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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #comedie catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1839 : Who Done It - The CLUE Documentary (2022)

Publié le 18 Mai 2023 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Thriller, Policier, USA, Histoire, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Who Done It - The CLUE Documentary (2022) :

Un documentaire produit par un fan et revenant sur la genèse, l'absence de succès public/critique du film Cluedo, et la réputation de film culte que le film a su accumuler au fil des ans, notamment auprès de certaines communautés (notamment LGBTQ, qui adorent le côté kitsch et hystérique de la comédie de 1985).

Pas désagréable, avec des interviews de la plupart des acteurs et membres de la production impliqués, ça m'a permis d'apprendre que John Landis (qui n'est pas intervenu dans ce documentaire) était à l'origine de l'histoire du film, que Carrie Fisher, initialement castée dans le film, était trop droguée pour être un choix viable, que Debra Hill, partenaire incontournable de John Carpenter, a porté cette adaptation de Clue à bout de bras pendant des années... et qu'il existe une quatrième fin, ici partiellement animée en guise de générique de fin.

Après, ça reste un documentaire de fan en mode interviews face caméra, à la narration filmée par le réalisateur dans sa voiture, n'ayant jamais d'autre ambition que de témoigner d'une passion et de recueillir quelques anecdotes de tournage : inutile d'aller chercher plus loin ou de s'attendre à des analyses approfondies. Who Done It reste une production qui a mis un certain temps à aboutir (cinq ans), et qui reste légère et sympathique... sans plus.

3.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1836 : Catherine Called Birdy (2022)

Publié le 15 Mai 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Histoire, Review, Romance, Jeunesse, UK, USA, Amazon

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Catherine Called Birdy (2022) :

Catherine, dite Birdy (Bella Ramsey), est une jeune fille de 14 ans qui vit dans le Lincolnshire médiéval avec son père, le Seigneur Rollo (Andrew Scott), sa mère Aislinn (Billie Piper) et son frère adolescent, Robert (Dean-Charles Chapman). Mais les finances de la famille sont au plus mal, et pour trouver une source de revenus, le moment est venu pour Rollo de marier sa fille à un seigneur plus aisé... Seul problème : Birdy a un caractère bien trempé, et est prête à tout pour faire capoter les plans de son père.

Une comédie médiévale Amazon adaptée d'un roman jeunesse de 1994, par Lena Dunham, ce qui avait de quoi me laisser dubitatif... sauf qu'en fait, le film fonctionne plutôt bien, porté par un sens de l'humour enthousiasmant et par une distribution impeccable, Bella Ramsey en tête.

Certes, au niveau du rythme, il y a un petit coup de mou une fois arrivé aux deux-tiers du récit, mais dans l'ensemble, tant le propos sur l'émancipation féminine à l'époque médiévale que l'approche moderne de la représentation de l'époque (il ne faut pas vraiment s'attendre à de la fidélité historique, entre les morceaux pop, la diversité très présente, les réactions des uns et des autres, etc) font que l'on passe un bon moment global.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1835 : I Love my Dad (2022)

Publié le 12 Mai 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

I Love my Dad (2022) :

Menteur invétéré et père absent, Chuck (Patton Oswalt) découvre que son fils dépressif et suicidaire, Franklin (James Morosini), qui vit avec sa mère dont il est séparé, l'a bloqué sur les réseaux sociaux et ne répond plus à ses appels. Pour renouer le contact avec lui, Chuck décide alors de créer un profil fictif sur les réseaux, celui de Becca (Claudia Sulewski), et commence alors à échanger des messages avec Franklin... mais celui-ci tombe amoureux de Becca, et la relation échappe rapidement à tout contrôle.

Comédie indépendante inspirée d'événements réels dans la vie de son scénariste/réalisateur, I Love my Dad joue très fortement la carte de l'humour noir et du malaise, ce cringe humor qui consiste à voir jusqu'où le personnage principal va s'embourber, et à s'en moquer.

Un équilibre difficile à trouver, et très subjectif, qui plaira donc différemment à chaque spectateur ; personnellement, j'ai trouvé que le tout virait un peu trop au cringe embarrassant et passif, et manquait un peu de folie, malgré la bonne volonté de tout le monde, et la présence de Rachel Dratch au casting.

Ce n'est pas mauvais, en soi, mais je n'ai pas plus accroché que ça à tout le côté comédie. Le côté émotion, lui, fonctionne mieux, notamment grâce à Patton Oswalt, toujours sincère, mais bon, ça s'arrête là.

D'autres spectateurs apprécieront probablement plus.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1834 : Donjons et Dragons - L'honneur des voleurs (2023)

Publié le 11 Mai 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Donjons et Dragons - L'honneur des voleurs (Dungeons & Dragons : Honor Among Thieves - 2023) :

Afin de sauver sa fille (Chloe Coleman) des mains de Forge (Hugh Grant), ancien associé l'ayant trahi et dirigeant désormais la ville de Neverwinter aux côtés de la maléfique sorcière Sofina (Daisy Head), Edgin (Chris Pine), un ménestrel roublard et menteur, sa meilleure amie Holga (Michelle Rodriguez), une barbare en exil, leur compère Simon (Justice Smith), demi-elfe magicien pas très doué, et la jeune Doric (Sophie Ellis), druidesse tieffelinne, tentent de s'introduire dans la ville à l'occasion d'une grande compétition à l'issue incertaine...

C'est amusant, mais je dois dire que je me suis probablement brièvement laissé contaminer par la hype du Web autour de ce reboot de la franchise D&D, une hype promettant une renaissance de la franchise, un blockbuster drôle et pêchu, bref, une vraie bonne expérience mémorable, et un vrai bon film.

Ce que cet Honneur des voleurs est... en partie. Mais je pense aussi que les attentes générales étaient tellement faibles que, finalement, une certaine forme d'indulgence s'est installée dans l'esprit du public, d'autant plus dans celui des fans de Donjons et Dragons qui craignaient encore une fois le pire, et ont été soulagé de voir que ce n'était pas un désastre.

En l'état, je dois cependant avouer que ce D&D est plein de petits défauts qui, cumulés, m'empêchent de dire que c'est un bon film. Les bons points, déjà : la distribution est sympathique et compétente (Hugh Grant en fait trois tonnes, c'est assez amusant), l'esprit de Donjons et Dragons est respecté (peut-être un peu trop çà et là, au point d'avoir parfois l'impression que les scénaristes avaient la checklist du parfait petit rôliste de D&D sous les yeux au moment de l'écriture), les effets spéciaux sont honorables (à certains moments, c'est plus faible, comme lors de l'excellent plan séquence qui suit la fuite de Doric sautant de forme animale en forme animale - l'idée est géniale, le rendu à l'écran des animaux plus inégal), et une fois que la première moitié du film est passée (et avec elle la présentation des personnages, de leurs antécédents, leur rencontre, tout ça), le récit est suffisamment solide pour que l'on ne voie pas le temps passer (si l'on fait exception de la toute fin et de son utilisation télégraphiée au possible de la tablette de résurrection).

Sauf qu'avant cela, il y a la première moitié du film, une première moitié qui n'est pas désastreuse, mais qui est un peu cahotante et mécanique, pas aidée par une bande originale totalement générique de l'un des sbires de Hans Zimmer (et de ses 20 collaborateurs sur le projet), incapable de donner au métrage la moindre identité musicale. Ce n'est qu'à partir de l'arrivée de Regé-Jean Page (qui a bien compris l'essence du paladin dans les JDR, ça fait plaisir ^^) que le film démarre vraiment, même si le personnage repart assez rapidement.

Dans l'ensemble, cependant, en comparaison des précédents films/téléfilms de la franchise, il y a là une vraie montée en niveau et l'on sent clairement que les scénaristes sont des fans de JDR. De là à s'extasier sur ce métrage... non. C'est un blockbuster de fantasy sympathique, mais bourré de petits défauts, comme je le disais, et jamais vraiment aussi drôle qu'il le voudrait (on sourit, mais on ne s'esclaffe pas vraiment lorsque survient un gag ou un trait d'humour).

Bien, mais peut mieux faire.

3.75 + 0.25 pour le dragon obèse qui m'a fait de la peine = un petit 4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1833 : Frère des ours (2003)

Publié le 10 Mai 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Cinéma, Jeunesse, Critiques éclair, Review, Disney, USA, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Frère des ours (Brother Bear - 2003) : 

Parce qu'il a préféré chasser un ours ayant dérobé de la nourriture à sa tribu, Kenai (Joaquin Phoenix) est transformé en ours par les esprits de la forêt, et doit trouver un moyen de rejoindre la montagne sacrée pour tenter de renverser le sort. Mais en chemin, il croise le chemin de Koda (Jeremy Suarez), un jeune ourson séparé de sa mère, au contact duquel il va acquérir un nouveau respect pour la vie sauvage...

Un Disney de la période creuse, visuellement plutôt joli (les couleurs, les décors, les effets visuels) et assez bien animé, mais narrativement assez convenu et peu engageant.

Scénaristiquement, ce n'est pas mauvais, loin de là, mais l'humour canadien des caribous est très quelconque, et ça manque peut-être d'implication émotionnelle... d'autant que le tout n'est franchement pas aidé par les chansons de Phil Collins, insipides, génériques, pop et quasiment hors-sujet d'un point de vue sonore (la chanson d'ouverture interprétée par Tina Turner, les divers montages musicalement datés).

Un Disney très mineur, donc, qui ponctuellement est à la limite de donner des leçons maladroites (encore une fois, les paroles des chansons de Collins n'aident pas) et qui ne vaut vraiment que pour ses visuels.

2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1831 : Opération Fortune - Ruse de Guerre (2023)

Publié le 8 Mai 2023 par Lurdo dans Action, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, UK, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Opération Fortune - Ruse de Guerre (2023) :

Parce qu'une technologie d'intelligence artificielle dangereuse a été dérobée et est sur le point d'être vendue par l'intermédiaire de Greg Simmonds (Hugh Grant), traficant d'armes flamboyant, le gouvernement anglais recrute Nathan (Cary Elwes), responsable de l'équipe d'Orson Fortune (Jason Statham), un agent indépendant aux méthodes peu orthodoxes. Ensemble, ils recrutent une équipe de spécialistes (Aubrey Plaza, Bugzy Malone) ainsi qu'un acterur hollywoodien (Josh Harnett), dont Simmonds est le plus grand fan, et ils vont tenter d'empêcher la transaction, malgré les efforts d'une autre équipe de mercenaires...

Un film d'action signé Guy Ritchie, façon Mission Impossible à l'anglaise, et qui se regarde tranquillement, à défaut de réellement marquer les esprits : c'est plus décontracté et flegmatique que la franchise de Tom Cruise ou que les James Bond récents, ça explose un peu mais pas trop, c'est relativement rythmé, et tout le monde tient bien son rôle (léger bémol sur Bugzy Malone, pas très marquant, et sur Peter Fernandino, au personnage sous-développé)...

Mais ça s'arrête là : il n'y a rien ici que l'on n'ait déjà vu ailleurs, l'écriture est parfois un peu légère, et si Ritchie parvient à dynamiser tout ça par sa mise en scène et son montage, ça ne casse pas trois pattes à un canard unijambiste.

3.75/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Prodigy, saison 1b (2023)

Publié le 7 Mai 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, CBS, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Prodigy

Décidément, je ne me ferai jamais aux diffusions hachées des séries jeunesse, et à leurs saisons découpées en deux ou quatre blocs d'épisodes : alors que je pensais avoir affaire, fin 2021, à une première saison de Star Trek Prodigy en 2 blocs de 5 épisodes, voilà que la suite de la saison 1 a débarqué en fin d'année 2022, pour dix autres épisodes...

Star Trek Prodigy, saison 1b - 1x11-20 (2023) :

Désormais à bord du Protostar et guidé par l'hologramme de Janeway, le groupe de Dal et de ses amis tente de faire honneur à l'esprit de Starfleet en aidant les planètes dans le besoin et en se rapprochant de l'espace fédéral. Ailleurs, c'est l'Amirale Janeway qui tente de retrouver le vaisseau, et son capitaine, Chakotay.

À la fin de ce que je pensais être l'intégralité de la saison 1 de Prodigy, je conservais un avis mitigé sur le programme. Positif, mais mitigé, après des débuts n'ayant de Star Trek que le nom, des personnages esthétiquement assez laids, et un mélange un peu bancal de fanservice dont le public cible n'était pas très clair.

Pourtant, une mise en avant des valeurs de Starfleet, l'unité de la bande des jeunes protagonistes et la présence de Janeway apportaient un petit plus agréable à la série, le faisant progressivement évoluer dans une direction plus Trek... qui se confirme dans cette deuxième demi-saison.

Une deuxième demi-saison qui continue de mélanger la formation de la bande de Dal à une progression de l'intrigue globale, bon gré mal gré : ici, c'est en faisant plus de place à l'enquête de Janeway et de son équipage, à bord du Dauntless, que le show trouve ses marques, et inscrit une intrigue de fond sur la durée de ces dix épisodes.

Ce n'est pas toujours d'une subtilité d'écriture confondante (on reste dans une série pour enfants, avec ses grosses ficelles bien pratiques comme le virus empêchant le Protostar de communiquer avec qui que ce soit, ou des coïncidences un peu trop faciles qui font que tout le monde se croise constamment), mais ça fonctionne globalement, et cela mène à un grand final très spectaculaire durant lequel une flotte de Starfleet est engagée dans une bataille improbable.

On peut aussi citer une visite d'un Cube Borg à l'ancienne, qui parvient à rendre un peu de menace au Collectif, un épisode façon "culte du cargo" durant lequel l'équipage rencontre un peuple s'étant modelé de manière très approximative sur Kirk, Spock et compagnie, le passage éclair d'Okona (doublé par Billy Campbell), un épisode consacré aux origines de chacun, une visite dans un holodeck qui (forcément) ne fonctionne pas bien, un échange de corps entre Dal et l'Amiral Janeway...

Il y a du bon, dans cette demi-saison, et il y a aussi du plus approximatif, comme toute cette rédemption du Diviner amnésique, le heel turn de la "Trill" de l'équipage de Janeway, ou encore la résolution un peu maladroite, avec son ellipse d'un mois qui résoud tout hors-champ.

Reste que finalement, ça fonctionne assez bien, tout ça, notamment sur le plan de l'émotion et du capital-sympathie de tout ce petit monde. Cela n'enlève pas les problèmes de public visé, de décisions créatives discutables (je ne suis pas du tout fan de l'évolution de Murf) ou de fanservice abusif, mais ça les atténue suffisamment pour que de "mitigé positif", je passe à un avis "positif". En attendant la suite...

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Un film, un jour (ou presque) #1827 : La ferme se rebelle (2004)

Publié le 2 Mai 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Action, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Western, Review, USA, Disney, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La ferme se rebelle (Home on the Range - 2004) :

Lorsque leur ferme est menacée d'être revendue au plus offrant, trois vaches - Maggie (Roseanne Barr), Mrs. Calloway (Judy Dench) et Grace (Jennifer Tilly) - décident de tenter de capturer Alameda Slim (Randy Quaid), un voleur de troupeaux, afin de toucher la prime qui est offerte pour ce bandit de grand chemin. Pour les aider, elles peuvent compter sur Lucky Jack (Charles Haid), un lapin, et Buck (Cuba Gooding Jr), un cheval amateur de kung-fu rêvant d'entrer au service de Rico (Charles Dennis), un chasseur de primes de légende...

Un Disney de la période creuse de la firme (entre Tarzan et La Princesse et la grenouille/Raiponce), où 2 films sur 3 étaient des déceptions inabouties, ce Home on the Range ne déroge pas à cette règle malheureuse, et propose ainsi un spectacle western auquel je n'ai pas du tout accroché.

Déjà, parce que le western, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, mais aussi parce que le trait de l'animation est assez peu esthétique, que la caractérisation est basique, que l'humour est franchement faiblard (une vache qui rote, trop mdr), et que finalement, ce n'est tout simplement pas très intéressant à suivre, tout ça.

Ajoutez à cela des chansons assez inégales, pourtant signées Menken (la seule chanson que je retiens, c'est celle du méchant qui yodle, parce qu'elle est accompagné d'une jolie illustration visuelle), et voilà, un Disney qui ne laisse vraiment pas un souvenir impérissable, malgré quelques moments aux bruitages et au slapstick très old school, et une dernière ligne droite plutôt dynamique.

2.25/6 

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Les bilans de Lurdo - SEMAINE WALPURGIS : Amandine Malabul, Sorcière maladroite - Saison 4 (2020)

Publié le 30 Avril 2023 par Lurdo dans Comédie, Jeunesse, Netflix, Critiques éclair, Review, Les bilans de Lurdo, Walpurgis, Fantastique, UK, Télévision

Pendant une semaine, pour fêter Walpurgis, la nuit des Sorcières, ce 30 avril, célébrons Halloween au printemps, avec une poignée de séries fantastiques et de films d'horreur...

Amandine Malabul, Sorcière Maladroite - Saison 4 (The Worst Witch, season 4 - 2020) :

Pour sa quatrième année, Amandine Malabul (Lydia Page) vise haut : le poste d'élève en chef de l'Académie de sorcellerie. Mais en réalité, elle a ses raisons de se mesurer à Ethel Hallow, son ennemie de toujours, seule rivale dans la compétition - Amandine a eu une vision, la vision d'une Académie dévastée et vidée en cas de triomphe d'Ethel...

Ultime saison de cette série CBBC/Netflix* adaptant les romans pour enfants The Worst Witch, de Jill Murphy, cette saison 4 rebat un peu les cartes. Si le format ne change guère (toujours 13 épisodes de 30 minutes, un format qui aurait mérité d'être un peu raccourci), on a droit, dans le premier épisode de la saison, à un changement d'actrice principale, expliqué de manière diégétique par un sort de transformation qui a mal tourné.

Ce n'est pas nouveau, et la version précédente de la série avait déjà utilisé ce tour de magie pour changer son Ethel Hallow dans la série de 1998 : exit Bella Ramsey, dont la carrière décolle et l'emmène vers HBO, et place à Lydia Page, une jeune actrice assez attachante dans son côté gauche et ébahi. Remplacement réussi, donc, pour une ultime année qui, comme souvent, se trouve contrainte de développer les nouvelles générations d'élèves de l'Académie Cackle de manière un peu artificielle pour remplir son temps d'antenne.

Certes, Mildred, ses amies proches et leur rivalité avec Drusilla restent au cœur du programme, qui s'inspire très librement du dernier roman de Jill Murphy, Premier prix pour Amandine Malabul, pour compter la rivalité de Mildred et d'Ethel pour le titre d'élève en chef de l'école.

Ici, cela se traduit par une série d'épreuves tout au long de la saison, au déroulement plus ou moins intéressant (l'épisode sur Ethel qui se transforme en arbre, avec message écologique en prime, n'est pas convaincant), qui sont ponctuées par toute un assortiment de sous-intrigues centrées sur les nouveaux enseignants (Miss Hempnettle, la prof de sport fourbe remplaçante de Miss Drill, sa rivale blessée ; Mr Daisy, le professeur de potion excentrique qui s'éprend de la cuisinière), sur les amies d'Amandine (Maud, qui se relooke ; Enid, dont le personnage sur le départ trouve une conclusion appropriée à mi-saison, en devenant une athlète talentueuse), sur les élèves des années précédentes (la petite Izzy, qui a peur de voler, et dont le père aidera Mildred lors de son burnout magique ; les élèves plus jeunes qui tentent de rejoindre une sororité prétentieuse ; etc) et sur Miss Hardbroom qui, suite aux événements de la saison précédente, finit par se séparer d'Indigo Moon (zou, encore une actrice qui s'en va) par un tour de passe-passe temporel, et par accueillir la fille de celle-ci à l'école.

De quoi ramollir (un peu) le personnage, qui finit au bord de la crise de nerf quand, dans le final en deux parties, la disparition de Miss Cackle la laisse seule à la tête de l'école. Un final intéressant, qui boucle la boucle, avec une Mildred envoyée dans le Azkaban de The Worst Witch, qui s'en évade façon Prison Break, pour finalement faire face au tout premier antagoniste de la série, qui fait là son grand retour.

Bizarrement, je dois l'avouer, autant je n'étais pas convaincu par la saison précédente, autant j'ai plutôt apprécié cette ultime fournée d'épisodes. Certes, certaines idées n'étaient pas des plus avisées (le père d'Izzy et ses liens de famille avec les Hubble), mais dans l'ensemble, la série parvient (le plus souvent) à jongler entre les générations, et à rester sympathique.

Après... je reste persuadé qu'une version de la série en 8 épisodes de 25 minutes tout compris, plus recentrés sur Mildred et ses mésaventures, aurait clairement été plus efficace, plus dynamique, et probablement moins coûteuse à produire.

Cela dit, c'est un débat nul et non avenu, maintenant que la série est terminée... et je dois bien reconnaître que tout cet univers (dont les romans ont bercé mon enfance) va un peu me manquer. 

 

*d'ailleurs, c'est avec cette saison que j'ai découvert le générique de la version Netflix de la série, très esthétique et nettement plus abouti que sa version CBBC, un peu plus cheap.

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Les bilans de Lurdo - SEMAINE WALPURGIS : Chabracadabra, saison 1 (2021)

Publié le 29 Avril 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Netflix, Fantastique, Les bilans de Lurdo, USA, Walpurgis, Review, Télévision

Pendant une semaine, pour fêter Walpurgis, la nuit des Sorcières, ce 30 avril, célébrons Halloween au printemps, avec une poignée de séries fantastiques et de films d'horreur...

Chabracadabra, saison 1 (Scaredy Cats, season 1 - 2021) :

Lorsqu'elle hérite, à l'occasion de ses 12 ans, d'un médaillon à l'effigie d'un chat ayant appartenu à sa mère décédée, Willa (Sophia Reid-Gantzert) découvre que ce médaillon est magique et que sa mère était une sorcière. Avec l'aide de ses meilleures amies Lucy (Daphne Hoskins) et Scout (Ava Augustin), et d'une potion leur permattant de se transformer en chats, Willa va alors tout faire pour empêcher Wilma (Lauren McGibbon) et Wanda (Carolyn Taylor), deux sorcières maléfiques, de mettre la main sur le médaillon et ses secrets...

Neuf épisodes d'une durée de 25 à 45 minutes pour cette unique saison d'une série jeunesse produite par Air Bud Entertainment (la maison de production née des films Air Bud, Air Buddies, et de tous ces téléfilms fauchés dans lesquels des animaux parlent), et qui s'avère parfaite pour la période d'Halloween, puisque ça ressemble presque à une sorte de Hocus Pocus bon marché, avec une Winnifred, des sorcières criardes, une légende racontée en classe, des chats qui parlent, une fête d'Halloween dont tous les invités sont ensorcelés et des enfants précoces.

Après, pour être totalement franc, on est ici dans une production pour fillettes de 10 ans, au budget très limité, façon sitcom Disney sous-budgetée : c'est fréquemment approximatif à tous les niveaux, que ce soit la réalisation, les effets spéciaux, le montage, l'interprétation, l'écriture, etc... C'est très caricatural dans le jeu des acteurs (surtout du côté des sorcières maléfiques et des autres adultes, qui feraient passer les sœurs Sanderson pour des modèles de sobriété et de retenue), ça avance de manière assez catapultée, et ça ne vole pas très haut (sans mauvaise blague relative aux balais)... 

Mais c'est finalement tout à fait regardable. Probablement parce que l'ambiance Halloween est très présente et fait toujours plaisir, que les trois jeunes actrices semblent bien s'amuser, que le programme est à la hauteur de ses ambitions (qui ne sont pas démesurées) et que ça amusera les plus jeunes rêvant d'avoir des pouvoirs magiques.

Vraiment pas grand chose à dire de plus, en fait : à regarder en connaissance de cause.

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Un film, un jour (ou presque) #1826 - SEMAINE WALPURGIS : Une délicieuse petite sorcière (2018)

Publié le 28 Avril 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Walpurgis, Fantastique, Allemagne

Pendant une semaine, pour fêter Walpurgis, la nuit des Sorcières, ce 30 avril, célébrons Halloween au printemps, avec une poignée de séries fantastiques et de films d'horreur...

Une délicieuse petite sorcière (Die Kleine Hexe - 2018) :

Parce qu'elle désire plus que tout participer à la fête des Sorcières de la nuit de Walpurgis avec ses consœurs, une jeune sorcière (Karoline Herfurth) de 128 ans à peine décide d'y assister sans autorisation. Mais elle se fait prendre sur le fait, et reçoit une punition : elle a un an pour apprendre par cœur les milliers de formules magiques du grand grimoire des sorcières si elle veut intégrer la communauté, ou risquer de perdre ses pouvoirs à jamais. Mais rapidement, la jeune sorcière découvre qu'elle préfère peut-être faire le bien au mal, ce qui l'oppose à toutes ses semblables...

Une comédie fantastique pour enfants en provenance d'Allemagne, adaptée d'un roman jeunesse et qui s'avère ma foi tout à fait agréable à suivre, avec une jolie direction artistique, des interprètes qui s'amusent, des sorcières aux trognes caricaturales et amusantes, des effets spéciaux très compétents (le corbeau qui parle est très réussi), des décors à l'identique, et, dans l'ensemble, un message plutôt positif.

Je n'en attendais rien, et finalement, j'ai vraiment bien aimé, notamment grâce à l'interprète principale, assez attachante.

4.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Un film, un jour (ou presque) #1825 - SEMAINE WALPURGIS : Unwelcome (2023)

Publié le 27 Avril 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Thriller, Walpurgis, Horreur, Irlande, UK, Review

Pendant une semaine, pour fêter Walpurgis, la nuit des Sorcières, ce 30 avril, célébrons Halloween au printemps, avec une poignée de séries fantastiques et de films d'horreur...

Unwelcome (2023) :

Citadins traumatisés par une agression, Jamie (Douglas Booth) et Maya (Hannah John-Kamen) partent s'installer dans une chaumière confortable dont ils viennent d'hériter, en Irlande. Mais rapidement, outre l'hostilité de certains des habitants du village, ils découvrent que la tante de Jamie, récemment décédée, avait l'habitude de faire chaque jour une offrande aux Redcaps, ces membres du Petit peuple supposés vivre dans la forêt s'étendant de l'autre côté d'une petite porte, au fond du jardin. Car la colère des Redcaps est terrible envers ceux qui ne les respectent pas...

Une semi-comédie horrifique irlandaise du réalisateur de Grabbers, qui tente ici de renouer avec les creature features d'antan comme Troll, Leprechaun ou The Gate - La fissure (ça évoque aussi Spiderwick, forcément), avec plus ou moins de réussite.

Le principal souci, c'est que tout est un peu approximatif, commencer par le ton global, à la fois sérieux et semi-comique. Pour chaque élément dramatique premier degré, on a droit à une caractérisation un peu bancale ou grossière des personnages (Jamie qui est un pleutre incapable du début à la fin du film, la famille d'ouvriers irlandais hostiles, etc), et lorsque les Redcaps arrivent, ceux-ci sont presque plus comiques que réellement menaçants.

Le tout reste un peu frustrant, donc, la faute à un rythme très moyen (les dix premières minutes auraient pu être amputées) et à un scénario cousu de fil blanc, dont on devine la majorité des tenants et aboutissants bien avant qu'ils ne se produisent à l'écran : le plus souvent, ce n'est pas gênant, mais parfois, c'est assez lassant, comme lors de cette tentative de viol/meurtre pratiquée par Hodor, que l'on devine dès l'apparition du personnage à l'écran - c'est souvent téléphoné, et rarement aussi efficace que ce pourrait l'être.

Et puis, à nouveau, il y a quelque chose d'approximatif dans la mise en images, entre cette maison aux extérieurs très artificiels (notamment l'éclairage), ces Redcaps mélanges de CGI et d'acteurs en costume miniaturisés, cette forêt sauvage et menaçante aux chemins un peu trop bien tracés et entretenus, et aux plans en drone qui révèlent maladroitement, au bord de l'écran, un petit lac aux rives biens tondues...

Bref, un résultat assez moyen, au final, malgré une interprétation convaincante, et le plaisir de voir la mythologie irlandaise portée à l'écran. Ce n'est pas un désastre, mais ce n'est pas non plus très convaincant.

3/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1823 - SEMAINE WALPURGIS : Hui Buh et le château de la sorcière (2022)

Publié le 25 Avril 2023 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Jeunesse, Fantastique, Walpurgis, Allemagne, Review, Critiques éclair

Pendant une semaine, pour fêter Walpurgis, la nuit des Sorcières, ce 30 avril, célébrons Halloween au printemps, avec une poignée de séries fantastiques et de films d'horreur...

Hui Buh et le château de la sorcière (Hui Buh und das Hexenschloss - 2022) :

Lorsque sa nièce Ophelia (Nelly Hoffmann), jeune sorcière, vient demander l'aide de Hui Buh (Michael Herbig) pour libérer sa mère Maria (Mina Tander), prisonnière de la maléfique sorcière Erla (Charlotte Schwab), le fantôme et son compère le Roi (Christoph Maria Herbst) partent à l'aventure dans la Forêt des Sorcières, pour empêcher Erla de mettre la main sur le célèbre Necronomicon...

Seize ans après, suite du film pour enfants Hui Buh : Le Fantôme du château de 2006, qui mêlait prises de vue réelles avec un fantôme animé en CGI très cartoonesque, pour un résultat pas désagréable, ce Hui Buh et le château de la sorcière continue dans la même lignée, mais avec un postulat de base un peu plus forcé, qui fait de ce fantôme âgé de plusieurs centaines d'années l'oncle d'une jeune sorcière ne paraissant pas avoir plus de dix-douze ans.

Tout cela est expliqué à l'arrache par un "les sorcières ne vieillissent pas comme nous", qui ne tient pas vraiment la route, mais heureusement, cet épisode très Harry Potter (les baguettes, le début en ville, la musique*, la manière dont les sorcières se déplacent, la formule en leviosa, etc) finit par repartir dans un buddy movie rythmé mettant en scène le Roi (désormais célibataire, ruiné et dépressif) et Hui Buh (qui n'a pas changé), qui croisent le chemin de la Sorcière Pain d'épices (dans sa maison en pain d'épices et à pattes de poulet - gagnée à Baba Yaga au cours d'un jeu d'argent) atteinte d'un syndrôme de Tourette, et visite le château des sorcières maléfiques (jolis décors).

À nouveau, on retrouve ici le côté référentiel du premier film (l'aspect du Necronomicon, le Klaatu Barata Niktu), les maquillages en latex sympathiques, l'animation numérique très compétente et expressive, et un certain ton décontracté clairement assumé, notamment au niveau des deux protagonistes qui ne se supportent que moyennement.

Après, je dois bien avouer que toute la dernière ligne droite, la résolution de l'intrigue principale, paraît vraiment catapultée et bâclée, comme s'il fallait tout boucler au plus vite sans trop dépenser d'argent. En comparaison du premier film, qui durait près d'1 h 45, celui-ci fait un bon quart d'heure de moins, et ça se sent, laissant une impression d'inachevé et d'approximatif au niveau de sa conclusion.

Pas meilleur que le précédent, mais pas pire non plus.

3.5/6

 

*un thème principal qui, selon les orchestrations, ressemble étrangement au générique de Derrick... des influences en commun ?

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Un film, un jour (ou presque) #1822 - SEMAINE WALPURGIS : Hui Buh - Le Fantôme du château (2006)

Publié le 24 Avril 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Fantastique, Walpurgis, Review, Allemagne, Animation

Pendant une semaine, pour fêter Walpurgis, la nuit des Sorcières, ce 30 avril, célébrons Halloween au printemps, avec une poignée de séries fantastiques et de films d'horreur...

Hui Buh - Le Fantôme du château (Hui Buh : Das Schlossgespenst - 2006) :

Lorsque le Roi Julius (Christoph Maria Herbst) arrive dans le château abandonné de Burgeck pour y recevoir l'ambitieuse Leonora (Heike Makatsch), il ne se doute pas que Hui Buh, fantôme de Baldwin (Michael Herbig), un tricheur invétéré, hante les lieux depuis 500 ans. Mais Hui Buh n'est pas un fantôme très doué, et lorsque son permis de hanter est détruit, il doit compter sur Julius et sur Tommy (Martin Kurtz), le jeune fils de Constance (Ellenie Salvo González), servante du Roi, pour retrouver ses pouvoirs et éviter d'être éliminé par Daalor (Nick Brimble), un esprit autoritaire qui lui en veut personnellement...

Comédie fantastique allemande à destination des plus jeunes, Hui Buh est adapté d'une série de pièces radiophoniques et de livres pour enfants ayant connu un certain succès outre-Rhin dans les années 70. Ici, on a donc droit à un mélange de prises de vue réelles et d'animation numérique, avec un Hui Buh très cartoonesque et Jim Carrey-esque, pas mal de slapstick enfantin, et de quoi s'inquiéter un peu lorsque l'on commence à aborder la partie semi-animée après un prologue historique en prises de vue réelles pas désagréable.

Soyons francs : si le film s'était limité à un vulgaire "les aventures d'un garçon et son ami le fantôme gaffeur", ça aurait probablement été assez laborieux (d'autant que le petit Tommy n'est pas très mémorable ou intéressant), et déconseillé aux plus de dix ans.

Mais par chance, cette partie du film laisse vite la place à un mélange d'influences diverses et variées, de Beetlejuice à Casper en passant par Evil Dead et Ghostbusters : le Roi (qui ressemble vaguement à Arnaud Tsamere) est possédé, il se bat avec une main coupée, il se déguise en esprit pour visiter l'Au-Delà (très administratif et bourré de créatures fantômatiques réjouissantes en latex), il a un embryon de romance avec la jolie servante, il se dispute avec Charles, son styliste/secrétaire particulier français WTF qui fait du kung-fu et cabotine outrageusement, et il interagit de manière très naturelle avec ce fantôme de dessin animé qui, dans ces scènes, est nettement moins caricatural que ne le laissait présager son apparence.

Après, ça n'est pas un film exceptionnel, et le film est constamment tiraillé entre une direction artistique et des décors intrigants, et une impression d'approximatif et de fauché : ça n'est jamais totalement convaincant, mais jamais non plus totalement rédhibitoire, et tout le côté créatures et monstres en latex rend ce Hui Buh relativement attachant, plus que ne l'aurait été un film tout numérique.

Inégal, mais pas désagréable.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1821 : Shazam ! - La rage des dieux (2023)

Publié le 21 Avril 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Action, DC, DCEU, Fantastique, USA, Review, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Shazam ! - La rage des dieux (Shazam! - Fury of the Gods - 2023) :

Alors que la vie de famille de Billy Batson (Asher Angel) commence à se compliquer à mesure que ses frères et sœurs adoptifs vieillissent, le jeune garçon tente toujours de faire régner la justice sous l'apparence de Shazam (Zachary Levi). Jusqu'à ce que les trois filles d'Atlas (Helen Mirren, Lucy Liu, Rachel Zegler) arrivent dans le monde des hommes et s'emparent du pouvoir du sceptre du Sorcier (Djimon Hounsou), pour ramener leur royaume divin à la vie... en commençant par Philadelphie, la ville de Shazam.

Le précédent Shazam était... gentillet, bénéficiant d'une indulgence certaine du public et des critiques pour son ton plus léger (au milieu de la noirceur dépressive du Snyderverse), son atmosphère enneigée et festive, sa bonne humeur et son récit assez clair et direct, modelé directement sur le relaunch de la bande dessinée.

Cela dit, le film n'était pas sans défaut : une direction artistique (costumes, monstres) approximative et pas toujours convaincante, un dernier tiers générique et numérique au possible, un Zach Levi étrangement beaucoup plus puéril et immature que le jeune Asher Angel, et un script un peu bancal faisaient que le tout se regardait, sans plus.

Ici, c'est peut-être plus gênant, puisqu'on prend les mêmes (ou presque : Michelle Borth ne rempile pas), et qu'on recommence, mais avec un budget un peu plus élevé, un film un peu plus long, et surtout aucune idée intéressante.

En opposant Shazam et son groupe à trois "déesses" génériques (Liu et Mirren semblent un peu s'amuser, mais même elles semblent décrocher çà et là), le scénario part dans de nombreuses directions pas très probantes, pas aidé par des effets spéciaux génériques au possible : dragons, licornes, cyclopes, minotaures, harpies, autant de bestioles de la mythologie qui, à l'écran, n'ont pas la moindre originalité, et semblent à moitié finalisées dans leur rendu mal intégré.

Ajoutez à cela un film qui n'a toujours pas d'identité musicale, des rebondissements télégraphiées (le fameux méchant qui se laisse délibérément capturer), un très mauvais dosage entre action, comédie et émotion, et une distribution désormais plus qu'adolescente, qui a perdu beaucoup du capital sympathie qu'elle avait dans l'épisode précédent, et voilà : une suite brouillonne et quelconque, un bon cran en dessous de l'original.

Ce n'est même pas désastreux, c'est simplement... inutile. Ah, si, bon point : les costumes ont été un peu repensés, et le rembourrage affiné, pour un rendu plus naturel. C'est toujours ça de pris.

2.5/6

 

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Un film, un jour (ou presque) #1819 : The Wild (2006)

Publié le 19 Avril 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Disney, Review, USA, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Wild (2006) :

Lorsque son fils Ryan (Greg Cipes) s'échappe du zoo new-yorkais où ils vivent et monte à bord d'un bateau en direction de l'Afrique, Samson (Kiefer Sutherland), un lion fier et puissant, s'évade lui aussi, accompagné de Nigel (Eddie Izzard), un koala flegmatique, de Larry (Richard Kind), un anaconda idiot, de Bridget (Janeane Garofalo), une girafe, et de Benny (Jim Belushi), un écureuil amoureux de Bridget. Mais une fois sur place, la réalité de la vie sauvage les rattrape, lorsqu'ils sont confrontés à Kazar (William Shatner), à la tête de sa tribu de gnous carnivores...

Retour sur un vieux Disney (techniquement, un métrage réalisé par un studio externe canadien pour Disney) à la réputation désastreuse, car sorti un an après Madagascar, aux similarités flagrantes. Et peu importe que ce soit le film de Dreamworks qui ait précipité sa production et sa sortie pour prendre de vitesse le film Disney mis en chantier avant (la bonne vieille stratégie Katzenberg), The Wild est sorti en second, et a été crucifié pour cela.

Mais pas que... parce qu'effectivement, le film n'est pas terrible du tout. Entre le score de Silvestri assez générique, les chansons médiocres, le rythme faiblard, le doublage très caricatural et bourré d'accents et de caractérisations bancales, ou encore le rendu visuel bizarre, à mi-chemin entre réalisme des textures et animations de cartoon (sans oublier les arrière-plans assez pauvres), il n'y a pas grand chose à se mettre sous les crocs, ici.

Et puis difficile de se défaire de l'impression que la plupart des péripéties ne sont que des ébauches, comme si le script ou le récit avait été amputé de morceaux, çà ou là, histoire de gagner du temps de production et de sortir le plus vite possible.

Énorme bof, en somme. 

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1818 : Le nouvel espion aux pattes de velours (1997)

Publié le 18 Avril 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Jeunesse, Critiques éclair, Disney, Review, USA, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le nouvel espion aux pattes de velours (That Darn Cat - 1997) :

Patti (Christina Ricci), une adolescente sarcastique, s'ennuie ferme dans la petite bourgade d'Edgefield, Massachusetts, jusqu'à ce que son chat DC, grand vadrouilleur, revienne un jour avec un mystérieux collier : une montre où quelqu'un a gravé un appel à l'aide. Rapidement, elle comprend que c'est là la montre d'une gouvernante dont l'enlèvement fait les gros titres des journaux. Avec l'aide d'un agent gouvernemental balbutiant, Zeke (Doug E. Doug), elle décide alors de mener l'enquête en retraçant les aventures nocturnes de son chat...

Remake du film Disney de 1965, lui même adapté d'un roman de 1963, cette version 1997 de l'Espion aux pattes de velours s'avère assez typique de son époque : c'est à la limite du téléfilm Disney Channel, c'est frénétique, il y a du ska-punk au générique, l'héroïne est une Christina Ricci sarcastique et cassante, Doug E. Doug est en mode Chris Tucker, et c'est assez médiocre dans l'ensemble, trop puéril et cartoony pour vraiment fonctionner.

Et puis il y a pas mal d'éléments sous-exploités, au milieu de tous ces personnages secondaires caricaturaux (j'aurais bien aimé que le côté surnaturel, avec les lumières qui fluctuent et la température qui chute brutalement à 20 h, soit développé plutôt que totalement ignoré), ou que le tout ne se termine pas par une grande poursuite automobile interminable et lassante.

Après, reste un protagoniste félin assez sympathique (et sage) et un film qui n'est pas désastreux, mais globalement quelconque au possible.

2.25/6

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Les bilans de Lurdo : That '90s Show, saison 1 (2023)

Publié le 16 Avril 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, USA, Netflix, Jeunesse, Review, Sitcom, Romance

Comme beaucoup de spectateurs de mon âge, j'ai découvert That '70s show lors de sa diffusion en France à l'aube des années 2000, sur France 2. Je garde donc une certaine sympathie envers les premières saisons de la série (nettement moins pour les dernières) et leur distribution très efficace... mais je n'ai pas forcément non plus une nostalgie très prononcée pour le programme, au point d'en vouloir un spin-off (déjà que That '80s show était totalement oubliable).

Reste que rien n'arrête Netflix, et donc, dans les traces de La Fête à la maison : 20 ans après, voilà un That '90s show, alias That '70s show : 20 ans après, soit une série de 10 épisodes de 25 minutes, chapeautés par l'équipe créative originale, et qui reprend la même formule que le revival de Full House : une nouvelle génération de personnages principaux, encadrés par des caméos plus ou moins réguliers des anciens acteurs de la série originale...

That '90s Show, saison 1 (2023) :

Leia (Callie Haverda), fille coincée d'Eric Forman (Topher Grace) et de Donna Pinciotti (Laura Prepon) passe l'été 1995 chez ses grands-parents Red (Kurtwood Smith) et Kitty (Debra Jo Rupp), dans la maison qui a vu grandir ses parents et leurs amis. Là, elle rencontre et sympathise avec Jay (Mace Colonel), le fils de Kelso, Nikki (Sam Morelos) et Nate (Maxwell Acee Donovan), très amoureux, Gwen (Ashley Aufderheide), la demi-sœur rebelle de Nate, et Ozzie (Reyn Doi)...

Et très honnêtement, ça aurait pu être pire. That '90s Show est loin d'être très mémorable, mais le programme est une suite regardable de la série d'origine, une suite qui, cependant, fonctionne sur les mêmes ressorts que Fuller House, à savoir que ce sont les vétérans de la série d'origine qui font tout l'intérêt de cette suite.

Ce n'est pas forcément la faute de la jeune distribution, qui fait de son mieux, mais il faut bien avouer que le casting à la diversité typiquement Netflix (ne manque qu'un transgenre ou un non-binaire, en fait), très jeune, fait un peu série Disney, et manque de présence - si la protagoniste principale s'en sort, les autres sont un peu sous-caractérisés, et peu mémorables. C'est notamment le cas chez les garçons, avec le grand con un peu rondouillard, le petit asiatique gay sarcastique et le fils de Kelso - il n'y a pas grand chose à en dire de plus, et en dix épisodes, difficile de les développer plus que ça (idem pour les autres filles, d'ailleurs, ou pour Andrea Anders, qui joue la mère de deux des ados, et qui ressort son personnage de voisine trashouille et sans gêne déjà vu dans d'autres productions).

En même temps, on touche là au problème de la série : elle fait (forcément) beaucoup de place aux anciens, que ce soit Kitty et Red (qui sont les personnages quasi-principaux de la série), ou les (anciens) jeunes, qui ont des caméos réguliers (rappelant fortement la manière dont les adultes de Full House étaient utilisés dans Fuller House) : Donna, Eric, Fez (dont la caractérisation m'a semblé un peu bizarre, mais j'avoue ne plus vraiment me souvenir de l'évolution du personnage vers la fin de la série d'origine), Jackie, Kelso, Leo, Bob, la série réutilise tout le monde, histoire de rassurer le spectateur, et de jouer sur la fibre nostalgique.

D'ailleurs, le programme est assez paradoxal sur ce point : c'est une série dont la nostalgie porte sur les années 90 (et sur une série qui jouait elle-même déjà la fibre de la nostalgie pour les années 70), donc c'est un peu une Inception nostalgique, et pourtant, cette nostalgie des années 90 tombe totalement à plat, et montre les limites de ce concept.

Hormis un clin d'œil musical, vestimentaire, technologique ou culturel, çà et là (la parodie de Beverly Hills), on n'a jamais vraiment l'impression d'un décalage temporel, et l'époque n'a jamais vraiment de présence à l'écran... d'autant que la bande de jeunes du 90s show finit par reproduire exactement tous les codes de la série originale - discussions sur le capot de la voiture, fumette en sous-sol avec caméra circulaire, triangles amoureux et compagnie, etc.

Au final, That '90s show est très inoffensif, presque anecdotique, et malgré les efforts du cast, les ados sont totalement éclipsés par les anciens, Kitty et Red en tête. Ça se regarde, surtout si l'on était fan de la série précédente, mais ça s'arrête un peu là, je dois dire (du moins, en ce qui me concerne).

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Les bilans de Lurdo : La Folle histoire du monde, deuxième partie (2023)

Publié le 15 Avril 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Télévision, Hulu, Les bilans de Lurdo, Histoire, Review, USA

Après être revenu sur La Folle histoire du monde, de Mel Brooks, attardons-nous désormais à sa "suite", une mini-série en huit épisodes de 25-30 minutes diffusés sur Hulu, showrunnée par David Stassen (Agents presque secrets, The Mindy Project), et co-écrite, entre autres, par Stassen, Wanda Sykes, Nick Kroll, Ike Barinholtz et supposément Brooks (désormais âgé de 96 ans, et dont la contribution se limite ici probablement à quelques gags et à sa voix off en introduction).

Une suite arrivant plus de 40 ans après l'original, et dont les styles de comédie très variés et le rendu très télévisuel ont divisé les critiques outre-atlantique...

La Folle histoire du monde, deuxième partie (2023) :

Parce que si le film original avait souvent une ampleur visuelle cinématographique (puisque parodiant les différents types de films historiques en vigueur à Hollywood), ici, la série n'a pas la même ambition, préférant parodier le monde du petit écran, de la télé-réalité, des réseaux sociaux, etc. Avec un vrai manque de rendu à l'écran, qui donne très souvent l'impression de regarder des sketchs de Drunk History, bourrés de caméos, avec ce que ça implique d'humour, de ton et de travail de l'image.

Cette saison se constitue ainsi de plusieurs fils conducteurs, des parodies récurrentes développées sur la durée et dans la longueur, entrecoupées de mini-sketchs et de digressions se déroulant à diverses époques : un peu comme le film original, donc, sauf qu'ici, rien n'est dans l'ordre chronologique, et la révolution russe cotoie des sketchs modernes, avant de repartir dans le passé, etc.

Une impression de brouillon pas aidée par une tendance, pour les scénaristes, à mal doser l'intérêt de leurs intrigues : parmi les fils conducteurs bien trop longs, on a ainsi La Guerre de Sécession, qui commence brièvement comme une parodie d'ESPN, avant de suivre les mésaventures d'un Ulysses Grant (Barinholtz) alcoolique et de trois soldts incapables (franchement pas terrible, si ce n'est la brève chanson façon South Park) ; Shirley, une parodie de sitcom afroaméricaine 70s mettant en scène Shirley Chisholm (Wanda Sykes), première sénatrice noir et candidate à la présidentielle (ça dure, c'est très Américain, et au bout d'un moment, ça devient redondant et lassant) ; la Révolution Russe, avec Raspoutine (Johnny Knoxville), Anastasia (en influenceuse instagram), Lenine, Staline (Jack Black), et une famille juive prise dans le conflit (avec un Nick Kroll affreusement cabotin) - quelques moments amusants, çà et là, des tentatives de chansons (seule celle de Jack Black fonctionne réellement) de l'humour typiquement juif, mais dans l'ensemble, c'est trop criard et décousu pour tenir la distance.

Au rayon de ce qui tombe à plat, on peut aussi citer les mini segments récurrents sur Raspoutine (une parodie de Jackass avec toute la bande de Knoxville) ; le débarquement du D-Day où tout le monde vomit à bord pour des raisons différentes ; Taika Waititi en Sigmund Freud obsédé par le sexe ; les parodies récurrentes de Tik-Tok et de Caméo par Galilée ; Alex Graham Bell qui fait un dick pic ; ou encore Typhoid Mary en Youtubeuse cuisine, à l'humour très scatologique.

En fait, il y a beaucoup de sketches qui semblent vraiment sortis de MadTV ou du SNL (certains habitués du SNL, dont Fred Armisen, passent ici ou là, et Ike Barinholtz est un ancien de MadTV), d'autres de Drunk History, d'autres du travail de Kroll, avec énormément de parodies de la pop culture moderne (les Kardashians, les Real Housewives, etc)... et les ruptures de ton sont assez problématiques.

Ce qui ne veut pas dire pour autant que ponctuellement, ça ne fonctionne pas : les différentes versions de la vie de Jesus (une parodie de Curb Your Enthusiasm, une parodie du Notebook/N'oublie jamais, une parodie du documentaire de Peter Jackson sur les Beatles, un focus group du Concile de Nicée qui réinvente Jésus en action hero caucasien bodybuildé façon Jesus II - Le Retour des Inconnus) sont inégales, mais globalement amusantes ; la salle des scénaristes de William Shakespeare (Josh Gad) est un peu facile, mais bien menée ; et tout ce qui a trait à Kublai Khan et khancestry.com ressemble vraiment à un sketch du SNL, mis fonctionne globalement.

Je ne peux pas en dire autant des séquences inspirées du film de Brooks, à savoir un Hitler on Ice assez creux et sage (avec trois commentateurs de JO qui commentent le tout et insultent Hitler, mwé), les Jews in Space (assez décevant), et les autres teasers pour une troisième partie, tous assez plats.

En fait, pour résumer, on a un peu l'impression, ici, que la production a passé des mois à reunir des idées de sketchs et de parodies vaguement historiques, bonnes comme mauvaises, qui auraient probablement donné, une fois trié le bon grain de l'ivraie, un long-métrage de 90 minutes honorable, pas forcément meilleur ou pire que l'original. Mais non, il fallait remplir 200 minutes de temps d'antenne, et tout s'est retrouvé à l'écran, y compris le mauvais.

Un portage télévisé parfois fainéant et facile, qui n'est pas forcément bien pire que certains passages du film original, mais qui n'a jamais le charme ni le ton homogène de l'œuvre de Mel Brooks. Ponctuellement amusant, mais globalement décevant.

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Un film, un jour (ou presque) #1816 : La Folle histoire du monde (1981)

Publié le 14 Avril 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Histoire, Critiques éclair, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Folle histoire du monde (History of the World, part I - 1981) : 

Difficile de critiquer cette parodie signée Mel Brooks, qui fonctionne un peu comme un film à sketches traversant les époques et les genres cinématographiques.

On commence ainsi par une parodie de 2001 l'odyssée de l'espace, assez graveleuse, puis on passe à l'Âge de pierre : pas forcément le segment le plus inspiré du tout, c'est assez prévisible et générique.

Arrive ensuite l'Ancien Testament et son humour juif, puis l'Antiquité romaine, pour un segment nettement plus long. Là encore, c'est inégal, avec des répliques qui font mouche, des moments plus bas de plafond qui tombent à plat, et un rythme assez moyen.

On saute jusqu'à l'Inquisition espagnole, pour un numéro musical très réussi façon Busby Berkeley, avant de revenir en France, pour l'ultime segment du métrage, un segment consacré à la Révolution française, et aux habitudes de la cour de Louis XVI.

Sans oublier le générique de fin et ses (faux) teasers pour La Folle Histoire du monde, deuxième partie (qui ne viendra jamais au cinéma), avec notamment le Jews in Space, dont Mel Brooks reprendra la mélodie pour son Sacré Robin des bois.

Bref, un film très éparpillé, où pour chaque vanne qui atteint sa cible, une autre tombe à côté, ou passe désormais assez mal. Mais on ne peut retirer à cette parodie son ambition, et sa facture visuelle : que ce soit l'Inquisition, la Révolution ou l'Antiquité, les décors, les costumes et les plans larges sont cinématographiques et assez convaincants (toutes proportions gardées).

C'est bordélique, c'est fréquemment amusant, c'est inégal, c'est approximatif, c'est de mauvais goût, c'est parfois finement ciselé, c'est souvent cabotin au possible, bref... c'est moyen, mais à voir en connaissance de cause.

(et quelque chose me dit que la Deuxième partie, récemment diffusée sous forme de mini-série et chapeautée par le scénaristes d'Agents presque secrets et de The Mindy Project, et produit par Brooks, n'aura pas cette facture technique et ressemblera plus à une saison de Drunk History...)

3.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1815 : Avoue, Fletch (2022)

Publié le 13 Avril 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Policier, Critiques éclair, USA, Italie, Review

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Avoue, Fletch (Confess, Fletch - 2022) :

À peine arrivé à Boston pour y récupérer les tableaux volés appartenant à sa petite-amie Angela (Lorenza Izzo), riche héritière italienne, Fletch (Jon Hamm) se retrouve accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, et devient l'objet des suspicions du Sergent Monroe (Roy Wood Jr.) et de son bras droit, Griz (Ayden Mayeri). Fletch décide alors de mener l'enquête pour tenter de se disculper, et finit embarqué dans une sombre histoire aux multiples suspects...

Une comédie policière amusante qui relance la série des Fletch après des décennies de development hell, suite aux deux Fletch des années 80 mettant en scène Chevy Chase dans le rôle titre.

Basé sur le roman de 1976, ce Confess, Fletch s'avère un film idéal pour une plateforme de streaming : c'est décontracté, sympathique, c'est bourré de personnages secondaires un peu excentriques et dont les interprètes s'amusent bien (Roy Wood Jr. est très fun en flic fatigué), le scénario est plutôt bien mené, mais le tout reste à un niveau gentillet, jamais trop palpitant, tranquillement nonchalant, etc.

Bref, pour peu qu'on aime le genre et les acteurs, ça se regarde très facilement, et c'est même plutôt réussi, mais je ne suis pas certain que cela marquera beaucoup les esprits.

4/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1813 : La Nuit au Musée - Le retour de Kahmunrah (2022)

Publié le 11 Avril 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Review, USA, Jeunesse, Cinéma

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Nuit au Musée - Le retour de Kahmunrah (Night at the Museum : Kahmunrah Rises Again - 2022) :

Parce que le nouveau gardien du Musée a démissionné, terrifié, Larry propose à son fils de prendre le poste de gardien de nuit, lui qui est déjà familier des excentricités des habitants des lieux. Nick accepte, mais sans grande motivation... et dès sa première nuit au Musée, l'apprenti musicien libère le pharaon Kahmunrah, bien décidé à se venger de la famille de Larry.

Une suite animée à la franchise Nuit au Musée (qui n'a jamais atteint des sommets et s'essoufflait déjà un peu vers la fin), qui perd une grande partie de l'intérêt de cette dernière, à savoir des œuvres d'art, antiquités, dioramas et reconstitutions qui prennent vie... en prises de vue réelles/numériques, avec des acteurs familiers et attachants.

Ici, comme tout est de l'animation 2D assez moyenne et simpliste, que les acteurs les plus connus de la franchise ne reprennent pas leur rôle au doublage, et que le tout adopte délibérément un ton plus infantile et immature bourré de slapstick, on a trop souvent l'impression de regarder un pilote de série animée pour enfants adaptée de la franchise...

Ce qui n'est guère surprenant, puisque le projet a vu le jour chez la Fox sous la forme d'une série télévisée, avant d'être reformaté en métrage unique lors de l'acquisition de Fox par Disney.

Bref, un gros pilote de 70 minutes, pas désagréable à suivre, plein d'action, mais jamais très inspiré dans son écriture (à un gag ou deux près, avec notamment quelques répliques qui font mouche) ou passionnant, notamment quand les scènes d'action s'enchaînent et se ressemblent dans la dernière demi-heure.

Et puis Seth, le dieu du chaos stéréotypé comic relief arabe rondouillard, mouais.

3/6, pas plus.

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Un film, un jour (ou presque) #1811 : SPÉCIAL PÂQUES - L'Âge de glace : La grande chasse aux oeufs (2016)

Publié le 9 Avril 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Jeunesse, Comédie, Critiques éclair, Pâques, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'Âge de glace : la grande chasse aux œufs (Ice Age : The Great Egg-Scapade - 2016) :

Alors que tous les animaux de l'Âge de glace s'affairent à préparer les festivités du printemps qui approche, Sid (John Leguizamo) décide de mettre en place une crèche pour les œufs de ses congénères. Mais Squint (Seth Green), lapin pirate, est bien décidé à se venger de Sid et ses amis, et dérobe tous les œufs, emmenant la petite bande dans une chasse au trésor pour retrouver ces œufs maquillés et cachés dans la nature...

Un petit bonus à l'occasion de Pâques, avec ce mini-épisode de 25 minutes consacrés à l'Âge de glace, qui fête Pâques à sa manière, en trouvant à cette fête pourtant très chrétienne une origine préhistorique relativement amusante. Avec en prime les origines du premier avril.

Après, ça reste l'Âge de glace, une franchise qui a grandement perdu en intérêt à mesure que les suites et spin-offs se sont succédés, et que j'ai totalement cessé de suivre après le deuxième ou troisième film. Donc forcément, là, la moitié des personnages (toujours aussi moches) m'est totalement inconnue, et mon intérêt pour le slapstick et la comédie habituelle de la franchise n'est pas forcément au rendez-vous...

Mais bon, ça se regarde tranquillement, sans plus. 

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Un film, un jour (ou presque) #1810 : Crazy Bear (2023)

Publié le 7 Avril 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Review, USA, Thriller, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Crazy Bear (Cocaine Bear - 2023) :

Dans les années 80, lorsque des dizaines de kilos de cocaïne tombent de l'avion d'un trafiquant, en vol au dessus d'un parc national américain, personne ne peut se douter qu'une ourse passant par là allait ingérer cette drogue, et se lancer dans un massacre sanglant sur tous les humains (Keri Russell, O'Shea Jackson Jr., Christian Convery, Alden Ehrenreich, Jesse Tyler Ferguson, Brooklynn Prince, Isiah Whitlock Jr., Kristofer Hivju, Hannah Hoekstra, Aaron Holliday, Margo Martindale, Ray Liotta...) présents là pour une raison ou une autre...

En 2006, avant que le monde ne sache vraiment ce qu'était un meme, est sorti en salles Snakes on a Plane, un métrage dont la bande annonce décomplexée avait immédiatement fait le buzz, présentant un Samuel L. Jackson énervé et des serpents à bord d'un avion. La promesse était celle d'un film amusant et décalé, un jeu de massacre pêchu et sans limite, bref, un film ludique et rigolard... mais le résultat était plus proche d'un thriller mollasson et insipide, aux rares fulgurances amusantes, mais globalement assez décevant.

Ici, avec Cocaine Bear, c'est un peu le même schéma. Avec son buzz démultiplié par le Web et les réseaux sociaux (remember Sharknado, une daube infâme devenue "culte" grâce à la magie de l'ironie des internautes), ce film offrait au premier abord une proposition très similaire à celle de Snakes on a Plane : une version déglinguée d'un fait divers assez triste (un petit ours qui découvre 30 kilos de cocaïne dans la forêt, et meurt dans d'atroces souffrances après l'avoir ingérée), avec une ourse énorme cocaïnomane agissant comme un méchant de slasher dans une comédie horrifique décomplexée.

Et le résultat est très similaire à la déception de SoaP. Devant la caméra d'Elizabeth Banks, et sous la plume de Jimmy Warden (co-scénariste de The Babysitter : Killer Queen), ce Crazy Bear tombe lourdement à plat. Pas tant pour les effets numériques très discutables de l'ourse, qui manque fréquemment de poids, ou pour la reconstitution bancale des années 80 (quand Jesse Tyler Ferguson déboule avec sa perruque fauchée, aïe), mais plutôt pour de véritables problèmes d'écriture et de mise en image, dont découlent des soucis de ton, de rythme, et d'efficacité.

C'est bien simple, le film ne semble jamais savoir équilibrer ses différentes orientations : ici, il passe une bonne demi-heure à présenter pléthore de personnages secondaires caricaturaux, souvent insipides, dont une mère et deux préados qui deviennent le noyau émotionnel (théorique) du métrage ; là, il cache son ourse et la laisse faire ses meurtres hors champ, pour mieux en afficher frontalement un ou deux lors de certaines scènes exubérantes, qui semblent sorties d'un autre film, plus assumé ; ailleurs, il fait de la comédie faiblarde, n'ayant jamais le rythme, l'énergie ou la folie pour donner corps à cet univers aux traits très appuyés et à l'interprétation cabotine ; occasionnellement, il donne dans le cartoon, avec une ourse cocainée qui fait des anges avec ses pattes par terre et rampe sur le dos quand elle renifle de la coke ; et puis il s'essaie aussi au thriller/policier décalé, façon frères Coen du pauvre, avec ces trafiquants incapables, ces policiers, et notamment un heel turn totalement inutile et random d'un personnage en cours de route.

Le résultat, c'est un film qui, s'il fonctionne lors de brèves scènes, semble étrangement timide avec son sujet, et n'est globalement ni très drôle, ni très horrifique, ni très captivant ou tendu.

Le film a beau avoir été hypé sur la base de son travail, et avoir fait les gros titres du Web et des réseaux sociaux à sa sortie, il reste un essai non transformé... le troisième successif pour Elizabeth Banks en tant que réalisatrice.

2.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1808 : ​​​​​​​Sea of Thieves - Voyage of a Lifetime (2023)

Publié le 5 Avril 2023 par Lurdo dans Documentaire, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Jeu vidéo, UK, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Sea of Thieves - Voyage of a Lifetime (2023) :

Un documentaire sympatoche et rigolard produit par Rare et diffusé sur YouTube à l'occasion du cinquième anniversaire du jeu Sea of Thieves : l'occasion de revenir en long, en large et en travers (ou presque, car le métrage, composé d'images d'archive et d'interviews, ne dure que 75 minutes, ce qui limite forcément la portée du documentaire) sur l'ensemble du projet, de sa genèse à l'anniversaire actuel, en passant par le prototype, ses tests, son évolution, les difficultés rencontrées, le COVID, etc.

Agréable à regarder, bon enfant, instructive, cette grosse heure de métrage narrée par Toby Stephens exprime bien la solidarité des joueurs de SoT et l'implication de Rare dans le projet, même si, je dois bien l'avouer, il y a toujours ce contraste assez flagrant entre la communauté des joueurs, telle que Rare la perçoit et la met en valeur, une communauté souvent centrée sur les streamers, le PvP et sur le multijoueur, et sur la réalité du jeu au quotidien, pour la plupart des joueurs solo ou duo : un jeu paranoïaque, tendu, où chaque autre joueur est un ennemi en puissance, à éviter et/ou à couler dès que possible.

Forcément, ce sont deux visions du jeu un peu déconnectées qui cohabitent bon gré mal gré, et qui donnent parfois aux joueurs l'impression de ne pas jouer au même jeu que d'autres, ou que Rare en personne. Mais bon, SoT reste une expérience unique en son genre, et ici, la scène post-crédits met du baume au cœur.

4/6 

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