
Moise (Christian Bale) et Ramses (Joel Edgerton) sont deux princes élevés à la cour du Pharaon. Mais lorsque Ramses prend la place de son père sur le trône, il décide de bannir Moïse dans le désert en apprenant ses origines juives. Celui-ci finit cependant par revenir de son exil et, guidé par la parole divine, il va alors tenter de libérer le peuple juif de son esclavage...
Dès l'ouverture du film, avec ses cartons d'exposition, ses juifs opprimés, et ses esclaves hébreux construisant les pyramides, j'ai tout de suite compris qu'on était mal barrés avec ce métrage. Déjà qu'avec sa distribution d'acteurs tous caucasiens, ça n'augurait pas du meilleur...
Et la suite n'a fait que confirmer mes craintes, en montrant, à chaque instant, les signes d'un film typique du Ridley Scott moderne, qui est incapable de faire un bon film de moins de 180 minutes.
Ici, tout est gris, plat, terne : un parti pris "réaliste" qui tue tout semblant d'ampleur et d'épique, pour renforcer la douleur du peuple hébreu, et donner toujours plus de poids aux interminables dialogues du film.
Résultat, le métrage se traîne lamentablement, échouant à susciter la moindre empathie du spectateur pour ses acteurs, qui évoluent dans une histoire tellement balisée et connue que le soufflé global ne monte jamais, même quand Ridley Scott déchaîne les effets spéciaux comme Dieu les plaies sur l'Égypte, ou que la musique tente d'être à la hauteur des événements qu'elle illustre.
M'enfin bon, au moins ce n'est pas trop mal filmé.
2/6
Commenter cet article