Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
A Christmas Karen (2022) :
Karen (Michele Simms), une femme de Floride détestable, raciste et haineuse qui pense que le monde lui appartient et doit lui obéir, est confrontée, la nuit de Noël, à la visite de trois fantômes (Rolin Alexis, Leyla Lawrence, Lee Karlinsky) venus la mettre en face de ses erreurs...
Une comédie indépendante au budget limité (les effets spéciaux trahissent fréquemment le manque de moyens) qui revisite le Conte de Noël de Dickens en le modernisant et en le transposant en Floride, en plein territoire républicain, avec une caractérisation délibérément très caricaturale et comique.
Et ça fonctionne franchement bien, au point d'être une excellente surprise : c'est drôle, les dialogues sont efficaces, l'interprétation globalement efficace (quelques personnages secondaires sont un peu inégaux, mais bon), inventif, et ça ressemble un peu à un projet qui aurait très bien pu être conçu pour Melissa McCarthy, et qui aurait alors sans doute eu un budget et des caméos plus importants.
En l'état, c'est globalement très sympathique et tout à fait compétent, pour peu que l'on ne soit pas trop à cheval sur les limites du budget.
4.25/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
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La Recette secrète des cookies de Noël (A Christmas Cookie Catastrophe - 2022) :
Nouvelle PDG de l'entreprise familiale de cookies, Annie (Rachel Boston) peine à imposer ses méthodes corporate au reste de la société. Et la situation se complique lorsque la recette secrète des cookies de la marque est dérobée : Annie entreprend de mener l'enquête, avec l'aide de Sam (Victor Webster), père veuf de la jeune Bella (Averie Peters), et propriétaire d'une petite boulangerie-pâtisserie locale...
Une comédie festive Hallmark à l'affiche assez approximative et très peu flatteuse, pour un téléfilm Hallmark un peu capillotracté, et qui commet l'erreur capitale de tenter le mélange entre une rom-com habituelle de la chaîne, et les téléfilms d'enquête que Hallmark produit aussi régulièrement.
Erreur capitale, en réalité, parce que cette Christmas Cookie Catastrophe ne s'engage jamais vraiment dans cette deuxième direction, ni n'ose vraiment pousser ses quelques personnages plus excentriques un peu plus loin : le téléfilm reste toujours en surface, et retombe bien rapidement dans sa zone de confort, à savoir la comédie romantique bourrée de clichés, et tout sauf mémorable.
Dommage, occasion manquée.
2.75/6 (pour le cast sympathique)
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Menorah in the Middle (2022) :
Sarah Becker (Lucy DeVito) rentre dans sa famille pour Hanoucca, afin de présenter à ses parents (Bruce Nozick, Gina Hecht) et à son frère (Adam Busch) son fiancé, Chad (Cristián de la Fuente), un investisseur goy musculeux. Mais à son arrivée, elle découvre que la boulangerie familiale est en difficultés financières, que la santé de son père commence à lui faire défaut, et que Ben (Jonah Platt), son ami d'enfance, est revenu dans les parages...
Ce soir commence Hanoucca, et c'est donc l'occasion pour moi de passer en revue cette comédie indépendante américaine consacrée à la fête des lumières, un métrage assez surprenant qui, dès ses premiers instants, donne le ton : une reconstitution rigolarde de vacances dans un Paris de pacotille, avec mime, béret, croissant, macaron, etc, accompagnée en chanson par un guitariste qui devient, en quelque sorte, le narrateur de toute cette histoire (un narrateur sarcastique dont les personnages s'aperçoivent parfois de la présence).
À partir de là, on sait à quoi s'attendre : une comédie typiquement juive, avec beaucoup d'humour et de répondant, qui s'amuse à exploiter les figures incontournables de la rom-com de Noël (la boutique à sauver, le petit-ami aux dents longues, le choc des traditions et des cultures, le père malade, le deux ex de dernière minute, l'ex-ami d'enfance devenant un prétendant potentiel, etc) pour les détourner avec malice, et les intégrer dans un récit plus large sur une famille juive pendant les fêtes de fin d'année (la romance n'est qu'au second, voire au troisième plan).
Alors certes, d'un point de vue technique (rythme, montage, réalisation), c'est parfois approximatif, ce qui trahit la nature indépendante du métrage, et je reste persuadé qu'il y aurait eu un moyen d'intégrer les sœurs Silverman de manière plus fluide et moins maladroite, mais dans l'ensemble, le tout s'avère très sympathique et rafraîchissant en cette saison de téléfilms trop souvent photocopiés les uns sur les autres.
4/6
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Noël à tout prix (Haul out the Holly - 2022) :
Célibataire depuis peu, Emily (Lacey Chabert) revient passer les fêtes en famille, dans une petite rue réputée pour ses décorations et son esprit de Noël. Mais à peine arrivée, elle apprend que ses parents partent en vacances au soleil, et ont prévu de déménager, laissant à Emily le soin de gérer la maison, les décorations, et les autres habitants du quartier, tous très à cheval sur les festivités. Notamment Jared (Wes Brown), ami d'enfance d'Emily, désormais en charge du comité de coordination du quartier, et bien décidé à ne pas laisser à Emily la moindre chance de souffler...
Sur le papier, une rom-com festive Hallmark comme il en existe tant. Dans les faits, un métrage joyeusement excentrique, où tout le monde, Lacey Chabert et Wes Brown en tête, a décidé de s'amuser et de cabotiner, ce qui transforme ce scénario assez lambda en festival de n'importe quoi aux personnages principaux sarcastiques, aux personnages secondaires déjantés (les parents, Melissa Peterman, Stephen Tobolowsky), et aux rebondissements improbables.
Avec en prime des moments d'écriture assez décalés (la fillette qui demande au Père Noël du mobilier pour poupée dans le style Bauhaus), des scènes quasi-parodiques (les retrouvailles de Melissa Peterman et de son mari - Eric Mabius - filmées de façon ultra-soap), et un caméo de Kristoffer Polaha, qui fait de la figuration avec ses amis.
Dans d'autres mains, ou pris au premier degré (comme pas mal de spectatrices l'ont pourtant fait outre-atlantique), cette comédie festive aurait pu tomber totalement à plat, et donner une rom-comHallmark générique au possible. En l'état, en forçant délibérément le trait et en mettant plus l'accent sur la comédie que sur la romance, on se retrouve avec un film qui se démarque un peu dans la filmographie de Chabert, et dans cette saison festive.
4 - 0.25 pour les bonhommes de neige en polystyrène, toujours fauchés au possible = 3.75/6
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The 12 Days of Christmas Eve (2022) :
Grand patron acariâtre et avare, Brian Conway (Kelsey Grammer) se retrouve face au Père Noël (Mitch Poulos) suite à un malencontreux accident de voiture survenu le 24 décembre. Celui-ci lui offre alors de revivre douze fois cette veille de Noël pour tenter d'éviter un sort funeste, et de finir dans un au-delà peu enthousiasmant. L'occasion pour Conway de tenter d'expier ses fautes et de renouer avec sa fille (Spencer Grammer)...
Vraiment pas aimé cette énième variation du Conte de Noël de Dickens, mâtinée d'Un jour sans fin, et qui n'a même pas le bon goût de changer suffisamment son titre en VO pour éviter de rappeler le titre original, identique, de 12 jours avant Noël, avec Steven Weber et Molly Shannon, un téléfilm nettement plus sympathique et attachant.
Ici, ce n'est jamais particulièrement drôle, jamais particulièrement touchant, jamais particulièrement bien rythmé ou écrit (la caractérisation du Père Noël est assez bizarre, comme si la scénariste avaient voulu éviter de reproduire de trop près son modèle, où Molly Shannon jouait le rôle d'un ange), et je dois bien dire que Kelsey Grammer, qui cabotine totalement du début à la fin, comme Jim Carrey à la grande époque, m'a agacé plus qu'autre chose.
Alors forcément, quand ça tente de faire dans l'émotion, il faut faire abstraction des 60 minutes précédentes d'un Grammer grimaçant et en surjeu, ce qui n'a clairement pas fonctionné pour moi, notamment avec un script maladroit et pataud.
2/6
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Il était deux fois Noël (A Tale of Two Christmases - 2022) :
Alors qu'elle vient de rater un projet important pour son cabinet, Emma (Katherine Barrell), une architecte, doit retourner dans sa bourgade natale pour passer Noël en famille. Mais un souhait formulé en présence d'un Père Noël de rue l'envoie dans deux directions différentes : d'un côté, elle attrape son vol et renoue avec Drew (Chandler Massey), un ami de longue date proche de sa famille ; de l'autre, elle reste en ville, décroche une promotion et tombe sous le charme de Max (Evan Roderick), un collègue séduisant...
Encore une variation festive made in Hallmark sur le thème de Pile et Face (1998), avec deux destinées parallèles guère plus passionnantes l'une que l'autre. Le problème, en fait, c'est qu'il ne se passe pas grand chose, et que la distribution, de manière générale, est peu mémorable : sur ce plan, ça ressemble quand même beaucoup plus à un téléfilm Lifetime, ION ou UpTV, avec ses prétendants insipides, sa photographie diffuse, et son héroïne dont l'interprète y met de la bonne volonté, mais reste un peu générique.
Bref, il n'y a pas grand chose à dire du film, basique au possible, avec à peine quelques moments de montage en split screen jamais pleinement exploité, qui laissait présager de quelque chose de plus audacieux... mais non.
2.25/6
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Un mystère de Noël (A Christmas Mystery - 2022) :
Dans la ville de Pleasant Bay, les grelots magiques du Père Noël (objet d'une légende locale leur attribuant la responsabilité de la prospérité de la communauté) disparaissent un beau jour, alors que tout accuse George (Drew Powell), le père du jeune Kenny (Santino Barnard). Mais Violet (Violet McGraw), la fille du shérif (Eddie Cibrian), n'y croit pas un instant, et décide de mener sa propre enquête, à l'aide de Kenny, de sa sœur aînée Maddie (Lauren Lindsey Donzis) et de Harrison (Leonardo Cecchi), le frère aîné de Kenny.
Une comédie jeunesse diffusée sur HBOMax et clairement indépendante, avec ce que ça comporte de budget limité et de simplicité dans le scénario.
Mais finalement, ça ne dessert pas trop le produit fini, un récit pour enfants dans la droite lignée de Nancy Drew et autres jeunes enquêteuses plus malignes que les adultes : ce Christmas Mystery se déroule ainsi tranquillement, sans grande surprise, et la composante "Noël" semble presque un ajout de dernière minute (tant l'élément festif pourrait être remplacé par un sou fétiche, un trophée, les clefs de la ville, ou que sais-je encore) pour faire d'un téléfilm jeunesse lambda un "film de Noël"... mais ça se regarde agréablement, notamment parce que la jeune distribution est plutôt sympathique.
Ça s'arrête là, cependant.
3.25/6
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Un cadeau royal pour Noël (A Royal Corgi Christmas - 2022) :
Peu de temps avant Noël, le Prince Edmond (Jordan Renzo) revient dans son pays, pour prendre la place de sa mère (Susannah De Wrixon) sur le Trône. Pour se faire pardonner de ses errances, il offre à sa mère Mistletoe, un Corgi caractériel qui nécessite l'intervention de Cecily (Hunter King), une experte comportementaliste américaine, qui demande à Edmond de prendre part à ses leçons de dressage pour s'assurer que Mistletoe assimile bien ces dernières. Aussitôt, Edmond et Cecily se rapprochent, au grand dam de certains membres de la cour...
Un téléfilm Hallmark sur lequel il n'y a quasiment rien à dire : c'est un téléfilm royal/princier générique au possible, où Noël n'est qu'un prétexte, où le dressage du chien est anecdotique, et cède progressivement place à la romance entre une Hunter King pas désagréable (elle a un certain répondant amusant), et un prince "rebelle" pile dans la moyenne du genre.
Oui, le chien est mignon, mais globalement, c'est du vu et revu chez Hallmark, l'écriture et la musique sont un peu caricaturales, et c'est lassant.
2.75/6
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Noël en héritage (The Picture of Christmas - 2022) :
Graphiste citadine aux aspirations plus artistiques que le magazine féminin pour lequel elle travaille, Ember (Chelsea Hobbs) apprend, à l'approche de Noël, que sa grand-mère lui a légué une sapinière, et les bâtiments qui l'accompagnent, dans leur petite ville natale. Elle s'y rend donc, bien décidée à vendre ces biens, mais lorsqu'elle revient dans la bourgade, elle se trouve embarquée dans la spirale des festivités de Noël, et elle tombe sous le charme de Brandon (Giles Panton), père veuf d'une petite fille, qui s'occupait de la ferme pour le compte de la grand-mère d'Ember...
Il est probable que si ce métrage, diffusé l'année dernière au Canada et cette année sur UpTV et M6, était arrivé plus tôt dans la saison, et si je ne l'avais pas vu en VF, je me serais montré plus indulgent.
En l'état, tout ça m'a plutôt agacé, à commencer par l'énième recyclage par Reel One d'une même chanson de Noël récente (?) en ouverture de film, et par le caractère de l'héroïne, inutilement cassante et antipathique dans la première demi-heure du film (et Chelsea Hobbs minaude un peu trop à cette occasion).
Le reste ? Tous les clichés du genre, utilisés les uns après les autres sans la moindre originalité, le moindre recul ou le moindre intérêt : je crois que j'ai perdu tout espoir quand le personnage de Giles Panton (d'ailleurs assez terne) explique qu'en plus d'être papa veuf d'une petite fille adorable et impertinente (soit déjà un cliché ambulant), il était architecte dans un grand cabinet urbain, et qu'il a tout plaqué pour s'installer à la campagne et travailler de ses mains, parce que c'est plus valorisant.
Au secours.
Bref, en soi, c'est une production assez typique de ce qui passe sur UpTv ou ION : des succédanés de téléfilms Hallmark, coulés dans le moule HM sans la moindre saveur.
2/6
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Le Secret de mon Père Noël (My Southern Family Christmas - 2022) :
Journaliste spécialisée dans les voyages, Campbell (Jaicy Elliot) part pour la Louisiane, pour y faire le portrait d'Everett (Bruce Campbell), le nouveau Père Noël d'une petite ville locale. Mais la jeune femme a aussi un intérêt tout personnel dans cette histoire, car Everett est son père biologique, et Campbell hésite à lui avouer la vérité...
Pas de chance, ce dernier élément n'a pas eu grand impact sur moi (Noël en Louisiane, au soleil, dans la verdure, avec de la musique cajun, ça me laisse complètement de marbre) et la romance n'a pas non plus vraiment fonctionné (bien qu'elle soit un peu différente des autres protagonistes Hallmark, tant dans son physique que dans son caractère, Jaicy Elliot - vue dans Grey's Anatomy - n'a pas grande alchimie avec Ryan Rottman, artificiellement relooké nerd, et leur relation est plus ou moins catapultée à mesure que la fin du métrage approche).
Le côté émotion finit cependant par emporter un semblant d'adhésion, notamment grâce à Bruce Campbell, qui joue ici une partition un peu différente de d'habitude.
Après, même si je n'ai pas été plus convaincu que ça, le film a été plutôt bien reçu outre-atlantique, donc on va dire que je ne faisais pas partie du public visé, et il reste tout de même une distribution secondaire pas désagréable, que ce soit Bruce Campbell ou les deux demi-sœurs de l'héroïne, plutôt sympathiques et naturelles.
3.5/6
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Christmas with You (2022) :
Superstar de la pop latino, Angelina (Aimee Garcia), en panne d'inspiration et en perte de vitesse, doit réussir à produire un nouveau single de Noël avant la fin de l'année, sous peine d'être abandonnée par son label. Elle décide alors de partir, avec son assistante Monique (Zenzi Williams), rendre visite à Cristina (Deja Monique Cruz), sur le point de fêter sa quinceanera, et dont la reprise d'un hit d'Angelina, publiée en ligne, a attiré l'attention de cette dernière. Là, elle fait alors la connaissance de Miguel (Freddie Prinze Jr), le père de Cristina, professeur de musique dont l'une des compositions inspire Angelina...
Honnêtement, je m'attendais à pire. Une comédie romantique Netflix à l'ambiance latino, avec un Freddie Prinze Junior en papa latino (?) qui se déplume et séduit une pop-star, ça ne rassurait pas forcément, surtout lorsque l'on connaît le niveau qualitatif des productions Netflix du genre.
Mais finalement, si ce Christmas With You est loin d'être exceptionnel (visuellement, notamment, il y a quelque chose d'ultra-cheap dans cette photographie abusant du filtre de diffusion et des halos sur les éclairages et les intérieurs décorés, et FPJ donne vraiment l'impression d'avoir au moins 10 ans de plus qu'Aimee Garcia), finalement, ça ne fonctionne pas trop mal, porté par l'enthousiasme et l'énergie de Garcia, et par cette touche latino qui apporte un vrai plus au tout.
Après, ça reste une rom-com lambda, avec des personnages principaux sous-développés, des obstacles un peu basiques (l'ex petit ami, star de telenovela), un budget décoration mal exploité, et un FPJ qui est un peu trop en retrait. Mais je m'attendais à pire.
3.25/6
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Trois frères, Noël et un couffin (Three Wise Men and a Baby (2022) :
Stephan (Paul Campbell), thérapeute canin névrosé, Taylor (Tyler Hynes), développeur de jeux vidéo acariâtre et au chômage, et Luke (Andrew Walker), pompier célibataire, sont trois frères au point mort dans leur existence, qui vivent avec leur mère. Jusqu'à ce qu'à l'approche de Noël, un bébé anonyme soit déposé dans la caserne de Luke, adressé au nom de ce dernier : les trois frères sont alors contraints de s'occuper de lui le temps de retrouver la mère, et cette expérience va bouleverser leur quotidien...
Une comédie Hallmark écrite par Paul Campbell et Kimberly Sustad (qui fait une petite apparition vers la fin), et qui se démarque fortement de la norme des téléfilms Hallmark saisonniers en adoptant un ton totalement décomplexé, et en reléguant la composante "romance" habituelle à l'arrière-plan, sans vraiment s'y attarder.
Et ça fonctionne plutôt bien, quand bien même le film ne serait qu'un décalque de Trois hommes et un couffin/Trois hommes et un bébé, à la sauce Noël : de toute façon, les scénaristes assument le recyclage, en recrutant notamment Margaret Colin, qui jouait dans la version américaine de 1987.
On pourra regretter la dernière ligne droite un peu brouillonne et précipitée, mais dans l'ensemble, l'humour (le voisin agressif est assez amusant), l'énergie du tout, et les acteurs sélectionnés (des vétérans de la chaîne, qui sont clairement amis IRL) font que ce Three Wise Men and a Baby se place sans problème sur le dessus du panier des productions Hallmark 2022.
4/6
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Spirited - L'esprit de Noël (2022) :
Après des siècles de bons et loyaux services, le Fantôme des Noël présents (Will Ferrell) rêve de prendre sa retraite et de mener une vie normale sur Terre. Mais sa "victime" la plus récente, Clint Briggs (Ryan Reynolds), un consultant médiatique sans scrupules, s'avère bien plus compliquée à gérer que les autres, et bien vite, l'esprit se retrouve impliqué dans une aventure qui le dépasse...
Une comédie musicale festive diffusée sur Apple Tv, et qui revisite le Conte de Noël de Dickens de manière un peu inégale, mais pas désagréable du tout.
En fait, la faiblesse principale du métrage, c'est qu'il tente d'être trop de choses à la fois : une buddy comedy, une variation méta du Conte de Noël de Dickens, un récit festif, une comédie romantique, une comédie musicale façon Broadway...
Tous ces genres se mélangent de manière un peu bordélique et brouillonne, pas toujours très bien rythmée (le film dure plus de deux heures), pas toujours parfait dans l'interprétation (on sent parfois que Ferrell est sur le point de retomber dans une comédie plus lourde et caricaturale, ses chansons sont un peu trop autotunées, Reynolds est en pilotage automatique), avec quelques décors et postiches fauchés au possible (la perruque de la sœur du réalisateur, notamment), et sans réelle surprise de scénario (le script tente bien quelques rebondissements, sur l'identité de Ferrell, sur la fin du film, etc, mais tout est très téléphoné bien à l'avance)... mais il est difficile de ne pas apprécier les efforts de tout le monde, des interprètes principaux, des chorégraphes, des danseurs, etc.
Le ton général fait passer la pilule sans trop de difficultés, en somme, et fait plus ou moins oublier les nombreuses maladresses du film. Ça se regarde, donc. Et puis honnêtement, il y a si peu de films de Noël à "gros" budget qu'on a envie de se montrer indulgent...
3.75/6
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Une Histoire éternelle pour Noël (Christmas Bedtime Stories - 2022) :
Trois ans après la disparition de son mari militaire (Charlie Weber) sur le terrain, Danielle (Erin Cahill) a reconstruit sa vie et élève seule sa fille, fiancée à l'un des amis de son époux, Pierce (Steve Lund), beau-père et compagnon idéal, qu'elle fréquente depuis près de 10 mois. En parallèle, pour répondre aux demandes de sa fille, elle commence à lui raconter, chaque soir au coucher, comment elle et son père se sont rencontrés... et bientôt, elle se persuade que ce dernier est toujours en vie, et qu'il lui envoie des signes.
Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui m'a feinté, car sur la base du titre, je n'avais pas du tout réalisé que c'était l'un de ces métrages "l'Armée américaine est formidable, vive les soldats et leur retour à la maison pour Noël" que la chaîne aime tant... et qui ont tendance à gentiment m'agacer.
Là, c'est peut-être même encore pire, à vrai dire, puisque tout le métrage est axé sur la lente spirale de Danielle dans l'obsession : dans un autre contexte, on aurait pu voir là l'histoire dramatique d'une femme incapable de faire son deuil et qui se raccroche à des signes pseudo-surnaturels pour éviter d'aller de l'avant dans la vie ; dans un autre contexte plus festif, on aurait pu avoir une histoire de mari militaire qui, depuis l'au-delà (ou depuis le Paradis), tente d'aider Danielle à se reconstruire et à retrouver le bonheur avec un nouveau compagnon bien sous tous rapports.
Mais non : ici, Hallmark patauge totalement, et décide que la conclusion naturelle de cette histoire, c'est qu'après trois ans d'emprisonnement à l'étranger, le père militaire est libéré à quelques jours de Noël et arrive, en pleine forme et pile au bon moment, pour accompagner sa fille au bal de Noël. Ce qui valide par là-même tous les "signes" perçus par Danielle, et se traduit par un Steve Lund tout simplement évacué de la vie de Danielle et sa fille, en une scène et demi ("bon, ça fait des années qu'on se connaît, neuf mois qu'on est ensemble, tout va bien, on s'aime, ma fille t'aime bien, mais depuis quelques jours, je repense à mon mari décédé, c'est un signe que toi et moi, ça ne peux pas fonctionner, au revoir").
Le téléfilm, au déroulement de moins en moins convaincant, se casse donc totalement la figure sur la fin, qui semble involontairement donner pour message qu'une femme de militaire disparu ne devrait jamais chercher à passer à autre chose et à se reconstruire une existence, parce que la magie de Noël/du destin/Dieu peut tout changer en un clin d'œil. (facepalm)
Au moins, la distribution est sympathique, que ce soit Cahill, Lund, ou la petite Alice Comer (aperçue dans Bly Manor et dans A Mrs. Miracle Christmas) - le père militaire, par contre, a le charisme d'un poulpe mort.
1.5/6
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A Christmas Number One (2021) :
Pour exaucer le souhait de Nina (Helena Zengel), sa nièce adolescente atteinte d'un cancer incurable, Blake (Iwan Rheon), bassiste de métal, accepte d'écrire une chanson de Noël sirupeuse et clichée, mais sincère. Le morceau attire alors l'attention de Meghna (Freida Pinto), manager aux dents longues mécontente d'un boys band en perte de vitesse, qui décide d'acheter les droits du morceau... mais Blake, lui, est réticent : il accepte, mais tient à produire le morceau, d'autant que Nina est fan du groupe.
Un métrage diffusé l'année dernière par Sky, la chaîne anglaise, et qui s'appuie sur une grande tradition musicale britannique, celle des singles de Noël : tous les ans, à l'approche des Fêtes, des artistes sortent des chansons de Noël qui tentent toutes d'arriver en première place des classements... Love Actually en avait fait l'une de ses sous-intrigues, et voilà une comédie dramatico-romantique qui y est consacrée... au premier abord.
Ici, en effet, le duel du boys band et du musicien passe presque au second plan, éclipsé par la composante comédie, et notamment comédie romantique ; si le côté comédie british décalée fonctionne assez bien, ludique et rythmée, la romance est plus discutable.
Déjà, parce que le caractère antipathique et carriériste du personnage de Freida Pinto est probablement trop prononcé et caricatural pendant la première moitié du métrage pour vraiment être évacué en un clin d'œil lorsque vient le temps de la romance. Et puis parce que le tout est encadré par la maladie de Nina (jeune actrice au demeurant très attachante), et qu'il n'y a pas tant de place que ça pour que la romance soit correctement développée.
Après, ce n'est pas non plus bien grave, et dans l'ensemble, le film fonctionne, malgré ces quelques défauts et une main un peu lourde sur le côté pathos larmoyant de la fin. C'est simplement un peu brouillon, et les mélodies du songwriter de Robbie Williams sont inégales.
4/6
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Christmas at the Golden Dragon (2022) :
Lorsque leurs parents leur annoncent la fermeture du Golden Dragon, le restaurant familial, peu de temps avant Noël, Romy (Kara Wang) et Rick Chen (Osric Chau) voient leur quotidien bouleversé, et se remettent en question. Il en va de même pour les employés et les nombreux habitués du restaurant (Barbara Niven, Sara Canning, Antonio Cuppo, Jason Fernandes, etc), qui accueillent cette annonce avec plus ou moins d'inquiétude...
Une comédie collégiale Hallmark qui change du tout-venant de la chaîne, sans être pour autant exceptionnelle : en se concentrant sur tous les clients du restaurant et sur leurs parcours qui se croisent et s'entremêlent, le métrage évite la majorité des clichés du genre, voire même s'en moque gentiment au travers du personnage de Romy, qui est tellement obsédée par l'idée d'un Noël parfait, "comme dans les téléfilms", qu'elle déchante sérieusement (quitte à paraître immature et puérile) quand rien ne se déroule comme elle l'attendait.
Mais cela a aussi pour effet de générer une interprétation inégale, un rythme inégal, et tout simplement un intérêt inégal, en fonction des personnages, des sous-intrigues, et des interprètes.
C'est dommage que le tout ne soit pas un peu plus abouti, car en l'état, apporter plus de diversité au catalogue Hallmark est toujours un plus (surtout quand, en face, en réponse à la "dégénérescence de Hallmark", on a la chaîne GAC qui redouble d'effort sur les téléfilms caucasiens hétéros et chrétiens, avec quelques anciennes vedettes de Hallmark), que le tout n'est pas désagréable à suivre, et qu'il y a même une pointe d'émotion, en plus d'un message sur la solidarité, le sens de la communauté, et le mélange des traditions et des origines.
Mais ça s'arrête là, et l'essai n'est pas totalement transformé.
3.75/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
Les Six Pères Noël (Six Degrees of Santa - 2022) :
Issue du monde des nouvelles technologies, Harper (Kathryn Davis) est revenue à des choses plus simples, et a conçu le programme Six Degrees of Santa, qui permet à des inconnus de s'offrir un cadeau mystère à usage limité (un livre, un puzzle...) et de le transmettre ensuite anonymement à une autre personne, et ainsi de suite. Jusqu'à ce que cela attire l'attention de Jason Sparks (Steve Lund), génie de la tech qui se persuade que la personne à l'origine du cadeau mystère qu'il a reçu est son âme sœur. Harper, qui est à l'origine du cadeau mais déteste Sparks, recrute alors sa voisine, Zoe (Alex Jade), influenceuse, pour se faire passer pour la femme mystère...
Énorme bof pour cette comédie romantique Lifetime qui avait pourtant un postulat de départ intéressant (le programme en question) et une distribution sympathique et efficace. Mais non, le syndrome Reel One frappe encore, et très vite, dès la fin du premier quart d'heure, l'écriture maladroite, le rythme bancal, la caractérisation et les détails approximatifs m'ont fait comprendre que ce métrage n'allait pas du tout me convaincre.
J'ai donc été jusqu'au bout du téléfilm, mais sans jamais m'y intéresser réellement, tant la mayonnaise ne prenait pas à mes yeux.
D'autres apprécieront peut-être plus.
2.25/6
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Coup de foudre pour le roi des films de Noël (Lights, Camera, Christmas! - 2022) :
Parce que la costumière du film de Noël qui se tourne dans sa bourgade vient de partir, Kerry (Kimberley Sustad), gérante d'un magasin de vêtements, se retrouve promue à ce poste, et découvre un monde auquel elle n'est pas très sensible. Il en va autrement avec Brad (John Brotherton), l'interprète principal du métrage, surnommé "le roi de Noël", un acteur cabotin au bagout irrésistible...
Une comédie festive de Noël made in Hallmark qui, de manière assez amusante, se moque un peu de ses propres productions, en suivant le tournage d'une comédie romantique de Noël façon Hallmark, mais en poussant les curseurs un peu plus loin que d'habitude.
Résultat : on se retrouve avec un John Brotherton très cabotin (c'est le cas depuis La Fête à la Maison, 20 ans après, de toute façon, mais ici, ça fonctionne assez bien), des décors et rebondissements volontairement caricaturaux au niveau du film dans le film, une sous-intrigue sur le producteur et la réalisatrice, ex-époux, qui passent leur temps à se disputer, et une structure scénaristique amusante qui raconte en flashbacks, depuis la première du film dans un cinéma (on y croit à fond), comment le métrage a été tourné.
Tout ça se combine à une Kimberly Sustad comme toujours très sympathique dans son rôle principal un peu plus mordant que la norme des héroïnes Hallmark, ici affublée d'une mère fangirl (Laura Soltis) plutôt amusante, pour donner un téléfilm agréable, plus léger et se prenant moins au sérieux que les autres, ce qui est toujours un plus.
Sympathique, sans être indispensable, notamment parce que la fin retombe dans du premier degré un peu trop basique.
3.75/6
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Noël tombe à pic (Falling for Christmas - 2022) :
Héritière jet-setteuse d'une fortune hôtelière, Sierra Belmont (Lindsay Lohan) est fiancée à Tad (George Young), un influenceur. Mais la demande en mariage tourne mal lorsque a un accident de ski, et se retrouve amnésique. Elle est accueilli par Jake (Chord Overstreet), père célibataire et veuf, gérant d'une auberge en difficulté, et va retrouver là le goût des choses simples...
Rom-com festive made in Netflix (enfin, techniquement, made in MPCA, une maison de production bon marché parmi tant d'autres) qui a pour principal intérêt la présence de Lindsay Lohan au casting, et un budget un peu plus important (quelques plans numériques) pour une relecture générique au possible d'Un couple à la mer (1987, avec Goldie Hawn et Kurt Russell)... ou, pour être plus évident encore, d'Un Noël mémorable de Hallmark (2016, avec Mira Sorvino).
Parce que non seulement on est en terrain balisé au niveau du postulat de départ, mais on y reste totalement du début à la fin du film, dont l'objectif qualitatif est clairement "téléfilm de Noël Hallmark milieu de gamme", et qui n'essaie jamais de faire mieux.
Alors que Netflix pourrait se permettre quelques excentricités et audaces, un ton plus mordant, plus débridé, etc, non, on reste dans les clous, avec une romance fade (Lohan est moins botoxée qu'à l'accoutumée, mais Chord Overstreet est vraiment peu marquant, en pseudo-Cary Elwes jeune et sans le charme ou l'accent), un déroulé cousu de fil blanc (les montages musicaux, les activités festives, l'auberge à sauver, la fillette souriante, la grand-mère bienveillante, le Père Noël magique, le montage flashback sur une musique triste à dix minutes de la fin, blablabla), une écriture basique, et un côté paradoxalement un peu cheap à l'écran, çà et là (principalement dû à la photographie, je pense).
Bref, c'est tout aussi quelconque que la majorité des métrages Hallmark, avec en prime une interprétation un peu caricaturale et outrée par moments, notamment dans la sous-intrigue avortée sur l'influenceur et le bucheron.
2.25/6
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Coup de foudre pour l'esprit de Noël (Ghosts of Christmas Always - 2022) :
Tous les ans, d'innombrables équipes de trois fantômes se rendent sur Terre, et tentent de changer la destinée de certains humains, comme dans le cas de Scrooge. Cette année, cependant, un trio de fantômes des Noël passés (Lori Tan Chinn), présents (Kim Matula) et futurs (Reginald VelJohnson) se voit attribuer le cas de Peter (Ian Harding), un homme généreux et sympathique, dont ils ne savent que faire...
Voilà, ce n'était pas compliqué de faire un film festif un minimum original, dynamique et à la distribution sympathique. En fait, c'est bien simple, ce métrage inspiré du Conte de Noël de Dickens m'a directement renvoyé aux téléfilms Hallmark des années 90, quand la marque et ses productions avaient encore une certaine aura, et ne tombaient pas dans tous les clichés qui ont fait du genre une caricature.
Ici, entre sa structure en flashbacks (héritée de Dickens), qui remonte les époques et revisite la vie de Peter, les interactions entre les trois fantômes très sympathiques, le côté administration bordélique de l'Au-delà (classique, mais efficace), les petites touches d'humour et d'émotion, et même la romance (prévisible, mais qui fonctionne grâce à une bonne alchimie entre les deux acteurs), ce Ghosts of Christmas Always sait surprendre, ludique et bien mené.
Le meilleur de la saison, pour le moment.
4.5 - 0.25 pour la musique, qui repompe allègrement Danny Elfman et John Williams = 4.25/6
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Le Mystère de Noël (Snekker Andersen og Julenissen : Den vesle bygda som glømte at det var jul - 2019) :
Le village d'Elise (Miriam Kolstad Strand), une fillette, est atteint d'une étrange malédiction, qui fait que ses habitants y oublient tout, comme par magie. Perspicace, Elise pense que le 24 décembre est une date spéciale, mais elle ignore pourquoi... jusqu'à ce que Mr Andersen (Trond Espen Seim) passe brièvement dans le magasin du père de la fillette, et ranime la flamme de Noël chez Elise. Avec lui, Elise va alors rendre visite au Père Noël, pour remettre son village sur les cartes et la liste de distribution du vieux bonhomme...
Un film familial norvégien qui fait suite à L'étrange Noël de M. Andersen (que je n'avais pas vraiment apprécié, je dois dire), et qui ressemble un peu parfois à un conte générique pour enfants accolé un peu à l'arrache à ce premier volet, histoire de réutiliser les mêmes acteurs d'Andersen et du Père Noël (avec sa voix de fausset horripilante).
Après, contrairement au premier film, ici, c'est un peu plus maîtrisé, à commencer notamment par une très belle ouverture de film en mode livre de contes en pop-up ; le rythme est plus solide (à nouveau, avec 70 minutes à peine au compteur, difficile de s'ennuyer) ; et si les décors de la ville font toujours autant décors de studio et neige artificiel, ça ne gêne pas forcément...
Par contre, il est vrai qu'un spectateur adulte se posera plein de questions logistiques sur le fonctionnement de cette ville amnésique qui oublie tout et son contraire d'un jour sur l'autre (y compris ce qu'est un lit, et plein d'autres choses de ce genre), et qu'au final, ça reste un métrage basique, qui déroule son script sans tenter de surprendre ou de faire preuve d'originalité.
Mais ça passe comme conte de Noël visant à occuper les plus petits pendant une heure.
3/6
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A Cozy Christmas Inn (2022) :
Envoyée en Alaska, dans la petite ville de Garland, pour y négocier le rachat d'une auberge en difficultés financières, Erika (Jodie Sweetin) réalise soudain que le propriétaire actuel de l'auberge est son ex Andy (David O'Donnell), et qu'elle va devoir composer avec lui pour obtenir la promotion qu'elle convoite...
Un long-métrage Hallmark assez bizarre et inutile, car clairement pensé comme une suite de L'étrange Noël de Lauren, dont on retrouve la ville et les personnages, mais sans Candace Cameron Bure, depuis passée à l'ennemi sur la chaîne GAC.
Résultat : le personnage de CCB est évacué d'une ligne de dialogue (elle est partie s'installer à San Francisco), ce qui rend caduque le téléfilm de 2014, et l'actrice remplacée par Jodie Sweetin, sa collègue de La Fête à la Maison, qui devient ici l'ex d'Andy, blablabla... d'autant plus bancal que tout le côté "Andy est le fils du Père Noël" est joyeusement ignoré pendant tout ce Cozy Christmas Inn, jusqu'à la toute dernière scène.
Autrement dit, ce script sent franchement le rapiéçage tardif, voire même une réécriture rageuse d'un script existant pour en évacuer CCB... et ce n'est pas très convaincant. Sweetin est très bien, O'Donnell efficace, et les extérieurs enneigés de Salt Lake City font plaisir à voir, mais tout le reste est tellement balisé et générique (l'auberge à sauver, la promotion, la patronne implacable, Seattle, la meilleure copine ethnique, le calendrier très serré, la cadre citadine qui finit par choisir de s'installer à la campagne et de change de vocation, etc.) que ça lasse rapidement.
Et puis, honnêtement, la Cozy Christmas Inn du titre est loin d'être douillette et chaleureuse, donc...
2.5/6
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Krampus - The Naughty Cut (2015) :
Alors que leurs proches envahissants (David Koechner, Allison Tolman, Conchata Ferrell) s'invitent chez eux pour fêter le 24 décembre, la famille Engel (Adam Scott, Toni Collette, Stephania Owen, Emjay Anthony) perd rapidement l'esprit de Noël : il n'en faut pas plus pour que Krampus, le Père Fouettard de la tradition germanique, s'abatte sur leur quartier, et commence à massacrer tout ce qui bouge. Les Engel n'ont alors d'autre choix que de se cloîtrer chez eux, et de tenter de résister aux assauts du démon et de ses sbires...
Retour sur un film déjà passé en revue dans ces pages, pour une version Unrated de 102 minutes, soit 4 minutes environ de plus que la version cinéma... et honnêtement, je n'ai pas vraiment vu la différence. Après quelques recherches, il s'avère que cette version longue consiste principalement en des dialogues rallongés et quelques scènes plus longues : rien de bien probant, donc, ou du moins, rien ne méritant réellement le détour si l'on a vu le métrage original.
Krampus reste ainsi un film d'horreur ambitieux, festif et ludique d'excellente facture, à défaut d'être parfait : ça manque un peu de nerf, le rythme est légèrement en dents de scie, la neige sur le sol fait trop artificielle, les nuages de vapeur numériques lorsque les personnages sont dans le froid manquent de naturel, mais dans l'ensemble, comme toujours chez Dougherty, il y a là un sens du visuel, du détail malicieux et de l'image qui restent très agréables et satisfaisants.
4.5/6
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Noel Next Door (2022) :
Handicapé suite à une attaque cérébrale, Jeremy (Corey Sevier), un compositeur de musique classique, peine à se réacclimater à la vie quotidienne, et se transforme lentement en véritable Scrooge, râleur, solitaire et belliqueux. Surtout à l'approche de Noël, et lorsque Henry (Callum Shoniker), un jeune garçon de son quartier, provoque des nuisances sonores agaçantes. Seul rayon de lumière dans son brouillard quotidien, Noelle (Natalie Hall), serveuse locale à la répartie cinglante, et au charme de laquelle Jeremy n'est pas insensible... sans savoir qu'elle est la mère d'Henry.
Une rom-comHallmark plutôt agréable et rafraîchissante, tournée dans des décors naturellement enneigés, en hiver, avec un couple principal à l'alchimie et aux échanges assez dynamiques, et des éléments un peu plus originaux que la moyenne : le fait que les personnages soient divorcés et aient un passif établi, que le protagoniste masculin soit handicapé, qu'il n'y ait pas de véritable quiproquo (hormis celui intégré au postulat de base)...
Ce n'est pas parfait, il y a quelques moments à l'interprétation un peu forcée, d'autres à l'écriture parfois un peu maladroite (lorsque Jeremy remet en place un chevelu agressif), Henry est un peu tête à claques, mais dans l'ensemble, ça se démarque suffisamment du tout venant des productions Hallmark de base pour que l'on passe un assez bon moment.
3.75/6
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Il faut sauver la boutique de Noël (Christmas in Toyland - 2022) :
Analyste de données pour une grande chaîne nationale de magasins de jouets, Charlie (Vanessa Lengies) apprend que les cadres de l'entreprise ont prévu de fermer toutes les boutiques de la chaîne à l'approche de Noël, afin de dématérialiser leurs opérations. Mais lorsqu'elle s'aperçoit qu'une boutique en particulier, tenue par Grant (Jesse Hutch), dépasse toutes les attentes commerciales de la société, elle voit là l'occasion de sauver des milliers d'emplois, et se rend sur place pour tenter de comprendre ce qui fait le succès du magasin...
L'un des premiers téléfilms Hallmark de la saison, diffusé durant l'été dernier, ce Christmas in Toyland m'a surpris, et pas en bien : je la pensais en effet révolue, cette époque des rom-coms festives Hallmark où l'héroïne, coincée, corporate, logique et rigide, est envoyée dans une petite ville aux valeurs traditionnelles de communauté, d'entraide, de tradition, où elle succombe au charme rugueux d'un beau célibataire spontané, bordélique et fonctionnant au feeling, capable de travailler de ses mains et particulièrement proche de sa nièce ou de son neveu précoce ; tout ça au cours d'un combat désespéré pour sauver une petite boutique de l'appétit insatiable de la grande machine capitaliste, avec des délais et une logique commerciale improbables, et pour se conclure sur une héroïne qui plaque sa carrière florissante pour s'installer sur place et repartir de zéro avec une vocation plus "traditionnelle" (en l'occurrence, concevoir des jouets en bois).
Oui, ce Christmas in Toyland donne, étrangement, l'impression de revenir 10 ans dans le passé, quand les scripts des comédies romantiques Hallmark étaient formatés au possible, et conçus pour apaiser un certain public traditionnaliste et rural, opposé aux grandes villes, aux grandes entreprises, aux femmes ambitieuses et libérées, etc.
Le tout, en pilotage automatique du début à la fin, téléphonant tous ses effets et ses rebondissements, et souffrant d'une direction artistique franchement pauvre et fauchée (on ne croit jamais à cette grande chaîne nationale de magasins de jouets aux logos faits en trois minutes sous Paint, aux locaux aux décorations génériques, aux boutiques désespérément vides de jouets autres que décoratifs, au moment "nous devrions aller acheter un vrai sapin de Noël" qui s'enchaîne sur un marché aux sapins où trône, en plein milieu, un bel arbre en plastique...)
Et pourtant, le métrage a la chance d'avoir une distribution sympathique qui sauve les meubles, notamment Lengies, Hutch, et l'interprète de sa meilleure amie, Lara Amersey (que j'aimerais revoir dans un premier rôle, à l'avenir), et qui fait que le tout se regarde vaguement, sans vraiment intéresser ou mériter que l'on s'attarde pendant 85 minutes sur cette histoire cousue de fil blanc, vue et revue.
La saison commence faiblement...
2.5/6
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