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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #comedie catégorie

Christmas Yulefest 2023 - We're Scrooged (2023)

Publié le 7 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Télévision, Fantastique, Noël, Romance, Yulefest, Christmas, Canada, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

We're Scrooged (2023) :

Professionnels ambitieux qui ne se sont pas revus depuis leur séparation durant leurs études, Sarah (Tamara Duarte) et Scott (Andrew Bushell) reviennent dans leur ville natale à l'occasion de la réunion de leur classe de lycée, et se retrouvent. Mais le couple a des rapports tendus, et a perdu l'esprit de Noël : les deux cadres reçoivent alors la visite de trois fantômes qui leur font revivre les Noël passés, présents et futurs...

Une relecture de Dickens par Brain Power Studio (48 vœux de Noël, Le plus beau Noël de ma vie, Un Noël à croquer, Une âme sœur pour Noël, À Noël, mon Prince viendra 1, 2 et 3) pour UpTV, avec ce que ça comporte de budget limité, mais aussi de ton un peu plus léger et décomplexé : on pourra débattre du bien fondé de conserver les mêmes acteurs trentenaires pour incarner les versions adolescentes de leurs personnages, de l'écriture un peu maladroite de certains dialogues, ou de l'utilisation d'un personnage numérique approximatif pour incarner l'esprit des Noël présents, alors même que le téléfilm n'en a clairement pas les moyens, mais bon...

Ça se regarde sympathiquement, c'est assez décontracté, et ça parvient à être plus sérieux, plus sombre et plus dépressif lorsque vient le moment des Noël futurs, comme il se doit... donc ça passe.

3.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2023 - Bonjour l'esprit de Noël ! (2023)

Publié le 6 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Netflix, Noël, Christmas, Yulefest, Fantastique, Review, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Bonjour l'esprit de Noël ! (Best. Christmas. Ever ! - 2023) :

Famille modeste, Charlotte (Heather Graham) et Rob Sanders (Jason Biggs) reçoivent comme chaque Noël la lettre de fin d'année de Jackie (Brandy), et de sa famille parfaite, aisée et exceptionnelle. Malgré la jalousie et l'hostilité de Charlotte envers son ancienne amie, les Sanders finissent alors, suite à un quiproquo, par passer les fêtes chez Jackie, ce qui crée bien des tensions et révèle des vérités enfouies depuis bien longtemps...

Mouais, vraiment pas terrible, tout ça.

Une comédie de Noël Netflix assez insipide, aux ressorts narratifs éculés, aux personnages peu attachants (en même temps, ça n'aide pas que les personnages masculins soient inexistants, que les enfants soient des clichés ambulants sous-utilisés, et que les personnages féminins aient l'épaisseur de papier à cigarette), au rythme décousu (ça ressemble un peu trop à une succession de vignettes), qui tente d'évoquer la folie et le ton d'un Le sapin a les boules, mais ne décolle jamais, embourbée dans ses bons sentiments et dans les chansons d'une Brandy qui surjoue un peu trop, trop intense dans 90 % de ses scènes.

Ajoutez à cela une production un peu cheapouille (la direction artistique, les décors intérieurs, les incrustations) et voilà, un métrage approximatif, très générique et décevant (de la réalisatrice de Simetierre !) qui fait très téléfilm, sans avoir une once du charme nécessaire pour que ce type de mayonnaise prenne.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2023 - Mon petit mensonge de Noël (2018)

Publié le 6 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Romance, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Review, Freeform, Comédie

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Mon petit mensonge de Noël (The Truth About Christmas - 2018) : 

Spin doctor responsable de la campagne de son compagnon George (Damon Dayoub), futur maire de New York, Jillian (Kali Hawk) passe son temps à déformer la réalité à des fins politiques... jusqu'au mensonge de trop, qui attire sur elle le courroux du Père Noël en personne. Désormais maudite, Jillian ne peut plus dire que la vérité, ce qui lui pose bien des problèmes professionnels et personnels, d'autant qu'elle doit rencontrer sa future belle-famille pour la toute première fois...

Une comédie festive produite par MarVista (aïe), mais au budget visiblement plus confortable puisque diffusée sur Freeform, et possédant une illustration musicale plus pop et marquée (voire envahissante) que la moyenne du genre...

Après, niveau scénario, ça commence comme un La Course au jouet, avant de devenir un pseudo Menteur, menteur pas désagréable, donc ça ne casse pas forcément trois pattes à un canard ; et niveau casting, ça ne déborde pas de charisme, mais ça fonctionne plutôt correctement, néanmoins, principalement parce que c'est moins formaté que les autres productions MarVista pour Hallmark et compagnie.

Le tout reste ainsi amusant et gentiment décalé, mais on ne peut nier que ça s'essouffle un peu en cours de route, et il est difficile de ne pas percevoir, çà et là, un scénario sous-développé, qui propose un embryon de triangle amoureux oublié en cours de route (Jillian se rapproche du frère de George, comprend qu'elle doit changer de vie, que ça ne peut pas coller avec George, elle se sépare de lui, et puis... rien), une scène assez laborieuse de stand-up jamais drôle et une perte notable de rythme et d'intérêt dans son dernier acte.

Dommage.

Un petit 3/6, en étant gentil. 

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Christmas Yulefest 2023 - Un Noël pas comme les autres (2023)

Publié le 5 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Noël, Yulefest, Christmas, Disney, USA, Review, Fantastique

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un Noël pas comme les autres (Dashing Through The Snow - 2023) :

Travailleur social désabusé et cynique ne croyant pas en la magie de Noël, Eddie (Ludacris) a la garde de sa fille Charlotte (Madison Skye Validum) le soir du 24 décembre... mais ils tombent alors sur le mystérieux et nonchalant Nick (Lil Rel Howery), qui affirme être le Père Noël. Persuadé que Nick a besoin d'une aide psychologique, Eddie fait son possible pour l'aider, et cela attire sur lui la colère d'un politicien local corrompu (Oscar Nunez) et de ses sbires (Mary Lynn Rajskub, Ravi Patel, Marcus Lewis), dont Nick a surpris les manigances pendant sa tournée...

Une comédie Disney+ à destination du public afroaméricain, réalisée par Tim Story (récemment, The Blackening), et écrite par un script doctor ayant travaillé sur les deux Jumanji, sur Venom et sur des films de Nicolas Cage.

Le résultat est un film mollasson et assez plat, avec un Ludacris en mode low energy, un Lil Rel Howery qui marmonne et fait son numéro habituel, un script cousu de fil blanc tout droit sorti d'un téléfilm Disney Channel des années 80, et bourré de digressions et d'idées WTF qui tombent à plat, et qui ne prend même pas la peine d'essayer de créer le doute sur l'identité réelle de Nick (cambrioleur baratineur ou vrai Père Noël ?).

Bref, dans l'ensemble, c'est assez insipide, ça manque d'originalité, les effets numériques sont très inégaux... bof.

2.5/6 

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Christmas Yulefest 2023 - Christmas Time (2023)

Publié le 5 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Fantastique, Critiques éclair, UK, Noël, Christmas, Yulefest, Jeunesse, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Christmas Time (2023) :

Parce qu'il déteste Noël et souhaite échapper aux célébrations de fin d'année, Kevin Snowdon (Neil James), professeur de physique, part chaque année avec sa famille au ski, loin de tout, aux alentours du 25 décembre. Cette année, cependant, un problème de réservation l'envoie en Laponie, où il va redécouvrir la magie de Noël...

Un long-métrage familial anglais (?) adapté d'un livre pour enfants par son auteur, qui a, entre-temps, scénarisé un court-métrage d'animation festif qui a fini intégré à ce Christmas Time : bref, on devine un budget assez limité pour ce film indépendant bourré de stock shots, tourné au Royaume-Uni, et qui ressemble un peu à ce qui pouvait se faire aux USA dans les années 80, avec des films comme SOS Père Noël et compagnie.

Sauf qu'ici, budget oblige, c'est nettement plus fauché, et surtout très approximatif et naïf : on sent que ça coince quand le film s'ouvre sur une adolescente de 14 qui écrit sa lettre au Père Noël, et ensuite quand le prof de physique explique à des collégiens/ados de 15 ans que le Père Noël ne peut pas exister pour des raisons physiques X et Y.

On a l'impression d'un métrage totalement déconnecté de la réalité, ou plutôt écrit avec, en tête, des enfants ayant 5 ans de moins, ce qui se retrouve dans l'interprétation globale et dans l'écriture très caricaturale.

Ça a bon fond, mais c'est assez maladroit, décousu et amateur.

2/6

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Christmas Yulefest 2023 - Superpapa (2023)

Publié le 4 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Télévision, TF1, Critiques éclair, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Review, France

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Superpapa (2023) :

Depuis la mort de son épouse dans un accident, Christophe (Michael Youn) est psychorigide et névrosé, au grand dam de son fils ado, Victor (Gabriel Diefenthal). Il se propose ainsi pour servir d'accompagnateur à la classe de neiges de son fils, juste avant Noël, mais une électrocution de dernière minute confère à Christophe un don étrange : celui d'entendre les pensées des adolescents qui l'entourent...

Supposément un téléfilm de Noël romantique à la française, diffusé sur TF1 mi-novembre, Superpapa est en réalité plus proche d'un pitch de film de Michael Youn (ou de la bande à Fifi) très dérivatif (Ce que veulent les femmes est même directement cité dans les dialogues), une histoire de classe de neige vaguement inaboutie (ce n'est jamais particulièrement drôle ou rythmé), auquel ont été greffés un embryon de romance avec le personnage interprété par Jenifer, un titre insipide et quelques décorations de Noël en arrière-plan.

Et si je dis embryon, c'est parce que le tout reste vraiment superficiel et sous-développé, la faute à une écriture qui peine à ne pas rendre ses personnages féminins principaux cassants et antipathiques, et à créer la moindre alchimie entre ses acteurs.

En fait, c'est bien simple, le film tient sur les épaules de ses personnages secondaires (Virginie Hocq et Ludovik), qui apportent un peu de folie et d'excentricité à un tout trop timoré, sur les décors enneigés agréables, et parce que ses ados ne sonnent pas faux et sont relativement naturels.

Mais sorti de ça, mwébof : vite vu, vite oublié.

2.5 + 0.5 parce que la production est compétente = un petit 3/6, et encore...

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Christmas Yulefest 2023 - The Santa Summit (2023)

Publié le 4 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Santa Summit (2023) :

Trois amies et collègues - Jordin (Hunter King), enseignante en arts plastiques récemment séparée, Ava (Amy Groening), prof. de maths nerd ayant un faible inavoué pour un collègue, et Stella (Stephanie Sy), prof. d'anglais et de musique désabusée, cynique et grincheuse - décident, pour des raisons diverses et variées, de participer au Santa Summit, une tournée des pubs de la ville où tout le monde est déguisé en Père Noël. À cette occasion, Jordin croise le chemin d'un mystérieux Santa (Benjamin Hollingsworth) pour lequel elle a un coup de foudre, et avec ses amies, elle va passer la journée à tenter de le retrouver à chaque étape de leur tournée...

Mais c'est très sympathique, tout ça.

Une sorte de The Night Before (et autres films similaires) au féminin, en mode tous publics (Hallmark oblige), avec des actrices attachantes (je m'attends à ce qu'Amy Groening soit bientôt en tête d'affiche de l'un des prochains films de la chaîne) et qui ont une alchimie de BFF impeccable, des personnalités bien marquées, un rythme maîtrisé, des extérieurs enneigés naturels (où tout le monde se gèle gentiment, merci le tournage au Canada), une romance qui ne phagocyte pas le métrage, des running gags amusants, des personnages secondaires décalés, et une vibe très sitcom NBC moderne qui fait assez plaisir.

Très atypique, pour du Hallmark, au point qu'on en vient même à se demander si le film n'est pas un scénario de comédie indépendante non produite recyclé/récupéré par Hallmark.

En tout cas, c'est une excellente surprise, légère, drôle et décomplexée. 

4.25/6

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Christmas Yulefest 2023 - The Holiday Fix Up (2021)

Publié le 3 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, Télévision, Lifetime, Noël, Yulefest, USA, Review, Christmas

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Holiday Fix Up (2021) :

Sam (Jana Kramer), présentatrice d'une émission de rénovation populaire, décide de retourner dans sa ville natale pour aider un vieil ami à restaurer une auberge endommagée par les intempéries. Là, elle se retrouve associée à Sam (Ryan McPartlin), son ex, et malgré une relation conflictuelle, le duo va tout faire pour remettre l'auberge sur pied avant Noël...

Un téléfilm Lifetime qui était recommandé çà et là sur la base de l'alchimie de son couple principal (qui, effectivement, fonctionne très bien), mais qui au final, reste ultra-balisé et quelconque. À commencer par son esthétique globale, très Lifetime, assez moderne, propre, lumineuse, froide, avec un design d'intérieur jamais vraiment chaleureux ou festif, et des extérieurs clairement tournés à une période nettement plus clémente, météorologiquement parlant (il fait beau, le ciel est bleu, il n'y a pas un poil de neige - hormis les quelques bouts de neige artificielle posés çà et là)...

Ajoutez à cela une certaine fascination du scénario pour les émissions de tv réalité/rénovation, que je ne partage pas du tout, un assistant/producteur gay flamboyant qui apporte une petite touche d'excentricité pas désagréable, mais un peu overzetop, une bande originale qui lorgne sur un certain motif musical festif du premier Harry Potter, et un récit qui, globalement, ronronne assez vite, entre disputes, regards amoureux, disputes, réconciliations, etc... et l'on se retrouve avec un film assez peu probant ou intéressant, qui ne se démarque réellement que par sa bataille de boules de neige en mode ultra-dramatique, et par l'interprétation amusante de Maria Menounos.

Mais c'est tout.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2023 - Journey to Christmas (2023)

Publié le 2 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, GAF, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Journey to Christmas (2023) :

En pleine tournée médiatique caritative, Cali Caldwell (Ash Tsai), célèbre mannequin et influenceuse, est contrainte de se réfugier, à quelques jours de Noël et le temps d'une tempête de neige, dans la famille de son chauffeur, Jack (Joey Heyworth). Là, Cali redécouvre sa vocation oubliée de créatrice de mode, ainsi que le plaisir d'un Noël familial et traditionnel, loin des exigences de sa carrière et de son manager autoritaire...

Un métrage initialement intitulé A Model Christmas (ce qui était déjà plus pertinent et logique, vis à vis de l'intrigue) diffusé sur GAF, et qui s'avère... heu... générique et inoffensif au possible. Le problème, en fait, c'est qu'il n'y a absolument aucun conflit ou aucune tension dramatique dans 90 % du film, hormis le méchant manager qui ressurgit au téléphone çà et là.

Le reste du temps, c'est une protagoniste gentille, honnête, bien sous tous rapports, humble et sincère, qui rencontre une famille gentille, honnête, bien sous tous rapports, humble et sincère (y compris l'ex de Jack, théoriquement là pour créer un peu de tension et un triangle amoureux, mais qui au final n'est qu'un facteur très secondaire qui s'excuse platement de la manière dont elle a traité Jack par le passé) et qui passe des fêtes de Noël avec ces braves gens. Et c'est à peu près tout.

La distribution est peu marquante (Tsai est sympathique, mais récite un peu son texte çà et là, Heyworth n'a pas grand charisme), l'écriture simpliste, certains extérieurs son agréables (car réellement enneigés) quand d'autres sont bricolés avec des fonds verts fauchés, bref, sans être désastreux, ça tourne gentiment à vide... un peu comme la majorité des téléfilms festifs de seconde ou troisième catégorie, qu'on peut trouver sur UpTV, ION, GAF et parfois sur Lifetime.

2.5/6, en étant gentil. 

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Christmas Yulefest 2023 - Joyeux Noël (2023)

Publié le 1 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, Hallmark, Télévision, USA, Review, Noël, Yulefest, Christmas

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Joyeux Noël (2023) :

Parce qu'elle s'est prise d'intérêt pour l'histoire d'amour relatée par un tableau populaire aux États-Unis, Lea (Jayce Elliot), une correctrice presse, convainc sa rédatrice en chef de l'envoyer, à l'approche de Noël, dans la petite ville de Petit Marchand, en France, pour y retracer le parcours de cette romance impossible. Avec elle, Mark (Brant Daugherty), un reporter bougon mais aguerri, contraint de la prendre sous son aile...

Un téléfilm Hallmark partiellement tourné à Rouen, ce qui donne une certaine touche de WTF à ce métrage, quand on visite la petite ville de Petit Marchand, où tout le monde se connaît... une bourgade traditionnelle avec une cathédrale, un fleuve bordé d'architecture flamande, des quartiers à perte de vue, de la neige pulvérisée partout dans les rues (ou alors de la mousse qui tombe du ciel), et un unique marché de Noël bourré de décorations kitschs, de bals musettes, d'enfants qui donnent des coups de pieds aux touristes en criant "Père Fouettard", où l'on boit du chocolat chaud à toutes les heures de la journée, et où il faut déposer des cadeaux chaque soir aux "gnomes" de l'hôtel si l'on ne veut pas qu'ils vous jouent un mauvais tour pendant la nuit.

Voilà voilà. La France rurale (mais pas trop), vue par les Américains, avec une bonne dose d'extérieurs bulgares et flamands, et des acteurs francophones à l'accent allant du désastreux au bilingue. C'est dommage, honnêtement, car contre toute attente, le métrage se regarde assez tranquillement, notamment parce que le couple principal a une assez bonne alchimie (pas forcément romantique, d'ailleurs) et que le fond du récit n'est pas désagréable.

Mais voilà, en tant que spectateur français, on passe beaucoup de temps à soupirer ou à s'esclaffer devant cette vision improbable de la France, et ça finit par être dommageable au métrage. Parce que sinon, c'est une opposition mec cynique, désabusé et râleur/héroïne rêveuse et spontanée assez classique dans le genre, avec une protagoniste qui remplit le quota body positivity de Hallmark...

3 - 0.5 pour... euh... la France telle que présentée ici = 2.5/6

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Christmas Yulefest 2023 - Under the Christmas Sky (2023)

Publié le 30 Novembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Science, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Under the Christmas Sky (2023) :

Victime d'un accident de voiture ayant endommagé sa vision, Kat (Jessica Parker Kennedy), astrophysicienne talentueuse, voit son rêve de faire ses recherches à bord de la SSI lui échapper. Aux alentours de Noël, elle s'improvise consultante pour le planétarium local, où elle rencontre le responsable, David (Ryan Paevey) et sa fille handicapée (Emmy Richardson), afin de mettre au point une exposition ludique mêlant science et festivités de Noël...

Une romcom Hallmark gentillette et participant de cette tendance visant à montrer des femmes scientifiques, blablabla, quitte à forcer un peu le trait çà ou là et à mettre en difficulté la suspension d'incrédulité (outre le fait que le script confond un peu trop Astrophysicienne et Astronaute, il y a aussi le manque total de préparation physique de Kat, supposée partir dans l'espace dans moins de trois mois...).

Ici, le tout est en mode Noël (mais vaguement), et ne manque pas de certains clichés habituels du genre, comme le père célibataire avec la fillette précoce (à l'interprétation inégale), l'offre d'emploi qui arrive à la dernière minute, etc. Ajoutez à cela une romance passée au second plan (Peavey est en retrait, ce qui a déplu à bon nombre de spectatrices outre-Atlantique, et il n'a pas l'occasion de créer de véritable alchimie avec JPK), et une production là aussi inégale (toute la sous-intrigue sur les talents de designer graphique ne fonctionne pas vraiment, faute de designs graphiques de qualité), et voilà, un métrage peu mémorable.

Mais bizarrement, ça passe tout de même plus ou moins, principalement parce que Jessica Parker Kennedy est vraiment très attachante dans le rôle principal et parce que le scénario laisse une place intéressante à la famille de Kat, notamment à son frère beau parleur (Andrew Bushell).

Après, ça reste tout de même assez oubliable, malgré un cadre un peu original. Mais ce n'est pas désastreux.

3/6

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Christmas Yulefest 2023 - Twas the Text Before Christmas (2023)

Publié le 29 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, GAF, Review, USA, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Twas the Text Before Christmas (2023) :

Lorsque Nana (Jayne Eastwood), une grand-mère du Vermont, lui envoie par erreur un texto, Addie (Merritt Patterson), chiropractrice new-yorkaise, finit par devenir son amie à distance, et par être invitée à passer les fêtes de Noël chez Nana, avec toute la famille de cette dernière... dont le séduisant (et célibataire) James (Trevor Donovan), médecin sans frontières de passage dans le Vermont.

L'un des premiers films de la saison de la chaîne GAF, ce Twas... est un métrage ultra-basique et générique, totalement centré sur la relation sentimentale de ses deux protagonistes, une relation qui, une fois l'artifice scénaristique du texto et de la première rencontre évacué, ronronne assez rapidement, avec ses passages obligés, tout ça.

Pas beaucoup de fantaisie, pas beaucoup d'originalité, bref, c'est très très anecdotique, et ça ne repose que sur le capital sympathie de ses deux acteurs principaux.

3 - 0.25 pour le côté très formaté et policé du truc, avec prière en début de chaque repas, tout ça = 2.75/6

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Christmas Yulefest 2023 - Where Are You Christmas ? (2023)

Publié le 28 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Romance, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Where Are You Christmas ? (2023) :

Lorsqu'elle revient dans sa bourgade natale obsédée par les fêtes de Noël, Addy (Lyndsy Fonseca), cadre carriériste obsédée par son travail, fait le vœu d'oublier Noël pendant quelques jours, pour avoir un peu de calme. Elle se réveille alors dans un monde en noir et blanc, où toute trace de Noël a disparu, et où elle comprend vite qu'elle va devoir faire découvrir à son entourage la joie des fêtes de fin d'année si elle veut retrouver la réalité...

C'est bizarre, j'aurais dû accrocher à ce Pleasantville x La vie est belle à la sauce Noël made in Hallmark, avec une distribution pas désagréable (Fonseca, Julie Warner, Michael Rady, Jom O'Heir), et un concept sympatoche, mais j'ai trouvé le tout assez poussif et manquant globalement de punch.

Et je ne parle pas de punch dans l'interprétation, au contraire (Fonseca est sympathique, mais un peu comme dans Prochain arrêt, Noël, elle a tendance à être un peu trop en surjeu - pas qu'elle, d'ailleurs, c'est un problème récurrent des personnages du film, tous très outrés, et pas aidés par l'écriture/la caractérisation), mais d'énergie globale : une fois que la mécanique du récit est posée, ça ronronne, alors que Fonseca s'efforce de rappeler des souvenirs bienheureux à chacun, tour à tour, pour lui rendre ses couleurs.

Et comme, en parallèle, la romance n'a pas grande alchimie, et que visuellement, le téléfilm souffre de quelques effets visuels assez ratés (une immonde incrustation sur fond vert dès la première scène, et quelques moments de détourage ultérieurs assez baclés pour simuler un noir et blanc plutôt terne) et de brushings clairement terminés trente secondes ave le tournage, je n'ai pas été passionné par cette romcom Hallmark assez quelconque, malgré son concept intéressant.

2.75 + 0.25 pour avoir utilisé la chanson titre in extremis, à la fin - 0.25 pour cette fin, justement, qui pose un tas de questions de logique interne sans réponses = 2.75/6

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Christmas Yulefest 2023 - Christmas Class Reunion (2022)

Publié le 27 Novembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Romance, Télévision, Critiques éclair, Cinéma, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Review, Hallmark

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Christmas Class Reunion (2022) :

Ancienne présidente d'une promotion réputée "maudite" pour les nombreuses catastrophes entourant leurs célébrations lycéennes, Elle (Aimee Teegarden) est désormais une figure incontournable du monde de la Tech, et elle est bien décidée à organiser la réunion des 15 ans de sa promo. Elle espère ainsi retrouver ses amis Samantha (Stephanie Bennett), Katie (Maya Ford) et Jay (Dejan Loyola), ainsi que le beau Kam (Marshall Williams), pour lequel elle a toujours eu un faible. Mais c'est Devin (Tanner Novlan), l'ancien clown de la classe, qui va la surprendre par sa maturité actuelle...

Étrangement bof, ce téléfilm Hallmark collégial de la saison dernière, adapté d'un roman et centré sur l'obsession très américaine des années lycée comme "la meilleure période de la vie", et des réunions de 10-15 ans où l'on fait le point, où l'on se compare, où l'on se pavane, etc.

Le problème, en fait, c'est que tout ça est très immature, pour des trentenaires professionnels et établis, et que cette immaturité (Aimee Teegarden en CTO d'une entreprise de Big Tech, qui retombe en mode adolescente bredouillante et niaise qui oublie toute responsabilité professionnelle dès qu'elle croise son crush de l'époque) a tendance à agacer.

D'autant que le scénario et le casting n'aident pas forcément à s'attacher à tout ce petit monde : Teegarden n'est pas mauvaise, mais le personnage frustre plus qu'autre chose ; son bel entrepreneur, ancien slacker devenu papa célibataire, n'est pas plus mémorable que ça, et sa fille est un cliché ambulant répondant au cahier des charges gouvernemental faisant la promotion des carrières scientifiques et technologiques pour les filles ; le beau gosse blond est insipide ; la présentatrice tv ancienne moche est oubliée en cours de route, et uniquement là pour amener son styliste personnel, un gay ultra surjoué flamboyant, et révéler le coming-out d'un ancien comparse de lycée ; et le couple d'agents immobiliers dans la tourmente n'a aucune alchimie.

Ajoutez à cela des péripéties assez quelconques, des rebondissements sous-développés (la perquisition du FBI sur l'entreprise de Teegarden), et une écriture qui se veut légère et décalée, mais manque de pétillant, et voilà, un film collégial bizarrement terne, très emprunt de certaines obsessions américaines, et qui peine à convaincre dans l'ensemble.

(Quelques scènes plus excentriques laissent deviner un ton un peu plus barré, comme ce caméo WTF de Chris McNally en lutin du Père Noël local, ou l'introduction en 2007, et l'on aurait aimé un peu plus de moments de ce type)

2.5/6

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Christmas Yulefest 2023 - Bar Fight ! (2022)

Publié le 26 Novembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, USA, Yulefest, Christmas, Noël, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Bar Fight ! (2022) :

Après leur séparation amicale, Nina (Melissa Fumero) et Allen (Luka Jones) doivent se mettre d'accord : qui de l'un ou de l'autre pourra continuer à fréquenter le bar qu'ils ont tous les deux découverts, et dont ils sont désormais des habitués ? Les employés de l'établissement (Daniel Dorr, Dot-Marie Jones, Hope Lauren, Vik Sahay, Patrick Byas, Shontae Saldana) décident alors d'organiser une succession d'épreuves pour le couple, aidé de ses meilleurs amis (Rachel Bloom, Julian Gant), pour décider du vainqueur...

Une comédie semi-festive (ça se déroule à Noël - mais en Californie, donc c'est ensoleillé, moche et artificiel - les chansons de Noël se succèdent, il y a quelques décorations çà ou là) écrite et réalisée par Jim Mahoney, scénariste de La Légende de Klaus, Gatlopp ou encore Le catcheur masqué (un film jeunesse WWE) qui ici tente de produire une comédie relationnelle un peu trashouille et vulgaire... qui ne fonctionne pas réellement.

En fait, c'est trop mollasson pour tenir 90 minutes, trop prévisible pour surprendre, trop graveleux et vulgaire pour son propre bien, pas assez festif, le couple principal n'a pas assez d'alchimie, le bar est générique au possible, et finalement, ce n'est pas très mémorable, si ce n'est, à la limite, au niveau des personnages secondaires et de leurs relations.

Mais ça s'arrête là.

2.5/6 

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Christmas Yulefest 2023 - When Christmas Was Young (2022)

Publié le 25 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Romance, Paramount, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

When Christmas Was Young (2022) :

Luke Dawson (Tyler Hilton), manager travaillant dans l'industrie musicale de Nashville, est renvoyé de son agence après avoir perdu un client important et, à quelques semaines de Noël, il est prêt à tout pour conserver Lindsay Wyatt (Hayley Sales), l'une de ses artistes vedettes. Pour cela, il doit décrocher les droits d'une chanson festive composée par Melody Douglass (Karen David), mère de famille vivant dans une petite bourgade enneigée, et qui a laissé derrière elle toute ambition musicale...

Une comédie romantique très axée country, produite (et composée par Sheryl Crow), et diffusée sur Paramount + l'année dernière : ça ne révolutionne absolument rien, l'atmosphère Nashville/industrie du disque est très calibrée pour plaire à un certain public (tout comme la chanson titre en question, sur la nostalgie des Noël d'antan, une chanson d'ailleurs assez sur-hypée par tous les personnages, et dont le côté famille/tradition/prière est finalement pile dans la cible de ce genre de film et de musique), et Tyler Hilton fait un lead un peu atypique, mais bizarrement, ça fonctionne plutôt honorablement.

Ça aide que Karen David soit attachante, que la petite Grace Sunar le soit tout autant, que le couple principal fonctionne plutôt bien (plus par sa répartie que par son alchimie romantique, cela dit), et qu'en comparaison de bon nombre de téléfilms de Noël, le tout soit assez bien produit, notamment visuellement.

Après, on aurait pu se passer des prestations de Hayler Sales, qui en fait trois tonnes lorsqu'elle chante ses chansons de Noël, et l'écriture de Melody aurait pu être un peu plus subtile (elle est un peu bornée), mais rien de bien méchant.

3.5/6 

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Christmas Yulefest 2023 - Saving Christmas Spirit (2022)

Publié le 24 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Écosse, Review, USA, Canada, Fantastique, Télévision

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Saving Christmas Spirit (2022) :

Archéologue sur le point de perdre sa place faute de découverte justifiant son travail, Lucy Stewart (Ashley Newbrough) part pour l'Écosse, quelques jours avant Noël, afin d'y examiner d'anciens ouvrages récemment retrouvés. Elle loge ainsi dans un château local, et rencontre Duncan (James Robinson), le fils de la propriétaire, gérant de la distillerie familiale en difficultés financières, qui va pourtant aider l'Américaine à mener à bien ses recherches...

Une rom-com indépendante diffusée aux USA sur AMC+ et que, pour être très honnête, j'ai uniquement regardée pour les décors naturels écossais, toujours agréables à l'œil.

Parce qu'il faut bien avouer que le reste n'est pas très probant, à commencer par l'alchimie faiblarde entre les deux leads, la direction d'acteurs très inégale, et, plus gênant, l'écriture. Une écriture qui oscille entre grosses ficelles habituelles, moments "office du tourisme de l'Écosse", répliques totalement plates, sous-intrigue qui ressemble à du remplissage (le cousin ado de Duncan qui tente de déclarer sa flamme à sa meilleure amie, le tout sur fond de coach de rugby misogyne qui refuse de créer une équipe féminine) et moments absolument WTF, qui ne fonctionnent pas du tout.

Car oui, le film décide d'ajouter une petite touche de fantastique au récit, et d'axer une partie de celui-ci sur une dichotomie croyance/scepticisme entre les Écossais superstitieux et l'Américaine cynisme. Ce qui se traduit, dans les faits, par des petits coups de pouce apportés au destin par l'esprit invisible du père de Duncan, qui habite au château. Pourquoi pas, on est en Écosse... sauf que dans la dernière ligne droite du film, totalement bâclée, voilà que soudain, le Père Noël passe en traineau dans le ciel et laisse tomber un cadeau aux pieds de Lucy.

Ça sort de nulle part, ça arrive comme un cheveu sur la soupe, bref, encore une fois, l'écriture s'avère le point faible de cette comédie romantique.

2.5/6 (pour les paysages et la jeune Layla Burns, sympathique et juste) 

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Christmas Yulefest 2023 - Santaman (2022)

Publié le 23 Novembre 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Jeunesse, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA

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Santaman (2022) :

Las de l'incivilité de la société moderne et de l'impunité dont jouissent les "enfants méchants" à l'âge adulte, le Père Noël décide de mettre à profit l'ingéniosité de ses elfes - et de deux enfants en visite au Pôle - pour se transformer en justicier masqué, et faire régner la loi et l'ordre toutes les autres nuits de l'année. Mais un mystérieux criminel, le Superviseur, est bien décidé à aider Max Kildare, un industriel des énergies fossiles, à se venger du Père Noël et de tout le charbon que ce dernier lui a apporté lorsqu'il était enfant...

À ma grande surprise, ce film d'animation indépendant clairement à petit budget et dirigé/écrit/produit par un seul homme n'était pas désagréable du tout : certes, les limites financières et techniques sont évidentes, le doublage est très inégal, et l'animation des éléments secondaires est raide, mais lorsque l'on compare le tout à bon nombre de films d'animation sortis en DTV pour les Fêtes, et produits à la va-vite par des petits studios qui tentent de capitaliser sur les gros succès, c'est tout à fait honorable.

Il y a une histoire, un message sur le réchauffement climatique, le harcèlement, des personnages sympathiques, c'est bourré d'idées inventives, ça ne souffre pas trop de problèmes de rythme, et les moments importants sont assez bien réalisés.

Une bonne surprise, donc, toutes proportions gardées.

3/6

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Christmas Yulefest 2023 - Un souhait magique pour Noël (2023)

Publié le 22 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, Hallmark, USA, Review, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, Fantastique

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Un souhait magique pour Noël (Take Me Back For Christmas - 2023) :

Jeune femme endeuillée depuis la mort de sa mère, Renée (Vanessa Lengies) travaille dans une boutique de cadeaux, et vit une vie humble et économe avec son compagnon Aaron (Corey Sevier). Jusqu'à ce qu'un souhait de Noël exaucé par magie lui fasse découvrir ce que pourrait être une vie de PDG, si elle retournait vivre à New York et se consacrait totalement à sa carrière... et si sa mère était encore en vie.

Deuxième métrage du Christmas in July de Hallmark, Take Me Back for Christmas évolue, lui aussi, sur des sentiers bien balisés, ceux de It's a Wonderful Life, de Family Man, et de tous les récits dérivés produits par Hallmark au fil des ans.

Sauf qu'ici, le ton est nettement plus décomplexé et dynamique, avec une Vanessa Lengies qui s'éclate énormément dans son rôle et qui en fait trois tonnes (à la limite du cabotinage), avec une elfette magique asiatique, une bff sympathique (elle aussi asiatique), des collègues amusants, bref, ça fonctionne plutôt bien, et après le flop du précédent Hallmark de la saison, ce Take Me Back For Christmas fait un bien fou.

C'est probablement parce qu'il est le fruit du travail de Sevier (devant et derrière la caméra) et de sa compagne scénariste, qui semble aussi être une amie IRL de Lengies, puisqu'elle est aussi responsable de Noël le cœur en fête (pas terrible, mais déjà avec Lengies et par/avec Sevier), du Marché de Noël providentiel (pas désagréable, avec Brooke Nevin et avec/par Sevier), et d'Il faut sauver la boutique de Noël (pas terrible, sans Sevier et avec Jesse Hutch et Lengies) : on sent que Sevier et sa compagne se sont bien amusés à écrire et réaliser ce téléfilm, à mettre en scène des dialogues plein de sarcasme et de répartie, sans toutefois oublier une petite touche d'émotion lors des adieux de Renée à sa mère.

Alors peut-être que c'est parce que la saison commençait mal, par ailleurs, mais j'ai bien apprécié ce Take Me Back For Christmas, tout classique et dérivatif que soit son postulat de base.

4/6

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Christmas Yulefest 2023 - Hot Mess Holiday (2021)

Publié le 21 Novembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Télévision, Comedy Central, USA, Review, Noël, Christmas, Divali, Yulefest, Critiques éclair

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Hot Mess Holiday (2021) :

Parce qu'elle vient de se faire plaquer lors des célébrations de Divali, Mel (Melanie Chandra) accepte de suivre sa meilleure amie de toujours, l'exubérante Surina (Surina Jindal), afin de passer une soirée d'alcool et de débauche à Chicago... mais rapidement, les deux femmes finissent par être embarquées dans une histoire de diamant volé qui va mettre leur vie et celle de leurs amis (Punam Patel, Kunal Dudheker) en péril.

Un téléfilm Comedy Central de Noël, ou presque, puisqu'on est plutôt ici dans une comédie ethnico-festive marchant droit dans les traces d'un Harold et Kumar (une filiation assumée, puisque Kal Penn fait de multiples caméos dans le métrage), apportant une touche d'exotisme à la fin d'année, et dégénérant progressivement en pseudo-thriller rigolard et enfumé (Pinapple Express n'est pas loin).

Bien entendu, ce film étant un portage/spin-off ciné du court Surina & Mel, il y a une touche féminine qui manquait aux exemples suscités, mais in fine, ça reste le même schéma global (soirée déjantée/dispute/quatre vérités/réconciliation), à la sauce indo-américaine.

Et ça se regarde plutôt bien, même si ça reste plus sympathique que véritablement drôle. Par contre, Divali se déroulant généralement fin octobre/début novembre, on peut se demander si les décorations de Noël, dans les rues, sont bien pertinentes...

3.25/6 

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Christmas Yulefest 2023 - A Royal Christmas Crush (2023)

Publié le 20 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, Review, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Royal Christmas Crush (2023) :

Invitée par son oncle à séjourner dans le Château d'hiver, un château de glace spécialement construit chaque année pour la famille royale de Friorland, Ava (Katie Cassidy), une architecte, y tombe sous le charme du Prince Henry (Stephen Huszar), et accepte d'être sa cavalière au grand bal de Noël...

Et comme tous les ans, commençons cette Christmas Yulefest en passant en revue la poignée de téléfilms diffusés par Hallmark en juillet, dans le cadre de leur événement "Noël en juillet"

Malheureusement, ça commence assez mal, en fait, puisque l'on se retrouve ici devant a) un téléfilm qui se contente de mélanger deux des béquilles habituelles des romcoms Hallmark, à savoir le film princier et l'hôtel de glace sans rien y apporter d'intéressant, ni même tenter d'en éviter les clichés, b) un métrage au casting peu probant, avec des acteurs à l'accent fluctuant, et une famille royale dont les âges ne collent pas vraiment, et c) une production dont l'aspect festif se limite aux décorations intérieures habituelles et à une bande originale qui empile les mélodies de Noël.

Résultat : ce métrage écrit par trois scénaristes différents fait vraiment patchwork (pas forcément surprenant que Hallmark l'ait liquidé en été), avec un postulat de départ assez capillotracté (une famille royale qui demande qu'on lui construise, tous les ans pour l'hiver, un château de glace dans un endroit caché de tous... gné ?), un rythme bancal (en 15 minutes, le film accomplit ce qu'une romcom Hallmark habituelle met généralement 45 minutes à mettre en place - le couple, les enjeux, les rivalités, etc - et se traine gentiment ensuite), et une Katie Cassidy qui ne m'a pas convaincu.

Et pas uniquement parce que j'ai toujours du mal avec son physique post-Arrow, mais aussi parce qu'elle n fait pas vraiment dans la subtilité, ici : dès la première apparition du Prince, elle le dévore des yeux, et ça ne s'améliore pas ensuite...

Bref, pour un premier métrage de la saison, ce n'est pas terrible. Espérons que ça aille en s'améliorant.

2/6

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Harley Quinn, saison 4 (2023)

Publié le 18 Novembre 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Comédie, Critiques éclair, DC, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA

Quatrième saison de Harley Quinn, après une saison 3 mi-figue mi-raison, un peu trop phagocytée par le couple Harley/Ivy, et après un épisode spécial St Valentin dans la même droite lignée : espérons que le tout redresse un peu la barre, et que Harley cesse enfin de faire de la quasi-figuration dans sa propre série.

Harley Quinn, saison 4 (2023) :

Désormais à la tête de la Legion of Doom de Lex, Ivy tente de gérer ses obligations professionnelles et médiatiques, alors même que Harley, désormais "gentille", essaie, elle, de s'intégrer à l'équipe de Robin, Nightwing et Batgirl...

Cette année, un peu comme la saison précédente, c'est Ivy qui a la place d'honneur de la série, une Ivy qui tente de s'imposer en girl boss de la Legion of Doom, qui s'oppose à un Lex Luthor déglingué, qui tente de lutter contre le sexisme et le patriarcat, qui gère tant bien que mal Nora Fries, son assistante (qui n'est, ni plus ni moins, qu'une copie conforme de la Cheryl d'Archer), et qui s'efforce de concilier sa vie professionnelle surchargée et sa vie privée... 

De quoi occuper le gros des épisodes, Harley se contentant d'évoluer dans son coin et d'essayer de se faire accepter au sein de la Batfamily, entre deux vannes sur le postérieur rebondi de Nightwing (un running gag pendant toute la saison). Toute la bande de Harley, dans les premières saisons, ne fait cette année que des apparitions sporadiques, Clayface étant devenu star de Las Vegas, Shark King un ingénieur informaticien (et jeune papa), et Bane partant en Italie pour tenter de séduire Nora (ce qui donne lieu à une sous-intrigue Bane en Italie plutôt amusante).

Et c'est probablement là que le bât blesse le plus : en séparant tous ses personnages établis pour tenter de créer de nouvelles intrigues et relations, la série multiplie les éléments sous-développés, et manque de l'alchimie qui faisait l'intérêt du programme.

La narration, elle aussi, est un peu bordélique, notamment vers la fin de la saison, quand tout se cristallise et se résoud en quelques minutes (et le reboot du Joker en quelques scènes parsemées çà et là, d'ailleurs, gros bof) : ça ne fonctionne pas vraiment, les nouveaux personnages ne sont pas très mémorables (mention spéciale à Talia, qui est un artifice scénaristique plutôt qu'un personnage à part entière), et pour ne rien arranger, l'animation a un véritable coup de mou, passant d'épisodes très travaillés à d'autres nettement plus amateurs, où les personnages changent de traits et de proportions d'une seconde à l'autre...

Bref, je trouvais déjà la saison précédente assez inégale, mais cette fois-ci, j'ai trouvé ça encore en dessous : ça reste souvent ponctuellement amusant, et la volonté de présenter un couple gay soudé et évitant le cliché est la bienvenue, mais l'écriture et l'animation m'ont semblé brouillonnes, voire bâclées (la relecture express de Killing Joke, aïe), comme si la production n'avait pas eu le budget ou le temps nécessaire pour réaliser quelque chose d'abouti.

Ou alors, c'est dû à l'arrivée aux commandes d'une nouvelle showrunneuse (ancienne scénariste du show), qui a mis plus de temps que prévu pour trouver ses marques...

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Je s'appelle Groot, saison 2 (2023)

Publié le 16 Novembre 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Disney, Marvel, MCU, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Jeunesse, USA, Critiques éclair, Review, Les bilans de Lurdo

Après une première fournée de 5 courts-métrages centrés sur le personnage de Bébé Groot et diffusés il y a un an sur Disney +, retour de cette mini-série de courts dont la durée reste toujours minimale (peut-être même trop)...

Je s'appelle Groot, saison 2 (I am Groot, saison 2 - 2023) :

Les mésaventures de Groot (Vin Diesel) un petit arbre extraterrestre dans un univers immense...

Parce que finalement, il n'y a vraiment pas grand chose à dire sur ces courts qui, dans un autre univers, auraient très bien pu servir de dessin-animé de mise en bouche à chacune des productions cinématographiques Marvel récentes (un peu comme Pixar avait l'habitude de le faire pour ses films).

Groot devient père adoptif d'un oiseau extraterrestre, Groot se retrouve avec un nez artificiel et découvre les odeurs et les parfums qui l'entourent, Groot construit un bonhomme de neige assez agressif, Groot cherche de l'argent pour s'acheter une glace, Groot entre dans un temple maudit sous les yeux du Gardien, tout ça, c'est très sympa, c'est mignon, c'est gentillet... mais honnêtement, que ce soit pris individuellement ou binge watché, c'est aussi vite oublié que c'est regardé.

Ce qui est bien dommage, car d'un point de vue technique, c'est toujours réussi. Mais le format et la sortie en bloc sur Disney + font que le tout reste trop anecdotique. 

 

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Good Omens, saison 2 (2023)

Publié le 15 Novembre 2023 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Religion, Review, Télévision, UK, Amazon, BBC, Romance

Avec la première saison de Good Omens, sympathique mais assez inégale (du "assez bien mais peut mieux faire", comme je le concluais dans le bilan correspondant), Neil Gaiman s'essayait au difficile métier de showrunner, en adaptant pour l'occasion son propre roman. Là, pour les 6 épisodes de cette seconde saison, on prend les mêmes et on recommence, mais sans avoir de roman déjà écrit sur lequel s'appuyer : la série en sera-t-elle meilleure, ou bien plus éparpillée ?

Good Omens, saison 2 (2023) :

Lorsqu'un Gabriel (Jon Hamm) nu et amnésique arrive sur le seuil de la librairie d'Aziraphale (Michael Sheen), ce dernier et Crowley (David Tennant) acceptent de le cacher du Ciel et de l'Enfer, qui veulent sa peau pour une raison mystérieuse. Ce qui va les entraîner dans une spirale improbable, et les placer au cœur d'une guerre ouverte entre les deux puissances...

Une saison qui, privée de l'influence du livre, se base supposément sur des idées et une trame potentielle échangées par Gaiman et Pratchett avant la mort de ce dernier... mais en réalité, ce que l'on ressent le plus, c'est le fanservice de Gaiman, qui profite de l'alchimie de Tennant et Sheen pour proposer à son public très demandeur une romance improbable entre eux.

Ce n'est pas forcément surprenant, ça va de pair avec deux autres sous-intrigues romantiques parallèles (une, LGBTQ-friendly, entre deux voisines, l'autre plus surprenante et un peu précipitée en fin de saison) et ça développe une thématique d'un troisième choix entre Ciel et Enfer, avec conclusion déchirante à la clef... mais ça prend aussi beaucoup de place dans cette saison de 6 épisodes, au point qu'elle paraisse un peu vide quand on fait le bilan de ce qui s'y est déroulé.

Le gros de la saison prend en effet place dans la librairie d'Azi, les quelques flashbacks historiques çà et là étant des webisodes tournés préalablement et intégrés dans la saison, et il en résulte une impression d'étriqué, comme si le budget avait été largement amputé, et que Gaiman avait dû se concentrer sur le développement de son duo principal pour compenser.

Même les enjeux de la saison, nettement moins importants que précédemment, semblent un peu résolus de manière expéditive, pour laisser plus de place à Azi et Crowley. 

Après, cette saison reste agréable à suivre, portée par deux acteurs principaux qui s'amusent beaucoup et par une musique toujours aussi aboutie de David Arnold, qui réorchestre le thème principal de la série dans un style différent, à chaque épisode.

Mais un peu comme pour la saison 1, je reste mitigé positif, au terme de ces six épisodes : Good Omens, c'est sympathique, les acteurs sont impeccables, mais ça reste anecdotique, et il semble manquer d'un petit quelque chose pour vraiment capitaliser sur le postulat de départ du programme.

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Animal Control, saison 1 (2023)

Publié le 14 Novembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, Fox, Review, USA

En 2014, Bob Fisher et Denis Leary coproduisaient la sitcom Sirens pour USA Network, une libre adaptation de la série britannique du même nom, qui suivait le quotidien d'une équipe d'ambulanciers et de leur entourage, avec notamment Johnny (Michael Moseley), un vétéran cynique, Hank (Kevin Daniels), son coéquipier afro-américain gay, et Brian (Kevin Bigley), leur nouveau partenaire, un jeune un peu maladroit et naïf.

Sans oublier Jessica McNamee dans le rôle de la policière Theresa, petite-amie australienne de Johnny, et tout un ensemble de personnages secondaires que l'on découvrait le plus souvent lors des patrouilles ou des missions des personnages principaux à bord de leur véhicule de service.

La série, après des débuts un peu cahotiques, avait fini par trouver un ton sympathique, mais avait été annulée après deux saisons aux audiences plutôt en baisse.

Animal Control, saison 1 (2023) : 

Le quotidien d'une équipe du service de contrôle des animaux de la ville de Seattle et de leur entourage, avec notamment Frank (Joel McHale), un vétéran cynique, Shred (Michael Rowland), son nouveau partenaire, un jeune un peu maladroit et naïf, Victoria (Grace Palmer), leur collègue néozélandaise auquel Frank n'est pas insensible, et Patel (Ravi Patel), coéquipier de cette dernière, dont la vie de famille empiète largement sur son métier. Sans oublier tout un ensemble de personnages secondaires (dont Emily (Vella Lovell), administratrice du service), que l'on découvre le plus souvent lors des patrouilles ou des missions des personnages principaux à bord de leur véhicule de service.

Ai-je besoin d'en dire plus ?

Oui, pour Animal Control, série en 12 épisodes de 20 minutes produite pour Fox, Bob Fisher (ici en solo) s'est clairement laaaargement inspiré de Sirens, au point de redonner à Kevin Bigley un rôle qui prend de l'importance au fil de la saison (et qui le place directement en rival amoureux de son homologue, Michael Rowland).

Alors certes, Animal Control semble un peu plus formaté workplace comedy de network, façon The Office ou Brooklyn 99, mais l'influence reste transparente, et honnêtement, ce n'est pas un mal : au fil de ses douze épisodes, AC parvient à établir ses personnages sans que l'on n'ait trop l'impression de voir du réchauffé, développe leurs relations et le shipping inhérent à une telle série sans que cela soit trop cliché ou redondant, et conserve une petite touche d'excentricité assez agréable, notamment dans son rapport aux animaux (car la série utilise autant que possible des animaux réels, ce qui lui vaut régulièrement des critiques de la part de PETA et compagnie).

Il n'y a pas grand chose à dire de plus sur ce programme, en réalité : c'est une comédie sympathique, on s'attache aux protagonistes, et si je suis un peu surpris d'apprendre que la série va bénéficier d'une seconde saison (les audiences ne sont pas exceptionnelles), je regarderai celle-ci avec plaisir.

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