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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #comedie catégorie

Halloween Oktorrorfest 2019 - 57 - Fun Size Horror : Volume Two (2016)

Publié le 28 Octobre 2019 par Lurdo dans Animation, Anthologie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Fun Size Horror - Volume Two (2016) :

Suite directe de la première anthologie Fun Size Horror (critiquée ici) qui réunissait 21 des 31 courts métrages (de quelques minutes à peine) diffusés sur le web en 2014. Ici, on retrouve donc les 10 derniers courts-métrages, toujours chapeautés par la fille de Danny Elfman, que l'on retrouve çà et là au gré de cette anthologie.

- Initiation : Mali Elfman, en face caméra, pour un monologue qui se finit dans le sang. Pas particulièrement convaincant, avec sa fin non-sensique.

- The Last Laugh : un ancien acteur de sitcom est hanté par sa partenaire décédée, et par un public fantomatique qui se moque de lui. Pas désagréable, mais un peu moins de surjeu dans le public aurait probablement aidé le tout à mieux fonctionner.

- Kill Them Mommy : une mère éplorée hantée par la voix de son enfant traque des adolescents qu'elle estime responsable de... quelque chose. Un court très stylisé (un peu façon giallo et/ou grindhouse), au point d'en être abscons et très frustrant.

- Prey : des jeunes s'aventurent dans un bâtiment abandonné, à la recherche du chien de l'un d'entre eux. Un court étudiant trop bref et superficiel pour être intéressant.

- Whispers : son domicile envahi par les rats, un homme perd lentement l'esprit et devient sanguinaire. Très désagréable et jusqu’au-boutiste, avec des gros plans de dissection de rats, et une conclusion grotesque. Pas effrayant, mais assez dégoûtant. On ne peut pas nier, cependant, qu'il y a là une certaine vision derrière la caméra.

- The Great Corben : un illusionniste tente désespérément de se faire aimer de son public. Bonne surprise que ce court d'animation à la chute efficace. C'est compétent, et après le court précédent, c'est une agréable bouffée d'air frais, malgré les limites évidentes du budget.

- Pillow Fright : une soirée pyjama tourne à l'horreur lorsque les oreillers décident de se venger du massacre d'une bataille de polochons. C'est racoleur, c'est déconneur, c'est grotesque, mais c'est amusant et ça fonctionne.

- And They Watched : l'homme chargé du nettoyage d'une chaise électrique est pris pour cible par les fantômes des anciens condamnés. Efficace.

- Playing Dead : un groupe de fantômes s'amuse à faire peur aux humains, mais le nouveau membre du groupe semble hésitant à se joindre aux festivités. À nouveau, un segment plus comique, qui fonctionne à peu près, mais aurait mérité d'être plus développé pour avoir un peu plus de punch.

- Pinned : un homme découvre (sur Google Maps) qu'il est hanté, et que l'esprit vengeur se rapproche progressivement de lui. Un postulat intéressant, mais l'exécution tombe gentiment à plat sur la fin.

- Perfect : un homme se réveille dans le lit d'une femme étrange (encore une fois Elfman) à la recherche de la perfection. Supposément la suite du segment The Lover, du premier volume de l'anthologie, mais avec un résultat aux antipodes, creux, inintéressant, et sans queue ni tête.

- Conventional : Karen Gillan (devant et derrière la caméra) en actrice has-been qui déprime, fait le circuit des conventions d'horreur, couche avec des fans pour arrondir ses fins de mois, et finit par péter un plomb devant son public. Longuet, mais amusant, sans plus.

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Assez facile de comprendre pourquoi ces 10 courts-métrages n'ont pas été inclus dans le premier volume de l'anthologie : le niveau est un cran en-dessous, favorisant l'humour à l'angoisse, et hormis un ou deux récits, ces 10 courts-métrages laissent globalement de marbre. Bof, en somme.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2019 - Costume Quest, saison 1 (2019)

Publié le 26 Octobre 2019 par Lurdo dans Animation, Action, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Jeunesse, Oktorrorfest, Review, Amazon

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Costume Quest, saison 1 (2019) :

Dans la petite ville d'Auburn Hollow, capitale du nougat, quatre enfants - les jumeaux Wren (Gabriella Graves) et Reynold (Sloane Letourneau), Lucy (Allie Urrutia) et Everett (Isaac Ryan Brown) - découvrent que les Répugnants, des monstres issus d'une dimension parallèle, sont bien décidés à mettre la main sur tous les nougats de la ville, et à conquérir le monde en utilisant ces sucreries pour alimenter leurs pouvoirs. Pour les vaincre avant Halloween, les enfants ne peuvent compter que sur leur courage, et sur des costumes magiques découverts dans une boutique abandonnée, tenue par le mystérieux Norm (Fred Tatasciore)...

Adaptation des jeux Costume Quest du studio Double Fine par le studio d'animation Frederator, Costume Quest (la série) a été diffusée sur Amazon en deux parties, en cours d'année 2019, pour une première saison comptant 26 épisodes de 11 minutes (réunis sous la forme de deux demi-saisons de 6 et 7 double-épisodes de 23 minutes.

Au programme, donc, une série d'animation très sérialisée, à l'instar d'un Adventure Time (du même studio), d'un Over the Garden Wall (même scénariste) ou d'un Gravity Falls (auquel on pense très souvent devant ce Costume Quest). Progressivement, au fil de la saison et des costumes dont se parent les protagonistes, on découvre ainsi les secrets d'Auburn Hollow, la capitale mondiale du nougat, assiégée (en secret) par des monstres affamés : l'histoire de ces monstres, celle de Norm (le vendeur de costumes), les origines de ces costumes magiques, et l'existence, autrefois, d'un autre groupe d'enfants costumés, dont faisait alors partie Oona, la présidente actuelle de l'usine de nougats de la ville.

Une mythologie prise au sérieux par la série, assez dramatique et touchante, et qui n'est pas sans évoquer, là aussi, un certain Scoody-Doo : Mystères Associés (qui reste à ce jour la meilleure série Scooby Doo de tous les temps, rappelons-le), et qui reste intéressante, dans l'ensemble, y compris dans la manière dont le programme s'approprie totalement l'univers des jeux pour en faire quelque chose de très différent : dans ces derniers, en effet, pas de nougat, pas de Norm, et une histoire très différente.

Y compris au niveau des personnages, d'ailleurs : pas vraiment développés dans les jeux, les quatre enfants acquièrent ici des caractères plus prononcés, qui gardent les embryons de personnalité des protagonistes des jeux, pour les pousser un peu plus loin. Wren, la meneuse du groupe, est volontaire, abrasive, impulsive, et parfois presque antipathique ; son frère Reynold est peureux, angoissé et constamment sur la défensive ; Lucy reste discrète, passionnée de science ; et Everett est dynamique, admiratif de son grand frère, et un peu vantard.

Autre différence par rapport aux jeux, les antagonistes : si dans l'esprit, les monstres de la série (les Grubbins des jeux deviennent ici des Répugnants, dont les Grubbins sont une sous-classe) restent des créatures difformes amatrices de bonbons, ici, ils ont droit à un relookage (pas très convaincant, il faut bien le dire) et à de nouvelles capacités, puisque l'ingestion de nougat leur permet de se transformer en super monstres, façon sentai.

Mais c'est bien l'esthétique de la série qui frappe en premier : les jeux avaient déjà un aspect graphique très marqué et délibérément simpliste, et la série le pousse un peu plus loin encore, mélangeant cette esthétique à un style d'animation plus actuel et familier (encore une fois, on pense pas mal à diverses séries d'animation jeunesse assez populaires, déjà citées ici, mais aussi à Rick et Morty).

Ça plaira ou non, et j'avoue avoir eu du mal à adhérer aux premiers épisodes de la série, précisément à cause de la direction artistique de celle-ci. Au fil des épisodes, cependant, on s'habitue à ce graphisme particulier, et à ces monstres assez approximatifs, d'autant que la série est bien doublée, assez amusante, et dotée d'une bande originale efficace.

Sans oublier l'écriture, maîtrisée et sachant se montrer à la fois touchante et drôle ; je dois bien avouer qu'à l'approche de la fin de saison, en voyant toutes les sous-intrigues saisonnières (même les plus anecdotiques, comme celle de Roody Tootz, ou des deux Grubbins avec qui Lucy sympathise) converger de manière cohérente et logique, en voyant les forces en présence s'amasser pour un combat épique, en réalisant à quel point les scénaristes avaient pensé en amont et de concert les thématiques de la série, son propos (en filigrane) sur les réfugiés et l'immigration, et ses rebondissements, je me suis dit que mes réserves sur l'esthétique de la série ne pesaient finalement pas très lourd.

Reste que, comme pour toute œuvre animée, les parti-pris graphiques pourront en rebuter plus d'un ; et je suis d'ailleurs le premier à regretter certains des choix faits par la production, notamment en ce qui concerne les Grubbins. Mais dans l'ensemble, Costume Quest s'avère un programme très sympathique et ludique, qui permet de continuer, sous un autre angle, l'expérience des deux jeux déjà existants. En attendant l'épisode spécial de Noël, à venir très bientôt.

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2019 - Los Espookys, saison 1 (2019)

Publié le 26 Octobre 2019 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Télévision, USA, HBO

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Los Espookys, saison 1 (2019) :

En Amérique du Sud, Renaldo (Bernardo Velasco), Ursula (Cassandra Ciangherotti), Andrés (Julio Torres) et Tati (Ana Fabrega) sont Los Espookys, un groupe passionné d'horreur qui met ses talents en matières d'effets spéciaux au service de clients privés, pour des soirées, des événements, etc. Mais entre véritables événements paranormaux, problèmes personnels, et rencontres improbables, le quotidien des Espookys est des plus étranges et décalés...

Une série HBO en 6 x 25 minutes, entièrement en espagnol, chapeautée par Lorne Michaels (SNL) et Fred Armisen, ainsi que par deux de ses acteurs principaux, Torres et Fabrega. Et sans surprise, ces deux derniers se donnent le beau rôle dans la série, avec des personnages totalement déjantés et excentriques : Torres, gay flamboyant à la chevelure bleue, seul héritier d'une dynastie de chocolatiers, persuadé d'avoir un sombre passé, fiancé à un autre héritier séduisant, Juan Carlos (José Pablo Minor)), et possédé par un démon aquatique qui l'oblige à voir Le Discours du Roi... et Fabrega, dans le rôle de Tati, la cobaye de toutes les prestations des Espookys, une jeune femme lunaire, sorte de Luna Lovegood qui aurait perdu 50 points de QI, et qui passe toute la saison à chercher un  job, pour finir embarquée dans une histoire d'arnaque pyramidale débouchant sur une prise d'otage.

À côté de ces personnages amusants, décalés et mémorables, Renaldo et Ursula sont nettement plus sages : le passionné de films d'horreur, et sa technicienne lesbienne, qui connaissent leur part de mésaventures, mais ne parviennent jamais à marquer autant les esprits que leurs collègues, ou à vraiment servir de noyau émotionnel de la série.

Car Los Espookys, même si elle est totalement barrée, et dotée d'un ton très particulier, tente aussi d'être sincère et touchante lorsqu'elle aborde la vie de ses protagonistes : l'obsession de Renaldo pour une réalisatrice (Carol Kane) qui a suscité sa vocation est ainsi le fil conducteur de la saison, et le moteur principal de la carrière des Espookys.

Le seul problème, c'est que les 3/4 de ce fil conducteur impliquent Fred Armisen, oncle de Renaldo et chauffeur privé à Los Angeles. Un Armisen qui rencontre la réalisatrice en question, mettant en route les événements de la fin de saison, mais un Armisen qui évolue dans son coin pendant ces six épisodes, sans vraiment apporter grand chose au programme.

À l'identique, çà et là, on sent bien que les showrunners sont issus du monde des sketches télévisés, puisque certaines séquences semblent totalement détachées du reste, et uniquement là pour aboutir à un gag donné.

C'est dommage, car le monde très particulier des Espookys, avec ses miroirs maudits, ses faux monstres aquatiques, ses extraterrestres de pacotille, ses murder parties barrées, ses voisines en chaleur, ses doubles maléfiques, ses ambassadrices rose bonbon, etc, est assez ludique et amusant à regarder.

Ça reste un programme inégal et très particulier, parfois à la limite de la télénovéla dans son approche du genre, de l'interprétation et de la réalisation, mais qui aussi sait partir dans des directions totalement inattendues : ce n'est pas pour tout le monde (je ne suis pas particulièrement fan de l'humour d'Armisen, habituellement, et ici, par moments, j'ai eu un peu de mal), mais c'est suffisamment court et inventif pour mériter un coup d’œil.

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 56 - Wedding Nightmare (2019)

Publié le 25 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller

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Wedding Nightmare (Ready or Not - 2019) :

Le jour de son mariage, Grace (Samara Weaving) apprend que la famille de son époux (Mark O'Brien), très aisée et excentrique, a une tradition étrange : jouer à un jeu de société tiré au hasard par la mariée. Mais lorsque Grace tire la carte du cache-cache, sa belle famille (Adam Brody, Henry Czerny, Andie MacDowell) commence alors à la traquer, armes à la main, pour la sacrifier à une entité maléfique assurant leur bonne fortune...

Une comédie horrifique de deux des membres du collectif Radio Silence (déjà à l'origine de V/H/S, du très médiocre The Baby, et du sympathique 666 Road : Southbound), comédie qui a connu un certain succès critique et public outre-atlantique, mais qui s'avère, au final, très inégale.

En fait, c'est un film "à peu près" : Ready Or Not part d'un postulat amusant, le cache-cache, et tente de produire une comédie noire et décalée mêlée à un survival tendu, mais il n'y parvient qu'à peu près.

Le mélange comédie/horreur ne fonctionne que trop aléatoirement, la faute à un rythme bancal, à une distribution assez disparate (Weaving est plutôt convaincante en mariée battante à la langue bien pendue, McDowell idem, mais les autres personnages sont plus inégaux, voire même insipides - le jeune marié), et à un film qui abandonne son postulat de départ (le cache-cache) et son environnement initial (le manoir) assez rapidement.

Alors c'est ponctuellement amusant, mais jamais suffisamment sur la durée, tout comme ce n'est jamais suffisamment tendu, ou décomplexé, pour vraiment emporter l'adhésion. Il aurait fallu choisir un ton plus affirmé : soit une vraie comédie décalée, à l'image du sort final de la famille, soit quelque chose de vraiment tendu et hargneux, mais pas cet entre deux un peu frustrant, qui donne l'impression de ne pas aller au bout de ses idées.

2.5 + 0.25 pour la mélodie sinistre du cache-cache, telle que jouée par le 33 tours = 2.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 55 - Ça : Chapitre 2 (2019)

Publié le 25 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Drame, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller

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Ça - Chapitre 2 (It - Chapter Two - 2019) :

27 ans après les événements de leur enfance, qu'ils ont tous mystérieusement oubliés, le groupe des Losers (Jessica Chastain, James McAvoy, Bill Hader, Jay Ryan, James Ransone) revient à Derry, motivés par un appel téléphonique de Mike (Isaiah Mustafa) : Ça (Bill Skarsgård) est de retour, et le moment est venu de mettre un terme à cette menace indicible, quitte à y laisser la vie...

Bien que souffrant de défauts inhérents au texte originel, et à certains choix d'adaptation, le premier volet de It s'était avéré une bonne surprise, et le haut du panier en matière d'adaptation de King : en choisissant de n'utiliser que la partie "enfance" du roman originale, et en jouant fortement la carte de la nostalgie 80s, le premier film parvenait à être une expérience contenue, agréable à suivre, une sorte de Stand By Me horrifique et très bien casté, où Pennywise restait une menace sinistre, sans jamais trop virer au grand-guignol.

Malheureusement, ces choix artistiques et créatifs sont précisément ce qui fait que ce Chapitre 2 ne fonctionne pas vraiment : en séparant ainsi les périodes enfance et âge adulte, la production s'est coupée d'une grande partie de ce qui faisait l'intérêt et la force de ce récit (d'autant plus que, déjà dans le livre, toute la partie enfance est clairement la plus intéressante et réussie).

It 2 se retrouve donc à marcher dans les pas de son prédécesseur, à retracer son chemin, mais avec des personnages adultes et amnésiques, qui doivent retrouver leurs souvenirs, retrouver la cohésion de leur groupe, réapprendre à affronter Pennywise, etc...

Un récit qui s'étale ici (sans raison) sur près de trois heures et qui fait tout son possible pour compenser tout ce qui manque à cette moitié de roman, dans une sorte de fuite en avant où chaque solution apportée par le film à ses problèmes narratifs et créatifs amène d'autres problèmes à régler : les acteurs (plutôt bien choisis, à nouveau - Jay Ryan excepté) n'ont jamais le temps de développer la moindre alchimie, ou de faire exister leurs personnages au-delà de ce que l'on connaît déjà d'eux (pauvre Jessica Chastain/Beverly, réduite à paraître angoissée pendant tout le film, et guère plus) ? Pas grave, insérons des flashbacks (pas très utiles) avec les jeunes acteurs du premier film, rajeunis numériquement pour tenter de coller au Ça de 2017. Les péripéties sont mécaniques et redondantes vis à vis de ce que les personnages ont déjà vécu, les thématiques sont les mêmes ? Pas grave, faisons de ce Ça 2 une comédie horrifique, avec un Bill Hader sarcastique qui a toujours le bon mot pour désamorcer la tension, et des manifestations de Pennywise toujours plus grotesques et risibles. La menace de Pennywise est nettement diminuée par le côté décomplexé et caricatural des monstres, et par leur rendu tout-numérique peu convaincant (araignée-tête exceptée) ? Pas grave, insérons quelques meurtres forcés, totalement détachés de l'histoire des Losers, mais qui rajoutent au bodycount (bien faiblard) du clown meurtrier...

Et il en va de même pendant tout le métrage : le film tente d'être à la fois de l'horreur sérieuse à la King, avec une bande originale grandiloquente, un background improbable à base de tribu indienne, d'entité cosmique, de boîte magique, de rituel, de l'angoisse, etc, mais la plupart des scènes "horrifiques" sont plus amusantes ou forcées que tendues, ce qui affaiblit grandement l'intrigue.

D'autant que cette dernière n'est pas aidée par quelques tentatives de rectifier des erreurs du premier film : dans ce dernier, Mike était tout simplement inexistant, et c'était Ben qui était féru d'histoire... ici, Ben a tout oublié, et Mike est redevenu l'historien de la bande. Pourquoi ? Parce que. Stanley, déjà un personnage en retrait dans le premier film, est ici évacué (comme dans le livre) dès le début du film, suite à son suicide... un suicide qui est ici présenté, de manière assez étrange, comme un acte héroïque, une sorte de sacrifice nécessaire pour unir les Losers et les motiver à reprendre le combat.

Des décisions créatives qui ne fonctionnent pas vraiment, et qui trahissent les rouages grinçants de ce deuxième volet de Ça : ce n'est pas un film désastreux, et c'est même amusant à regarder si l'on adopte le même point de vue que le personnage de Bill Hader, mais le tout est vraiment un gros cran en dessous du premier film, jamais vraiment angoissant ou malsain, jamais vraiment bien développé, et incapable de bien conclure son récit.

Une occasion ratée, qui n'est pas forcément bien meilleure que la partie "adulte" de la mini-série de 1990.

3.75 - 1 = 2.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 53 - Deadtectives (2019)

Publié le 24 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Fantastique, Found Footage, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, Shudder

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Deadtectives (2019) :

En perte de vitesse depuis des saisons, l'émission de télé-réalité DeadTectives est sur le point d'être annulée. Contraints par la chaîne à partir au Mexique, sous la supervision d'Abril (Martha Higareda), leur nouvelle productrice arriviste, Sam (Chris Geere), sa petite amie Kate (Tina Ivlev), Javier (José Maria de Tavira) et Lloyd (David Newman), le frère crédule de Sam, décident, avec l'aide de Bob (Mark Riley), spécialiste en effets spéciaux, de transformer une maison hantée locale en spectacle macabre totalement bidonné. Mais les véritables esprits qui hantent les lieux ne comptent pas se laisser faire...

Une comédie horrifique parodiant les Ghost Hunters et compagnie, et distribuée par Shudder, mais qui, malheureusement, souffre très clairement d'un problème de taille : c'est gueulard, hystérique, et donc hautement antipathique et épuisant.

C'est bien simple, pendant une bonne heure, il n'y a pas une vanne, pas une réplique, pas une explication qui ne soit déclamée en criant par les acteurs, et, très rapidement, ça devient assez insupportable.

Ce qui est dommage, puisque le métrage est relativement bien produit, que les effets sont sympathiques, que la distribution n'est pas forcément mauvaise, que le tout est à moitié tourné en espagnol (ce qui est suffisamment rare pour être noté), et que la bande originale place même un morceau d'Aurelio Voltaire (ce qui fait toujours plaisir).

Et dans le dernier tiers du film, un semblant d'équilibre parvient même à se créer entre la comédie et le fantastique, et le tout devient un peu moins criard... mais pour y arriver, il faut subir une heure d'un film au rythme et à l'humour peu maîtrisés, qui épuise les tympans, et lorgne fréquemment sur Fantômes contre Fantômes de Peter Jackson (sans même parler de la fin clin d’œil à Ghostbusters).

2.75/6 

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 48 - You Might Be The Killer (2019)

Publié le 23 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller

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You Might Be The Killer (2019) :

Lorsque Chuck (Alyson Hannigan), vendeuse dans un comic book store et fan d'horreur, reçoit un appel téléphonique paniqué de Sam (Fran Kranz), son meilleur ami, directeur d'un camp de vacances, elle est agréablement surprise : Sam est aux prises avec un tueur masqué tout droit sorti d'un slasher, qui élimine un à un les moniteurs du camp. Mais progressivement, alors que Sam raconte ces événements à son amie, l'évidence se fait : et si c'était lui le tueur ?

Une parodie de slasher assez amusante et bien menée, basée sur une idée de Sam Sykes (auteur de fantasy et fils de Diana "Outlander" Gabaldon) et Chuck Wendig (auteur de comic-books et de romans Star Wars), délibérément déstructurée et en flashbacks, et qui affiche clairement ses influences, de la saga Vendredi 13 à Scream, en passant par les Evil Dead de Sam Raimi, ou encore par The Mask.

Alors certes, par moments, ça fait un peu patchwork d'idées et de références à d'autres films, mais le tout parvient tout de même à conserver une certaine identité, principalement grâce à son interprétation globalement solide, et à sa musique orchestrale efficace, très premier degré.

C'est plutôt maîtrisé, ça ne se prend jamais trop au sérieux, c'est décalé, bref, pour peu qu'on ait un peu de recul sur le genre, ça fonctionne.

4/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 47 - Satanic Panic (2019)

Publié le 22 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review

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Satanic Panic (2019) :

Livreuse de pizzas débutante, Sam (Hayley Griffith) tombe en panne sur le seuil d'une demeure luxueuse, où l'on vient de la priver d'un pourboire. Bien décidée à récupérer son dû, elle se fraye un chemin dans la bâtisse, où elle découvre un groupe de satanistes de la haute société, mené par Danica (Rebecca Romijn), sur le point d'invoquer Baphomet. Malheureusement pour Sam, elle est vierge, et devient aussitôt la proie de ce groupe de cultistes improbables...

Une comédie horrifique décomplexée et grotesque, qui cependant ne m'a évoqué qu'une chose, pendant tout son déroulement : un film de fans, ces fans de films d'horreur tatoués, souvent aux looks improbables ou aux cheveux multicolores, qui se retrouvent devant leurs films d'horreur préférés avec une (ou plusieurs) bière à la main, et passent un bon moment déconneur devant même les pires navets.

Un public de festival, en somme, auprès duquel ce métrage devrait fonctionner... malgré ses très nombreux et évidents défauts : développement bancal des personnages, héroïne énervante, réalisation (littéralement) bancale (de la réalisatrice d'un épisode médiocre de Into The Dark), interprétation en roue libre (les acteurs les plus aguerris s'en sortent le mieux, les autres sombrent dans l'hystérie gueularde - et Jordan Ladd, elle, est méconnaissable - abus de chirurgie ou d'alcool ?), écriture laborieuse et maladroite qui donne lieu à des dialogues peu naturels...

Ce n'est pas un bon film, tout y est forcé, hystérique, gonzo, fatigant, et pourtant, ce n'est pas forcément désagréable à regarder, pour peu qu'on soit dans la bonne disposition d'esprit, et qu'on soit indulgent : les créatures et effets pratiques (d'un double finaliste de Face Off) sont sympathiques, et les acteurs s'amusent.

Mais dans l'absolu, ça reste très approximatif, lourd et inabouti.

2.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 46 - The Dead Don't Die (2019)

Publié le 22 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review

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The Dead Don't Die (2019) :

Alors que l'activité humaine provoque une altération soudaine de la rotation de la Terre, les morts reviennent à la vie, affamés de chair humaine. Ce qui, dans la petite ville de Centerville, pose bien des problèmes à Cliff (Bill Murray) et Ronnie (Adam Driver), les deux officiers de police de la bourgade...

Une comédie horrifique signée Jim Jarmusch, et qui tente de concilier le cinéma de Jarmusch avec une relecture de La Nuit des Morts-Vivants, et un semblant de satire sociale façon Zombie.

Le problème étant que pour une comédie horrifique, ce film n'est ni drôle (l'humour à froid, impassible et motocorde, ça va cinq minutes, surtout quand ce n'est pas inspiré), ni horrifique (les zombies sont traités comme des blagues ambulantes, uniquement là pour répéter en boucle ce qui occupait le centre de leur vie d'avant), que ses personnages sont tous affreusement sous-développés (c'est tout simplement un défilé de visages connus, d'Iggy Pop à Selena Gomez en passant par Danny Glover, Steve Buscemi, Rosie Perez, Tom Waits, RZA, Carol Kane, etc, qui n'ont absolument rien à faire, si ce n'est débiter trois répliques et se faire tuer), que le rythme est affreusement nonchalant, et que Jarmusch se pense plus malin ou drôle qu'il ne l'est vraiment (le clin d’œil à Star Wars, la sous-intrigue WTF de Tilda Swinton).

Sans oublier ce détachement ironique bien agaçant, qui se manifeste dès la dixième minute, lorsque Murray et Driver remarquent que la chanson passant à la radio est la chanson-titre du film dans lequel ils apparaissent. Un moment méta qui a des petits frères ultérieurement (vers la fin, Murray et Driver discutent carrément du script et de Jarmusch) et qui m'a très tôt agacé au plus haut point.

Si au moins Jarmusch avait eu quelque chose de frais, de nouveau et de pertinent à dire sur la société, mais non : il se contente de répéter ce que Romero avait fait en son temps, en nettement moins bien.

1.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 45 - Tone-Deaf (2019)

Publié le 22 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Tone-Deaf (2019) :

Ayant récemment perdu son emploi pour insubordination, et séparée de son compagnon, Olive (Amanda Crew) décide de passer un week-end à la campagne, en louant la demeure d'un veuf un peu excentrique, Harvey (Robert Patrick). Il n'en faut pas plus pour que les pulsions meurtrières de ce dernier se réveillent, et Harvey décide alors de massacrer tout ce qui bouge, à commencer par cette millenial insupportable...

Une comédie noire horrifique assez médiocre et décousue, qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille dès la lecture de son pitch, un pitch se terminant par le très prétentieux "Plus qu'un slasher basique, TONE-DEAF propose une critique sinistre de notre étrange climat politique et culturel actuel."

Certes. Et, à nouveau, j'aurais dû me renseigner, car je me serais aperçu que Tone-Deaf est l’œuvre du réalisateur d'Excision et de Suburban Gothic, deux comédies noires pataudes et jamais convaincantes, ressemblant à du sous-John Waters horrifique, et arborant fièrement un détachement ironique assez agaçant, et un sens des vignettes graphiques et artistiques jamais particulièrement bien intégré au reste du récit.

Ici, on retrouve donc tout ça, avec des personnages unanimement agaçants et antipathiques, de l'ironie moqueuse, un choc des cultures Boomers vs Millenials assez éventé et cousu de fil blanc, des tonnes de personnages secondaires inutiles (la mère, son amant, la voisine, le boss, le dépanneur) uniquement là pour donner un petit rôle aux copains du réalisateur (on voit passer AnnaLynne McCord,  Ray Wise, Ray Santiago, Keisha Castle-Hughes, etc), et bien sûr, des moments "artistiques", qui font tâche, et ont la subtilité d'un tractopelle - monologues face caméra, scènes oniriques, multiplication des points de vue, trip sous acide...

Bref, encore une fois, malgré sa distribution sympathique, le film ne l'est pas le moins du monde : il est affreusement bancal, rarement amusant, et il m'a agacé plus qu'autre chose, tant il se croit plus pertinent et intelligent qu'il ne l'est vraiment.

2/6 (pour les deux leads et leur interprétation)

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2019 - Stranger Things 3 (2019)

Publié le 20 Octobre 2019 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Netflix, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller, Télévision

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Stranger Things, saison 3 (2019) :

Alors que Hawkins s’apprête à célébrer la Fête nationale, une créature maléfique rôde dans les ténèbres, contaminant et remplaçant un à un les habitants de la ville : le Mind Flayer est bien décidé à se venger de Elle (Millie Bobbie Brown) et, profitant d'une brèche entre les mondes ouverte par les Russes, il commence à reconstruire son armée...

Une très bonne surprise que cette saison 3 de Stranger Things, après une saison 1 sympathique (sans plus), et une saison 2 décevante et éparpillée, qui ne semblait pas vraiment savoir sur quel pied danser.

Ici, le ton est rapidement donné : cette saison 3 est placée sous le signe du spectaculaire et du décomplexé, et cela se retrouve à tous les niveaux. Pour ces 8 nouveaux épisodes, les Duffer ont décidé de ne plus prendre de pincettes, et d'assumer pleinement un ton plus léger et humoristique, immédiatement perceptible dans les relations entre les personnages.

Si la série met en effet l'accent sur les relations sentimentales entre les différents couples de protagonistes (quitte à paraître ponctuellement assez pataude et redondante dans son écriture de ces relations), l'ajout de personnages récurrents dans chaque sous-groupe formé cette année permet d'ajouter du piment et de l'humour dans les dialogues, et de changer un peu la dynamique du tout.

On peut ainsi citer Erica (Priah Ferguson), la petite sœur de Lucas (Caleb McLaughlin), au répondant amusant ; Robin (Maya Hawke), la nouvelle collègue de Steve (Joe Keery) ; ou encore Alexei (Alec Utgoff) et Murray (Brett Gelman), qui finissent par rejoindre le duo de Hopper (David Harbour) et Joyce (Winona Ryder) pour des mésaventures assez improbables.

Alors certes, ce ton plus décomplexé s'accompagne ponctuellement de moments vraiment too much, comme avec le duo Hopper/Joyce, justement : déjà que Winona Ryder ne fait pas vraiment dans la subtilité, avec ce personnage, mais là, avec un David Harbour qui se met à son niveau de surjeu, on se retrouve avec des échanges gueulards qui se veulent amusants et semi-romantiques, mais sont rapidement épuisants. Dommage, parce que le personnage de Hopper acquiert, dans cette saison, un côté Magnum un peu rondouillard pas désagréable du tout, et a droit à des scènes d'action sympathiques contre un Terminator russe (Andrey Ivchenko) très convaincant.

Le point fort de la saison, cependant, c'est bien l'absence de véritable sous-intrigue ratée ou inutile : tout le monde mène une petite enquête de son côté, les choses avancent bien, et ces sous-intrigues se rejoignent toutes vers la fin de saison, pour avoir chacune leur utilité.

On pourra toujours reprocher au show d'être parfois assez prévisible, mais ce n'est pas nouveau : les Duffer ont l'habitude de souligner un peu trop leurs effets (en voyant la fin de la saison, le baroud d'honneur offert à Hopper ne surprend pas ; idem pour la résolution de la sous-intrigue de la copine de Dustin : prévisible au possible, même si le moment Neverending Story m'a bien amusé), et d'abuser un peu de l'illustration musicale 80s (comme d'habitude, les premiers épisodes de la saison ressemblent trop à un jukebox pour être vraiment maîtrisés) ; qui plus est, à trop jouer avec les clichés narratifs des années 80, on finit parfois par y succomber (tout ce qui concerne la base russe et les soldats incapables qui y travaillent demande une grosse suspension d'incrédulité, notamment au niveau logistique ; le dernier épisode traîne en longueur, avec plein de moments surlignés et téléphonés).

Mais dans l'ensemble, come je le disais en ouverture, cette saison 3 s'est avérée une très bonne surprise, et m'a réconcilié avec la série. Plus décontractée, avec une créature vraiment réussie, et un bon dosage de l'humour, de l'action, et du suspense, Stranger Things 3 fonctionne bien (et puis le fait de faire du Mall américain la source de tout ce qui ne va pas à Hawkins, ça s'inscrit clairement dans la tradition de Zombie), et son format de 8 épisodes permet au show de ne pas s'éterniser et de ne pas subir le coup de mou habituel des productions Netflix.

Cela dit, le programme semble avoir conçu cette troisième année comme une année de potentielle conclusion de ses arcs principaux. Difficile d'imaginer une saison 4 utilisant, à nouveau, le Mind Flayer et ses sbires comme antagonistes principaux... d'où l'utilisation des Russes, je suppose, qui peuvent devenir des Big Bads par proxy.

Pour une fois, cependant, je suis curieux de voir ce que nous réserve la série l'année prochaine, et de découvrir si oui ou non, elle saura rebondir dans une nouvelle direction intéressante.

Wait & see...

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2019 - What We Do In The Shadows, saison 1 (2019)

Publié le 19 Octobre 2019 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Télévision, Shadows

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

What We Do In The Shadows, saison 1 (2019) :

À Staten Island, aux USA, quatre vampires vivent en colocation : Nandor (Kayvan Novak), ancien dirigeant d'un royaume ancien, assisté par Guillermo (Harvey Guillén), son familier ; Lazlo (Matt Berry), vampire anglais marié à Nadja (Natasia Demetriou) ; et Colin (Mark Proksch), un vampire énergétique capable de se déplacer le jour, et de se nourrir des émotions des autres...

Seconde série dérivée du mockumentaire Vampires en toute intimité, après la série néozélandaise Wellington Paranormal, ce programme en 10 épisodes d'une vingtaine de minutes revient aux sources, en se concentrant à nouveau sur des vampires colocataires, et sur leur quotidien parmi les humains.

Pas de surprise : ces dix épisodes sont amusants, décalés, et bien interprétés, les trois acteurs incarnant aussi bien leurs personnages que ne le faisaient Waititi, Clement et Brugh dans le film original.

Mieux encore, les sous-intrigues saisonnières - Guillermo tiraillé entre son désir de devenir un vampire, et ses origines familiales ; Nadja et son amour pour Gregor (Jake McDorman) ; le Baron ; l'étudiante vampirisée (Beanie Feldstein) - apportent un peu de continuité à la saison, une saison qui se paie par ailleurs des guests sympathiques tout au long de la saison : Doug Jones en Baron, Vanessa Bayer, Nick Kroll et, dans un épisode très spécial, Batista, Kristen Schaal, Waititi, Brugh, Clement, Tilda Swinton, Evan Rachel Wood, Danny Trejo, Paul Reubens et Wesley Snipes.

Bref, une saison très agréable à suivre, mais...

Car il y a un "mais".

En effet, un peu comme devant Wellington Paranormal, on a parfois l'impression que cette saison est un peu superficielle, comme si Waititi et Clement peinaient à donner de l'épaisseur à leur show. Une impression pas forcément aidée par le déroulé étrange de cette saison, avec le fameux épisode du Conseil des Vampires qui est tout simplement ignoré lors de la suite de la saison.

Le trio de vampires y est ainsi condamné à mort, ils s'évadent... et deux épisodes plus tard, ils organisent l'orgie bi-annuelle de la communauté vampirique, comme si de rien n'était.

Ajoutez à cela un humour qui donne parfois dans le gratuitement graveleux, et l'on se retrouve avec une série amusante, suffisamment rythmée pour que ses défauts ne soient pas trop problématiques ou rédhibitoires, mais parfois en demi-teinte, et légèrement anecdotique, comme s'il manquait un petit quelque chose pour vraiment convaincre.

Ou alors, c'est peut-être tout simplement que je ne suis pas totalement sensible à l'humour néozélandais, très particulier, et moins frontal que d'autres styles humoristiques...

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 32 - Little Monsters (2019)

Publié le 15 Octobre 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Romance, Thriller, Australie, Hulu

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Little Monsters (2019) :

Lorsqu'il découvre que son neveu doit partir en excursion scolaire avec son institutrice, la belle Miss Caroline (Lupita Nyong'o), Dave (Alexander England), un musicien raté, glandeur, et fainéant, se propose pour accompagner la sortie. Mais cette dernière tourne au cauchemar lorsqu'une épidémie zombie se déclenche dans une base militaire voisine, et se propage au parc animalier où les enfants se trouvent...

Une zom-com australienne globalement inégale, mais finalement assez distrayante. Le problème, en fait, c'est cette mise en place avec un humour très australien : pendant 20-25 bonnes minutes (jusqu'à l'apparition des zombies, en fait), on a droit à de la slacker comedy assez bas-de-plafond, graveleuse et lourde, centrée sur le protagoniste, guitariste raté et loser fini.

Un protagoniste irresponsable et guère sympathique, au parcours rédemptif cousu de fil blanc, et qui se voit confronté à un Josh Gad en roue libre, imbuvable, en animateur pour enfants façon Pee-Wee Herman, qui gueule, qui jure, qui boit, etc, etc, etc...

Tout ce côté humour bourrin et assez gueulard fatigue rapidement, même s'il est, heureusement, contrebalancé par une Lupita Nyong'o excellente, à la fois douce, intelligente et dure à cuire, et par des enfants (quasiment) tous sympathiques. Heureusement aussi, plus le film avance, et plus un équilibre précaire se crée entre comédie criarde et lourde, et moments plus tendres et sincères.

Alors certes, l'écriture reste toujours un peu pataude, et le film manque vraiment de capital sympathie au niveau de son interprète principal (avec quelqu'un comme Zachary Knighton dans ce rôle, ce serait nettement mieux passé), mais dans l'ensemble, ça se regarde, et surtout, ça s'améliore à mesure que le film avance.

Rien d'exceptionnel dans le genre, mais c'est honorable.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 31 - Dead Ant (2019)

Publié le 15 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Musique, Science-Fiction, Review

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Dead Ant (2019) :

Groupe de hair-metal has-been, Sonic Grave - Pager (Rhys Coiro), Merrick (Jake Busey), Art (Sean Astin), Stevie (Leisha Hailey) - font route, avec leur manager Danny (Tom Arnold), et la compagne de Merrick (Cameron Richardson) pour se produire dans un festival au milieu du désert californien. En chemin, cependant, ils n'écoutent pas l'avertissement d'un vieil indien dealer de peyote (Michael Horse) et de son compère nain, Firecracker (Danny Woodburn), et ils profanent la vie sauvage du territoire sacré voisin : ils deviennent alors la proie de fourmis géantes bien décidées à mettre un terme à la vie du groupe...

Une comédie indépendante tournée en 2017 et qui aurait pu être diffusée sur SyFy (encore que, les effets spéciaux sont encore plus médiocres que la niveau actuel des productions SyFy) tant elle est générique et inoffensive, hormis son ouverture totalement gratuite  et absurde sur Cortney Palm poursuivie par une fourmi, et qui se déshabille totalement pour lui échapper.

Le reste ne vole jamais bien haut, à commencer par l'humour du métrage, assez faiblard et quelconque : les trente-quarante premières minutes sont ainsi particulièrement plates, pas aidées par des interprètes en roue libre, et des postiches capillaires ultra-fauchés. Heureusement, quand les premières fourmis attaquent vraiment, le métrage décolle un peu, même s'il faut attendre la dernière demi-heure pour que ça devienne vraiment amusant (notamment avec sa conclusion façon Mars Attacks).

Dans l'ensemble, Dead Ant reste cependant mollasson, pas aussi drôle et excentrique qu'il semble penser l'être, et trop fauché pour vraiment convaincre. Mais la distribution sympathique, qui semble s'amuser (Tom Arnold, en particulier, semble à fond dedans), et le second degré du tout font que ça se regarde tranquillement.

2.5 + 0.25 pour le duo Indien/Nain et pour Tom Arnold qui applaudit avec ses moignons pissant le sang = 2.75/6

(on est loin du délire d'un Arac Attack !)

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 29 - Into The Dark - 1x07 - I'm Just F*cking with You (2019)

Publié le 14 Octobre 2019 par Lurdo dans Anthologie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, Télévision, Hulu, Les bilans de Lurdo

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Into The Dark - 1x07 - I'm Just F*cking with You (2019) :

Le soir du premier avril, Larry (Keir O'Donnell), un jeune homme névrosé passant le plus clair de son temps à troller anonymement sur le web, retrouve sa sœur Rachel (Jessica McNamee) dans un motel, alors qu'ils se rendent tous les deux au mariage de leur cousin et de le l'ex de Larry. Là, ils tombent sur Chester Conklin (Hayes MacArthur), responsable du motel, un farceur invétéré qui va se montrer de plus en plus dangereux...

Un épisode vraiment pénible à suivre, et qui m'a franchement agacé, tant par son style visuel (l'épisode est très marqué synthwave 80s et néons, comme l'indique l'affiche, mais vire en plus dans un psychédélisme de pacotille dans son dernier quart) que par son interprétation (McNamee est impeccable, lais ça cabotine pas mal au niveau des deux hommes, surtout Keir O'Donnell, qui en fait trois tonnes dans la fébrilité et la névrose).

L'intrigue, par ailleurs, n'est pas très intéressante, avec 45 minutes de farces pas drôles et inoffensives, et un brusque tournant vers le slasher ultra-brutal et violent ensuite : on a parfois l'impression que les scénaristes faisaient là leur bande démo pour un éventuel long-métrage Joker pour DC, mais surtout, on s'ennuie pas mal, ça traîne en longueur, c'est prévisible, et la toute fin tombe relativement à plat, pas aidée par une mise en images et une illustration musicale qui ont tendance à jouer la carte du cynisme et de l'ironie (comme avec ce cri d'aigle qui retentit à chaque farce et action de Chester).

Un épisode assez énervant qui va directement en bas de mon classement de cette saison.

1/6 + 0.5 pour McNamee = 1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 27 - Child's Play : La Poupée du Mal (2019)

Publié le 14 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, Review, Thriller

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Child's Play - La Poupée du Mal (2019) :

Malentendant, Andy (Gabriel Bateman) peine à se faire des amis. Jusqu'à ce que sa mère, Karen (Aubrey Plaza) lui offre un robot Buddi, qu'il baptise Chucky (Mark Hamill), et qui rapidement, commence à montrer des signes d'un comportement violent, possessif et agressif, notamment vis à vis de tous ceux qui s'interposent entre lui et Andy...

Réinvention/modernisation de la franchise Chucky par les producteurs de IT, ce Child's Play 2019 a reçu un accueil étrangement positif de la part de bon nombre de critiques et de fans de la franchise, prompts à souligner combien ce remake était supérieur à la majorité des suites de l'original, voire même à ce dernier.

J'étais donc assez curieux de voir cette version 2019, d'autant que je n'ai jamais été particulièrement fan de la série, et que j'abordais le tout de manière assez objective et curieuse.

Et là où je suis embêté, c'est que j'ai trouvé ce remake globalement assez mauvais, comme un premier jet de scénario un peu décousu, avec trop de personnages inutiles et sous-développés, une distribution inégale (je n'ai jamais vraiment cru à Aubrey Plaza en mère célibataire, et Mark Hamill est étrangement peu marquant en Chucky), une orientation jeunesse peu pertinente à mes yeux (si l'on excepte les quelques meurtres et quelques moments, le script pourrait très bien être celui d'un épisode de Chair de Poule), et des changements pas forcément judicieux : de l'esprit d'un tueur sarcastique mourant et adepte de magie noire, transféré dans le corps d'une poupée pour échapper à la police et à la mort, on passe ici à une mini-intelligence artificielle aux limites désactivées par un employé frustré, et qui s'attache d'un peu trop près au jeune garçon qui le reçoit.

On y perd ainsi grandement en personnalité et en intérêt, les motivations du robot se limitant désormais à de la jalousie, et manquant vraiment de folie. D'autant qu'il est désormais quasi-omnipotent de par la magie de l'hyper-connectivité moderne et du Wi-Fi, et que le film ne semble pas vraiment savoir comment doser ces pouvoirs avec le reste du métrage.

Autre souci, l'humour du film, notamment toute une séquence avec une tête enveloppée, qui traine, qui n'est pas drôle, pas intéressante, et aurait dû être retravaillée avant la production du film.

Mais je me répète, et il est temps de conclure : contrairement à la plupart des critiques, j'ai trouvé ce Child's Play médiocre et plat au possible, inabouti et approximatif, pas particulièrement bien filmé, et parasité par beaucoup de remplissage inutile.

Énorme bof, donc.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 26 - Into The Dark - 1x06 - Treehouse (2019)

Publié le 13 Octobre 2019 par Lurdo dans Anthologie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Review, Oktorrorfest, Thriller, Télévision, Hulu

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Into The Dark - 1x06 - Treehouse (2019) :

Chef réputé possédant une émission télévisée où il se montre imbuvable et sarcastique, Peter (Jimmi Simpson) retourne le temps d'un week-end dans la demeure familiale, où ne vit plus qu'Agnes (Nancy Linehan Charles), une gouvernante quasi-aveugle et râleuse. Là, il renoue avec son passé, jusqu'à ce qu'il croise le chemin d'un groupe de femmes  (Julianna Guill, Shaunette Renée Wilson, Stephanie Beatriz, Sophia Del Pizzo, Mary McCormick) tombées en panne dans le voisinage au beau milieu de leur enterrement de vie de jeune fille. Il les invite à passer la soirée dans sa maison vide, mais rapidement, il s'aperçoit que ses invités cachent bien leur jeu...

Un épisode qui célèbre la Journée Mondiale de la Femme, les Ides de Mars, et le concept des conséquences tardives mais inévitables pour des actions passées, en confiant le tout à James Roday... et c'est là que ça risque de coincer pour les spectateurs non-familiers du bonhomme.

Parce que James Roday, interprète et scénariste de la série Psych, a une plume très particulière, et ses scripts sont reconnaissables entre mille, entre références à la pop culture (parfois particulièrement tordues, notamment en matière de cinéma de genre), second degré, et répartie fulgurante. Sans surprise, donc, ce Treehouse possède toutes ces caractéristiques, ainsi qu'une distribution très familière à tous ceux qui ont déjà vu la série Psych, puisqu'une immense majorité des acteurs et actrices de Treehouse en est issue, Jimmi Simpson en tête.

Le métrage sera donc très polarisant pour ces raisons, mais aussi parce que, sous couvert d'hommage aux années 60/70 (notamment dans le style adopté par Roday derrière la caméra), c'est un métrage profondément ancré de nos jours, avec un message #MeToo bien marqué... probablement trop.

Le script manque en effet de finesse, malgré des efforts pour brouiller les pistes (efforts vains, puisqu'on a tendance à deviner les rebondissements du script bien à l'avance), et la morale de l'affaire finit par être pesante et maladroite.

Plus gênant, Jimmi Simpson est trop sympathique, trop charmant, trop amusant pour que son personnage de chef imbu de sa personne soit vraiment détestable à la fin du film - alors certes, c'est en partie voulu, pour que le personnage dévoile progressivement son vrai visage, et que sa rédemption façon Scrooge fonctionne un minimum... mais Simpson reste trop attachant pour qu'on le déteste vraiment malgré ses actions passées, et ça empêche le récit de vraiment fonctionner.

Au final, un métrage qui divisera probablement, et entraînera certainement un rejet massif de la part d'une gros partie du public. Personnellement, j'ai apprécié, notamment de par sa distribution et son humour, mais je reconnais que c'est très imparfait (et parfois un peu grotesque).

3/6 (pour le capital sympathie de tout le monde)

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 25 - Into The Dark - 1x05 - Down (2019)

Publié le 13 Octobre 2019 par Lurdo dans Anthologie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Romance, Thriller, Télévision, Hulu

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Into The Dark - 1x05 - Down (2019) :

Le soir de la Saint Valentin, alors qu'elle quitte son bureau très tard, Jennifer (Natalie Martinez) se retrouve prise au piège dans un ascenseur en panne, en compagnie de Guy (Matt Lauria), un séduisant cadre avec qui elle commence à sympathiser...

Pas grand chose à dire sur ce cinquième épisode de l'anthologie Into The Dark de Hulu : c'est un bon gros remake de P2 - 2è sous-sol, mais dans un ascenseur, et paradoxalement, c'est la première demi-heure (exclusivement en mode comédie romantique) qui fonctionne le mieux.

Bien sûr, on se doute immédiatement que tout ça est trop beau pour être honnête, et qu'un rebondissement sinistre nous attend. Mais l'espace d'un instant, on se surprend à espérer que le réalisateur (déjà derrière la caméra du Dernier Exorcisme) et le scénariste nous réservent une surprise originale, et pas un simple "en fait, il est méchant".

Malheureusement, ce n'est pas le cas, et après une seconde demi-heure honorable (mais peinant à imposer tout sens de claustrophobie ou de véritable tension), le dernier tiers finit par tourner à vide, et au mauvais slasher interminable, avec des péripéties et une mise à mort sanglante totalement gratuites.

C'est dommage, parce que ça partait bien, avec notamment un duo d'acteurs convaincants et compétents. Mais comme d'habitude avec Into The Dark, ça aurait dû s'arrêter au bout de 45/50 minutes, et éviter d'être aussi prévisible.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 22 - Slice (2018)

Publié le 11 Octobre 2019 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Review, Thriller

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Slice (2018) :

Depuis l'expulsion de ses 40 000 fantômes vers une bourgade voisine abandonnée, la petite ville de Kingfisher connaît désormais une existence paisible, cohabitant plus ou moins avec ses nouveaux voisins ectoplasmiques, et dépourvue de toute présence surnaturelle. Jusqu'au jour où le meurtre de plusieurs livreurs de pizza réveille de vieux démons, et force Astrid (Zazie Beetz) à mener l'enquête avec l'aide de Sadie (Rae Gray), une journaliste locale, pour tenter d'innocenter le principal suspect, Dax (Chance the Rapper), un loup-garou récemment revenu en ville...

Une comédie fantastique décalée, réalisée par un clippeur, et mettant en scène Chance the Rapper dans l'un des rôles principaux, ce Slice m'a rappelé, de par son worldbuilding amusant et son univers excentrique, l'agréable Freaks of Nature : le ton est assez similaire, jamais vraiment sérieux, jamais vraiment effrayant, mais assez divertissant, comme un épisode de Buffy au format long-métrage...

Mais paradoxalement, c'est là aussi que le bât blesse, puisque le film est très imparfait, et étrangement rythmé, avec des pauses marquées au terme d'une demi-heure et d'une heure de film, pauses qui donnent l'impression de regarder trois épisodes d'une mini-série mis bout à bout.

Par conséquent, le film se retrouve à avoir un rythme bâtard et jamais totalement convaincant, avec des personnages peu développés et une intrigue qui s'éparpille un peu en cours de route. Pourtant, le tout reste généreux et relativement original, et les petits rôles de Chris Parnell ou de Paul Scheer font toujours plaisir.

Très imparfait (ça reste un premier long-métrage), mais sympathique.

3.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 18 - F.U.B.A.R. : Killer Weekend (2018)

Publié le 9 Octobre 2019 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Review, Thriller

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F.U.B.A.R. : Killer Weekend (2018) :

Lorsque Sam (Sean Verey), futur marié, part célébrer sont enterrement de vie de garçon en compagnie de tous ses amis (Perry Fitzpatrick, David Mumeni, Timothy Renouf, Ewen MacIntosh, Jake Abbott, Danny Kirrane) et de son beau-père Gerald (Mark Heap) strict et austère, il ne se doute pas que ce week-end de paintball et de simulation de chasse aux zombies va virer au drame. Bien vite, en effet, le jeu se transforme en effet en tentative de survie, quand le petit groupe tue malencontreusement l'un des faux zombies, et que les autres employés de l'entreprise, ex-militaires, dévident de venger la mort de leur collègue en exterminant leurs clients...

Comédie noire anglaise sur fond de zombies, mais qui s'avère en réalité un semi-thriller pas très drôle ou très bien rythmé, et qui souffre principalement d'une distribution pas très attachante. J'ai même envie de dire que c'est tout le problème du film : on suit un groupe de personnages lourds et têtes à claques, dont le sort ne nous importe pas du tout, et qui manquent cruellement du charisme nécessaire pour que le film soit intéressant.

Seul surnage Mark Heap, qui par sa seule attitude, ses mimiques et son talent, parvient à imposer son personnage, au milieu d'un océan de médiocrité. À la limite, si le film avait eu beaucoup plus d'énergie et de folie, ça aurait pu être suffisant pour que le tout fonctionne... mais en l'état, c'est vraiment très bof.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 16 - Shed of the Dead (2019)

Publié le 8 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, UK

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Shed of the Dead (2019) :

Glandeur invétéré, Trevor (Spencer Brown) est un rôliste qui passe tout son temps dans son abri de jardin, où il évite ainsi son épouse gueularde (Lauren Socha) et sa meilleure amie (Emily Booth), en s'imaginant vivre des aventures épiques et médiévales. Mais lorsque des zombies apparaissent en ville et commencent à dévorer les vivants, Trevor et son meilleur ami (Ewen MacIntosh) vont devoir survivre et protéger les leurs...

Une comédie horrifique anglaise qui lorgne très fortement (et ouvertement) sur Shaun of The Dead (on retrouve un duo de personnages masculins similaires, certaines scènes), sans en avoir malheureusement le sens de l'humour (ici, on est plutôt dans de l'humour graveleux assez lourd), le rythme, ou les personnages attachants.

C'est même le problème principal du film : tous ses protagonistes sont antipathiques, et hormis quelques caméos amusants de visages familiers du grand écran horrifique (Michael Berryman, Kane Hodder, Bill Moseley, une narration de Brian Blessed), quelques scènes oniriques de fantasy, et une Lauren Socha (Misfits) toujours impeccable, il n'y a vraiment pas grand chose à retenir de ce métrage trop décousu et bas de plafond pour fonctionner.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 14 - Us (2019)

Publié le 7 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller

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Us (2019) :

Lorsqu'elle retourne, le temps d'un week-end, sur les lieux qui l'ont traumatisée dans son enfance, Adelaide Wilson (Lupita Nyong'o) est plus que nerveuse, ce qui inquiète sa famille (Winston Duke, Shahadi Wright Joseph, Evan Alex). Et rapidement, son inquiétude est justifiée : quatre inconnus bestiaux s'introduisent dans leur maison de vacances et les menacent, des inconnus qui, à la grande horreur des Wilson, s'avèrent être leurs doubles... 

Après le succès (démesuré et un peu surcoté) de Get Out, et entre deux passages (très mitigés) par la case petit écran (Twilight Zone 2019 et Weird City), Jordan Peele continue son petit bonhomme de chemin dans le genre de l'horreur à message social, avec cet Us au titre à multiples niveaux de lecture (U.S., "Us" en tant que société, "Us" en tant que représentation de la famille principale, etc).

Un Us qui, pendant une grosse première partie, joue la carte du mystère, du doppelgänger, et de l'invasion de domicile, de manière assez convaincante et réussie ; le film est ainsi porté par l'interprétation habitée de Lupita Nyong'o, et par une réalisation sobre mais efficace, sachant doser ses effets et faire monter le suspense. Malheureusement, une fois que la famille Wilson parvient à s'échapper de son domicile, et que le film se tourne un peu vers ses voisins, il perd en intérêt.

En effet, le ton commence à changer, pour quelque chose se rapprochant beaucoup plus de l'humour noir, et ce contraste fait que la tension s'évapore totalement, pas aidée par un script beaucoup trop explicatif sur la fin. Une explication pas particulièrement intéressante, à vrai dire, suivie d'un twist relativement prévisible, qui conclut le film en demi-teinte.

Autre problème du métrage, il est nettement moins frontal que Get Out dans ses thématiques et ses messages, et peut paraître plus vague et brouillon sur ce front : lutte des classes, inégalités sociales et raciales, impulsions sauvages refoulées, etc, on peut voir dans Us de multiples degrés de lecture, mais aucun n'est vraiment suffisamment appuyé pour vraiment fonctionner de manière durable. Pire, ils ont un peu tendance à parasiter de manière maladroite le bon déroulement du film, manquant de finesse ou de clarté.

Ce n'est pas rédhibitoire, car le film reste tout à fait regardable - en tout cas, je l'ai préféré à Get Out et à son écriture gentiment pataude et déséquilibrée. Mais ce n'est pas non plus le chef d’œuvre instantané vénéré par la presse américaine : il reste des problèmes d'écriture, des réactions assez improbables de certains personnages, un mélange humour noir/horreur pas totalement abouti, etc...

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 13 - Rétrospective Critters : Critters Attack ! (2019)

Publié le 7 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Jeunesse, Review, Science-Fiction, Télévision, Critters, SyFy

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Critters Attack ! (2019) :

Alors qu'elle babysitte Jake (Jack Fulton) et Trissy (Ava Preston), les deux enfants d'un enseignante, Drea (Tashiana Washington), une jeune femme débrouillarde, trouve en forêt une Krite pacifique et affectueuse, que le groupe baptise Bianca. Avec son frère Phillip (Jaeden Noël), Drea va alors devoir survivre à l'attaque d'autres Krites récemment débarqués sur Terre, et bien décidés à s'opposer à Bianca, membre de leur famille royale.

Seconde itération 2019 de la franchise Critters avec le fauché mais rigolo A New Binge, ce Critters Attack ! a été produit par SyFy, avec un budget que l'on devine tout aussi limité, et un cahier des charges plus générique.

Résultat : un téléfilm insipide au possible, avec une distribution jeune qui donne au tout de faux airs de téléfilm Nickelodeon, une Bianca particulièrement laide qui fait virer le tout vers un sous-Gremlins de pacotille, un rythme inexistant, des personnages au développement insuffisant ou inutile (c'est selon), des effets inégaux (les marionnettes semblent tout droit sorties des films originaux, mais le sang ressemble à de la peinture, et certains effets numériques sont ratés), un script décousu et approximatif, et une Dee Wallace qui fait une apparition en chasseuse de primes surarmée (un caméo sans intérêt, et même pas relié aux chasseurs de prime intergalactiques des autres épisodes).

Bref, ce n'est pas bon du tout, et plus problématique : ce n'est jamais fun.

Pas forcément le pire volet de la saga, mais pas loin.

2/6 

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2019 - Rétrospective Critters : Critters - A New Binge (2019)

Publié le 6 Octobre 2019 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller, Critters

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Critters - A New Binge (2019) :

Envoyés sur Terre par leur Président (Stephen Merchant) pour secourir un des leurs, et poursuivis par des chasseurs de prime métamorphes, les Critters arrivent à Burbank, en Californie, où, malgré l'ordre strict de ne manger rien ni personne, ils sèment le chaos en ville et dans la vie de trois adolescents, Christopher (Joey Morgan), Charlie (Bzhaun Rhoden) et Dana (Stephi Chin-Salvo)...

Mini-série en 8 épisodes de 7-10 minutes, conçue par Jordan Rubin, Jon et Al Kaplan (Zombeavers) pour la plate-forme de streaming Shudder, et qui remet les fameux Critters sur le devant de la scène, pour une mini-série nettement orientée comédie et second degré.

Il n'y a qu'à voir la distribution de ce programme pour s'en rendre compte : avec des caméos de Gilbert Gottfried, Thomas Lennon, Stephen Merchant, etc, difficile de prendre le tout au sérieux, d'autant que les bestioles extraterrestres parlent ici nettement plus (trop ?) que dans la tétralogie Critters prise dans sa totalité.

Le résultat s'avère à mi-chemin entre un teen movie et une comédie d'horreur plus classique, avec un côté années 80 plutôt agréable (et par côté années 80, je ne parle pas de fanservice facile au niveau de la direction artistique, mais plus de la facture globale de ce film-coupé-en-6-épisodes, qui évoque très clairement les films de monstres décomplexés et légers de l'époque).

L'interprétation des acteurs principaux est plutôt solide, les effets spéciaux numériques sont fauchés, les créatures sont amusantes (mais, privées des frères Chiodo, elles trahissent un peu trop souvent leur statut de marionnettes), l'humour est assumé et absurde (mais parfois pas toujours inspiré - les parodies de Infinity War et de Matrix font un peu pièces rapportées, les dialogues sous-titrés des Critters sont inégaux), et dans l'ensemble, il faut bien admettre que le tout ne gagnera pas de prix pour sa qualité technique ou artistique, mais en tant que suite à petit budget des films originaux (déjà assez faiblards, en soi), c'est assez honorable et amusant (surtout après Critters 3 et 4).

Et ça rappelle franchement, dans le ton, le Zombeavers de ses créateurs.    

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 12 - Rétrospective Critters : Critters 4 (1992)

Publié le 5 Octobre 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller, Critters

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Critters 4 (1992) :

Embarqué à bord d'une capsule spatiale avec les deux ultimes œufs de Crites récupérés sur Terre, Charlie (Don Keith Opper) passe plus de 50 ans dans l'espace, en cryogénie, avant d'être récupéré par un vaisseau à l'équipage hétéroclite (Angela Bassett, Brad Dourif, Paul Whitthorne, Anders Hove, Eric DaRe). Et tandis que le navire accoste une vieille station abandonnée pour y attendre les autorités, les oeufs éclosent, et les monstres se libèrent...

Aïe.

Les Critters in Space. Des Critters qui sont absents de 90% du film, un film tourné en simultané avec le précédent, et qui paraît donc particulièrement fauché et étriqué.

Déjà, la distribution n'aide pas, avec une majorité d'acteurs insipides et ternes, Brad Dourif et Angela Bassett qui cachetonnent, et des figurants en tenues de pseudo-stormtroopers, uniquement là pour faire du remplissage dans le dernier tiers du métrage.

Ensuite, tout le budget semble être passé dans Critters 3, déjà peu fameux, tant les décors et les costumes paraissent ici bas-de-gamme (mais c'est voulu, la station est "laissée à l'abandon"... *soupir*).

Enfin, le vrai problème, c'est qu'il ne se produit absolument rien dans la première demi-heure de Critters 4 (la capsule n'est ouverte qu'après la première demi-heure), et qu'ensuite, c'est un défilé de couloirs vides, d'effets numériques et graphiques vieillots, et de néant absolu.

Voilà. Critters 4, c'est le néant absolu, un néant qui se prend bien trop au sérieux, saupoudré de références à Star Wars, Blade Runner, Alien pour faire plaisir au chaland... et c'est probablement le métrage le plus faible de la série.

1.5/6

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