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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #comedie catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1772 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Fall Into Winter (2023)

Publié le 16 Février 2023 par Lurdo dans St Valentin, Comédie, Romance, Critiques éclair, Télévision, Cinéma, USA, GAF, GAC, Review

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Fall Into Winter (2023) :

Parce que son frère, copropriétaire avec elle de leur confiserie familiale, a décidé de vendre ses parts pour suivre son épouse en Angleterre, Kerry (Lori Loughlin), très attachée à la tradition, se retrouve à devoir composer avec Brooks (James Tupper), le nouveau copropriétaire, un entrepreneur ambitieux que Kerry connaît (et déteste cordialement) depuis le lycée. À l'approche de la Winterfest locale, les deux collègues apprennent alors à s'apprivoiser, malgré les nombreux projets de transformation de Brooks...

Visiblement, les valeurs chrétiennes qui animent la chaîne GAF et empêchent celle-ci de mettre à l'écran des personnages ne représentant ces valeurs familiales ne s'étendent pas aux actrices condamnées, puisqu'après quelques mois en prison pour corruption, et deux années de liberté conditionnelle, revoilà Lori Loughlin (par ailleurs toujours kickbannée de la chaîne Hallmark) dans une comédie romantique hivernale, face à un James Tupper qui a pris un coup de vieux.

Cela dit, l'interprétation décontractée de ce dernier reste toujours efficace, et dans cette romcom pour quinquagénaires, il se pose efficacement en contraste d'une Lori Loughlin en mode psychorigide refusant le changement et constamment sur la défensive. D'ailleurs, globalement, j'ai trouvé l'écriture de ce métrage un peu meilleure que la moyenne, plus mature, même si l'on n'échappe pas au quiproquo de dernière minute bien balourd, de mise dans tous les téléfilms du genre.

Après, il y a toujours des défauts récurrents, comme la romance secondaire des deux sidekicks noirs sous-développés, la musique fréquemment envahissante, et autres éléments génériques, mais dans l'ensemble, compte tenu des précédents de la chaîne, je m'attendais à bien pire.

3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1771 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Ticket to Paradise (2022)

Publié le 15 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, USA, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Ticket to Paradise (2022) :

Divorcés depuis des années, David (George Clooney) et Georgia (Julia Roberts) acceptent de faire une trêve dans leur conflit incessant lorsque leur fille Lily (Kaitlyn Dever) leur annonce qu'elle abandonne ses ambitions de devenir avocate pour se marier et s'installer à Bali avec son fiancé. David et Georgia prennent alors l'avion pour assister au mariage, et espérer faire changer leur fille d'avis avant qu'il ne soit trop tard...

Un film à plus gros budget à ne pas confondre avec le Two Tickets to Paradise de Hallmark, et qui boucle la boucle, en quelque sorte, puisque cette quinzaine a débuté avec Kaitlyn Dever, et se termine avec Kaitlyn Dever.

Ici dans un rôle secondaire, certes, mais tout de même. Par contre, malheureusement, ce Ticket to Paradise m'a semblé bien en dessous de son sympathique Rosaline, un résultat bizarrement frustrant compte tenu des acteurs impliqués.

Parce qu'après tout, des décors paradisiaques, deux stars confirmées comme George Clooney et Julia Roberts, un ton à priori pas trop sérieux, des personnages secondaires attachants, le scénariste d'Indian Palace et réalisateur de Mama Mia 2, ça pouvait donner, non, ça aurait dû donner quelque chose d'amusant, de dynamique et de léger.

Et puis non : le script est relativement plat et dénué d'énergie ou de charme, préférant donner un côté doux-amer et semi-dramatique à la relation de Clooney et Roberts (ce qui tue, au passage, leur alchimie romantique), tout en sous-développant tout le reste, notamment la seconde romance du métrage, celle de Kaitlyn Dever et de son prétendant.

Le résultat est un film assez terne malgré de jolis paysages, assez plat malgré un Clooney et une Roberts qui s'amusent (il n'y a qu'à voir le bêtisier final, plus mémorable et amusant que l'intégralité du film), et surtout, au final, c'est une rom-com gentillette et quelconque, trop anecdotique en regard de son potentiel. Bof.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1770 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Somebody I Used to Know (2023)

Publié le 14 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, Amazon, St Valentin, USA, Drame

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Somebody I Used to Know (2023) :

Productrice d'émissions de tv-réalité à Los Angeles, Ally (Alison Brie) apprend que son émission actuelle est annulée, et décide de retourner passer quelque temps avec sa mère, dans sa petite ville natale. Là, cependant, elle tombe sur Sean (Jay Ellis), son ex, qu'elle avait quitté pour suivre sa carrière dans l'audiovisuel. Aussitôt, le duo retrouve son alchimie d'antan, et Ally s'éprend de nouveau de Sean... jusqu'à ce qu'elle apprenne qu'il est fiancé, et sur le point d'épouser Cassidy (Kiersey Clemons), musicienne punk bisexuelle. Décidée à reconquérir Sean, Ally se fait inviter à la cérémonie, et s'improvise alors vidéaste du mariage de son ex.

Une variation assumée sur le thème du Mariage de mon meilleur ami, coécrite par Alison Brie et Dave Franco, et qui ressemble, au premier abord, à une rom-com Hallmark générique au possible (l'héroïne carriériste qui revient dans sa famille après un revers professionnel, et retombe amoureuse de son ex, resté sur place et ayant choisi une carrière professionnelle manuelle et virile) avant de prendre le même virage que le film de Julia Roberts, à savoir les manigances de l'héroïne, productrice de télé-réalité (et donc forcément manipulatrice), qui tente de mettre des bâtons dans les roues du mariage de son ex.

Sauf qu'ici, tout est fait avec plus de maturité et d'intelligence qu'une rom-com basique Hallmark, et négocie quelques virages plus sincères et surprenants, notamment dans son dernier tiers.

Ajoutez à cela quelques seconds rôles sympathiques (Danny Pudi, Haley Joel Osment, Julie Hagerty), et voilà, une comédie romantique douce-amère, qui abuse certes d'une illustration musicale assez typiquement cinéma indépendant, mais qui s'avère agréable à suivre, bien tenue par une Alison Brie à l'interprétation impeccable, et par une dernière ligne droite qui dévie du schéma habituel des métrages de ce genre.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1769 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : 7 Days (2021)

Publié le 13 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Review, USA, St Valentin, Drame, Inde

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

7 Days (2021) :

Alors que la pandémie de la COVID commence à peine à faire des ravages, Ravi (Karan Soni) et Rita (Geraldine Viswanathan) se rencontrent lors d'un rendez-vous organisé par leurs mères indiennes. Le courant ne passe pas particulièrement, mais lorsque le confinement est subitement ordonné par le gouvernement, Rita et Ravi se retrouvent coincés ensemble pendant plusieurs jours... une situation qui se complique lorsque Rita tombe malade.

Une comédie romantico-dramatique indépendante produite par les frères Duplass, et se concentrant sur les premiers jours/premières heures de la pandémie, lorsque l'on ignorait encore tout de la maladie, avec tout ce que cela comportait d'anxiété, de peur, de gestes inutiles, d'habitudes en pleine mutation, d'isolation et de solitude.

Une solitude qui débouche ici sur une histoire d'amour improbable sur fond de mariage arrangé entre enfants de la communauté indienne, et de refus des traditions - ou presque, puisque finalement, les traditions sont préservées et débouchent sur la création d'un nouveau couple, comme prévu par les mères indiennes des deux protagonistes.

Une approche un peu traditionnaliste du genre qui, malgré deux acteurs principaux très attachants, ne m'a pas totalement convaincu, principalement parce que la relation entre Ravi et Rita ressemble plus, dans sa forme et dans son fond, à une belle histoire d'amitié qu'à une histoire d'amour.

3/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1768 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : L'Amour triomphe toujours (2022)

Publié le 12 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, Télévision, USA, Review, St Valentin, Canada

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

L'Amour triomphe toujours (Be Mine, Valentine - 2022) :

Organisatrice de demandes en mariage excentriques, Piper Davis (Kaitlyn Leeb) est débordée à l'approche de la Saint Valentin, lorsque Jordan (Christopher Jacot), un nouveau client, lui demande son aide. Elle accepte néanmoins, sans se douter que Jordan et son compagnon Simon (Charlie Benger) n'ont pas grand chose en commun. Pour l'aider à gérer ce couple difficile, elle peut néanmoins compter sur l'aide d'Adam (Brendon Zub), le frère de Simon, pourtant peu enclin à la romance et spécialiste en séparations... mais qui va se laisser prendre au jeu de la jolie Piper.

Une comédie romantique canadienne assez générique et peu mémorable, qui vaut principalement pour la diversité des couples dont s'occupe l'héroïne, et pour le capital sympathie de Kaitlyn Leeb, qui fait toujours une protagoniste attachante et intéressante.

Le reste n'est pas vraiment très marquant, pour être franc, notamment Zub, qui ne m'a jamais paru être un love interest très charismatique ou intéressant dans ses films, et qui ici ne fait pas grande impression.

Un bon gros bof, en somme (c'est le genre de téléfilm qui passerait, outre-atlantique, sur UpTv ou ION, et pas sur de plus grandes chaînes), même si ce n'est pas désastreux (Leeb mérite mieux, cependant).

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1767 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : About Fate (2022)

Publié le 11 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Fantastique, USA, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

About Fate (2022) :

Margot (Emma Roberts) et Griffin (Thomas Mann) sont faits l'un pour l'autre, vivant des vies similaires, avec des intérêts similaires, des chats similaires et des caractères compatibles... mais ils sont tous deux fiancés à quelqu'un d'autre, et ne se connaissent pas. Jusqu'à ce que Kip (Lewis tan), le petit ami de Margot, la plaque lors d'une soirée au restaurant, à quelques mètres de Griffin et de sa petite-amie influenceuse (Madelaine Petsch), sur le point de se fiancer. C'est là le début d'une suite de coïncidences improbables, qui vont amener Griffin à se faire passer pour Kip et à accompagner Margot au mariage de sa sœur...

Adaptation américaine d'une comédie romantique russe, ce About Fate m'a laissé assez mitigé, accumulant les coïncidences improbables, les feintes scénaristiques qui ne fonctionnent pas vraiment (tout le quart d'heure d'ouverture filmé face caméra et monté de façon à faire croire que Margot et Griffin se parlent et vivent ensemble), les personnages féminins unanimement déglingués, hystériques et incontrôlables (les personnages masculins, bizarrement, s'en sortent mieux), un flashback totalement inutile sur le couple d'afro-américains croisé dans une scène, et un récit assez prévisible dans l'ensemble (le coup du "je me fais passer pour ta/ton petit-ami(e) lors du mariage de X ou Y où tu es invité(e), et on tombe amoureux", c'est du grand classique exploité jusqu'à plus soif par Hallmark et compagnie).

Pourtant, le métrage n'est pas désagréable pour autant, avec son ambiance hivernale et festive (qui aurait très bien pu faire entrer ce film dans le cadre de la dernière Christmas Yulefest), une Emma Roberts toujours très attachante, et un Thomas Mann sympathique... ça se regarde facilement, en somme, même si pour être totalement franc, ça ne me laissera pas forcément un souvenir très probant : à trop jouer la carte des coïncidences et du destin, on quitte la réalité pour entrer de plein pied dans une structure narrative fantaisiste et artificielle...

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1766 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Two Tickets to Paradise (2022)

Publié le 10 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Télévision, Romance, USA, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Two Tickets to Paradise (2022) :

Lorsqu'ils se rencontrent, quelques minutes après avoir été tous deux abandonnés devant l'autel, Hannah (Ashley Williams) et Josh (Ryan Peavey) se motivent mutuellement à laisser derrière eux cette mauvaise expérience, et à partir en lune de miel solo, chacun de son côté. Sans le savoir, cependant, le duo se retrouve à Hawaï, où ils partagent ces vacances improvisées et apprennent à se connaître...

Une rom-com Hallmark ensoleillé et dynamique, qui ne se prend jamais au sérieux, et qui a été tournée à Hawaï, avec ce que ça implique de décontraction et de semi-vacances au soleil pour un Peavey goguenard et une Ashley Williams qui se lâche totalement.

Le résultat est donc clairement rigolard, avec une interprétation volontairement un peu outrée, un Peavey qui passe de multiples scènes à parader ses muscles de manière totalement gratuite (et un peu risible, son surf sous le bras), des acteurs qui s'amusent, des seconds rôles locaux et de beaux paysages, le tout à peine justifié par la chanson-titre "Two Tickets to Paradise".

Une bonne surprise, donc, assez enjouée et légère, à laquelle on pourrait peut-être reprocher le sempiternel "retour du petit-ami" dans le dernier quart d'heure, et le couple gay à la limite de la caricature (mais qui a le mérite d'exister, un peu comme le couple lesbien que l'on voit passer à un moment en arrière-plan).

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1765 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : I Want You Back (2022)

Publié le 9 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, USA, Amazon, Review, Cinéma, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

I Want You Back (2022) :

Tous deux subitement célibataires, Peter (Charlie Day) et Emma (Jenny Slate) se rencontrent dans une cage d'escalier et sympathisent. Rapidement, ils mettent au point un plan machiavélique : Peter va tenter de devenir l'ami de Noah (Scott Eastwood), l'ex d'Emma, pour faire capoter son nouveau couple avec la jolie Ginny (Clark Backo), pendant qu'Emma, elle, va tout faire pour séduire Logan (Manny Jacinto), le nouveau compagnon artiste d'Anne (Gina Rodriguez), l'ex de Peter, et provoquer leur rupture....

Une comédie romantique indépendante légèrement corrosive qui, malgré deux acteurs principaux qui ne comptent pas, habituellement, parmi mes acteurs préférés (au contraire), s'avère plutôt sympathique et attachante.

Cette production Amazon ne surprendra pas tant par ses grandes lignes, somme toute très prévisibles (mais bien menée), que par ses digressions excentriques : ici, un numéro touchant issu de The Little Shop of Horrors, là, une amitié improbable qui se noue entre Emma et un enfant...

Et si, effectivement, tout cela rallonge un peu trop la sauce (le film frôle les deux heures, ce qui est un peu inutile), ça donne aussi du corps à cette histoire, et à ces personnages que l'on apprend à apprécier, jamais manichéens et toujours bien développés.

Une bonne surprise, à la fois drôle (sans sombrer dans le cringe) et touchante.

4.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1764 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Love Accidentally (2022)

Publié le 8 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, USA, Amazon, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Love Accidentally (2022) :

Publicitaires rivaux ne se supportant pas et en constante compétition, Alexa (Brenda Song) et Jason (Aaron O'Connell) ne se parlent que pour s'insulter. Sauf par SMS, car un accident téléphonique les a mis en contact par texto, sans qu'ils connaissent l'identité l'un de l'autre : ils commencent alors à faire connaissance et à se rapprocher, sans deviner qu'ils sont en réalité prêts à s'étriper pour la même promotion...

Une comédie romantique Amazon FreeVee au budget très limité et qui aurait aussi bien pu être diffusée sur UpTv ou Ion, tant elle est générique et convenue au possible : encore une fois, on est ici en pleine relecture de Vous avez un message et de Rendez-vous (voir aussi ) appliquée au monde "merveilleux" des publicitaires, et avec, comme souvent, une actrice connue sur le retour dans le rôle de la patronne au grand cœur (Denise Richards).

La production est compétente mais aseptisée, le casting secondaire assez transparent, l'intrigue est cousue de fil blanc, ça cite Jane Austin, bref, c'est un production Hybrid assez typique... mais j'ai vu bien pire.

Après, je ne suis pas forcément objectif, puisque j'ai beaucoup d'affection pour Brenda Song, qui mériterait une carrière plus florissante, mais outre le couple principal sympathique (et pourtant, ça partait mal, avec un Jason particulièrement tête à claques), la réalisation a la bonne idée de mettre en scène ses échanges de SMS de façon dictée, évitant ainsi les scènes répétitives d'acteurs en train de faire semblant de tapoter sur leur smartphone tandis qu'en voix off, ils lisent mollement le contenu de leur correspondance : ici, au moins, ils vocalisent leurs dialogues, et cela leur donne plus de vie.

Ça ne sauve pas le métrage, mais ça lui permet presque d'atteindre la moyenne.

2.5 + 0.25 pour Brenda Song = 2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1763 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Coup de foudre en Bretagne (2022)

Publié le 7 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Hallmark, Télévision, USA, France, St Valentin

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Coup de foudre en Bretagne (Moriah's Lighthouse - 2022) :

Menuisière-charpentière bretonne vivant dans une petite bourgade de sa côte natale, Moriah (Rachelle Lefevre) rêve de restaurer la demeure du gardien de phare local, laissée à l'abandon. Mais lorsque Ben (Luke Macfarlane), architecte américain, arrive en ville pour s'occuper de la rénovation du bâtiment, elle déchante... d'autant qu'elle n'est pas insensible au charme de l'Américain.

*soupir* Une comédie romantique Hallmark co-écrite par Paul Campbell (il a aidé un collègue réalisateur à adapter un roman se déroulant au Canada), avec en vedette deux acteurs fiables et attachants, et des décors naturels agréables (ils ont tourné en France, et pas au Canada, ça se salue tout de même), ça avait le potentiel d'être sympathique... et puis la réalité se rappelle vite au spectateur, surtout s'il est français.

Accordéon façon Amélie Poulain, lavande et fleurs chatoyantes dans tous les coins, scénario improbable, utilisation totalement aléatoire du français et de l'anglais, accents à géométrie variable (Lefevre, une québécoise, joue en anglais avec un accent français cliché, qui va et qui vient en fonction des scènes et, supposément, de l'ordre de tournage de ces dernières), grand hôtel où un portable et un chargeur de mobile sur une même multiprise font sauter tous les plombs, menuisière bretonne au prénom hébreu et qui ne semble travailler le bois que dans des tenues hors-sujet, vanne inévitable sur les escargots, sous-intrigue sur une romance impossible ayant pour cadre la Seconde Guerre Mondiale/la Résistance, mélodrame familial avec une romance cachée de la tante de l'héroïne, plan large hilarant sur la côte bretonne - ornée de châteaux hors-sujet mal ajoutés par Photoshop... disons qu'il faut une très grosse suspension d'incrédulité pour prendre au sérieux la Bretagne qu'on nous présente à l'écran, une Bretagne aux jolis paysages, mais paradoxalement dépourvue de la moindre personnalité.

Et c'est dommage, parce que Luke MacFarlane semble s'amuser à jouer les touristes américains paumés, les paysages sont jolis, et tout le monde semble faire de son mieux, malgré des dialogues maladroits à l'interprétation inégale (comme souvent quand des acteurs tentent de jouer dans une autre langue que la leur), et un rythme anémique.

Mais non, dans l'ensemble, le tout traine la patte, il n'y a pas le moindre conflit une fois les 45 premières minutes passées, et la dernière ligne droite est laborieuse. Bof.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1762 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Crush (2022)

Publié le 6 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Disney, USA, Romance, Hulu, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Crush (2022) :

Artiste en devenir, Paige (Rowan Blanchard), a un faible pour Gabby (Isabella Ferreira), mais son véritable problème est l'identité de King Pun, un artiste anonyme façon Banksy, qui tagge régulièrement les murs de son lycée, et que tout le monde pense être Paige. Pour éviter de mettre en péril ses aspirations universitaires, Paige accepte alors de prouver sa bonne foi en rejoignant l'équipe d'athlétisme de l'école, et en menant l'enquête sur la véritable identité de King Pun, avec l'aide d'AJ (Auli’I Cravalho), la sœur de Gabby...

Une teen comedy romantique LGBTQ diffusée sur Hulu (et ultérieurement sur Disney +, forcément), produite par Natasha Lyonne, et qui s'avère plutôt frustrante à suivre, malgré sa distribution diverse et attachante, Rowan Blanchard en tête.

Frustrante, parce que l'écriture est bancale au possible, créant un monde idéalisé où tout le monde est ultra tolérant, où 80 % des personnages sont ouvertement LGBTQ, parlent constamment de sexe (Megan Mullally en mère de famille qui parle de godemichet, de tampon et autres digues dentaires autour de la table du dîner), placent les mots "gay", "lesbienne" et autres toutes les deux phrases, etc, etc, etc, au point de ressembler plus à une caricature de film LGBTQ qu'à quelque chose de plausible ou de semi-réaliste.

Un peu comme si les scénaristes et l'équipe créative s'étaient donné comme consigne de prendre un script de comédie adolescente type coming-of-age assez transparent (il n'y a pas la moindre surprise sur le fond, notamment en ce qui concerne King Pun) et de le "gayifier" au maximum, en rajoutant 200 % de références et de mentions LGBTQ dans chaque scène.

C'est un choix, et si c'était fait avec plus de flamboyance visuelle, de rythme ou de légèreté, ça aurait pu fonctionner, d'autant que ça se tasse (un peu) à mesure que le film avance.

Là, en l'état, outre le manque d'énergie du tout, l'écriture est donc très forcée, ça ressemble plus à de la surcompensation et ça lasse plus qu'autre chose. À l'image des traits d'humour et autres one-liners des personnages, qui semblent trop souvent datés (je ne connais pas beaucoup de lycéennes actuelles qui publient encore des images de Buffy et de Faith sur Tumblr, comme si on était encore dans les années 2000-2010) ou peu inspirés pour faire mouche ; ou de la surconsommation d'alcool, de drogue et autres substances de tout ce petit monde...

Je n'ai pas vraiment accroché à tout ça, donc, malgré les bonnes intentions du métrage, et le capital-sympathie de la distribution.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1761 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Fly Away With Me (2022)

Publié le 5 Février 2023 par Lurdo dans Hallmark, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, Review, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Fly Away With Me (2022) :

Publicitaire rêvant de devenir scénariste, Angie (Natalie Hall) trouve enfin l'appartement de ses rêves, qui est sien à une condition : qu'elle n'y accueille pas d'animal domestique. Pas de problème... sauf qu'à peine installée, un perroquet s'invite chez elle et refuse de partir. Elle ne peut alors compter que sur son séduisant voisin, Ted (Peter Mooney), qui dissimule lui aussi un chien dans son appartement, pour tenter de faire illusion auprès de la propriétaire de l'immeuble, la stricte Gineen (Melinda Michael), le temps de retrouver le propriétaire du volatile...

Comédie romantique Hallmark au postulat capillotracté, et qui ressemble presque plus à une production un peu plus économique pour UpTV ou ION qu'à un métrage Hallmark : c'est léger, certes (peut-être un peu trop, même, ça surjoue pas mal), mais la distribution secondaire (y compris les deux hommes dans la vie d'Angie, et la propriétaire des lieux) est particulièrement transparente et caricaturale, guère mise en valeur par le travail peu inspiré du département coiffure et maquillage.

Un bon gros bof, en somme, même si Natalie Hall est toujours très sympathique, et que les deux bestioles ne sont pas désagréables.

2.5/6 (dont 0.25 pour la toute fin, amusante)

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Un film, un jour (ou presque) #1760 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Spin Me Round (2022)

Publié le 4 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Romance, Cinéma, Thriller, USA, Critiques éclair, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Spin Me Round (2022) :

Amber (Alison Brie), une gérante de restaurant, s'ennuie dans son métier. Jusqu'à ce que la chaîne d'établissements qui l'emploie la récompense, et l'envoie passer un séjour en Italie, avec d'autres gérants de restaurants, pour un séminaire de luxe tous frais payés. Sur place, elle rencontre des collègues (Tim Heidecker, Molly Shannon, Debby Ryan, Zach Woods, Ayden Mayeri), et tombe amoureuse de Nick Martucci (Alessandro Nivola), le propriétaire de la chaîne de restaurants, riche, beau et séduisant mais à l'assistante (Aubrey Plaza) un peu étrange...

Mouais, j'aurais dû me renseigner avant de regarder ce métrage, présenté un peu partout comme une comédie indépendante assez ensoleillée : cela m'aurait permis de remarquer que le réalisateur de Les bonnes sœurs était aux commandes et au scénario, ce qui, inévitablement, induisait déjà des incompatibilités avec moi.

D'ailleurs, amusant de constater que Spin Me Round partage certains des points négatifs que je remarquais déjà dans Les bonnes sœurs, entre sa distribution mal gérée et sous-exploitée (une bonne partie du cast disparaît en cours de route, dont Aubrey Plaza ; les caméos habituels d'Armisen et autres ne servent à rien), son côté "on part en vacances en Italie et on tourne un film sur place pour ne rien avoir à payer de notre poche", et son aspect inabouti tentant de mélanger les tons et les genres sans réellement y parvenir.

Ainsi Spin Me Round commence comme un téléfilm Hallmark générique, ou l'un de ces métrages feel-good où une Américaine malheureuse trouve le bonheur et un sens à sa vie lors de vacances à l'étranger. Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à dire des premières 60-70 minutes du film : les personnages secondaires sont parfois amusants, parfois à baffer, mais les ficelles sont tellement grosses et évidentes qu'on est constamment en terrain balisé, et ce ne sont pas les quelques éléments "discordants" laissant entendre que quelque chose est louche qui fonctionnent réellement.

À tel point que, lorsque le film prend brutalement un virage pseudo-thriller à 20-25 minutes de la fin, on n'y croit pas du tout. Probablement parce que la façon dont le script tente de (et peine à) semer le doute tout en laissant pleins d'indices évidents est tellement balourde qu'un spectateur un minimum attentif a déjà compris tout ce qui se passait réellement (le patron est un gros connard manipulateur, et lui et ses amis organisent des orgies), et que l'héroïne naïve se laisse influencer par son imagination, blablabla...

Bref, ce n'est pas particulièrement drôle, pas particulièrement bien structuré, pas particulièrement probant ou original au niveau développement des personnages ou propos du film... c'est très quelconque, en fait, malgré une distribution de qualité.

2.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1759 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Une vie ou l'autre (2022)

Publié le 3 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Drame, Romance, USA, Netflix, Critiques éclair, Review, Cinéma, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Une vie ou l'autre (Look Both Ways - 2022) :

Étudiante texane passionnée de dessin, Natalie (Lili Reinhart) a intégralement planifié les cinq prochaines années de sa vie et de sa carrière dans l'animation, mais une aventure d'un soir avec Gabe (Danny Ramirez), son meilleur ami, change tout, alors qu'elle soupçonne soudain être enceinte. Et tandis qu'elle attend le résultat de son premier test de grossesse, elle s'imagine deux existences : la première en mère célibataire vivant avec ses parents et délaissant ses ambitions professionnelles, l'autre en tant qu'animatrice à Los Angeles, avec sa meilleure amie Cara (Aisha Dee), et son nouveau collègue, le séduisant Jake (David Corenswet)...

Mouais. Une comédie semi-romantique Netflix qui lorgne fortement sur Pile ou Face (1998) et sur Et si on le gardait ? (1988), présentant ainsi deux réalités parallèles dépendant d'un choix tout sauf innocent en ces temps de recul des droits en matière de l'avortement aux USA : garder ou pas un bébé non dési- ah, mais on me fait signe que ce n'est pas du tout le sujet du film, qui botte honteusement en touche à ce niveau.

Visiblement, en effet, chez Netflix, on aime montrer que l'on est socialement engagé ("regardez, la meilleure copine de l'héroïne est une lesbienne afro-américaine, et le père de son enfant est latino, on est woke !"), on aime se prétendre "pro-choice" (un personnage le dit texto dans le film - "je suis pro ton choix !"), mais quand ce choix (l'avortement) n'est même pas évoqué plus de 3 secondes (et encore, il ne l'est qu'à mots couverts !), et certainement jamais envisagé sérieusement par les personnages, ça affaiblit considérablement ce message.

Un message qui se résume donc ici à "que l'on préfère sa carrière à une vie de famille épanouie, ou l'inverse, tout finit par s'arranger, il suffit de faire preuve de volonté et de ne jamais baisser les bras pour que le destin se charge de vous offrir une happy end".

Avec d'un côté une héroïne carriériste animatrice à succès et amoureuse d'un collègue tout aussi carriériste, et l'autre côté une héroïne mère de famille animatrice à succès et amoureuse du père musicien de son enfant. Deux résultats supposément équivalents, mais qui semblent tout de même un peu déséquilibrés.

La magie du cinéma, en somme, qui évacue habilement toutes les difficultés et les détails problématiques du statut de mère célibataire (argent, absence de temps libre, post-partum) en quelques lignes de dialogues, pour présenter d'un côté un parcours assez idéalisé et accéléré à son personnage principal (et de l'autre une rom-com générique et très classique). 

Le tout mâtiné de tout un propos sur l'industrie du cinéma d'animation (ça sent bizarrement le vécu), et de coïncidences bien pratiques qui font qu'au final, on finit presque par lever les yeux au ciel quand tout s'arrange à la fin. Bref, Look Both Ways apparaît comme un film ultra-consensuel, frustrant, qui évite délibérément de prendre ses spectatrices (et spectateurs) à rebrousse-poil et de sortir d'une vision fantaisiste de la réalité, et qui dure trop longtemps pour son propre bien (près de deux heures).

2.75/6 (parce que la distribution est sympathique) 

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Un film, un jour (ou presque) #1758 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Meet Cute (2022)

Publié le 2 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, NBC, Peacock, Review, USA, Drame, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Meet Cute (2022) :

Lorsqu'elle rencontre Gary (Pete Davidson), un new-yorkais discret et cinéphile, Sheila (Kaley Cuoco), une jeune femme suicidaire, passe une soirée agréable avec lui, et lui avoue qu'elle utiliser une machine temporelle pour revivre encore et encore la même soirée...

Supposément une comédie fantastique diffusée sur Peacock et appliquant la formule de la boucle temporelle façon Un jour sans fin au genre de la comédie romantique, après Palm Springs et Un Jour sans fin, justement (qui était une comédie romantique, ne l'oublions pas), ce Meet Cute est en réalité... quelque chose d'un peu différent.

On est en effet plus proche d'un drame indépendant façon mumblecore, adapté d'un script de la Black List (lol), et qui nous présente une Sheila dépressive, désespérée et psychotique (Cuoco la joue très intense et caricaturale) qui décide de manipuler intégralement la vie de Gary pour améliorer l'existence de ce dernier, et pour avoir une relation parfaite avec lui.

C'est inutilement bavard, existentialiste, avec un humour noir, absurde et sec, des métaphores pas très probantes (sur la dépression, les relations, etc) et ça fait le choix de présenter une Sheila globalement antipathique, tout en tentant désespérément de donner du corps à la romance principale, ce qui ne fonctionne jamais vraiment.

La mayonnaise n'a donc pas du tout pris en ce qui me concerne, et le tout a fini par tomber à plat, dans une dernière ligne droite qui oublie totalement la comédie, la romance, et vire dans le larmoyant et l'émotionnel un peu forcé.

Et puis je me répète, mais j'ai vraiment eu du mal avec les choix d'interprétation de Cuoco.

2.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1757 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Moonshot (2022)

Publié le 1 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, HBO, Review, St Valentin, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Moonshot (2022) :

Dans un futur proche, l'homme a colonisé Mars. Walt (Cole Sprouse), pas très futé ou diplômé, rêve de partir dans l'espace, et lorsqu'il s'éprend de Ginny (Emily Rudd), qui part pour Mars, il n'a qu'une envie : rejoindre sa bien-aimée sur place. Pour cela, il se fait passer pour le compagnon de Sophie (Lana Condor), une jeune femme brillante, studieuse et organisée, qui part pour la Planète Rouge, où se trouve son petit-ami. Mais le voyage est compliqué, tout comme les relations de Walt et de Sophie...

Une comédie romantique assez originale, malgré les nombreuses critiques américaines négatives accusant le film d'être générique et sans imagination : au contraire, j'ai trouvé l'univers présenté ici sympathique et relativement original (pour une comédie romantique), avec de multiples idées çà et là, et un certain sens de l'humour qui fonctionne plutôt bien.

Je ne partais pourtant pas convaincu : non seulement c'est une production Greg Berlanti, mais en plus, la mise en place du tout est un peu maladroite. Heureusement, le film trouve rapidement sa vitesse de croisière et s'avère tout à fait agréable à suivre. 

Tout au plus pourra-t-on lui reprocher de s'essouffler dans sa dernière ligne droite, une fois sur Mars, ainsi qu'une alchimie assez limitée entre Condor et Sprouse, ce qui affaiblit un peu le côté romance.

Mais dans l'ensemble, c'était plutôt une bonne surprise.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1755 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Rosaline (2022)

Publié le 30 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Jeunesse, Histoire, Critiques éclair, Romance, USA, Review, Hulu, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Rosaline (2022) :

Les évènements de Roméo (Kyle Allen) et Juliette (Isabella Merced), tels que perçus par Rosaline (Kaitlyn Dever), ex-petite amie rebelle de Roméo et cousine de Juliette...

Une comédie romantique assez attachante, adaptée d'un roman young adult retraçant Roméo et Juliette, mais du point de vue de Rosaline, l'ex de Roméo et la cousine de Juliette.

Un film léger et clairement moderne, avec une écriture délibérément anachronique, une interprétation naturelle, des personnages amusants (Roméo qui est un peu idiot, Steve le messager/livreur de drogue, Minnie Driver en infirmière blasée, le gay BFF), et une illustration musicale décalée, qui rendent le tout très agréable à suivre, même si ça s'essouffle un peu sur la durée.

Kaitlyn Dever est, comme d'habitude, très bien dans son rôle.

4/6

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QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Mythic Quest, saison 3 (2022)

Publié le 28 Janvier 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Sitcom, Télévision, USA, Apple

Une saison 1 amusante, mais très classique (à part un épisode bien précis et mémorable) ; deux épisodes spéciaux produits pendant la pandémie et plutôt agréables ; une saison 2 qui ne m'a pas vraiment convaincu dans ses choix créatifs et artistiques (mais qui a semblé convaincre le reste des spectateurs) : je suis assez curieux de voir ce que cette saison 3 de Mythic Quest nous réserve, une saison 3 en 10 épisodes diffusés depuis novembre dernier sur Apple Tv....

Mythic Quest, saison 3 (2022) :

Alors que Poppy et Ian tentent de lancer leur nouvelle entreprise, David, lui, a pris les commandes de Mythic Quest, qui ronronne doucement mais sûrement. Mais une nouvelle initiative de diversité va tout chambouler...

Après la saison 2, sur laquelle j'étais clairement à contre-courant du reste des critiques, voilà que je me retrouve assez dans les avis mitigés de la presse sur cette saison 3 : ce n'est pas désagréable, un peu inégal, et la conclusion de la saison est nettement meilleure que ses débuts.

Le problème, c'est que les sous-intrigues saisonnières sont elles-mêmes assez inégales dans leur ensemble, pas toutes aussi amusantes ou intéressantes qu'elles le devraient.

On a ici Poppy et Ian qui galèrent à trouver un thème, une vision pour leur nouveau jeu, Hera, et qui s'appuient, en parallèle, sur Dana la testeuse, qui a rejoint leur équipe et prend ses aises ; une intrigue qui a ses hauts et ses bas, qui a droit à un épisode flashback sur l'enfance des deux personnages principaux (le fameux épisode spécial présent dans chaque saison, tout à fait réussi, mais peut-être moins percutant que les épisodes similaires précédents), qui aboutit à une déclaration, et à un retour au bercail.

Là, c'est David, qui galère à gérer Mythic Quest, à faire preuve de la moindre inventivité, et à produire le long-métrage Mythic Quest mettant en vedette Joe Manganiello - une sous-intrigue Hollywoodienne un peu trop sous-exploitée, je dois dire, et laissée en plan.

Ailleurs, c'est Brad, sorti de prison, et réembauché en tant qu'homme à tout faire, mais qui manigance dans l'ombre, influençant Carole, responsable de la diversité (une sous-intrigue qui semble vraiment amuser les scénaristes, mais qui m'a laissé un peu de marbre), et Rachel la testeuse, qui finit par abandonner tout scrupule. Ou encore Jo, toujours aussi sociopathe, mais qui tente de se faire des amies.

Tout ça fonctionne plus ou moins, selon les épisodes, avec un début de saison un peu laborieux (notamment la kelleyrisation de F. Murray Abraham dans le season premiere), un épisode de Noël amusant, un huitième épisode anecdotique au possible (avec une chasse à la souris quelconque), et un final plus punchy que le reste, en miroir de l'épisode d'ouverture de la saison.

Alors certes, le message de la saison, sur le changement et l'évolution, est clair et perceptible (même si finalement, cette saison ne semble être qu'une saison de transition ramenant pas mal de personnages à un status quo), et dans l'ensemble, ça reste une série attachante et agréable, principalement grâce à sa distribution.

Mais cette saison 3 manque peut-être un peu de structure et de liant, préférant isoler ses personnages en petits groupes (ici Ian et Poppy, là la team MQ, ici une testeuse avec Brad, là une autre avec Ian/Poppy) pour tenter de développer de nouvelles relations et de nouvelles interactions, plutôt que de réellement exploiter les relations en place.

C'est un choix, certes, qui fonctionne plus ou moins selon les cas, mais reste l'impression d'une série qui, à l'instar de ses personnages, se cherche un peu, et, à trop se chercher, oublie d'être particulièrement drôle lorsqu'elle le devrait.

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QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Avenue 5, saison 2 (2022)

Publié le 27 Janvier 2023 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Science-Fiction, Review, Sitcom, Télévision, HBO, USA

Je ne vais pas mentir : je ne garde quasiment aucun souvenir (si ce n'est ce que j'en ai écrit dans ces pages) de la première saison d'Avenue 5, comédie de science-fiction créée par Armando Iannucci (Veep) diffusée en janvier 2020 (il y a près de 3 ans !) sur HBO Max.

Satire sociale pas très probante, rythme mollasson, idées sous-exploitées, ce n'était clairement pas une première année très convaincante, et l'on pouvait s'attendre à une annulation assez rapide... mais non, voilà que débarque une saison 2 de huit épisodes, diffusée en fin d'année 2022 sur HBO Max, dans l'indifférence la plus totale.

Avenue 5, saison 2 (2022) :

Désormais à huit années de voyage de la Terre, et avec des provisions qui s'épuisent, les passagers de l'Avenue 5 tentent bon gré mal gré de s'organiser, alors même que sur Terre, une pénurie de lithium (et un prestige drama racontant les mésaventures de l'Avenue 5) mettent le feu aux poudres...

Et honnêtement, cette nouvelle saison d'Avenue 5 m'a encore laissé mitigé. Les ficelles narratives sont toujours les mêmes : de l'hystérie collective, des personnages tous incompétents et plus bêtes que leurs pieds, des réactions égoïstes et mesquines, de l'absurdité, etc.

Mais la mayonnaise ne prend véritablement qu'à partir de la seconde moitié de saison, une fois que le programme se trouve une direction narrative à proprement parler (un missile envoyé par la Terre pour éliminer l'Avenue 5 et tous les problèmes qu'il cause).

Auparavant, le show erre sans réelle structure ou direction, ressemblant un peu à un patchwork d'idées vaguement amusantes jetées en vrac à l'écran et sous-développées, qui ne convainquent jamais vraiment. Et puis une fois l'idée du missile mise en place, et avec elle une sorte de compte à rebours artificiel, la série se structure un peu, pour s'engager dans quelque chose qui n'est pas sans rappeler les enjeux de la saison 1 (traduction : on répète un peu la même formule).

Les personnages restent à baffer (surtout Karen), les nouveaux ajouts de la saison ne fonctionnent pas vraiment (la romance du Capitaine est sous-développée, le prestige drama terrien est inintéressant, le personnage de Lucy Punch ne sert à rien et n'est même pas très drôle, le cannibale est oublié en cours de route), il faut oublier toute logique ou toute plausibilité scientifique en ce qui concerne les spécificités et les enjeux du voyage de l'Avenue 5, mais au moins, ça se regarde un peu mieux à partir de l'épisode 4 du programme, voire même de l'épisode 3 avec sa visite sur la station "scientifique".

Il y a du mieux, mais encore une fois, le tout est bien moins drôle que les scénaristes ne semblent le penser, et il arrive un moment où le chaos organisé et hystérique autour de personnages incompétents, ça lasse.

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QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Reboot, saison 1 (2022)

Publié le 23 Janvier 2023 par Lurdo dans Comédie, Romance, Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, USA, Hulu, Review, Sitcom

Sitcom Hulu en 8 épisodes d'une petite demi-heure, Reboot surfe sur la vague des... reboots, en imaginant les coulisses d'une vieille sitcom remise au goût du jour par une plateforme de streaming, pour un public plus moderne. Toute ressemblance avec un La Fête à la maison, 20 ans après, par exemple, ne serait pas vraiment fortuite, et c'est en partant de ce postulat que l'un des créateurs de Modern Family nous propose ce programme à la distribution sympathique... mais qui s'avère finalement assez anecdotique.

Reboot, saison 1 (2022) :

Hannah (Rachel Bloom), une scénariste engagée et lesbienne de films indépendants, propose à Hulu de rebooter la sitcom Step Right Up dans une version plus moderne et adulte, mais avec la distribution originale : Reed (Keegan-Michael Key), acteur de formation classique dont la carrière post-sitcom est au point mort ; Clay (Johnny Knoxville), comédien de stand-up alcoolique au casier judiciaire désormais chargé ; Zack (Calum Worthy), ancien enfant star désormais trop vieux pour ses rôles d'adolescent ; et Bree Marie Jensen (Judy Greer), ex de Reed, qui a quitté le monde de la comédie après le programme pour épouser un noble européen, et est désormais divorcée et sans argent. Mais pour y parvenir, Hannah va devoir composer avec Gordon (Paul Reiser), le showrunner original de la sitcom... et accessoirement son père.

Forcément, de par sa nature même, un tel programme ne pouvait être que largement méta et nombriliste : la série se moque des sitcoms ringardes, se moque des acteurs capricieux, se moque des vieux scénaristes juifs aux blagues éventées, se moque des plateformes de streaming et de leurs décisions arbitraires, se moque des jeunes scénaristes remplissant tous les cases démographiques de la diversité contemporaine, bref, se moque du monde de la télévision, tout en en faisant partie, et en peinant malheureusement à faire preuve d'originalité.

Reboot, en effet, est particulièrement générique. Sur un postulat assez dérivatif (Studio 60 s'est déjà cassé les dents sur un exercice similaire, par exemple), la série ne parvient pas à convaincre ou à susciter l'hilarité. Retirez la distribution efficace et dynamique (même si honnêtement, on grince un peu des dents, dans le premier épisode, devant le topless totalement gratuit et inutile de Judy Greer, qui mérite mieux, avec cette scène, que d'être le quota nudité de toute cette saison), et rapidement, il apparaît que la satire est faiblarde (toutes les vannes sur la diversité, sur le test de Bechdel, etc, c'est du vu et revu), que l'humour l'est tout autant, et que si ces huit épisodes se regardent facilement, il ne subsiste au final de tout cela que les moments plus sincères et "dramatiques", durant lesquels les personnages sortent de leur caricature, à des fins de shipping ou d'évolution de leurs relations.

Cela ne surprend guère de la part d'un producteur de Modern Family, et en soi, le fait que ces moments fonctionnent est une bonne chose (la fin de saison, par contre, mise tout sur l'émotion, et ça marche assez moyennement, puisque ça retombe dans des clichés éculés de sitcom), mais tout de même.

On aurait pu s'attendre à mieux, y compris au niveau de la sitcom dans la sitcom, tant Step Right Up, que ce soit dans sa version originale ou dans son remake, ressemble au plus basique de ce que la télévision américaine peut produire dans le genre, quand bien même les personnages passeraient leur temps à répéter à quel point le reboot chapeauté par Hannah est adulte, mature et intelligent.

Un bon gros mwébof, en somme.

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QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Doctor Who - Le Pouvoir du Docteur (2022)

Publié le 19 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Jeunesse, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, UK, Comédie, BBC, Who

Après une saison 13 sérialisée médiocre au possible, et des épisodes spéciaux inégaux en 2022, place à l'ultime épisode spécial de l'ère Chibnall/Whitaker, un Power of the Doctor diffusé en octobre dernier, un peu avant Halloween, et qui n'a pas forcément su convaincre les critiques de par son côté un peu bordélique... 

Doctor Who - The Power of the Doctor (2022) :

Après s'être séparé de Dan, déposé sur Terre, le Docteur et Yaz découvrent une sinistre machination ourdie par les Daleks, les Cybermen et le Maître avec pour objectif l'annihilation de l'humanité...

Difficile de mieux résumer cet épisode spécial effectivement bordélique, qui part dans toutes les directions, multiplie les éléments disparates, les clins d'œil, le fanservice, etc, de manière totalement décousue et désordonnée... du Chris Chibnall typique dès qu'il tente de faire dans l'épique et dans le spectaculaire, en somme.

Et le résultat, c'est un métrage de 90 minutes qui ne séduit ni n'intéresse jamais vraiment, et qui échoue totalement à impliquer émotionnellement dans ce qui est pourtant le baroud d'honneur de son actrice principale. Non seulement parce qu'il déroule des clichés et des rebondissements patauds (le Maître qui se laisse capturer et emprisonner... pour d'obscures raisons ; tout ce qui a trait à Raspoutine), mais aussi parce que Whitaker passe son temps à passer d'une sous-intrigue à une autre, d'un lieu à un autre, finissant par être expulsée de son corps lorsque le Maître le lui dérobe (allergiques au cabotinage de Sacha Dewan s'abstenir !).

De quoi permettre à Chibnall de placer des apparitions anecdotiques de quelques Docteurs précédents et d'autres compagnons, comme autant de clins d'œil et de fanservice qui ne parleront vraiment qu'aux membres les plus âgés de la fanbase... avant de tout boucler de manière précipitée dans les dix dernières minutes de l'épisode spécial, dans un chaos précipité qui lasse plus qu'il ne captive.

Les questions laissées en suspens des multiples saisons précédentes, et tout le reste ? Mieux vaut oublier, Chibnall est passé à autre chose. Toujours frustrante, son écriture brouillonne multiplie les éléments sans lien pour tenter d'en créer un, et au final, on a presque plus l'impression d'un showrunner qui a condensé ici toutes les idées en vrac qu'il avait pour une ou deux nouvelles saisons, et qui a tenté d'en faire 90 minutes semi-cohérentes.

Et pourtant, il y a bien quelques moments qui fonctionnent, de ci de là, et notamment la toute fin, et les adieux du Doc à Yaz : preuve s'il en est que Whitaker et ses compagnons méritaient mieux que ce que Chris Chibnall a su leur proposer.

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QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Harley Quinn, saison 3 (2022)

Publié le 17 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Comédie, Critiques éclair, DC, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA

Troisième saison des aventures de Harley Quinn, une série qui, progressivement, a délaissé la provocation immature de ses premiers épisodes pour faire une place de plus en plus importante à la relation de Harley et de Poison Ivy, jusqu'à en faire un élément central de son propos, comme pour contrer les accusations de queerbaiting adressées à la première saison.

Un choix qui brosse joyeusement le web dans le sens du poil, mais qui risque aussi de phagocyter une série honnêtement moins drôle et aboutie que les critiques américains (et la série elle-même) ne semblent le penser...

Harley Quinn, saison 3 (2022) :

Alors que Harley et Ivy coulent ensemble des jours heureux, la scientifique peine à assumer ses ambitions écoterroristes ; en parallèle, la relation chaotique de Bruce Wayne et de Selina Kyle amène le riche héritier à se tourner vers le souvenir de ses parents, alors même qu'un long-métrage centré sur leur meurtre est sur le point de sortir en salles...

Pour être très honnête, je mentirais en disant que cette saison 3 m'a particulièrement convaincu.

De plus en plus, en effet, la relation Harley/Ivy est au centre de tout, au point que Poison Ivy devient presque la protagoniste principale de la saison, avec une Harley au second plan de la plupart des intrigues et des épisodes. Cette année, tout tourne autour d'Ivy, de son manque d'assurance, de son anxiété sociale, de ses projets et de ses désirs de terraformer Gotham, avec Harley dans un rôle de personnage-soutien, celui de la petite-amie bruyante et exubérante, qui passe son temps à l'encourager et à essayer de la faire sortir de sa coquille.

Le tout amenant, au fil de la saison, à la transformation de Frank en être tout puissant capable de ramener les plantes mortes à la vie, et à son enlèvement par un Bruce Wayne dépressif afin de tenter la résurrection de ses parents, ce qui déclenche une invasion de zombies végétaux dans Gotham (invasion devant être contrée par la Batfamily et Harley, qui se détourne progressivement du côté obscur).

Cet arc, en filigrane, sur un Bruce Wayne caricatural (comme tous les personnages de la série, cela dit), obsédé par ses parents jusqu'à provoquer une apocalypse, ne fonctionne que partiellement (la caractérisation outrée de tout le monde n'aide pas forcément), même s'il ouvre la porte à un épisode intriguant, qui remet Harley sur le devant de la scène, à l'occasion d'une plongée dans la psyché de Wayne, en mode Batman : The Animated Series. Et la conclusion du tout, avec Bruce envoyé en prison pour évasion fiscale, est à la fois étrangement premier degré et improbable, ce qui laisse dubitatif.

À l'identique, les autres personnages secondaires ne sont pas vraiment bien desservis par la saison : l'épisode spécial consacré au Joker qui se présente à la Mairie de Gotham, en mode sitcom 80s, laisse de marbre, malgré sa grosse dose de fanservice ; les mésaventures de King Shark dans son royaume sont une digression sans réel intérêt ; Clayface qui tourne dans le biopic de Thomas Wayne, c'est uniquement là pour faire du méta avec James Gunn et Billy Bob Thornton ; et James Gordon qui tente lui aussi d'être maire impose de trouver intéressante cette version du personnage, incapable, balbutiante et fébrile.

Bref, dans l'ensemble, quelque chose ne fonctionne pas réellement, cette année, et l'on se retrouve avec une saison tiraillée entre son désir de montrer Harley et Ivy en couple (avec tout un tas de rebondissements inhérents à de la sitcom de couple), celui d'illustrer en filigrane un virage de Harley vers l'héroïsme, et celui d'utiliser les personnages secondaires (et leurs doubleurs) pour partir dans les délires habituels des scénaristes.

Ponctuellement, ça fonctionne (l'épisode sur la psyché de Batman, la visite amusante en Louisiane avec Constantine et Swamp Thing, l'orgie de la Cour des Hiboux, certaines scènes ou idées çà et là) mais ça reste assez frustrant sur la longueur, à cause de ces choix d'écriture, et d'une animation un peu plus sommaire par moments.

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Un film, un jour (ou presque) #1754 : Secret Headquarters (2022)

Publié le 13 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Paramount, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Secret Headquarters (2022) :

Depuis qu'il a reçu une technologie incroyable des mains d'une entité extraterrestre écrasée sur Terre, Jack Kincaid (Owen Wilson) est The Guard, un superhéros volant à l'armure indestructible. Mais ses missions l'amènent à délaisser son fils Charlie (Walker Scobell), qui ignore tout des pouvoirs de son père... et lorsque Charlie et ses amis Berger, Lizzie et Maya (Keith L. Williams, Abby James Witherspoon, Momona Tamada) découvrent le quartier général secret de Jack, alors que celui-ci est en mission, ils n'en croient pas leurs yeux. Ils vont alors devoir se battre contre les mercenaires d'Argon (Michael Peña), un fabricant d'armes aux ambitions destructrices...

Jerry Bruckheimer + Lorne Balfe (le sbire habituel de Hans Zimmer) + le duo de réalisateurs de plusieurs Paranormal Activity et de Project Power + Owen Wilson + un pastiche des films de superhéros au croisement d'Iron Man, de Spy Kids et de Green Lantern + un jeune protagoniste ayant fait ses preuves dans Adam à travers le temps avec Ryan Reynolds... on aurait pu s'attendre à quelque chose d'un minimum abouti et divertissant.

Mais non, malheureusement, entre un script peu inspiré clairement écrit par des "vieux" (les dialogues des enfants, les choix musicaux, les expressions employées), des effets numériques limités, un montage assez décousu qui donne un rythme bancal au film (ici, on a l'impression que toutes les transitions organiques ont été raccourcies au montage, ailleurs, les raccords sont ratés, ou encore le film a des coups de mou), et une interprétation assez criarde (la nièce de Reese Witherspoon, notamment), le tout tourne très rapidement à vide, jamais particulièrement intéressant, maîtrisé ou original, et avec un vilain placement produit Volkswagen particulièrement maladroit.

Assez raté, tout ça, honnêtement.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1753 : Avalonia, l'étrange voyage (2022)

Publié le 12 Janvier 2023 par Lurdo dans Aventure, Action, Animation, Disney, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Jeunesse, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Avalonia, l'étrange voyage (Strange World - 2022) :

Pays lointain entouré de montagnes infranchissables, Avalonia a longtemps été le lieu des aventures de la famille Clade, menée par Jaeger (Dennis Quaid), un aventurier obsédé par l'idée de franchir les montagnes et disparu en expédition. Son fils Searcher (Jake Gyllenhaal), d'un tempérament plus posé, a depuis découvert le Pando, une plante luminescente qui, rapidement, est devenue une source d'énergie inépuisable pour tout le pays. Jusqu'à ce qu'une maladie étrange frappe le Pando : Searcher, son fils Ethan (Jaboukie Young-White), sa femme Meridian (Gabrielle Union) et un groupe d'explorateurs partent alors à l'aventure dans les entrailles d'Avalonia, pour tenter de découvrir l'origine de ce mal... 

Dernier film d'animation des Studios Disney, écrit par la scénariste de Raya et dirigé par le réalisateur de Big Hero 6, Avalonia a fait un bide monumental, à la fois pour des raisons politiques (Disney a mis fortement l'accent sur la diversité de ses personnages, et Ethan, l'un des co-protagonistes, est ouvertement gay... ce qui est assez mal passé dans certains pays), mais aussi parce que le film a eu droit à un marketing ultra-limité et à une sortie en catimini, notamment en France, pour d'obscures raisons commerciales relatives à Disney +.

C'est dommage, car Strange World déborde d'inventivité visuelle et graphique, rendant un hommage sympathique aux récits d'aventures pulp à l'ancienne et à la science-fiction des 60s : c'est dynamique, amusant, le bestiaire est ludique, et le tout se regarde facilement... même si, pour être totalement franc, ça s'arrête là.

Les problèmes générationnels et autres daddy issues des personnages principaux sont assez convenus, l'écriture est un peu mollassonne (le film devrait avoir beaucoup plus d'énergie et de momentum, en lieu et place de ces occasionnels creux et autres tunnels de dialogue), les thématiques et métaphores (notamment écologiques) sont assez classiques, et le rebondissement de la dernière ligne droite du film aura été deviné bien à l'avance par les spectateurs attentifs, ou qui ont déjà vu Le Voyage Fantastique ou l'Aventure Intérieure.

Et la bande originale de Henry Jackman, particulièrement symphonique et orchestrale, tente d'évoquer, elle aussi, par des envolées épiques et spectaculaires, le travail des compositeurs des années 80, mais ne parvient pas réellement à marquer les esprits (du moins, dans le film, il en va peut-être autrement lors d'une écoute indépendante).

Bref : en tant que film d'aventures, Avalonia est tout à fait honorable, un long-métrage distrayant et bigarré aux visuels et aux idées graphiques qui font presque oublier son script balisé et son exécution assez générique (problèmes déjà présents dans Raya).

Presque.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1752 : Il était une fois 2 (2022)

Publié le 11 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Fantastique, Romance, Animation, Aventure, Critiques éclair, Jeunesse, USA, Disney, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Il était une fois 2 (Disenchanted - 2022) :

Mariés depuis des années et parents d'un jeune bébé, Giselle (Amy Adams) et Robert (Patrick Dempsey) décident de quitter New York pour aller s'installer en banlieue, à Monroeville, où règne Mavina Monroe (Maya Rudolph), membre de la famille fondatrice de la ville. Mais rapidement, les tensions entre Giselle et sa belle-fille rebelle, Morgan (Gabriella Baldacchino) amènent la princesse à faire un souhait dangereux : celui de transformer sa vie en conte de fées. Mais le vœu tourne mal, et c'est toute la bourgade qui est transformée en Monrolasia, alors même que Giselle se transforme progressivement en belle-mère acariâtre, maléfique et désireuse de détrôner la reine Mavina...

Forcément, quand on prend le premier Enchanted (pour lequel j'ai énormément de sympathie), mélange de comédie romantique new-yorkaise moderne, de comédie musicale, de récit façon fish out of water, de pastiche de conte de fées et d'hommage au cinéma Disney, le tout chapeauté par Kevin Lima, un ancien animateur Disney ayant porté le projet à bout de bras et retravaillé le script d'origine pendant plusieurs années, et conçu lui-même la partie animation 2d du film... et que l'on attend 15 ans pour mettre en chantier une suite, sans Kevin Lima, en confiant l'animation 2D à un obscur studio canadien, et en évacuant les 2/3 de la formule du premier film (adieu New York, adieu la romance, adieu le fish out of water, remplacés par du mélodrame familial écrit par une ancienne scénariste de la série Il était une fois), ça coince.

Pourtant, sur le fond, il y a des idées intéressantes : le fait de faire de Giselle une belle-mère de conte de fées, sa rivalité avec une autre reine maléfique (Maya Rudolph, qui ne cabotine pas trop), l'inversion du récit, qui transforme une banlieue américaine en bourgade féérique... mais l'exécution pèche à tous les niveaux.

L'animation 2d est fauchée et approximative (un comble !), les effets numériques très inégaux (quelques incrustations ne semblent pas finalisées), l'humour est laborieux (le gimmick de Pip, l'écureuil transformé en chat, les deux sbires de Malvina), le film prend un temps fou à se mettre en route (plus de 35 minutes avant le vœu funeste), la photographie est tout simplement laide (avec un filtre de diffusion constant), les costumes sont assez cheaps, les chansons sont toutes génériques et oubliables (sauf une chanson précise, celle du premier "duel" Giselle/Mavina, un morceau amusant et dynamique, à la mise en scène ludique), et la réalisation, pourtant signée d'Adam Shankman (réalisateur de comédies musicales), est étrangement plate et mollassonne.

Quand à la distribution, tout le monde a pris un coup de vieux, forcément (certains plus que d'autres), mais les acteurs font clairement tout leur possible pour donner vie à leur personnage, Amy Adams en tête. Ce n'est cependant pas assez pour contrer tous les défauts du métrage, et notamment son scénario paradoxalement à la fois brouillon, trop dense, et creux (toute la dernière ligne droite, par exemple, est assez générique et insipide, et tombe totalement à plat). En même temps, le film frôle les deux heures, donc ce n'est guère surprenant.

Une vraie déception qui reste regardable, mais qui ressemble en fait plus à une suite DTV du film original qu'à une véritable suite cinéma digne de ce nom.

2.5/6

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