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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1701 : SEMAINE SF RÉTRO - L'aventure intérieure (1987)

Publié le 28 Juillet 2022 par Lurdo in Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'aventure intérieure (Innerspace - 1987) :

Pilote rebelle et sarcastique, Tuck Pendleton (Dennis Quaid) participe à un projet révolutionnaire de miniaturisation devant mener à son injection dans le corps d'un lapin. Mais lorsqu'une organisation rivale, menée par le Dr. Margaret Canker (Fiona Lewis), interrompt les opérations, Tuck finit injecté dans le corps de Jack (Martin Short), un caissier névrosé et hypocondriaque qui se retrouve alors à devoir échapper aux hommes de Canker, en demandant l'aide de Lydia (Meg Ryan), l'ex-petite-amie de Tuck...

On prend les mêmes, et on recommence : deux ans après Explorers, Joe Dante s'associe de nouveau à Rob Bottin et Jerry Goldsmith, pour une production Amblin qui, encore une fois, a une légère tendance à se perdre en digression en tous genres, et à s'éparpiller un peu - sauf qu'ici, c'est nettement plus cadré et maîtrisé que dans le film précédent de Dante.

Innerspace est ainsi un one-man show de Martin Short - on accroche ou pas à son numéro d'homme téléguidé - mâtiné de comédie romantique entre Quaid et Meg Ryan (qui, honnêtement, m'a toujours laissé de marbre), et saupoudré d'un argument de science-fiction étrangement passé en filigrane : c'est peut-être ça qui m'a le plus surpris, dans ce métrage.

En effet, passé le début dynamique en mode thriller scientifique, la côté miniaturisation et injection dans le corps humain est quasiment réduit à un gimmick d'une petite voix dans la tête de Jack, pour l'aider à gérer sa nouvelle situation, et à convaincre Lydia de l'aider.

Là, la comédie fantastique s'écarte alors pour céder à la romance, et en guise d'aventure intérieure, on se retrouve plutôt avec une comédie extérieure, tandis que Jack et Lydia sont traqués par des méchants très méchants (l'occasion de placer des caméos des habitués de Dante, ici ou là).

En soi, ça permet au film de rester dynamique et léger, mais on peut s'étonner de voir le côté Voyage fantastique du récit autant en demi-teinte, d'autant que les effets spéciaux de l'intérieur du corps humain sont très réussis. Mais Dante privilégie clairement la romance et le côté comédie décomplexée et caricaturale de son métrage, et encore une fois, on accroche ou pas.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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