Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...
Noël est en chemin : chez lesChristmas She Wrote (2020) :
Chroniqueuse bien-être très populaire renvoyée juste avant Noël par Tripp (Dylan Neal), son nouveau rédacteur en chef, Kayleigh (Danica McKellar) retourne dans sa famille pour les fêtes. À sa grande surprise, cependant, Tripp vient la retrouver chez elle, pour tenter de la reconquérir, tant professionnellement que sentimentalement...
Mouais. C'est probablement parce que la saison est désormais bien avancée, et que ma patience a des limites, mais... j'ai trouvé le tout assez médiocre, pour ne pas dire agaçant. Il faut dire que ce téléfilm Hallmark, écrit par une journaliste de NBC News, accumule tous les clichés du genre, de manière assez mécanique et approximative : on ne croit jamais vraiment à cette histoire de chroniqueuse lifestyle superstar (sa photo est sur tous les taxis de la ville, on la reconnaît dans la rue) qui est renvoyée sur un coup de tête par le nouveau rédac-chef, au détour d'une restructuration budgétaire, à quelques jours de Noël.
C'est bourré de raccourcis peu probants, de personnages secondaires quelconques (le meilleur ami gay est à la fois un cliché ambulant sorti des années 2000, et une fausse tentative de diversité frustrante, puisque le récit tourne nettement autour du pot de sa sexualité, comme si ce Christmas She Wrote avait été produit il y a 5 ou 10 ans), de visages familiers (Jerry Wasserman était le Scrooge de Evergreen 4) et l'essence même de l'intrigue est assez problématique au niveau éthique : le rédac-chef (incompétent) qui renvoie sa chroniqueuse vedette, part à l'autre bout du pays pour la rembaucher (et sauver son propre poste au passage), tombe amoureux d'elle, et tente de la convaincre de revenir en lui promettant (entre autres) d'engager de nouveau son meilleur ami fraîchement renvoyé... mouais (et ce n'est pas la décision de dernière minute "je ne veux plus être rédac-chef, je veux redevenir journaliste !", uniquement là pour désamorcer tout conflit d'intérêts, qui y change quoi que ce soit).
Et je ne parle même pas de la carrière de romancière sentimentale frustrée de l'héroïne, qui finit par décrocher un contrat de publication potentielle grâce à sa relation avec son patron, ou encore de ses conseils lifestyle, d'une platitude effarante. Ah, et bien sûr, j'oubliais la rivalité en carton entre Tripp et Dan, l'ex-petit-ami médecin sans frontières au charisme de poulpe mort...
Bon, je vais arrêter là les frais : pour une raison ou pour une autre, ce Christmas She Wrote ne m'a pas du tout convaincu, donc je n'ai aucune envie de me montrer généreux... et pourtant, j'aime bien Danica McKellar.
2.25/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
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