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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #comedie catégorie

Halloween Oktorrorfest 2024 - Late Night with the Devil (2024)

Publié le 10 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Télévision, Shudder, USA, Review, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Australie, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Late Night with the Devil (2024) :

Animateur de talk-show cherchant désespérément le succès, Jack Delroy (David Dastmalchian) décide de profiter de l'émission du 31 octobre 1977 pour présenter au public un programme effrayant et surnaturel, avec en point d'orgue l'invocation d'un démon supposé posséder une adolescente, Lilly (Ingrid Torelli). Mais rapidement, la soirée dégénère en direct devant les caméras...

Hmm, ça me peine de le dire, mais je suis malheureusement assez mitigé après avoir vu ce Late Night with the Devil, un film auréolé d'une réputation pourtant flatteuse.

Principalement parce que le tout est clairement modelé sur Ghostwatch, mais n'en a pas la rigueur et la structure, ce qui est des plus regrettables : LNWTD joue en effet avec les formats, proposant une rediffusion de l'émission du 31 octobre, entrecoupé de scènes de coulisses, le tout introduit comme un documentaire résumant la vie et la carrière de Delroy jusqu'à cette date, et avec une conclusion "dans la tête de Delroy".

On comprend alors qu'il existe un vrai problème d'homogénéité dans la forme du programme : l'introduction documentaire (avec Michael Ironside en voix off) n'est plus jamais utilisée ensuite, les scènes en coulisse (jamais justifiées narrativement - qui filme, pourquoi, etc - et avec un rendu et une mise en scène trop modernes) brisent l'immersion du programme, et la toute fin (celle qui rebascule en mode "film d'horreur normal" et nous montre les visions de Jack) arrive comme un cheveu sur la soupe, presque hors sujet.

C'est d'autant plus dommage que tout ce qui se déroule sur le plateau du talk show est excellent : très bien interprété, crédible visuellement, etc, et avec une montée en puissance et en graphisme similaires à ceux de Ghostwatch. Dastmalchian, notamment, a vraiment très bien cerné les tics et le phrasé des animateurs de talk show, et le pseudo-James Randi (Ian Bliss) est plutôt amusant.

Mais bon, voilà, le film - qui se regarde très bien au demeurant - souffre de plein de petits problèmes de cohérence interne dès que l'on commence à y réfléchir un peu, et l'on se dit que le projet aurait probablement été plus efficace et abouti en se limitant uniquement aux images de l'émission, ou en développant un peu plus le pourquoi des images en coulisses.

3/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Monster Mash (2024)

Publié le 8 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Review, USA

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Monster Mash (2024) :

Malade et agonisant, le Dr Frankenstein (Michael Madsen) envoie sa créature, Boris (Erik Celso Mann) dérober des parties du corps des plus célèbres monstres - l'Homme invisible (Gabriel Pranter), le Loup-Garou (Ian Hummel), la Momie (Adam Slemon) - et enlever Elisabeta (Emma Reinagel), la fille de Dracula (Ethan Daniel Corbett). Le tout afin de se reconstruire un corps immortel et invulnérable dans lequel transférer sa conscience. Furieux, Dracula mène l'enquête avec l'aide d'une sorcière gitane (Bix Krieger), et réunit ses confrères pour mener l'assaut sur le château de Frankenstein...

Un film The Asylum, avec tout ce que ça comporte, mais qui ici s'éloigne un peu des mockbusters et autres métrages incompétents uniquement là pour profiter de la crédulité du public, pour proposer un film dans la lignée des crossovers des monstres Universal (avec les numéros de série limés, bien entendu).

Alors c'est mal rythmé, c'est parfois mal interprété (Madsen n'en a absolument rien à foutre, et a probablement tourné toutes ses scènes en deux heures dans le même décor - ce qui ne serait pas surprenant, vu que tout le film a été tourné en cinq ou six jours à peine), les effets sont très inégaux (les maquillages sont honorables, les kaijus en images de synthèse de la fin du film sont risibles), mais bizarrement, ça passe à peu près - les interprètes des monstres sont compétents, la relation Elisabeta/Boris fonctionne, et le film ne prend jamais à la légère ses créatures...

Bref, ce n'est pas bon, en soi, mais ça possède un certain parfum surrané pas désagréable du tout, qui fait que je me sens assez indulgent.

Un petit 3/6 (même si ça ne le mérite pas forcément d'un point de vue technique) 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Last Night at Terrace Lanes (2024)

Publié le 7 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Religion, USA, Review

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Last Night at Terrace Lanes (2024) :

Alors que le bowling où travaille son père Bruce (Ken Arnold) est sur le point de fermer définitivement, Kennedy (Francesca Capaldi) s'y rend avec Tess (Mia Rae Roberts), pour qui elle a un faible, et deux amis de cette dernière (Lucas Sanchez, Elias Arnold). Mais bien vite, cette soirée est interrompue par l'arrivée de cultistes ayant décidé de faire du bowling le lieu d'un immense sacrifice...

Une comédie horrifique/slasher au budget assez faible, et qui ne convainc qu'assez moyennement : la comédie n'est pas assez marquée, le côté slasher est handicapé par des moyens limités, la réalisation et la mise en images sont un peu fauchées, l'écriture et la caractérisation inégales, bref, dans l'ensemble, ça se regarde parce que c'est assez court et que le rapport père/fille des deux protagonistes est sympathique, à défaut d'être original... mais sinon bof.

Pas terrible, tout ça, donc - c'est le premier long-métrage de toutes les personnes impliquées derrière la caméra, et ça se sent.

2.25/6

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2024 - Chair de Poule, saison 1 (2023)

Publié le 5 Octobre 2024 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Comédie, Drame, Halloween, Oktorrorfest, Horreur, Fantastique, USA, Disney, Hulu

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-septembre à fin octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...   

Chair de Poule, saison 1 (Goosebumps, season 1 - 2023) :

Lorsqu'une demeure, où s'est déroulée une tragédie dans les années 90, est rachetée par un professeur d'anglais (Justin Long) dans la petite bourgade côtière de Port Lawrence, un esprit vengeur se réveille et s'en prend à un groupe de lycéens (Zack Morris, Isa Briones, Miles McKenna, Ana Yi Puig, Will Price), dont les parents dissimulent un lourd secret.

Avec ses dix épisodes de 30-60 minutes et son intrigue continue, cette nouvelle adaptation de la série Chair de Poule, diffusée en octobre dernier sur Hulu et Disney +, et produite par Sony, n'a plus grand chose à voir avec l'anthologie horrifique originale de R.L. Stine. Ici, on est clairement plus dans la droite lignée de ce qui est arrivé à la franchise Fais-moi peur ces dernières années : une réinvention du concept de base (anthologie fantastico-horrifique pour enfants et pré-ados) en mode sérialisé, avec des personnages plus âgés, un ton plus sérieux... pour le meilleur et pour le pire.

Je l'avais déjà mentionné pour les Fais-moi peur, mais j'ai du mal à vraiment à adhérer à cette approche, d'autant que les Fais-moi peur nouvelle génération s'éloignaient presque totalement de ce qui faisait la série originale. Ici, on s'en sort mieux (du moins, pendant un temps), puisqu'un peu comme dans les deux films Goosebumps, cette série est une sorte de gros best-of des récits de Stine, dont elle utilise les éléments les plus connus (le Polaroïd, la marionnette, le masque, etc) pour créer une sorte de patchwork narratif, et une intrigue de fond qui tient plus de Freddy ou de Stephen King que du programme original.

On a donc deux générations de protagonistes, les adultes (dont Rachael Harris, Lexa Doig et Françoise Yip) impliqués dans une mort tragique, et leurs enfants qui doivent faire face aux conséquences de cet incident, des décennies plus tard. Au programme, un groupe de lycéens forcément très United Colors of Benetton, avec un couple afroaméricain (le jock et sa copine jalouse, rapidement évacuée), une nerd d'origine philippine (Isa Briones, vue dans Picard), une autre asiatique, d'origine chinoise (en charge du club vidéo du lycée), un représentant de la communauté LGBTQ (personnage gay, acteur trans), et un caucasien casse-cou et stupide.

Pendant la première moitié de la saison, chacun des jeunes est confronté à l'un des sujets des livres de Stine... et malgré un format franchement bancal (des épisodes de 30-60 minutes, c'est totalement inutile), ça se regarde sympathiquement.

Mais progressivement, les défauts se font de plus en plus prononcés : de la romance adolescente, avec triangle amoureux, etc, qui rallongent inutilement la sauce des épisodes ; des ruptures de ton assez brutales, comme Justin Long qui nous refait Bruce Campbell et sa main possédée, alors qu'à côté, on est dans du mélodrame, du deuil et des histoires de parents séparés ; et une structure globale assez bancale, puisque la série ne semble jamais vraiment savoir comment doser ses sous-intrigues.

Ainsi, la série effectue son petit bonhomme de chemin jusqu'à l'épisode 8, où tout culmine dans un affrontement enneigé entre les protagonistes et le duo Justin Long/Slappy (la marionnette possédée). Mais au lieu de conclure là, le programme reprend avec encore deux épisodes qui ressemblent en fait à une mini-saison 2 condensée : le prof d'anglais devient auteur, retourne chercher la marionnette dans les montagnes, libère le sorcier la possédant, on a droit à des flashbacks interminables sur ce dernier et son histoire, pendant qu'en parallèle, les ados partis à Seattle font des trucs d'ado, ne revenant en ville qu'in extremis, pour empêcher le grand méchant d'accomplir un plan improvisé sur un bout de table.

Autant la première moitié de saison se regarde assez bien, donc, autant les derniers épisodes, eux, sont laborieux et presque bâclés. Et assez frustrants, à vrai dire, plein de moments inutiles et de digressions qui auraient pu être amputées.

C'est un peu ça, la conclusion de ce bilan. Cette réinvention de Chair de Poule en mode lycéens hormonaux n'est pas mauvaise en soi, mais bourrée de superflu : au lieu de 10 épisodes de 30-60 minutes, il aurait été préférable d'en faire six épisodes de 45-50 minutes, en élaguant considérablement le récit.

D'autant qu'une suite est en chantier... mais que cette suite n'aura aucun rapport avec la saison 1 (malgré la fin ouverte de cette dernière), tout en conservant le même schéma "une tragédie du passé qui impacte des ados du présent". Mouais. 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Abigail (2024)

Publié le 4 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Review, USA, Thriller, Critiques éclair

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Abigail (2024) :

Un groupe de criminels (Melissa BarreraAngus Cloud, Dan Stevens, Will Catlett, Kathryn Newton, Kevin Durand) est engagé par Lambert (Giancarlo Esposito) pour enlever Abigail (Alisha Weir), la jeune fille d'un homme mystérieux et fortuné, auquel une demande de rançon est envoyée. Mais rapidement, les kidnappeurs réfugiés dans une maison luxueuse découvrent qu'Abigail est la fille d'un seigneur du crime à la réputation sanglante, et qu'elle-même est probablement bien plus qu'une fillette ordinaire...

Un thriller comédio-horrifique de deux des membres de Radio Silence (le collectif derrière la série des V/H/S, Devil's Due, Southbound, Ready or Not et les deux derniers Scream), qui lorgne beaucoup sur Une nuit en enfer pour son format (une grosse demi-heure de présentation, et ensuite, le groupe de criminels incapables se trouve plongé au milieu d'une histoire de vampires qui dégénère) et pour le ton de sa seconde moitié, nettement décomplexé, gore et rigolard.

Et c'est peut-être là le problème : cet Abigail rappelle pas mal d'autres choses (From Dusk til Dawn, donc, mais aussi Dracula 2000, et plein d'autres films fonctionnant sur le même schéma), mais a du mal à s'équilibrer - les personnages sont un peu trop stupides pour être attachants, les facilités sont un peu trop nombreuses, les rebondissements un peu trop prévisibles (même sans rien connaître du pitch de base ou de la promo), ça tire un peu en longueur, et certains des effets du scénario tombent un peu à plat (Abigail qui chasse en faisant des pas de danse et des pirouettes, c'est amusant sur le papier, mais un peu risible à l'écran ; Matthew Goode est un peu décevant en tant que reveal final du papounet d'Abigail)...

Bref, en soi, Abigail est un film sympatoche, sans plus, et il manque peut-être une patte plus prononcée, une personnalité plus affirmée pour que le tout atteigne pleinement son potentiel de base. 

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Booger (2024)

Publié le 2 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Horreur, Fantastique, Critiques éclair, Halloween, Oktorrorfest, USA, Review

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Booger (2024) :

Peu de temps après la mort de sa colocataire et meilleure amie Izzy (Sofia Dobrushin), Anna (Grace Glowicki) se fait mordre par leur chat, Booger, et commence lentement à subir une métamorphose des plus étranges...

Une comédie psychologico-horrifique indépendante à petit budget, façon tranche de vie teintée de surnaturel, assez typique d'un certain genre de cinéma qui compense son manque de moyens par des idées, et par une grosse métaphore centrale assez évidente.

Après, ça reste gentillet, un film de festival très new-yorkais, une histoire de chat-garou qui fait double-emploi avec une métaphore du deuil, du chagrin et du déni, avec un caméo rigolo de Heather Matarazzo, une prestation touchante de Marcia DeBonis, et une tentative de dégoûter le spectateur avec de la body horror qui ne va jamais suffisamment loin pour vraiment fonctionner. 

Un petit 3/6 (si l'on accroche au postulat de départ et que l'on a conscience des limites du film et de son approche du genre)

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Halloween Oktorrorfest 2024 - La Nuit déchirée (1992)

Publié le 1 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Thriller, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, USA, Review

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La Nuit déchirée (Sleepwalkers - 1992) :

Dans une petite bourgade tranquille des USA s'installent les Brady, un duo étrange composé de Mary (Alice Krige) et de Charles (Brian Krause), son fils. Rapidement, Charles se rapproche alors de Tanya (Mädchen Amick) et tente de la séduire... car Mary et Charles sont des chasseurs nocturnes, créatures vampiriques félines se nourrissant de la force vitale des humains, et n'ayant pour seul ennemi que les chats, qui perçoivent leur véritable nature.

Un vieux film écrit par Stephen King pour l'écran, et réalisé par son compère Mick Garris, pour un résultat... assez faiblard.

Dès le début, problème : le film s'ouvre sur Mark Hamill en shérif moustachu (le premier d'une série de caméos inutiles, notamment de tous les compères réalisateurs de Garris et King) et sur un morceau d'Enya depuis samplé par les Fugees pour leur Ready or Not. Et puis arrive le générique, avec ses hiéroglyphes et gravures clairement pas d'époque, avec leurs chats bien trop détaillés et caricaturaux.

Difficile de prendre tout ça au sérieux, quand bien même la première moitié du film se voudrait assez premier degré. Du moins, en théorie, parce qu'ici ou là, déjà, des moments de réalisation cartoonesque ou des personnages cabotins font qu'on se demande soudain si l'on n'est pas dans une mauvaise parodie de King.

Mais non, le film se veut alors sérieux, pas aidé par des effets assez inégaux (tant numériques que physiques, en particulier les maquillages) et par un script assez daté et maladroit (en cela que c'est du King s'essayant pour la première fois à écrire pour le cinéma sans avoir de base littéraire établie).

Et puis progressivement, le métrage se décompose alors qu'il se rapproche du grand final grotesque, que les ficelles narratives se font de plus en plus grosses, que les personnages secondaires sont de plus en plus caricaturaux (tous les policiers)....

Bref : des créatures peu convaincantes, des effets inégaux, un script bancal, un ton à géométrie variable, une réalisation de téléfilm... ce n'est vraiment pas terrible.

2/6 (Mädchen Amick est attachante, cela dit)

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Kolysanka (2010)

Publié le 1 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Pologne, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Kolysanka (2010) :

Dans la région de Mazurie, en Pologne, l'étrange famille Makarewicz (Robert Więckiewicz, Małgorzata Buczkowska, Janusz Chabior...) s'installe dans une petite ferme et y établit un commerce d'artisanat traditionnel. Mais cette arrivée (et les nombreuses disparitions qui l'entourent) suscite bien des curiosités, et notamment l'intérêt des autorités et de journalistes...

Une comédie vampirique polonaise assez agréable à suivre, principalement pour son côté un peu excentrique et son ambiance particulière. Après, ça s'arrête plus ou moins là, ce n'est pas l'hilarité, ce n'est pas révolutionnaire, bref, c'est sympathique, sans plus (et la musique est un peu dérivative).

3.5/6

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2024 - Inside No.9, saison 9 (2024)

Publié le 29 Septembre 2024 par Lurdo dans Anthologie, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Télévision, Horreur, Les bilans de Lurdo, Thriller, UK, BBC, Oktorrorfest, Inside

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-septembre à fin octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...   

Inside No.9, saison 9 (2024) :

Neuvième et ultime saison de cette anthologie britannique globalement de très bonne qualité, toujours en six épisodes de 25-30 minutes, et après une saison 8 un peu inégale, mais toujours intéressante.

- 9x01 - Boo to a Goose : Lorsqu'une rame de métro tombe en panne dans un tunnel, et qu'un porte-monnaie disparait dans l'obscurité, tous les passagers commencent à s'accuser...

Une bonne reprise saisonnière, avec un huis-clos assez tendu, des personnages excentriques, une jolie montée en puissance... et un virage de dernière minute dans la SF/l'anticipation, qui satirise les messages de prévention que l'on peut retrouver dans tous les métros du monde, le conformisme, l'obéissance aveugle à l'autorité, etc. Efficace.  

- 9x02 - The Trolley Problem : Un psychothérapeute (Pemberton) sauve de justesse un homme désespéré sur le point de se suicider (Shearsmith), et il le ramène chez lui pour tenter de le calmer. Mais les apparences sont trompeuses...

Un épisode en mode pur thriller psychologique, pas forcément très surprenant, mais reposant totalement sur le jeu et l'alchimie de Shearsmith et Pemberton, sur une tension assez efficace et sur une chute très noire. 

- 9x03 - Mulberry Close : Peu de temps après l'arrivée de Valerie (Vinetta Robinson) et de Damon (Shearsmith) rue Mulberry Close, leurs voisins, Sheila (Dorothy Atkinson) et Kenny (Pemberton), ainsi que Larry (Adrian Scarborough) et son chien, se persuadent rapidement que Damon a tué son épouse au cours d'une dispute conjugale. Ils décident de mener l'enquête...

Un épisode intégralement filmé par l'objectif d'une caméra de sonnette, mais qui parvient cependant à proposer un récit à l'humour noir typiquement anglais, et au dénouement funeste. Plutôt réussi, à nouveau, avec toujours cette touche d'humour décalé qui fait mouche.

- 9x04 - CTRL/ALT/ESC : Jason (Pemberton), son épouse Lynne (Katherine Kelly) et leurs deux adolescentes participent à une escape room reconstituant la cave d'un tueur en série. Mais rapidement, les choses se compliquent...

Un peu plus mitigé, pour cet épisode qui, bizarrement, est considéré parmi les meilleurs de cette saison. Il faut dire que le gimmick de l'escape room et du couple dans la tourmente qui évolue en métaphore de la prison mentale d'un Jason dans le chaos m'a paru assez éventé et déjà vu ("tout se déroule dans sa tête !" est un twist final qui me lasse un peu), et que l'épisode fait le choix de poursuivre son récit un certain temps après ce rebondissement, ce qui ne m'a pas forcément convaincu dans la forme.

- 9x05 - The Curse of the Ninth : Jonah (Reece Shearsmith), accordeur de piano, arrive dans la luxueuse demeure de la veuve BUrnham (Natalie Dormer), dont l'époux, un célèbre compositeur, s'est donné la mort en composant sa 9e symphonie. Bien vite, Jonah est alors contraint de terminer cette symphonie, et de faire face à la malédiction qui l'accompagne...

Un épisode délicieusement gothique dans son approche de l'horreur, avec une incarnation de la figure de la Malédiction toujours au coin de l'œil, dans un reflet ou dans une ombre, et d'autant plus efficace. L'épisode ne révolutionne rien, en soi, et est même relativement prévisible, mais il a cependant totalement fonctionné sur moi, tant au niveau du cadre, que de l'atmosphère et des personnages.

- 9x06 - Plodding On : Alors que toute l'équipe d'Inside No. 9 célèbre son ultime épisode, un conflit éclate entre Reece Shearsmith et Steve Pemberton, conflit qui remet en question l'avenir du duo...

Une conclusion très méta, dans laquelle Shearsmith et Pemberton jouent leurs propres rôles, invitent tous leurs amis et collègues des 9 saisons de leur série (y compris Mark Gatiss, qui a droit à son petit caméo), et réfléchissent à leur avenir sans jamais se départir de leur sens de l'humour et de leur touche de noirceur.

Ici, en l'occurrence, on a droit à une fin de collaboration entre les deux amis, une "rupture" émotionnelle et très bien interprétée, alors que Pemberton veut s'engager pendant 7 saisons dans un navet américain friqué produit par Amazon, alors que Shearsmith préfèrerait continuer en duo dans une série policière à petit budget pour la BBC.

Pas forcément la conclusion de saison ou de série noire et macabre à laquelle certains auraient pu s'attendre, mais la chute finale (qui revient sur la saison précédente de manière ludique) fonctionne bien. 

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Bilan saisonnier :

Pour une ultime saison, Inside no. 9 s'en sort bien, avec une fournée d'épisodes plus homogènes et réussis que dans certaines saisons précédentes, toujours de l'imagination et une forme aboutie (même si je ne suis pas forcément d'accord avec les critiques sur l'épisode CTRL/ALT/ESC).

Une chose est sûre, cependant, le duo me manquera (en espérant un nouveau projet au ton similaire), tout comme la dose annuelle d'humour noir et de décalage typiquement british qui accompagnent leurs projets.

Après, ce qui était à l'origine la League of Gentlemen opère depuis 1999 dans le même registre, ils ont peut-être aussi besoin de souffler un peu...

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2024 - Daybreak, saison 1 (2019)

Publié le 28 Septembre 2024 par Lurdo dans Aventure, Critiques éclair, Comédie, Action, Les bilans de Lurdo, USA, Review, Netflix, Télévision, Romance, Jeunesse, Drame, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Horreur

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-septembre à fin octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...   

Daybreak, saison 1 (2019) :

Après qu'un cataclysme nucléaire ait éradiqué tous les adultes, les transformant en goules assoiffées de sang, les adolescents de Glenndale, Californie se sont regroupés en clans rivaux. Solitaire, Josh (Colin Ford) n'a qu'un but : retrouver Sam (Sophie Simnett), sa petite amie, disparue durant l'apocalypse. Malgré ses réticences, il est bientôt rejoint par Wesley (Austin Crute), apprenti samurai gay tentant de se racheter de son passé de sportif violent, et par Angelica (Alyvia Alyn Lind), jeune surdouée sociopathe âgée de 10 ans à la recherche d'une famille...

Une teen comedy post-apocalyptique en 10 épisodes de 45 minutes, diffusée sur Netflix en 2019, adaptée d'un comic-book, et chapeautée par Brad Peyton (plein de films de Dwayne Johnson, et Atlas) et Aron Eli Coleite (Locke & Key, Atlas, Spiderwick, Star Trek Discovery), et qui est plus ou moins passée inaperçue à sa sortie pré-COVID. 

Et c'est en partie dommage, car il y a ici une belle énergie, un cast sympa et un vrai désir de s'amuser... même si cela passe par un côté ultra-référentiel, et un ton trop ironique pour son propre bien.

En fait, outre ses influences évidentes (Ferris Bueller, Mad Max, Zombieland, The Warriors, etc, sans oublier Love & Monsters, en chantier depuis 2012 avant sa sortie en 2020), le problème de la série, c'est son format. Une teen comedy décalée et décomplexée, avec un ton déconneur et des personnages caricaturaux, ça aurait très bien fonctionné au format court ; ici, avec 45-50 minutes à remplir pour chaque épisode, la série est contrainte d'opter pour un équilibre précaire entre post-apo déjanté, flashbacks mélodramatiques, et épisodes consacrés à chaque personnage secondaire.

Outre Josh (qui passe au second plan pendant une partie de la saison), on a droit à un épisode du point de vue d'Angelica (personnage insupportable), un sur Wesley (en mode aventure japonaise narrée par RZA), un sur Ms Crumble (avec parodie de sitcom en guise de flashbacks), un sur Turbo (avec caméo de Joe Manganiello en père absent), un retour sur la première fois de Sam et Josh, etc, etc, etc.

Le tout, toujours avec une écriture méta trop souvent persuadée d'être intelligente, maline, edgy et sarcastique (tous les personnages s'adressent directement au spectateur face caméra, façon Ferris Bueller, il y a plein de gags et de notes qui apparaissent en superposition à l'écran), mais trop cynique et forcée pour atteindre son but.

D'autant que le tout manque un peu de rigueur narrative, en fonction des différents scénaristes : ici, ça lance des éléments aussitôt oubliés ou mal exploités (Mavis, notamment), là, ça tente des rebondissements surprenants qui sont malheureusement totalement évidents et télégraphiés, ailleurs, ça se lance dans des tangentes moralisatrices tout droit sorties d'un cours de base de sociologie à l'américaine, ça étire des gags pendant beaucoup trop longtemps (20 minutes d'épisode muet, vers la fin de la saison), ou ça place des moments graveleux et scatos çà et là, ce qui tranche radicalement avec l'ambiance générale (et l'illustration musicale) cool et moderne du reste du show, qui semble se vouloir au-dessus de tout ça.

Après, malgré ses défauts (et ses tentatives évidentes de faire jeune et Gen Z avec de l'humour so random), son format suboptimal, et sa caractérisation fluctuante (les personnages ont tous une forte tendance à devenir tête à claques/antipathiques à un moment ou à un autre), il faut bien avouer que la série se regarde globalement assez bien, et que les moyens sont là, suffisants pour proposer des effets spéciaux convaincants.

Ce n'est pas désagréable, même si ça aurait plus eu sa place (et probablement une saison ou deux de plus) sur SyFy, à une certaine époque.

Et l'on regrettera cependant que le tout se conclue avec un ultime rebondissement balourd laissant le show en suspens...

(mention spéciale à Krysta Rodriguez en prof zombie, et à Jeanté Godlock, la porte-parole de Turbo, qui sont probablement toutes deux les MVP de la série)

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Onyx the Fortuitous and the Talisman of Souls (2023)

Publié le 26 Septembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Fantastique, Horreur, Oktorrorfest, Halloween, Review, USA, Aventure, Critiques éclair

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...  

Onyx the Fortuitous and the Talisman of Souls (2023) :

Invités par le grand occultiste Bartok (Jeffrey Combs) à séjourner dans son manoir pour y accomplir un rituel satanique, cinq fans - Marcus "Onyx" Trilllbury (Andrew Bowser), un vendeur de hamburger névrosé ; Jessminder (Melanie Chandra), une tatoueuse dark et edgy ; Shelley (Arden Myrin), une mère de famille autrefois religieuse ; Mr. Duke (Terrence Carson), un intellectuel ; Mack (Rivkah Reyes), une jeune sorcière non-binaire - découvrent bien vite qu'ils sont là pour être sacrifiés par Onyx et Farrah (Olivia Taylor Dudley), l'assistante de ce dernier...

Une comédie fantastique dans la lignée d'un House 2 ou d'un Beetlejuice (le même type de ton, le même type de créatures animatroniques, de maquillages en latex, etc) crowdfundée par son acteur/réalisateur/scénariste principal, qui donne ainsi à son personnage, issu de YouTube, un terrain de jeu plus confortable et plus décomplexé.

Et honnêtement, ça fonctionne d'autant plus qu'Andrew Bowser ne se met pas trop en avant, et laisse de la place à tous les autres acteurs de son métrage. Ça aurait pu être un vrai risque : que son Onyx à la diction de vieux présentateur radio et au caractère très polarisant éclipse tout le monde, soit la superstar du projet, et finisse par rapidement devenir insupportable.

Heureusement, Bowser traite son Onyx comme Shaggy dans Scooby-Doo, et l'entoure d'autres personnages plus compétents et d'acteurs éprouvés. Résultat : le récit fonctionne bien, ça ne fait pas cheap, les créatures et les maquillages sont amusants, Jeffrey Combs cabotine et le tout ne se prend jamais au sérieux, ce qui fait plaisir (le remake du clip de Meat Loaf ^^).

Une bonne surprise, donc.

4.25/6  

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Le Vourdalak (2023)

Publié le 25 Septembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Drame, Histoire, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Amazon, Cinéma, France, Review, Critiques éclair

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Le Vourdalak (2023) :

Après avoir été agressé par des brigands au fin fond de la Serbie, le Marquis d'Urfé (Kacey Mottet Klein) trouve refuge dans une famille qui attend avec anxiété le retour de Gorcha, le patriarche, parti se battre contre les Turcs. Mais lorsque celui-ci revient après six jours, comme il l'avait prévenu, Gorcha n'est plus lui-même : c'est un vourdalak, un revenant ayant soif du sang des vivants...

Un premier film français intrigant et frustrant à la fois, adapté d'une nouvelle de Tolstoï revisitant le mythe vampirique.

Je dis intrigant et frustrant à la fois, car le film possède un charme hypnotique assez intéressant, une approche jusqu'au-boutiste du film de genre, avec atmosphère pesante, vampire incarné à l'écran par une marionnette à taille humaine, passages sanglants, décors sinistres, etc... mais qu'en parallèle, il souffre de défauts inhérents aux films français, notamment sur le plan de l'interprétation/diction ampoulée, raide et récitative, de l'écriture gentiment ronflante (le monologue théâtral de Sdenka dans le dernier quart d'heure, aïe) et de multiples scories (dont des ruptures de ton parfois volontaires, et parfois non) qui donnent au métrage un côté prétentieux façon "oui, on raconte une histoire de vampire, mais de manière artistique, parce qu'on fait de l'Art, nous, môssieur".

Après, je partais très dubitatif, pendant la première demi-heure, en particulier à cause du côté très théâtral et artificiel, et le film a fini par m'intéresser et me tenir jusqu'au bout, donc... bonne surprise relative.

3.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Lisa Frankenstein (2023)

Publié le 20 Septembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Jeunesse, Review, Romance, USA

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Lisa Frankenstein (2023) :

Adolescente rebelle aux tendances morbides, Lisa Swallows (Kathryn Newton) découvre un beau jour qu'un souhait improbable a redonné la vie au cadavre d'un jeune homme du XIXe siècle (Cole Sprouse), dont elle s'éprend. Mais pour que cette romance puisse continuer, Lisa comprend qu'elle va devoir remplacer une à une les parties du corps en décomposition de son beau par des morceaux fraîchement prélevés sur des vivants...

Vague relecture de Frankenstein par Diablo Cody (aïe), avec Zelda Williams (fille de Robin) derrière la caméra, une Kathryn Newton décomplexée dans le rôle-titre, un Sprouse tour à tour en mode Billy Butcherson et Johnny Depp, et une Carla Cugino en belle-mère acariâtre, cette teen comedy horrifique se veut un renvoi direct aux années 80, au cinéma de Burton, et aux comédies façon Une créature de rêve, mais en mode plus sanglant et mordant.

Et une grande partie de la critique américaine a vraiment adhéré à cette proposition formellement rétro (visuellement, musicalement), à l'humour noir et au ton très... Diablo Cody.

Malheureusement, j'ai trouvé le tout assez quelconque et plat, je dois dire : les influences des deux créatrices sont très (trop) présentes, mais le film, PG-13, se retrouve le postérieur entre plusieurs chaises, jamais suffisamment rythmé, pêchu, agressif, méchant, sanglant, drôle, edgy ou original pour vraiment réussir à imposer sa patte/son identité.

En l'état, Lisa Frankenstein est gentillet et amusant, sans plus, mais n'est jamais aussi abouti, décalé ou provocant que ses créatrices semblent le penser.

2.75 ou 3/6, au mieux

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Who Invited Them (2022)

Publié le 17 Septembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Thriller, Horreur, Oktorrorfest, USA, Review, Shudder, Halloween

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Who Invited Them (2022) :

Alors que leur soirée de pendaison de crémaillère touche à sa fin et que tous leurs amis repartent un à un, Adam (Ryan Hansen) et Margo (Melissa Tang) découvrent deux retardataires, Tom (Timothy Granaderos) et Sasha (Perry Mattfeld), qui se sont spontanément invités à la fête, et qui sympathisent avec leurs hôtes. Les deux inconnus expliquent alors être des voisins, et entraînent Adam et Margo dans une fin de soirée des plus inattendues...

Un film de home invasion distribué par Shudder, et qui ne fonctionne pas réellement sur la durée : la caractérisation du couple principal est un peu fluctuante (Margo est étrangement antipathique, Ryan Hansen fait du Ryan Hansen), le scénario télégraphie un peu trop ses effets et ses rebondissements, toute la sous-intrigue sur la meilleure copine qui conduit ne sert absolument à rien, et quand ça s'énerve enfin un peu, ça ne va pas assez loin pour convaincre.

Pas assez drôle, pas assez tendu, pas assez satirique, pas assez sanglant, pas assez rythmé, bof.

2.25/6 (ça reste bien interprété par tout le monde)

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Halloween Oktorrorfest 2024 - The Selling (2011)

Publié le 16 Septembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Review, USA

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The Selling (2011) :

Lorsque deux agents immobiliers (Gabriel Diani, Jonathan Klein) se retrouvent à devoir vendre une maison hantée où ont eu lieu de multiples meurtres, ils ne savent pas par quel bout prendre la bâtisse et ses occupants hostiles. Heureusement, Ginger Sparks (Etta Devine), une serveuse spécialiste en esprits occultes, va les aider...

Une comédie horrifique sympatoche qui parodie plein de choses et de sous-genres de manière ludique (l'exorcisme pratiqué par Barry Bostwick !), avec des visages familiers ici et là (Janet Varney en agente rivale), des effets honorables pour un film financé de manière participative, et une interprétation globalement compétente (même si je trouve que Diani en fait un peu trop par moments).

Après, ça ne va pas plus loin que ça : ça se regarde, ce n'est pas désagréable, mais ça ne restera pas gravé dans ma mémoire, malgré la réputation de film semi-culte que le métrage possède dans certains cercles.

3.25/6 

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - Our Flag Means Death : Le Gentleman pirate, saison 2 (2024)

Publié le 15 Septembre 2024 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, HBO, Romance, Télévision, Review, USA, Nouvelle Zélande, Drame

Après une saison 1 agréable à suivre donnant le ton de cette série de pirates LGBTQ au ton léger et fantaisiste, Le Gentleman pirate est revenu cette année pour une nouvelle fournée de seulement huit épisodes d'une petite demi-heure, huit épisodes qui ont précédé l'annulation du programme par HBO Max.

Our Flag Means Death : Le Gentleman pirate, saison 2 (2024) :

Séparés, Stede et Ned ont désormais des existences bien différentes : Stede et son équipage travaillent pour Spanish Jackie, tandis que l'équipage de Barbe-Noire tente de gérer l'état psychologique toujours plus sombre, dépressif et incontrôlable de ce dernier...

Et je mentirais en disant que cette saison m'a semblé au niveau de la saison 1 : ce n'est pas le cas, et le tout m'a paru plus précipité et éparpillé, comme phagocyté par son côté relationnel, qui finit par déséquilibrer le programme dans son ensemble.

Pourtant, la saison est dans la droite lignée de la saison précédente, avec un focus prononcé sur la relation Stede/Ned et sur tous les obstacles se dressant sur leur chemin.

À commencer par leur séparation, et la dépression de Ned, qui ne veut plus être pirate... À cela, la série ajoute les romances secondaires des divers pirates... ainsi que l'arrivée de Zheng (Ruibo Qian), la reine chinoise des pirates... qui s'éprend d'Oluwande et tente d'unir les pirates en une seule et même flotte... et puis il y a aussi une sous-intrigue centrée sur le Prince Ricky Banes (Erroll Shand), un fan de Stede qui tente de devenir pirate, avant de trahir Zheng et d'éradiquer tous les pirates...

Tout ça, en un peu moins de 4 heures de programme : forcément, il arrive un moment où ça coince.

D'où ce ressenti de déséquilibre à de nombreux niveaux : ici, c'est l'évolution et le développement des personnages qui fait du surplace, ou connait des bouleversements discutables (Stede et Ned, notamment, semblent régresser à mesure que la fin de saison approche), là, des sous-intrigues inabouties qui ressemblent plus à du remplissage qu'autre chose, des caméos sous-exploités (Minnie Driver, Bronson Pinchot) ou de nouveaux personnages qui semblent rajoutés un peu à l'emporte pièce... ou encore le fait que tout le monde soit un peu plus caricatural, un peu plus flamboyant, un peu plus LGBTQ, histoire de se montrer à la hauteur de la demande d'inclusivité et de représentativité célébrée et exigée par la presse en saison 1. 

Et malgré tout cela, et malgré ce sentiment d'insatisfaction que j'ai ressenti au visionnage de la saison, malgré ce ton mélodramatique et sombre plus présent qu'en première saison (le fait de faire passer Stede du stade de personnage principal à celui de personnage secondaire y est pour beaucoup), cette saison 2 de Our Flag Means Death reste agréable à regarder.

Clairement un bon cran en dessous de la saison 1, et avec des défauts bien plus flagrants dans l'écriture, mais suffisamment sympathique néanmoins pour ne pas avoir l'impression de perdre son temps.

Après, je serais curieux de savoir à quel point le format différent, les restrictions budgétaires et la menace d'une annulation ont joué sur ce changement de ton et ces difficultés créatives...

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - Solar Opposites, saison 5 (2024)

Publié le 14 Septembre 2024 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Télévision, Science Fiction, Hulu, Les bilans de Lurdo, Solar

La saison 4 de Solar Opposites avait tendance à s'éparpiller, consacrant trop de son temps aux intrigues du Mur et à celle des Silver Cops, jamais très probante, mais se finissait par un changement de status quo intrigant, qui voyait les Solar Opposites devenir humains.

Le spécial Saint Valentin, lui, contournait ce problème pour un épisode plus classique, qui se concluait par le mariage de Korvo et Terry. Place maintenant à la saison 5 de la série, en 11 épisodes de 20 minutes, une saison qui va devoir composer avec les conséquences de tout ça...

Solar Opposites, saison 5 (2024) :

Une saison qui m'a laissé mitigé, à nouveau : pas tant pour le bottage en touche du cliffhanger de fin de saison précédente (les Solar Opposites sont déjà redevenus schlorpiens, et s'en amusent en ouverture de saison), mais plus pour l'équilibre toujours très précaire entre l'intrigue principale, et les digressions du Mur ou des Silver Cops.

Parce que oui, forcément, ces sous-intrigues sont toujours présentes, même si elles m'ont semblé plus en retrait que précédemment : sur onze épisodes, on a ici droit à six épisodes utilisant en partie les Silvercops ou le Mur (ici rebaptisé le Jardin, en mode western) comme compléments aux intrigues principales... du moins, en théorie.

Parce qu'en pratique, les intrigues de Solar Opposites, cette saison, sont assez peu marquantes. Les adultes partent en lune de miel, et altèrent l'orbite terrestre pour rallonger leurs vacances ; Terry utilise un dispositif de boucle temporelle pour s'offrir un peu de temps libre sans sa famille ; les Opposites créent leur propre école privée ; ils sont capturés sur une île par les ex de Jesse ; ils partent en Irlande pour retrouver un clone de Yumyulack ; etc.

Plein de mini-intrigues sans conséquences qui finissent toujours en catastrophe et sont généralement divertissantes, bien qu'un peu bordéliques. Avec pour seule exception un épisode What If qui se moque du concept des What If, mais révèle par la même occasion l'existence d'un officier supérieur en charge de l'équipe, et qui a été éliminé en cours de route par les Opposites : il reviendra certainement se venger, mais pas cette saison, et tant pis si on est ici dans une retcon un peu approximative.

Et comme je le disais, en parallèle, on a donc toujours les Silver Cops, toujours sans grand intérêt malgré un pastiche de Starship Troopers, et le Jardin, un western qui suit un baroudeur (Clancy Brown) et une jeune femme (Charlotte Nicdao) arpentant les étendues sauvages du Jardin, passant de ville en ville, avec un chasseur de primes à leurs trousses.

Pas désagréable, mais rien de mémorable, pour être franc. 

Cela dit, la saison a été bien accueillie par les fans, donc je pense que je commence simplement à me lasser de la série et de son format désormais bien établi, avec ses "spin off intégrés" qui semblent passionner les scénaristes plus que le spectateur lambda. Je continue à regarder, pour le moment (notamment l'épisode spécial prévu en fin d'année), mais c'est sans passion ni impatience particulière.

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - Loot, saison 2 (2024)

Publié le 13 Septembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, Sitcom, Romance, Apple, Review, USA

Après une saison 1 (chroniquée en ces pages il n'y a pas si longtemps) sympathique mais pas indispensable, retour de la série de Maya Rudolph, toujours en 10 épisodes d'une petite demi-heure, sur Apple Tv.

Loot, saison 2 (2024) :

Ayant désormais annoncé publiquement vouloir donner toute sa fortune, Molly (Maya Rudolph) décide de mettre en place le projet Space for Everyone, qui a pour but d'offrir un toit à tous les sans-abris de la planète en les logeant dans des bâtiments inoccupés que Molly rachète. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire : les milliards de Molly ne suffisent pas à tout financer, et la riche divorcée doit courtiser ses pairs pour trouver un financement additionnel...

Et force est de constater que la saison 2 est dans la droite lignée de la première année, pour le meilleur et pour le pire.

La formule ne change pas, les personnages évoluent un peu mais pas trop, on est dans de la comédie de bureau classique (parfois trop : les personnages d'Ainsley et de Rhonda semblent fréquemment utilisés pour recycler des gags issus d'autres séries), avec sa romance principale impossible (Molly/Arthur, ici compliquée par la présence d'un mannequin qui s'éprend d'Arthur), ses intrigues secondaires aux ressorts basiques (Sofia qui tombe amoureuse d'un architecte musicien, se sépare de lui parce qu'elle refuse de s'engager et qu'il est trop spontané, se remet avec lui, blablabla ; Howard qui décide de créer une fédération de catch mais a peur des responsabilités, avant d'assumer enfin avec l'aide de Nicholas ; Nicholas qui accepte progressivement ses origines ; John qui devient Elon Musk-bis et tente de reconquérir Molly) et son personnage principal goofy mais pas trop.

Le tout est loin d'être désagréable et se regarde très bien, aidé par cette bande originale West Coast qui continue de fonctionner - mais doit certainement dévorer une grosse partie du budget du programme - et porté par une Maya Rudolph impeccable, bien entourée par le reste de la distribution.

Le seul souci, c'est qu'en fait, ça s'arrête là. L'écriture du programme est très formatée, le ton un peu fluctuant (comme en saison 1, sitcom, comédie romantique et satire sociale se succèdent bon gré mal gré et s'affaiblissent un peu mutuellement), et la conclusion de la saison (avec Illuminatis et Molly qui plaque tout) ne satisfait guère, tant dans son écriture que dans la manière dont le tout est montré à l'écran.

Bref, même conclusion qu'en saison 1 : le programme est sympathique, mais pas forcément très mémorable ou must-see. Et on verra si la saison 3 transforme l'essai... sinon, il faudra se poser des questions.

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - My Adventures with Superman, saison 2 (2024)

Publié le 12 Septembre 2024 par Lurdo dans Animation, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Action, Aventure, Jeunesse, Science Fiction, Fantastique, DC, Télévision, USA, HBO, Review, Romance

Un style hybride anime/occidental, une relecture dynamique du personnage de Superman et de son entourage, un ton jeune et ludique qui puise ses inspirations à droite et à gauche, dans diverses adaptations du personnage : la première saison de MAWS, diffusée sur Adult Swim/Max, était une excellente surprise, assez inattendue, je dois dire.

Place à la suite, à nouveau constituée de 10 épisodes d'une vingtaine de minutes...

My Adventures with Superman, saison 2 (2024) :

Alors même que Clark et Lois enquêtent sur les agissementd de Waller et de sa Task Force X, Kara Zor-El (Kiana Madeira) arrive sur Terre, à la recherche de son cousin... pour le ramener à son maître, Brainiac (Michael Emerson).

Et très honnêtement, j'ai trouvé cette deuxième saison un cran en dessous de la première, principalement à cause d'un manque de focus, et d'une écriture parfois un peu trop "gentillette".

Je m'explique. Cette année, la saison est divisée en deux grandes parties : quatre premiers épisodes globalement centrés sur le père de Lois, la Task Force X et Amanda Waller, et six derniers épisodes tout simplement dédiés à Kara et de Brainiac.

Autrement dit, on a droit à deux gros blocs d'épisodes qui continuent de réinventer divers personnages et événements de l'univers de Superman à leur sauce (Kara devient l'Éradicatrice de Brainiac, responsable de la destruction de Krypton), pour tenter de les toutélier de manière un peu brouillonne et abusive.

Mais aussi, je dois bien dire que tout ce qui tourne autour de Waller me gonfle gentiment - le personnage est à la mode, j'ai compris, mais dans l'ensemble, ces histoires d'organisations secrètes qui défendent la Terre contre les menaces, et qui semblent avoir l'autorité de déclarer la loi martiale quand bon leur semble, ça ne m'intéresse guère.

Donc les quatre premiers épisodes m'ont moyennement convaincu, avec de grosses ficelles balourdes, l'introduction de Steel et du père de Cyborg, de nouveaux pouvoirs très anime pour Supes (un bouclier énergétique qu'il active à volonté avec aura façon Sayien, des flux énergétiques qu'il contrôle, un souffle glacial qui ressemble plus au meme I'M A' FIRIN' MAH LAZER!! qu'à autre chose...) et toujours des designs kryptoniens sous influence anime (Gundam et compagnie) qui ne me séduisent pas vraiment.

Et puis, à mi-parcours, après un épisode sympathique qui fait de Superman le célibataire le plus en vue de Metropolis, la série se consacre à Kara, une Kara victime d'un lavage de cerveau de la part de son "papa" Brainiac (à mi chemin entre un Gundam et un Decepticon), qui détruit des mondes pour son compte, et capture Clark.

De quoi séparer le trio principal pendant une bonne partie de la saison, ce qui est aussi l'un des problèmes de cette saison : alors que le trio est à peine établi au terme de la saison 1, voilà que la saison 2 lui rajoute de nombreux autres éléments, le sépare un temps, et bouleverse totalement la dynamique principale. La relation Lois/Clark, notamment, est sérieusement handicapée par un nombre limité de scènes entre eux tout au long de la saison.

Et donc, forcément, quand après des affrontements à gogo, dignes de DBZ, la série se conclue par des pirouettes du type "l'amour est la plus grande des forces" et Superman qui fait un câlin à sa cousine pour la déprogrammer... mouais.

Je vois ce que les scénaristes voulaient accomplir/dire, mais ça m'a semble un peu trop forcé, et tout jouer ainsi sur l'émotion facile n'a pas fonctionné sur moi (même si je ne suis clairement pas dans la majorité, sur ce plan-là).

D'autant qu'à côté, il reste des scories agaçantes : la bande originale est toujours insipide, le relooking final des deux héros est vraiment bancal (de toute façon, les personnages passent leur temps à avoir des changements de costume en mode sentai ou Iron Man, avec le costume qui se matérialise en sortant de nulle part), de nombreux designs tombent à plat, et tout l'arc Kara aurait pu être condensé, voire même arriver en saison 3, une fois tout l'univers vraiment bien développé.

Mais bon, le programme reste tout à fait regardable, même s'il m'a nettement moins séduit qu'en saison 1. Et nul doute qu'il plaira beaucoup plus aux spectateurs ayant été biberonnés aux animes en tous genres, qu'à moi, qui n'ait qu'une affinité limitée pour le genre.

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - Marvel's Hit-Monkey, saison 2 (2024)

Publié le 10 Septembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Action, Critiques éclair, Animation, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Science Fiction, Marvel, Hulu, Review, USA, Thriller, Télévision, Drame, Disney

Série d'animation Hulu "adjacente" à l'univers Marvel, la première saison de Hit-Monkey s'était avérée une assez bonne surprise en 10 x 22 minutes, un mélange d'univers superhéroïque (quelques méchants classiques), de polar et de thriller tarantinien, avec en vedette un singe tourmenté et un fantôme goguenard.

Une suite étant peu probable, c'est donc comme par miracle qu'elle est arrivée sur Hulu en juillet dernier, avec comme nouveau cadre New York.

Marvel's Hit-Monkey, saison 2 (2024) :

Installés à New York, Monkey rejoint les rangs des employés de Eunice Jones (Leslie Jones), agente de tueurs à gages, et avec l'aide de Bryce (Jason Sudeikis), qui a retrouvé, pour un temps limité, une forme physique suite à un pacte avec le diable, ils tentent d'éviter que les Altermen, une obscure cabale toute-puissante, ne mette la main sur le katana maudit d'Haruka (Ally Maki)...

Et je dois bien avouer avoir été moins convaincu par cette seconde fournée d'épisodes, une seconde fournée qui délaisse largement tout le cadre japonais de la saison 1 (dont il ne garde que le personnage de Haruka, la fliquette en possession d'un katana maudit, et Akiko, qui reprend le flambeau de Lady Bullseye pour venger son père) pour transposer toute cette action dans un New York nettement plus convenu.

Par convenu, j'entends que l'on est dans le New York de Marvel, un New York nettement plus superhéroïque et comic-book (même si la série évite la tentation d'un caméo d'un autre héros Marvel), ce qui donne un cadre plus attendu, plus convenu et moins intéressant.

Idem pour les intrigues de la saison : cette année, tout tourne autour des Altermen, un groupe de riches excentriques en possession d'artefacts antiques les transformant en êtres surnaturels surpuissants. Face à eux, une Coopérative d'anciens tueurs à gage tous dotés de pouvoirs (l'un a des pouvoirs psychiques, l'autre est une fillette fantôme asiatique façon The Ring, une autre est une statue vivante, etc) qui recrute Monkey, et tente d'arrêter les Altermen. 

Au programme, des monstres, de la bagarre, une visite dans un cerveau pour un épisode en mode mall rétro 80s, et un grand final qui évoque les actions de Poison Ivy (New York est transformée en forêt à ciel ouvert et les New-yorkais massacrés par les plantes) quitte à paraître un peu hors sujet.

En parallèle, Bryce est confronté à la fin de son existence de fantôme (avec un compte à rebours qui fait très Spawn), et finit par renouer avec sa fille Iris (Cristin Milioti). Entre ça et la relation Monkey/Bryce qui se fait plus difficile à mesure que la Coop s'impose comme une famille de remplacement, on tient là les deux axes émotionnels de la saison, à la progression assez convenue.

Ce qui implique que le reste tombe un peu à plat : la vengeance de Lady Bullseye, le sort de Haruka, le montage hâché du final qui envoie les héros à travers le temps histoire de placer l'origin story de Monkey... je ne sais pas trop, la fin de saison m'a paru précipitée, et dans l'ensemble un peu trop extravagante (j'entends par là que "ça part dans tous les sens et ça s'éparpille") pour vraiment me convaincre.

À part ça, la série reste égale à elle-même sur un plan technique, avec peut-être une illustration musicale plus pêchue qu'en saison 1, notamment dans le choix des chansons.

Ça reste sympathique à suivre, mais je pense avoir préféré la saison 1.

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - Not Dead Yet, saison 1 et saison 2 (2023-2024)

Publié le 9 Septembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Télévision, Les bilans de Lurdo, ABC, Review, USA, Sitcom, Romance

Série ABC en deux saisons pour un total de 23 épisodes d'une vingtaine de minutes, Not Dead Yet est un étrange mélange de sitcom de network façon comédie de bureau, et de comédie surnaturelle à la Pushing Daisies, Dead Like Me ou encore Reaper

Un mélange un peu bancal, supposément adapté d'un livre (qui en réalité n'a pas grand chose en commun avec le programme), auquel ajoute ici un portrait de femme qui se reconstruit et apprend des leçons de vie hebdomadaires que lui apportent les esprits qui la visitent...

Not Dead Yet, saison 1 et saison 2 (2023-2024) : 

Journaliste quadragénaire paumée après s'être séparée de son compagnon, pour lequel elle avait tout quitté et s'était installée à Londres, Nell (Gina Rodriguez) revient aux USA pour tenter de se reconstruire. Elle accepte un poste dans la rédaction où ses amis Sam (Hannah Simone) et Dennis (Joshua Banday) officient toujours, mais se retrouve sous la direction de la cassante Lexi (Lauren Ash), une ancienne ennemie de lycée, fille du propriétaire du journal. Désormais en charge de la rubrique nécrologique, Nell découvre alors qu'elle est hantée par les esprits de ceux don't elle doit rédiger la biographie, qui ne disparaissent qu'une fois cette tâche terminée...

Et honnêtement, le résultat de tous ces ingrédients disparates est assez inégal.

Après un pilote dans lequel Gina Rodriguez surjoue affreusement (ça s'arrange ensuite), la série s'établit rapidement dans une routine assez peu mémorable, dans laquelle ni l'humour de bureau, ni le portrait de femme paumée, ni le surnaturel ne sont vraiment percutants ou exploités à la pleine mesure de leur potentiel.

Les relations professionnelles sont très classiques - d'ailleurs, les relations tendues avec Lexi sont rapidement évacuées pour l'intégrer à la bande façon électron libre, idem pour les frictions avec Edward (Rick Glassman), le colocataire de Nell atteint d'Aspergers très rapidement passé d'antagoniste abrasif à la Sheldon Cooper à meilleur pote excentrique -, les leçons de vie sont assez convenues (surtout lorsqu'elles sont explicitées en voix off en fin d'épisode), et le surnaturel n'est vraiment qu'un prétexte pour apporter ces petites morales et autres platitudes existentielles (mention spéciale à l'épisode où Nell doit écrire la nécro d'un chien, qui fait de la figuration pendant 20 minutes).

Çà et là, les scénaristes essaient bien quelques trucs, comme au travers de Monty (Martin Mull), le fantôme qui revient régulièrement depuis que son épouse Cricket (Angela E. Gibbs) est devenue la meilleure amie de Nell dans le premier épisode, ou lorsque la série évoque un certain épisode de Scrubs, avec la romance éclair de Nell avec un inconnu... qui s'avère être un fantôme à la fin de l'épisode.

Mais la routine s'installe rapidement, et le programme finit par s'établir dans une zone de confort consistant en 40 % d'humour de bureau et de péripéties professionnelles, 20 % de surnaturel, et 40 % de relationnel et de sentimental, surtout lorsque, vers la fin de saison, l'ex de Nell revient dans sa vie.

Pas forcément mauvais en soi, mais pas ultra convaincant non plus.

Pour rehausser la sauce, en saison 2, la série ajoute Brad Garrett dans le rôle récurrent du père milliardaire de Lexi. De quoi pimenter un peu les dix derniers épisodes du programme (depuis annulé), du moins, en théorie. Parce que dans les faits, cela ne fait que renforcer le problème récurrent de la série : son manque de temps. 20 minutes par épisode, c'est insuffisant pour laisser de la place à tout le monde, et aux différentes facettes du programme (notamment à ses fantômes, plus que jamais en mode figuration, voire absents de certains épisodes).

Lexi et Edward s'insultent, puis couchent ensemble et cachent cette relation à tout le monde, alors même que la présence de son père (tout aussi détaché qu'elle des réalités du monde du travail) stresse Lexi ; Sam divorce (mais en grande partie hors-champ : Hannah Simone reste particulièrement sous-exploitée) ; Dennis est papa ; Nell cherche l'amour (notamment avec un journaliste sportif travaillant dans le même immeuble... mais avec lequel elle fait tout capoter de manière scénaristiquement très très artificielle et sortie de nulle part).

Du côté fantastique, ça reste ultra-superficiel, ça ne s'intéresse jamais aux spécificités du don de Nell, ça se limite fréquemment à une poignée de répliques par épisode, bref, c'est clairement au second plan des préoccupations de la série, qui préfère faire dans l'émotion facile et dans le faux suspense, notamment à l'approche de la fin de saison, lorsque le père de Lexi décide de vendre le journal.

Bref, la série, si elle se regarde (les comédiennes y mettent de l'énergie, et pris comme une sitcom de bureau classique, ça fonctionne globalement), reste aussi bien trop sage pour son propre bien, n'exploitant jamais vraiment son potentiel, faute de temps, de motivation, et probablement aussi d'envie de le faire.

Dommage, car en développant le tout de manière plus équilibrée, peut-être que le programme aurait dépassé les deux saisons... ou peut-être pas, tant la série semble constamment incertaine de ce qu'elle voudrait être : une sitcom de bureau caricaturale où tout le monde surjoue, ou un programme plus dramatique, sur une jeune femme paumée qui trouve une source d'espoir et de sagesse dans un don surnaturel qui surgit soudain dans sa vie lorsqu'elle est au plus bas.

Avec une vision plus claire, dès le début, et un format approprié, ça aurait probablement mieux fonctionné.

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Critique éclair #072 - Harold et le crayon magique (2024)

Publié le 6 Septembre 2024 par Lurdo dans Animation, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Fantastique, USA, Review, Aventure

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Harold et le crayon magique (Harold and the Purple Crayon - 2024) :

Parce que son créateur et narrateur ne lui répond plus, Harold (Zachary Levi), héros d'un livre pour enfants, décide d'utiliser son crayon magique capable de donner vie à son imagination pour rejoindre le monde réel et retrouver celui qui lui a donné vie. Avec lui, ses deux meilleurs amis Moose et Porcupine, qui comme Harold se retrouvent sous une apparence humaine (Lil Rel Howery ; Tanya Reynolds) et tentent de faire face au monde réel, aidés en cela par le jeune Mel (Benjamin Bottani) et sa mère (Zooey Deschanel)...

Autrefois un projet passé entre les mains de Spielberg, Will Smith, Henry Selick, Spike Jonze, etc, en development hell depuis le début des années 90, ce Harold est une adaptation très libre et méta d'un livre pour enfants populaire aux USA, dont on retrouve le graphisme et l'histoire dans le générique de début.

Ensuite, malheureusement, on bascule dans un film pour enfants basique et générique sur le pouvoir de l'imagination, particulièrement dérivatif (on pense beaucoup à Elf, à Barbie, etc) avec une réalisation plate (le réalisateur a fait ses armes sur la plupart des films de Blue Sky Studios - Âge de glace, Rio, etc), des acteurs qui cabotinent, une Zooey Deschanel qui cachetonne, des effets spéciaux très inégaux, et un script qui sous-exploite cruellement son potentiel de départ.

En fait, c'est bien simple, le tout semble assez cheap, visuellement parlant (y compris la réalisation), et donne vraiment l'impression d'un film pour plateforme de streaming, ou pour Disney+.

À réserver aux plus petits.

2.5/6 

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Critique éclair #071 - Jackpot (2024)

Publié le 4 Septembre 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Amazon, Review, USA, Thriller

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Jackpot ! (2024) :

En 2030, dans un monde en crise où une grande loterie peut faire de vous un milliardaire - si vous parvenez à survivre jusqu'au coucher du soleil, après l'annonce du résultat -, Katie Kim (Awkwafina), une actrice au chômage, devient la nouvelle gagnante. Mais pour rester en vie, elle ne peut compter que sur Noel (John Cena), un garde du corps qui lui a proposé ses services... alors même que toute la ville de Los Angeles est à leurs trousses.

Mouais. Une loterie improbable mâtinée de Purge, réalisée par Paul Feig, et qui, très honnêtement, repose entièrement sur un rythme qui se veut frénétique, sur les improvisations de sa distribution, et sur le duo Awkwafina/Cena.

Le problème, c'est que ça reste un film de Paul Feig, et que le bonhomme reste peu à l'aise dans l'action.

Résultat : comme le script est un véritable gruyère sous-développé (les personnages autres que principaux sont sous-développés, les motivations de chacun sont sous-développées, la logique interne est sous-développée, le monde dystopien présenté est sous-développé et un peu anachronique, la satire de Los Angeles, de la Californie et de la quête de célébrité est anémique) et que Feig peine à maintenir le rythme (pensé comme une grosse course-poursuite de 100 minutes, le film trouve pourtant le temps de faire de grosses pauses pour des échanges plus "dramatiques" entre les personnages, pas forcément utiles ou bien dosés), il échoit aux acteurs de rendre le tout intéressant.

Cena et Awkwafina font de leur mieux, on ne peut pas le nier... mais ils font du Cena et de l'Awkwafina, rien de plus. Les improvisations de tout le monde sont inégales, Simu Liu fait un méchant honorable mais assez cliché, les personnages secondaires agacent, bref... je ne sais pas.  

Contrairement aux autres films de Feig, c'est suffisamment court pour ne pas devenir soporifique, et ça fonctionne par intermittence, mais c'est loin d'être formidable, et ça donne l'impression d'un métrage inabouti, pensé sur un coin de table et (hormis sur le plan des cascades) tourné sans beaucoup plus d'efforts (il n'y a qu'à voir tous les faux raccords) pour une plateforme de streaming (Amazon, en l'ocurrence).

3/6 (pour le duo principal, mais en réalité, ça vaut un peu moins) 

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Les bilans de Lurdo - Abby's, saison 1 (2019)

Publié le 31 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, USA, Review, Sitcom, NBC

Dix épisodes d'à peine plus de 20 minutes pour cette sitcom NBC diffusée (et annulée) en 2019, créée par un scénariste de New Girl et de Superstore, et coproduite par Michael Schur (The Office, Parks & Recreation, The Good Place, etc)...

Abby's, saison 1 (2019) :

Le quotidien du bar Abby's, installé dans le jardin de la maison d'Abby (Natalie Morales), ex-militaire bisexuelle, qui tient d'une main de fer son établissement (illégal) et ses habitués : Beth (Jessica Chaffin), mère de famille indigne, James (Leonard Ouzts), videur afroaméricain rondouillard et peureux, Rosie (Kimia Behpoornia), barmaid d'Abby's, Fred (Neil Flynn), qui connait Abby depuis son enfance, et Bill (Nelson Franklin), le nouveau propriétaire des lieux, assez coincé mais qui s'intègre vite à la bande...

Et il n'y a pas vraiment grand chose à dire sur cette sitcom de bar assez classique, pas trop mal castée, mais qui n'a pas réellement eu le temps de développer sa personnalité et son style en dix épisodes à peine.

Les intrigues sont assez classiques (les règles absurdes du bar, les clients un peu originaux, les histoires de cœur), avec un accent très clair mis sur la solidarité de cette famille recomposée (et sur l'intégration de Bill à tout ça), la distribution est efficace, mais ça ne décolle pas plus que ça, et le tout se regarde globalement assez passivement.

Seule réelle originalité à double tranchant : le fait que le show soit tourné, comme il nous le rappelle à chaque épisode, "devant un public et en extérieur".

Ce qui sous-entend rires enregistrés (supposément les réactions live du public, mais bon, le spectateur avisé n'est pas dupe, et perçoit clairement la laugh track superposée sur le tout), et tournage dans les jardins du backlot d'Universal Studios, dernière l'une des maisons factices qui servent de décor sur place.

Une bonne idée, en théorie, qui évite que une certaine claustrophobie contre-productive... sauf que pour une raison que je ne m'explique pas, la production est tellement fière de ce tournage en extérieur qu'elle te montre, lors des transitions/coupures pubs, des plans larges sur les spectateurs dans les gradins, sur l'équipe technique, les caméras et l'éclairage.

Rien de tel pour briser artificiellement et inutilement la suspension d'incrédulité entre deux scènes, alors que rien d'autre dans le show ne s'y prête... et rien de tel pour m'agacer.

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Critique éclair #068 - Sasquatch Sunset (2024)

Publié le 28 Août 2024 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, USA, Drame

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Sasquatch Sunset (2024) :

Un an dans la vie de quatre sasquatches (Jesse Eisenberg, Riley Keough, Christophe Zajac-Denek, Nathan Zellner), confrontés à la vie, à la mort, aux animaux sauvages et à l'humanité...

Une comédie indépendante américaine très particulière, puisque sans dialogues, et en mode quasi documentaire, où l'on suit le quotidien de ces quatre bigfoots qui tentent de survivre malgré un QI particulièrement sous-développé.

Et le film des frères Zellner (dont un interprète le meneur du groupe) de naviguer entre le documentaire animalier, la comédie lourde et graveleuse (beaucoup de pipi-caca), le récit contemplatif sur les liens entre la nature et l'« humain », voire même, dans sa dernière partie, le drame mélancolique et dépressif, lorsque les sasquatches font face à leur mortalité et à la société humaine.

C'est ambitieux, intriguant, et pas dénué d'intérêt, même si, honnêtement, 90 minutes là-dessus, c'est peut-être un peu trop. Heureusement, les acteurs sont impliqués, et les images de la nature sont superbes.

4/6 

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