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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Christmas Yulefest 2014 - 19 - L'Amour en Cadeau (2003)

Publié le 10 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Romance, Noël, Christmas, Télévision, CBS

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Amour en Cadeau (Undercover Christmas) :

Issu d'une famille aisée, Jake Cunningham (Shawn Christian) est un agent du FBI coincé et totalement dévoué à son job. Contraint de passer les fêtes de Noël à protéger Brandi (Jami Gertz), une serveuse impertinente et manquant de manières, il l'emmène dans sa famille, où il la fait passer pour sa petite-amie, au grand dam de tous ses proches...

Téléfilm CBS qui se calque sur L'Aventure d'une Nuit (1940), et qui repose intégralement sur l'énergie et le charme de Jami Gertz, à fond dans son rôle.

Le tout se suit donc avec bonne humeur, sans être forcément ultra-mémorable ou original ; ça finit tout de même par ronronner gentiment durant sa seconde moitié, donc au final, c'est assez inégal (Shawn Christian est un lead assez quelconque), et ça ne parvient pas à réaliser totalement son potentiel.

3/6

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Christmas Yulefest 2014 - 18 - La Bougie de Noël (2013)

Publié le 9 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Drame, Histoire, Religion

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Bougie de Noël (The Christmas Candle - 2013) :

Dans le village anglais de Gladbury, un ange rend visite au chandelier local tous les 25 ans, pour bénir l'un de ses cierges, et exaucer un miracle. Mais en 1890, alors qu'un nouveau pasteur aux idées révolutionnaires arrive au village, le chandelier perd la bougie enchantée : contraint de mentir aux villageois, il distribue de faux cierges magiques à ceux-ci, tandis que le pasteur, refusant de croire au miracle de la bougie, tente d'améliorer seul le quotidien de ses paroissiens.

Un film adapté d'un roman écrit par un pasteur texan, et produit par un ponte du Parti Républicain US : autant dire que forcément, on se méfie tout de suite d'un trop grand prosélytisme religieux du film.

Et effectivement, par moments, ce Christmas Candle ne peut s'empêcher de donner dans les clichés du genre, avec le sceptique qui ne croit pas aux miracles et qui tente d'installer le progrès électrique dans le village, face aux traditions religieuses et aux autochtones qui préfèrent les bougies... on est dans de l'opposition classique de ce type de films, et bien entendu, à la fin du film, le pasteur dubitatif retrouve une Foi totale.

D'ailleurs, c'est un peu l'un des problèmes principaux du métrage, ce "bien entendu" : The Christmas Candle est affreusement prévisible. Tous ses rebondissements sont téléphonés au possible, leurs résolutions aussi, et l'on pourrait presque se livrer à un jeu des prédictions à mesure que l'on regarde le film... un jeu que l'on gagnerait sans le moindre doute.

Et pourtant, le métrage n'est pas dénué de qualités, loin de là : il est bien filmé, bien interprété, les décors naturels sont beaux, la reconstitution historique plutôt convaincante, les effets ne sont pas trop mauvais, le film ne se prend pas non plus trop au sérieux, bref, d'un point de vue technique, c'est tout à fait honorable.

Malheureusement, le scénario et le propos ne suivent pas, ce qui plombe forcément un peu le tout sur la durée.

3/6

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Christmas Yulefest 2014 - 17 - Je Hais le Père Noël ! / Appelez-moi le Père Noël ! (2001)

Publié le 9 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Télévision, TNT

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Je Hais le Père Noël ! (Call Me Santa) :

Traumatisée par la mort de son père militaire durant son enfance, Lucy Cullins (Whoopi Goldberg) est devenue une productrice de télévision acariâtre et amère, qui gère une chaîne de télé-achat. Un jour, alors qu'elle cherche un Santa pour animer ses programmes, elle croise le chemin de Nick (Nigel Hawthorne), le véritable Père Noël, venu à sa rencontre pour faire d'elle son héritière...

Un téléfilm TNT de 2001 aussi connu sous nos contrées sous le nom de "Appelez-moi le Père Noël !", et qui recycle énormément de films de Noël, depuis Super Noël en passant par Miracle sur le 34ème Rue, jusqu'à Un Chant de Noël, Ernest Sauve Noël, etc.

On se retrouve donc en terrain ultra-balisé, et à l'écriture assez banale, pour un métrage qui survit principalement grâce à l'interprétation sincère et réussie de Nigel Hawthorne.

Whoopi, elle, semble à moitié convaincue par le projet, et par conséquent ne convainc qu'à moitié le spectateur, qui reste finalement assez passif devant ce récit convenu au possible.

2/6

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Christmas Yulefest 2014 - 16 - Objectif Noël (2014)

Publié le 8 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Hallmark, Comédie, Drame

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Objectif Noël (One Christmas Eve) :

Nell Blakemore (Anne Heche), une mère fraîchement divorcée, veut offrir un Noël de rêve à ses deux enfants. Mais très rapidement, avec l'arrivée d'un petit chiot abandonné, les catastrophes s'enchaînent, et tout tourne au cauchemar : séjour à l'hôpital, chute sur un chantier, agent de sécurité zélé, infirmière difficile, incendie, braquage... rien ne va plus pour les Blakemore. Heureusement, Nell va bientôt découvrir qu'à Noël, en cas de coup dur, on peut parfois sur une famille de substitution complètement improbable...

Encore une comédie (pas trop) romantique Hallmark, déjà classée dans le Hall Of Fame par la simple présence de Anne Heche au casting.

Pourquoi pas, hein, même s'il faut bien avouer que ce métrage est loin d'être un classique instantané. Très loin, même.

Le récit est décousu, mal rythmé et peu captivant ; il y a de longs segments du film qui sont hystériques et bruyants (Heche en mère qui engueule ses enfants, c'est presque rédhibitoire) ; et il y a cette dernière péripétie ridicule qui enchaîne un incendie dramatique déclenché par le chien, et un sauvetage ultra-risible de ce même chien dans la rue, avec un gros ralenti qui fait bien tache... rien que d'y repenser, j'en ris encore.

Bref, pas terrible du tout, ce Hallmark Hall of Fame Movie.

2/6

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Christmas Yulefest 2014 - 15 - S.O.S. Père Noël (2002)

Publié le 8 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Télévision, Hallmark

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S.O.S. Père Noël (Santa, Jr) :

Chris, le fils du Père Noël (Nick Stabile) est un glandeur de première, qui décide un beau jour de prouver sa valeur au monde en se lançant dans une tournée deux jours trop tôt. Après avoir été arrêté par la police (Judd Nelson), Santa Jr. est assigné à résidence dans la demeure d'une avocate commise d'office (Lauren Holly), qui va devenir une amie : avec l'aide de l'elfe Stan (Ed Gale), Chris va alors tenter de mettre un terme aux agissements d'un criminel déguisé en Santa...

Un téléfilm familial Hallmark de 2002 qui s'avère assez raté. La faute en incombe principalement à Stabile, qui fait un lead particulièrement transparent et sans charisme, à une direction d'acteurs assez bancale (ça joue très moyennement juste) et à une bande originale signée Ken Thorne, beaucoup trop envahissante et agaçante.

Résultat : le tout se traîne mollement, sans grand intérêt, et le spectateur ne peut s'empêcher de se gausser des effets spéciaux risibles, semblant dater du début des années 90.

1.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 14 - La Course au Jouet 2 (2014)

Publié le 7 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Noël, Christmas, Jeunesse, WWE

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La Course au Jouet 2 (Jingle All the Way 2) :

Larry est un redneck assez décontracté et bon vivant, divorcé et père de Noelle (Kennedi Clements), huit ans. Victor (Brian Stepanek), lui, est le beau-père de Noelle, et est tout l'opposé de Larry : riche, intellectuel, et issu d'une classe aisée. Lorsque Noelle demande l'Ours Harrison pour Noël, un jouet ultra-moderne et révolutionnaire, une guerre s'engage entre les deux hommes pour satisfaire la demande de la petite fille...

Une pseudo-suite à la Course au Jouet, co-produite par la WWE (ce qui se traduit par la présence de Santino dans le rôle du meilleur pote de Larry, un Santino assez troublant sans son accent), et qui donne plutôt l'impression, pendant sa première demi-heure, d'un téléfilm sans rapport, vaguement rattaché à postériori au film de Schwarzenegger.

Ensuite, cependant, ça revient sur les pas de l'original, pour s'y calquer totalement... mais d'une manière nettement moins inspirée : les péripéties sont ternes et déjà vues, le jouet est quelconque, le budget est nettement plus limité, et l'équilibre des forces est tellement en défaveur du héros col-bleu vs l'antagoniste aisé que ça perd tout potentiel comique, au profit d'une lutte des classes pataude et inutile.

Reste la gamine, déjà adorable dans Ma Vie est un Enfer, et dans Ce Noël qui a changé ma vie, et qui ici l'est tout autant.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 13 - Un Foutu Conte de Noël (2014)

Publié le 7 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Foutu Conte de Noël (A Merry Friggin' Christmas) :

Boyd Mitchler (Joel McHale) et sa famille vont passer Noël chez leurs proches, un clan d'individus tous plus excentriques les uns que les autres. Lorsqu'il réalise qu'il a laissé les cadeaux de son fils à la maison, Boyd reprend la route en compagnie de son père Mitch (Robin Williams), un homme particulièrement acariâtre et râleur, avec qui il ne s'entend pas...

Une distribution attachante et prometteuse, entre Williams, McHale, Candice Bergen, Bebe Wood, Lauren Graham, et compagnie, mais un film qui enchaîne les clichés de la dramédie indépendante, sans être jamais particulièrement drôle ou touchant.

La faute à une écriture un peu pataude, à des personnages trop décalés et improbables, et à une trame prévisible dans son déroulement.

Qui plus est, entre ce film et The Angriest Man In Brooklyn, Robin Williams continue dans les rôles sombres et résignés, ce qui, compte tenu de sa fin tragique, n'aide pas vraiment à apprécier son personnage de père indigne alcoolique et dépressif...

2/6

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Christmas Yulefest 2014 - 12 - Une Bonne Étoile pour Noël (2014)

Publié le 6 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Drame, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Bonne Étoile pour Noël (The Christmas Shepherd) :

Illustratrice de livres pour enfants, veuve depuis la mort de son mari militaire, Sally Browing (Teri Polo) est dévastée lorsque Buddy, son berger allemand, s'enfuit en pleine tempête. Le chien, cependant, finit par arriver dans le foyer de Mark Green (Martin Cummins) et de sa fille Emma (Jordyn Olson), qui peinent à se reconstruire après la mort de la mère d'Emma, trois ans plus tôt. Alors que Noël approche, Buddy va s'avérer le catalyseur du rapprochement entre ces deux foyers que tout sépare...

Encore un téléfilm Hallmark de cette saison 2014, avec cette fois-ci un gentil toutou qui apporte le bonheur à sa maîtresse et à ceux qui le recueillent.

Rien de bien original, rien de bien mémorable, The Christmas Shepherd est un métrage très classique, et qui fleure bon la romance Harlequin typique. À vrai dire, le tout semble presque avoir été bricolé avec les restes du budget des autres téléfilms Hallmark de la saison tant chaque scène sent le recyclage, et tant le film paraît tourné avec une équipe et des frais réduits au maximum.

Qui plus est, le côté discount du téléfilm se ressent d'autant dans l'écriture/les dialogues, assez maladroits par moments, dans la direction d'acteurs (Polo et Cummings sont sympathiques, mais les sentiments de tous les personnages, qu'ils soient positifs ou négatifs, semblent artiiciels et forcés), dans le sempiternel cliché du "mec intellectuel qui a tout abandonné pour revenir à la vraie vie manuelle du coeur de l'Amérique" (ici, le publicitaire devenu militaire devenu gérant de café), etc.

De manière générale, le chien a beau être attachant et bien dirigé, le tout manque cruellement de fantaisie et de magie de Noël, préférant une approche réaliste et dramatique où tout le monde fait la gueule pendant un gros morceau du film. Sans façons.

2/6

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Christmas Yulefest 2014 - 11 - L'Ange Gardien de Noël (2014)

Publié le 6 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Drame, Fantastique, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Ange Gardien de Noël (Angels and Ornaments) :

Jeune quadragénaire mélancolique travaillant dans un magasin de musique sous les ordres de son patron Dave (Graham Abbey), un ami d'enfance qui en pince pour elle, Corrine (Jessalyn Gilsig) est une grande romantique malheureuse en amour. Après un souhait prononcé devant une décoration de Noël familiale, Corrine reçoit soudain l'aide de Harold (Sergio Di Zio), l'esprit de son grand-père, qui doit réussir à trouver un prétendant à sa petite-fille avant Noël, s'il veut obtenir ses ailes d'ange...

Cinquième nouveau film de Noël Hallmark de la saison 2014, ce métrage assez médiocre n'est franchement pas très intéressant.

La faute, principalement, à un ton global qui donne dans le mélo dépressif et sirupeux, dans lequel tout le monde surjoue (d'un côté, l'ange en fait trois tonnes, avec un accent de Brooklyn à deux doigts de la mauvaise imitation d'Adam Sandler ; de l'autre, Gilsig, qui multiplie les pauses mélancoliques et désespérées, et joue tout le film sur le ton du murmure effacé, tire à elle seul tout le téléfilm vers les profondeurs de la déprime, y compris lorsque tout va bien à la fin du récit), dans lequel la musique est envahissante, et dans lequel rien de fonctionne vraiment.

Il est probable qu'avec une distribution plus attachante, et des parti-pris moins "tristesse et désespoir", ça aurait pu fonctionner un minimum... mais là, non. Clairement pas. Les films de Noël, ce n'est pas sensé être démoralisant...

1.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 10 - Impossible n'est pas Noël (2005)

Publié le 5 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Jeunesse, Fantastique, Canada, Télévision, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Impossible n'est pas Noël (Deck the Halls - 2005) :

Après la mort soudaine de son mari il y a un an, Holly Hall (Gabrielle Carteris) est retournée vivre dans sa petite ville natale avec son fils Ben (Josh Hayden), âgé de huit ans. Elle accepte un travail dans l'usine de jouets de son père, espérant retrouver la sérénité, passer du temps avec ses parents, revoir sa meilleure amie Melody (Jocelyne Loewen), et son ami d'enfance, Kirk Olsen (Steven Culp), devenu à présent vétérinaire. Mais lorsque Holly fait la connaissance de son nouveau voisin, Nicholas Saint-Claire (Steve Bacic), rien ne va plus. Publicitaire impertinent, nonchalant et sarcastique, séduisant trentenaire aux longs cheveux et à la chemise hawaïenne qui travaille pour le père de Holly, Nick plaît à cette dernière tout autant qu'il l'horripile... et lorsque Ben se persuade que Nick est le Père Noël, et qu'il ferait un compagnon parfait pour sa mère, les choses se compliquent...

Un téléfilm canadien assez léger et second degré, ce qui en fait une bonne surprise, avec son Santa jeune et décomplexé.

C'est assez dynamique et agréable à suivre, même si ce n'est pas parfait pour autant : le métrage perd en effet pas mal d'énergie dans son dernier quart, lorsque les choses redeviennent un peu sérieuses, et certains choix ne m'ont pas convaincus dans cette dernière partie : choix musicaux (le montage sur "We Three Kings" en version rap, arg), visuels (la transformation finale, doublée d'une voix particulièrement ratée), et de jeu (Carteris, notamment, fait parfois des choix d'interprétation étranges).

M'enfin bon, rien de bien méchant, c'était tout de même assez sympathique, principalement grâce au charisme de Bacic, et à la feinte sur le protagoniste réel de la romance principale. 

3.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 09 - Ma Famille en Cadeau (2008)

Publié le 5 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Lifetime

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Ma Famille en Cadeau (Will You Merry Me ?) :

Rebecca Fine (Vikki Krinsky) et son fiancé Henry Kringle (Tommy Lioutas) vont passer les fêtes de Noël, en compagnie des parents de Rebecca, dans la famille de Henry ; seul problème : les Fine sont juifs, aisés, et vivent à LA, tandis que les Kringle, chrétiens, sont issus de la classe moyenne, et vivent dans une petite bourgade traditionnelle. Pour les deux belles-familles, les fêtes de Noël vont rapidement se transformer en champ de bataille...

Un téléfilm Lifetime bâtard, hybride jamais vraiment convaincant de comédie romantique, de comédie familiale, et de film de Noël.

La rom-com, particulièrement basique, repose malheureusement ainsi sur un couple principal totalement transparent, terne et inintéressant ; la comédie familiale, elle, singe Mon Beau-Père et Moi dans une version caricaturale, blindée de clichés sur les religions, et qui se résume à un concours d'hystérie entre Wendie Malick et Cynthia Stevenson ; et histoire de finir en beauté, on conclue avec un pseudo-Voisin contre Voisin, et un concours de décorations/prétexte très peu exploité...

Bref, ce n'est pas inspiré, pas drôle, c'est particulièrement convenu et prévisible, et le capital sympathie de Malick et Stevenson est plombé par l'écriture médiocre et criarde des personnages. On oublie donc très vite.

1/6

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Christmas Yulefest 2014 - 08 - Il faut sauver Noël / Northpole : les Étincelles de Noël (2014)

Publié le 4 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance, Jeunesse, Noël, Christmas

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Il faut sauver Noël / Northpole : les Étincelles de Noël :

Noël est en péril, car le Pôle Nord, alimenté par la joie et le bonheur de la race humaine, perd progressivement son énergie. Santa (Robert Wagner), son épouse (Jill St John) et l'elfe Clementine (Bailee Madison) choisissent d'intervenir : cette dernière part alors à la rencontre de Kevin (Max Charles), un jeune garçon bien décidé à faire retrouver à sa mère journaliste (Tiffani Thiessen) l'esprit de Noël, quitte à forcer un rapprochement avec Ryan (Josh Hopkins), l'instituteur célibataire de Kevin. 

Une histoire assez basique et mignonnette, très téléfilm Disney des années 80s, mais avec un budget et des effets spéciaux nettement plus travaillés.

D'ailleurs, à vrai dire, ce métrage aurait été nettement plus à sa place sur un Disney Channel, ou sur ABC, plutôt que sur Hallmark, même si l'on retrouve ici ou là quelques-uns des clichés des téléfilms de la chaîne.

Reste que c'est assez réussi, que la distribution est sympathique (même si Wagner a trois lignes de dialogue, et est assez froid et robotique en Santa, ce qui est gênant) et que malgré son script cousu de fil blanc, on ne s'ennuie pas particulièrement.

Et de toute façon, la suite est déjà en chantier, donc... 3.75/6

EDIT 11/2015 : Après avoir revu le film juste avant la diffusion de sa suite, je dois dire que les défauts se font nettement plus évidents. Certes, toutes les scènes au Pôle Nord sont visuellement réussies, au point qu'on regrette qu'il n'y en ait pas plus... mais j'avoue que toute l'enquête journalistique de Tiffani Thiessen est particulièrement insipide et mollassonne ; ce qui, en retour, plombe joyeusement le rythme global du métrage.

En somme, dès que l'on s'éloigne de Bailee Madison, ça ronronne sérieusement, le placement produit devient un peu trop voyant, et même au Pôle, la prestation mal post-synchronisée et indifférente de Robert Wagner en Santa fait gentiment tache, et tire un peu le tout vers le bas.

Bref, au final, une fois débarrassé de toute la hype et la promotion constante de la chaîne, centrée sur les plans à effets spéciaux et sur Bailee, ce Northpole s'avère assez moyen, trahissant ses origines au budget limité par un récit centré sur une petite ville générique, et sur une intrigue politique insipide, plutôt que sur le Northpole du titre.

Heureusement que la distribution est sympathique, et que le tournage a vraiment eu lieu en hiver, dans la neige et les éléments déchaînés, ça aide à rendre le tout crédible, et à assurer une (petite) moyenne à ce téléfilm.

3/6

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Christmas Yulefest 2014 - 07 - Les Cookies de Noël (2014)

Publié le 4 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Les Cookies de Noël (A Cookie Cutter Christmas) :

Christie (Erin Krakow) et Penny (Miranda Frigon), deux institutrices au sein du même établissement, se détestent royalement depuis leur plus tendre enfance, et sont prêtes à tout pour se mettre mutuellement des bâtons dans les roues. Ainsi, à l'approche de Noël, l'arrivée d'un nouveau père célibataire et de sa fille devient l'enjeu de leur affrontement sanguinaire, qui prend la forme d'un concours de pâtisserie où tous les coups sont permis...

Hallmark continue avec ses films de Noël cuvée 2014, et cette fois-ci, on se retrouve avec un métrage insipide au possible, et ce à tous les niveaux.

Le récit est affreusement balisé, la distribution est transparente et sans la moindre alchimie, et surtout, les deux antagonistes sont à baffer tant leur conflit semble puéril et mesquin (sans que les interprètes aient le charme nécessaire pour faire passer la pilule).

Bref, un film de Noël sans la moindre magie, sans le moindre intérêt, sans... sans rien du tout, en vérité.

Ah, et félicitations à Alan Thicke qui cachetonne du début à la fin dans un rôle qui lui demande de manger des cookies, et de dire deux lignes de dialogue par heure de film.

1/6

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Christmas Yulefest 2014 - 06 - Joyeux Noël, Grumpy Cat (2014)

Publié le 3 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Jeunesse, Télévision, Lifetime

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Joyeux Noël, Grumpy Cat (Grumpy Cat's Worst Christmas Ever) :

Grumpy Cat (doublé par Aubrey Plaza) est un chat léthargique et sarcastique qui vit dans un magasin d'animaux, au coeur d'un centre commercial. À l'approche de Noël, une jeune fille nommée Chyrstal (Megan Charpentier) fait le voeu de trouver une vraie amie : le voeu est exaucé, et désormais, Chyrstal peut entendre Grumpy Cat lui parler. À l'improbable duo d'empêcher deux musiciens incapables de dérober un chien valant une fortune, et de ruiner les fêtes de Noël.

Ce téléfilm Lifetime, c'est un peu le Sharknado des films de Noël : c'est creux, c'est naze, c'est stupide, c'est semi-parodique et c'est fauché. Mais là où le premier Sharknado n'avait pas forcément conscience de sa nullité et de son potentiel "culte", ce Grumpy Cat's... est tout le contraire.

En fait, cette exploitation assumée d'un meme idiot, c'est comme un Sharknado qui saurait que l'internet adore se moquer des films nazes sur twitter, et qui aurait décidé de créer le buzz en faisant croire aux spectateurs que "c'est normal que vous trouviez ça naze, regardez, nous aussi on le pense, alors continuez à regarder, moquez-vous, on se contentera de gagner de l'argent avec les revenus publicitaires, et on produira comme ça trois ou quatre autres suites toutes aussi nulles qui nous rapporteront encore plus d'argent." : autrement dit, c'est un Sharknado qui serait conçu pour être délibérément naze, et optimisé pour faire parler de lui sur le net.

C'est Sharknado 2, donc. ^^

Bref, ce Sharknado 2 Grumpy Cat's... est un film profondément manipulateur et mauvais ; c'est mal joué, globalement mal écrit (à une vanne ou deux près), mal rythmé, idiot, bourré de clichés (c'est un sous-Maman j'ai raté l'avion dans un centre commercial, avec en prime des animaux qui parlent), et ça recouvre cette couche de médiocrité d'un vernis cynique encore plus faible, ici confié à Aubrey Plaza (en pilotage automatique la moitié du temps) chargée de faire des vannes plates et mal écrites en voix off, et se moquer constamment du film, avec des "pourquoi vous regardez cette daube ?" et autres "oui, ce film est naze, on le sait, mais on va se faire un paquet d'argent avec les pubs, alors tweetez #pourquoijeregardecettedaube, bande de moutons " directement adressés aux spectateurs.

Pour résumer, Grumpy Cat's Worst Christmas Ever, c'est du cynisme 2.0, c'est éminemment détestable, et je plains ce pauvre chat qui se fait balader partout alors qu'il n'a qu'une envie : dormir.

0/6

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Christmas Yulefest 2014 - 05 - Monsieur Papa (1996)

Publié le 3 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Jeunesse

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Monsieur Papa (Santa With Muscles) :

Blake (Hulk Hogan), un millionnaire californien capricieux, immature et sans scrupules, se déguise en Père Noël pour éviter la police après une poursuite automobile : après une chute violente, il perd cependant la mémoire, et se persuade progressivement qu'il est le véritable Santa Claus : à lui d'assurer l'intérim au centre commercial locale, et de protéger un orphelinat local des manigances du maléfique Ebner Frost (Ed Begley, Jr.).

Du long-métrage de Noël des années 90 qui est sorti en salles, et on se demande bien pourquoi, tant le tout ressemble vraiment à un téléfilm fauché de la fin des années 80 ; un peu à l'image des implants capillaires de Hulk Hogan, plus risibles qu'autre chose.

Hogan, cela dit, s'en sort assez bien dans son interprétation, celle d'un Richie Rich méritant des baffes, et qui, forcément, retrouve le droit chemin grâce aux enfants d'un orphelinat étrangement vide.

Pour faire simple, c'est un long-métrage assez mal foutu, pas intéressant pour un sou, qui n'a rien de Noël (forcément, avec un soleil californien constant) et qui n'a comme seul intérêt que sa distribution, pleine de seconds rôles amusants (Don Stark et Mila Kunis de That 70s Show ; Ed Begley Jr, Clint Howard, Steve Valentine).

Mais à part ça... c'est assez difficile à supporter.  Et le titre français ("Monsieur Papa") est gentiment WTF.

0.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 04 - Neuf Vies Pour Noël (2014)

Publié le 2 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Neuf Vies pour Noël (The Nine Lives of Christmas - 2014) :

Célibataire endurci, le pompier Zachary Stone (Brandon Routh) refuse de s'engager sentimentalement, et préfère se consacrer à son métier. Mais lorsqu'il recueille un chat errant à l'approche de Noël, Zach découvre bien vite qu'il apprécie d'avoir un peu de compagnie... d'autant que Marilee (Kimberley Sustad), une étudiante vétérinaire et vendeuse en animalerie qu'il croise à de multiples reprises, s'avère très à son goût ; progressivement, le couple se rapproche, sans jamais vraiment oser franchir le pas...

Un joli paradoxe que ce second téléfilm Hallmark de la saison 2014, un métrage qui, depuis sa diffusion, est devenu l'un des préférés des spectateurs/trices, outre-atlantique. Au point de motiver la mise en chantier d'une suite pour Noël 2021... d'autant plus paradoxal que finalement, ce téléfilm aurait très bien pu s'intituler "Les Flammes de mon Coeur", ou que sais-je encore, être diffusé à la St Valentin ou au 14 Juillet, et hormis une ou deux décorations, et peut-être une scène et demi, tout au plus, le métrage n'aurait pas eu à changer le moins du monde.

À l'identique, je n'aurais pas été surpris d'apprendre que ce projet était un script générique (avec les clichés habituels du genre : l'héroïne intelligente mais un peu maladroite ; le love interest beau, musclé, parfait mais blessé par son passé ; la petite-amie diabolique et caricaturale ; la meilleure amie ethnique, etc) sorti d'un tiroir par un exécutif et confié à l'un des scénaristes attitrés de la chaîne avec pour consigne "rajoute des trucs de Noël dedans, on va le diffuser pour les fêtes de fin d'année".

Sauf que non, en fait : Nine Lives... est tiré d'un roman sentimental, adapté pour l'écran par une habituée des téléfilms Hallmark. Ce qui en dit probablement long sur la qualité du roman original... et sur les efforts de la distribution, qui parvient à rendre ce métrage somme toute assez sympathique.

Pourtant, ce n'était pas gagné : outre le script peu inspiré, le film souffre d'une illustration musicale pataude, d'extérieurs trop ensoleillés, et d'une fin téléphonée, précipitée et un peu forcée... Mais malgré tout cela, ça se regarde assez bien, principalement parce que le tout repose intégralement sur les épaules des acteurs (y compris les seconds rôles, comme les autres pompiers), qui sont suffisamment attachants et dynamiques pour emporter l'adhésion et donner de la personnalité au métrage.

Sans oublier les chats, qui sont mignons. Après... je ne partage tout de même pas l'enthousiasme débridé des Américain(e)s, mais il est vrai qu'en comparaison de bon nombre d'autres films Hallmark, c'est légèrement au-dessus.

3.25/6

(critique mise à jour en 2021, à l'occasion de la diffusion de la suite)

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Christmas Yulefest 2014 - 03 - Un Cow-Boy pour Noël (2014)

Publié le 2 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Cow-Boy pour Noël (One Starry Christmas) :

Jeune astronome séduisante, Holly (Sarah Carter) voudrait passer Noël avec son fiancé Adam (Paul Popowich), mais celui-ci, à la dernière minute, doit partir à l'autre bout du pays pour négocier le contrat le plus important de sa carrière. Décidée à ne pas se laisser abattre, Holly choisit de le rejoindre en bus, mais un retard lui permet de faire la connaissance de Luke (Damon Runyan), un cow-boy texan au bagoût charmant qui l'aide à rejoindre le domicile de ses parents. Invités à passer Noël en compagnie de Holly et ses parents, Luke et un Adam jaloux vont désormais concourir pour remporter le coeur de la jolie blonde.

Premier téléfilm Hallmark de la saison 2014... et ça commence mal. En effet, ce métrage s'avère particulièrement médiocre et frustrant, malgré un rythme satisfaisant, et une Sarah Carter adorable comme toujours.

Le problème principal, à vrai dire, c'est l'écriture, qui fait de Holly une héroïne capricieuse, superficielle et indécise, de Luke un être idéalisé dont tout le monde s'éprend aussitôt, et qui diabolise gratuitement le personnage d'Adam (qui malgré l'hostilité de tout le monde, est un mec assez normal, bien qu'un peu jaloux et orienté carrière), au profit de la simplicité redneck de Luke (avec toujours cette dichotomie les citadins = pas bien, les campagnards = la simplicité et vérité vraie de l'Amérique authentiques de nos aïeux).

Résultat, on se retrouve avec une Holly qui se sépare de son compagnon parce qu'il a des obligations professionnelles dont il ne peut se défaire aux alentours de Noël, parce qu'ils n'ont pas les mêmes goüts en matière de décoration de sapin, parce qu'il n'a pas de bague de fiançailles prête lorsqu'il fait une demande en mariage spontanée, bref, parce qu'il n'est pas le grand amour extraordinaire et aventureux dont elle rêve, le torrent de passion imprévu et inattendu qu'elle veut, et qu'il ne porte pas le chapeau de cow-boy.

Mwé.

0.25/6 pour l'écriture du métrage + 1.25 point pour Sarah et sa robe rouge = 1.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 02 - Ma Vie Est un Enfer (Maman, moi ? Jamais ! - 2010)

Publié le 1 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Ma Vie est un Enfer / Maman, moi ? Jamais ! (A Family Thanksgiving) :

Claudia (Daphne Zuniga), une avocate carriériste, est persuadée d'avoir une vie parfaite. Invitée au Thanksgiving de sa soeur Jen (Gina Holden), elle se désiste cependant rapidement pour s'occuper d'une affaire en cours... et très bientôt, une "coach" mystérieuse nommée Gina (Faye Dunaway) lui rend visite, pour remettre sa vie en ordre. Lorsque Claudia se réveille, le lendemain, elle est désormais mère de famille, et elle comprend bien vite que Gina est responsable de cette nouvelle vie "magique".

Un téléfilm Hallmark de 2010 qui utilise le prétexte de Thanksgiving pour nous servir un plat affreusement familier.

Et quand je dis affreusement familier, c'est d'autant plus vrai dans le cadre des comédies romantiques de Noël : Un Rêve de Noël, Un Souhait pour Noël, Une Seconde Chance Pour Noël, Family Man... autant de films fonctionnant sur des formules exactement similaires, avec des protagonistes visiblement clonés, une opposition vie professionnelle/vie de famille identique, et une conclusion invariablement prévisible.

Comme souvent, donc, ce qui fait la différence entre ces métrages photocopiés, c'est la distribution. Et ici, entre Daphne Zuniga, toujours efficace, et l'adorable Kennedi Clements, naturelle et à croquer, ça fonctionne assez bien.

Il n'y a que Faye Dunaway qui cachetonne, en apparaissant dans trois scènes.

Bref, très classique, mais avec une jolie énergie.

3/6

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Christmas Yulefest 2014 - 01 - La Maison des Souvenirs (2013)

Publié le 1 Décembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Yulefest, Review, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Maison des Souvenirs (The Thanksgiving House) :

Lorsqu'elle hérite de la demeure de sa tante, Mary Ross (Emily Rose), une avocate de Boston, part s'installer à Plymouth ; là, elle apprend de la bouche d'Everett (Justin Bruening), un historien local, que la maison se trouve sur le lieu du premier Thanksgiving de l'Histoire, et qu'elle vaut potentiellement une fortune. Tiraillée entre son petit-ami jaloux, Rick (Adam Kaufman), qui la pousse à vendre, et Everett qui l'incite à faire de la demeure un monument historique, Mary doit décider du futur du bâtiment, et de son propre avenir...

Un film de Thanksgiving made in Hallmark, qui suit forcément tous les clichés et toutes les figures imposées des téléfilms de la chaîne, depuis l'héroïne carriériste qui s'est éloignée de son passé rural, jusqu'au petit-ami égoiste et fourbe, en passant par le futur petit ami qui a su laisser derrière lui sa carrière pour se consacrer à sa passion, la meilleure amie caution ethnique, et les histoires familiales... blablabla.

Absolument rien de vraiment captivant sur ce plan-là, donc, et au niveau de la distribution, un problème de taille : Emily Rose est particulièrement froide, distante et insipide en héroïne. Ce qui est assez gênant dans ce type de téléfilm...

Le tout reste cependant compétent, et le reste de la distribution (Gruening en tête) est assez réussi, ce qui rend le tout plutôt frustrant et agaçant. Car avec une autre actrice principale, et ne serait-ce qu'un cliché ou deux en moins, ça aurait pu être nettement meilleur.

2.5/6

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Blog Update ! - Bilan Oktorrorfest 2014

Publié le 17 Novembre 2014 par Lurdo dans Update, Oktorrorfest, Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween

Voilà, Halloween 2014 s'en est allé, et avec cette fête des sorcières (et autres créatures qui rampent dans l'obscurité), c'est une nouvelle Oktorrorfest qui touche à sa fin sur Le blog des Téléphages Anonymes !

(un blog qui décidément, ces derniers temps, porte assez mal son nom en regard de l'afflux constant de critiques cinéma, mais bon, que voulez-vous, l'actualité des séries est tellement piteuse qu'il n'y a plus grand chose à dire d'intéressant)

Quoi qu'il en soit, l'Oktorrorfest 2014 est terminée, avec à la clef un bilan plutôt frustrant (mais somme toute assez logique) : parmi les 152 films visionnés cette année (et en excluant les valeurs sûres comme les Carpenter et autres films plus ou moins anciens), très peu méritent le qualificatif de "film réussi" (en gros, un 4/6).

Les plus marquants restant, de manière assez intéressante, des films approchant le cinéma de genre fantastique sous un angle radicalement différent : on peut citer Under The Skin (et son approche film arty/indé), Only Lovers Left Alive (et sa mélancolie sombre), I am a Ghost (un joli tour de force), ou encore Stage Fright (une comédie musicale/hommage bien sympathique.)

Heureusement, pour nuancer un peu tout, il se trouve un bon paquet de métrages qui frôlent la qualification, avec des notes entre 3 et 4/6, comme par exemple Mister Babadook : des métrages imparfaits, aux défauts bien présents, mais qui s'avèrent néanmoins suffisamment intéressants pour y jeter un oeil sans la moindre hésitation.

Malheureusement, à part ça, le genre du found footage continue de n'être (à une exception ou deux près) qu'une coquille creuse charriant des films tous plus mauvais les uns que les autres... décidément, Blair Witch et Paranormal Activity auront fait beaucoup de mal au genre...

Quoiqu'il en soit, vous pouvez retrouver l'intégralité de l'Oktorrorfest 2014 (et des années précédentes) en cliquant, dans le menu, sur l'onglet Pages ("Index Oktorrorfest"), ou sur Catégories ("Oktorrorfest").

En attendant l'Oktorrorfest 2015 !!

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 45 1/2 - Sunday Bonus : The Houses October Built (2014), Zombeavers (2014), Bloodwork (2012), Mister Babadook (2014) & Finders Keepers (2014)

Publié le 16 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Found Footage, Comédie, Jeunesse, Drame, Australie, Télévision, SyFy

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Houses October Built :

Un groupe d'amis traversent les USA en bus, à la recherche de l'attraction de "maison hantée" la plus effrayante possible. Mais rapidement, alors qu'ils sont sur les traces de Blue Skeleton, une maison hantée clandestine à la réputation exceptionnelle, ils s'aperçoivent qu'ils ne sont plus des chasseurs de frissons, mais les proies d'un groupe bien décidé à leur faire connaître la plus grande terreur imaginable... 

(attention spoilers)

Assez déçu par ce found footage qui bénéficiait pourtant d'une réputation sympathique, et qui est le produit d'une bande de potes (incarnant les personnages du film) : les personnages sont assez basiques (un gros barbu déconneur, une fille, etc), le métrage se contente de nous montrer maison hantée après maison hantée, avec ce que ça comporte de jump scares faciles et sans intérêt intrinsèque, et avec très peu de suspense ; pire : lorsque vient le moment de capitaliser sur les quelques moments intrigants du script, le tout s'écroule à force de shaky-cam et de non-tension malheureusement rhédibitoire au film.

Dommage, car il y avait beaucoup plus créatif à faire avec ce postulat de départ qu'un simple "et à la fin, ils meurent tous..."

2.25/6

Zombeavers :

Un groupe d'étudiants va passer un week-end dans un chalet, au bord d'une rivière, mais ils sont bientôt confrontés à une invasion de castors-zombies porteurs d'un virus hautement contagieux transformant les humains en castors mutants...

Un grand nawak ultra-fauché et débile, mais ouvertement second degré, avec de jolies filles dénudées, des gloumoutes foireux, des meurtres risibles, et une histoire en carton... mais ça fonctionne, parce que ça ne se prend jamais au sérieux, c'est délirant, et parce que malgré tout, ça joue relativement bien en regard du reste.

3.5/6

Bloodwork (aka Phase One, aka The Last Experiment) :

Deux compères décident de profiter d'un peu de temps libre pour devenir les cobayes d'une expérience pharmaceutique ; mais rapidement après avoir fait connaissance des autres cobayes, et de la scientifique en charge des tests (Tricia Helfer), ils réalisent bien vite que le gouvernement teste une drogue révolutionnaire sur eux, et que progressivement, celle-ci les prive de leur sens du dégoût, tout en les dotant d'un facteur regénérant hors-du-commun...

Un métrage pas désagréable à suivre, malgré un fort accent mis sur le côté teen comedy/ étudiants en vadrouille. Le déroulement du métrage est ainsi assez prévisible, mais l'interprétation, l'environnement et la réalisation permettent au script de maintenir l'intérêt du spectateur tout au long du film.

Cela dit, la fin en queue de poisson est particulièrement agaçante, et le film n'échappe pas à quelques moments façon "je viens de lire un manuel de biologie comportementale, et je le cite texto dans mes dialogues", qui font lever les yeux au ciel.

3.5/6

The Babadook :

Suite à un accident de voiture, six ans plus tôt, une veuve en pleine déprime (Essie Davis), mère d'un enfant turbulent et insupportable, commence à prendre au sérieux les peurs de son fils, qui croit qu'un monstre de contes de fées vit en leur compagnie...

Un film australien ultra-hypé par les critiques, toutes unanimes et enthousiastes... mais qui, je dois bien l'avouer, m'a laissé un peu mitigé. Probablement parce que le propos du film peut s'interpréter sous de multiples angles de lecture, ce qui est en fait une force du script, mais aussi, paradoxalement, une faiblesse...

On peut ainsi prendre le film comme un film d'horreur basique et premier degré, avec une entité maléfique ayant choisi cette femme affaiblie pour proie ; auquel cas le film possède des moments très réussis, notamment grace au travail sonore sur le Babadook et sa voix gutturale - à un bruit près, beaucoup trop similaire au bruitage d'un Godzilla kitchouille pour convaincre.

On peut prendre le tout comme une grosse métaphore psychanalytique, dans laquelle la créature ne serait qu'une manifestation imaginaire de la psychose de la mère, alimentée par sa dépression, et par l'imagination de son fils. Le film serait alors une sorte d'hallucination géante, un parcours symbolique s'achevant par le triomphe de l'héroine sur sa colère et son chagrin, et par l'achèvement de son travail de deuil, avec une souffrance désormais maîtrisée, contrôlée, et enfouie au plus profond de son être.

Et il y a enfin l'hypothèse hybride : ce sont le chagrin et la psychose de la mère qui ont pris une forme tangible, pour hanter la famille jusqu'à ce que le travail de deuil soit achevé. Le Babadook est donc réel, mais il provient de la psyché de la mère dépressive...

Quelle que soit la lecture que l'on choisit de faire du film, cependant, il reste quelques constantes : la réalisation est très solide et inspirée ; le propos psychanalytique est très évident, pour ne pas dire surligné ; et l'interprétation est à double tranchant. Car si les deux acteurs principaux se donnent à fond dans leurs rôles respectifs, ils sont aussi constamment sur le fil du rasoir.

Pour être franc, en fait, les deux personnages sont assez rapidement insupportables : l'enfant est à baffer, incontrôlable et épuisant ; et sa mère, dépressive, est dès le début du film à fleur de peau, tremblante et émotive, à un point tel que l'on a envie de l'attraper par les épaules et de la secouer.

Pire, par moments, l'on a presque envie de se ranger du côté du Babadook, afin qu'il mette un terme à cette passivité chronique et à cette relation malsaine ; et quand la mère finit par basculer enfin, dévorée par son chagrin/le Babadook, on l'applaudirait presque lorsqu'elle remet en place son fils d'un ordre sec et agacé...

D'où le paradoxe du film : d'un côté, ces personnages sont écrits ainsi, car c'est tout le propos psychanalytique du film qui découle de ces personnalités ; et de l'autre, plus de subtilité aurait pu être la bienvenue, notamment au niveau des métaphores un peu appuyées. D'un côté, le film possède de multiples niveaux de lecture ; de l'autre, ils ne sont pas tous totalement réussis, et ils sont la cause de certains problèmes évidents...

Néanmoins, le film reste un joli exemple de métrage d'horreur original (voire même glaçant par instants), ce qui le place nettement au dessus de la moyenne du genre. Bien joué.

3.75/6

Finders Keepers :

Une mère divorcée (Jamie Pressly) s'installe avec sa fille dans une nouvelle demeure, et y découvre une sinistre poupée étrangement liée aux évènements dramatiques ayant marqué l'histoire de la maison...

Une production Syfy forcément très dérivative, forcément très peu inspirée, et forcément assez quelconque, malgré une distribution sympatoche (mention spéciale à Marina Sirtis qui en fait trois tonnes dans le rôle de la voisine cinglée).

Pas grand chose à en dire de plus, en fait.

1.5/6

 

 

Et voilà, l'Oktorrorfest 2014 est terminée ! Prochaine étape, après une petite pause de deux semaines : la Yulefest 2014, et ce dès le 1er Décembre !

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 45 - La saga "Les Vampires de Salem" (1979, 1987, 2004) & The Mirror (2014)

Publié le 15 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Drame, Télévision, TNT

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Les Vampires de Salem (Salem's Lot):

Lorsque le romancier Ben Mears (David Soul) revient dans sa ville natale de Salem's Lot, c'est pour enquêter sur la Marsten House, une demeure sinistre qui le hante depuis son enfance. Mais cette maison délabrée est occupée, depuis peu, par un duo d'hommes étranges, alors même qu'une épidémie d'anémie et de comportements étranges se propage en ville...

Une mini-série de trois heures, assez lente, et typique des années 70s (au point de souffrir de son style et de ses effets datés).

Je ne vais probablement pas me faire des amis, vue la bonne réputation de ce métrage auprès des fans de genre, mais j'ai trouvé le tout assez peu intéressant.

Certes, il y a des moments très réussis, principalement dûs à l'aspect visuel que Tobe Hooper a réussi à donner au film et à ses créatures (l'enfant à la fenêtre, la première apparition du monstre...), mais la première heure et demi, consacrée à la mise en place, est affreusement plate et molle (en plus d'être, aujourd'hui, assez clichée), avec des personnages peu attachants, inégaux dans leur interprétation.

Et quand ça se décoince enfin un peu durant la seconde moitié du programme, le métrage reste tout de même assez frustrant, bavard, limité par son format tv, et par ses coupures publicitaires/fondus au noir qui terminent abruptement les séquences les plus intéressantes.

1/6 pour la première moitié + 3.5/6 pour la seconde = 2.25/6

Les Enfants de Salem (A Return to Salem's Lot) :

Anthropologue froid et objectif, Joe Weber (Michael Moriarty) revient dans sa ville natale, Salem's Lot, en compagnie de son fils rebelle ; là, il découvre que les vampires contrôlent la bourgade, et bientôt, Weber est engagé par la communauté vampirifique pour écrire leur histoire...

Un nanard typiquement 80s dans ses looks et son rendu, et qui n'a que des liens théoriques avec Les Vampires de Salem : ici, les vampires ne sont pas effrayants ou monstrueux (sauf un gloumoute en plastique risible au début du film, alias le final boss foireux), leur nature même n'a rien à voir, la ville ne ressemble pas du tout à la ville du métrage initial, il y a de la nudité gratuite, de la post-synchro et de l'interprétation foireuse...

Bref : c'est un film d'horreur des années 80 très générique, qui choisit d'adopter un ton très sarcastique et satirique sur son sujet... en somme, on a l'impression que ce métrage n'avait initialement rien à voir avec l'original, et que Larry Cohen en a profité pour faire son film de vampire à sa sauce, avec en prime, tant qu'on y est, un vieux chasseur de nazis... Parce que pourquoi pas, après tout ! ^^

1.5/6

Salem (Salem's Lot - 2004) :

Une nouvelle adaptation plus ou moins libre du bouquin, à peu près aussi peu convaincante que la version 79 : c'est long, c'est mou, l'interprétation est inégale, et ce que le métrage gagne en modernité, il le perd en personnages trop nombreux et inutiles, ainsi qu'en flashbacks jaunâtres assez moches.

Ce n'est pas vraiment bon, ce n'est pas vraiment mauvais, c'est, tout simplement. Mais sous-utiliser Rutger à ce point est une honte, et les passages en voix-off sont particulièrement horripilants.

2.25/6

The Mirror :

Un jeune couple et leur colocataire décident de participer au "One Million Dollar Paranormal Challenge" de James Randi, et achètent un miroir maudit sur ebay, afin de le filmer en continu ; rapidement, cependant, l'objet semble exercer une influence néfaste sur les trois amis...

Un pseudo-found footage/mockumentaire particulièrement médiocre, pas tant dans la forme (assez basique, et gentiment capillotractée, notamment dans l'utilisation de la gopro en mode FPS) que dans son écriture, qui cumule scénario très simpliste et creux (on pense forcément à Oculus), avec des personnages qu'on a envie de baffer dès les premières minutes du film.

Et comme en prime les bruitages sont exagérés, et le métrage se termine en queue de poisson, tel un beau pétard mouillé, il n'y a pas grand chose à retenir du tout, si ce n'est Jemma Dallender, assez attachante et convaincante.

1.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 44 - Gallows Hill (aka The Damned - 2014), Evil Feed (2013), Delivery : The Beast Within (2013) & Maximum Overdrive (1986)

Publié le 14 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Drame, Action, Comédie, Canada, Found Footage

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Gallows Hill/The Damned :

David Reynolds (Peter Facinelli), jeune veuf américain, part pour Bogota en compagnie de sa fiancée (Sophia Myles) pour y retrouver sa fille biologique, Jill (Nathalia Ramos). Mais après une panne de voiture sur le chemin du retour, ils sont contraints de se réfugier dans une auberge isolée, où ils découvrent bien vite que le propriétaire des lieux garde une jeune fille enfermée dans la cave. N'écoutant que leur conscience, ils décident de libérer celle-ci...

Un film de possession que j'ai tout simplement détesté de bout en bout : ça se veut atmosphérique, original, avec un antagoniste démoniaque qui passe de corps en corps à chaque décès de son porteur... mais en fait, c'est plat, soporifique, cliché, et sans la moindre atmosphère ou le moindre suspense.

Pire : les personnages sont tous à baffer, soit totalement transparents, soit stupides et irritants, avec en prime une post-synchro bancale dans la première demi-heure.

Bref, on oublie vite fait, et on lui met la note de 1/6 pour le rendu visuel, tout de même assez travaillé.

Evil Feed :

Pour retrouver un proche, un groupe de jeunes artistes martiaux infiltre un tournoi clandestin, où le perdant de chaque combat est découpé en morceaux, et servi dans les assiettes d'un restaurant chinois très spécial...

Une action-comédie horrifique indépendante canadienne, qui a pour principal atout d'être dynamique, généreuse sur le gore, et surtout de ne pas se prendre au sérieux.

Ça fait des vannes volontairement pourries, ça donne dans les clins d'oeil débiles, les scènes improbables, les personnages nawaks et la nudité gratuite, le tout au milieu de combats plutôt bien foutus pour le budget limité du film.

Bref, c'est caricatural, très stylisé, et pas très fin, mais c'est plutôt fun. Quel dommage alors que le métrage souffre d'un rendu visuel si sombre que ça ne peut qu'être un moyen de cacher la misère... et ça marche, mais au prix de certaines scènes tellement obscures qu'on n'y voit plus grand chose.

3.5/6

Delivery - The Beast Within :

Après des mois d'essais infructueux, Kyle (Danny Barclay) & Rachel (Laurel Vail) apprennent qu'ils attendent enfin un enfant, et ce devant les caméras de télévision de l'émission de tv-réalité qui les suit au quotidien ; mais après un semblant de fausse couche, il s'avère bien vite que l'enfant à naître n'est pas tout à fait humain...

Mwé. Un film d'horreur qui a été bien accueilli outre-Atlantique, mais qui me pose bien des problèmes. À la base, c'est Rosemary's Baby, ni plus, ni moins. Pas trop mal rythmé, avec des acteurs convaincants, et qui se regarde sans problème.... mais Rosemary's Baby néanmoins.

Sur ce canevas basique et franchement convenu se rajoute ensuite une couche de reality tv américaine, avec son générique, ses codes, son montage, etc. Et pour conclure, là-dessus se rajoute en plus une couche de documenteur dans le format found-footage, avec commentaires face caméra, angles de caméras infra-rouges/de surveillance, et compagnie.

Bref, c'est un véritable château de cartes que ce Delivery... un château de cartes qui finit par s'écrouler pour une simple raison : l'absence totale de peur ou de tension. On se contente de regarder le tout ultra-passivement tant tout est prévisible, on se dit que, peut-être, la fin du film va apporter quelque chose de frappant ou de spectaculaire, et lorsqu'arrive la fin en question, minimaliste, catapultée, et un peu gratuite, on se demande si tout cela en valait bien la peine.

Pas vraiment, en fait.

2.25/6

Maximum Overdrive :

Alors que la Terre passe pendant huit jours dans la queue d'une comète mystérieuse, toutes les machines, des plus petites aux plus grandes, prennent vie tout autour du globe, bien décidés à exterminer l'humanité ; un groupe de survivants doit ainsi réussir à échapper à une horde de 38 tonnes meurtriers qui les encercle...

Un nanard de compétition écrit, réalisé et brièvement interprété par Stephen King lui-même, qui adapte ainsi une de ses brèves nouvelles au cinéma... malheureusement, plutôt que d'opter pour le suspense ou l'horreur, il choisit la pantalonnade lourdingue, inconsistante (il n'y a aucune logique dans ce qui est "possédé" ou non), et assez plate, avec pas mal d'humour noir (ou plutôt grisâtre, tant ça reste inoffensif), des personnages transparents et/ou insupportablement surjoués (Yeardley Smith est à baffer), et une musique d'AC/DC qui détonne gentiment.

Ce film n'est jamais autre chose que fatigant et stupide (zéro ambiance, zéro suspense, zéro frisson, zéro rire) : j'ai envie de dire que c'est un flop joliment retentissant, d'autant que les camions meurtriers et autres véhicules possédés, on en a fait le tour en mieux, ailleurs, y compris à la télévision, puisque Trucks : les Camions de l'Enfer réadapte en 1997 la même nouvelle de King (en déjà un peu plus sérieux)...

1/6

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 43 - The Penny Dreadful Picture Show (2013), Oculus (2013), The Devil Incarnate (2013) & Beckoning The Butcher (2013)

Publié le 12 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Horreur, Halloween, Anthologie, Fantastique, Thriller, Comédie, WWE, Found Footage, Australie, Flanagan

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Dans un vieux cinéma désaffecté, Penny Dreadful (Eliza Swenson), une étrange créature féminine, tente de trouver l'amour en invitant des prétendants à regarder des films d'horreur en sa compagnie, et en celle de ses deux sbires, le garou Wolfboy (Dillon Geyselaers) et le zombie Ned (Collin Galyean)...

Un anthologie horrifique assez peu convaincante, et encadrée par des segments visuellement intéressants, mais totalement plombés par une musique copiant honteusement Danny Elfman. 3/6

- Slash in a Box : un court-métrage préexistant, recyclé ici sans le moindre scrupule, et qui n'a pas d'autre intérêt que son image de fin. 1/6

- The Morning After : un segment se déroulant dans les années 50/60, et suivant le réveil d'une jeune femme qui a tout oublié de la veille. Du vampirisme basique, jamais vraiment prenant ou original, mais qui fait un peu illusion grâce à sa période temporelle, jusqu'à ce que la durée abusive du segment plombe le tout. 2.5/6

- The Slaughter House : le réal/scénariste du film (un ancien habitué des productions Asylum) se prend pour Rob Zombie, et nous refait du Massacre à la Tronçonneuse-bis, avec comme seul argument un retournement de situation éventé et déjà vu ailleurs, en mieux. Avec Jeffrey Combs & Sid Haig dans de petits rôles. 2/6

Bref, une anthologie creuse, peu inspirée, et banale, qui n'apporte rien au genre, et ne distrait même pas vraiment. En fait, j'aurais presque préféré qu'ils zappent les segments, et développent plus l'histoire de Penny.

2/6

The Mirror (Oculus) :

À sa sortie d'hopital psychiatrique, "Tim" Allen Russell (Brenton Twaithes) est accueilli par sa soeur Kaylie (Karen Gillan), qui le ramène à la maison. Ensemble, ils vont alors tenter de percer à jour le mystère d'un miroir maléfique qui, d'après Kaylie, est responsable de la destruction de leur famille, bien des années plus tôt...

Le nouveau long-métrage du réalisateur d'Absentia, que j'avais beaucoup apprécié l'année dernière, et qui ici adapte son propre court-métrage primé sous la houlette improbable de WWE Productions.

Oculus joue donc la carte du miroir démoniaque, un classique de l'horreur littéraire qui trouve dans ce film un traitement à deux vitesses, mettant en parallèle deux périodes temporelles finissant par s'entremêler.

Et c'est probablement là tant le point faible que le point fort de ce film, puisque la structure en flashbacks s'avère, pendant un long moment, assez laborieuse, avant de trouver sa justification dans le dernier quart du film.

Autour, on a des acteurs compétents et impliqués (même si Karen Gillan a un peu de mal à conserver son accent de manière homogène), qui évoluent dans une intrigue sympathique et atmosphérique, bien qu'un peu brouillonne par moments, et inégalement rythmée. Malgré cela, le tout fonctionne plutôt bien, et la fin assez pessimiste fait plaisir à voir.

3.75/6

Copiii : The First Entry / Cursed / The Devil Incarnate :

Jeunes mariés sur la route de leur lune de miel, Holly (Graci Carli) et Trevor Davidson (Rod Luzzi) s'arrêtent brièvement dans un coin touristique, où Holly rend visite à une diseuse de bonne aventure. Mais la séance se passe mal, et peu de temps après avoir repris la route, le couple découvre qu'ils attendent un enfant... un enfant qui n'a rien de normal.

Encore un autre demon baby/exorcism movie, cette fois-ci partiellement au format found footage, et qui a le bon goût de ne pas dépasser les 75 minutes, tout compris (68 minutes sans le générique de fin).

Je dis "bon goût", parce que c'est tout de même un film bien naze, avec une structure et une interprétation bancales, des personnages/acteurs jamais attachants, et qui jongle entre images found-footage et images cinéma, enchaînant les clichés de ce genre de métrages (avec la femme enceinte qui change progressivement sous l'influence du démon, le chien qui sent la menace, la séance d'exorcisme, etc) mais en y rajoutant en plus une  bonne dose de racolage cliché (la belle soeur goth ultra-caricaturale qui fantasme sur la future maman, et qui la filme partout, jusqu'au baiser lesbien dans la salle de bains).

Bref, c'est mauvais, ça se vautre totalement sur la fin, qui semble avoir été improvisée à la va-vite par faute de budget (ou d'idées).

1/6

Beckoning The Butcher :

Chris Shaw (Damien E. Lipp), un youtubeur spécialisé dans le passage au banc d'essai de rituels pseudo-surnaturels, décide d'emmener des amis dans une demeure reculée, pour y essayer une nouvelle invocation. Mais à leur grande horreur, celle-ci fonctionne, et les voilà confrontés à un phénomène inexplicable et meurtrier, sous l'oeil de caméras qui seront leurs ultimes témoins...

Un found footage australien particulièrement court, (69 minutes, générique compris) et assez fauché, car financé par indiegogo (à hauteur de 1000$ sur 5000$ espérés... oups).

Et l'amateurisme se ressent à tous les étages de ce métrage, qui tente de fonctionner sur le mode "Lake Mungo" (à savoir des interviews de spécialistes, médiums, policiers, etc, supposés encadrer les images vidéos retrouvées après la disparition des personnages).

Problème : le film vire très rapidement au found footage médiocre, à base de shaky cam abusive dans l'obscurité pour cacher les moyens limités, d'acteurs particulièrement faibles (notamment le lead), et d'un script encore moins abouti, qui ne fonctionne jamais vraiment, malgré quelques moments presque efficaces ici ou là, et qui font brièvement illusion.

Autrement dit, encore un exemple particulièrement peu brillant du genre, qui semble condamné à ne jamais plus produire grand chose de valable.

1/6 

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 42 - L'Énigme (Riddle - 2013), Nymph (Mamula - 2014), Stalled (2013) & Hybrid (2010)

Publié le 11 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Serbie, Comédie, UK

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

L'Énigme (Riddle) :

Holly Teller (Elisabeth Harnois), une étudiante, arrive dans la ville mystérieuse de Riddle, afin de retrouver son frère disparu. Là, en dépit des avertissements du Shériff (Val Kilmer) et d'un conseiller municipal (William Sadler), Holly mène l'enquête, et découvre que la ville cache un lourd passé, directement lié à l'hôpital psychiatrique abandonné situé à la lisière de la ville.

Un mauvais thriller qui gâche une distribution pourtant sympathique et talentueuse (Elizabeth Harnois adorable comme toujours, Diora Baird, ainsi que Sadler et Kilmer, qui cachetonnent ici pendant quelques minutes à peine) avec une mise en place longuette et inutile (seize minutes de flashback peu crédible), un script soporifique et plat, et une intrigue tout simplement quelconque, aux effets éventés. J'ai eu une grosse envie de roupiller, je dois dire.

1/6

Nymph :

Deux touristes américaines visitent le Montenegro en compagnie d'amis, et elles sont confrontées à une sirène tueuse, dont la tanière se trouve dissimulée sous une ancienne base militaire nazie, sur l'île de Mamula...

Un film serbe qui, en fait de tenir ses promesses de film de monstre, s'avère être, pour la plus grande partie de sa durée, un slasher basique et peu inspiré.

En effet, si les décors naturels sont superbes, si l'accompagnement orchestral trouve un motif musical assez agréable, et si la production en elle-même ne laisse aucun doute sur les origines européennes du produit fini (anglais parlé assez bancal, musique europop foireuse, nudité gratuite, etc), le tout commence assez mal, avec une bonne demi-heure de meublage et de soap, le temps que les personnages arrivent au Fort Boyard local.

Ensuite, il faudra attendre la barre des 65 minutes pour apercevoir la créature : avant, en effet, on a donc la partie slasher, dans les couloirs sombres du Fort, où rôde un vieux pépé meurtrier armé d'une ancre, d'un fusil et d'un couteau... On tremble !

Sur la toute fin, heureusement, on voit un peu plus la bête, ce qui donne lieu à des images intéressantes malgré le design discutable du gloumoute, et Franco Nero sauve un peu le tout avec deux monologues convaincants, dont un juste avant une fin en queue de poisson (pun intended) assez frustrante.

1.75/6  

Stalled :

La veille de Noël, WC (Dan Palmer), agent d'entretien d'un immeuble de bureaux, se trouve coincé dans les toilettes pour femmes du bâtiment, alors qu'une invasion de zombies se produit...

Une zom-com anglaise au très petit budget, et qui ne repose que sur deux personnages, le héros, et son interlocutrice, deux cabines plus loin. Pas désagréable, et même parfois amusant, mais je dois dire que la "femme invisible" m'a plus agacé qu'autre chose, d'autant que la voix off est gentiment surjouée, et que le tout s'avère assez prévisible dans sa forme. M'enfin bon... ça se regarde.

3.75/6

Super Hybrid (Hybrid) :

Une voiture étrange est amenée à la fourrière du commissariat de Chicago pour y passer la nuit, et bien vite, les employés du garage s'aperçoivent que le véhicule est vivant, et qu'il a faim de chair humaine...

Un film de voiture possédée signé Eric "Maléfique" Valette, et qui fonctionne très bien... pendant une poignée de minutes, tandis que la caméra suit la voiture maléfique dans les rues de Chicago, à la recherche d'une proie.

Ensuite, dès que le film vire au huis-clos dans un garage/parking souterrain, c'est la catastrophe, entre personnages antipathiques et sans intérêt, dialogues faibles, interprétation à l'identique (y compris Oded Fehr, pourtant rôdé aux films de genre, mais qui ici cabotine gentiment), et effets spéciaux indigents.

Bref, ça tourne rapidement en rond (sans mauvais jeu de mots), et l'on a une furieuse envie de faire une avance rapide pour arriver au dénouement (visuellement assez raté).

1/6

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