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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #comedie catégorie

Critique éclair #079 - One Percenter (2023)

Publié le 12 Novembre 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Thriller, Japon, Review

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

One Percenter (2023) :

Légende des films d'action ayant inventé son propre style martial, Takuma Toshiro (Tak Sakaguchi) est passé de mode, et peine à trouver un intérêt dans les films modernes trop chorégraphiés. Il part en repérage sur une île abandonnée pour y tourner son propre métrage sans savoir que deux gangs rivaux ont justement choisi ce site pour régler leur compte et mettre la main sur plusieurs tonnes de cocaïne dissimulées là.

Mouais. Un métrage japonais trop ambitieux pour son propre bien, qui tente de faire un One Cut of the Dead du film d'action, mais se prend les pieds dans le tapis, et finit par s'éparpiller dans trop de directions à la fois : ici, un film méta sur le cinéma d'action et son "réalisme", là, une comédie un peu balourde aux personnages secondaires caricaturaux, ailleurs, un actioner pas forcément bien filmé, avec en prime une dose de Fight Club, et un portrait d'un acteur vieillissant...

Bref, ça part dans tous les sens, et paradoxalement, alors que ça passe tout son temps à parler d'un style de film d'action "plus réaliste" et moins chorégraphié, on se retrouve avec des scènes d'action quelconques et répétitives, voire avec un duel final jamais réaliste pour un sou, avec des accélérés et plein de moments improbables.

Au final, on a donc avec un One Percenter (ou One Percent Warrior) ronflant et un peu prétentieux, bourré de contradictions, qui ne maîtrise jamais vraiment son propos, à l'histoire tenant sur une feuille de papier cigarette, et dont le héros finit par évoquer presque Steven Seagal...

Bon gros bof, donc (même si visiblement, je suis largement dans la minorité sur ce plan).

2.25/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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Critique éclair #078 - Drive-Away Dolls (2024)

Publié le 11 Novembre 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Thriller, USA, Review, Critiques éclair, Romance

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Drive-Away Dolls (2024) :

Deux jeunes lesbiennes, Jamie (Margaret Qualley) et Marian (Geraldine Viswanathan), décident de louer une voiture pour aller de Philadelphie à Tallahassee, en Floride. Mais suite à une erreur, elles reçoivent une voiture destinée à un groupe de criminels Arliss (Joey Slotnick), Flint (C. J. Wilson), and Chief (Colman Domingo), contenant dans son coffre une mallette au contenu de grande valeur, et une tête coupée. Sans le savoir, les deux femmes deviennent alors la cible des trois hommes...

Une comédie criminelle d'Ethan Coen (sans son frère), ici scénariste et réalisateur avec son épouse, et qui peut se résumer à 70 % de road trip queer exubérant, graveleux et décomplexé, où tout le monde ne pense qu'à coucher et où ça cabotine outrageusement, et à 30 % de polar aux personnages idiots et incapables et aux caméos rigolards (Matt Damon, Pedro Pascal).

C'est ponctuellement à la limite du cartoon, notamment dans la mise en scène, les interludes psychédéliques avec Miley Cyrus arrivent comme un cheveu sur la soupe, c'est bordélique, mais quand on sait que l'influence principal de Coen, pour ce métrage, c'était John Waters et ses films, on comprend mieux le résultat final de ce pastiche des road movies des années 60/70.

Après, on adhère ou pas à la proposition, somme toute assez décousue et immature, et qui laisse une impression de projet conçu à la va-vite.

2.5/6 

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Critique éclair #077 - The 4:30 Movie (2024)

Publié le 8 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Jeunesse, USA, Review, Critiques éclair, Biographie

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

The 4:30 Movie (2024) :

Adolescent un peu rond vivant au New Jersey dans les années 80, Brian (Austin Zajur) est passionné de cinéma, et trouve enfin le courage d'inviter Melody (Siena Agudong) à sortir avec lui, lors d'une séance avec ses deux meilleurs amis Belly (Reed Northup) et Burny (Nicholas Cirillo). Mais rapidement, cette après-midi romantique se complique, entre le patron autoritaire de la salle (Ken Jeong), le caractère explosif de Belly et Burny, et plein d'autres obstacles qui se dressent sur le chemin de Brian...

Après un Clerks 3 pas désagréable, mais qui arpentait des sentiers très familiers, Kevin Smith repasse derrière la caméra pour s'essayer au genre du teen movie nostalgique à la Hughes, mais il ne peut pas s'empêcher de parler de lui, en faisant de cette histoire un récit semi-autobiographique bourré de caméos de tous ses potes.

Et c'est très inégal : si le film est assez court, et si la romance entre Brian et Melody fonctionne assez bien et s'avère touchante, le côté nostalgie est moins probant (visuellement, le film est délibérément baigné dans une photographie très particulière, un peu clichée, et les références/dialogues sont des régurgitations des autres œuvres de Smith ou de ses stand-ups), le métrage souffre cependant de nombreuses séquences où les caméos susmentionnés tombent à plat, où les gags peinent à fonctionner, où les improvisations tournent à vide, où les fausses bandes-annonces (à la Grindhouse) ressemblent à de mauvais sketches fauchés, bref, c'est très inégal.

Pas désagréable, dans l'absolu, mais trop approximatif pour convaincre plus que ça.

3/6 

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Critique éclair #076 - The Present (2024)

Publié le 7 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Jeunesse, Science Fiction, Fantastique, Review, USA, Romance

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The Present (2024) :

Pour empêcher leurs parents Jen (Isla Fisher) et Eric (Greg Kinnear) de se séparer, un trio d'enfants - Emma (Shay Rudolph), Max (Mason Shea Joyce) et Taylor (Easton Rocket Sweda), neurodivergent - utilisent les pouvoirs magiques d'une vieille horloge héritée de leurs aïeux afin de remonter le temps et de répéter sans cesse la même journée...

Une comédie familiale au concept et à la forme intéressants, un mélange d'Un jour sans fin, de Roshomon et de À nous quatre, avec des acteurs sympathiques, et un film qui présente le point de vue de chacun des personnages principaux avant de mettre en route sa mécanique de boucle temporelle.

Rien de révolutionnaire, mais ça fonctionne pour ce que c'est, et ça a bon fond.

3.25/6 

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Critique éclair #075 - Skincare (2024)

Publié le 6 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Thriller, USA, Review, Critiques éclair

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Skincare (2024) :

Esthéticenne reine des soins de beauté à Los Angeles, Hope Goldman (Elizabeth Banks) est sur le point de lancer sa première gamme de produits de beauté lorsqu'un rival charismatique, Angel (Luis Gerardo Méndez), s'installe juste en face de son salon. Aussitôt méfiante, Hope commence alors à faire l'objet de menaces, de sabotages et d'une campagne de harcèlement en ligne qui la font peu à peu glisser dans une spirale infernale de paranoïa et de violence, persuadée que son nouveau voisin est responsable...

Une comédie dramatique mâtinée de thriller, inspirée d'une histoire vraie, et qui souffre malheureusement d'un ton à géométrie un peu trop variable, passant de la satire californienne au thriller se voulant nerveux, avant de revenir à de l'humour, de passer au drame, etc.

Ça ne fonctionne pas franchement, du moins, pas totalement, probablement aussi parce que la nature schizophrénique du métrage est renforcée par son illustration musicale synthétique et envahissante, par le survol de ses thèmes, et handicapée par son script assez cousu de fil blanc (dont les ficelles sont révélées, sans la moindre surprise, au bout d'une heure de métrage).

Bref, c'est trop balisé et générique pour vraiment laisser sa marque, malgré les efforts de la distribution.

3/6 (dont 0.25 pour Nathan Fillion dans un petit rôle libidineux à souhait)

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Critique éclair #073 - Moi, moche et méchant 4 (2024)

Publié le 4 Novembre 2024 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Science Fiction, Illumination, USA, France, Review

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Moi, moche et méchant 4 (Despicable Me 4 - 2024) :

Parce que Maxime Le Mal (Will Ferrell), un ancien rival qu'il a arrêté, vient de s'échapper de prison, Gru (Steve Carrell) et sa famille sont contraints de changer d'identité et d'adresse, et tentent de s'intégrer à la communauté huppée de Mayflower...

Quatrième volet de la franchise Despicable Me, après un troisième épisode assez insipide, et un Minions 2 encore moins convaincant (probablement parce que ce Minions 2 était un Despicable Me 3.5 plus qu'autre chose) : la lente spirale infernale continue, avec ce Despicable Me 4, un Despicable Me en pilotage automatique, avec un méchant médiocre (Will Ferrell qui campe un mutant mi-cafard, avec une armée de cafards-minions inutilisés, et sa copine - Sofia Vergara - qui ne sert à rien), des thématiques éventées, des références musicales et des gags toujours plus datés, une parodie de film de superhéros (elle aussi datée) avec une poignée de Minions, et une fin en chanson.

Je ne sais pas... par moments, ça m'a presque fait l'impression d'un mauvais film Dreamworks, et tout est tellement générique et sous-développé que ça ressemble à un premier jet du script, jamais suffisamment retravaillé pour élever le film au-dessus du stade du brouillon bordélique et inabouti produit dans la précipitation et le chaos (je ne serais pas surpris que le film, en chantier depuis 2017, ait connu bien des changements de dernière minute pendant la pandémie et la grève des scénaristes).

2.25/6 

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2024 - Agatha All Along, saison 1 (2024)

Publié le 2 Novembre 2024 par Lurdo dans Aventure, Télévision, Les bilans de Lurdo, Marvel, MCU, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Drame, Comédie, USA, Review, Wandavision, Disney

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-septembre à fin octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...     

Agatha All Along, saison 1 (2024) :

Sortie, par un adolescent (Joe Locke) apprenti-sorcier, du monde imaginaire où elle a été enfermée par Wanda, Agatha Harkness (Kathryn Hahn) accepte de accompagner le jeune homme paumé sur la Route des Sorcières, un chemin mystique au bout duquel, après bien des épreuves, un voyageur peut obtenir ce qu'il souhaite le plus au monde. Agatha recrute ainsi un groupe de sorcières elles aussi en perdition - Lilia (Patti LuPone), Alice (Ali Ahn), Jen (Sasheer Zamata) - et sa voisine Sharon (Debra Jo Rupp), afin de créer un nouveau sabbat et d'ouvrir la porte menant à la Route des Sorcières...

L'équipe de Wandavision reprend du service pour cette série dérivée qui prend place dans la continuité directe de la toute première série tv du MCU... et qui s'avère une suite tout à fait honorable, qui se classe facilement dans le haut du classement des productions tv du MCU.

Et pourtant, je n'avais pas été super convaincu par la manière dont la sorcellerie avait été introduite dans Wandavision : ici, cependant, à l'approche d'Halloween, et en traitant le tout de manière indépendante de tout ce qui est superhéros et science futuriste, j'ai trouvé le tout plutôt agréable, inventif, et tout à fait approprié.

9 épisodes de 35-40 minutes au programme, donc, pour ce qui se présentait comme une série dérivée centrée sur Agatha Harkness, mais qui en réalité finit par être plutôt une origin story pour Billy Maximoff, alias Wiccan, le futur homologue de sa mère au sein des Young Avengers (car oui, ne l'oublions pas, c'est là l'un des objectifs actuels du MCU, en filigrane depuis un bon moment).

Cela passe par un récit initiatique sur la Route des Sorcières, un récit qui adopte un format "un épisode/une épreuve initiatique", à l'esthétique souvent très marquée par une époque ou un style, rythmée par diverses versions de la chanson de la Route des Sorcières et qui voit les sorcières de l'équipe d'Agatha se disputer, s'avouer leurs secrets, et avancer sur la Route... ou presque, puisque de multiples rebondissements, vers la fin de la saison, changent pas mal la donne çà et là, de manière très agréable.

Ce n'est pas parfait : Kathryn Hahn est parfois en roue libre (le rôle veut ça, mais bon), certains rebondissements sont assez évidents, et quelques éléments ne convainquent pas totalement (de plus, j'aurais aimé voir Debra Jo Rupp plus longtemps), mais globalement, Agatha All Along propose un divertissement qui se tient plutôt bien sur la durée, à l'atmosphère ludique et lugubre, et à la direction artistique maîtrisée.

Ça ne plaira pas à tout le monde, clairement (et déjà, les éditos fleurissent, se faisant une joie de déclarer que la série était géniale, jusqu'à ce que Marvel foire tout avec une bagarre/un retour à la vie/un tease de spin-off), mais j'ai tout de même trouvé le tout plutôt réussi.

Nettement plus, en tout cas, que les séries live-action récente du studio.

 

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Halloween Specials 2024 : Solar Opposites (2024) / Velma (2024)

Publié le 2 Novembre 2024 par Lurdo dans Animation, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, HBO, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Review, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Solar Opposites Halloween Special Part II : The Hunt for Brown October (2024) : les Solar tentent de se faire accepter dans un country club très huppé, mais suite aux événements d'Halloween dernier, ils se retrouvent embarqués dans une aventure improbable impliquant l'esprit d'Halloween...

Suite de la saison 5 et de l'Halloween special de 2022, cet épisode voit Korvo se transformer lentement en Great Pumpkin, et attirer sur lui la jalousie d'un autre esprit festif.

Plutôt amusant, bien qu'anecdotique, un épisode assez typique de ce qu'est désormais la série, avec plein de bonnes idées, quelques idées moins probantes, et une bonne humeur chaotique pas désagréable.

Velma - This Halloween Needs To Be More Special (2024) : le soir d'Halloween, le Gang tente de ramener Velma à la vie à l'aide d'un grimoire maudit, mais le fantôme du Chevalier Noir rôde...

Un épisode spécial de 37 minutes (presque le double d'un épisode normal de la série) qui reprend peu de temps après les événements de la saison précédente, se traine mollement jusqu'à la ligne d'arrivée, caset un caméo de la rappeuse Saweetie, un caméo vocal du toujours impeccable Richard Kind, une sous-intrigue façon Souviens-toi l'été dernier (qui explique, en rigolant et sans la moindre conséquence, que les parents du Scooby-Gang ont "malencontreusement" tué quelqu'un en le poussant d'une falaise et vivent avec ce secret depuis des décennies), et passe la moitié de son temps à présenter des personnages tentant de trouver ce qu'est leur plus grande peur.

Tout ça pour se conclure sur une fête d'Halloween envahie par des zombies contrôlés par une sorcière maléfique, zombie et sorcière vaincus parce que tout le monde assume enfin son côté sexy.

Mouais.

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Halloween Oktorrorfest 2024 - S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024)

Publié le 1 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Action, Aventure, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, USA, Review, Jeunesse

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S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (Ghostbusters : Frozen Empire - 2024) :

Lorsqu'un ancien artéfact de légende refait surface à New York, les Ghostbusters originaux (Bill Murray, Dan Akroyd, Ernie Hudson, Annie Potts) et la famille Spengler (Carrie Coon, Finn Wolfhard, Mckenna Grace, Paul Rudd) et leurs alliés (Celeste O'Connor, Kumail Nanjiani, James Acaster, Logan Kim) doivent se mesurer à Garraka, une entité mésopotamienne toute puissante qui tue par le froid, et qui est bien décidée à libérer tous les fantômes jamais capturés par les Ghostbusters pour en faire son armée...

Arrivant après un Ghostbusters Afterlife ma foi très sympathique, Gil Kenan (dont le dernier long était l'oubliable Un garçon nommé Noël) remplace son coscénariste Jason Reitman derrière la caméra, pour réaliser une suite qui, si elle reste agréable à regarder, est tout de même plus laborieuse. 

Le problème, en fait, c'est qu'entre les deux équipes de Ghostbusters, tous les personnages secondaires, le Big Bad et les fantômes secondaires, le maire, Patton Oswalt, etc, le film semble franchement à l'étroit, comme surchargé de toutes parts : trop d'idées éparses, trop de personnages sous-développés, trop de numérique, et paradoxalement, pas assez de rythme pour remplir ses deux heures de manière satisfaisante.

La bande originale (forcément dérivative) de Dario Marianelli peine à s'imposer (il est capable de bien mieux et de bien plus marquant), le seul personnage à avoir un semblant d'arc narratif est Phoebe/Mckenna Grace), et si la dynamique familiale des Spengler reste agréable, on se retrouve avec plusieurs personnages qui ne font guère plus que de la figuration, ce qui agace.

Un bon cran en dessous du précédent.

3.25/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Beetlejuice Beetlejuice (2024)

Publié le 31 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, USA, Review

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Beetlejuice Beetlejuice (2024) :

À l'occasion de la mort de son père, Lydia Deetz (Winona Ryder), aujourd'hui présentatrice tv d'une émission sur le paranormal, rentre dans sa famille, où elle retrouve sa belle-mère, l'excentrique artiste Delia (Catherine O'Hara), et sa fille Astrid (Jenna Ortega), qui ne lui parle quasiment plus. Bien vite, cependant, l'Au-Delà refait surface dans la vie de Lydia, et elle se retrouve à devoir ramener Beetlejuice (Michael Keaton) à la vie pour l'aider à sauver Astrid...

Aïe. 36 ans après l'original (toujours très agréable à regarder et débordant d'énergie), Tim Burton (désormais plus trop en forme) remet le couvert avec Danny Elfman (désormais plus trop en forme), les deux scénaristes du médiocre Mercredi (qui n'ont jamais été très en forme, et ce depuis Smallville), et Michael Keaton (toujours très en forme, lui), pour nous pondre cette suite qui... euh... honnêtement, n'a rien à raconter.

Car si l'on peut saluer l'énergie de Keaton, la bonne volonté de Ryder et O'Hara, et l'effort fait pour retrouver l'esthétique et le côté tactile des effets du premier film, il faut bien avouer que le scénario est d'un ennui confondant.

La première heure est ainsi d'un mollasson jamais probant, rejouant les classiques, se perdant dans de longues plages d'exposition ou de dialogues nous expliquant ce que sont devenus les personnages, pourquoi certains des personnages principaux du premier film ne sont plus là, pourquoi la happy end du premier film a été dynamitée, blablabla, faisant d'Astrid une ado peu attachante ou intéressante et plaçant un maximum de caméos d'acteurs potes de Burton, qui malheureusement n'apportent rien au film (DeVito, Belluci totalement inexistante, Burt Gorman, Dafoe) tant leurs scènes font pièce rapportée....

C'est assez plat, le numéro de Justin Theroux est lassant, et la bluette adolescente d'Astrid est traîtée avec autant de subtilité que dans un épisode de Smallville.

Après une heure de film, heureusement, ça décolle un peu, et des enjeux se manifestent enfin. Des enjeux qui se traduisent par une dernière ligne droite en dents de scie dans l'Au-delà : c'est ponctuellement rigolo, Keaton fait de son mieux pour dynamiser ses scènes, mais quand est arrivé le mariage, avec son interminable numéro musical plat et insipide, j'ai fini par jeter l'éponge.

Je dois donc me rendre à l'évidence : j'avais un mauvais pressentiment à propos de ce Beetlejuice 2... et il s'est avéré tout à fait fondé. À part O'Hara et Keaton, plus personne ici n'a un dixième de l'énergie ou de la créativité nécessaires pour retrouver le fun du premier, et une fois l'aspect nostalgique mis de côté, il ne reste plus grand chose de cohérent et d'homogène, seulement des bribes d'idées sous-développées, à peine liées entre elles par du fanservice.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Beetlejuice (1988)

Publié le 31 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Musique, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, USA, Review

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Beetlejuice (1988) :

Fraîchement décédés dans un accident de voiture, Adam (Alec Baldwin) et son épouse Barbara (Geena Davis) se retrouvent contraints de hanter leur maison du Connecticut ; celle-ci est rapidement revendue à une famille de yuppies new-yorkais, les Deetz (Jeffrey Jones, Catherine O'Hara, Winona Ryder, Glenn Shadix), qui décident de tout changer dans la maison, ce qui indigne le couple de fantômes. Et alors que seule Lydia (Ryder), la fille gothique des Deetz, semble capable de les voir, les revenants font appel à Beetlejuice (Michael Keaton), un bioexorciste dangereux prêt à tout pour être libéré de l'outre-monde...

Pas revu depuis une trentaine d'années (après l'avoir visionné au moins une fois par an à Halloween pendant toute mon enfance), retour sur le deuxième long-métrage de Tim Burton, après Pee-Wee, un long-métrage co-écrit par les scénaristes de l'Étrange Noël de Mr Jack et de Batman, à la direction artistique de Rick Heinrichs, à la musique de Danny Elfman, etc... autant de talents au pic de leurs carrières respectives, qui ici ont unis leurs forces au service d'un Burton motivé.

Le résultat, c'est un film fun, dynamique, excentrique, bourré d'idées visuelles et conceptuelles improbables, d'humour noir et politiquement incorrect, de touches décalées (comme la musique de Harry Belafonte qui illustre tout le métrage), de stop-motion et de maquillages au charme délicieusement suranné, et avec un Michael Keaton flamboyant, qui vole la vedette au reste du cast (pourtant mémorable).

Ce n'est pas parfait (la fin est un peu catapultée), mais dans l'ensemble, ça a très bien vieilli et revoir ce film aujourd'hui reste un délice.

5/6 (pas certain que la suite soit vraiment indispensable, par contre, mais on sera très bientôt fixés)

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Carved (2024)

Publié le 30 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Hulu, Halloween, Fantastique, Horreur, Oktorrorfest, USA, Review

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Carved (2024) : 

À Cedar Creek, une citrouille mutante douée de conscience assiste avec détresse au massacre de ses semblables par les humains pour Halloween. Elle décide alors de se venger, et d'exterminer les occupants de la ville un à un, dont Kira (Peyton Elizabeth Lee), son petit frère Trevor (Wyatt Lindner), et de nombreux autres innocents...

Une comédie d'Halloween diffusée sur Hulu et qui est adaptée d'un court-métrage par son scénariste/réalisateur, pour un résultat gentillet, mais très inégal.

Le problème, c'est que le côté court-métrage développé artificiellement en long se sent clairement, et que le film ne parvient jamais vraiment à créer de la sympathie pour ses protagonistes humains. Forcément, tout le concept, c'est une citrouille "mère" qui voit ses semblables se faire massacrer, et qui décide de se venger, notamment pour protéger ses petits qui poussent dans son champ...

Alors quand le script te demande de t'attacher à une bande de jeunes assez peu engageants (mais à la diversité ethnique et sexuelle assurée, ouf, l'honneur est sauf), qui finissent le film par massacrer allègrement tous les bébés-citrouilles à coup de motoculteurs sur une musique triomphante, ça coince un peu.

Il y a une dissonance certaine, où le spectateur sent qu'il doit se ranger du côté des humains, mais ne peut s'empêcher de se dire que cette citrouille araignée a bien raison de se défendre, tous comptes faits. 

Et puis le film aurait mérité une bonne dose de rythme et de délire supplémentaire : l'humour de stoner, ça va cinq minutes, mais le métrage finit par ronronner assez sérieusement, malgré un effort délibéré pour faire dans le sanglant et dans les effets grotesques et généreux.

Mwébof.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Haunted Wedding (2024)

Publié le 30 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, Hallmark, USA, Review, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest

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Haunted Wedding (2024) :

Couple de chasseurs de fantômes récemment fiancés, Jane (Janel Parrish) et Brian (Dominic Sherwood) ont décidé de célébrer leur mariage dans une auberge réputée hantée. Mais sur place, ils tombent sur l'esprit tourmenté d'Angélique (Cassandra Potenza), décédée avant d'avoir pu épouser l'élu de son cœur, qui ressemble étrangement à Brian. Jalouse, Angélique entreprend alors de saboter le mariage du jeune couple, qui n'a d'autre choix que de tout faire pour apaiser l'esprit en colère avant qu'il ne soit trop tard.

Après 3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost,  l'année dernière à la même époque, Hallmark continue de proposer un téléfilm d'Halloween avec une touche de surnaturel, proposant ici un peu de romance, un peu de fantastique, un peu d'Outlander, pour un récit sympatoche, à défaut d'être ultra-mémorable.

Janel Parrish est toujours sympathique (même si le collagène est passé par là), le cast masculin est un peu transparent (même si Sherwood s'amuse bien dans son double rôle), et le ton est suffisamment léger et décontracté pour qu'on ne s'ennuie pas.

Cela dit, le script aurait pu pousser le bouchon encore plus loin dans l'excentricité et l'énergie, ça aurait encore mieux fonctionné.

3.75 - 0.25 pour la fin en chanson, inutile = 3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2024 - The Substance (2024)

Publié le 29 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Drame, USA, France, Review

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The Substance (2024) :

Star vieillissante du fitness télévisé, Elisabeth Sparkle (Demi Moore) essaie la Substance un nouveau produit illégal aux effets improbables : elle se retrouve divisée en deux, donnant naissance à Sue (Maggie Qualley), une version plus jeune et sexy d'elle, avec laquelle elle doit partager son existence, selon un cycle très strict de sept jours. Mais bien vite, alors que Sue devient la superstar qu'Elisabeth n'est plus, elle commence à rechigner à partager son temps avec Elisabeth, et enfreint les règles très strictes de la Substance : les conséquences en sont terribles.

Une comédie horrifique satirique réalisée et écrite par une Française, et qui apparaît comme une sorte de relecture du Portrait de Dorian Gray, mâtinée de Jekyll & Hyde, de La mort vous va si bien et d'un pacte avec le diable, passée à la moulinette d'une body horror à la Cronenberg, saupoudrée d'une grosse dose de métaphore sur l'addiction, la chirurgie esthétique (voire même la maternité ?) et de message dénonce sur le sexisme, l'âgisme, etc, de l'industrie du spectacle.

Le tout dans un emballage volontairement clinquant, saturé, extrèmement racoleur, voire même clippesque, aux effets outrés : les critiques ont adoré, les spectateurs ont crié au génie... je reste légèrement plus mitigé.

Déjà parce que ce n'est pas ultra-subtil dans son propos (Dennis Quaid en producteur libidineux appelé Harvey, par exemple), et que le tout dure tout de même près de 2 heures 20 : une durée clairement excessive, qui dessert un peu ce script finalement très classique, et pas aussi choquant que ne le prétendent les médias (paradoxalement, alors que la situation dégénère et sombre dans le grotesque et gore, j'ai trouvé le film moins intéressant dans sa dernière ligne droite, alors qu'il se complaît dans ses effets et son latex).

Et puis même si je saisis tout à fait la métaphore sur l'addiction, et tout et tout, je trouve qu'il reste tout de même un problème fondamental dans toute cette histoire, un souci de motivation du point de vue d'Elisabeth, qui ne retire absolument rien de l'usage de cette Substance, et ce dès le début (les deux femmes sont totalement indépendantes, ne partagent pas leurs souvenirs, leur conscience, leur succès, bref, lorsqu'elle prend la Substance, Elisabeth n'a finalement absolument rien à y gagner).

Narrativement, le film est ainsi un peu frustrant et brouillon, le développement des personnages est très limité, et même si les actrices se donnent totalement à leur personnage, et que le grand final est arbitrairement et absurdement gore et sanglant (ce qui est assez amusant, je dois dire), je garde une certaine réserve qui m'empèche de rejoindre les critiques extatiques et dithyrambiques qui fleurissent dans la presse.

3.75/6 (si on voulait faire un mauvais jeu de mots, on dirait que le film privilégie souvent la forme au fond... style over substance)

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Hellboy : The Crooked Man (2024)

Publié le 28 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Comédie, Thriller, USA, Review

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Hellboy - The Crooked Man (2024) :

Dans les années 50, alors qu'ils transportaient en train une créature démoniaque, Hellboy (Jack Kesy) et Bobby Jo Song (Adeline Rudolph), deux agents du BPRD, doivent poursuivre l'entité dans les bois des Appalaches sauvages. Mais là, rapidement, ils se trouvent embarqués dans une sombre affaire de sorcellerie et, avec Tom Ferrell (Jefferson White), ils doivent affronter l'Homme tordu, un être maléfique qui contrôle cette région.

Probablement parce que j'ai moins de vénération pour les Hellboy de Guillermo Del Toro que la majorité des critiques, j'attendais ce reboot avec une certaine curiosité, mêlée d'appréhension : une troisième version de la franchise, réalisée par l'un des deux réalisateurs des Hyper tension avec Statham (aussi co-réalisateur de Jonah Hex, de Ghost Rider 2 et de Mom and Dad), et coécrite par lui, par Christopher Golden et Mike Mignola en personne, une production semi-indépendante sans vedette, avec un budget beaucoup plus limité, et un désir de retour aux sources vers l'horreur plus prononcée... il y avait de quoi être intrigué, tout en restant prudent.

Et les retours de la presse n'ont pas été tendres avec ce métrage, directement sorti en VOD dans de nombreux pays.

Pourtant... j'ai trouvé ça très agréable. Pendant une grosse heure, du moins.

Oui, c'est plein de petits défauts et de limites imposées par le budget, oui, Jack Kesy n'a pas la carrure ou le charisme nécessaires pour supplanter Ron Perlman ou même David Harbour à l'écran (et son maquillage est moins abouti) et oui, la dernière ligne droite du métrage (tout le climax, en fait) ne fonctionne pas vraiment, beaucoup trop en mode cache-misère dans l'obscurité pour être agréable à suivre, mais durant cette première heure de film, l'approche "horreur american gothic", avec rednecks poisseux, bois sinistres, musique grinçante, visions étranges, etc ne m'a pas déplu, loin de là.

Certes, tout ça a ses limites, notamment en terme de rendu à l'écran de certains effets, mais l'atmosphère est présente, pesante, intense et menaçante, et cette plongée dans la sorcellerie paysanne est plutôt intéressante.

Après, dommage que toute la fin soit assez plate, comme je le disais plus haut, et que le script semble parfois un peu décousu... mais je redoutais bien pire.

3.5/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Loups-garous (2024)

Publié le 28 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Netflix, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Review

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Loups-garous (2024) :

Alors que sa famille recomposée peine à se réunir pour une partie du jeu des Loups-garous, un phénomène surnaturel propulse Jérôme Vassier (Franck Dubosc), son épouse Marie (Suzanne Clément), leurs enfants Louise (Alizée Caugnies), Clara (Lisa Do Couto Teixeira) et Théo (Raphael Romand), et Gilbert (Jean Reno) le père de Jérôme, dans le passé, à l'époque médiévale. Rapidement, ils réalisent qu'ils sont dans le jeu de société et qu'ils vont devoir identifier qui, parmi les villageois, est un loup-garou s'ils veulent retrouver leur époque d'origine...

Une adaptation Netflix du jeu de société Les loups-garous de Thiercelieux par le réalisateur de la série En Place... pour un résultat qui ressemble fortement à un mélange des Visiteurs et de Jumanji, très franchouillard (Vassier se fait passer pour un baladin, et chante du Johnny, du Sardou, du Balavoine), très formaté (le cahier des charges Netflix est respecté, avec des quotas évidents pour des personnages sous-développés, et des acteurs en provenance de divers pays), très raide (l'interprétation récitative à la française, comme toujours), très dérivatif (la bande originale)... et franchement assez soporifique.

Ce n'est jamais vraiment drôle, c'est tout sauf de l'horreur, c'est assez loin de l'ambiance et de l'atmosphère du jeu de société... bref, c'est une comédie familiale française totalement insipide, et particulièrement oubliable.

1.5/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - V/H/S/Beyond (2024)

Publié le 25 Octobre 2024 par Lurdo dans Anthologie, Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Review, USA, Shudder, Comédie

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V/H/S/Beyond (2024) :

Septième volet de la franchise anthologique annuelle V/H/S après V/H/S/94, V/H/S/99 et V/H/S/85, aux résultats inégaux souvent desservis par une durée abusive, ou par une exécution et/ou un budget insuffisant(e). Ici, on repart pour cinq segments + un fil conducteur, pour une durée de près de deux heures tout de même.

- Stork : un groupe d'officiers de police part en mission dans une maison suspectée d'être au cœur d'une série d'enlèvements de nourrissons...

Un début mitigé, avec des acteurs qui forcent un peu trop le trait du flic badass, mais ensuite, on part en mode found footage/zombie shooter en bodycam, avec exploration de maison délabrée, découpage de zombies et gerbes de sang façon Evil Dead, et gros monstre absurde (une cigogne de l'espace !) à moitié numérique comme boss de fin.

Plutôt fun, même s'il faut éteindre son cerveau plutôt que de se poser des questions sur le pourquoi du comment de certains éléments.

- Dream Girl : en Inde, deux paparazzi s'introduisent dans la loge de Tara, une vedette de Bollywood à l'ascension fulgurante. Ils font là une découverte macabre...

Mwébof. Le fait que ce soit une production entièrement indienne est sympathique, mais ça ressemble fortement à un court-métrage amateur sans budget et cousu de fil blanc, qui fait beaucoup de remplissage, ici avec un numéro dansé inutile, là avec énormément de shaky cam et de lumières stroboscopiques pour cacher le manque de moyens et des effets très amateurs.

- Live and Let Dive : alors qu'il se prépare à sauter en parachute depuis un petit avion privé, un groupe d'amis se retrouve au beau milieu d'une invasion extraterrestre...

Un postulat plutôt amusant, et d'un point de vue technique, c'est honorable, même si une fois la chute libre passée, on retombe dans de la shaky can tremblotante, des sfx numériques très inégaux et un protagoniste qui crie tout le temps. Mais au moins c'est ambitieux.

 - Fur Babies : un couple d'activistes animaliers visite anonymement une garderie pour chiens, pour y dénoncer les mauvais traitements qu'ils croient y percevoir...

Justin Long et son frère aux commandes, pour un segment qui lorgne beaucoup (mais vraiment BEAUCOUP) sur le Tusk de Kevin Smith, dans lequel Justin Long jouait justement la victime. Pas désagréable, sans plus. 

- Stowaway : Halley, une documentaliste ayant quitté famille et travail pour enquêter sur le phénomène ovni dans le désert des Mojaves, observe un atterrissage de soucoupe volante et parvient à s'introduire dans celle-ci...

Scénario de Mike Flanagan, réalisation de Kate Siegel (son épouse et sa muse), pour ce qui est sans doute le meilleur segment de cette anthologie. Un peu trop explicatif dans sa narration, mais le sort funeste de la protagoniste est très efficace, et plutôt bien mis en images.

-  Abduction/Adduction : Le fil conducteur du métrage, en mode mockumentaire réalisé par un documentariste (notamment réalisateur de The Goblin Man of Norway), et qui interroge un certain nombre de spécialistes (dont les mecs de Corridor Digital) avant de leur soumettre deux VHS retrouvées portant sur un homme disparu ayant filmé une rencontre du troisième type.

Plutôt sérieux et crédible, jusqu'à ce que l'on voit la vidéo, avec son alien arachnéen, et sa fin en queue de poisson.

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Globalement, une cuvée pas désagréable, en grande partie centrée sur le thème des extraterrestres, mais qui comme souvent bénéficie d'un ou deux segments assez forts, qui portent le tout.

3.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2024 - The Radleys (2024)

Publié le 24 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, UK, Review, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Drame, Sky

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The Radleys (2024) :

Lorsque Clara (Bo Bragason), leur fille adolescente, échappe à un viol en massacrant son agresseur, ses parents Helen (Kelly Macdonald) et Peter (Damian Lewis) doivent lui avouer qu'ils sont une famille de vampires pratiquant l'abstinence. Rowan (Harry Baxendale), le frère de Clara, le prend mal, et lorsque Helen et Peter font appel à Will (Damian Lewis), le frère jumeau de Peter, pour les aider à se débarrasser du cadavre et à gérer la situation, Rowan trouve en ce vampire assumé et décomplexé un nouveau modèle pour débuter cette nouvelle vie...

Une comédie anglaise réalisée par un réalisateur de Doctor Who et de Sherlock (entre autres), et à la ditribution très sympathique, mais qui malheureusement ne convainc pas vraiment, conséquence d'un rythme un peu mollasson (plus d'1h50 de film), d'un ton fluctuant (tour à tour comédie noire, drame familial, couple en crise, film de vampires, romance adolescente, métaphore sur l'addiction à l'alcool/la drogue) et d'une écriture inégale (certains personnages sont oubliés en cours de route et sous-développés - la fille -, d'autres sont gentiment bancals - le père du petit ami de Rowan), probablement le résultat d'une adaptation incertaine et brouillonne de ce qui était, à la base, un roman young adult.

Alors certes, Damian Lewis semble s'amuser, Sophia Di Martino a un petit rôle qui ne débouche sur rien, et la romance LGBTQ de Rowan plaira sans doute aux critiques, mais dans l'ensemble, ça ne fonctionne que très ponctuellement, l'espace d'une scène ou d'une autre. Le reste du temps, la mayonnaise ne prend pas vraiment.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Cuckoo (2024)

Publié le 23 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Allemagne, USA, Review, Thriller

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Cuckoo (2024) :

Gretchen (Hunter Schafer), adolescente lesbienne et rebelle, est contrainte de suivre son père (Marton Csokas), sa belle-mère (Jessica Henwick) et leur fille Alma (Mila Lieu) lorsqu'ils vont s'installer dans une station de vacances au fin fond des Alpes allemandes. Là, dans cet établissement étrange dirigé par M. König (Dan Stevens), Gretchen commence à faire l'expérience de bruits étranges, produits par des êtres menaçants qui vivent dans les bois...

Un thriller horrifico-décalé allemand assez bizarre et inégal, applaudi par la critique tant pour son côté LGBTQ (qui n'apporte absolument rien au récit, cela dit) que pour son (supposé) commentaire social sur la maternité et le statut de la femme, son approche excentrique et décalée du genre (par moments, on est presque dans du Wes Anderson qui s'essaierait au cinéma d'horreur des années 70) et son ton semi-goguenard, avec des acteurs qui sont constamment sur le fil de la parodie.

Soit exactement ce qui m'a laissé un peu dubitatif : ce ton décalé m'a paru parfois forcé (quand deux personnages commencent à se tirer dessus sur fond de ballade italienne, par exemple, ou quand deux autres personnages parlent en français pour faire plus "européen"... mais que les acteurs parlent à peine français), la dernière ligne droite (après l'infodump du pourquoi et du comment des coucous) est assez banale, les personnages secondaires sont sous-développés (les parents, notamment, mais aussi Àstrid Bergès-Frisbey qui fait à peine plus que de la figuration) et l'héroïne (bien interprétée, au demeurant) ne fait pas un personnage très attachant ou intéressant, ce qui n'aide pas.

Après, les effets des coucous sont assez réussis, et ça se regarde, mais pour moi, ça s'arrête là. Trop bordélique pour vraiment fonctionner.

3.25/6

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2024 - Dead Boy Detectives, saison 1 (2024)

Publié le 19 Octobre 2024 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Comédie, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, USA, Review, Netflix, Critiques éclair, Romance, Drame

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-septembre à fin octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...   

Dead Boy Detectives, saison 1 (2024) :

Les enquêtes de Charles Rowland (Jayden Revri) et Edwin Payne (George Rexstrew), deux fantômes refusant de partir dans l'au-delà après leur mort, et qui ont ouvert un cabinet de détectives à destination des fantômes, avec l'aide de Crystal Palace (Kassius Nelson), une médium amnésique traquée par un démon qui l'a autrefois possédée.

Seule et unique saison (en huit épisodes d'une heure) de cette série adaptée de l'œuvre de Neil Gaiman et Matt Wagner, une série initialement conçue comme un semi spin-off d'un épisode de Doom Patrol pour HBO Max mais rapatriée sur Netflix (avec mini-crossover à la clef, via des apparitions de la Mort et de Désespoir de Sandman) et annulée sur la lancée, en partie à cause des allégations compliquées qui entourent Gaiman.

Changement de diffuseur et de statut oblige, les personnages ont été recastés : initialement des préadolescents dans la bd, devenus de jeunes adolescents dans l'épisode de Doom Patrol, ils sont ici interprétés par des vingtenaires - ce qui rend les références à leur âge ("ce sont des mineurs", "de jeunes garçons") un peu incongrues et pose des problèmes de caractérisation (Crystal, ado abrasive, impulsive, criarde et aux décisions peu avisées, ça passe ; Crystal, 26 ans, avec les mêmes défauts, ça passe nettement moins), mais facilite probablement tout le côté romance, attraction et LGBTQ de la série.

Car oui, production Berlanti x Netflix oblige, l'accent est mis sur la diversité des personnages, avec des personnages masculins tous très twinks, notamment un Edwin assez maniéré (j'ai envie de dire cliché) qui, dès les premiers épisodes de la série, devient l'objet des désirs du Roi des chats (Lukas Gage), qui tente de le séduire.

Ce qui, on l'imagine bien, aurait posé bien des problèmes avec un acteur de 12 ans. Toute la série, d'ailleurs, baigne dans ce fameux bisexual lighting tellement à la mode, notamment dans son excellent générique décalé, et l'on sent clairement que toute la production vient de la team Berlanti : showrunné par Steve Yockey (Supernatural, The Flight Attendant, Doom Patrol) et Beth Schwartz (Arrow, Sweet Tooth, Legends of tomorrow), produit par Berlanti, le programme ne se prend jamais trop au sérieux, et assume totalement son excentricité et ses efforts d'inclusivité.

Les affaires "unitaires" se succèdent : ici, une fillette libérée des griffes d'une sorcière (Jenn Lyon) qui passe la saison à se venger des Boys ; là, Niko (Yuyu Kitamura), la voisine de Crystal, dont il faut extraire des parasites psychiques multicolores particulièrement bitchy ; ailleurs, une maison hantée dont les fantômes sont pris dans une boucle temporelle ; un monstre marin qui dévore des esprits ; des jocks tués par celle qu'ils harcelaient... etc.

Le tout avec, pour intrigue de fond, les forces de l'Au-delà (le service des Lost and Found, dirigé par la Night Nurse - Ruth Connell reprend son rôle de l'épisode de Doom Patrol) qui tentent de localiser les deux garçons, pour les ramener dans leur giron et remettre les choses en ordre.

L'une des deux intrigues saisonnières, qui culmine en une visite de l'Enfer (assez moyenne et très PG), par une déclaration d'amour assez clichée, et par un retour à la normale un peu facile, tandis que l'intrigue d'Esther la sorcière débouche sur la mort gratuite et facile de l'un des personnages.

Parce que c'est là aussi l'un des soucis du programme : c'est une série très Berlanti, dans tout ce que ça a de bon (ton léger et décalé, rythme efficace, casting compétent), mais aussi de moins bon : un bon paquet de facilités et de résolutions catapultées, un gros focus sur les sentiments et les relations amoureuses des personnages (qui s'épanchent en long, en large et en travers), des digressions inutiles (la Night Nurse dans le ventre d'un monstre marin), des réactions pas forcément naturelles, des idées pour lesquelles le budget ne suit pas forcément (l'apparition de Lilith) et une représentativité tellement appuyée et mise en avant qu'elle en devient presque forcée et artificielle.

Au final, cela dit, malgré ces soucis, et malgré de nombreux éléments laissés en suspens dans l'attente d'une saison 2 qui ne viendra jamais, Dead Boy Detectives est une série ludique et divertissante, un spin-off amusant de l'univers de Sandman qui, s'il ne parvient pas à se défaire totalement des défauts inhérents aux productions Berlanti et aux séries Netflix, propose quelque chose de suffisamment décomplexé et excentrique pour emporter l'adhésion.

Très imparfait, mais sympatoche (le personnage de Niko, notamment, est très attachant). RIP.

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Teddy (2020)

Publié le 18 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Romance, Drame

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Teddy (2020) :

Dans une bourgade rurale du sud de la France, Teddy (Anthony Bajon), un ado déscolarisé, tente d'imaginer son avenir avec sa petite-amie Rebecca (Christine Gautier). Jusqu'au jour où Teddy est agressé par un animal inconnu, et commence à ressentir des symptômes de transformation des plus étranges et sanglants... 

Une comédie horrifique française à mi-chemin entre la comédie sociale sur un milieu défavorisé et simple (rempli de "gueules" et de personnages uniques que l'on ne voit jamais au cinéma), le film de garou, et la romance adolescente, pour un tout qui fonctionne plutôt pas mal : c'est amusant, c'est assez naturel dans l'interprétation, c'est gentiment décalé, et finalement, ça donne quelque chose d'agréable à suivre, à défaut d'être exceptionnel.

En tout cas, c'est nettement plus homogène et mieux interprété que le film suivant de la même équipe, L'année du requin.

3.75/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Ghost Cat (2003)

Publié le 14 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Télévision, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Canada, Review

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Ghost Cat (2003) :

Parce que son père (Michael Ontkean) y fait des recherches pour un nouveau livre, Natalie (Ellen Page) s'installe avec lui dans une vieille demeure de la bourgade natale de sa mère, maison récemment vendue par le neveu de la propriétaire décédée. Rapidement, cependant, le fantôme de Margaret, le chat de l'ancienne propriétaire, se manifeste, pour inciter Natalie à empêcher de sinistres manipulations immobilières menaçant le refuge animalier voisin...

Un téléfilm fantastique familial canadien de 2003, avec un vieux matou fantômatique fatigué, de méchants promoteurs immobiliers fourbes, et une histoire adaptée d'un livre jeunesse : rien de particulièrement surprenant, rien d'exceptionnel, et c'est plus hivernal qu'automnal, mais c'est compétent, et dans l'ensemble, ça se regarde (même si l'embryon de romance entre Page et Shawn Roberts ne fonctionne pas franchement, ce dernier ressemblant plus à un mec de 25 ans qu'à un ado de 16-17 ans).

Gentillet, en somme.

3.25/6 

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2024 - Wolf Like Me, saison 2 (2023)

Publié le 13 Octobre 2024 par Lurdo dans Comédie, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Les bilans de Lurdo, USA, Peacock, NBC, Australie, Romance, Télévision, Review, Critiques éclair

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-septembre à fin octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...   

Wolf Like Me, saison 2 (2023) :

Enceinte de Gary (Josh Gad), Mary (Isla Fisher) panique, s'inquiétant de savoir si son enfant à venir sera un loup-garou, lui aussi, ou même si elle voudra le dévorer...

Après une première saison en demi-teinte, revoilà Wolf Like Me, cette coproduction australienne comico-horrifique diffusée aux USA sur Peacock, une saison de sept épisodes d'une vingtaine de minutes, qui cette année préfère, à la comédie romantique de la saison 1, le thème de la grossesse et des anxiétés lui étant liées.

Et malheureusement, ce n'est pas beaucoup plus convaincant, ou plutôt, c'est dans la droite continuité de la première année, en moins abouti.

Comprendre par là que tout repose intégralement sur l'illustration musicale omniprésente et sur des péripéties souvent téléphonées et approximatives : forcément, en 140 minutes, pas le temps non plus d'approfondir grand chose, ou de se permettre des subtilités.

Cette saison, on a donc Mary qui a des inquiétudes à propos de son bébé, Gary qui se plante (stupidement) dans l'utilisation du nouveau sous-sol connecté et manque de se faire dévorer par sa femme, des pseudo-tentations romantiques en la personne d'une autre parente d'élève qui flirte avec Gary et d'un ex de Mary, lui aussi garou (avec qui elle couche joyeusement une fois transformée, avant d'ordonner à Gary de ne pas se plaindre de cette infidélité parce qu'elle ne contrôle pas ses pulsions et que de toute façon, elle ne s'en souvient pas), une enquête de police qui sort de nulle part, et un grand final en mode course poursuite, avec Mary qui accouche à l'hôpital un soir de pleine lune, et toute la famille qui dérobe une ambulance pour la ramener à la maison avant qu'il ne soit trop tard.

(pourquoi ils n'ont pas prévu dès le départ un accouchement à domicile avec une sage-femme, mieux vaut ne pas se poser la question)

C'est bourré de facilités, de réactions et de caractérisations aberrantes (ou du moins, de moments à se facepalmer), de grosses ficelles narratives télégraphiées, d'éléments à peine développés manque de temps ou de volonté, bref, c'est particulièrement forcé et frustrant (d'autant plus que les acteurs sont bons, et que la créature est visuellement plutôt réussie).

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2024 - Reginald the Vampire, saison 2 (2023)

Publié le 12 Octobre 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, USA, Syfy, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Horreur, Télévision, Review

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-septembre à fin octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...   

Reginald the Vampire, saison 2 (2023) :

Après les événements de l'année précédente, Reggie reçoit une vision mystique : Balestro, archange des armées de Dieu, annonce aux vampires qu'ils n'ont plus que 30 jours à vivre avant d'être exterminés...

Après une première saison... gentillette mais bordélique et approximative, Reginald The Vampire revient pour dix nouveaux épisodes d'une quarantaine de minutes, toujours sur Syfy... avec une annulation à la clef.

Pas forcément surprenant, cela dit, tant les défauts de la saison 1 se trouvent ici très tôt renforcés et soulignés, ce qui n'aide clairement pas à fidéliser un public déjà peu mobilisé, et tant la série semble vouloir lorgner sur du sous-Buffy assez fauché, et particulièrement axé sur les sentiments de ses protagonistes (une série CW, donc).

Il y a vraiment un problème d'approche (peut-être inhérente à un budget encore plus réduit ?) dans les épisodes de cette saison, qui se plient en quatre pour isoler les personnages en tête à tête entre quatre murs, et leur faire échanger de longues plages de dialogues larmoyants (pas toujours aidés par une interprétation inégale) sur leurs sentiments les uns pour les autres.

Et comme je le mentionnais, l'influence de Buffy est particulièrement palpable, au point de devenir envahissante : Maurice et Angela continuent leur duo Angel/Darla, avec Maurice qui se prend pour Angel et combat le crime et les monstres dans les rues, et Angela qui n'a de cesse de le séduire et finit par revenir du côté des gentils, avec une rédemption à la Spike ; Claire l'adolescente devient "la Clef" permettant d'empêcher l'apocalypse, et a droit à son The Body, quand sa mère décède subitement, amenant le Scooby Gang tous les personnages à se réunir autour d'elle pour la soutenir ; Ashley et Nikki s'établissent comme couple lesbien à la Willow/Tara, et "adoptent" Claire à la mort de sa mère... etc, etc, etc.

Les influences sont là, elles sont évidentes, pas très bien digérées, et elles ne fonctionnent pas franchement, handicapées par une écriture rarement subtile, par une facture visuelle cheapouille, et par une direction biblique qui ne convainc ni ne surprend jamais vraiment.

D'autant que la menace d'une extinction imminente de la race vampirique n'est jamais vraiment pesante ou perceptible, tant la série se perd dans un shipping des personnages secondaires (notamment les couples LGBTQ, dont la série est clairement très fière) et dans les hauts et les bas de la relation Reginald/Sarah (honnêtement nettement plus agaçants qu'en saison 1).

Bref, une saison plus frustrante, plus fauchée et plus inaboutie (notamment sur le plan technique, avec des problèmes de rythme, de montage, de raccords, etc), qui privilégie tellement le mélodrame et les larmes que le programme finit par agacer, et par donner envie de faire avance rapide.

Quant à la fin... c'est un sacré bordel qui se termine en queue de poisson, l'essentiel des intrigues saisonnières ayant été bouclées dans l'épisode précédent.

Pas de saison 3 au programme, donc, mais honnêtement, je ne l'aurais probablement pas regardée. 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Deadheads (2011)

Publié le 11 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Review, USA, Action, Romance

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Deadheads (2011) :

Lorsqu'il revient soudain à la vie au beau milieu d'une invasion de zombies, Mike (Michael McKiddy) réalise qu'il est lui aussi un zombie, mais doué de parole et de réflexion, contrairement aux autres. Il rencontre alors Brent (Ross Kidder), un slacker stoner dans la même situation que lui, et ensemble, ils décident de partir dans le Michigan pour retrouver Ellie (Natalie Victoria), l'ex-petite-amie de Mike avant sa mort... trois ans plus tôt aux mains du père d'Ellie.

Une comédie zombiesque au budget assez limité, mais plein de bonne volonté et de sincérité, écrite et réalisé par deux frères fils d'un des responsables des effets spéciaux du premier Evil Dead de Sam Raimi.

Et c'est plus ou moins ce qui permet au tout de rester plutôt sympatoche, même si vers la fin, ça tire un peu à la ligne, et que les personnages sont assez inégaux sur tous les plans : en tant que buddy comedy, le duo principal fonctionne assez bien (quand bien même leur quête serait profondément stupide ^^), l'humour est plus souvent bien vu que lourd, et la légère touche de romance improbable n'est pas trop forcée.

Rien d'indispensable, plein de défauts inhérents au budget du film, mais ça se regarde.

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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