Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...
Game of Love (2023) :
Conceptrice de jeu de plateau désabusée et renfrognée, Audrey (Kimberley Sustad) découvre qu'elle doit collaborer avec un consultant en marketing cool et nonchalant, Matthew (Brooks Darnell), pour créer en urgence un jeu ayant pour thème l'amour et la romance. Le duo, qui ne s'entend guère, va alors devoir apprendre à se connaître et se rapprocher pour trouver le ton juste pour leur nouveau jeu...
Mouais. Une rom-com Hallmark basique sur le fond, dont la seule véritable originalité est le milieu des jeux de plateau et des concepteurs de jeu... avec ce que ça implique de raccourcis et d'improbabilités inhérentes à tout cela : le jeu de plateau récompensé co-créé en moins d'un mois par l'héroïne et un consultant en marketing qui n'y connaît rien, on y croit à fond, surtout quand on découvre le produit fini.
Et ce problème de crédibilité s'ajoute à un couple principal finalement peu probant : Sustad et Darnell tiennent bien leur rôle, et Sustad, notamment, a toujours ce capital-sympathie qui fait qu'elle est immédiatement sympathique, mais leur relation ressemble plus à de l'amitié qu'à de la romance - il n'y a pas d'alchimie exceptionnelle dans cette relation, et la romance ne fait pas d'étincelles.
Sans oublier tout le côté Love Guru, avec de la psychoanalyse de comptoir sur la romance, l'amour, l'ouverture psychologique, et tout et tout : dans l'ensemble, la mayonnaise ne prend que très ponctuellement, et le tout paraît trop générique pour vraiment convaincre.
Après, voir les acteurs se geler dans un métrage tourné en novembre au Canada alors que le film est supposé se dérouler à Seattle (comme d'habitude), à une toute autre période, c'est toujours sympathique, et la collègue asiatique enthousiaste était amusante. Mais ça s'arrête là.
2.5/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
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Élémentaire (2023) :
À Element City, mégalopole où cohabitent les quatre éléments, Ember Lumen (Leah Lewis) aide ses parents immigrés (Ronnie del Carmen, Shila Ommi) à gérer l'épicerie familiale, mettant de côté ses tendances artistiques pour faire honneur à sa famille. Jusqu'à ce qu'elle croise le chemin de Wade Ripple (Mamoudou Athie), inspecteur des services municipaux, qui est contraint de fermer l'épicerie des Lumen. Contre toute attente, et bien qu'ils soient Feu et Eau, Ember et Wade s'éprennent l'un de l'autre, et décident de travailler de concert pour sauver la boutique familiale...
Dernier Pixar en date, joyeusement démonté par la critique anglo-saxonne sur la lancée du flop Buzz l'éclair, et qui pourtant a su trouver son public en salles, malgré une sortie dans l'anonymat avec une campagne promotionnelle discrète, Élémentaire ne révolutionnera rien mais, un peu comme Alerte rouge, le film propose un récit possédant suffisamment de charme et de personnalité pour convaincre, enveloppé dans un rendu technique encore une fois impeccable.
Ajoutez à la structure de comédie romantique un propos en filigrane sur le parcours des immigrants qui arrivent aux États-Unis, sur leur acceptation par la société américaine, le racisme, les différences, la tradition, l'héritage, le sacrifice, etc, et l'on se retrouve avec un film d'animation très agréable à suivre, assez inventif, et qui parvient même à être touchant dans cette relation impossible qui demande une prise de risques.
C'est bien doublé, c'est bien animé, c'est joli, l'illustration musicale ethnique est appropriée, bref, j'ai bien aimé, même si je reconnais que ça plaira probablement moins aux plus jeunes, contrairement à un Alerte rouge plus exubérant par exemple.
4.25/6
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Always Amore (2022) :
Restauratrice en difficultés financières suite au décès de son époux, chef dans le restaurant italien familial, Elizabeth (Autumn Reeser) n'a que quelques semaines pour redresser la barre, avant que son propriétaire ne vende les lieux. Elle n'a d'autre choix que d'accepter l'aide de Ben (Tyler Hynes), consultant en redressement d'entreprise, même s'il va falloir pour cela qu'elle apprenne à faire son deuil et à changer son quotidien...
Une romcomHallmark assez classique produite par Giada de Laurentiis (avec placement produit en prime), et qui ne trouve sa place sur Hallmark Movies & Mysteries que par son côté un peu mélancolique, avec son héroïne en deuil et en difficultés financières.
À part ça, cependant, on est dans la routine habituelle des productions de la chaîne, avec une scénariste habituée du genre (ce qui n'empêche pas certains moments d'être un peu raides et mécaniques, tant dans les dialogues que dans la mise en scène), des passages obligés (compétition de chefs, quiproquo de dernière minute) qui se marient mal avec le ton plus sérieux et "adulte" du film, et un rythme pépère.
Ça laisse le temps au couple Reeser/Hynes de développer une alchimie solide (en même temps, ils sont tous les deux sympathiques), aux personnages secondaires d'exister un peu, mais au final, ça produit un téléfilm sans surprises, qui ronronne un peu.
3/6
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We Need to Talk (2022) :
Youtubeur-gamer totalement obnubilé par sa carrière d'influenceur à succès, Scott (James Maslow) délaisse un peu trop sa compagne de longue date, Aly (Christel Kalil), qui vit avec lui depuis dix ans. Jusqu'au jour où celle-ci part travailler après une dispute en lui glissant à l'oreille "Il faut qu'on parle" : quelques mots aux sinistres connotations qui vont hanter Scott toute la journée, et bouleverser totalement sa vie...
Une comédie semi-romantique sur un gamer slacker influenceur confronté au mur de la création de contenu en flux tendu, et peinant à faire une place à sa vie privée, trop obsédé par les jeux et par sa carrière en ligne... un sujet qui parlera probablement à pas mal de créateurs de contenu du Web, et qui se regarde gentiment (ça évite pas mal de clichés sur le monde du gaming, ça aide), même si ça finit par tourner à vide au bout d'un moment.
Pas grand chose à dire de plus sur ce film, honnêtement : c'est plutôt bien interprété (Maslow continue son petit bonhomme de chemin depuis Big Time Rush, Emily Bett Rickards s'amuse bien en BFF haineuse), la feinte finale fonctionne presque, et globalement, ça a bon fond, même si c'est un peu prévisible.
3.5/6
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- 2x06 -Lorsque les Conquistadors attaquent sa tribu, à la recherche de la Fontaine de jouvence, la jeune mohawk Kahhori découvre un lac étrange, où est tombé du ciel le Tesseract. Envoyée par ce dernier dans un univers parallèle, Kahhori y retrouve ses ancêtres, encore vivants et dotés de capacités surnaturelles qu'elle commence alors à développer elle aussi...
Pocahontas et Black Panther se retrouvent et ont un bébé, une histoire de décolonisation brutale réalisée grâce aux pouvoirs du Tesseract. Plutôt bien narré, intéressant, même si le personnage de Kahhori est un peu trop puissante pour son propre bien, et que la scène de fin, avec caméo de Strange, est plus frustrante qu'autre chose.
- 2x07 -Bannie par son père Odin pour son arrogance, Hela (Cate Blanchett) est envoyée sur Terre, et se retrouve en Chine, au Moyen-Âge. Là, elle croise le chemin de Xu Wenwu (Feodor Chin), de ses dix anneaux et de ses armées, mais finit par rejoindre Ta Lo, où elle reçoit l'enseignement de Jiayi et se prépare à affronter son père...
Une relecture du premier Thor, si Thor était remplacé par Hela, et plongé dans Shang-Chi plutôt qu'au milieu du Nouveau-Mexique du 20e siècle. Et honnêtement, ça fonctionne plutôt bien, notamment parce que j'ai de la sympathie pour le film Shang-Chi et sa mythologie, et parce que Cate Blanchett semble bien s'amuser.
- 2x08 -En 1602, le Capitaine Carter, venu du futur, aide Wanda Merlin et Sir Nicholas Fury a empêcher une incursion interdimensionnelle, mais échoue à sauver la Reine Hela. Elle est aussitôt traquée par les troupes du nouveau Roi Thor (Chris Hemsworth), et apprend que les incursions sont le résultat de la présence d'un autre voyageur temporel mystérieux...
La suite des aventures du Capitaine Carter, perdue dans le passé, avec une réinvention des Avengers à la sauce Renaissance, et un retour sur le devant de la scène de la romance impossible Carter/Rogers, qui une fois de plus fonctionne bien ici, y compris sa fin tragique.
- 2x09 -Strange Supreme révèle à Carter qu'il passe le plus clair de son temps à sauter d'univers en univers pour y capturer les menaces interdimensionnelles les plus puissantes... et exploiter leurs pouvoirs pour recréer son monde d'origine. Ce qui motive Carter et Kahhori à l'affronter...
Une fin pétaradante et explosive, qui déborde de scènes d'action (voire peut-être même un peu trop, ça frôle le brouillon et le précipité), de caméos visuels (on retrouve de nombreux personnages issus de nombreux univers), et qui utilise une rechute de Strange Supreme comme catalyseur de toute la saison. Pas inintéressant, en soi, mais j'aurais peut-être aimé quelque chose de moins brut de décoffrage.
- Bilan saisonnier -
Une saison 2 sympathique, mais un peu en dessous de la saison 1, en ce qui me concerne.
Hormis l'épisode de Noël, très amusant, la course automobile sur Sakaar et l'épisode sur les Mohawks, le reste m'a un peu moins enthousiasmé que précédemment, notamment en ce qui concerne le Capitaine Carter. J'aime beaucoup le personnage, mais utiliser ainsi l'Agent Carter dans près de la moitié des épisodes de la saison, parce que le personnage est populaire et tout et tout, c'est peut-être un peu trop pour moi, et j'aurais préféré voir d'autres personnages ou d'autres variations plus obscures et originales.
Idem pour Strange Supreme, dont le retour des pulsions maléfiques ne m'a que moyennement convaincu.
Après, ça reste une série animée d'excellente facture sur le plan technique, donc je ne vais pas faire la fine bouche, mais j'espère que la saison 3 lèvera un peu le pied sur l'Agent Carter et sur les mêmes combinaisons de personnages.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
A Disturbance in the Force (2023) :
Un documentaire exhaustif, intéressant et nuancé sur le fiasco du Star Wars Holiday Special (Au temps de la Guerre des étoiles, chez nous) de 1978, une émission de variété bordélique, nonsensique et approximative produite à la va-vite par CBS, à peine supervisée par Lucas et compagnie et qui a acquis, depuis lors une réputation démesurée et lamentable.
Ici, au travers de moultes images d'archive, interventions de fans célèbres (Seth Green, Kevin Smith, Paul Scheer, etc), interviews des scénaristes du Holiday Special, de la majeure partie de l'équipe technique d'alors, etc, le documentaire revient ainsi sur la nature même des Holiday Specials des années 70 (qui, pour la plupart, étaient tous de cet acabit - kitschs, non-sensiques, ridicules à nos yeux contemporains, mais totalement normaux pour l'époque), sur les conditions de production plus que chaotiques de ce projet (avec de nombreux changements d'équipe en cours de route), et remet bien en contexte ce Holiday Special mythique, dont la réputation mythique de désastre absolu dépasse largement la réalité somme toute assez quelconque.
Très complet et mesuré, A Disturbance in the Force est ainsi un film qui, en quelque sorte, accepte la place bien à part de ce métrage dans l'héritage de la franchise, sans sombrer dans une critique moqueuse bien facile, ni tenter de réhabiliter la réputation du projet : c'est équilibré, ça ne se prend pas trop au sérieux, et c'est instructif.
4.5/6
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Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Wish (2023) :
Dans le royaume méditerranéen de Rosas, le bienveillant roi-sorcier Magnifico (Chris Pine) collecte les vœux de ses sujets et les protège, pour en exaucer un chaque mois lors d'une grande cérémonie. Jusqu'à ce qu'Asha (Ariana DeBose), une jeune adolescente idéaliste, découvre que les intentions de Magnifico ne sont pas si bonnes, et qu'il garde sous sa coupe son peuple en le privant de ses espoirs et de ses désirs. Elle décide alors de mettre un terme à ce status-quo, avec l'aide inattendue d'une étoile magique descendue du ciel pour exaucer ses vœux...
Long-métrage d'animation célébrant les 100 ans de Disney (à l'aide notamment de nombreux clins d'œil et éléments référentiels - on y reviendra), confié au réalisateur de Frozen et Frozen II (accompagné de la réalisatrice de Raya), et co-écrit par la scénariste des Frozen, désormais directrice artistique des studios d'animation Disney, Wish se voulait un hommage à ses prédécesseurs, un retour à la formule classique du studio, une recontextualisation du concept du souhait et de l'étoile magique, blablabla...
Pas de chance : non seulement le film est sorti alors que règne en ligne (et chez les critiques) un climat anti-Disney assez prononcé, avec beaucoup de cynisme et d'esprit de contradiction gratuit, ainsi que d'hostilité envers la politique de diversité et de représentativité du studio, mais en plus, c'est un film assez médiocre, qui tombe bien trop souvent à plat, ce qui n'a pas du tout aidé à éviter le plantage.
Pourtant, visuellement, ce n'est pas désagréable : avec un rendu 3d imitant un peu la 2D, et malgré des personnages qui commencent vraiment à tous se ressembler physiquement, le film est plutôt joli à regarder, avec des décors et des animaux réussis, ainsi que des effets plutôt jolis.
Mais c'est le reste qui peine à intéresser : le rythme du film est, au mieux, médiocre (30 minutes avant que l'étoile ne débarque et que l'aventure ne commence), les chansons sont totalement insipides et forcées (la chanson finale collective qui trimphe du méchant, aïe), les personnages secondaires sont trop nombreux et inutiles (les sept amis d'Asha, supposés représenter les sept nains, mais en mode quotas représentatifs, la chèvre, l'étoile, etc), le méchant est peu probant (Chris Pine s'en sort très bien, mais le personnage, comme tant d'autres, est sous-développé), l'héroïne est générique (dans le moule d'Anna ou de Raiponce), l'univers l'est tout autant, l'étoile est très dérivative, Alan Tudyk double sa chèvre comme son Clayface dans Harley Quinn, et globalement, la mayonnaise ne prend pas du tout.
Techniquement parlant, ça reste compétent, les 90 minutes du film ne laissent pas le temps de s'ennuyer (encore que, à mi-parcours...), et le fanserviceDisney reste suffisamment discret pour ne pas être trop agaçant (le Peter Pan, cela dit, c'est du niveau d'un mauvais gag de Shrek), mais ce n'est pas assez développé, pas assez original, pas assez intéressant, et pas assez drôle pour avoir la moyenne.
2.75 - 0.5 pour l'exclusion délibérée mais inexplicable, dans le générique de fin retraçant TOUTE la filmographie Disney, des deux Bernard et Bianca et surtout de Taram et le Chaudron magique (et de Bienvenue chez les Robinson, mais là, tout le monde s'en fout) = 2.25/6
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The Re-Education of Molly Singer (2023) :
Pour se racheter auprès de sa patronne Brenda (Jamie Presley) et retrouver sa place dans son cabinet d'avocats, Molly Singer (Britt Robertson), jeune avocate fêtarde et immature, accepte de se réinscrire à l'université pour y superviser en secret Elliot (Ty Simpkins), le fils névrosé et asocial de Brenda. Avec l'aide de son meilleur ami gay, Ollie (Nico Santos), Molly va alors tout faire pour décoincer le jeune homme...
Un film un peu étrange, en cela qu'il ne donne pas forcément l'impression d'être totalement abouti, ou peut-être plutôt qu'il a été pensé comme un métrage de plateforme de streaming : affiche bâclée, montage ultra-long (2 heures), fluctuations de ton (le script tente d'être un teen movie premier degré, une comédie trashouille, quelque chose de plus absurde et décomplexé, et tout cela se mêle de manière assez maladroite), on a souvent l'impression de voir plusieurs films différents plus ou moins bien fusionnés, un College Attitude meets À fond la fac, ou plutôt que les personnages sont issus de films différents - Elliot vient d'un teen movie sincère, Molly et Ollie d'une comédie trash façon Jennifer Lawrence ou Amy Schumer, etc...
Bref. Le film n'est pas désastreux, et est notamment porté par la distribution sympathique et motivée (Robertson se donne à fond, Simpkins est attachant, Presley est excellente, etc), mais des fautes de goût hors-sujet (Nico Santos qui se fait violer par est obligé de coucher avec une blonde MAGA Q-Anon pour obtenir un logement, trop lol... ou pas) et des moments WTF plus drôles que le reste du film (tout ce qui concerne les fratboys débiles donne envie de voir une comédie plus déjantée et plus excentrique que ce qu'on nous propose ici) font qu'au final, c'est assez bof et peu original.
Ça aurait été tout à fait à sa place sur Netflix, en fait.
2.5/6
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The Marvels (2023) :
Dar-Benn (Zawe Ashton), nouvelle dirigeante des Kree, a mis la main sur un bracelet quantique, et l'utilise, bien décidée de se venger de Carol Danvers (Brie Larson) en s'en prenant à toutes les planètes qui lui sont chères, afin de restaurer l'écosystème de la planète-mère Kree : mais ses actions ont pour conséquence de destabiliser la grille de saut hyperspatial utilisée dans toute la galaxie... et de lier les pouvoirs de Capitaine Marvel, de Monica Rambeau (Teyonah Parris) et de Kamala Khan (Iman Vellani), en possession d'un autre bracelet quantique...
L'un des films les plus courts du MCU (1h45 tout compris), et un flop au box-office, pour un métrage qui avait la lourde tâche de faire suite à Captain Marvel premier du nom (succès au box-office, mais assez polarisant) et d'introduire sur le grand écran les personnages de Miss Marvel et de Monica, tous deux issus de séries Disney +.
Personnellement, j'avais plutôt apprécié les trois œuvres (Captain Marvel, Miss Marvel et Wandavision) à des degrés certes divers, mais j'avais donc un à priori assez positif sur ce The Marvels, malgré une équipe technique féminine (parce que Girl Power, forcément) qui devait encore faire ses preuves (deux scénaristes de tv inexpérimentées, et Nia DaCosta, la réalisatrice et co-scénariste du remake de Candyman, déjà bien maladroit sur le plan de l'écriture).
Et ça me peine de le dire, mais c'est bien sur le plan de l'écriture que ce The Marvels pêche le plus. Autant la relation amicale entre les trois Marvels fonctionne parfaitement, et tout ce qui touche à la famille de Kamala, à Fury, aux Flerkens, bref, tout le côté comique est plutôt amusant, autant l'on sent que le film a subi des coupes sérieuses, soit au moment de l'écriture, soit en post-production, lors du montage.
Pas forcément surprenant, puisque la gestation du film a été compliquée, et donc, on se retrouve avec un métrage un peu brinquebalant, tellement pressé d'aller de l'avant qu'il se débarrasse de toute fioriture scénaristique, notamment dans son premier tiers, décousu et haché.
Une impression renforcée par le fait que le film trouve tout de même le temps de placer une scène musicale bancale sur une planète balnéaire (avec en prime un acteur coréen insipide dont on se demande ce qu'il fait là) et des digressions assez moyennes, qui ne laissent pas le temps au récit de respirer : on a constamment l'impression qu'il manque 15-20 minutes au métrage, qu'il manque des explications, des transitions, du tissu connectif et au final, cela l'affaiblit d'autant.
Cela dit, si cette critique est d'apparence assez négative et que le résultat est effectivement très très moyen, je ne peux pas dire que j'ai détesté : The Marvels est un film d'aventures spatiales léger et pas désagréable à regarder, mais aussi beaucoup plus approximatif que nécessaire, et assez frustrant (et puis la bande originale est assez quelconque dans le film).
Un tout petit 3/6 (principalement parce que les chats sont amusants, que tout le monde est sympathique, que les effets visuels sont réussis et que la scène de création des Young Avengers fait plaisir).
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Après une première saison plutôt ludique et très satisfaisante, retour de la série d'animation What If ? de Marvel, pour 9 épisodes d'une petite demi-heure, qui explorent les différentes facettes du multivers Marvel, avec de nombreux guests en tout genre au doublage...
What If...?, saison 2 - première partie (2023) :
- 2x01 -Sur Xandar, Nebula (Karen Gillan), membre des Nova Corps, découvre le corps de Yondu, assassiné. Elle mène alors l'enquête, et découvre une conspiration visant à livrer la planète à Ronan l'accusateur...
Un épisode d'introduction pas désagréable du tout, qui lorgne formellement sur Blade Runner, et présente plusieurs team-ups doublés par les comédiens d'origine : Nebula et Yon-Rogg (Jude Law), puis Nebula, Howard (Seth Green), Groot et Kord (Taika Waititi). Un tout un peu prévisible, mais bien animé.
- 2x02 -Lorsque Peter Quill, enfant récupéré par son père Ego (Kurt Russell), est envoyé sur Terre pour la terraformer, Peggy Carter (Hayley Atwell) et Howard Stark (John Slattery) réunissent un groupe de héros pour tenter d'empêcher le pire : Goliath (Laurence Fishburne), le roi T'chaka (Atandwa Kani), Bucky Barnes (Sebastian Stan), Thor (Chris Hemsworth), Hank Pym (Michael Douglas) et Mar-Vell...
Des proto-Avengers alternatifs pour un épisode dynamique et sympathique, avec pléthore de caméos vocaux, et un côté rétro pas désagréable du tout. Ça s'arrête là, cela dit.
- 2x03 -Lorsque Justin Hammer (Sam Rockwell) et ses sbires profitent d'un gala de Noël à la tour Avengers pour prendre les invités en otage et mettre la main sur les secrets des héros, Happy Hogan (Jon Favreau) n'a d'autre choix que de se prendre pour Bruce Willis et de tenter d'arrêter les preneurs d'otage, avec l'aide distante de Darcy (Kat Dennings)... et de l'ADN de Banner.
Un épisode de Noël très amusant, qui fait une relecture de Die Hard à la sauce Marvel, et s'amuse de tous les clichés du genre, avec de nombreux caméos vocaux (presque tous les Avengers, Cobie Smulders), une transformation de Happy en Freak, et plein de détails ludiques et festifs.
- 2x04 -Après s'être sacrifié pour empêcher l'invasion de la Terre par les Chitauris, Tony Stark se retrouve sur Sakaar, où il croise le chemin du Grand Maître (Jeff Goldblum), qui l'oblige à prendre part à un grand prix, aux côtés de Kord (Taika Waititi), de Valkyrie (Tessa Thompson) et de Gamora, qui veut la tête de Stark...
Goldblum au doublage de son personnage, et il se lâche totalement dans cet épisode automobile très efficace, à l'animation particulièrement dynamique et nerveuse. Ça reste léger au niveau du ton, et l'absence inévitable de Robert Downey Jr au doublage ne se fait pas ressentir, Mick Wingert assurant très bien la relève.
- 2x05 -Lorsque le Capitaine Carter (Hayley Atwell) retrouve l'Hydra Stomper lors d'une mission, elle réalise que Steve Rogers est encore vivant, des décennies après sa disparition, et qu'il a été victime d'un lavage de cerveau aux mains de la Red Room...
Une relecture de Captain America 2 : The Winter Soldier, mais pour Peggy Carter et son univers, avec en prime une utilisation judicieuse de Black Widow (le film) et de Black Widow (le personnage). Beaucoup d'action réussie, et un cliffhanger qui lance la dernière ligne droite de la saison, centrée sur le Capitaine Carter et ses aventures interdimensionnelles...
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High Heat (2022) :
Chef talentueuse, Ana (Olga Kurylenko) ouvre enfin son restaurant de luxe, qu'elle possède avec son mari Ray (Don Johnson)... mais Ray a des dettes envers la pègre locale, et Dom (Diamond Dallas Page), son créancier, entend bien récupérer sa mise en brûlant le restaurant pour toucher l'argent de l'assurance. Seulement voilà : Ana est une ancienne du KGB, et elle n'a pas l'intention de se laisser faire...
Une production Saban qui, pendant sa première moitié, ressemble fortement à un DTV lambda, avec postulat de départ générique, réalisation un peu cache-misère lors des scènes d'action, affiche photoshoppée à l'arrache et casting assez improbable (Olga Kurylenko mariée à un Don Johnson de 30 ans son aîné, Diamond Dallas Page en mafieux)... et puis à mi-parcours, un certain déclic se fait, justifiant le générique d'ouverture en mode Saul Bass et la bande originale étrangement légère.
Le film devient de moins en moins sérieux, presque parodique, avec cet autre couple d'agents (Kaitlin Doubleday et le toujours amusant Chris Diamantopoulos) en mode famille bien rangée qui vient aider Olga, les jumelles adolescentes et râleuses dans le siège arrière et une dispute de couple toujours sur le point d'éclater, cette équipe de mercenaires qui se pointe et négocie heures supplémentaires et cantine avant de passer à l'assaut, l'illustration musicale toujours improbable...
Bref, une bonne surprise, certes limitée par son budget et une action un peu trop dans l'obscurité, mais qui étonne par son ton décalé et décomplexé.
3.75/6
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Bottoms (2023) :
Au lycée Rockbridge Falls, il n'y en a que pour l'équipe de football et son capitaine, Jeff (Nicholas Galitzine). Pour PJ (Rachel Sennott) et Josie (Ayo Edebiri), meilleures amies lesbiennes, impossible de sortir de la case "paria", et de déclarer leur flamme aux objets de leurs affections, la cheerleader Brittany (Kaia Gerber) et sa meilleure amie Isabel (Havana Rose Liu), petite-amie de Jeff. Pour tenter de se refaire une réputation et réunir autour d'elles d'autres adolescentes/conquêtes potentielles, les deux filles décident d'organiser un club d'auto-défense pour lycéennes... un club qui se transforme bientôt en fight club sous la surveillance de Mr. G (Marshawn Lynch), un enseignant peu concerné.
Une teen comedy satirique assez surprenante et forcément LGBTQ+ (en même temps, c'est la base même du film), dont le ton gentiment excentrique et frontal vire parfois au cartoon, ce qui fonctionne très bien.
J'avoue, je n'en attendais rien, mais cet univers où les équipes de football lycéennes tentent de s'assassiner, où tous les ados semblent savoir poser des bombes, où un Fight Club ultra-violent peut devenir un club lycéen public où naissent des romances, et où prétendre avoir tué quelqu'un en établissement pénitentiaire pour mineur te fait passer de loser bizarre à instructrice d'auto-défense est rapidement attachant et amusant, ce qui fait que le film se regarde très bien, comme une sorte de comédie décalée à la Wet Hot American Summer (Elizabeth Banks est à la production, d'ailleurs), mais à destination d'un public plus jeune.
Et en prime, je dois avouer que le scénario parvient à maintenir un certain équilibre entre sincérité des émotions et WTF global, ce qui est essentiel dans ce type de projet.
4.25/6
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Spy Kids - Armageddon (2023) :
Passionné de jeux vidéos, Tony (Connor Esterson), fils de Terrence (Zachary Levi) et Nora (Gina Rodriguez), et frère aîné de Patty (Everly Carganilla), permet malencontreusement à Rey Kingston (Billy Magnussen), magnat des jeux vidéos ayant programmé le jeu le plus populaire du moment, de prendre contrôle de tous les réseaux informatiques de la planète, et d'enlever les parents de Tony et Patty. Les deux enfants découvrent alors que Terrence et Nora sont des espions, et qu'ils doivent les sauver...
Parce qu'il est sous contrat avec Netflix, et qu'il a plus ou moins carte blanche pour produire des films sans réel contrôle qualitatif, Robert Rodriguez continue son petit bonhomme de chemin après un C'est nous les héros très quelconque (qui était un semi-spin off des Aventures de Shark Boy et Lava Girl), et ramène à la vie la franchise Spy Kids, pour ce reboot à thématique vidéoludique.
Et honnêtement, c'est impressionnant de constater à quel point Rodriguez n'a pas évolué d'un pouce depuis le premier film, en 2001 : il insiste toujours pour tenir tous les postes de la production du métrage (et son fils, désormais adulte, a collaboré à l'écriture de ce film), il est toujours très approximatif à de nombreux niveaux (l'écriture et l'exposition sont, au mieux, maladroites, les effets spéciaux très inégaux), et il ne propose rien de plus que des idées de gosse mises en image sans réelle inspiration (d'autant qu'honnêtement, le duel sur des plateformes mouvantes au dessus de la lave, sur fond de pseudo-Carmina Burana... c'est du déjà vu).
Après, les enfants s'amusent et jouent plutôt bien (malgré leurs dialogues laborieux), donc ça occupera ces chères têtes blondes pendant un peu plus de 90 minutes... mais dans l'ensemble, j'ai trouvé ça assez peu intéressant, donnant l'impression de revenir 20 ans en arrière, quand on regardait Spy Kids avec indulgence, en disant "oh, ce n'est pas terrible, mais c'est un film pour enfants, et ce Robert Rodriguez, il a toujours beaucoup de potentiel et il est débrouillard, il pourrait aller loin". Ou pas.
2.25/6
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Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Nandor Fodor and the Talking Mongoose (2023) :
Lorsque Nandor Fodor (Simon Pegg), parapsychologue anglais de renom, reçoit en 1935 un dossier sur une étrange manifestation paranormale (une mangouste douée de parole) survenant depuis bien longtemps au sein d'une famille vivant sur l'Île de Man, il part enquêter sur place avec Anne (Minnie Driver), son assistante...
Une comédie anglaise étrangement frustrante, puisque malgré sa distribution intéressante (il y a même Neil Gaiman qui double la mangouste), le tout semble manquer de direction, de substance, et rester très en surface de ce que le film cherche à raconter : Nandor se rend sur l'île de Man, Nandor mène brièvement l'enquête, Nandor repart, fin du film.
La profondeur supposé des réflexions amenées par le phénomène tombe à plat, le film n'a pas de point de vue sur les événements, le ton n'est jamais particulièrement drôle, mystérieux ou tendu, la satire semble hésitante, les personnages sont assez sous-développés, bref, la mayonnaise ne prend jamais vraiment, et l'on reste sur sa faim.
Dommage.
2.5/6
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Avec son retour aux commandes de la franchise Who, Russell T. Davies a immédiatement rappelé aux spectateurs pourquoi son showrunning a si bien su faire renaître Doctor Who, en 2005 : un premier épisode familial et amusant, un second épisode plus sérieux et tendu, et maintenant, quelque chose de nettement plus flamboyant, avec le caméo de Neil Patrick Harris, et la transition vers un nouveau Docteur...
Doctor Who - The Giggle (2023) :
Lorsqu'un signal étrange se répercurte sur tous les écrans de la Terre et rend les humains fous à lier, le Docteur reconnaît là la signature du Toymaker (Neil Patrick Harris), une entité toute puissante qu'il a vaincu de justesse autrefois, et qui cherche désormais à se venger...
Après le Meep mignon et déglingué, et The Thing à la sauce Who, place à un troisième épisode plus flamboyant, qui voit Neil Patrick Harris incarner un grand méchant omnipotent qui se donne en spectacle, danse sur du Spice Girls, transforme les gens en ballons, en marionnettes, etc.
Face à lui, un Docteur délibérément épuisé et au bout du rouleau, une Donna toujours très efficace, les troupes de UNIT (ainsi que Mel, compagne des Sixième et Septième Docteurs)... et une bi-régénération inattendue, qui voit Tennant partager l'écran avec son successeur, et remporter l'épisode au cours d'une partie de... lancer de balle.
Je mentirais en disant que l'épisode ne m'a pas semblé un peu bordélique, avec un Toymaker à l'efficacité étrangement variable. En fait, c'est bien simple, j'ai vraiment eu l'impression que le tout avait été conçu comme un épisode en deux parties, un nouvel adieu à Tennant, avant d'être reconfiguré en épisode simple un peu plus court, mais moins satisfaisant : tout semble ainsi se résoudre de manière un peu trop facile, y compris au niveau de la birégénération, et du sort de Docteur-Tennant (qui laisse ainsi à l'acteur une porte entrouverte pour reprendre son rôle quand bon lui semble).
Cela dit, c'était amusant et dynamique, avec quelques moments de menace efficaces, et Ncuti Gatwa fait bonne impression : sans être exceptionnel, le tout se regarde donc très bien.
Doctor Who - The Church on Ruby Road (2023) :
Jeune orpheline abandonnée, à sa naissance, sur le seuil d'une église, Ruby Sunday (Millie Gibson) se retrouve un jour au centre de multiples coïncidences étranges et accidents malencontreux, qui se font de plus en plus prononcés. Et lorsque le bébé confié à son foyer d'accueil est enlevé par des gobelins le soir de Noël, elle rencontre alors le Docteur, qui l'emmène dans une aventure improbable pour sauver le nourrisson...
Un épisode de Noël façon conte de fées, avec des pirates gobelins qui chantent, un Docteur aux tenues flamboyantes et qui, lui aussi, chante et danse, une nouvelle Compagne dynamique, une guest star qui meurt dans d'affreuses souffrances de manière rigolote, des pistes intrigantes lancées pour la saison 2024, bref, un Doctor Who festif plutôt agréable et léger, bien qu'étant toujours un peu brouillon, comme à l'accoutumée avec Davies.
Cela dit, les effets spéciaux étaient très réussis, et Davies a toujours ce chic pour rendre instantanément le côté humain de la série attachant et sympathique, au travers de personnages crédibles et de relations naturelles. Reste à voir ce que donnera la future saison en tant que telle.
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Avec la première moitié de sa saison 4, Lower Decks semblait continuer sur la lancée de la saison précédente, en proposant des épisodes sympathiques, mais peu mémorables en soi, et en tentant une intrigue de fond en filigrane. Le problème étant que de telles intrigues nécessitent une conclusion à la hauteur, même dans le cas d'un dessin animé peu sérieux comme cette série...
Star Trek Lower Decks, saison 4 - suite et fin (2023) :
- 4x06 : Sur Ferenginar, le capitaine Freeman tente d'aider un Amiral à convaincre le Grand Nagus Rom et sa compagne Leeta de valider l'adhésion des Ferengis à la Fédération ; Mariner va se saouler dans un bar ferengi ; Boimler évalue les hôtels locaux et est hypnotisé par les séries télévisées diffusées ; Rutherford et Tendi se font passer pour un couple marié pour évaluer eux aussi les services proposés sur la planète...
Un épisode très sympatoche qui permet l'utilisation de Max Grodenchik et Chase Masterson au doublage, amène un peu de shipping Rutherford/Tendi (mais pas trop), et qui, globalement, se déroule dans la bonne humeur. Agréable.
- 4x07 :Alors que le Cerritos tente d'enquêter sur le mystérieux vaisseau qui s'en prend à divers équipages depuis des semaines, amenant Boimler et Tendi à interroger Agimus, en possession d'informations capitales, Rutherford et Mariner doivent faire face à la menace de Badgie, libre et bien décidé à se venger des humains.
Un épisode qui tente de combiner les différentes menaces d'Intelligence artificielle rencontrées par la série jusqu'à présent, à commencer par Badgie, ici victime de personnalités multiples, mais aussi Peanut Hamper et Agimus, qui travaillent désormais en tandem.
Pas désagréable, en soi, et pas mauvais, mais je dois avouer que je n'ai pas totalement accroché à la narration, à la conclusion un peu précipitée et qu'au final, cet épisode ne me laissera pas un souvenir impérissable (ça faisait très Rick & Morty, en fait, et je n'ai de toute façon jamais été très grand fan de Badgie).
- 4x08 : Alors que les quatre Lower deckers sont pris au piège d'une grotte en éboulement où une mousse luminescente menace de les dévorer, ils se remémorent leurs précédentes mésaventures dans des grottes très similaires à celle-ci...
Un épisode plutôt amusant et réussi, en mode flashbacks, qui voit chacun des quatre protagonistes raconter l'une de ses mésaventures : Rutherford se retrouve enceint d'une forme de vie extraterrestre et l'élève dans la grotte avec l'aide du Dr T'Ana ; Mariner apprend à apprécier le quart Delta lorsqu'ils sont confrontés à une substance qui les vieillit ; Boimler doit composer avec un collègue conspirationniste ; et Tendi se remémore leurs premiers moments d'amitié, lorsqu'ils étaient tous quatre coincés dans un turbolift...
Pas exceptionnel ou indispensable, mais sympathique et bon enfant.
- 4x09 :Alors que les officiers du Cerritos tentent de localiser Nick Locarno pour le protéger, les sous-officiers emmènent Mariner dans une mission de routine, pour espérer calmer un peu son tempérament impulsif et suicidaire. Mais ils finissent sur une planète lointaine, en compagnie de tous les officiers des bâtiments attaqués par le mystérieux vaisseau extraterrestre...
Un peu mitigé sur cet épisode qui, s'il a beaucoup de bonnes choses - notamment au niveau de l'explication du comportement de Mariner -, a aussi un peu tendance à abuser de grosses ficelles (comme par hasard, ils finissent sur la planète où se trouvent tous les aliens) et retombe dans son côté "Mariner a un caractère immature et rebelle, mais c'est parce qu'elle est exceptionnelle, refuse de l'admettre, et en plus elle connaît tous les personnages importants de l'univers Trek, blablabla".
Ce n'est pas rédhibitoire, et jusqu'à présent, la série avait su s'éloigner un peu de ces traits présents en début de série... mais bon, à la longue, ça lasse tout de même un peu.
- 4x10 : Alors que Mariner découvre le plan sinistre de Nick Locarno et la flotte diverse qu'il a assemblée, le reste de l'équipage du Cerritos désobéit aux ordres de Starfleet et tente de trouver un moyen de la secourir...
Encore un épisode plein d'action pour conclure la saison (comme d'habitude), et tenter de boucler toutes les intrigues en cours - Locarno, ses motivations et son plan, les états d'âme et le développement de Mariner, et les relations de Tendi avec sa famille et ses origines orionnes.
Et globalement, même si c'est plutôt du grand spectacle pétaradant, ça fonctionne assez bien... pour peu que l'on ne soit pas trop déçu par un Locarno assez creux, au plan sous-développé par les scénaristes, ou encore par de grosses ficelles narratives un peu plus voyantes lorsque l'on tente de proposer une résolution dramatique à l'intégralité de la saison que lorsque l'on doit conclure un petit épisode rigolard et référentiel.
Je n'ai pas détesté, mais j'ai un peu ressenti le syndrome de "tout ça pour ça" en ce qui concerne l'intégralité de la saison.
- Bilan saisonnier -
Voilà voilà, la saison est terminée, et... je suis un peu déçu par cette résolution superficielle qui, comme souvent, privilégie le spectacle au fond. En fait, j'ai parfois eu un peu l'impression que les scénaristes ont mis la charrue avant les bœufs, en partant de "il faut montrer combien Mariner a évolué tout au long de la série et depuis ses années à l'Académie, en lui opposant un personnage de Lower Decker amer et cynique" et en contruisant toute la saison à reculons autour de ça.
On se retrouve donc avec une sous-intrigue en filigrane répétitive à la résolution pétaradante mais pleine de trous, de facilités (le dialogue sur Nick Locarno/Tom Paris est vraiment faiblard et trop attendu) et de grosses ficelles dont on ne reparlera jamais, un peu sacrifiée sur l'autel de Mariner l'action heroin badass. Certes, le développement progressif des quatre personnages principaux reste intéressant, l'ajout de T'lyn change un peu la donne, et le départ de Tendi (qui reviendra rapidement, je n'en doute pas), peut chambouler un peu la dynamique établie... mais je n'arrive pas à me défaire du sentiment qu'avec un peu plus de travail et moins d'explosions, tout ça aurait pu être plus satisfaisant.
En l'état, la saison est sympathique, mais inégale.
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Demolition Man (1993) :
Cryogénisé en 1996 après avoir involontairement provoqué la mort de nombreux otages lors de l'arrestation musclée du psychopathe Simon Phoenix (Wesley Snipes), John Spartan (Sylvester Stallone) est sorti de sa prison de glace en 2032 lorsque Phoenix retrouve la liberté et recommence son carnage. Confronté à la nouvelle réalité policée et aseptisée du 21e siècle, Spartan ne peut compter que sur l'aide de Lenina Huxley (Sandra Bullock), policière naïve fascinée par le 20e siècle, pour arrêter le criminel, et découvrir comment il a pu se libérer plus fort, plus rapide et plus intelligent qu'avant...
Une comédie d'action américaine que je n'ai pas revue depuis facilement 20-25 ans, et qui, à ma grande surprise, tient toujours plutôt bien la route, si l'on fait exception de la réalisation un peu faiblarde (notamment dans les scènes d'action) et du montage souvent quelconque (signé Stuart Baird).
Mais dans l'ensemble, le ton satirique et rigolard compense plutôt bien les scènes d'actions peu mémorables, les trois acteurs principaux semblent vraiment s'amuser (le talent d'acteur comique de Stallone a toujours été sous-estimé), et globalement, ça reste une comédie d'action/science-fiction très agréable, bourrée d'idées improbables et de moments assez cultes.
4/6
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Un crime dans la tête (Delirious - 1991) :
Showrunner du soap Beyond Our Dreams, Jack Gables (John Candy) est épris de l'actrice principale, Laura (Emma Samms), une femme égocentrique qui interprète la riche et prétentieuse Rachel Hedison. Mais un accident va propulser Jack dans sa série où, à l'aide d'une machine à écrire magique, il va prendre le contrôle total de la narration et des personnages, et vivre ses plus grandes fantaisies...
Une comédie semi-romantique inégale centrée sur John Candy, et qui souffre en réalité d'une forme assez datée, avec interprétation outrée et bruitages cartoonesques (y compris hors de la réalité "soap"), et qui ne décolle vraiment que dans la dernière ligne droite, quand ça se lâche un peu et que Jack se bat contre les réécritures des autres scénaristes (de manière assez amusante, c'est au contraire ce dernier acte que beaucoup de spectateurs et de critiques ont trouvé décevant).
Le reste du temps, c'est gentillet, un peu surjoué, et certains éléments semblent sortir de nulle part (la narration finale).
Sans plus.
Un petit 3/6, et encore...
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Répétition générale (Theater Camp - 2023) :
Lorsque la propriétaire (Amy Sedaris) d'un camp estival de formation aux arts du théâtre et de la comédie musicale tombe dans le coma, son fils Troy (Jimmy Tatro), bro influenceur, se retrouve à la tête du camp, confronté aux problèmes financiers laissés par sa génitrice. Un nouveau patron qui ne plaît guère aux enseignants excentriques du site (Molly Gordon, Ben Platt, Nathan Lee Graham, Ayo Edebiri...), mais que les nombreux enfants présents ignorent totalement...
Une comédie sous forme de mockumentaire et qui se consacre au monde de la comédie musicale américaine, des theater kids et de Broadway, au travers d'un script écrit par Molly Gordon et ses compères.
Adaptation d'un court métrage des mêmes scénaristes/réalisateurs, le tout se regarde gentiment, plus amusant qu'hilarant, et parlera plus aux spectateurs ayant une certaine connaissance du monde de la comédie musicale américaine, de ses clichés, de ses interprètes, de ses enseignants et de leur phrasé, etc... qu'aux novices du genre.
D'autant que je dois bien avouer que formellement, c'est un peu brouillon, avec des enjeux dérivatifs et prévisibles, une rivalité inaboutie avec un autre camp, une caractérisation parfois insuffisante...
Bref, un métrage assez nombriliste, par et pour les amateurs de musical theater, qui se regarde, on sourit, mais ce n'est pas non plus d'une maîtrise ou d'une originalité folle.
3.75/6
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Ride On (2023) :
Cascadeur hong-kongais vieillissant spécialisé dans les cascades à cheval sur Red Hare, un étalon qu'il a élevé depuis son enfance, Lao Luo (Jackie Chan) est criblé de dettes, dépassé par l'état actuel de l'industrie cinématographique de plus en plus numérique et par sa vie privée compliquée. Jusqu'au jour où un producteur le repère lorsque son combat contre des créanciers devient viral, et relance sa carrière...
Un film bancal mettant en vedette Jackie Chan et un cheval, et qui semble être simultanément plein de métrages divers : une comédie d'action à la Jackie Chan, un mélodrame entre un père et sa fille (une Liu Haocun très attachante), un film familial façon "un homme et son cheval", un propos méta sur l'industrie cinématographique, ses changements et le sort des cascadeurs, un quasi-biopic sur la carrière de Jackie Chan et son rapport au numérique, un côté film de tribunal...
Ça fait beaucoup, d'autant que certains des aspects pourtant essentiels sont assez faiblards : l'action est très mal filmée, bourrée de coupes de montage cache-misère supposément pour alléger la charge de travail de Jackie ; le sentimentalisme est sirupeux, pas aidé par une bande originale dégoulinante et envahissante au possible (et on sent que ça travaille Jackie, ces histoires très autobiographiques de fille illégitime qui est brouillée avec son père, ça revient fréquemment dans ses derniers films) ; la comédie est assez plate ; les ruptures de ton sont très brutales ; et le film a un propos paradoxal sur l'utilisation du numérique, un numérique dont il abuse et qui est vraiment très approximatif.
Alors certes, ça a bon fond, et le rapport de Jackie avec le cheval est sympathique, mais comme je le disais, c'est très brouillon, ça dure deux heures, et c'est assez frustrant et éparpillé.
3 - 0.25 pour les combats flingués par le montage = 2.75/6
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Madelines (2022) :
Madeline (Brea Grant) et son époux Owen (Parry Shen) travaillent dans leur garage à percer les mystères du voyage dans le temps. Mais le jour où ils y parviennent, lorsque Madeline se transporte une heure dans le futur, c'est le début d'une réaction en chaîne incontrôlable, qui voit chaque jour un nouveau double de Madeline apparaître à la même heure, obligeant Owen à tuer cette copie avant que la situation ne se complique...
Un thriller de science-fiction au budget minimaliste coécrit par Brea Grant, qui tient l'un des rôles principaux - pour un film qui semble très inspiré par Primer, mais sans avoir la maîtrise ou la structure nécessaires pour rendre le tout homogène et convaincant, et compenser les faiblesses de la production.
Ça commence un peu comme une comédie de SF, avec de l'humour noir à mesure que Owen élabore des meurtres, et puis ça se complique lorsque toutes les Madelines s'associent, et puis ça devient totalement brouillon quand ça multiple les voyages temporels et les doubles en tous genres, le tout sur une musique rétro-synth surmixée par rapport au reste.
Ça aurai presque eu sa place dans le cadre de l'Oktorrorfest (les multiples meurtres sanglants), et ponctuellement, c'est suffisamment sympathique à regarder pour ne pas avoir l'impression de s'ennuyer, mais malgré sa durée courte (80 minutes), c'est trop inabouti pour être vraiment satisfaisant.
2/6
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Après plusieurs saisons insipides et globalement ratées (malgré une interprète principale attachante, qui aurait mérité mieux) sous l'égide de Chris Chibnall, retour de Russell T. Davies aux commandes de la franchise Doctor Who, pour une tentative de résurrection de cette dernière à l'occasion de son 60e anniversaire, une résurrection qui s'accompagne du retour attendu de David Tennant et de Catherine Tate devant la caméra...
Doctor Who - The Star Beast (2023) :
Alors qu'il vient de retrouver l'apparence du Dixième Docteur (David Tennant), le Docteur arrive à Londres, à deux pas de Donna Noble (Catherine Tate) : le destin semble le pousser vers elle et vers sa famille, dont sa fille Rose (Yasmin Finney), qui vient justement de découvrir le Meep, une créature étrange récemment écrasée sur Terre et traquée par plusieurs groupes lourdement armés...
Retour pétaradant aux commandes de la série pour Davies, qui semble prendre un malin plaisir à prendre les néanderthals du web à rebrousse-poil (on a parfois l'impression qu'il a écrit tout l'épisode à l'envers, en partant de la dichotomie binaire/non-binaire et du personnage transgenre de Rose, pour s'en servir comme d'une justification capillotractée au retour de Donna et à sa happy end), et qui nous fournit ici une reprise dynamique, drôle, légère, explosive, rythmée et tout et tout.
Certes, c'est un peu brinquebalant, le temps que tout le monde retrouve son rythme, mais le Doctor Who de Davies a toujours été un peu bancal sur les bords, donc rien de surprenant ou de rédhibitoire. En tout cas, même si ce n'est pas le meilleur épisode de tous les temps, et si ça joue beaucoup sur la nostalgie du Dixième Docteur, ça reste nettement plus fun et intéressant que l'ère Chibnall.
Doctor Who - Wild Blue Yonder (2023) :
Endommagé, le TARDIS laisse Donna et le Docteur sur un immense vaisseau abandonné perdu aux confins de l'univers... où rapidement, ils réalisent qu'ils ne sont pas seuls, confrontés à des formes de vie capables d'imiter leur apparence et de leur voler leurs souvenirs.
The Thing, dans l'espace, matiné d'Event Horizon, pour un épisode reposant intégralement sur le duo Tennant/Tate, excellent comme toujours, et sur une atmosphère plus sérieuse et angoissante que dans l'épisode du dessus.
Et ça fonctionne très bien, franchement, après un gag d'introduction assez typiquement Daviesien (Issac Newton réinventé en jeune métis sexy qui découvre la théorie de la "mavité"), permettant même à Tennant de dévoiler une part plus vulnérable et affaiblie de son Docteur, dominant ici nettement moins la situation que d'habitude, avec une Donna qui est, comme elle le dit si bien, "brillante".
Bref, un épisode tendu, très réussi (hormis une incrustation ou deux sur fond vert, mais bon, ça, même les blockbusters à 300M ne sont plus foutus de les rendre crédibles), et qui se termine, pour le plus grand des plaisirs, sur un dernier caméo de Bernard Cribbins...
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Après une saison 3 maîtrisée, mais peut-être un peu trop anecdotique pour son propre bien (les scénaristes semblant se refuser à ce que les aventures des personnages aient des conséquences), et un crossover amusant avec Star Trek : Strange New Worlds, Lower Decks est revenue en septembre dernier, pour dix nouveaux épisodes d'une vingtaine de minutes...
Star Trek Lower Decks, saison 4 - première partie (2023) :
- 4x01 : Alors que Boimler apprend qu'il va recevoir une promotion, le Cerritos reçoit pour mission d'escorter le Voyager, désormais un musée, jusqu'à la Terre. Bien vite, cependant, la mission dégénère, lorsque le musée prend vie...
Gros épisode de fanservice en ouverture de saison, dans la lignée de l'épisode Deep Space Nine de la saison précédente, mais centré sur Voyager, avec des références pointues à de nombreux épisodes de la série, notamment Tuvix, dont le concept est ici étendu à tout le reste de l'équipage. On a des Borgs, des salamandres géantes, des hologrammes, un macrovirus, du fromage, etc, le tout se mêlant avec plus ou moins de bonheur en un gros gloubiboulga référentiel plutôt amusant.
Et puis la fine équipe est promue, ne faisant donc plus techniquement partie des Lower Decks (ce qui peut donner une nouvelle impulsion à la série... ou être totalement ignoré par la suite) ; sans oublier un début de sérialisation, avec un mystérieux vaisseau destructeur qui traverse l'espace klingon. Sympatoche, tout ça.
- 4x02 : Mariner et Ransom vont récupérer des humains prisonniers d'une ménagerie extraterrestre, mais alors que Mariner est bien décidée à saboter la mission, une créature sanguinaire se libère ; Rutherford tente d'obtenir une promotion ; Boimler tente de trouver de nouveaux quartiers...
Un épisode plus classique de la série, avec une Mariner en mode rebelle tête à claques, et les autres personnages fidèles à eux-mêmes. Pas mauvais, mais rien d'exceptionnel ou de particulièrement mémorable - promotions et conclusion mises à part, ça aurait pu être un épisode des premières saisons de la série.
- 4x03 : Tendi, Rutherford et Mariner se persuadent que l'un de leurs supérieurs les bizute ; le capitaine et Ransom tentent de dépanner un ordinateur antique contrôlant un biôme entier ; Boimler dirige sa première mission...
À nouveau un épisode assez classique, pas désagréable, mais pas forcément mémorable pour autant. Globalement, un épisode pour dire "plus les choses changent, plus elles restent les mêmes" avec le trio qui doit accomplir une tâche laborieuse, et une partie de la mission de Maman Mariner qui part en vrille. La sous-intrigue de Boimler était sympathique, cela dit, et soulignait bien le développement du personnage depuis le début de la série.
- 4x04 : Tandis que Boimler et Rutherford, désormais colocataires, apprennent à régler leurs conflits dans l'holodeck, Tendi, Mariner et T'Lyn partent pour Orion, assister au mariage de la sœur de Tendi...
Une visite sympatoche de la planète Orion et de sa société, au cours d'une intrigue légère et amusante, qui développe un peu le personnage de Tendi, et permet à T'Lyn d'intégrer un peu plus le groupe. La sous-intrigue sur Boimler et Rutherford n'était pas désagréable, mais restait plus anecdotique...
- 4x05 : Trois diplomates bétazoides montent à bord, et aussitôt, c'est tout l'équipage qui se met à dérailler, victime d'émotions incontrôlables...
Un épisode très saison 1, criard et surexcité, dans la droite lignée de The Naked Now (avec tout l'équipage en délire), mais qui a la bonne idée de s'attarder un peu sur le personnage de T'Lyn, pour développer cette dernière. Après... ça reste un épisode une nouvelle fois superficiel et oubliable, ce qui semble être le mot d'ordre de cette saison, pour le moment.
(à suivre...)
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La grosse magouille (Used Cars - 1980) :
Parce ses ambitions politiques nécessitent des fonds conséquents, Rudy Russo (Kurt Russell), vendeur de voitures d'occasion baratineur travaillant pour Luke Fuchs (Jack Warden), doit faire un choix quand ce dernier est (plus ou moins) assassiné par son frère jumeau Roy (Jack Warden), concurrent jaloux. Il cache le corps et, avec ses compères et collègues Jeff (Gerrit Graham) et Jim (Frank McRae), il fait tout pour que la concession automobile ne finisse pas aux mains de Roy, et connaisse le succès... même si cela doit passer par un piratage en règle des fréquences télévisées locales.
Une comédie signée Robert Zemeckis, coporoduite par Spielberg et John Milius, et qui a atteint un certain statut culte, alors que j'ai seulement trouvé le tout... sympatoche, sans plus.
Kurt Russell est en mode roublard, il y a une petite touche racoleuse très 80s, c'est cynique et avec une bonne dose d'humour noir, et lorsque le tout décolle vraiment dans la dernière ligne droite, c'est assez bien mené pour emporter l'adhésion (les cascades, notamment, sont réussies), mais le déroulement et l'écriture du tout manquent un peu de punch pour vraiment convaincre sur la durée, en plus d'être un peu bordélique.
Après, encore une fois, c'est tout à fait regardable.
3.5/6
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The Family Plan (2023) :
Père de famille rangé et routinier, Dan (Mark Wahlberg) est en réalité un ancien assassin et mercenaire, qui a tout plaqué pour épouser Jessica (Michelle Monaghan) et élever leurs trois enfants Nina (Zoe Colletti), rebelle et engagée, Kyle (Van Crosby), e-sportif, et le petit Max, encore bébé. Jusqu'au jour où le passé de Dan le rattrape, et le voilà soudain contraint d'emmener ses proches, qui ignorent tout de son identité réelle, en voiture jusque Las Vegas, des tueurs sanguinaires sur les talons.
Une comédie familiale d'action ultra-générique, ultra-prévisible, cousue de fil blanc de bout en bout, qui téléphone tous ses effets, tous ses gags, tous ses rebondissements, et tombe globalement à plat, pas aidée par des scènes d'action assez quelconques, au montage médiocre.
En fait, c'est bien simple, on a l'impression de voir un film Netflix, sauf que c'est du Apple Tv, des productions en théorie plus prestigieuses et confortables niveau budget... mais pas là. Et puis ça dure 2 heures, en plus, soit 20-25 minutes de trop.
2/6 (Michelle Monaghan mérite mieux)
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