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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1301 : Project Power (2020)

Publié le 17 Septembre 2020 par Lurdo in Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Netflix, Review, Science-Fiction, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Project Power (2020) :

Alors qu'une drogue conférant cinq minutes de super-pouvoirs aléatoires se répand dans les rues de la Nouvelle-Orléans, policiers comme criminels tentent de mettre la main sur le fournisseur du produit. C'est ainsi que Frank (Joseph Gordon-Levitt), un policier n'hésitant pas à utiliser le produit, croise le chemin d'Art (Jamie Fow), un ancien soldat ayant servi de cobaye à cette drogue, et de Robin (Domonique Fishback), une jeune dealeuse, pour percer ce mystère à jour...

Une production Netflix au budget de 85 millions de dollars, par les réalisateurs de Paranormal Activity 3 et 4, et qui m'a fortement rappelé Bright, déjà de Netflix : même côté cop movie urbain pluvieux, aux visuels sombres et réalistes, aux têtes d'affiche compétentes, à la durée conséquente (près de deux heures) et au postulat fantastique pas inintéressant... et même résultat jamais vraiment convaincant.

Pire, alors que je suis généralement le dernier à me poser ce genre de questions, j'ai trouvé tout l'univers urbain du film - son atmosphère clairement street/ghetto, avec cette gamine des rues afro-américaine qui deale de la drogue pour acheter des médicaments à sa mère et veut devenir une rappeuse, ce jargon, cette ambiance saturée de néons et de graffitis, cette bande originale orientée hip-hop, etc - tellement peu probant, trop cliché, trop forcé, trop artificiel, que j'en suis presque venu à me demander si c'était un problème inhérent au fait que le film avait été écrit par un trio de caucasiens n'ayant jamais vraiment connu la pauvreté, la misère sociale et/ou la vie en banlieue.

Cela dit, cette impression n'a pas été forcément aidée par un script globalement gentiment brouillon et décousu, et une mise en images guère plus mémorable - malgré quelques scènes spectaculaires plutôt réussies (le budget est clairement passé dans les effets spéciaux et dans le salaire des deux acteurs principaux), la réalisation abuse d'effets gratuits, de plans débullés, de shaky cam, etc, qui finissent par lasser.

En fin de compte, il émane de ce Project Power quelque chose d'inabouti et de trop superficiel pour convaincre, d'autant que le tout n'est pas très bien rythmé. Ça ne rassure pas forcément pour The Batman, qui sera coécrit par le même scénariste.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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