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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Christmas Yulefest 2020 - 60 - Midnight at the Magnolia (2020)

Publié le 31 Décembre 2020 par Lurdo dans Canada, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Netflix

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusqu'à mi-janvier...

Midnight at the Magnolia (2020) :

Animateurs d'une émission de radio populaire, Jack (Evan Williams) et Maggie (Natalie Hall) sont meilleurs amis depuis l'enfance. Mais lorsqu'une promotion se profile à l'horizon, les deux compères y voient une occasion de sauver le club de jazz que leurs familles possèdent ensemble depuis des années : en y organisant le Réveillon du Nouvel An et en y annonçant qu'ils sont en couple, le coup médiatique devrait être tel que le club sera sauvé, et leur promotion assurée. Seul problème : les deux animateurs n'ont aucun sentiment l'un pour l'autre. Du moins, pour le moment...

Une comédie romantique post-Noël produite par Marvista (on aurait donc très bien pu la voir sur Hallmark ou Lifetime), diffusée sur Netflix outre-atlantique, et qui adopte un ton assez décomplexé (l'interprétation est très outrée, les dialogues assez légers) pour une histoire amusante et dynamique, mais aussi inutilement capillotractée et brouillonne.

Ce n'est pas mauvais, en soi, principalement parce que le duo de tête est très attachant, a une bonne alchimie et mène bien sa barque, mais il faut bien admettre que plus le métrage avance, plus les péripéties et les quiproquos s'ajoutent, et moins le tout est convaincant.

Après, ça se regarde facilement, Hall et Williams tiennent bien la voix radio, et la chanson finale de l'acteur est étonnamment compétente et réussie. Mais ça s'arrête là.

3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2020 - 59 - Perfect Strangers : Lost at Christmas (2020)

Publié le 30 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Noël, Review, Romance, UK, Yulefest, Écosse

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusqu'à mi-janvier...

Perfect Strangers - Lost at Christmas (2020) :

La veille de Noël, en pleine tempête de neige, deux voyageurs, Rob (Kenny Boyle) et Jen (Natalie Clark), se retrouvent bloqués ensemble dans un pub écossais, au beau milieu des Highlands...

Un long-métrage indépendant écossais basé sur un court intitulé Perfect Strangers, ce Lost at Christmas (initialement intitulé, lui aussi, Perfect Strangers) s'avère un visionnage assez inégal : on sent clairement le manque d'expérience de son réalisateur/scénariste (ce n'est que son deuxième long), et cela se traduit, à l'écran, par un film au ton et à la structure éparpillés.

Au niveau du ton, on est ici clairement plus dans de la comédie dramatique douce-amère, avec des personnages globalement tous déprimés (et souvent déprimants), une Jen quasi-manic pixie dream girl à l'excentricité forcée, et une fin de film volontairement à contre-courant. Au niveau de la structure, le film ne démarre vraiment qu'à l'arrivée dans le pub/auberge, donc après une bonne demi-heure, et conserve ensuite un rythme très nonchalant, qui trahit ses origines de court-métrage rallongé au format long.

Malgré tout, et malgré le fait que je n'aie pas accroché aux personnages du film, ça se regarde. Principalement parce que les décors de l'Écosse enneigée sont splendides (c'est là qu'on se rappelle de la différence entre une vraie neige qui tombe abondamment et la neige artificielle des téléfilms Hallmark tournés en août), et qu'il règne tout de même un certain sens de l'humour typiquement écossais, loin d'être désagréable.

Mais dans l'ensemble, Lost at Christmas ne me laissera pas forcément des souvenirs impérissables.

Un petit 3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2020 - 57 - Un Trésor pour Noël (2018)

Publié le 28 Décembre 2020 par Lurdo dans Animation, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, USA, Yulefest

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusqu'à mi-janvier...

Un trésor pour Noël (Holly Star - 2018) :

Jeune marionnettiste sans emploi, Sloan (Katlyn Carlson) retourne dans sa bourgade natale pour y passer les fêtes de fin d'année avec sa meilleure amie Kay K (Teya Patt). Rapidement, cependant, un accident évoque chez elle des souvenirs oubliés : ceux d'un trésor enfoui dans les parages par un mystérieux Père Noël. Aussitôt, cela réveille l'enthousiasme de la jeune femme excentrique, et la voilà lancée dans une chasse au trésor improbable...

Un film indépendant décalé tourné dans le Maine, sous la neige (ça fait plaisir), et qui change clairement du tout-venant des comédies romantiques de Noël : certes, la composante romance est présente, et guère différente des passages obligés du genre, mais le tout est tellement enrobé de personnages improbables et absurdes - l'héroïne immature, la meilleure copine milicienne qui l'attaque constamment façon Cato dans la Panthère Rose, la grand-mère délurée, les restaurateurs et leur histoire de mafia de l'écrevisse - que le tout s'avère une assez bonne surprise.

Il est simplement dommage que cet Holly Star soit un peu trop brouillon, avec une tendance à s'éparpiller et à justement se laisser embarquer dans des péripéties parfois un peu trop barrées (le moment du "vas-y, tue-moi que je fasse une nouvelle expérience de mort imminente") : dans ces moments, les personnages basculent un peu trop dans la caricature, et perdent de leur intérêt.

Mais dans l'ensemble, Un trésor pour Noël reste plutôt agréable et conserve son charme particulier, quand bien même il botterait en touche (de manière assumée et malicieuse) à la toute fin.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2020 - 56 - Un Trésor sous votre sapin (2020)

Publié le 27 Décembre 2020 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Télévision, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Hallmark

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusqu'à mi-janvier...

Un Trésor sous votre sapin (Swept Up by Christmas - 2020) :

Spécialiste en antiquités engagée par Mr Hawthorne (Vlasta Vrana), propriétaire d'une splendide maison qu'il faut rendre présentable et décorer pour sa mise en vente à Noël, Gwen (Lindy Booth) découvre sur place qu'elle doit collaborer avec Reed (Justin Bruening), un vétéran désormais gérant d'une entreprise de nettoyage... mais le temps n'est pas au beau fixe entre les deux professionnels.

Vraiment pas grand chose à dire sur ce téléfilm Hallmark Movies & Mysteries de fin de saison, un téléfilm qui nous place une romance principale assez terne et quelconque entre deux protagonistes fatigués (pourtant, j'apprécie habituellement le duo), une romance secondaire entre un vétéran en fauteuil roulant (interprété par un athlète paralympique) et la meilleure copine de l'héroïne (un duo plus charmant et convaincant que le couple principal), une histoire de décoration de Noël à la valeur inestimable, un vieux ronchon qui est brouillé avec sa fille, etc...

J'ai eu du mal à me passionner pour le récit et à voir le bout de 90 minutes, même si, dans l'absolu, ce n'est pas non plus vraiment mauvais.

3/6 ?

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Christmas Yulefest 2020 - 55 - Un Hôtel pour deux à Noël (2020)

Publié le 27 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Noël

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusqu'à mi-janvier...

Un Hôtel pour deux à Noël (Inn Love by Christmas - 2020) :

Cadre d'une grande chaîne hôtelière, Mandy (Jonna Walsh) revient dans sa ville natale à l'occasion des fêtes de Noël, pour y acquérir une petite auberge pittoresque ; mais à peine arrivée, elle apprend que Lucas (Jesse Hutch), un ancien ami de lycée devenu chef, est lui aussi intéressé par le rachat de l'établissement...

Une rom-com Lifetime qui, au premier abord, n'a pas grand chose pour se démarquer du tout-venant du genre : une héroïne transparente manquant de présence ou de charisme, un Jesse Hutch mal coiffé (et qui a droit à un moment de réinterprétation bancale de Douce Nuit à la guitare mal accordée), un personnage ultra-cliché de l'ex-rivale mesquine et méchante (Kelly Van der Burg), un postulat global assez quelconque, les passages obligés habituels, trois minutes incompréhensibles d'une chanteuse inconnue qui vient pousser la chansonnette (dans ce qui est probablement un moment  de promotion imposé par la chaîne Lifetime), et une résolution téléphonée au possible.

Mais bizarrement, ça fonctionne mieux que prévu : si elle reste assez insipide, Walsh est aussi plutôt naturelle et expressive, sa relation avec sa meilleure amie (Elena Juatco) est naturelle et attachante, elle a une bonne alchimie avec Hutch, les personnages secondaires sont plutôt amusants...

Bref, ce n'est pas terrible, pas original pour un sou, mais on évite le cliché des rivaux qui se détestent mais tombent amoureux, ainsi que celui de la cadre obsédée par son job et qui sacrifie sa carrière pour s'établir à la campagne, puisque tout se déroule dans la bonne entente, dans la sympathie, et dans les compromis.

Rien d'exceptionnel, mais compte tenu de la saison calamiteuse que fait Lifetime, ça aurait pu être pire.

3/6

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Christmas Yulefest 2020 - 54 - Le Manège magique de Noël (2020)

Publié le 26 Décembre 2020 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Comédie, Cinéma, Télévision, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Hallmark

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusqu'à mi-janvier...

Le Manège magique de Noël (A Christmas Carousel - 2020) :

Lorsque Lila (Rachel Boston) et son père (Stuart Hughes) sont engagés par la famille royale d'Ancadia pour réparer un carrousel très spécial, ils s'installent sur place, et rapidement, Lila découvre qu'elle doit collaborer avec le Prince Whitaker (Beal Bledsoe) sur ce projet...

Non. Tout simplement non.

Ce téléfilm Hallmark serait arrivé en début de saison, j'aurais peut-être fait preuve d'indulgence, tout en me plaignant du recyclage éhonté de tous les clichés des films "royaux" maintes et maintes fois réutilisés par la chaîne : vague royaume au nom et aux accents anglais approximatifs, prince héritier séduisant, jeune roturière venant des USA et capable d'inspirer la famille royale, roi vieillissant et coincé sur le point d'abdiquer, fillette précoce et exubérante, gouvernante stricte et typiquement british, rivale amoureuse au sang bleu promise au Prince... blablabla.

Tous les clichés sont là, dans le même ordre que d'habitude, avec un bal/gala à la clef, un prince au tempérament artistique qui refuse son héritage et nous fait du sous-Hugh Grant, une Rachel Boston qui a opté pour une absence de maquillage peu flatteuse, une chanson de Noël pour la fillette, une promotion de dernière minute pour créer un quiproquo forcé et un carrousel de Noël plutôt joli, mais qui constitue plus ou moins le seul véritable intérêt du film.

Donc non. Il faudra faire mieux que ça, Hallmark. Ras-le-bol.

2/6 (d'autant plus frustrant qu'habituellement, j'aime bien Boston, et que Bledsoe n'est pas désagréable, accent forcé mis à part)

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Christmas Yulefest 2020 - 53 - Dr. Seuss' The Grinch Musical ! (2020)

Publié le 26 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Musique, Noël, Review, Télévision, USA, Yulefest, NBC

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusqu'à mi-janvier...

Dr. Seuss' The Grinch Musical ! (2020) :

Contrairement aux Whos de Whoville, le Grinch (Matthew Morrison) déteste Noël. Avec son chien (Booboo Stewart/Denis O'Hare), il prévoit de voler Noël à ses voisins, pour les rendre aussi malheureux que lui...

Pour être honnête, jusqu'à la barre de la première heure de métrage, j'étais prêt à mettre la moyenne à cette version télévisée de la comédie musicale Grinch de 2007, adaptée du livre original, du court animé de 1966 et du film avec Jim Carrey, en 2000.

Oui, les coupures publicitaires toutes les 6 minutes sont bien agaçantes et empêche le récit d'acquérir la moindre énergie ; oui, Matthew Morrison compose un Grinch qui, dans ses meilleurs moments chantés, évoque le Danny Elfman de Mr Jack, et dans ses pires moments, ressemble à une imitation de Jim Carrey ; oui, confier le rôle de Max, le chien, à deux comédiens (quatre, techniquement, un pour chaque âge de sa vie, dont deux de sexe féminin !?) dont un sert de narrateur, et l'autre se promène à quatre pattes pendant tout le show, donne lieu à des scènes bizarres, et change un peu le rapport de force avec le Grinch ; oui, les moments méta font gentiment tache ; et oui, les chansons de la comédie musicale sont à 80% oubliables et quelconques...

Mais il y avait un effort certain derrière cette représentation théâtrale en plein COVID, avec une troupe motivée, ainsi que des costumes et décors appropriés.

Et puis au bout d'une heure, on se rend compte que Cindy-Lou (Amelia Minto), la fillette, vient à peine d'entrer en scène. On réalise soudain que l'essentiel de l'intrigue du Grinch - la relation entre lui et Cindy-Lou, et l'impact de celle-ci sur le cœur rabougri du méchant - va être condensé en un petit quart d'heure.

Ce n'est pas forcément un mal, en théorie : le récit de The Grinch n'est pas fait pour dépasser la demi-heure, à moins d'y rajouter des sous-intrigues (comme le film de 2000). Mais la comédie musicale (de 90 minutes) ne fait pas ce choix, et après 55 minutes de remplissage pas forcément passionnant, voilà que Cindy-Lou rencontre enfin le Grinch. Sans personnalité autre que "petite fille mignonne", et sans développement.

Pire : "sa" chanson phare dans le film, Where are you Christmas ?, qui traduisait les interrogations d'une petite fille désenchantée et en pleine croissance, est ici totalement massacrée... puisque réduite à peau de chagrin, et confiée à l'ensemble des Whos du village. Ici, plus de fillette remettant en question sa conception des fêtes de Noël et son innocence... mais des Whos qui se lamentent de la disparition de leurs décorations volées par le Grinch, le tout dans une cacophonie de chants et de contre-chants désagréables, filmés en gros plans. Une vraie trahison du texte original et un contre-pied radical au propos anti-consumériste fréquemment associé au récit.

Et puis ensuite, tout se résout en dix minutes, de manière bâclée et improbable : les Whos découvrent le vrai sens des fêtes de Noël... hors-champ, le Grinch vire sa cuti après une discussion avec son chien, et paf, tout se termine de manière insatisfaisante et bancale.

*soupir*

En résumé, une adaptation scénique plutôt frustrante et approximative, dont la courte durée de vie sur Broadway n'est finalement pas si surprenante que ça.

2/6

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Christmas Yulefest 2020 - 52 - Jingle Jangle : un Noël enchanté (2020)

Publié le 25 Décembre 2020 par Lurdo dans Animation, Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Netflix, Noël, Review, Science-Fiction, USA, Yulefest

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Jingle Jangle : un Noël enchanté (Jingle Jangle : A Christmas Journey - 2020) :

Après avoir été trahi par son apprenti, Gustafson (Keegan-Michael Kay), l'inventeur Jeronicus Jangle (Forest Whitaker) s'est replié sur lui-même, cessant de créer et s'éloignant de sa famille pour s'isoler dans sa boutique de prêteur sur gage. Jusqu'à ce que sa petite-fille Journey (Madalen Mills) vienne lui rendre visite, et rallume la flamme de la créativité chez son aïeul...

Aïe. Je vais devoir prendre des pincettes, pour celui-là... une comédie musicale Netflix produite (et aux chansons composées) par John Legend, et réalisée/écrite par David E. Talbert, un réalisateur afro-américain déjà à l'origine d'Un Noël à El Camino pour Netflix.

Un film fantastique à gros budget et qui avait pour ambition assumée de créer un film de Noël par des Afro-américains, pour des Afro-américains, avec des Afro-américains : un choix créatif pro-diversité et représentativité qui s'est traduit par un totem d'immunité critique outre-atlantique, alors que... bon... comment dire... dans mon foyer, on a failli ne pas aller jusqu'au bout.

Pas à cause de la diversité ethnique du projet, mais bien à cause de sa facture technique : Un Noël à El Camino souffrait ainsi de nombreux problèmes d'écriture, depuis une mise en place interminable jusqu'à des rebondissements téléphonés et frustrants, en passant par un rythme anémique.

Ici, on retrouve tous ces soucis : avec plus de deux heures au compteur, Jingle Jangle se traîne lamentablement de numéro en numéro, pas aidé par des chansons globalement insipides et dérivatives.

L'histoire, à l'identique, se perd en longueurs dans ses artifices de narration (Phylicia Rashad qui raconte son histoire à ses petits-enfants ; des séquences animées pour effectuer certaines transitions et gérer le passage du temps), dans ses digressions (certains personnages sont vraiment inutiles, à commencer par le Steve Urkel en puissance, ou encore le matador doublé par Ricky Martin - un personnage superflu au possible, uniquement là pour dépenser le budget effets spéciaux, et jamais aussi drôle que le scénariste ne le pense) et dans les pauses qu'il s'octroie pour placer des numéros musicaux.

Résultat : on s'ennuie profondément entre deux séquences comiques plutôt amusantes de Forest Whitaker se faisant sérieusement draguer par la postière, entre deux chorégraphies efficaces, et entre deux séquences à effets spéciaux.

Ce n'est pas la faute de la production, cela dit : la direction artistique est superbe, chatoyante et intrigante, donnant lieu à une sorte de steampunk festif victorien aux tenues et chevelures improbables ; les danseurs se démènent ; les acteurs sont tous bons et attachants ; les effets spéciaux sont convaincants ; la bande originale de John Debney est compétente (bien que peu mise en valeur) ; et le film a bon fond, avec un propos sur la connaissance, le partage, le pardon, l'imagination, la curiosité et la foi qui, s'il ne révolutionnera rien, est approprié à un film de Noël.

Mais dans l'ensemble, Jingle Jangle nous (je dis nous, parce que je l'ai regardé en famille, et que les plus jeunes ont décroché en cours de route) a semblé affreusement dépourvu d'intérêt : c'est visuellement joli et l'effort de diversité est louable, mais c'est aussi creux au possible, avec une intrigue générique (Santa Claus : le film n'est pas loin) et un côté musical absolument transparent.

Et à titre plus personnel, difficile de ne pas voir dans ce métrage un film ayant reçu une carte blanche de Netflix, sur la base de la seule présence de John Legend à la production et de l'objectif de diversité du projet : le script et la production souffrent en effet d'énormément de scories (personnages, sous-intrigues et effets spéciaux superflus, montage manquant de rigueur) qu'une réécriture ou un producteur plus présent auraient pu éliminer avant le tournage, ou au montage.

Ce qui n'est pas sans me rappeler le destin du calamiteux Un raccourci dans le temps de Disney, là aussi une carte blanche donnée à une réalisatrice afro-américaine prisée des critiques, pour une grosse production au message bienveillant pro-diversité, à la jeune héroïne afro-américaine surdouée, et qui en mettait plein les yeux avec une esthétique des plus bigarrées... mais qui s'écroulait sur la base d'un scénario approximatif, et d'une production jamais encadrée par peur d'un retour de bâton woke sur les réseaux sociaux.

Sans aller jusqu'au désastre d'Un Raccourci..., ce Jingle Jangle m'a fait un peu le même effet. Dommage.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2020 - 50 - Les Chroniques de Noël : deuxième partie (2020)

Publié le 24 Décembre 2020 par Lurdo dans Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Netflix, Yulefest

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Les Chroniques de Noël : deuxième partie (The Christmas Chronicles : Part 2 - 2020) :

À l'approche de Noël, Kate (Darby Camp) est frustrée : en vacances avec sa mère à Cancun, elle regrette la neige et le froid, et ne supporte pas Jack (Jahzir Bruno), le jeune fils de Bob (Tyrese Gibson), le nouveau compagnon de sa mère. Elle décide alors de s'enfuir, mais Jack et elle deviennent les proies des machinations de Belsnickel (Julian Dennison), un ancien lutin voulant se venger du Père Noël (Kurt Russell)...

Une suite malheureusement bigger, louder, noisier du premier Christmas Chronicles de Netflix, dont Chris Columbus, alors producteur, reprend les rênes à la réalisation et à l'écriture.

Au programme, on reprend (presque) les mêmes - tout comme Kimberly Williams-Paisley, Judah Lewis ne fait qu'un gros caméo tourné sur une plage, et la petite Darby Camp se retrouve dans le rôle de l'aînée, avec un petit frère à ses côtés - et on recommence, en doublant les doses d'une manière plutôt voyante.

Le budget a ainsi clairement été revu à la hausse, et avec lui, ce sont toutes les excentricités du premier film qui se trouvent décuplées : le numéro musical de Santa ? Il passe à la puissance mille, avec tout un aéroport qui danse (mais sur un morceau nettement moins efficace) ; Mrs. Claus ? Goldie Hawn rempile, nettement plus présente, mais se retrouve coincée dans une intrigue secondaire à base de renne à guérir ; les lutins ? Ils passent au premier plan, sont multipliés par cent, se prennent pour des Schtroumpfs noirs (ou des Gremlins, Columbus oblige), prennent d'assaut le Pôle, etc ; le traîneau, les rennes, les effets spéciaux ? En déplaçant l'action au Pôle, tout le budget sfx passe dans le village du Père Noël, dans les innombrables lutins, mais aussi dans des batailles de traîneaux, dans des hyènes numériques, dans un Félin polaire, dans des explosions, etc, etc, etc.

Et comme si tout ça ne suffisait pas, on rajoute une histoire de voyage temporel (aux tenants et aboutissants que le spectateur adulte voit venir bien à l'avance), un méchant néozélandais (Dennison, aperçu dans Hunt for the Wilderpeople et Deadpool 2) qui est un ancien lutin devenu humain, un nouveau beau-père (Tyrese Gibson des Fast and Furious, aussi expressif qu'un parpaing), une dose conséquente de mythologie et d'explications en tous genres, et on prolonge le film jusqu'à ce qu'il atteigne les deux heures, Netflix oblige.

Pfiou.

Le résultat, c'est un flm un peu boursouflé et brouillon, qui perd l'efficacité et la simplicité du premier opus dans un chaos global assez fatigant. Plus gênant : en décuplant le budget et les effets spéciaux... ces derniers déclinent forcément en qualité, et toutes les créatures numériques (rennes, Félin, lutins) paraissent régulièrement bien approximatives.

Rien de forcément rédhibitoire pour les plus jeunes, mais les adultes auront peut-être plus de mal avec la caractérisation creuse des personnages, les approximations visuelles, les regards caméra assumés (à la Deadpool, à nouveau) et le rythme assez frustrant du tout. Et puis ne parlons pas du placement produit Lego et Nerf, bien visible et honteux.

Nettement en dessous du premier film, en ce qui me concerne, même si Kurt Russell fait toujours le show.

3/6

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Christmas Yulefest 2020 - 49 - Le Lapin de velours (2009)

Publié le 24 Décembre 2020 par Lurdo dans Animation, Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, USA, Yulefest

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Le Lapin de velours (The Velveteen Rabbit - 2009) :

À l'approche de Noël, le petit Toby (Matthew Harbour) est confié par son père distant (Kevin Jubinville) à sa grand-mère froide et autoritaire (Una Kay). Là, il trouve refuge dans le grenier de sa demeure, et y découvre un vieux coffre à jouets. Rapidement, il se prend alors d'affection pour un petit lapin en velours avec lequel il va vivre d'intenses aventures imaginaires...

À l'origine, le Lapin de velours est un livre pour enfants doux-amer centré autour des fêtes de Noël, et qui voit un petit lapin en velours, éclipsé par des jouets plus modernes, découvrir le triste sort des jouets abandonnés, lorsque les enfants s'en désintéressent et grandissent.

Sous la plume et la caméra de Michael Landon Jr., ce Lapin de velours se transforme en une ode au pouvoir de l'imagination pour s'extirper d'un quotidien morose (Terabithia n'est pas loin), et a un appel à l'unité familiale, porté par une grosse métaphore sur fond de "aimer, c'est être réel" (sous-entendu : le père veuf, distant et froid a oublié ce que c'était d'aimer autrui, et ce n'est que lorsqu'il s'en rappelle qu'il redevient "réel", à savoir un être vivant empli de sentiments et d'empathie et un père de famille digne de ce nom).

Cette métaphore, qui met en parallèle le parcours du père et du lapin de manière un peu artificielle, change forcément l'optique du récit original, qui se trouve ici délayé sur près de 90 minutes : il y a donc beaucoup d'inventions scénaristiques, qui brodent tout autour du postulat de base, et changent un peu son ton global.

Le tout, illustré à l'écran par un mélange d'images en prise de vue réelle (la réalité sombre et triste), d'animation 2D (les personnages imaginaires) et d'animation 3D (les décors du monde imaginaire) assez primitive.

C'est loin d'être désagréable, porté par une bande originale d'Alan Williams, compositeur méconnu et toujours efficace, mais le film ne peut s'empêcher de verser çà et là dans le sirupeux et le superflu, notamment lorsque la fin approche ; en particulier, toute une scène animée illustrant la destruction du monde imaginaire lors de la fièvre malade de Toby, scène qui semble uniquement là pour amener de l'action, de l'émotion et des effets spectaculaires à l'écran, et qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.

Ce n'est pas mauvais, loin de là, mais je suis resté mitigé devant certains choix créatifs : la force du récit de base, c'était sa concision et sa fantaisie, et certaines des digressions de cette adaptation libre affaiblissent un peu le tout.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2020 - 48 - L'Héritière de Noël (2020)

Publié le 23 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

L'Héritière de Noël (A Glenbrooke Christmas - 2020) :

Lasse de l'hypocrisie de son entourage, Jessica Morgan (Autumn Reeser), une riche héritière sur le point de prendre la tête de la multinationale familiale, décide de partir passer les fêtes de Noël incognito dans la bourgade de Glenbrooke, dont elle conserve des souvenirs d'enfance enchanteurs. Sur place, elle rencontre Kyle (Antonio Cupo), un séduisant pompier, et décide d'organiser une collecte de fonds pour sauver les cloches de l'église locale...

Visiblement, outre-atlantique, le couple Cupo/Reeser fait partie, aux yeux des spectatrices américaines, des duos de rom-coms Hallmark les plus populaires - pourquoi pas (j'ai par ailleurs beaucoup de sympathie pour Autumn Reeser), mais l'on ne peut pas vraiment dire que ce métrage festif serve vraiment les deux acteurs.

On se retrouve en effet ici avec un téléfilm ultra-balisé de bout en bout, adapté d'un roman, avec tous les clichés habituels du genre (il est pompier, mais était autrefois cadre d'une grande entreprise, et a préféré un métier plus manuel et viril, en honneur de ses parents, blablabla, l'organisation de l'événement, la meilleure copine afro-américaine, etc, etc), une héroïne à l'identité secrète qui est révélée juste à temps pour mettre en place le quiproquo du dernier quart d'heure, un propos générique sur l'art et sur les passions qu'il faut suivre, etc.

Absolument rien de mémorable ou d'original (le village "enchanteur" de Glenbrooke est indifférenciable de toutes les autres petites villes des téléfilms Hallmark), si ce n'est la prestation de Latonya Williams, plutôt amusante en jeune femme pompier qui se mêle de tout et de rien.

Ce n'est même pas mauvais, mais à ce point de la saison, c'est franchement insuffisant. Et ça n'a absolument pas sa place dans la collection Movies & Mysteries (à ce sujet, je ne serais pas surpris d'apprendre que Glenbrooke et Love, Lights, Hannukah !, diffusés le même jour, aient été initialement programmés sur la chaîne l'un de l'autre, et qu'une reprogrammation de dernière minute ait eu lieu pour tenter de rentabiliser le budget clairement plus important du film de Kirshner et Henner)

2.5 + 0.25 pour Latonya = 2.75/6

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Christmas Yulefest 2020 - 47 - La Famille Claus (2020)

Publié le 23 Décembre 2020 par Lurdo dans Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Netflix, Noël, Review, Yulefest, Belgique, Pays-Bas

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

La Famille Claus (De Familie Claus - 2020) :

Marqué par la mort de son père aux environs de Noël, Jules (Mo Bakker) déteste désormais les fêtes de fin d'année. Mais lorsque la santé de son grand-père Noël (Jan Decleir) faiblit, il découvre que sa famille descend d'une lignée magique et ancestrale : son grand-père est le Père Noël de légende, et s'il n'aide pas celui-ci à assurer sa tournée du 24 décembre, Jules sera responsable du désespoir de milliards d'enfants...

Un film de Noël belge/flamand diffusé cette année sur Netflix, et qui, pour être honnête, m'a plutôt laissé de marbre, pour de multiples raisons.

Déjà, parce qu'il est très clairement à l'intention des plus jeunes : la narration est parfois un peu décousue, avec des raccourcis et des facilités qui ne gêneront pas forcément les enfants, mais feront tiquer les adultes - en vrac, on peut citer la caractérisation à la truelle (Jules est gentiment tête à claques), une structure peu efficace (les flashbacks fréquents sur le traumatisme de la mort de son père) et répétitive (Jules déteste Noël, Papi se blesse, Jules aide Papi, il se vexe, il déteste Noël, Papi se blesse, Jules aide Papi...), des sous-intrigues approximatives (la mère de Jules à l'usine) et des éléments jamais vraiment expliqués de manière convaincante (je ne suis toujours pas certain d'avoir compris pourquoi ou comment la tournée du Père Noël se déroule ici sur plusieurs jours, si ce n'est pour laisser au récit le temps de respirer).

Ajoutez à cela une interprétation assez outrancière (principalement du côté des lutins) et des effets spéciaux inégaux (idem, les lutins), ainsi que des idées pas très bien amenées (la babysitter à la jambe de bois), et voilà, un métrage à réserver aux plus petits, et qui frustrera probablement les plus grands s'attendant à quelque chose de plus robuste.

3/6 pour les plus jeunes, moins pour les autres.

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Christmas Yulefest 2020 - 46 - Un sapin de Noël, deux amoureux (2020)

Publié le 22 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, USA

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Un sapin de Noël, deux amoureux (A Christmas Tree Grows in Colorado - 2020) :

Fille du maire de Brooklyn, Colorado, Erin Chambers (Rochelle Aytes) a une idée pour redonner vie à cette bourgade moribonde : dresser un immense sapin au milieu de la place de la ville, et attirer ainsi des touristes à Brooklyn. Mais le sapin sur lequel elle a jeté son dévolu appartient à Kevin (Mark Taylor), un séduisant pompier père célibataire, qui n'a pas grande sympathie pour le Maire. Erin décide alors de tout faire pour le convaincre...

L'une de ces comédies romantiques Hallmark déclinant la formule habituelle mais avec des personnages afro-américains, A Christmas Tree Grows in Colorado (apparemment un jeu de mots inspiré d'un roman intitulé A Tree Grows in Brooklyn... vu que l'action de ce métrage se déroule à Brooklyn, Colorado) s'avère un film totalement générique et oubliable, qui peine vraiment à convaincre.

Il émane en effet de tout ça un sentiment d'artificialité qui ne satisfait jamais vraiment : l'organisation précipitée de l'événement, quelques semaines avant Noël, avec pour enjeu de sauver la ville en créant soudain, à la dernière minute, une attraction touristique ; la fille du Maire qui est au Conseil municipal et va succéder à son père ; la relation conflictuelle d'Erin avec le pompier - jamais assez conflictuelle pour rendre suffisamment naturelle et spontanée la dispute qui mène à leur baiser ; le rendez-vous d'Erin avec un autre homme, juste après ce baiser fougueux ; le quiproquo entourant cet homme, en fait homosexuel (et paf, les spectatrices US boycottent le film !) ; les dialogues de la fillette, pourtant adorable ; et même l'enthousiasme constant et exubérant de l'héroïne (l'actrice est pourtant sympathique, et elle a une bonne alchimie avec Mark Taylor)...

Rien de tout cela ne sonne particulièrement crédible et sincère, et cette impression ne fait pas vraiment de bien au film, déjà ultra-formaté de la façon la plus basique et quelconque possible (les montages musicaux, notamment le montage récapitulatif de fin, sont vraiment en pilotage automatique). Un bon gros bof.

À noter la présence de Laura Bertram (Andromeda !), dans le rôle de la meilleure amie caucasienne de l'héroïne (qui ne sert à rien, mais bon, ça fait toujours plaisir de la revoir).

2.5/6

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Christmas Yulefest 2020 - 45 - Un Noël en pain d'épices (2020)

Publié le 22 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Un Noël en pain d'épices (A Sugar and Spice Holiday - 2020) :

Jeune architecte d'origine asiatique, Suzy (Jacky Lai) retourne pour les fêtes de Noël dans sa famille, dans le Maine. Là, elle est enrôlée plus ou moins contre son gré par Billy (Tony Giroux), un ancien ami de lycée, pour prendre part à un concours de pain d'épices entre les différentes villes de la région, concours dont dépend la survie du centre communautaire local...

Sur le papier, une comédie romantique Lifetime totalement semblable aux dizaines d'autres produites à Noël, et qui accumule les clichés et les passages obligés de ce genre de film. À l'écran, la preuve indiscutable que même avec un script générique au possible, l'exécution fait tout.

C'est bien simple, le mot-clé de ce Sugar and Spice Holiday, c'est personnalité. Le téléfilm a énormément de personnalité, tant dans son écriture (quitte à frôler parfois l'overdose de jeux de mots et de sous-entendus culinaires), que dans sa mise en images (arrêts sur image et commentaires en voix off), dans sa distribution (tous les personnages sont attachants, gentiment excentriques et bien castés), et dans son ton global, plus léger et naturel qu'à l'habitude.

Ajoutez à cela une bonne dose de diversité assez rafraîchissante (le poids des traditions chinoises, de la famille, des attentes, tout cela est pris en compte), et voilà, un métrage qui fait vraiment plaisir à suivre, surtout à ce point de la saison.

Un bon 4/6

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Christmas Yulefest 2020 - 44 - Un Noël plein de charme (2020)

Publié le 21 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

Un Noël plein de charme (A Little Christmas Charm - 2020) :

Jeune conceptrice de bijoux travaillant avec sa sœur enceinte (Britt Irvin) dans une friperie, Holly (Ashley Greene) découvre un bracelet à pendentifs oublié dans une tenue, et décide d'en retrouver le ou la propriétaire. Pour ce faire, elle s'associe avec Greg (Brendan Penny), un journaliste séducteur à la recherche d'un sujet d'article pour une publication à Noël...

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui respecte la charte "Mysteries" de sa collection, mais qui, honnêtement, ne me laissera pas le moindre souvenir : adapté d'un roman, le déroulement de ce métrage est un véritable boulevard arpenté en pilotage automatique, qui n'a pour lui qu'un flirt plus ouvert et assumé qu'à l'accoutumée entre les deux protagonistes.

Ashley Greene (au visage de plus en plus taillé à la serpe) et Brendan Penny fonctionnent ainsi bien ensemble, mais l'histoire dont ils sont les héros est tellement générique et quelconque que je serais bien en peine, 24 heures après avoir vu le métrage, de me souvenir de ce qu'il s'y passe exactement (ah, si, à un moment ils portent des costumes rétro... pour une raison ou une autre).

Alors dans l'absolu, ce n'est pas forcément désagréable à regarder... pour peu que l'on fasse autre chose en même temps.

3 - 0.25 pour les bruitages "magiques" à chaque apparition du pendentif = 2.75/6

(cela dit, honnêtement, le film serait arrivé plus tôt dans la saison, je me serais probablement montré plus indulgent avec lui)

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Christmas Yulefest 2020 - 43 - L'Apprenti Père Noël et le flocon magique (2013)

Publié le 21 Décembre 2020 par Lurdo dans Animation, Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Yulefest, France

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

L'Apprenti Père Noël et le flocon magique (2013) :

Un an après sa rencontre avec le Père Noël, Nicolas est sur le point de le remplacer officiellement, et de partir pour sa première tournée. Mais la magie de Noël s'estompe, un peu partout dans le monde : atteint d'une maladie touchant les enfants voulant grandir trop vite et devant faire face, trop tôt, à d'immenses responsabilités, Nicolas perd son innocence, et contamine involontairement les fêtes de Noël, forçant le Conseil des Pères Noël à le démettre de ses fonctions...

On prend les mêmes et on recommence, ou presque, puisque le casting vocal de cette suite au premier Apprenti Père Noël est bien différent : exit la plupart des noms connus, on garde les quelques rôles principaux, pour le meilleur et pour le pire (la jeune Solange semble désormais avoir une voix de femme de 25 ans, bien qu'elle soit interprétée par la même actrice, sortie de Demain nous appartient), et on fait avec.

Au programme, une histoire qui s'éparpille un peu trop pour son propre bien, entre l'intrigue principale qui finit par virer à quelque chose de quasi-Dickensien (puisque Nicolas devient semi-Scrooge et visite les Noëls du passé, du présent et du futur à la recherche de son esprit de Noël et de son innocence perdus), les digressions sur le Père Noël rétrograde et quasi-sénile qui prend la relève en attendant, celles sur l'autre Père Noël à l'orphelinat, la dose de spiritualité inuit approximative, etc.

On a un peu l'impression d'un tout plus brouillon, scénaristiquement parlant, comme si cette suite était composée d'autant d'idées d'épisodes de la série, qui auraient été mises de côté et compilées au cinéma.

Heureusement, visuellement et techniquement parlant, ça reste impeccable et enchanteur : ça compense un côté créatif plus inabouti.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2020 - 42 - Christmas She Wrote (2020)

Publié le 20 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Noël

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

Christmas She Wrote (2020) :

Chroniqueuse bien-être très populaire renvoyée juste avant Noël par Tripp (Dylan Neal), son nouveau rédacteur en chef, Kayleigh (Danica McKellar) retourne dans sa famille pour les fêtes. À sa grande surprise, cependant, Tripp vient la retrouver chez elle, pour tenter de la reconquérir, tant professionnellement que sentimentalement...

Mouais. C'est probablement parce que la saison est désormais bien avancée, et que ma patience a des limites, mais... j'ai trouvé le tout assez médiocre, pour ne pas dire agaçant. Il faut dire que ce téléfilm Hallmark, écrit par une journaliste de NBC News, accumule tous les clichés du genre, de manière assez mécanique et approximative : on ne croit jamais vraiment à cette histoire de chroniqueuse lifestyle superstar (sa photo est sur tous les taxis de la ville, on la reconnaît dans la rue) qui est renvoyée sur un coup de tête par le nouveau rédac-chef, au détour d'une restructuration budgétaire, à quelques jours de Noël.

C'est bourré de raccourcis peu probants, de personnages secondaires quelconques (le meilleur ami gay est à la fois un cliché ambulant sorti des années 2000, et une fausse tentative de diversité frustrante, puisque le récit tourne nettement autour du pot de sa sexualité, comme si ce Christmas She Wrote avait été produit il y a 5 ou 10 ans), de visages familiers (Jerry Wasserman était le Scrooge de Evergreen 4) et l'essence même de l'intrigue est assez problématique au niveau éthique : le rédac-chef (incompétent) qui renvoie sa chroniqueuse vedette, part à l'autre bout du pays pour la rembaucher (et sauver son propre poste au passage), tombe amoureux d'elle, et tente de la convaincre de revenir en lui promettant (entre autres) d'engager de nouveau son meilleur ami fraîchement renvoyé... mouais (et ce n'est pas la décision de dernière minute "je ne veux plus être rédac-chef, je veux redevenir journaliste !", uniquement là pour désamorcer tout conflit d'intérêts, qui y change quoi que ce soit).

Et je ne parle même pas de la carrière de romancière sentimentale frustrée de l'héroïne, qui finit par décrocher un contrat de publication potentielle grâce à sa relation avec son patron, ou encore de ses conseils lifestyle, d'une platitude effarante. Ah, et bien sûr, j'oubliais la rivalité en carton entre Tripp et Dan, l'ex-petit-ami médecin sans frontières au charisme de poulpe mort...

Bon, je vais arrêter là les frais : pour une raison ou pour une autre, ce Christmas She Wrote ne m'a pas du tout convaincu, donc je n'ai aucune envie de me montrer généreux... et pourtant, j'aime bien Danica McKellar.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2020 - 41 - L'Apprenti Père Noël (2010)

Publié le 20 Décembre 2020 par Lurdo dans Animation, Noël, Christmas, Yulefest, France, Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Fantastique, Jeunesse, Aventure, Australie, Irlande

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

L'Apprenti Père Noël (2010) :

L'heure de la retraite approche pour le Père Noël (Benoît Allemane), mais celui-ci n'a guère envie de passer la main. Il doit cependant se résoudre à prendre sous son aile le petit Nicolas (Nathan Simony), un jeune orphelin souffrant de vertige, afin de le former au dur métier de distributeur nocturne de cadeaux...

Un petit film d'animation français (coproduit avec l'Irlande et l'Australie) assez mignon, servant de préquelle à la série du même nom, et qui bénéficie vraiment de son trait classique mais efficace, et de son ambiance assez douce et poétique.

Alors certes, ça ne révolutionnera rien sur le fond : le script est assez convenu, parfois assez manichéen ou épisodique, et l'arrestation du Père Noël, à moins de 10 minutes de la fin, semble un peu bâclée ; et le doublage, s'il bénéficie de la présence de noms connus (Line Renaud, Isabelle Mergault, Lorant Deutsch, Pef, Benoît Allemane, Bruno Salomone, Julie Gayet et même Jean-Pierre Marielle), reste parfois inégal.

Mais dans l'ensemble, ce métrage animé s'avère un bon divertissement familial, notamment pour les plus jeunes.

4/6

(film déjà passé en revue en ces pages de manière plus superficielle en 2013)

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Christmas Yulefest 2020 - 40 - L'Amour revient toujours à Noël (2020)

Publié le 19 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

L'Amour revient toujours à Noël (Time for Us to Come Home for Christmas - 2020) :

Parce qu'ils ont tous reçu une mystérieuse invitation à un séjour gratuit à la Snowfall Inn, cinq inconnus se retrouvent sur place à l'approche des fêtes de Noël, et apprennent à se connaître : Karen (Lini Evans), une institutrice divorcée, Ted (Peter Kelamis), qu'elle a brièvement fréquenté trente-cinq ans plus tôt, Jasper (Leon), un musicien veuf, Owen (Doron Bell), un père divorcé peinant à s'occuper de sa fille adolescente (Vienna Leacock), et Sarah (Lacey Chabert), une avocate au grand cœur qui, avec l'aide de Ben (Stephen Huszar), le propriétaire de l'hôtel, va tenter de percer le mystère de ces invitations anonymes...

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui se veut un nouveau volet de l'anthologie inspirée des chansons de Blake Shelton, laquelle a donné lieu, par le passé, à À la maison pour Noël et au Fabuleux bal des neiges.

Ici, le lien avec la chanson de Shelton est ultra-ténu, pour ne pas dire inexistant (dans cette histoire, personne ne revient à la maison pour Noël), mais ce téléfilm assez discret, à l'énergie et au rythme modérés, correspond pour une fois pleinement à sa chaîne de diffusion : plus sérieux, plus "mystérieux", plus sincère, moins de romance (même si les clichés sont toujours là, entre les montages enthousiastes, les activités festives qui s'enchaînent, le profil de Ben - ancien trader reconvertir dans quelque chose de plus honorable, blablabla) mais une interprétation inégale des différents personnages (Chabert, notamment, s'est alignée sur l'énergie globale du film, et est assez effacée).

Ce n'est pas désagréable à suivre, le postulat de départ est intéressant (en plissant un peu les yeux, ça ressemblerait presque un peu à un Agatha Christie), mais bon dans l'ensemble, le tout est cousu de fil blanc, et le spectateur a trop rapidement dix longueurs d'avance sur les tenants et aboutissants du récit.

3/6

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Christmas Yulefest 2020 - 39 - Un Noël d'enfer (2020)

Publié le 19 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

Un Noël d'enfer (The Christmas Setup - 2020) :

Avocat new-yorkais de retour dans sa bourgade natale pour aider sa mère Kate (Fran Drescher) à préparer Noël, Hugo (Ben Lewis) tombe sous le charme de Patrick (Blake Lee), livreur de sapins qu'il connaît depuis le lycée. Mais la carrière d'Hugo est en plein essor, et risque bien de mettre des bâtons dans les roues de cette relation naissante...

Une rom-com Lifetime qui fait date, puisqu'elle présente la romance d'un couple gay (marié IRL), sans qu'il soit relégué au second plan, ou serve de faire-valoir à un couple hétéro plus classique. Mieux encore, contrairement à Happiest Season, par exemple, l'homosexualité des protagonistes n'est jamais le sujet du film, source de conflits ou obstacle à leur bonheur : elle est tout à fait normale, acceptée par tout le monde, et on a même droit à un passage dans un club avec une drag queen, histoire de bien insister sur le changement de paradigme.

Honnêtement, ça fonctionne assez bien, aidé par l'alchimie naturelle du couple principal, par l'exubérance de Fran Drescher (qui en fait trois tonnes), par la malice d'Ellen Wong (dans le rôle de la meilleure copine ethnique du protagoniste, qui a droit, comme il se doit dans ce type de film, à une romance secondaire développée en partie hors-champ), et la bonne humeur générale du tout (les dialogues sont parfois chargés en sous-entendus, et le métrage reste ludique et décontracté).

Après, ça reste un métrage qui adhère totalement aux clichés et au cahier des charges habituel des téléfilms de Noël de ce type ; la seule différence, ici, c'est la nature LGBTQ du couple principal, qui passe par toutes les étapes génériques des métrages de ce genre, notamment le sauvetage d'un établissement local historique, la promotion de dernière minute engendrant un conflit, les montages musicaux, etc.

En parlant de ce dernier point, d'ailleurs, c'est probablement la faiblesse principale du métrage : son illustration musicale parfois envahissante, qui gêne plutôt qu'elle n'accompagne les images. Ainsi qu'un petit côté un peu cheap dans les décors et la mise en images.

Mais dans l'ensemble, c'est un joli pas en avant pour la cause, et ça s'est fait de manière totalement naturelle et sympathique.

3.75/6

(reste à voir si Dashing in December, téléfilm diffusé le même jour sur Paramount Network, et racontant une histoire très similaire, mais chez les cowboys, sera aussi réussi - si tant est qu'il parvienne jusqu'à moi)

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Christmas Yulefest 2020 - 38 - Christmas in Evergreen 4 : les petits miracles de Noël (2020)

Publié le 18 Décembre 2020 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Hallmark, Fantastique

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

Christmas in Evergreen 4 - Les petits miracles de Noël (Bells are Ringing - 2020) :

Alors que le mariage de Michelle (Holly Robinson Peete), la mairesse d'Evergreen, approche à grands pas, celle-ci tente de trouver quelqu'un pour s'occuper du musée de la ville, à l'ouverture imminente. Toujours à la recherche d'une direction à donner à sa vie, Hannah (Rukiya Bernard) se propose alors, au grand dam de son compagnon (Antonio Cayonne), aux ambitions professionnelles différentes, et qui trouve qu'Hannah s'éparpille déjà beaucoup trop...

La formule est désormais bien rodée, avec ce quatrième volet de la série des Christmas in Evergreen : il y avait le premier volet, Un Festival pour Noël, assez moyen et avec Ashley Williams en vedette ; le second volet, La Clé d'un Noël réussi, encore moins marquant, avec une Jill Wagner à l'enthousiasme un peu trop forcé ; un troisième épisode, Le Calendrier secret de Noël, avec Maggie Lawson, un volet un peu maladroit, mais paradoxalement le plus attachant du lot.

Et donc, dans ces trois téléfilms Hallmark, deux personnages secondaires récurrents : Michelle (Holly Robinson Peete), la mairesse de la ville d'Evergreen, et Hannah (Rukiya Bernard), qui devient ici le personnage principal du récit (et ce malgré la présence plus imposante de Peete et de son partenaire sur l'affiche du métrage).

Ce qui devrait être une bonne nouvelle, puisque cette actrice est attachante et naturelle... malheureusement, force est de constater que cet Evergreen 4 s'éparpille un peu, à l'image de son héroïne.

L'intention de la production était claire : deux intrigues parallèles mettant en vedette des personnages afro-américains, écrits par une co-scénariste elle aussi afro-américaine - autrement dit, faire de cet Evergreen 4 l'un des métrages représentatifs de la nouvelle direction de la chaîne, une direction ethniquement diverse et pluraliste.

Et pourquoi pas. Mais pour cela, il aurait fallu un scénario plus fort. Déjà, exit le schéma habituel de la romance qui se noue au fil du récit : les deux couples principaux sont déjà établis, et privé de cette tension romantique habituelle, le script semble se chercher.

Ici, on a Hannah confrontée à un Scrooge en puissance et à des jumelles excentriques ; là, les caméos habituels de certains des personnages récurrents de la série (Ashley Williams et Barbara Niven, oui, Jill Wagner ou les acteurs du troisième film, non) ; ailleurs, le mariage de Michelle, sa sœur, son père et son compagnon coincé à l'autre bout du pays pour cause de COVID mauvais temps (il passe tout le film à intervenir via Skype) ; sans oublier les histoires de couple d'Hannah, le chœur de la ville, etc...

En résulte un récit global qui manque un peu de cohésion et de point focal. Rien de vraiment rédhibitoire, d'autant que le film conserve, globalement, un capital sympathie et une petite touche de fantastique agréables, mais on sent clairement que la production a été plus chaotique que prévue, ce qui a probablement mené à des réécritures de dernière minute - tout ce qui a trait à Michelle est, pour faire simple, sous-développé et peu intéressant, et même le conflit principal, au cœur du récit, est un peu léger.

Bref, une cuvée plus faible que la précédente, ce qui est bien dommage pour Rukiya Bernard.

3/6

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Christmas Yulefest 2020 - 37 - Il était une fois Noël à Castle Creek (2020)

Publié le 18 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Noël

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

Il était une fois Noël à Castle Creek (Once Upon a Main Street - 2020) :

Amelia (Vanessa Lachey) a prévu d'ouvrir une boutique de Noël permanente dans un local qu'elle vient de trouver, mais Vic (Ryan McPartlin), lui, n'est pas décidé à lui céder l'emplacement, où il veut installer une confiserie-chocolaterie. Tous deux partent alors pour la ville voisine, où vit Elder Dubois (Patrick Duffy), le propriétaire des lieux, afin de tenter de le convaincre de vendre à l'une ou à l'autre. Et pour y parvenir, les deux rivaux sont prêts à tout, même à s'occuper ensemble de l'organisation d'un festival de Noël local...

Encore un téléfilm Lifetime, encore un semi-ratage. Cette année, la chaîne a beaucoup de mal, et c'est d'autant plus frustrant ici que le couple principal est sympathique : les deux acteurs sont naturellement attachants, et ils auraient pu avoir une excellente alchimie dans un récit mieux construit.

Mais non, ici, le scénariste a décidé qu'il serait plus amusant, pour ses acteurs, de passer une grosse demi-heure de film à se tirer dans les pattes et à s'envoyer des vacheries à la tête : cette caractérisation puérile, mesquine et ultra-compétitive rend les deux personnages plutôt antipathiques, et le métrage ne s'en remettra pas ensuite.

Pourtant, peu de temps après l'apparition de Patrick Duffy en vieil homme déprimé, au bout d'une grosse demi-heure, l'antagonisme d'Amelia et de Vic s'évapore soudain, et leur relation commence alors à prendre le chemin d'une romance plus classique.

Mais à ce niveau du récit (la moitié, environ), difficile de se raccrocher vraiment aux wagons, d'autant que le gros de l'intrigue souffre d'un même manque de subtilité : Rowena, la potière excentrique et arrogante, est bien moins drôle que ne semble le penser le script, et dans l'ensemble, le film souffre d'une direction artistique un peu outrancière.

Entre les litres de fausse neige déversés sur des extérieurs particulièrement ensoleillés, et les intérieurs où un fabricant de décorations de Noël semble s'être installé tant tout est couvert de lumières et de clinquant du sol au plafond, le visuel ne convainc pas beaucoup plus que le script et ses idées bancales (ouvrir une boutique de Noël permanente - ou une chocolaterie - dans un bled paumé est loin d'être particulièrement plausible ou raisonnable, et l'idée même de la compétition/du festival est un peu brinquebalante).

Après, ce n'est pas un désastre pour autant : une fois les 40 premières minutes passées, Lachey et McPartlin fonctionnent bien ensemble, le gimmick du baiser interrompu est amusant, et le récit n'est pas pire que la moyenne des rom-coms du genre. Mais il faut passer les 40 premières minutes... et personnellement, elles m'ont gentiment rebuté.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2020 - 36 - La Valse de Noël (2020)

Publié le 17 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

La Valse de Noël (Christmas Waltz - 2020) : 

Avocate new-yorkaise ambitieuse, Avery (Lacey Chabert) prépare son mariage, lorsque tout s'écroule. Soudainement célibataire, Avery choisit alors de ne pas annuler les leçons de danse de salon qu'elle avait réservée pour le mariage, motivée en ce choix par Roman (Will Kemp), le séduisant professeur qui dirige le studio...

Un duo principal déjà repéré dans Amour, romance et chocolat et dont l'excellente alchimie (ainsi que la danse, si l'on est friand de ce genre de danse de salon) fait l'essentiel de l'intérêt de ce téléfilm Hallmark assez générique.

Le script ne se fera ainsi pas remarquer par son originalité : l'essentiel des clichés est là, depuis le fiancé jaloux jusqu'à la meilleure copine afro-américaine, en passant par l'héroïne carriériste mais qui a des aspirations artistiques enfouie au plus profond de son âme... bref : c'est ultra-classique, pas forcément palpitant, mais Lacey Chabert est dynamique et particulièrement motivée (on devine que Hallmark a fait ce métrage sur mesure pour elle, probablement parce qu'elle prenait alors des cours de danse IRL), et face à elle, Will Kemp, danseur de formation, assure les chorégraphies avec un côté flegme british au sens de la répartie bien éprouvé.

Et puis le film se permet même un petit hommage aux classiques, avec un bref numéro de danse dans la rue, ce qui fait toujours plaisir.

3.5/6 pour moi, probablement un peu plus si l'on est un assidu de Danse avec les stars.

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Christmas Yulefest 2020 - 35 - Un Noël qui vient du cœur (2020)

Publié le 17 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Canada

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Un Noël qui vient du cœur (The Santa Squad - 2020) :

Au chômage, Allie (Rebecca Dalton) rejoint la Santa Squad de son ami Tony (Chris Sandiford), et accepte d'aider un riche veuf, Gordon (Aaron Ashmore) à s'occuper de ses deux filles, qu'il délaisse un peu trop à l'approche des fêtes de Noël. Rapidement, la jeune femme va alors transformer le quotidien de Gordon et de ses filles...

Un téléfilm canadien acheté et diffusé par Lifetime, et qui (les spectateurs les plus assidus l'auront remarqué en lisant le résumé du film) s'avère particulièrement dérivatif, à mi-chemin entre les téléfilms royaux de Hallmark (la jeune femme au chômage qui devient la gouvernante d'un prince ou d'un roi, et bouleverse la vie de ce dernier, c'est Une Couronne pour Noël, entre autres) et Une Nounou pour Noël : autrement dit, des clichés à gogo, des passages obligés artificiels (la dispute dans la dernière ligne droite est à ce titre assez forcée), des fillettes précoces (à l'interprétation inégale), une rivale bitchy (très prestement évacuée) et un téléfilm qui ronronne rapidement...

C'est bien dommage, parce que les premiers instants du métrage laissaient présager de quelque chose d'un peu plus léger et excentrique : le meilleur ami est mémorable, la romance secondaire entre les deux pensionnaires de la maison de retraite est sympathique, le majordome britannique idem (bien que sous-exploité), et le couple principal a une très bonne alchimie, entre Ashmore qui vieillit très bien, et Dalton qui, après des seconds rôles dans Un Noël (presque) parfait et Mariage sous la neige, confirme qu'elle fait une protagoniste plutôt attachante.

Et puis il y a une certaine décontraction dans les scènes de famille et dans les dialogues, qui fait regretter que le métrage ne s'affranchisse pas plus des carcans du genre.

En l'état, c'est tout à fait regardable, reposant sur le capital sympathie du couple vedette, et surtout si l'on n'a jamais vu les autres films du même genre... mais c'est bien l'unique raison pour laquelle je mets la moyenne.

3/6 (mais ça ne le mérite pas nécessairement)

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Christmas Yulefest 2020 - 34 - Une Famille cinq étoiles pour Noël (2020)

Publié le 16 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

Une Famille cinq étoiles pour Noël (Five Star Christmas - 2020) :

Sans en avertir sa famille (Jay Brazeau, Grace Beedie, Blair Penner, Barbara Patrick, Paula Shaw), Ted Ralston (Robert Wisden) a transformé la luxueuse demeure familiale en bed & breakfast, mais sans parvenir à la rentabiliser. À l'occasion des fêtes de fin d'année, sa fille aînée, Lucy (Bethany Joy Lenz) apprend qu'une célèbre critique hôtelière (dont l'identité réelle est inconnue) est de passage dans la région : vient alors le moment pour les Ralston de se faire passer pour les employés du B&B, afin de faire croire aux deux clients de passage (Victor Webster, Laura Soltis) que l'hôtel fonctionne à plein régime...

Tiens, une bonne surprise, pour ce métrage qui joue la carte de la farce familiale et du film collectif, et se démarque ainsi nettement du tout-venant de la saison Hallmark.

Et pourtant, ça ne partait pas forcément d'un très bon pied, avec une Bethany Joy Lenz comme souvent écrite comme volontaire, autoritaire, curieuse et ultra-compétitive : une personnalité assez abrasive, qui rend les premiers instants de ce métrage assez agaçants. Et puis, progressivement, malgré un manque de charisme chez certains membres de la famille Ralston, malgré quelques grosses ficelles, et malgré un Victor Webster empâté, la mayonnaise finit par prendre.

Ce n'est jamais suffisamment dynamique, drôle ou rythmé pour vraiment totalement fonctionner en tant que farce, jamais suffisamment subtil pour que les rebondissements surprennent ou que les sous-intrigues soient vraiment efficaces (la grossesse, les études de la plus jeune), mais dans l'ensemble, le tout est assez rafraîchissant, relativement original (le mot-clé étant "relativement"), et finalement assez mémorable en comparaison du reste de la saison.

4 - 0.25 pour la caractérisation de BJL = 3.75/6

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