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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #comedie catégorie

Les bilans de Lurdo - New Eden, saison 1 (2019)

Publié le 25 Août 2024 par Lurdo dans Documentaire, Comédie, Religion, Critiques éclair, Histoire, Télévision, Les bilans de Lurdo, Canada, Review

Mini-série canadienne de 8 épisodes de 25-40 minutes diffusés sur Crave le 31 décembre 2019, et co-écrite/co-réalisée/co-interprétée (avec Kayla Lorette) par Evany Rosen (qui depuis a créé Davey & Jonesie's Locker, récemment passée en revue dans ces pages), New Eden est une parodie du genre true crime, un mockumentaire retraçant l'ascension et la chute d'un mouvement sectaire dans les années 70-80...

New Eden, saison 1 (2019) :

L'histoire de la création, de l'ascension et de la chute de New Eden, une communauté féminine et féministe des années 70 créée par Katherine Wryfield (Kayla Lorette) et Grace Lee (Evany Rosen), dont les croyances en une déesse féminine extraterrestre ont rapidement dégénéré et mené à un siège et à plusieurs arrestations...

Hmm... je dois dire que je suis assez frustré par ce New Eden. C'est globalement assez réussi et maîtrisé, mais il y a des scories inhérentes au format et à la durée du projet, ainsi qu'à des fluctuations de ton, qui m'ont laissé assez mitigé. 

Commençons par les points positifs du programme : le côté formel, tout d'abord, très travaillé, avec une réalisation et une mise en images convaincantes, qui reflètent bien l'évolution des technologies, des styles, etc, des années 70 aux années 90.

Ça fonctionne très bien à ce niveau, d'autant que tout le monde se prête bien, joue le jeu, et que l'interprétation est au niveau : on nous présente ainsi les sept épisodes d'un pseudo-documentaire consacré, dans les années 90, à la secte New Eden, à ses deux meneuses, Katherine (fille de bonne famille manipulatrice, couarde, prétentieuse et autoritaire) et Grace (redneck butch pas très intelligente mais charismatique et inventive, éprise de Katherine et prête à tout pour lui faire plaisir), à leur relation codépendante, et à la personnalité de toutes celles qui les ont suivies.

Autre bon point, le scénario, abouti, et qui réserve bien des surprises : si les premiers épisodes adoptent clairement le format true crime que l'on peut retrouver dans bien des productions du genre, avec interviews d'expertes, images d'archive, témoignages, etc, l'histoire de New Eden évolue progressivement, avec l'arrestation de ses membres fondateurs, et un format qui bascule en satire de série de tribunal dans l'épisode 6, puis en quelque chose de plus méta dans l'épisode 7, quand on comprend que les hommes responsables du documentaire sont de "faux alliés" uniquement intéressés par cette histoire après avoir visionné un film érotique adapté des événements de New Eden.

Et puis le tout rebascule encore dans l'épisode 8, un épisode presque unitaire façon Faites entrer l'accusé, qui réserve bien des surprises quant à l'identité réelle de Grace.

On se retrouve donc avec un mockumentaire excentrique, formellement convaincant, bourré de surprises et de moments amusants... mais qui souffle aussi beaucoup le chaud et le froid, avec des ruptures de ton assez brutales : certains épisodes sont en mode purement parodique, avec un duo de personnages principaux incapables qui se retrouvent dans des situations improbables, d'autres moments sont purement premier degré, d'autres larmoyants et intenses, le procès est pris très au sérieux (tout en étant une satire moqueuse et reposant sur l'incompétence totale des deux leads), et toute la fin est particulièrement dramatique et tragique.

Il en résulte une impression ponctuelle de flottements occasionnels, lorsqu'une rupture de ton se produit et que le programme redevient sérieux pendant 10 minutes ou plus, ou lorsqu'il change totalement de direction pendant un peu trop longtemps. Certes, ça permet de développer les personnages, de leur donner de l'épaisseur et d'approfondir leurs relations... mais ça ne fonctionne pas toujours, et lorsque ça échoue, on le sent passer.

Bref. New Eden, c'est amusant, parfois absurde, souvent improbable et surprenant, mais l'on ne peut s'empêcher de se dire, en visionnant l'intégralité du show, qu'un format un peu plus imposé (selon les épisodes, on passe de 25 à 38 minutes) et quelques coupes dans le script global auraient probablement bénéficié au résultat final (6 épisodes de 25 minutes + un final de la même durée, par exemple).

Intéressant, mais inégal.

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Les bilans de Lurdo - Les aventures imaginaires de Dick Turpin, saison 1 (2024)

Publié le 18 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Histoire, Fantastique, UK, Review, Apple, Télévision

Comédie anglaise absurde en six épisodes d'une petite demi-heure, Dick Turpin s'inscrit dans la continuité d'un Black Adder et assimilés : une vision décalée et british de l'histoire, des personnages excentriques, et beaucoup de flegme, pour un programme Apple Tv plutôt réussi.

Les aventures imaginaires de Dick Turpin, saison 1 (The Completely Made-Up Adventures of Dick Turpin, season 1 - 2024) :

Le destin improbable de Dick Turpin (Noel Fielding), fils de boucher flamboyant et excentrique qui décide de s'improviser bandit de grand chemin dans l'Angleterre du 18e siècle, aux côtés de Moose (Marc Wootton), grand barbu porteur de robes, d'Honesty (Duayne Boachie), pas très vif d'esprit, de Nell (Ellie White), criminelle aux origines famililales mystérieuses et de Craig (Asim Chaudhry), sorcier pas très doué. Face à eux, Jonathan Wilde (Hugh Bonneville), traqueur de voleurs, et le syndicat criminel de Lady Helen Gwinear (Tamsin Greig)...

Comme on pouvait s'y attendre avec Noel Fielding dans le rôle principal, Dick Turpin ne se prend absolument pas au sérieux, et c'est tant mieux : entre sa distribution éclectique (dont ce bon vieux Marc Heap dans le rôle du père boucher de Turpin), son ton déconneur, et son mélange des genres - comédie historique, comédie fantastique (dès le deuxième épisode, on entre dans des histoires de diligence maudite, il y a une sorcière hystérique - Jessica Hynes - qui transforme Turpin en poulet), histoire de famille, le programme se regarde très facilement, provoquant fréquemment des éclats de rire francs.

Les jeux de mots sont joyeusement capillotractés, les personnages ont une caractérisation très particulière, et dans l'ensemble, Dick Turpin est une excellente surprise, tout au plus un peu faiblarde sur sa fin de saison, quand le programme oppose à Dick "Tommy Silversides" (un bandit de grand chemin meilleur que lui en tout) et part dans une intrigue (un peu) plus sérieuse sur Lady Gwinwear, ses ambitions criminelles et sa relation avec sa fille.

Mais globalement, j'attends avec impatience la saison 2, en espérant encore plus de folie et de n'importe quoi.

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Critique éclair #063 - Borderlands (2024)

Publié le 16 Août 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, USA, Review

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Borderlands (2024) :

Chasseuse de primes implacable, Lilith (Cate Blanchett) revient sur sa planète natale, Pandora, avec une nouvelle mission : retrouver Tina (Ariana Greenblatt), la fille d'Atlas (Edgar Ramirez), un riche chef d'entreprise, enlevée par Roland (Kevin Hart), un mercenaire. Mais dès son arrivée sur Pandora, planète désertique et toxique abritant une Arche cachée renfermant des secrets immémoriaux, Lilith comprend que les choses ne sont pas aussi simples qu'il n'y paraît, et finit par faire équipe avec Roland, Tina, la scientifique Tannis (Jamie Lee Curtis), Krieg (Florian Munteanu) le fou sanguinaire et Claptrap (Jack Black) le robot bavard pour tenter de sauver sa peau et de percer les mystères de Pandora...

Une adaptation de la franchise vidéoludique Borderlands initialement mise en chantier en 2015, passée entre de nombreuses mains dans l'intervalle, réalisée par Eli Roth en pleine pandémie, co-écrite par un paquet de contributeurs (dont Craig Mazin, qui se dédouane désormais totalement du produit fini), et qui a eu droit à un changement de compositeur et à plusieurs semaines de reshoots supervisés par le réalisateur de Deadpool... ça ne sentait pas bon.

Et je n'ai même pas approché le film en tant que fan hardcore de la franchise : j'ai joué aux deux premiers, et je les ai appréciés, sans plus, notamment à cause de leur côté edgelord parfois assez daté et forcé.

Mais force est de constater que le produit fini est un sacré ratage. Et ce sur quasiment tous les plans : visuellement, ça n'a pas de style (alors que le côté cell-shadé faisait beaucoup du charme des jeux), les effets numériques sont souvent médiocres, et les costumes et postiches sont fauchés au possible ; narrativement, c'est décousu, le rythme est cahotant, on sent que des coupes franches ont été faites dans le récit, l'humour tombe à plat, les personnages sont sous-développés (voire inexistants - Kevin Hart) ; le casting est à côté de la plaque, tous les personnages paraissant trop âgés ou peu motivés (mention spéciale à Blanchett, qui semble s'amuser dans l'action, mais dont la voix off et l'interprétation sont en pilotage automatique) ; et de manière générale, le ton est constamment forcé et artificiellement excentrique, tentant de se présenter comme un Gardiens de la galaxie-bis plus décalé et fou, mais tellement limité par son écriture, sa réalisation et son PG-13 qu'au final, tout tombe complètement à plat.

J'ai presque eu l'impression de me retrouver devant une adaptation de jeu vidéo des années 90-00, c'est dire.

1.5/6 

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Critique éclair #062 - Bad Boys : Ride or Die (2024)

Publié le 14 Août 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Action, Thriller, USA, Critiques éclair, Review, Policier

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Bad Boys - Ride or Die (2024) :

Alors que les effets de l'âge rattrapent les Bad Boys - Marcus (Martin Lawrence) est victime d'une crise cardiaque, Mike (Will Smith) souffre de crises d'anxiété -, une enquête accuse de corruption feu le Capitaine Howard (Joe Pantoliano), leur ancien supérieur, et secoue tout le département de la police de Miami. Le duo tente alors de mener l'enquête, mais il se trouve bien vite dans la ligne de mire de ces accusations...

Après un Bad Boys 3 honorable, mais pas forcément très mémorable (la preuve, je n'en ai gardé aucun souvenir), on prend les mêmes et on recommence, avec quatre ans de plus au compteur.

Et si Will Smith ne semble pas avoir bougé, Martin Lawrence m'a paru avoir moins bien supporté ces quatre années : plus lent, des difficultés à articuler, relégué à un rôle comique pas très exigeant, on se demande par moments s'il n'a pas fait un AVC récemment, s'il n'est pas alcoolisé, ou s'il n'a pas pris des médicaments un peu trop fort (au choix).

Après, comme la distribution est désormais plus large que dans les deux premiers Bad Boys, ça ne tire pas trop le film vers le bas, même si le côté "j'ai des visions, j'ai échappé à la mort, le destin m'a choisi, je suis invulnérable" de Marcus ne fonctionne pas totalement.

Dans l'ensemble, ce Bad Boys 4 est donc dans la droite lignée du précédent : le scénario est toujours cousu de fil blanc, la réalisation singe toujours Michael Bay (qui a droit à son caméo) quitte à en faire occasionnellement trop (la caméra virevolte gratuitement dans tous les sens, pour dynamiser une action pas si dynamique que ça, et certaines décisions de réalisation font presque basculer le tout dans le cartoon), et ça bourrine, peut-être de manière un peu moins inspirée qu'avant, et plus forcée (la scène de l'hélicoptère).

Ça se regarde, mais ça s'arrête là : certes, il y a un peu plus de budget et un peu plus de style que dans les suites de vieilles franchises produites pour plateformes de streaming... mais au final, ça reste anecdotique.

3.25/6 

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Critique éclair #060 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 7 : Mission à Moscou (1994)

Publié le 11 Août 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Police Academy, Cinéma

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Police Academy 7 : Mission à Moscou (Police Academy : Mission to Moscow - 1994) :

Pour aider la police russe à arrêter Konali (Ron Perlman), un mafieux, Lassard et une poignée de ses officiers partent pour Moscou...

Ultime Police Academy de la franchise, ce PA7 donne le ton dès ses premières images, où un présentateur tv joue à un jeu en couleurs sur une Game Boy originale... sans cartouche, et éteinte. Et surjoue comme s'il venait de prendre du crack.

Tout de suite, le public visé est évident - les enfants amateurs de jeux vidéos - et tout le film semble viser cette tranche démographique, avec ce que ça implique d'approximations et de manque de rigueur : post-synchro bancale rajoutant des gags là où il n'y en avait pas, bruitages de cartoon pendant tout le film, gags éventés et puérils, slapstick peu inspiré, Russes clichés au possible (mention spéciale aux trois policiers russes, acrobates, et s'exprimant en onomatopées façon Stooges), personnages qui parlent tout seuls pour faire avancer l'intrigue, et pire que tout, un rythme impossiblement lent et fainéant.

Dix ans après la sortie du premier opus, probablement le moins bon de toute la franchise, d'autant que la distribution s'étiole encore un peu plus, avec un seul ajout (Charlie Schlatter) dans le rôle de Mahoney/Nick Lassard, et encore plus de personnages portés disparus.

1.5/6

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Critique éclair #059 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 6 : S.O.S. Ville en état de choc (1989)

Publié le 10 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Action, Thriller, Policier, USA, Review, Police Academy

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Police Academy 6 : S.O.S. Ville en état de choc (Police Academy 6 : City under Siege - 1989) :

Pour aider la brigade de Lassard, dépassée par une série de braquages dans le quartier de Wilson Heights, les officiers de l'Académie de Lassard arrivent en ville, et mènent l'enquête...

Le scénariste du précédent Police Academy remet le couvert, et perfectionne sa formule : une intrigue de fond plus développée et structurée, étendue sur toute la durée du film, saupoudrée de gags plus ou moins probants.

Ici, on retrouve la team habituelle (toujours sans Mahoney, Zed ou Sweetchuck), agrémentée de caméos de la grand-mère amie de Tackleberry et de Fackler (toujours aussi gaffeur, avec plusieurs séquences de slapstick improbable), et un trio de méchants caricaturaux chapeautés par Gerrit Graham, des méchants qui servent d'obstacles à chacun des trois principaux policiers - un grand costaud pour un duel avec Hightower, un acrobate agile pour un combat d'arts martiaux avec Jones, et un tireur d'élite pour Tackleberry.

Et ces antagonistes donnent un peu de cohésion au film, un film à la fois plus cartoonesque et plus sérieux (dans son action), plus maîtrisé, et paradoxalement une vraie comédie policière (en cela qu'il y a une enquête, un mystère, et des gags autour), plutôt qu'une comédie avec des policiers (comme l'était la majorité des films de la franchise).

Alors certes, comme dans le film précédent, cela rend le film un peu moins drôle et décomplexé, et ça change le rythme du récit, mais j'ai probablement préféré ce sixième opus à tous les films le précédant, à l'exception du premier.

3.25/6 

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Critique éclair #058 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 5 : Débarquement à Miami Beach (1988)

Publié le 9 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Action, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Cinéma, Police Academy

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Police Academy 5 - Débarquement à Miami Beach (Police Academy 5: Assignment Miami Beach - 1988) :

Parce qu'il est arrivé à l'âge de la retraite, et qu'il doit recevoir un prix saluant l'ensemble de sa carrière, Lassard et un groupe de ses officiers partent pour Miami, pour y assister à un congrès de policiers. Mais en chemin, Lassard entre sans le savoir en possession des diamants volés par un trio de malfrats menés par Tony (René Auberjonois), qui vont tout faire pour les récupérer...

Mouais, à ce point de son existence, la franchise est asthmatique, et une grosse partie du cast ne rempile pas pour un opus qui fait très "payons des vacances au soleil à nos acteurs pour les inciter à revenir" écrit et réalisé par des faiseurs en provenance du petit écran.

Pourtant, il y a du bon, dans ce PA 5 : une grosse partie du scénario se concentre sur Lassard, qui n'est plus grabataire, mais est plus que jamais dans le moule de Frank Drebin ; il y a une intrigue de fond qui se développe depuis le début du film jusqu'à sa conclusion ; et la scène d'action finale dans les Everglades, si elle est un peu redondante avec la poursuite en scooter des mers du 3, n'est pas désagréable.

Mais pas de Mahoney (remplacé par le neveu de Lassard, aux lignes de dialogues clairements écrites pour Mahoney), pas de Sweetchuck, pas de Zed, pas beaucoup de gags drôles ou originaux, des méchants qui cabotinent, et un public visé clairement de plus en plus jeune = un cinquième volet pas plus convaincant que le précédent, et un peu plat et mollasson sur la durée.

2.5/6

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Critique éclair #057 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 4 : Aux armes citoyens (1987)

Publié le 8 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Action, Cinéma, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Police Academy

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Police Academy 4 - Aux armes citoyens (Police Academy 4 : Citizens on Patrol - 1987) :

Afin de soulager ses forces de police qu'il estime surmenées, Lassard met en place un programme citoyen de formation des civils aux tâches de base du maintien de l'ordre. De nombreuses personnes rejoignent alors l'Académie pour prendre part à ce programme intitulé COP, tandis que Harris (GW Bailey), lui, fait son grand retour, remplaçant temporairement Lassard à la tête de l'Académie, le temps d'un colloque international...

Le scénariste du faiblard PA3 remet le couvert, et cette fois-ci, on sent qu'il est à bout de souffle et d'inspiration, tant l'ensemble du film est plat et redondant : à nouveau une nouvelle fournée de recrues incompétentes et sous-développées (il n'y a que la grand-mère sympathisant avec Tackleberry qui s'en sort, ainsi que la photographe dont Zed s'éprend), à nouveau un récit sans réel scénario hormis une suite de gags plus ou moins probants, des personnages principaux et secondaires toujours plus sous-exploités (Sharon Stone a trois lignes de dialogues et ne sert à rien, Lassard devient gâteux), du bricolage en post-production (la chanson-titre du film, insérée à l'arrache sur des images de Mahoney et Jones en train de chanter tout autre chose en voiture) et un film mollasson qui culmine dans une grande scène d'action improbable mêlant gang de ninjas, duel de biplans et ballons.

La franchise commence à être vraiment en bout de piste, le rythme de production annuel commence à épuiser les acteurs, et il reste encore trois films : je ne suis pas optimiste.

2.5/6

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Critique éclair #056 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 3 : Instructeurs de choc (1986)

Publié le 7 Août 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Police Academy, Cinéma

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Police Academy 3 - Instructeurs de choc (Police Academy 3 : Back in Training - 1986) :

Parce que le gouverneur a décidé de fermer l'une des deux académies de police de l'état - celle de Lassard ou celle, militaire, de Mauser -, les anciens de l'Académie Lassard reviennent au bercail pour sauver leur établissement. Ils endossent ainsi le rôle d'instructeurs, avec de nouvelles recrues toujours plus excentriques, dont Zed (Bobcat Goldthwait), Mr. Sweetchuck (Tim Kazurinsky), le beau-frère de Tackleberry (Andrew Paris), Nogata (Brian Tochi) ou encore Violet (Debralee Scott), la femme de Fackler.

Les Police Academy continuent d'être produits à la chaîne, un par an, depuis le succès du premier opus, et ici, on revient aux bases de la franchise, puisque l'on renoue avec le cadre de l'Académie, que l'on fusionne les antagonistes des premier et deuxième films, et que l'on mélange les éléments les plus mémorables de ces deux métrages, pour proposer une sorte de redite du premier volet.

Il y a en effet énormément de renvois à ce premier volet, que ce soit au niveau des personnages, des situations, des gags, au point que le film donne l'impression de l'une de ces suites tournées 20 ans après un gros succès, qui réunit le cast et joue plus sur la nostalgie et le fanservice que sur l'originalité. 

Sauf que là, on n'est pas 20 ans après l'original, mais moins de 2 ans et que toutes les références sont loin de fonctionner.

Les nouveaux élèves de l'Académie sont en effet parfois trop similaires à ceux du film de 1984 et sous-développés (la femme de Fackler, le boursicoteur), le script se plie en quatre pour placer une référence ou une autre (le Blue Oyster) et plus que jamais, le film ressemble fréquemment à un patchwork approximatif de gags mis bout à bout sans réel scénario - le fruit du travail du réalisateur du film précédent, et de celui qui scénarisera plus tard Alarme Fatale.

Ce Police Academy 3 est donc assez frustrant et décousu, donnant une impression fréquente de déjà vu, et remplissant ses 80 minutes avec une grosse course-poursuite en scooters des mers qui occupe le dernier quart d'heure, poursuite spectaculaire, bien qu'un peu longuette et bourrée de faux raccords.

Et pourtant... je n'ai pas trouvé ça pire que le précédent, notamment parce que les acteurs s'amusent bien, que le duo Zed/Sweetchuck fonctionne à la perfection, et que certains des acteurs les plus sympathiques du lot ont plus à faire ici.

Pas particulièrement bon, mais ça reste stable.

2.75/6

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Critique éclair #055 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 2 (1985)

Publié le 6 Août 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Policier, Action, USA, Review, Police Academy

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Police Academy 2 (Police Academy 2 - Their First Assignment - 1985) :

Parce que la ville est sous le joug d'un dangereux gang mené par le mystérieux et déjanté Zed (Bobcat Goldswaith), Pete (Howard Hesseman), le frère du Commandant Lassard, demande de l'aide à ce dernier, qui lui envoie six de ses recrues les plus récentes : Mahoney, Hightower, Tackleberry, Jones, Fackler et Hooks. Mais ces nouveaux officiers doivent s'intégrer dans la brigade du mesquin Lieutenant Mauser (Art Metrano) et de son sbire idiot Proctor (Lance Kinsey)...

Après le succès inattendu du premier Police Academy, voici venir une suite écrite et tournée dans la précipitation, et sortie moins d'un an après le premier volet : on ne voit pas le budget accru (au contraire, les extérieurs font souvent factices et cheaps, et les mêmes figurants reviennent encore et encore à l'écran), la moitié du cast original ne rempile pas (George Gaynes, notamment, fait à peine plus d'un caméo dans deux ou trois scènes), l'équipe créative est remplacée par le duo de scénaristes d'Un Prince à New-York 1 et 2, le scénario est un peu mollasson, la bande originale est absente et/ou recyclée de l'original, la fin du film est catapultée, bref, c'est faiblard.

Certains points fonctionnent bien, cela dit, comme Proctor et Mauser, qui remplacent assez bien Harris et ses sbires ; la romance de Tackleberry est amusante ; et Zed et Sweetchuck sont des ajouts plutôt efficaces à la distribution. Mais dans l'ensemble, c'est un gros cran en dessous, et le cadre urbain enlève un peu du côté potache de l'Académie.

2.75/6

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Critique éclair #054 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy (1984)

Publié le 5 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Action, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Police Academy, Cinéma

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Police Academy (1984) :

Lorsque le maire de la ville décide d'étendre les critères d'admission à l'Académie de police, des candidats de tous horizons rejoignent cette institution et tentent de se former, sous les ordres du mesquin et de l'autoritaire Lieutenant Harris (G.W. Bailey). Il y a là Mahoney (Steve Guttenberg), un glandeur bon-à-rien qui tente de se faire renvoyer ; Karen (Kim Cattrall), une fille de bonne famille qu'il tente de séduire ; Hightower (Bubba Smith), un géant afroaméricain ; le rondouillard Leslie Barbara (Donovan Scott) ; Larvell (Michael Winslow), baratineur et bruiteur ; George Martin (Andrew Rubin), séducteur latino ; Tackleberry (David Graf), passionné d'armes et en quête d'action ; Fackler (Bruce Mahler), maladroit ; Hooks (Marion Ramsey), timide et hésitante ; et Blankes (Brant von Hoffman) et Copeland (Scott Thomson), deux lèche-bottes qui deviennent les sous-fifres de Harris.

Retour sur la franchise des Police Academy, une franchise comique incontournable des années 80 co-créée par Pat Proft (co-scénariste sur l'immense majorité des films des ZAZ), que je n'ai pas revue depuis la fin de l'ère des VHS, et à propos de laquelle je redoutais le pire avant d'en attaquer le revisionnage.

Heureusement, pour ce premier opus en tout cas, ça n'a pas trop mal vieilli. Bon, il y a des scories aujourd'hui problématiques (le côté légèrement racoleur, et toute l'homophobie ordinaire de certains des personnages, très 80s - paradoxalement, la visite dans le bar gay rempli de leather daddys passe plutôt bien et est assez soft), quelques gags balourds, mais dans l'ensemble, ça se regarde plutôt bien, notamment grâce à une distribution très sympathique et attachante.

Certes, tout le monde n'a pas droit à un développement égal, et la réalisation et le montage sont parfois un peu approximatifs (non seulement c'est un premier long-métrage du réalisateur, mais en plus ce dernier, issu du monde de la télévision, a coupé bon nombre de séquences et de gags du script original, qu'il ne trouvait pas assez subtil et intelligent) - mais difficile de ne pas voir un côté Frank Drebin dans ce bon vieux Lassard, et le thème musical est tellement mémorable que le tout reste très sympatoche, une comédie potache et décomplexée promouvant la diversité dans les forces de police.

4/6 

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Les bilans de Lurdo - The Boys, saison 4 (2024)

Publié le 3 Août 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Télévision, Fantastique, Science Fiction, Amazon, Review, USA, Drame, Les bilans de Lurdo, Thriller, Boys

La saison 3 de The Boys était pour moi l'occasion de prendre conscience d'une certaine lassitude que je ressentais vis à vis du programme et de son écriture trop "facile" (de la provoc gratuite, du gore, un propos politique souvent résumé à un calque de la réalité américaine avec quelques noms modifiés, des thématiques balourdes) ; des défauts que l'on retrouvait dans la première saison du spin-off Gen V... et qui sont toujours aussi présents dans cette saison 4, une saison de mise en place (pour ne pas dire de surplace) pour l'ultime saison 5 de la série.

The Boys, saison 4 (2024) :

La campagne électorale touche à sa fin, et Victoria Neuman (Claudia Doumit) va être élue vice-présidente des USA début janvier : une date butoir pour les Boys comme pour Homelander et Vought, qui mettent en place un grand plan visant à garantir l'accession au pouvoir de la politicienne... quoi qu'il en coûte.

À nouveau huit épisodes de 55 minutes, pour une saison globalement en demi-teinte, qui a pour thématique principale "les erreurs et regrets liés au passé", notamment du côté des Boys.

Annie refuse d'assumer son héritage de Starlight, et est confrontée à Firecracker, une superhéroïne alt-right/MAGA revancharde maltraitée par Annie durant leurs jeunes années, et qui rend publique l'avortement de cette dernière ; Frenchie retrouve Colin, un ex dont il a tué toute la famille durant l'une de ses missions ; Kimiko croise le chemin d'une autre victime du réseau terroriste qui l'avait enlevée ; Hughie doit gérer l'AVC de son père (excellent Simon Pegg) et le retour dans leur vie de sa mère (Rosemarie DeWitt), partie depuis bien longtemps ; Butcher, victime d'une tumeur cérébrale, est hanté par des visions de sa femme et d'un collègue barbouze (Jeffrey Dean Morgan), sorte de dualité ange/démon qui influence toutes ses actions... et même du côté des Supes, les scénaristes insistent sur ce schéma narratif, avec par exemple Homelander qui retourne dans le laboratoire où il a grandi pour se débarrasser des scientifiques de Vought, ou A-Train qui rejoint le camp du bien, après notamment avoir tourné un film sur son origin story...

Mais au delà de cette thématique et de ses conséquences sur les personnages, le souci, c'est que la saison ronronne beaucoup.

On sent les scénaristes se plier en quatre pour coller à l'actu (de manière toujours plus forcée et artificielle : la satire, ça ne peut se limiter à prendre une news récente et à y insérer les noms des personnages, de Vought, ou que sais-je encore), ou du moins pour essayer d'y coller (honnêtement, toutes les vannes sur le MCU, ses diverses phases, etc, elles ont au moins un an de retard) ainsi que pour pousser le bouchon toujours un peu plus loin (arrive cependant un moment où trop de violence et de provocation finissent par désensibiliser le spectateur - ça n'a plus grand effet), mais dans l'ensemble, la saison peine à proposer un tout vraiment homogène et efficace.

Pourtant, on a droit à plein de choses : une fausse bande-annonce avec Will Ferrell, une convention alt-right conspirationniste, un remake de Human Centipede, une Bat-mitzvah qui dégénère, une pieuvre doublée par Tilda Swinton, Homelander on Ice, la Comicon de Vought, une soirée BDSM chez Tek-Knight, des animaux de ferme dopés au V, un coup d'état le 6 janvier, une métamorphe surpuissante, etc.

Mais un bon paquet d'éléments semblent forcés : tout ce qui touche à Kimiko et Frenchie tombe à plat, séparant le duo pour le faire se retrouver in fine, et faisant disparaître Frenchie durant tout un épisode ; la révélation sur la nature réelle de Kessler, le collègue barbouze de Butcher, est télégraphiée ; et puis il y a Sage (Susan Heyward), une nouvelle membre des 7, supposément la "personne la plus intelligente de la planète".

Difficile à mettre en image pour les scénaristes, qui se contentent donc de la faire manigancer de manière plus ou moins évidente, de la faire disparaître de la série pendant un temps, et de la faire revenir ensuite à la fin avec un "j'avais tout prévu, c'était mon plan génial depuis le début" qui ne convainc pas franchement.

Dommage, parce que l'actrice est efficace, tout comme Valorie Curry (déjà vue dans The Tick, entre autres), qui campe une Firecracker détestable à souhait.

Mais bon, voilà. Les fans de The Boys adoreront (sauf s'ils se reconnaissent un peu trop dans ce que satirise pataudement la série), et je reste mitigé - ça se regarde, c'est bien produit, tout le monde s'amuse, mais il est temps que le programme touche à sa fin, car réutiliser toujours les mêmes grosses ficelles pour que Homelander épargne ses ennemis, ou que les Boys échouent par pure incompétence, ça va un certain temps. 

Et la provoc gratuite (ainsi que le recours systématique au raccourci sexualité déviante=méchant pervers, très américain) ne parvient plus à camoufler les faiblesses d'une écriture qui se croit plus maline qu'elle ne l'est vraiment.

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Critique éclair #052 - Mon Espion 2 : Mission Italie (2024)

Publié le 31 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Amazon, Review, Jeunesse

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Mon Espion 2 : Mission Italie (My Spy The Eternal City - 2024) :

Désormais agent de bureau, JJ (Dave Bautista) tente d'élever Sophie (Chloe Coleman), devenue adolescente rebelle, et de gérer sa scolarité. Quand le chœur auquel elle appartient remporte un voyage scolaire en Italie, JJ s'empresse de se proposer pour accompagner sa fille... mais sur place, les voilà pris dans une sombre affaire de prise d'otages qui va tout chambouler.

Le premier My Spy était une comédie d'espionnage particulièrement anecdotique, voire médiocre, qui sous-exploitait ses personnages secondaires, et dont l'intérêt reposait principalement sur la relation sympathique entre Batista et la petite Chloe Coleman.

Pour ce deuxième volet ("back by popular demand", apparemment), produit cette fois-ci pour Amazon, on prend les mêmes et on recommence, en envoyant tout le monde en Italie... pour quelque chose de tout aussi mollasson et de quelconque.

Suite oblige, le métrage laisse plus de place aux personnages féminins (Coleman, Kristen Schaal, Anna Faris), tous plus efficaces et compétents que JJ, et à Ken Jeong, déroulant une intrigue cousue de fil blanc, aux personnages souvent sous-développés (Flula Borg, notamment), aux idées puériles (les oiseaux d'attaque qui se font tailler en pièces), aux vannes graveleuses, et à la bande originale générique et insipide, composée par le fils du réalisateur/scénariste. 

Ce n'est pas un désastre absolu, les acteurs restent sympathiques, et ils auront eu droit à des vacances en Italie, mais bon, j'ai trouvé ça en dessous du premier, et le tout est assez typique du film pour plateforme de streaming.

2/6

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Critique éclair #051 - Space Cadet (2024)

Publié le 29 Juillet 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Amazon, Jeunesse, USA, Review, Science Fiction

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Space Cadet (2024) :

Passionnée d'espace, Tiffany "Rex" Simpson (Emma Roberts) a toujours rêvé d'aller visiter les étoiles... mais elle est une party girl/barmaid en Floride. Lorsque sa meilleure amie Nadine (Poppy Liu) falsifie le CV de Rex, cependant, cette dernière se retrouve acceptée au sein du programme de formation des astronautes de la NASA, aux côtés d'autres candidats ultra-motivés (Desi Lydic, Kuhoo Verma, Yasha Jackson, Andrew Call, Josephine Huang...). Et contre toute attente, tout en tentant de préserver la supercherie, la jeune femme trouve là la réponse à ses aspirations, sous le regard un peu incrédule de Pam (Gabrielle Union) et Logan (Tom Hopper), les directeurs du programme...

Une comédie Amazon/MGM qui lorgne un peu sur La Revanche d'une blonde in space, mais sans en avoir le charme, la maîtrise ou l'écriture de ce modèle : tout est un peu trop caricatural, tout est un peu trop immature, superficiel, ça surjoue gentiment pour s'aligner sur ce ton et cette approche un peu trop forcés, et au final, le budget (les intérieurs des vols spatiaux, aïe), la direction artistique clinquante et les choix d'écriture improbables font que le tout ressemble souvent à un téléfilm Disney Channel, avec ce que ça comporte de message girl power et la science c'est trop cool, les filles.

Rien n'est crédible, c'est prévisible de bout en bout, assez quelconque, un peu trop long, mais bon, je suppose que si l'on regarde le tout sans s'attendre à autre chose, ça passe, notamment parce que la distribution est sympathique.

2.5/6

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Les bilans de Lurdo - Animal Control, saison 2 (2024)

Publié le 27 Juillet 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Sitcom, Fox, Les bilans de Lurdo, Review, USA, Télévision

Après une première saison sympatoche (sans plus) de douze épisodes, pour laquelle Bob Fisher, le co-showrunner (avec Dan Sterling, ancien de The Office, scénariste de L'interview qui tue ! et de Séduis-moi si tu peux !), s'était fait un plaisir de reprendre les bases de son Sirens pour les décliner au monde des services municipaux de contrôle animalier, Animal Control est revenu en mars dernier pour une seconde saison raccourcie (9 épisodes), toujours sur Fox.

Animal Control, saison 2 (2024) :

Alors que Victoria (Grace Palmer) apprend que sa Carte verte est sur le point d'expirer, son équipe a d'autres préoccupations : Frank (Joel McHale) découvre un trafic d'animaux qui l'amène à mener l'enquête avec Emily (Vella Lovell), Shred (Michael Rowland) essaie de retrouver une belle inconnue dont il a croisé le chemin, et Patel (Ravi Patel) aimerait se lancer dans l'immobilier, et tente de recruter ses collègues dans ce projet bancal...

Au programme, quelques fils conducteurs saisonniers qui fonctionnent plutôt bien, et permettent aux scénaristes de mélanger un peu les associations de personnages. On peut notamment citer l'enquête de Frank, qui permet à McHale et à Lovell d'interagir un peu, de partir en infiltration avec des déguisements ridicules, et de se confronter à la famille (policière) de Frank (dont un Thomas Lennon joyeusement détestable) ; ou encore Victoria, qui tente de se préparer à son test des services de l'immigration en révisant avec les parents de Ravi (les vrais parents IRL de l'acteur). 

D'autres sous-intrigues sont moins probantes, comme la rénovation immobilière de Shred et Patel, ou la recherche de l'inconnue qui a tapé dans l'œil de Shred - de manière générale, ce qui tourne autour de Shred est un cran en dessous, un peu alourdi par un triangle amoureux pas des plus passionnants entre lui, Emily et Rick.

Globalement, ça reste cependant assez agréable à suivre, suffisamment rythmé et dynamique pour faire oublier les points négatifs. Et les animaux, dans tout ça ? Entre autres, on a des ratons-laveurs alcooliques, un cygne très agressif, un putois, un chien qui conduit... et un caméo de Ken Jeong en comportementaliste canin excentrique qui vient remettre de l'ordre dans la brigade.

Après, Animal Control reste une workplace comedy de network, pas forcément ultra-mémorable, mais sympathique et déjà renouvelée pour une saison 3.

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Critique éclair #050 - Le Flic de Beverly Hills 3 (1994) / Le Flic de Beverly Hills : Axel F (2024)

Publié le 26 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Policier, Thriller, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, USA, Review, Netflix

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Le Flic de Beverly Hills 3 (Beverly Hills Cop III - 1994) :

Lorsque son chef est abattu au cours d'une opération menée par Foley à Detroit, ce dernier suit les traces des meurtriers jusqu'à Wonder World, un parc d'attraction incontournable de la région de Beverly Hills. Pour l'occasion, Axel retrouve Rosewood, désormais promu superviseur des opérations policières régionales, et s'oppose à l'Agent Fullbright (Stephen McHattie) des services secrets...

10 ans après le premier volet, Axel Foley remet le couvert pour un troisième épisode assez peu apprécié du public et des critiques, et pourtant réalisé par John Landis.

Il est vrai que dans ce troisième épisode, Eddie Murphy semble bien moins énergique et motivé (apparemment, Murphy voulait un Foley plus adulte et mature), embarqué dans une grosse parodie de Disneyland et d'Universal Studios qui fait de lui un super-héros (le sauvetage de la grande roue), qui place plusieurs caméos (dont celui de George Lucas) gratuits, et utilise une version orchestrale du thème principal, bien moins marquante que la version 80s de l'original.

Et puis Taggart manque à l'appel, certaines scènes trainent un peu en longueur, le parc est parfois un peu cheap, et dans l'ensemble, ça manque un peu de punch, malgré un accent mis sur une action plus pétaradante et explosive.

Pas si mauvais que ça, mais un cran en dessous des autres.

3.25/6

Le Flic de Beverly Hills : Axel F (Beverly Hills Cop : Axel F - 2024) :

Parce que Rosewood a disparu dans le cadre d'une enquête, et que sa propre fille, Jane (Taylour Paige), avocate à Beverly Hills, est menacée par de dangereux criminels, Axel Foley quitte à nouveau Detroit pour rejoindre la Californie, où, avec l'aide de Taggart et du jeune inspecteur Bobby Abbott (Joseph Gordon-Levitt), il va mener l'enquête comme il sait si bien le faire...

Et donc, 30 ans après le premier film de la franchise, voilà que tout le monde rempile pour un métrage produit pour Netflix et réalisé par un jeune réalisateur peu expérimenté... on prend les mêmes (le trio de tête Foley, Taggart et Rosewood, qui tous ont bien vieilli, sans oublier Paul Reiser et Bronson Pinchot), on y rajoute la fille délaissée de Foley et son ex policier, histoire d'injecter un peu de sang frais, on place un méchant agent gouvernemental pas vraiment mieux développé que précédemment (Kevin Bacon s'amuse, mais ça s'arrête là), et on joue à fond la carte du fanservice (notamment musical, mais pas que)...

...pour un résultat finalement pas si éloigné que ça, sur le fond, des précédents opus (Foley revient à Beverly Hills pour aider/venger un ami/collègue, il n'en fait qu'à sa tête, il se fait arrêter, il détruit la moitié de la ville, etc), avec cependant en prime pas mal d'introspection et de mélodrame parental, âge oblige.

Ça se regarde donc tranquillement, sans faire d'étincelles, avec quelques longueurs évidentes et gags qui tombent à plat (Luis Guzman en chef de gang latino flamboyant), le résultat se plaçant quelque part au même niveau que les suites du premier... mais avec des acteurs qui s'amusent et sont heureux d'être là, sans oublier l'avantage prononcé de privilégier très clairement les cascades et les scènes d'action à l'ancienne, avec tôle froissée, doublures et voitures renversées.

Et ça, honnêtement, sur ce point, c'est une excellente surprise, et ça fait vraiment plaisir.

4/6 (nettement plus convaincant que Un Prince à New York 2, pour le coup)

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Critique éclair #049 - Le Flic de Beverly Hills (1984) / Le Flic de Beverly Hills 2 (1987)

Publié le 24 Juillet 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Action, Thriller

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Le Flic de Beverly Hills (Beverly Hills Cop - 1984) :

Axel Foley (Eddie Murphy), flic rebelle et nonchalant de Detroit, part pour Beverly HIlls lorsque l'un de ses amis est assassiné sur son palier. Là, il fait équipe avec la police locale - notamment Taggart (John Ashton) et Rosewood (Judge Reinhold) - pour enquêter officieusement sur Victor Maitland (Steven Berkoff), un riche négociant en art...

Une comédie policière que je n'ai pas revue depuis au moins 30 ans (et jamais vue en VO, en plus), et qui tient toujours plutôt bien la route, sans trop avoir vieilli. Ça reste le Eddie Murphy show, mais les personnages secondaires sont attachants, c'est globalement assez bien structuré, et ça reste intéressant, principalement parce que ça prend son côté action et policier assez au sérieux (après tout, c'est une production Bruckheimer).

On pourra reprocher au tout de manquer un peu de punch et de dynamisme dans sa réalisation, mais ce n'est pas trop grave.

4.25/6 

Le Flic de Beverly Hills 2 (Beverly Hills Cop II - 1987) :

Parce que le Capitaine Bogomil (Ronny Cox), devenu son ami, est grièvement blessé dans un guêt-apens, Axel Foley repart pour Beverly Hills et fait équipe avec Taggart et Rosewood pour tenter de résoudre une série de braquages liés à Maxwell Dent (Jurgen Prochnow)...

On prend les mêmes et on recommence, cette fois-ci devant la caméra de Tony Scott, qui apporte au tout un peu plus de rythme et de style.

Mais le changement s'arrête plus ou moins là, à vrai dire, puisque ce second BHC n'est ni plus ni moins qu'une redite du premier, avec ses passages obligés, et en bigger louder.

Ça se regarde donc plutôt tranquillement, pour peu qu'on ferme les yeux sur toutes les facilités, les redites, les personnages féminins inexistants, les méchants sous-développés, le passage inutile au Playboy Mansion, sa soundtrack moins marquante et l'humour plus en retrait.

Pas indispensable, mais ça se regarde.

3.75/6

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Critique éclair #048 - Kung Fu Panda 4 (2024)

Publié le 22 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Animation, Dreamworks, Fantastique, Jeunesse, Review, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Kung Fu Panda 4 (2024) :

Alors qu'il cherche un successeur pour le remplacer dans le rôle de Guerrier dragon, Po (Jack Black) croise le chemin de Zhen (Awkwafina), une renarde qui tente de voler des reliques dans le Palais de Jade. Mais lorsque son vieil ennemi Tai Lung (Ian McShane) semble revenir d'entre les morts pour détruire un village, Po découvre qu'il s'agit là des manigances de la Caméléone (Viola Davis), capable de changer de forme à volonté, et qui a pour objectif de voler les connaissances et les techniques de tous les Grands maîtres décédés...

Fin du cycle Kung Fu Panda, avec un quatrième et dernier volet sorti près de 8 ans après le numéro 3, un numéro 3 qui pourtant bouclait plutôt bien la boucle et n'appelait pas vraiment de suite. Mais la nostalgie étant ce qu'elle est (et l'appel de l'argent aussi), voilà donc encore un chapitre de cette saga, plus de 15 ans après le premier volet.

Et... bof. La mayonnaise ne prend pas vraiment, non seulement parce que, visuellement parlant, le métrage n'a pas le côté expérimental et ambitieux des précédents volets (adieu les flashbacks en 2D, les jeux de couleur, etc), mais aussi et surtout parce que la méchante du film est franchement quelconque.

Gentiment redondante dans ses objectifs avec ceux du Général Kai (de KFP3), ses pouvoirs sont somme toute sous-exploités, le duel final est peu marquant, et globalement tout est très plat, tant au niveau de l'humour que des péripéties (pas de Cinq Cyclones, dans ce volet, tous kelleyrisés de manière forcée, mais une sous-intrigue quelconque sur les deux pères de Po qui tentent de retracer ses pas), et ce malgré un rythme artificiellement frénétique.

Ajoutez à cela une illustration musicale peu marquante (la reprise "chinoise" de Crazy Train fait un peu tâche), et voilà, un KFP 4 qui m'a déçu, et qui est probablement le plus faible des quatre, à mon sens.

3/6 

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Critique éclair #047 - SEMAINE FRANÇAISE - Les Chèvres ! (2024)

Publié le 21 Juillet 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Histoire, Review

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Les Chèvres ! (2024) :

En 1651, Maître Pompignac (Dany Boon), avocat médiocre de Clermont-Ferrant, accepte, pour se refaire, de défendre l'innocente Josette, accusée du meurtre d'un maréchal à la frontière franco-savoyarde. Mais sur place, il réalise que Josette est une chèvre, et qu'il va devoir la défendre contre Maître Valvert (Jérôme Commandeur), son grand rival...

Une comédie historico-absurde écrite à quatre mains, et qui, contrairement à ce que laissaient supposer la campagne médiatique et la bande-annonce, met plus un Jérôme Commandeur flamboyant en avant que Dany Boon, dans un rôle plus en retenue. 

Et à ma grande surprise, le tout fonctionne plutôt bien, avec des touches totalement absurdes (le running gag de la force herculéenne de la bergère/Claire Chust), des personnages aux trognes improbables, et des idées de scénario intéressantes, le tout saupoudré d'un message assez à propos sur la tolérance, le droit du sol et l'opposition vérité/perception publique.

Il ne faut pas s'attendre à de la véracité historique, et les curseurs auraient pu être poussés encore un peu plus dans la direction de l'absurde et du slapstick, mais en l'état, bonne surprise.

4/6

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Critique éclair #046 - SEMAINE FRANÇAISE - Notre tout petit petit mariage (2023)

Publié le 20 Juillet 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review, Romance

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Notre tout petit petit mariage (2023) :

Amoureux et bien décidés à adopter, Max (Ahmed Sylla) et Lou (Camille Lou) comprennent qu'ils doivent se marier s'ils veulent avoir cette chance. Mais rapidement, ce qui devait être le mariage en petit comité de ce couple discret dégénère en grand cirque improbable et en fête géante, au grand dam de Max et Lou, dont les secrets respectifs sont alors dévoilés.

Mouais, le réalisateur/scénariste des caricaturaux Sales Gosses, Ma Reum et La très très grande classe propose ici une comédie de mariage qui suit à la lettre la formule de ces métrages : du bruit, de la fureur, un rythme et des réactions outrées et caricaturales, et une fin en mode sincérité et émotion, gentiment insérée à la truelle.

Pourtant, Camille Lou et Ahmed Sylla fonctionnent bien ensemble, et sont assez attachants, mais honnêtement, j'ai trouvé le tout tellement hystérique, saoulant et frénétique que j'en ai rapidement eu marre ; et le tournant sérieux sur les quiproquos et mensonges, qui arrive dans le dernier tiers, ne fonctionne pas réellement, tant tous les personnages (notamment secondaires) étaient jusqu'alors à baffer.

Un film épuisant, en somme, et dont le gimmick principal - tout est au format home movie, tourné par les personnages, les invités et des personnes embauchées par le témoin - fonctionne un temps, mais un temps seulement (ne serait-ce que sur un plan technique, tous les plans sont trop bien éclairés, trop bien cadrés, trop propres pour être totalement crédibles en tant que produit du travail d'amateurs pris sur le vif).

2/6

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Critique éclair #045 - SEMAINE FRANÇAISE - Cocorico (2024)

Publié le 19 Juillet 2024 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Comédie, France, Review

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Cocorico (2024) :

Concessionnaire/vendeur de voitures françaises (et fier de l'être), Gérard Martin (Didier Bourdon) et son épouse Nicole (Sophie Testud) se rendent dans le château des Bouvier-Sauvage, les parents d'Alice (Chloé Coulloud), compagne de leur fils François (Julien Pestel). Là, ils font la connaissance de Frédéric (Christian Clavier) et Catherine Bouvier-Sauvage (Marianne Denicourt), les parents d'Alice, et apprennent les fiançailles des deux amoureux, mais lorsque ces derniers leur présentent des tests ADN révélant les origines surprenantes des deux familles, tout se complique...

Comédie très franchouillarde du scénariste de la série des Tuches et du dernier Astérix (aïe), qui nous fait une habituelle guerre des classes sur fond de clichés racistes en bonne société, le tout dans un format très pièce de boulevard où Clavier fait du Clavier, Bourdon du Bourdon, et tout passe par les dialogues et le cabotinage des acteurs.

Et ça fonctionne relativement bien, du moins durant la première moitié du film, le temps que les tests ADN soient révélés. Ensuite, le film s'essouffle pas mal, les clichés se font plus problématiques, et le côté très prévisible du récit devient de plus en plus flagrant.

Regardable, mais très... français.

3.25/6 (dont 0.25 pour la bande originale sympathique) 

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Critique éclair #044 - SEMAINE FRANÇAISE - 3 jours max (2023)

Publié le 18 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, France, Review, Thriller

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

3 jours max (2023) :

Lorsque sa grand-mère (Marie-Anne Chazel) est enlevée par un cartel mexicain voulant lui faire payer l'arrestation du Rat (José Garcia), Rayane (Tarek Boudali), flic voulant entrer aux services secrets, embarque sa bande de collègues (Philippe Lacheau, Julien Arruti, Vanessa Guide) pour Abu Dhabi et le Mexique, à la recherche de deux émeraudes magiques demandées comme rançon par les traficants de drogue...

30 jours max était une comédie policière de la Bande à Fifi, réalisée par Tarek Boudali, qui ne volait pas très haut, très prévisible et parsemée de sous-intrigues inutiles.

Cette suite est dans la droite lignée du précédent film, mais bizarrement, ça a fonctionné un peu mieux sur moi. Peut-être parce que Boudali et sa bande délaissent totalement le postulat du premier film pour faire une comédie d'aventures qui se résume à "la Bande à Fifi à la poursuite du Diamant vert" qui assume pleinement son côté recyclage et place des parodies de Taken, de Fast and Furious, de Mission Impossible, de James Bond, de Terminator 3, d'Indiana Jones, etc.

Ça reste tout aussi approximatif, tout aussi sous-développé et cahotant, à la limite de l'arnaque permettant aux acteurs de se payer des vacances aux quatre coins du monde, mais il y a aussi une absurdité assez amusante, parfois à la limite du ZAZ, des scènes d'action compétentes, et finalement, c'est assez dynamique pour qu'on ne s'ennuie pas.

3/6 

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Critique éclair #042 - SEMAINE FRANÇAISE - Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée (2023)

Publié le 16 Juillet 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, France, Belgique, Review

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée (2023) :

Contrôleur de train pour la SNTF, Sébastien (Artus) est sur le point d'être muté dans le sud de la France, son rêve, et de devenir papa. Mais avant cela, une dernière journée de travail l'attend, sous la surveillance de Madeleine (Elsa Zilberstein), une inspectrice nymphomane et hostile... et la jalousie d'un collègue (Benjamin Tranié) qui va mettre en danger tous les passagers du train.

Comédie franco-belge co-produite par Netflix, du réalisateur de Dikkenek et de Lucky, et qui partage avec ce dernier un rythme bancal, un côté foutraque et un personnage féminin nymphomane, allez savoir pourquoi.

Et c'est vraiment ce côté bordélique et éparpillé qui tire un peu le film vers le bas, lui donnant presque des apparences de short-com ou de série comique : une suite de sketches moyens, dans chaque wagon, et puis on passe au wagon suivant, avec le vague fil conducteur du collègue vengeur, qui donne une dernière ligne droite pas ultra probante.

On imagine très bien le tout en 6 épisodes de 20 minutes, un par wagon, surtout avec ces choix musicaux et ces gags visuels servant de transitions, mais au format cinéma, ça n'a pas le rythme, la structure ou l'énergie pour rendre ses personnages et ses excentricités totalement convaincantes.

Un petit 3/6, parce que la distribution n'est pas désagréable, et que le côté chaotique et absurde n'est pas désagréable, mais de justesse. 

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Critique éclair #041 - SEMAINE FRANÇAISE - Chien et chat (2024)

Publié le 15 Juillet 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Aventure, Animation, France, Canada, Review, Action

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Chien et chat (2024) :

Après avoir dérobé un précieux rubis lors d'une exposition, Jack (Frank Dubosc) est contraint d'embarquer dans sa fuite un jeune chiot, Chichi (Artus), qui a avalé la pierre précieuse. Se faisant passer pour un aveugle à l'aéroport de Montréal, il croise le chemin de Monica (Reem Kherici), maîtresse de Diva (Inès Reg), une chatte influenceuse sur le Web, et lorsque les deux animaux se perdent sur le tarmac et dans les étendues canadiennes, Jack et Monica sont contraints de faire route ensemble... avec sur leurs traces, Brandt (Philippe Lacheau), un policier étrangement surentrainé.

Un métrage un peu étrange, le postérieur entre plusieurs chaises, mais pas désagréable pour autant, troisième réalisation de Reem Kherici (après un Paris à tout prix un peu brouillon, et Jour J, une rom-com dérivative), qui propose ici un hybride de comédie familiale/jeunesse, de comédie romantique et de comédie potache façon La bande à fifi... ce qui n'est pas surprenant, puisque Lacheau et ses potes ont à nouveau participé à l'écriture.

On se retrouve donc avec un film Fifi-adjacent (qui cartonne à l'étranger sur Netflix), suivant un format road-trip dans des paysages canadiens très jolis, divisé en deux sous-intrigues : d'un côté, Jack et Monica qui apprennent à se connaître en voiture et tentent d'échapper à la police, et de l'autre, Chichi et Diva qui sont perdus dans les étendues sauvages, et tentent de survivre et de rejoindre New York.

Et bizarrement, ça fonctionne à peu près, tout ça, malgré des scories fréquentes. Les deux animaux numériques ont un rendu parfois inégal, leurs mouvements sont imparfaits, mais l'animation globale et le doublage réussi est suffisant pour les rendre convaincants ; le road-trip de Dubosc et de Kherici a de bons moments, notamment parce que le ton n'est jamais trop comique, trop romantique ou trop sérieux, mais est bien équilibré ; les mésaventures de Brandt, "superflic" poseur, donnent encore et encore dans le slapstick parfois assez cartoonesque (même si Lacheau est toujours aussi récitatif par moments) ; et le scénario garde un certain mordant, un côté plus méchant qui évite de tomber dans le film familial un peu trop niais et formaté.

Pas exceptionnel, mais globalement assez honorable dans le genre.

3.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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Critique éclair #040 - SEMAINE FRANÇAISE - Sentinelle (2023)

Publié le 14 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, France, Policier, Review

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Sentinelle (2023) :

À la Réunion, le Capitaine de police Sentinelle (Jonathan Cohen) est un flic incompétent et fainéant, totalement obnubilé par sa carrière de chanteur de charme et entouré de collègues tout aussi idiots - au grand dam de Morrisey (Raphaël Quenard), son bras droit plus professionnel. Lorsque les Bras Rouges, un groupuscule terroriste, kidnappent l'époux de la Présidente de la région Florence Cazeaux-Rocher (Emmanuelle Bercot) et menace de s'en prendre à elle si elle ne renonce pas à se présenter à sa réélection imminente, Sentinelle est mis sur l'affaire...

Une comédie policière Amazon des responsables de l'amusant Terrible Jungle, Sentinelle s'inscrit dans la droite lignée de ce dernier : une comédie absurde, décalée, pas toujours finaude, avec des personnages improbables, et qui s'amuse des clichés du genre en plaçant un Jonathan Cohen incapable au cœur d'une enquête pleine d'action, de rebondissements et de personnages guère plus doués que lui.

Par moments, ça frôle du Frank Drebin ou du OSS 117, il y a quelques improvisations qui durent un peu trop longtemps, mais dans l'ensemble, c'est plutôt réussi, divertissant, et quelques séquences ont même déclenché chez moi de francs éclats de rire.

4.25/6 

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