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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #comedie catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1904 : Tad l'explorateur et la table d'émeraude (2022)

Publié le 8 Août 2023 par Lurdo dans Aventure, Animation, Espagne, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Review, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Tad l'explorateur et la table d'émeraude (Tadeo Jones 3 : La tabla esmeralda - 2022) :

Las d'être toujours méprisé par la communauté des archéologues professionnels après avoir découvert un sarcophage égyptien dans un temple mexicain, Tad accepte les conseils de Victoria Moon, experte en sciences occultes, qui va les mettre, lui, ses animaux domestiques, la Momie et Sara, sur la piste d'une mystérieuse table d'émeraude aux pouvoirs mystiques, convoitée par le sorcier Hermes Trismegiste, autrefois enfermé dans le sarcophage découvert (et ouvert) par Ted...

Troisième volet des aventures animées de Tad l'explorateur, après une Recherche de la Cité perdue ma foi assez sympathique, et un Secret du Roi Midas plus abouti graphiquement, mais narrativement plus faible, ce Tad 3 continue sur une lancée plutôt agréable, et est probablement le plus réussi visuellement comme au niveau du rythme.

Certes, il y a toujours des moments qui font lever les yeux au ciel, notamment au niveau de l'obsession de la momie pour les réseaux sociaux, ou des quelques gags prout-prout pas très probants, mais dans l'ensemble, c'est réussi visuellement, les personnages sont attachants, c'est dynamique, et l'on retrouve un souffle épique et aventureux qui manque vraiment au cinéma...

Une bonne surprise.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1903 : Ant-Man et la Guêpe - Quantumania (2023)

Publié le 7 Août 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, Marvel, MCU, Review, USA, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Disney

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Ant-Man et la Guêpe - Quantumania (Ant-Man and the Wasp : Quantumania - 2023) :

Lorsque Scott (Paul Rudd), sa fille Cassie (Kathryn Newton), Hope (Evangeline Lilly), Janet (Michelle Pfeiffer) et Hank (Michael Douglas) sont malencontreusement aspirés dans le royaume quantique, ils y découvrent une civilisation bigarrée et très développée, vivant sous le joug d'un mystérieux Conquérant. Janet leur révèle alors que ce Conquérant est Kang (Jonathan Majors), un voyageur temporel destructeur de mondes, et qu'il lui en veut depuis très longtemps...

Malgré leurs défauts, les deux premiers Ant-Man fonctionnaient principalement grâce à leur ton décontracté, leurs enjeux plus réduits, et le capital sympathie de toute une galerie de personnages secondaires improbables. Pour cet Ant-Man 3, on oublie tout ça, et, confrontés à la lourde tâche d'introduire officiellement le personnage de Kang le conquérant, futur grand méchant Marvel, et de lancer la Phase 5, Peyton Reed et le studio se prennent un peu les pieds dans le tapis.

Forcément, quand on déporte tout le récit dans le Microverse (pardon, le "royaume quantique", question de droits, tout ça), avec ce que ça comporte de designs étranges, de paysages improbables, et de créatures inimaginables, et que l'on lorgne fortement sur Star Wars pour mettre en images la rébellion du peuple du Microverse contre le tyran Kang, ça ne laisse qu'une place limitée au fun et à la légèreté.

Surtout quand on doit le faire en deux heures à peine : le récit de ce Quantumania semble ainsi fréquemment pesant, alourdi, avec un trop plein d'informations, un trop plein de personnages décalés à peine développés, un trop grand sérieux et une trop grande échelle pour un personnage plus à l'aise dans les récits plus "petits". Quantumania paraît trop brouillon, trop approximatif, trop ambitieux pour ses capacités, et honnêtement, le film n'est pas aidé par une direction artistique terne et sombre, qui colore tout le Microverse d'une teinte ambrée assez laide.

Paradoxalement, cependant (et alors que l'internet s'est fait une joie d'en dire du mal), je n'ai pas eu trop de problèmes avec la qualité des effets spéciaux. Ce n'est pas parfait, mais compte tenu du tout numérique nécessaire à l'illustration du Microverse, c'est plus qu'honorable (si l'on excepte les choix artistiques mentionnés plus tôt). Même MODOK, qui a pourtant fait jaser bien du monde, ne m'a pas dérangé, puisqu'il est présenté comme délibérément ridicule et difforme, ce qui est bien reflété à l'écran.

Je n'ai donc pas été vraiment convaincu par les choix artistiques de ce Quantumania, et par la première moitié du métrage. Cependant (un peu comme pour le premier Ant-Man), une fois que les choses s'énervent un peu, que Kang apparaît enfin (très convaincant dans son interprétation), que Reed réutilise les fourmis, la seconde moitié m'a déjà plus satisfait, comme si le film s'était enfin débarrassé de son exposition balourde, de sa mise en place, et passait enfin aux choses sérieuses.

Ce qui fait qu'au final, Quantumania est l'histoire de deux demi-films, et atteint à peine la moyenne, sauvé par sa dernière ligne droite et par Kang. Mais ça reste un début de Phase mollasson, et le moins réussi des trois Ant-Man.

Un petit 3/6, à la limite du 2.75/6

 

 (bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Un film, un jour (ou presque) #1902 : Le cratère (2023)

Publié le 4 Août 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Science Fiction, Science-Fiction, Aventure, USA, Disney, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le cratère (2023) :

À la mort de son père dans les mines de la Lune, Caleb (Isaiah Russell-Bailey) apprend que le contrat de travail du défunt lui garantit une place à bord du prochain vaisseau en partance pour la colonie idyllique d'Omega, à 75 années de voyage de là. Mais partir l'oblige à abandonner ses amis Dylan (Billy Barratt), Borney (Orson Hong) et Marcus (Thomas Boyce), et l'empêche d'exaucer le dernier souhait de son père : avec l'aide d'Addison (Mckenna Grace), fraîchement arrivée de la Terre, la petite bande va dérober un transport lunaire, et partir à l'aventure, explorer un cratère lointain où son père voulait que Caleb se rende...

Encore un de ces films de la fameuse Black List annuelle des meilleurs scripts non produits à ce jour qui, une fois produit et tourné, s'avère assez quelconque. Ici, on a droit à un film d'aventures pour enfants clairement dans le moule Amblin, avec un casting à la représentativité un peu mécanique (ne manquait qu'un Indien ou un Pakistanais) et à l'interprétation inégale, un rythme un peu nonchalant durant la première heure, et des péripéties pas exceptionnelles en soi, notamment parce que le tout est très prévisible.

Après, je ne suis pas (plus) le public visé, mais bon, l'alchimie de cette petite bande est moyenne, et si ce n'était pour cette mise en images d'une société humaine colonisatrice de l'espace façon Elon Musk, avec ses travaux forcés et ces contrats à deux doigts de l'escalavage, il n'y aurait pas grand chose de très mémorable à se mettre sous la dent ici.

Alors ce n'est clairement pas désastreux, c'est bien tourné et les effets numériques sont globalement réussis, mais je n'ai pas été plus convaincu que ça par ce métrage Disney + au ton un peu mélancolique qui se marie parfois mal à l'idée d'un film d'aventures jeunesse 80s et à l'énergie/le dynamisme que cela devrait impliquer.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1900 : Les Chevaliers du Zodiaque (2023)

Publié le 2 Août 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Japon, Review, Action

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Les Chevaliers du Zodiaque (Knights of the Zodiac - 2023) :

Seiya (Mackenyu), jeune combattant à la recherche de sa sœur disparue, enlevée par la maléfique Guraad (Famke Jansen), est recruté par Alman Kido (Sean Bean) pour protéger sa fille adoptive, Sienna (Madison Iseman). Car cette dernière va devenir l'avatar de la déesse Athena, une transformation dangereuse que Guraad veut empêcher. À Seiya de devenir un Chevalier d'Athena, pour espérer protéger Sienna des dangereux cyborgs de Guraad...

Que dire à propos de ce Knights of the Zodiac qui ne ressemblerait pas de l'acharnement thérapeutique ? Ce n'est pas bon. Pas du tout, même. Pourtant, l'espace d'une grosse moitié de film, j'y ai presque cru, ou du moins, je me suis dit que ça aurait pu être pire : les acteurs ne sont pas mauvais, le récit n'est pas trop mal articulé, les scènes d'action sans pouvoir ne sont pas désagréables, ça se regarde... et puis, au bout d'un moment, Seiya apprend à maîtriser son cosmos avec Marine, et à partir de là, ça part en spirale.

Déjà parce que tout est affreusement cheap : les costumes font vraiment cosplay du pauvre, ne sont jamais mis en valeur (et ça empire encore quand les armures entrent en jeu, dans la dernière ligne droite), les effets numériques sont tous approximatifs au possible, bourrés d'effets de particules pastels immondes, visuellement ça devient brouillon et laid, et le tout ne fait qu'empirer, jusqu'à ce grand final qui reprend X-men 3 : The Last Stand, avec Saori Sienna dans le rôle du Phénix et Seiya dans celui de Wolverine.

Et le scénario est sur des rails, prévisible, quelconque, et insipide : non, ce n'est vraiment pas convaincant, à aucun moment, c'est tellement éloigné de tout ce qui faisait le charme des CdZ, l'énergie, l'intérêt de l'histoire originale, la camaraderie des personnages (en même temps, il n'y en a qu'un, ici, de CdZ) que ça rejoint immédiatement le panthéon des adaptations foireuses de bande dessinée et de comics à l'écran.

2.5 pendant sa première partie, et ça tombe ensuite à 1.5/6 sans jamais se relever. 

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Un film, un jour (ou presque) #1899 : Marcel le coquillage (avec ses chaussures) (2021)

Publié le 1 Août 2023 par Lurdo dans Animation, Documentaire, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, USA, Review, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Marcel le coquillage (avec ses chaussures) (Marcel The Shell with Shoes On 2021) :

Lorsqu'il loue un Airbnb après s'être séparé de sa compagne, Dean, réalisateur, découvre que les lieux sont occupés par Marcel, un coquillage à chaussures, qui vit là avec sa grand-mère, Connie. Fasciné par ce duo improbable, Dean décide alors d'en faire le sujet d'un court-métrage dont le succès médiatique va bouleverser la vie de Marcel, de Connie et de l'humain qui les filme.

Un long-métrage développant l'univers présenté dans les trois courts du même nom, eux aussi écrits par Dean Fleischer Camp et Jenny Slate, et visibles en ligne sur Youtube.

Avec son format mockumentaire bien maîtrisé et son animation en stop-motion supervisée par les Chiodo Bros, on se trouve là devant un film d'animation adorable, à la fois mélancolique, émouvant, touchant, mignon, contemplatif et drôle, qui aborde des notions de famille, de communauté, de solitude, de passage du temps, et bien plus encore.

Une vraie réussite à laquelle je ne m'attendais pas, qui parvient à transcender le postulat de base des courts  (gentillets et anecdotiques), en en faisant quelque chose de réussi et de sincère à la fois.

5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1898 : Gangsters par alliance (2023)

Publié le 31 Juillet 2023 par Lurdo dans Action, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Netflix, Thriller, Review, USA

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Gangsters par alliance (The Out-Laws - 2023) :

Owen Browning (Adam Devine), gérant de banque, est sur le point d'épouser la superbe Parker (Nina Dobrev), et pour la première fois, il va rencontrer les parents de celle-ci, Lilly (Ellen Barkin) et Billy (Pierce Brosnan). Rapidement, cependant, il réalise que ces derniers sont un couple de célèbres braqueurs de banque, qui s'en prennent à son établissement pour éponger la dette conséquente qu'ils ont contractée auprès de la cruelle Rehan (Poorna Jagannathan). Suspecté par un enquêteur (Michael Rooker), Owen n'a plus d'autre choix que de s'associer avec ses futurs beaux-parents pour les aider à se renflouer...

Nouvelle production Happy Madison pour Netflix (avec quelques visages familiers de la bande à Sandler, notamment sa famille), pour une comédie façon Mon beau-père et moi qui sent fortement la naphtaline, ou plutôt le script mis de côté pendant des années et ressorti des placards pour alimenter la machine à streaming.

Et si ce n'est pas le cas, ça y ressemble beaucoup : la faute à un métrage insipide au possible, fainéant, mal rythmé, avec des acteurs en pilotage automatique (Devine fait son numéro habituel, Brosnan et Barkin collectent leur chèque), qui prend un temps long à se mettre en place, et ne va nulle part.

Avec un tel postulat, et le bon réalisateur/scénariste, il y avait probablement là quelque chose d'intéressant à faire (même si bon, la rencontre avec les beaux-parents est un thème vu et revu), mais ce n'est clairement pas du côté de The Out-Laws qu'il faut le chercher

1.75/6 (et pourtant, je suis plutôt indulgent avec les productions Happy Madison, d'habitude, mais là, j'ai été agacé par tant de médiocrité) 

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Les bilans de Lurdo - MOIS FRANÇAIS : En place, saison 1 (2023)

Publié le 29 Juillet 2023 par Lurdo dans Critiques éclair, Comédie, France, Politique, Les bilans de Lurdo, Télévision, Netflix, Review

Six épisodes d'une petite demi-heure pour Netflix : voilà le programme de ce En Place, une satire politique dans la droite lignée des autres œuvres de Jean-Pascal Zadi, qui a conçu et interprète le tout aux côtés d'autres visages familiers...

En place, saison 1 (2023) :

Après avoir interpellé publiquement Éric Andrei (Benoit Poelvoorde), maire de Bobigny et candidat à la présidentielle, Stéphane Blé (Jean-Pascal Zadi), animateur de MJC pas très malin, se retrouve lui-même embarqué dans la course à l'Élysée, soutenu par William Crozon (Éric Judor), conseiller politique manipulateur. Une candidature improbable qui va emmener Stéphane très loin, et bouleverser la France...

Une série comique française, donc, qui ressemble beaucoup à un scénario de film un peu rallongé (ce n'est pas forcément surprenant de constater que certains épisodes, notamment vers la fin de saison, ont de petites baisses de rythme), et qui ne dépaysera pas les amateurs du travail de Zadi, et de son sens de l'humour.

Ici, donc, on a une satire politique pas trop méchante, qui tape un peu sur tout l'échiquier politique sans aller trop loin dans une direction ou une autre, et nous présente un animateur de MJC un peu neuneu mais qui a bon fond, un homme pas très doué, pas très inspiré, aux motivations sincères et justifiées, mais qui se laisse corrompre par les tentations du pouvoir - ou du moins, qui multiplie les concessions à ses valeurs, à mesure que sa candidature prend de l'ampleur.

Le tout se regarde très bien, avec des moments très drôles (bizarrement, j'aime beaucoup les sorties créoles de Judor, ou le discours "I had a dream" version "foncedé"), d'autres un peu plus graveleux (toute la sous-intrigue sur la FIV), et dans l'ensemble, En place présente une vision du monde de la politique (et des relations raciales en France) finalement pas aussi improbable ou caricaturale que ça (au final, les autres candidats sont assez... plausibles).

Dans l'ensemble, un programme sympathique, cependant sans véritable surprise, et qui aurait peut-être même pu aller plus loin dans la satire corrosive. 

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1897 - MOIS FRANÇAIS : La folle histoire de Max et Léon (2016)

Publié le 28 Juillet 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Guerre, Histoire, France, Review

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La folle histoire de Max et Léon (2016) :

Tire-au-flanc invétérés, Max (David Marsais) et Léon (Grégoire Ludig) sont prêts à tout pour éviter d'être mobilisés pour affronter les Nazis lorsque ces derniers envahissent la France. Mais leur incompétence, leur roublardise, et les aléas du destin vont les amener aux quatre coins du monde, et faire d'eux des héros de la Résistance... franchement malgré eux.

Une comédie écrite et chapeautée par le duo du Palmashow, qui produit ici un film de guerre rigolard s'inscrivant directement dans la droite lignée des autres comédies françaises de ce genre, de l'As des As à la 7e Compagnie, en passant par Les Bidasses en folie, Papy fait de la Résistance, la Grande Vadrouille, et autres...

Et honnêtement, ça tient plutôt bien la route, déjà parce que tout le monde est juste, que tout le monde s'amuse, et que le film a une saveur "à l'ancienne", dans le bon sens du terme. Bon, cela dit, ça n'évite pas quelques clichés, le scénario est un peu épisodique et décousu, ce qui fait que le rythme du métrage n'est pas exceptionnel... mais certains gags sont plutôt excellents, et j'avoue avoir un faible pour le côté "créatifs publicitaires pour l'armée allemande".

Sympatoche, sans être un classique instantané.

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1896 - MOIS FRANÇAIS : Maison de retraite (2022)

Publié le 27 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, France, Drame, Review, Critiques éclair

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Maison de retraite (2022) :

Condamné à 300 heures de TIG dans une maison de retraite, Milann (Kev Adams), glandeur invétéré, est confronté au monde brutal des EHPADS, et à son patron étrangement autoritaire, Daniel Ferrand (Antoine Duléry). Sans même parler des pensionnaires de l'établissement (Gérard Depardieu, Daniel Prévost, Mylène Demongeot, Jean-Luc Bideau, Liliane Rovère, Firmine Richard, Marthe Villalonga...), tous plus excentriques et caractériels les uns que les autres...

Un film conçu par Kev Adams, produit par Kev Adams, et pensé pour mettre Kev Adams en valeur dans un rôle plus sérieux, via une comédie "sociale" qui tente de jouer la dénonce et le message sur les mauvais traitements des personnes âgées dans les maisons de retraite, tout en déroulant un scénario cousu de fil blanc à tous les niveaux.

L'évolution du personnage de Kev Adams, les rebondissements, le sort de Depardieu (qui a l'air plus impliqué ici que dans bien des films), la caractérisation des petits vieux, les maychants très maychants, tout ça est très générique, simpliste, vise l'émotion facile et le consensuel, et peine à décrocher le moindre sourire au spectateur. Ce qui est bien dommage pour une "comédie".

Après, presque tout le monde est juste (pas le caméo de Stan Wawrinka, en tout cas), et le film a bon fond, mais ça s'arrête là.

2.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1895 - MOIS FRANÇAIS : J'adore ce que vous faites (2022)

Publié le 26 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, France

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J'adore ce que vous faites (2022) :

Engagé pour un rôle clé dans une superproduction hollywoodienne sur le débarquement en Provence, Gérard Lanvin a deux surprises en arrivant sur place, pour le tournage : non seulement son réalisateur fétiche a été remplacé par un réalisateur canadien (Antoine Bertrand) aux méthodes improbables, mais en plus, Momo Zapareto (Artus), homme à tout faire de la région et responsable de l'entretien de la piscine de sa villa, est son plus grand fan... Un fan collant, gaffeur et dont Lanvin va bien avoir du mal à se dépêtrer.

Une comédie gentillette sur le thème du superfan assez lourd, qui n'apporte rien de vraiment neuf ou d'original ni ne génère l'hilarité, mais qui fonctionne tout de même relativement bien sur la force du contraste Gérard Lanvin en vieux ronchon/Artus en boulet collant plein de bonne volonté.

Après, il aurait fallu plus d'audace ou d'excentricité pour que le film parvienne à sortir des sentiers battus et à rester dans les mémoires, mais bon, ça aurait pu être pire.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1894 - MOIS FRANÇAIS : Chœur de rockers (2022)

Publié le 25 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Musique, Review

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Chœur de rockers (2022) : 

Chanteuse dans un groupe de rock miteux, Alex (Mathilde Seigner) accepte de prendre un temps la direction d'une chorale de personnages âgées (Bernard Le Coq, Anne Benoît, Andréa Ferréol, Brigitte Roüan, Myriam Boyer...) afin d'arrondir ses fins de mois. Mais bien vite, elle réalise que ces retraités rebelles n'ont qu'une envie : cesser de chanter des chansons vieillottes, et se mettre au rock...

Mouais. Une feel good comedy inspirée d'une histoire vraie qui, si elle avait été produite par les Britanniques, aurait probablement donné quelque chose d'attachant, de rythmé, de ludique, de décalé et bourré de pop-rock anglaise, avec une actrice principale charismatique et rigolote.

Seulement voilà, on est en France, c'est une production France TV, c'est un peu social, bref, ça ressemble à un bon gros téléfilm français ultra-balisé, à l'interprétation inégale et aux grosses ficelles, avec une Mathilde Seigner qui semble en pilotage automatique, un Bernard Le Coq qui fait son numéro habituel et a droit à une sous-intrigue romantique, et un scénario qui tourne à vide au bout d'un moment, sans surprise et bourré de facilités.

Si ce n'est, à la limite, ce final WTF qui voit la chorale des vieux s'incruster en première partie de Metallica. On y croit à fond.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1893 - MOIS FRANÇAIS : Alibi.com 2 (2023)

Publié le 24 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Romance, Review

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Alibi.com 2 (2023) :

Maintenant qu'il a fermé l'agence Alibi.com, Greg (Philippe Lacheau) végète un peu, mais veut épouser Flo (Élodie Fontan). Seule problème : il a honte de ses parents, Daniel (Gérard Jugnot), un petit arnaqueur, et Apolline (Arielle Dombasle), une actrice de films érotiques. Il décide alors de recruter des acteurs pour jouer ses parents lors du mariage, mais doit recruter une fausse fiancée lorsque, de leur côté, Daniel et Apolline cherchent à rencontrer Flo...

Alors je ne m'en cache pas, j'ai toujours eu du mal avec les films de Lacheau, que je trouve souvent fainéants, dérivatifs et bordéliques, comme des premières ébauches de script jamais retravaillées... et là, c'est à l'identique. 

Le premier Alibi.com était très loin de m'avoir convaincu : ici, c'est un peu à l'identique, avec trois tonnes de gags télégraphiés (notamment par la réalisation qui téléphone tous ses effets), un déroulé dérivatif, des bonnes idées recyclées, des dialogues/une interprétation récitée, des clichés piteux (les gitans), des digressions sans intérêt qui font pièces rapportées (la prank war entre Greg et Flo)... En plus, ça se traîne gentiment par moments, et ça retombe dans de l'émotion facile à la toute fin - qui bizarrement, fonctionne presque.

Un énorme bof, en somme, pour un film délibérément rocambolesque et caricatural, mais qui semble un peu bâclé et brouillon, peut-être mis en chantier sans réelle idée ou motivation, et qui au final est assez creux et oubliable.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1892 - MOIS FRANÇAIS : Fumer fait tousser (2022)

Publié le 23 Juillet 2023 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, France, Horreur, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, Review

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Fumer fait tousser (2022) :

La Tabac Force (Gilles Lellouche, Vincent Lacoste, Anaïs Demoustier, Jean-Pascal Zadi, Oulaya Amamra), un groupe de superjusticiers en costumes luttant contre le Mal et contre le sinistre Lezardin (Benoît Poelvoorde), est envoyée en retraite par son patron, le chef Didier (Alain Chabat), pour tenter de se resouder et de recréer un esprit d'équipe. Là, dans les bois, autour d'un feu de camp, les membres du groupe décident de commencer à se raconter des histoires qui font peur...

Deuxième film de 2022 pour Quentin Dupieux, après un Incroyable mais vrai intrigant mais inabouti, ce Fumer fait tousser ressemble un peu à un OFNI composé de chutes et d'idées aléatoires de Dupieux, assemblées bon gré mal gré, dans une sorte de film à sketches (dont Incroyable mais vrai aurait pu être l'un des segments) articulé autour d'une parodie amusante de sentai, avec des robots, des monstres en caoutchouc, une marionnette de rat doublée par Alain Chabat, etc.

On se retrouve donc avec cette parodie de sentai, plutôt drôle et bizarre, et avec quelques courts improbables totalement détachés les uns des autres, comme des embryons de récits que l'on aurait mis bout à bout aléatoirement.

Ici, deux couples (Jérôme Niel, Adèle Exarchopoulos, Grégoire Ludig, Doria Tillier) en week-end à la campagne, qui découvrent un casque à pensées isolant son porteur du monde extérieur, ce qui amène l'une d'entre eux à se muer progressivement en tueuse de slasher ; là, l'absurdité totale d'un accident de travail qui dégénère de plus en plus, avec Blanche Gardin dans le rôle de la patronne circonspecte ; ailleurs, un poisson qui parle....

Bref, c'est totalement décousu, on croit deviner que tout est né d'un "j'ai plein d'idées de courts, mais je ne sais pas quoi en faire... compilons-les !" mais ça se regarde avec amusement, pour peu que l'on accroche au délire sentai qui enrobe le tout.

Après, pour être totalement franc, ce n'est logiquement pas un film très structuré, c'est très bordélique, foutraque, ça s'éparpille et ça n'a pas grand sens... mais c'est le réalisateur qui veut ça, et il y a tout de même tellement d'idées rigolotes qu'on ne passe vraiment pas un mauvais moment.

3.5/6 

 

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Un film, un jour (ou presque) #1891 - MOIS FRANÇAIS : Youssef Salem a du succès (2023)

Publié le 22 Juillet 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Drame, Cinéma, France, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Youssef Salem a du succès (2023) :

Youssef (Ramzy Bedia), auteur quadragénaire à la famille d'origine algérienne, a écrit un roman semi-autobiographique sur cette dernière (Melha Bedia, Caroline Guiela Nguyen, Oussama Kheddam, Abbes Zahmani, Tassadit Mandi), ses secrets, et tous les non-dits et tabous, tant sexuels que religieux et sociétaux, du milieu dans lequel il a grandi. Seul souci : il n'en a pas parlé à ses parents, et à mesure que son succès grandit (jusqu'à être sélectionné pour le Goncourt), ses mensonges deviennent de plus en plus problématiques...

Une comédie dramatique assez sympathique et touchante, en forme de portrait d'une famille d'origine arabe qui tente de vivre avec ses secrets, et tout et tout.

La famille de Youssef est très crédible, les acteurs ont une bonne alchimie, et si l'on pourra reprocher un peu au scénario un côté "on se moque un peu de la scène littéraire parisienne, de ses mœurs et de son côté pédant et prétentieux tout en partant nous-mêmes dans des tirades intellectualistes et ronflantes", dans l'ensemble, ça passe plutôt bien. Et Ramzy est excellent.

Ne pas s'attendre à une grosse gaudriole façon "comédie française qui explose le box-office", par contre.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1890 - MOIS FRANÇAIS : Le médecin imaginaire (2022)

Publié le 21 Juillet 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, France, Maroc, Belgique, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le médecin imaginaire (2022) : 

DJ ultra-populaire en burnout, Alex (Alban Ivanov) connaît un accident sur scène pendant un concert au Maroc. Le temps de sa convalescence, incapable de voyager, il est alors confié aux bons soins d'Abdel (Fatsah Bouyahmed), un quincagénaire sympathique et excentrique qui rêve de devenir aide-soignant... mais rapidement, c'est la carrière toute entière d'Alex qui va être bouleversée par cette rencontre improbable.

Une feel good comedy franco-belge qui a bon fond et qui n'est pas désagréable à suivre, même si le trait est particulièrement forcé, notamment au niveau des accents (Smaïn...) et de la caractérisation des personnages, au point de frôler la caricature.

Gentillet, mais finalement assez anecdotique (et ce qui n'aide pas, c'est que la musique d'Alex soit à ce point insipide et inaboutie).

Un petit 3/6, et encore...

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Un film, un jour (ou presque) #1889 - MOIS FRANÇAIS : L'année du requin (2022)

Publié le 20 Juillet 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Thriller, France, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'année du requin (2022) :

Au Cap Ferret, la fin de la saison estivale prend une tournure inattendue : la disparition d'un promeneur en paddle révèle la présence d'un requin sanguinaire qui menace les vacanciers et les habitants du secteur. Maja (Marina Foïs), gendarme bientôt retraitée, ne peut alors s'appuyer que sur deux de ses collègues, Eugénie (Christine Gautier) et Blaise (Jean-Pascal Zadi), pour tenter de finir sa carrière en beauté en évitant un carnage, et ce malgré l'hostilité des locaux, qui lui en veulent directement...

Une relecture bancale des Dents de la Mer en mode français décalé, cette Année du requin souffre d'une interprétation très inégale (la voix off, les seconds rôles, tout ça, c'est ultra-récitatif et forcé, voire amateur, tandis que Marina Foïs fait son numéro malaisant habituel, teinté d'obsession maladive), d'une réalisation assez moche,  et d'une direction globale assez brouillonne, tentant à la fois d'être drôle, décalée, excentrique, absurde, menaçante, inquiétante, sérieux, sociale, etc... et ne parvenant qu'à errer sans réel but ni ton cohérent.

Je ne sais pas vraiment ce qu'était l'objectif premier du métrage (rendre un hommage à Jaws, mais en castant principalement des gueules locales, et faire glisser lentement le tout vers un monster movie débouchant sur un duel sous-marin premier degré entre Marina Foïs et un requin animatronique affreusement inerte et cheap, le tout sur des nappes de synthés carpenteriennes, et assorti de ce que l'on devine être un propos sur le refus d'être mis au rebut passé un certain âge ?), mais une chose est sûre, je n'ai pas vraiment accroché.

Mais je suis certain que d'autres trouveront leur compte dans cet OFNI, et en feront un film semi-culte.

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1888 - MOIS FRANÇAIS : Medellin (2023)

Publié le 19 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, France, Amazon, Critiques éclair, Action, Review, Thriller, Drame

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Medellin (2023) :

Parce que son petit frère "Pablito" (Brahim Bouhlel), un wannabe influenceur fasciné par Pablo Escobar, a été enlevé par un cartel de Medellin, Reda (Ramzy Bedia) décide de partir pour la Colombie avec Stan (Franck Gastambide) et Chafix (Anouar Toubali), afin de le libérer. Quitte à, pour cela, enlever le fils d'El Diablo (Raymond Cruz), le chef de ce cartel...

Après Pattaya (amusant) et son Taxi 5 (bof), Franck Gastambide s'est concentré un temps sur la télévision, avec sa série Validé, mais il revient ici avec Medellin, un film pour Amazon Prime qui, au premier abord, donne vraiment l'impression d'être un Pattaya 2.0 : le trio de banlieue qui part à l'autre bout du monde et tombe dans des embrouilles pas possibles, la fête, la drogue, les filles, etc...

Mais en fait, Gastambide a clairement voulu proposer quelque chose de différent, ici, lorgnant plus sur la comédie d'action à l'ancienne, au risque de créer des dissonnances tonales et narratives dont le métrage ne se relève pas vraiment.

Le script, en fait, paraît très brouillon : narration en voix off maladroite, mise en place catapultée, découverte de Medellin et des strip-teaseuses, et puis premier virage du film en Taxi 5.1, à l'occasion d'une grosse poursuite automobile plutôt réussie et dynamique ; ça continue ensuite, avec toute une histoire de cartel méchant, de fliquette sexy, de Mike Tyson en agent américain qui offre une formation express de commando d'élite à Gastambide et ses potes ; le film bascule alors ouvertement dans un film d'action avec fusillades et protagonistes indestructibles qui abattent tous les méchants en une balle chacun, Gastambide place un toutou adorable dans l'histoire, juste pour dire... et le tout se termine au premier degré, avec une fin tragique qui voir SPOILER Ramzy se sacrifier et emporter tous les méchants narcotraficants avec lui dans une explosion pendant que les autres s'enfuient en hélicoptère...

Une rupture de ton assez étrange pour une fin dramatique et sérieuse, qui ne fonctionne pas totalement, un peu à l'image du film dans son ensemble, qui tente des choses mais dont la mayonnaise globale ne prend pas vraiment. Mais au moins, les scènes d'action sont efficaces (et ne sont pas noyées dans les effets numériques).

2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1887 - MOIS FRANÇAIS : Astérix et Obélix - L'Empire du milieu (2023)

Publié le 18 Juillet 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, France, Action, Aventure, Critiques éclair, Review, Fantastique

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Astérix et Obélix - L'Empire du milieu (2023) :

Lorsque la princesse Fu Yi (Julie Chen), fille de l'impératrice de Chine (Linh-Dan Pham), arrive en Gaule avec son garde du corps Tat Han (Leanna Chea) et Graindemaïs (Jonathan Cohen), un marchand phénicien épris d'elle, elle demande l'aide d'Astérix (Guillaume Canet) et d'Obélix (Gilles Lellouche) pour libérer sa mère des geôles du machiavélique Deng Tsin Qin (Bun Hay Mean), qui travaille avec César (Vincent Cassel)....

Dernier portage en prises de vue réelles de la franchise Astérix, après un Au service de Sa Majesté assez piteux, cet Empire du milieu réalisé et interprété par Guillaume Canet n'est pas franchement meilleur.

Écriture brouillonne et fainéante, effets spéciaux assez quelconques, interprétation parfois mauvaise (désolé, mais les 2/3 des acteurs asiatiques récitent mécaniquement leur texte), combats approximatifs, et caméos à gogo (dont les personnages, le plus souvent, ne servent à rien dans le film - Manu Payet, par exemple, insipide, ou encore Ramzy en commerçant et José Garcia en scribe portuguais de César, qui n'apportent rien de probant, bien qu'ils soient amusants dans ces rôles), bref, ça ne décolle jamais vraiment, d'autant que le tout dure une bonne heure cinquante.

Canet campe un Astérix peu marquant, Lellouche parvient presque (mais pas totalement) à éloigner son Obélix de l'ombre de Depardieu, Jonathan Cohen fait du Jonathan Cohen et en devient vraiment envahissant, Cassel s'en sort en César vexé par Cléopatre, Marion Cotillard a deux rôles (en Cléopatre, bof, et en Bibine, sous trois tonnes de latex, ça passe mieux)... bref, ce n'est pas pire que le précédent, mais, comme je le disais plus haut, ce n'est pas meilleur non plus.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1886 - MOIS FRANÇAIS : Jack Mimoun et les secrets de Val Verde (2022)

Publié le 17 Juillet 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Aventure, Action, France, Romance, Review

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Jack Mimoun et les secrets de Val Verde (2022) :

Naufragé devenu star de l'aventure au travers d'un livre et d'émissions télévisées, Jack Mimoun (Malik Bentalha) est contacté par la belle Aurélie Diaz (Joséphine Japy), qui veut l'engager pour retrouver son père disparu sur les traces d'un trésor légendaire appartenant à un pirate, sur l'île de Val Verde. Accompagnés de Bruno Quézac (Jérôme Commandeur), le manager de Jack, et de Jean-Marc Bastos (François Damiens), un mercenaire un peu idiot, ils partent pour Val Verde, à l'aide du carnet du père d'Aurélie, que Mimoun a trouvé sur l'île...

Une comédie d'aventure co-écrite et coréalisée par Bentalha, et qui se veut un hommage aux classiques du genre, mais qui tombe bizarrement à plat de bout en bout, la faute à un rythme totalement anémique, et à un enchaînement de péripéties et de scènes (pourtant joliment filmées en décors naturels exotiques) qui n'a aucune énergie, aucune fantaisie, et surtout aucune originalité.

Le duo principal est fade (Commandeur et Damiens, dans leurs seconds rôles de comic relief, s'en sortent mieux), l'humour est prévisible et faiblard, l'interprétation est inégale, et comme le film tente trop souvent de faire dans le film d'aventures pur et dur (aux rebondissements télégraphiés et sans avoir le savoir-faire des classiques du genre) plus que dans la comédie, on finit par trouver le temps long et par se dire que décidément, les comédies d'aventure actuelles (ou plutôt les ersatz actuels des comédies d'aventure d'antan) sont bien faiblardes, que ce soit par chez nous, ou outre-Atlantique.

2.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1885 - MOIS FRANÇAIS : Murder Party (2021)

Publié le 16 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Policier, Thriller, Review, France

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Murder Party (2021) :

Jeanne (Alice Pol), une architecte ambitieuse, espère se voir confier la rénovation du manoir Daguerre, une famille excentrique conceptrice de nombreux jeux de société pour enfants. Elle arrive en pleine murder party, et il ne faut pas longtemps pour que César (Eddy Mitchell), le patriarche, ne décède dans des circonstances étranges. Qui est le coupable ? Joséphine (Miou-Miou), Théo (Pablo Pauly), Salomé (Pascale Arbillot), Armand (Gustave Kervern), Léna (Sarah Stern), Emmanuelle (Zabou Breitman), Hercule (Adrien Guionnet) ou bien... Jeanne ?

Mouais. Une comédie française qui opte très clairement pour une réalité improbable à l'esthétique 60s-70s, bourré de couleurs saturées et bigarrées, dans un univers contemporain équipé de smartphones, etc, pour un récit très théâtral et décomplexé... qui finit par tourner à vide.

Parce qu'en fait de murder party, on est plus devant une escape room géante mâtinée de Saw (la voix off qui impose des jeux cruels, tout ça), et forcément, ce n'est pas très intéressant à suivre, d'autant que finalement, les rebondissements de la dernière ligne droite ne sont pas si surprenants que ça.

Le film se retrouve ainsi le postérieur entre de multiples chaises, entre la parodie cabotine des films policiers, la partie d'escape room, les jeux de société grandeur nature (Squid Game n'est pas loin), et le premier degré de l'enquête, et se retrouve à frustrer plus qu'à convaincre, d'autant que l'interprétation est vraiment (et délibérément) inégale.

Bref, malgré un vrai travail visuel, tout ça m'a semble artificiel et un peu creux, parfois horripilant, et ça aurait peut-être mieux marché en format plus court.

2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1884 - MOIS FRANÇAIS : Bigbug (2022)

Publié le 15 Juillet 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Science Fiction, Science-Fiction, France, Review, Netflix

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Bigbug (2022) :

En 2045, l'humanité est assistée de robots plus ou moins sophistiqués selon les générations, et a oublié bon nombre de tâches manuelles et basiques. Alice (Elsa Zylberstein), notamment, adore la technologie obsolète, et alors même qu'elle reçoit chez elle Max (Stéphane De Groodt), son prétendant, Françoise (Isabelle Nanty), la voisine envahissante, Victor (Youssef Hadji), son ex-mari, et Jennifer (Claire Chust), sa secrétaire et maîtresse, les voilà confinés par leurs machines, pour leur protection. Dehors, en effet, les Yonix (François Levantal), androïdes perfectionnés au service des humains, sont en pleine rébellion... 

Un film de Jean-Pierre Jeunet pour Netflix, forcément, ça n'allait pas être modéré, cadré et sobre : près de deux heures au compteur, une direction artistique rétro-futuriste décalée et extravagante, des effets numériques à gogo (plus ou moins réussis selon les scènes), une distribution en roue libre (là aussi, c'est plus ou moins bon selon les interprètes), pour un métrage d'anticipation qui n'est pas inintéressant dans son côté décomplexé, mais dont on ne peut s'empêcher de se dire que son propos, ou du moins que ses idées principales, arrivent un peu avec plusieurs décennies de retard.

L'intelligence artificielle qui se révolte, la vengeance des machines, les robots qui tentent de savoir s'ils ont une âme, l'oisiveté de l'Humain, etc, tout ça a été vu et revu depuis longtemps, et Jeunet n'apporte pas grand chose de neuf au sujet... si ce n'est une approche presque vaudevillesque de son récit, un peu comme si tout cela était une pièce de théâtre de boulevard, un huis-clos à l'interprétation volontairement caricaturale, comme pour souligner à quel point tous ces personnages humains sont stupides et antipathiques.

C'est un parti-pris polarisant, mais au moins, on ne peut pas dire que cela manque d'ambition, et je ne me suis pas ennuyé. Maintenant, reste à savoir si c'était une bonne chose d'en faire un film de près de 2 h, et pas plutôt un format court de 50 minutes...

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1883 - MOIS FRANÇAIS : Happy Nous Year (2022)

Publié le 14 Juillet 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, France, Critiques éclair, Romance, Netflix, Review

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Happy Nous Year (2022) :

Comédien de standup raté et glandeur, Gaël (Kev Adams) a une relation tendue avec sa petite amie. Rigide, agressive et caractérielle, Hannah (Camille Lellouche), est sur le point de quitter son compagnon. Le soir du Nouvel An, le duo se retrouve coincé dans le même ascenseur, et apprend à se connaître...

Un moyen-métrage d'une heure écrit et tourné à l'arrache par Frank Bellocq, collaborateur de longue date de Kev Adams, et produit pour Netflix, ce Happy Nous Year tourne très rapidement à vide, et commence à laisser dubitatif dès les premières minutes de son pitch dérivatif.

Déjà, parce que Hannah, telle qu'elle est écrite, violente, cassante, insultante, une vraie "connasse" de son propre aveu, n'a aucun charme et est particulièrement antipathique, pendant quarante bonnes minutes. Ensuite, parce que Kev Adams fait du Kev Adams un peu neuneu, sans rien apporter de plus. Et enfin, par ce que le duo n'a pas grande alchimie romantique, pas aidé par des dialogues laborieux et des vannes assez médiocres (Calimero/Calogero, aïe).

Ponctuellement, il y a quelques idées visuelles amusantes ou bienvenues (les flashbacks en mode "arrêt de l'ascenseur"), qui changent un peu du côté studio du décor principal, assez mal éclairé et ressemblant parfois à des scènes sur fond vert, et l'émotion finale ne tombe pas totalement à plat, mais dans l'ensemble, c'est un bon gros bof. 

Peut-être avec d'autres acteurs, ou une écriture plus travaillée.

2/6 ​​​​​​​

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Un film, un jour (ou presque) #1882 - MOIS FRANÇAIS : Le Visiteur du Futur (2022)

Publié le 13 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Action, Drame

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Le Visiteur du Futur (2022) :

En 2555, l'explosion d'une centrale nucléaire a plongé la Terre dans l'apocalypse, et seul un voyageur temporel (Florent Dorin) peut empêcher cette catastrophe, en remontant le temps, et en empêchant Gilbert Alibert (Arnaud Ducret), un député, de valider le projet. Rapidement, Alibert et sa fille écologiste Alice (Enya Baroux) vont se trouver attirés dans le futur, et découvrir les conséquences des actes du politicien...

Portage cinématographique de la websérie Le Visiteur du Futur (dont j'ignore absolument tout, n'en ayant jamais vu le moindre épisode), ce long-métrage ambitieux se retrouve finalement au croisement de la websérie et du film de cinéma, à la fois sur le plan de l'écriture que de la finition.

Ici, un rythme et un humour très web-série, façon sketches de quelques minutes et ton décalé, ailleurs, de la grosse émotion® mélodramatique pas forcément ultra convaincante. Ici, une interprétation naturelle et décomplexée, là, du récitatif formaté qui sonne assez faux. Ici, des caméos flagrants, là, des acteurs professionnels qui contrastent un peu trop avec les anonymes du reste du cast. Ici, des tentatives de faire du grand spectacle, là, des affrontements approximatifs au corps à corps et des décors assez ternes et claustrophobiques.

Bref, difficile de se défaire de cette impression de websérie un peu thunée mais qui ne parvient pas à transcender ses origines pour proposer un vrai film de cinéma - ce n'est pas mauvais pour autant (même si j'ai bien levé les yeux ciel lors du passage zombies : ras-le-bol des morts-vivants, et du débat infectés vs zombies) et ça se regarde assez bien, mais dans l'ensemble, ça reste assez moyen, jamais suffisamment drôle pour être une bonne comédie, et jamais suffisamment dramatique pour que les enjeux soient convaincants.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1881 - MOIS FRANÇAIS : Incroyable mais vrai (2022)

Publié le 12 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, France, Review, Critiques éclair, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique

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Incroyable mais vrai (2022) :

Alain (Alain Chabat) et Marie (Léa Drucker) viennent d'acheter une maison, après que l'agent immobilier leur ait fait part d'une particularité sensationnelle du bâtiment, particularité qui se trouve au sous-sol et qui va bouleverser la vie du couple...

Un film de Quentin Dupieux, ça ne peut qu'être un peu bizarre et un peu décalé, et ici, c'est le cas, avec un métrage d'à peine 70 minutes, qui joue brièvement sur le mystère, avant d'expliquer rapidement le ressort principal du film (spoiler), une trappe menant du sous-sol à l'étage de la maison, permettant de voyager 12 heures dans le futur, et de rajeunir au passage de trois jours.

Un postulat de départ intrigant, auquel répondent différemment Alain et Marie : elle, névrosée et complexée par son âge, décide de retrouver ses 20 ans en passant encore et encore par le tunnel ; lui, nonchalant et résigné, vit la vie au jour le jour, et décide d'ignorer totalement ce phénomène.

Récit absurde sur la peur de l'âge et de la vieillesse, IMV renforce encore son propos par la sous-intrigue (un peu détachée du reste) de Benoit Magimel, qui se fait greffer un pénis robotique (avec ce que ça comporte de digressions et de dysfonctionnements). Là encore, la peur de la panne, la peur de vieillir, le culte des apparences, la déliquescence inévitable de l'âge et de l'âme, etc... mais honnêtement, ça ne fait que délayer un film qui tient déjà sur un mouchoir en papier.

Une fois l'esthétique 70s de l'image, délavée et surexposée, et la musique au synthé Moog digérées par le spectateur, et le postulat de départ intégré, force est de constater que le métrage évolue en une sorte de drame semi-inabouti, qui tourne un peu à vide, n'exploite pas trop son potentiel, et se termine en queue de poisson, à grands renforts de montages pas ultra passionnants.

Dommage.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1880 - MOIS FRANÇAIS : Astérix - Le Secret de la potion magique (2018)

Publié le 11 Juillet 2023 par Lurdo dans Animation, Comédie, Cinéma, Action, Aventure, Critiques éclair, Jeunesse, Fantastique, France, Review

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Astérix - Le Secret de la potion magique (2018) :

Parce qu'il a fait une mauvaise chute alors qu'il coupait du gui dans la forêt, Panoramix (Bernard Alane) commence à réévaluer sa vie et son rapport à la mortalité, et décide de se trouver un successeur. Il part donc, en compagnie d'Astérix (Christian Clavier), d'Obélix (Guillaume Briat), de la jeune Pectine (Lévanah Solomon) et des villageois, arpenter le monde à la recherche d'un druide capable de lui succéder et de recevoir la formule secrète de la potion magique. Mais le maléfique Sulfurix (Daniel Mesguich) est sur les rangs, et de leur côté, les Romains sont bien décidés à profiter de l'absence du druide et des hommes du village pour conquérir ce dernier...

Un scénario original d'Alexandre Astier (qui pioche quand même ici ou là dans les bandes-dessinées) pour ce long-métrage sorti en 2018, et qui suit la formule du précédent film, tant devant que derrière la caméra. Seul vrai changement au casting vocal, Roger Carel, remplacé par Christian Clavier, qui s'en sort convenablement, comme toujours, en Astérix....

Contrairement au film précédent, ce métrage se lâche un peu plus, n'hésitant plus à y aller frontalement dans les gags décalés (l'arrivée de l'escadron de poules, les trompettes de Kaamelott, le druide Jesus, les discussions avec les sangliers, etc) quite à parfois pousser un peu trop loin (je ne suis pas super fan de la fin en mode kaiju vs mecha). Ça reste rythmé, drôle et sympathique, avec quelques bémols ici ou là (le scénario est assez prévisible, la petite Pectine est un peu perdue en cours de route, l'utilisation de You Spin Me Right Round est finalement inutile), mais dans l'ensemble, c'est réussi, à nouveau.

4.25/6

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