que caricaturaux) qui n'apparaît jamais autrement que forcée et calculée.

Ça se regarde (encore une fois, le duo principal est sympathique), mais ça ne transcende jamais son postulat de départ, et ça ne se démarque jamais des rom-coms génériques made in Hallmark ou UpTV.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1969 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Match Me If You Can (2023)

Publié le 16 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, St Valentin, USA, Canada, Review, Critiques éclair

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Match Me If You Can (2023) :

Kip (Georgina Reilly), une jeune programmeuse aux intérêts excentriques, reçoit un message d'iPromise, un site de rencontres, la déclarant impossible à caser et frôlant l'insulte : agacée, elle publie un blog à ce sujet, qui devient viral. Elle se trouve alors au centre d'une tempête médiatique et juridique, qui va l'amener à rencontrer Riley (Wilson Bethel), l'incarnation même de tout ce qu'elle cherche chez un homme... et le créateur d'iPromise.

Pas terrible, mon résumé, pour ce qui est en réalité une comédie romantique canado-américaine plutôt amusante, légère et décalée, bourrée de petits moments et d'éléments excentriques, depuis les personnages secondaires, les choix musicaux, l'animal domestique de l'héroïne, ses hobbies, son confident, le sens de l'humour global du métrage, le juge au procès, etc... le tout pour une sorte d'éloge du weird et du geek qui, pour une fois, ne fait pas trop forcée ou artificielle.

Alors ce n'est pas parfait, le côté indépendant du film se traduit par un budget limité et des décors très studio à l'éclairage médiocre, mais ce n'est pas bien grave au final.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1968 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Boomerang (1992)

Publié le 15 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, St Valentin, Critiques éclair, USA, Review

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Boomerang (1992) : 

Publicitaire séducteur et charmeur, Marcus (Eddie Murphy) se retrouve, à l'occasion d'un rachat de son entreprise, sous les ordres de Jacqueline (Robin Givens), cadre possédant la même attitude que Marcus vis à vis de l'amour et de la romance. Il tombe sous le charme, mais réalise rapidement que Jacqueline n'a aucune intention de s'engager dans une relation sérieuse...

Comédie romantique mettant en vedette Eddie Murphy, Boomerang m'a laissé assez dubitatif, je dois dire. Pas tant parce que le film est ultra-daté (tant musicalement qu'au niveau de la mode, du générique d'ouverture avec titre en 3d primitive et de certaines attitudes et certains propos clairement problématiques de nos jours), mais plus parce que le rythme global est assez discutable (90 minutes sur la relation Marcus/Jacqueline, 30 minutes sur Marcus/Angela), et qu'au final, la rédemption du personnage d'Eddie Murphy n'a pas vraiment fonctionné à mes yeux, sa happy end avec Halle Berry me paraissant assez forcée et expédiée (c'est un peu con à dire, mais le personnage d'Angela méritait mieux).

Après, ça reste un film d'Eddie Murphy de l'époque, donc ça se regarde tranquillement, et il y a plein de visages familiers dans les seconds rôles, mais ça s'arrête là.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1967 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Dating the Delaneys (2022)

Publié le 14 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Hallmark, Télévision, Review, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Dating the Delaneys (2022) :

Maggie Delaney (Rachel Boston), divorcée et propriétaire d'une pâtisserie, a deux enfants adolescents, Gary (Everett Andres), sportif, et Emma (Zoë Christie)... qui commence tout juste à sortir avec un élève de sa classe. La mère de Maggie, Barb (Karen Kruper), a elle aussi récemment retrouvé l'amour auprès de Rick (Barry Levy). Et pour ne rien arranger, son ex-mari (Brendon Zub) est sur le point de se remarier. Pour ne pas rester seule sur le banc de touche, Maggie décide alors de tenter l'aventure des applications de rencontre mais, pour s'y préparer, elle accepte la proposition de son ami veuf, Michael (Paul Campbell), d'avoir avec lui plusieurs "rendez-vous factices", histoire de remettre le pied à l'étrier du jeu de la séduction...

Une romcom Hallmark collégiale qui fonctionne plutôt bien et ne se prend jamais trop au sérieux, aidée en cela par l'alchimie de Boston et Campbell (déjà ensemble dans Le Dernier cœur à prendre) et par un ton globalement plus décontracté et nonchalant, notamment dans les échanges entre les deux acteurs principaux, bourrés de jeux de mots vaseux qui font glousser Boston.

C'est globalement assez rafraîchissant, donc, même si je dois bien avouer que l'intrigue de Barb et Rick est rapidement évacuée, et que celle d'Emma rend cette dernière assez antipathique (déjà que l'actrice est peu attachante...).

Mais bon, ça change un peu, dans sa forme et dans la caractérisation de son personnage principal, donc c'est plutôt sympathique, je dois dire.

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1966 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Unindian (2015)

Publié le 13 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Romance, Inde, Australie, Review, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

UnIndian (2015) :

Cadre divorcée d'origine indienne, Meera (Tannishtha Chatterjee) élève sa fille tout en tentant d'éviter les nombreuses rencontres arrangées par sa mère insistante ; Will (Brett Lee), lui, est enseignant, apprenant aux étrangers immigrés en Australie à parler "Australien" et à mieux s'intégrer. Leur rencontre va alors mener à une relation inattendue...

Une comédie romantique australo-indienne, réalisée par un réalisateur bollywoodien habitué des coproductions entre les deux pays, pour un résultat pas désagréable, mais souvent assez maladroit. Si la mise en image est assez dynamique et ludique, en effet, le script paraît souvent éparpillé, avec des transitions bancales, une structure brouillonne, et un virage vers le pseudo-thriller (avec enlèvement d'enfant et gay malfaisant) à la fin qui ne fonctionne pas du tout.

Un peu à l'image du couple principal, composé d'une actrice dramatique indienne qui ne semble jamais vraiment à l'aise dans le registre de la comédie romantique, et ne paraît jamais attirée par son partenaire... un ex joueur de cricket qui s'essaie ici au métier d'acteur, et qui, s'il s'en sort globalement, a tout de même fréquemment des réactions et des moments de flottement qui donnent un caractère maladroit à son interprétation.

Bref, ce n'est pas très rigoureux dans l'écriture, le rythme est un peu bancal, et le couple principal n'est que moyennement convaincant, mais ça se regarde vaguement, principalement parce que le cadre change un peu, et que le message de fond n'est pas désagréable (sauf le méchant).

Un petit 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1965 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Coup de foudre au lagon bleu (2022)

Publié le 12 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, Hallmark, Review, St Valentin, USA

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Coup de foudre au lagon bleu (Groundswell - 2022) :

Après avoir quitté le restaurant de son compagnon, Garrett (Darren Darnborough), parce qu'il refusait de reconnaître son talent, Emma (Lacey Chabert), sous-cheffe, part se réfugier chez sa tante dans sa demeure hawaïenne, pour s'y changer les idées. Là, elle décide de s'essayer au surf, et requiert les services de Ben (Ektor Rivera), séduisant gérant portoricain d'une boutique d'équipement et ancien professeur de surf encore traumatisé par la mort de son épouse...

Mouais. Encore une fois, Lacey Chabert se fait payer ses vacances au soleil par Hallmark, pour un téléfilm qui peut être résumé à "effort minimal". Ou plutôt, on a parfois fortement l'impression qu'à la base, Hallmark voulait faire un film sur Puerto Rico et la cuisine locale, mais qu'au dernier moment, il y a eu relocalisation à Hawaï pour coller aux droits d'un livre dont c'est supposément l'adaptation, tant la culture hawaïenne est totalement absente, limitée à deux morceaux de musique et demi, un caméo de deux "célébrités locales", et à un unique personnage secondaire polynésien (le seul du film, avec les célébrités en question) qui apparaît dans une scène et demi et a deux lignes de dialogue...

Résultat : on se retrouve avec (comme d'habitude) Lacey Chabert experte culinaire, qui plaque son mec carriériste pour se ressourcer en famille (comme d'habitude), et croise le chemin (comme d'habitude) d'un veuf éploré "qui a arrêté de surfer à la mort de sa femme", et qui accepte de redonner des cours de surf pour les beaux yeux de Chabert (comme d'habitude).

Un veuf latino, avec un frère latino gay qui devient le gay bff de l'héroïne, et qui tient un restaurant de cuisine fusion porto-ricaine/polynésienne... Rajoutez à cela un concours culinaire façon Food Network dans lequel Chabert s'engage et triomphe (comme d'habitude), et voilà, une belle pile de clichés vus et revus, à peine sauvés par les paysages hawaïens, et par les tentatives rigolotes de la production de nous faire croire que c'est Chabert qui surfe (une doublure évidente, d'autant que le reste du temps, Chabert est filmée le plus souvent possible à hauteur d'épaule ou de taille, histoire de ne pas avoir à montrer ses hanches ou le moindre centimètre carré de peau)...

Bref, ce n'était vraiment pas terrible, cousu de fil blanc, les dialogues sont parfois laborieux (quand Chabert parle des saveurs des plats, on a l'impression qu'elle lit une critique culinaire professionnelle - personne ne parle comme ça IRL) et c'est un énième recyclage de certains 25 films précédents de Chabert pour Hallmark.

Cela dit, le couple principal est relativement sympathique, et sa relation agréable à suivre.

2.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1964 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The Map of Tiny Perfect Things (2021)

Publié le 11 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Romance, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Amazon, Review, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

The Map of Tiny Perfect Things (2021) :

Depuis des jours et des jours, Mark (Kyle Allen) est pris au pièe dans une boucle temporelle, condamné à revivre encore et encore la même journée dans sa petite ville américaine. Jusqu'à ce qu'il croise le chemin de Margaret (Kathryn Newton), elle aussi prise au piège dans cette même boucle. Ensemble, les deux adolescents vont alors chercher un moyen de passer le temps, en recensant tous les petits moments magiques du quotidien...

Une comédie romantique young adult, écrite par l'auteur de Les Magiciens, réalisée par le réalisateur de Sierra Burgess, produite et diffusée sur Amazon, et qui s'avère une variation assumée de Un Jour sans fin en mode teen movie, avec un duo d'adolescents coincés dans une boucle temporelle.

Et honnêtement, ça fonctionne plutôt bien, même si ça reste très classique et sans réelle surprise : le couple principal a une bonne alchimie, il y a quelques séquences bien mises en scène, et ça se regarde sans effort, même si ça tire un peu à la ligne sur la durée.

3.5 ou 3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1963 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : A Playful Love (2022)

Publié le 10 Février 2024 par Lurdo dans UpTv, Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Romance, Review, USA, Canada, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

A Playful Love (aka Star-Crossed Romance - 2022) :

Mère célibataire carriériste et présentatrice à succès d'une émission sportive régionale, Piper (Aliyah O'Brien) apprend que son fils Oliver (Daxton Gujral) est impliqué dans une histoire de harcèlement scolaire avec Anya (Corina Bradley), une autre élève. La principale de l'établissement (Kalyn Miles) oblige alors leurs parents des deux enfants, Piper et Erik (Andrew Zachar) à collaborer dans la construction des décors et la préparation d'une pièce de théâtre scolaire, une réinvention steampunk excentrique de Roméo et Juliette...

Une romcom UpTV produite par Reel One, avec ce que ça comporte de problèmes de ton (la romance est très premier degré et dans la droite lignée des productions Hallmark, les personnages secondaires comme la principale cassante et sarcastique, l'assistante anglaise surexcitée, le prof de théâtre flamboyante et déglingué, semblent tout droit sortis d'une sitcom Disney ou Nickelodeon), de production (la musique est envahissante et ultra-générique), de budget (la représentation finale est cheapouille) et d'écriture.

Sans oublier le fait que la romance principale, en plus d'être très balisée, ne fonctionne pas particulièrement... principalement parce que si Aliyah O'Brien est très bien dans son rôle (et ça fait plaisir de la voir dans un premier rôle), Andrew Zachar a un peu une tête de... euh, on va dire qu'il ne ressemble à rien, n'a pas le moindre charisme, et n'aide pas du tout à s'intéresser à cette intrigue sentimentale.

Sans surprise, donc, pour du UpTV/Reel One, c'est générique, très médiocre, et instantanément oubliable.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1962 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Maybe I Do (2023)

Publié le 9 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Drame, Cinéma, Critiques éclair, Romance, USA, St Valentin, Review

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Maybe I Do (2023) :

Malheureux en amour, Sam (William H. Macy) décide spontanément d'avoir une aventure avec Grace (Diane Keaton), guère plus heureuse dans son couple, qu'il rencontre dans un cinéma. En pleine crise existencielle, Howard (Richard Gere) a envie de mettre fin à son aventure illégitime avec Monica (Susan Sarandon), qu'il fréquente depuis plusieurs mois. Les choses se compliquent quand Michelle (Emma Roberts), la fille de Grace et de Howard, se dispute avec Allen (Luke Bracey), qui refuse de s'engager... et qui s'avère être le fils de Sam et de Monica. Lorsque les deux familles se rencontrent, le malaise s'installe...

Comédie romantique américaine adaptée d'une pièce de théâtre (qui fit un flop en 1978 !) par son auteur (par ailleurs créateur et scénariste de séries télévisées, notamment jeunesse), Maybe I Do a tout d'un postulat de pièce de boulevard, de vaudeville, de grosse comédie de quiproquos amusants, et tout et tout. Avec en prime une distribution d'acteurs confirmés, sympathiques et compétents, capables de rendre le tout pétillant et ludique.

Pas de chance : la seule chose que Maybe I Do a de tout cela, c'est son format théâtral, très bavard, avec des personnages névrosés assez antipathiques qui passent leur temps à déblatérer des platitudes pseudo-profondes sur la vie, l'amour, les vaches, la vieillesse, et tout le reste.

Aucune énergie, aucun style, aucune fantaisie, aucun naturel, Maybe I Do se prend très au sérieux, avec des dialogues artificiels, ampoulés et parfois étrangement rétrogrades (malgré toutes ces infidélités, le film tient le mariage comme une institution sacrée et intouchable), et gâche le talent de ses interprètes, qui font pourtant de leur mieux. 

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1961 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Game of Love (2023)

Publié le 8 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Romance, Critiques éclair, Cinéma, Hallmark, St Valentin, Review, USA, Canada, Télévision

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Game of Love (2023) :

Conceptrice de jeu de plateau désabusée et renfrognée, Audrey (Kimberley Sustad) découvre qu'elle doit collaborer avec un consultant en marketing cool et nonchalant, Matthew (Brooks Darnell), pour créer en urgence un jeu ayant pour thème l'amour et la romance. Le duo, qui ne s'entend guère, va alors devoir apprendre à se connaître et se rapprocher pour trouver le ton juste pour leur nouveau jeu...

Mouais. Une rom-com Hallmark basique sur le fond, dont la seule véritable originalité est le milieu des jeux de plateau et des concepteurs de jeu... avec ce que ça implique de raccourcis et d'improbabilités inhérentes à tout cela : le jeu de plateau récompensé co-créé en moins d'un mois par l'héroïne et un consultant en marketing qui n'y connaît rien, on y croit à fond, surtout quand on découvre le produit fini.

Et ce problème de crédibilité s'ajoute à un couple principal finalement peu probant : Sustad et Darnell tiennent bien leur rôle, et Sustad, notamment, a toujours ce capital-sympathie qui fait qu'elle est immédiatement sympathique, mais leur relation ressemble plus à de l'amitié qu'à de la romance - il n'y a pas d'alchimie exceptionnelle dans cette relation, et la romance ne fait pas d'étincelles.

Sans oublier tout le côté Love Guru, avec de la psychoanalyse de comptoir sur la romance, l'amour, l'ouverture psychologique, et tout et tout : dans l'ensemble, la mayonnaise ne prend que très ponctuellement, et le tout paraît trop générique pour vraiment convaincre.

Après, voir les acteurs se geler dans un métrage tourné en novembre au Canada alors que le film est supposé se dérouler à Seattle (comme d'habitude), à une toute autre période, c'est toujours sympathique, et la collègue asiatique enthousiaste était amusante. Mais ça s'arrête là.

2.5/6

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